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L'usage des gouttières, comme moyen de lutte contre l'érosion hydrique dans la ville de Bukavu. Cas de la cellule Muhungu II en commune d'Ibanda.

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par Jim MUGANZA IGUNZI
Institut Supérieur de Développement Rural/Bukavu  - Gradué en Développement Rural, Option: Environnemment et Développement Durable  2011
  

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O.5 CHOIX ET INTERET DU SUJET

Etant habitant de Bukavu, en commune d'Ibanda, témoin et victime de multiples dégâts : destruction des maisons, glissement des terrains, parfois pertes en vies humaines, conflits fonciers et autres problèmes entrainés par les érosions hydriques, nous avions voulu apporter notre contribution à la restauration, à la résolution durable de ce déséquilibre social qui devient plus tard économique.

Les érosions Hydriques, comme le nom l'indique, ont comme agent les eaux incontrôlées qui se tracent des voies à suivre. Ces eaux emportent tout ce qu'elles peuvent trouver sur leur chemin : pierres, morceaux de bois, sol, plante, maisons, voiture, camion,...

Ces eaux ne proviennent jamais de nulle part. Mais, des ces petites gouttelettes de pluie qui tombent des toits durant et après la pluie. Ce sont ces gouttelettes qui deviennent torrents plus puissant. Capable d'emporter une personne adulte, une maison, un arbre, etc., si elles ne sont pas bien gérées par nous qui sommes appelés à vivre dans des conditions pouvant permettre notre épanouissement, notre sécurité et celle de nos biens. Nous devons veiller à l'amélioration et à la protection de notre environnement.

Le plus souvent, ces gouttelettes sont négligées par la plupart de nous, on ne tient pas en compte l'effet qu'elles provoquent quand elles tombent sur le sol (effet de splash). Nous laissons ces gouttelettes tomber et couler librement sur le sol sans chercher à en tirer profit immédiatement et nous allons chercher de l'eau plus loin, à des grandes distances (terrain de Mukukwe pour certains) où nous fournissons d'énormes efforts physique et/ou de l'argent pour faire arriver juste un bidon de 20 litres d'eau à la maison.

Comme le souligne ce dicton : «  ce n'est pas ce qu'on a qui compte, mais ce qu'on en fait ». Nous pensons, à travers ce travail, emmener nos mères, soeurs, frères et nous même à tirer profit de ces gouttelettes d'eau de pluie tout en réduisant considérablement le phénomène d'érosion hydrique qui est un problème réel dans notre milieu d'étude.

O.6 METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES

* Méthodes

Pour Roger Mucheilli : Une méthode est un ensemble de démarchés rationnelles de l'esprit pour arriver à une connaissance ou à la démonstration de la vérité6(*).

Pour réaliser ce travail, nous nous sommes servi des méthodes et techniques suivantes :

0. Méthode Historique : elle nous a permis de faire un recueil dans le temps pour bien comprendre la genèse du phénomène d'érosion hydrique dans le quartier Ndendere plus généralement et dans la cellule Muhungu II en particulier ainsi que pour la compréhension et la maitrise des vrais causes et conséquences de ce dernier.

1. Méthode Statistique : Elle nous a aidé à récolter les donnée numériques afin de les analyser, les interpréter pour mieux les comprendre. L'apport de cette méthode dans la visualisation intelligible des données a été d'une grande richesse.

2. Méthode descriptive : Elle a consisté à une description des faits et des phénomènes observés sur le terrain. Celle-ci nous a permis des présenter la monographie de la ville de Bukavu, province du Sud-Kivu en RD Congo en particulier et celle de la Cellule Muhungu II en Quartier Ndendere, Commune d'Ibanda d'une manière plus particulière. Mais aussi à présenter le phénomène des érosions hydriques et les généralités sur les gouttières.

* Techniques

M. GRAWITZ définit la technique comme un moyen d'atteindre un but, cependant celui-ci se situe au niveau des faits ou des étapes pratiques7(*). Dans le présent travail, quelques techniques ont été mises en route :

1. L'interview : nous a aidé à entrer en contact directe avec la population concernée par notre sujet de recherche.

2. Observation participante : Nous même, faisant partie de la population ciblée par notre sujet de travail, nous devrions mieux interpréter les informations issues de l'interview.

3. Le questionnaire d'enquête : a permi de connaitre la position réelle de la population ciblée par notre sujet de recherche. A savoir la population habitant l'avenue MUHUNGU dans la commune d'Ibanda.

4. L'analyse documentaire : La lecture des ouvrages, des TFC et autres documents nous a fourni des informations nécessaires pour mieux comprendre et maitriser notre sujet de travail.

* 6Bosco MUCHUKIWA, Cours de méthode de recherche, ISDR-BUKAVU, 2012.

* 7 Bosco MUCHUKIWA, Cours de méthode de recherche, ISDR-BUKAVU, 2012.

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"Ceux qui vivent sont ceux qui luttent"   Victor Hugo