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Les moyens d'existence des populations dans l'interzone réserve de biosphère du dja-parc national de Nki. Compatibilite ou incompatibilité avec les objectifs de conservation.

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par Claude Tatuebu Tagne
Université de Yaoundé I - Master  2012
  

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IV AUTRES ACTIVITES

1. L'exploitation minière.

L'exploitation minière a des impacts considérables sur la biodiversité de l'interzone bien qu'elle se déroule dans les espaces à elle réservé dans le plan de zonage. La mise en exploitation du gisement minier nécessite d'abord que la végétation qui se trouve au dessus soit dégagée. La faune qui se trouve à cet endroit n'aura plus de gîte. Les animaux qui se promenaient là ne pourront plus sous peine d'être abattus par les populations et les ouvriers. La faune du sol et des milieux aquatiques sera affectée par la pollution.

L'exploitation artisanale qui est développé dans la zone se fait à l'aide d'un matériel archaïque. Les orpailleurs utilisent des pioches pour creuser le sol, des seaux pour retirer la terre et le tamis pour laver le métal. Cette technique est à l'origine de l'érosion dans les sites d'exploitation.

L'exploitation industrielle étant à ses débuts dans la zone, il est difficile pour nous d'aborder cet aspect en profondeur. Chaque société ayant pris les engagements de respecter les normes environnementaux, ce n'est qu'au moment où l'exploitation sera effective dans les

En nous basant sur les modes de réhabilitation de la mine fermée donné par la société GéoCam (Géovic Cameroun) dans son « plan de réhabilitation de la mine fermée » et sur nos

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différents sites qu'on pourra mieux parler des impacts des différentes techniques qui seront utilisées sur la conservation.

Pour le cas de l'exploitation minière de la société Géocam, Libération Afrique (2006), note qu' « elle nécessitera l'utilisation des méthodes d'extraction à ciel ouvert. L'exploitation de chaque puits, de 400m de long et 150m de large durera 180 jours. Au début, environ 30 hectares de forêts seront perturbés chaque année. Une essence est gravement menacée, cinq en danger et 15 autres classées vulnérables ont été identifiées dans la zone de Nkamouna. De nombreux poissons, amphibiens, reptiles et mammifères présentes dans la zone sont également affectés par le projet parmi lesquels 14 espèces de mammifères considérées comme menacées ou vulnérables par l'UICN. » L'EIES (Étude d'Impact Environnemental et Social) a bien décrit les différents impacts en prenant le soin de présenter des mesures correctives nécessaires pour prévenir ou atténuer lesdits impacts. La multinationale a défini les mesures de gestion, d'atténuation, de suivi et institutionnelles qui peuvent permettre d'éliminer, de compenser ou de réduire les impacts environnementaux et sociaux du projet à des niveaux acceptables. La société veut mener les activités de manière responsable afin de protéger et de permettre l'épanouissement de son personnel tout en protégeant l'environnement et les communautés riveraines. « Geocam indique en outre dans son plan de réhabilitation de la mine fermée, une réhabilitation concomitante des zones affectées, réduisant ainsi les perturbations annuelles et annonce que les essences végétales les plus utilisées et à forte valeur nutritive seront prioritairement replantées lors de la réhabilitation. Et au fur et à mesure de l'exploitation, les mines seront remblayées en même temps que s'effectueront les travaux de restitution du couvert végétal et de stabilisation des surfaces réhabilitées.» Libération Afrique (op. cit).

L'exploitation du minerai du fer de Mbalam, aura aussi des conséquences directes sur la déforestation de la zone d'emprise minière, suivi du creusage des vastes étendues. En plus ce minerai est localisé dans la zone considérée comme le château d'eau de toute la zone transfrontalière Cameroun - Congo - Gabon. Tous les cours d'eau importants prennent leurs sources à cet endroit. Tous les cours d'eau prenant leurs sources à cet endroit sont potentiellement menacés de disparition et seront exposés au phénomène d'ionisation de leurs eaux.

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critères de compatibilité élaborés, nous pouvons dire, pour ce cas, que l'exploitation minière pourra être compatible avec la conservation de ce massif forestier.

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"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery