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à‰tude comparative des compétences financières entre la DGI, la DGRAD et la DRKAT dans le processus de la maximisation des recettes.

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par Céphas CHIMWANG CHIWEU
Université de Kolwe(UNIKOL) - Licence 2013
  

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I.2.3.5. L'élaboration du budget

I.2.3.5.1. La préparation du budget

Dans le passé la théorie budgétaire confiait la décision sur le plan financier aux assemblées. L'origine nobiliaire et la compétence des parlementaires en matière financière se prêtaient bien au contexte. Le parlement avait alors la main mise sur les finances de l'Etat, mais avec l'évolution politique vers la démocratie, les parlements ont vu leur rôle diminuer. Progressivement l'exécutif s'est emparé du pouvoir financier que l'autorité défaillante du parlement lui transmettait inévitablement, c'est au niveau des ministères et services à vocation économique et financière, que le travail d'élaboration de principales décisions s'est replacé.

A. Les institutions financières de l'Etat

Le budget en réalité partage entre les organes politiques gouvernementaux et des administrations.

Dès lors les institutions étatiques sont :

a. Le parlement

A travers des commissions financières surtout la commission économico-financière qui a fini par s'imposer comme le seul interlocuteur valable du gouvernement dans le domaine économique et financier le parlement s'occupe du contrôle de l'exécution du budget.

b. Le gouvernement

Quelque soit le pays considéré, le gouvernement joue aujourd'hui un rôle cardinal dans le processus budgétaire entant qu'institution financière centrale. Tout semble partir de l'Etat et revenir à lui. Le gouvernement prépare à travers les services, administration et ministères le projet du budget. Il en défend le bien fondé devant les chambres du parlement. Il est chargé s'il en reçoit l'autorisation d'exécuter le budget et peut aussi l'amender, etc.

Il est à noter, quelque soit le régime politique la préparation ou carrément l'élaboration du budget incombe au gouvernement.

B) La procédure de la préparation du budget

La procédure de la préparation du budget implique des ministères dépensiers. Le « pilotage » s'inscrit comme un préalable obligatoire administratif des dépenses et des recettes budgétaires. Cette procédure comporte des aspects politiques et administratifs d'une part et des aspects techniques de l'autre.

Un budget, soigneusement préparé, contient des prévisions de recettes et des dépenses se rapprochant autant que possible des réalités qui constituent les résultats de son exécution. C'est là toute importance des méthodes d'évaluation.

C) L'évaluation prévisionnelle des dépenses

Dans les finances modernes, l'évaluation des dépenses est ardue et pose des sérieuses difficultés. Les dangers ci-dessous la guettent :

- Les dangers d'évaluation majorée ou minorée

- La prétendue règle de la priorité des dépenses

On admet traditionnellement que le budget de l'Etat se caractérise par la priorité des dépenses sur les recettes mais cette proposition est moins admise car les recettes ou ressources de l'Etat sont limitées et toutes les dépenses de l'Etat ne sont pas nécessaires.

D) L'évaluation provisionnelle des recettes

Auparavant l'évaluation provisionnelle des recettes se faisait sur une base forfaitaire, mais depuis la période d'avant la seconde guerre mondiale, elle se fait aussi par méthode directe.

E) Vote du budget

C'est la phase qui voit intervenir la notion de décision budgétaire et qui crée effectivement le budget car celui-ci au-delà de toute considération est une loi. Le parlement est donc dans son domaine de prédilection. A fortiori, c'est le domaine où il jouit des pouvoirs importants dans la mesure où l'initiative du gouvernement s'arrête là où le parlement analyse le budget et autorise le gouvernement à parler l'impôt à contracter des dettes et à engager des dépenses.

a. Le pouvoir parlementaire sur le budget

Les modifications du budget proposées par les membres du parlement ne peuvent ni augmenter les dépenses prévues ni réduire les recettes évaluées sans remplir au préalable, les quelques exigences suivantes :

- Tout amendement au projet du budget entrainant un accroissement des dépenses doit en compensation, prévoir les voies et moyens de le financer ;

- Toute proposition entrainant une diminution des recettes qui a pour effet de rompre l'équilibre du budget doit prévoir une diminution des dépenses correspondantes ou la création des recettes nouvelles

b. Le sens de l'autorisation parlementaire

L'autorisation qui est un aboutissement d'une lutte acharnée entre le parlement et pouvoir exécutif. Le vote du budget revêt une double signification : d'une part c'est une décision souveraine sur les dépenses et les recettes de l'Etat fondée sur le consentement des citoyens, d'autre part c'est une autorisation donnée par le parlement au gouvernement pour exécuter cette décision. Il ressort de l'autorisation budgétaire des caractéristiques suivantes :

- L'autorisation au préalable : c'est-à-dire le budget doit être élaboré à l'avance, il n'est qu'une prévision des recettes et des dépenses à effectuer pour l'année qui vient.

- L'autorisation est temporaire : c'est la règle d'annualité des crédits, votés, les crédits doivent être consommés pendant une période pour laquelle le budget a été voté ;

- L'autorisation unique et universelle : c'est pour le besoin de clarté de simplicité que l'autorisation use de la règle de l'unité et de l'universalité.

c. L'exécution du budget

Comme le budget est voté, il faut toujours en assurer l'exécution en vue de pouvoir aux besoins urgents de fonctionnement de l'Etat.

E. Contrôle budgétaire

Le budget est supposé être neutre et équilibré dans la conception classique, l'excédent signifie qu'on a demandé trop aux citoyens et que l'argent et le surplus aurait pu être placé de manière plus productive. Le déficit engage un processus inflationniste par le recours à l'emprunt ou la création artificielle de monnaie. Le mieux est un solde positif symbolique. Le contrôle est celui de la vérification de la régularité des opérations de l'exécution du budget.

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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus