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Le tissu associatif français


par Mickaël Touil
IUT Nice Fabron - DUT Gestion des Entreprises et des Administrations 2019
  

Disponible en mode multipage

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BA-BA Event - Play Azur

Tuteur de l'entreprise : M. Vergoni Bastien
Tuteur pour l'IUT : M.Laloé Thomas

Période du stage : du 01/07/2019 au 31/08/2019

Mickaël Touil
DUT GEA Formation Continu
Année universitaire 2018/2020

Mémoire

Le tissu associatif français associatif

Remerciement

Tout d'abord je tiens à remercier toute l'équipe pédagogique du DUT GEA FOCO pour son investissement durant cette année de reprise d'étude. Je remercie également mon tuteur de mémoire qui a attendu patiemment mon mémoire.

Je tiens ensuite à remercier chaleureusement mon tuteur de stage Bastien Vergoni, avec qui je travaillais déjà sur Play Azur en tant que bénévole, pour m'avoir donné la possibilité de faire mon stage au sein de son entreprise. J'ai beaucoup appris à ses côtés et j'ai pu voir de nouvelles méthodes de travail. Je le remercie également pour avoir corrigé les erreurs que j'ai pu commettre dans mon mémoire.

Je tiens également à remercier mon grand frère Yonathan qui m'a aidé dans la dernière ligne droite de mon mémoire et à tout relu même les très grosses erreurs que j'ai pu commettre ainsi que les questions qu'il m'a faites me poser. Elles ont toujours été pertinentes et m'ont permis de me remettre en question durant la rédaction de celui-ci.Je remercie ma petite soeur Shana pour avoir également relu mes déboires orthographiques.

Pour terminer je veux remercier ma mère qui nous a toujours soutenu mes frères, ma soeur et moi dans tout ce que l'on à entreprit et qui ne nous a jamais jugé,quel que soit nos résultats ou nos erreurs de parcours. Merci d'être là à nos côtés.

1 Résumé

Les associations sont en constantes évolutions, crées en 1901 elles ont évolué pour s'inclure dans tous les domaines de notre société. Les anciens modèles d'associations ne sont plus les mêmes que ceux qui existent aujourd'hui.

De nouveaux types de bénévolats ont émergés (mécénat, bénévolat de compétence) pour faire face à un climat devenu plus compétitif entre associations. Heureusement de nouveaux outils sont également là pour aider les structures à faire face aux nouveaux enjeux de la société.

Pour aider ce changement, les associations ont dû devenir les premières à innover dans le plus de domaines possibles afin de pouvoir remporter les nouveaux moyens de financement de l'Etat.

Associations are in constant evolution, they have first emerged from the 1901 bill passed the same year in the French parlement to create a legal frame for them to operate.Ever since, Associations have constantly evolved to better fit the needs of our society and you can find them at every layer of our daily life.

Amongst the new add-ons to associations' scope and activities, we can find new possibilities for people who want to volunteer, such as: sponsorship, «volunteer skills» to cope with a climate that has become more competitive between associations.

Fortunately, new tools are also available to help organizations to cope with the new challenges facing society.To help with theses changes, Associations have had to become the first to innovate in as many areas as possible in order to gain the new means of financing the state.

Sommaire

Introduction 0

1 Le bénévolat au coeur du monde professionnel 7

1.1 Les divers types de bénévolat dans les entreprises 7

1.1.1 Le mécénat de compétence 7

1.1.2 Le bénévolat de compétence 13

1.2 La professionnalisation du monde associatif 15

1.2.1 La modification structurelle des associations 16

1.2.2 Les grands types économiques d'associations 18

2 L'innovation associatif 20

2.1 Les associations au centre de notre société 20

2.1.1 Des structures associatives atypique socialement et économiquement 20

2.1.2 Exemple d'un processus d'innovation 22

2.2 L'association 2.0 24

2.2.1 Le monde numérique au sein des association 24

2.2.2 Association et e-réputation 25

3 Etude de cas : l'association Play Azur 27

Conclusion 31

2 Introduction

1,5 million d'associations actives en 2019 et plus de 70 000associations crées par an, des chiffres, qui, depuis une décennie sont devenus une norme, via ses rapports annuelsRecherches & Solidarité 1(*)nous expose des chiffres croissants depuis une petite dizaine d'années.En 2018 on comptait 1,3 millions d'associations actives.

En 2019 ils étaient un peu moins de 22 millions de personnes à avoir déclaré rendre des services bénévoles dans le cadre d'une organisation.

Cependant ce ne sont pas les mêmes types de bénévolat qui perdurent, en effet ce sont des bénévoles de plus en plus compétents qui sont à l'oeuvre, 44% des bénévoles auraient plus qu'un bac+2 en 2019 contre 42% en 2016. On constate qu'en 2016 39% des français en moyenne donnaient de leur temps contre 37% en 2019. Apparaissent aussi les tendances suivantes :

- Plus nombreux dans la tranche moins de 35 ans et diplômés Bac +2et plus,

- Equivalent chez les femmes et les plus de 65 ans,

- En diminution chez les hommes, les personnes entre 35 et 65 ans et les moins diplômés jusqu'au bac

Ces chiffres nous montrent l'engagement des français dans des causes diverses et variées.Les trois plus gros secteurs d'activités, qui représententà eux seuls 50% du panel d'associations présentes sur le territoire français, sont :

- Les associations culturelles

- Les associations sportives

- Les associations de loisirs

Quand on parle d'association on fait bien évidemment référence à la loi 1901 les concernant : c'est-à-dire des associations à but non lucratif.Quelle est donc la définition d'association de loi 1901 2(*)?

Une association de loi 1901 ou association à but non lucratif, est un regroupement de personnes autour d'un même but, sous un statut juridique spécifique qu'estl'association, ce regroupement de personnes doit suivre quelques règles. Pour constituer une association il faut un minimum de deux personnes qui prendront les rôles de :

- Président

- Trésorier

Il suffit ensuite de se déclarer à la préfecture avec des statuts signés par les personnes présentes à l'assemblée constituante, statuts comportant les noms, prénoms, dates de naissance et adresses des fondateurs de l'associations.

Pour les statuts, aucune règle n'est réellement écrite il existe autant de formes et de contenu de statut que d'association en activité aujourd'hui, seul trois mentions sont obligatoires dans les statuts d'une association de loi 1901 :

- Le nom de l'association,

- Son siège social,

- Son objet social

Dans un cadre plus général ils peuvent comporter :

- Le but de l'association,

- Sa durée,

- Les modalités de vote (quorum3(*)) d'un conseil d'administration, d'un bureau, la durée de leurs mandats respectives et leurs pouvoirs dans l'association,

- Les conditions de convocation de l'Assemblée Générale ainsi que ses pouvoirs,

- Les modalités d'exclusion des membres,

- Les tarifs d'adhésion et autres moyens de financement de l'association,

- Les règles générales de fonctionnement qui la régissent,

- Les règles de dissolution de l'association,

Et de manière optionnelle on peut retrouver :

- Son appartenance ou non à une entité plus grande (ou la possibilité d'adhérent plus tard à des fédérations, groupements etc.),

- Existence d'un règlement intérieur pour les règles plus spécifiques à créer

- Les quotas de réunions par organe décisionnaire (exemple tous les six mois pour le conseil d'administration etc.)

Cette procédure faite, l'association est créée et un numéro RNA4(*)lui est attribué permettant son identification par un organisme tiers. Le reste des démarches (demande de SIRET5(*), demande de subvention6(*), demande de locaux etc.) sont des démarches annexes faites une fois que les associations se sont implantées, mais bon nombre d'associations n'en ont pas l'utilité immédiatement.

Le tissu associatif français est au coeur de l'activité française :en 2019 elles permettentà 1,8 million de personnes de percevoir un salairesur 12,5 millions de bénévoles en association (23,7% de la population), ou un complément de revenu et créé par la même occasion,des richesses qui entrent dans le PIB du pays. A l'heure actuelle, on compte 163 400 associations employeuses qui génèrent 39 milliards d'euros de salaires en 2019, ce qui fait qu'un salarié sur 10 du secteur privé travaille dans une association.

Du fait de son côté moins « normé », l'association est une alternative parfois envisagée par rapport à des entreprises, et ce pour des modèles économiques novateurs ou plus sociale, comme l'économie sociale et solidaire nous le démontre ces dernières années. Le modèle associatif est donc une voie vers laquelle les investisseurs se tournent de plus en plus car plus avantageuses sur beaucoup de points.

Malgré tout, le financement des associations reste la préoccupation principale des gestionnaires à la tête de ces dernières. En effet l'une des principales sources de revenus des associations sont les subventions : ces dernières, en l'espace de

6 années, ont diminué de près de 17%.En 2012, les associations avaient pour budget presque 50% de subventions publiques.

Les appels d'offres commencent doucement, mais surement à se substituer aux subventions, ce qui place les associations dans des situations paradoxales : d'un côté leurs revenus diminuent, et de l'autre, elles doivent se professionnaliser afin d'obtenir des marchés leur permettant de survivre face à la concurrence. Le problème ici c'est que bon nombre d'acteurs du monde associatif n'ont pas de structure assez mature pour permettre de répondre à ces appels d'offres, ce qui entraine la chute d'activité et parfois la fermeture des structures.

L'association devient,dès lors que l'Etat fixe les règles du jeu, un prestataire comme un autre, ce qui peut entrainer des écarts comme la Standardisation des pratiques et l'étouffement des initiatives associatives. Alors qu'au contraire quand une association demande et reçoit une subvention, elle doit faire preuve d'esprit d'innovation pour pérenniser la subventionqui l'aidera dans le temps.

Les associations se retrouvent aujourd'hui face à une limitation de l'ancien modèle basé sur les aides de l'Etat uniquement.Avec l'accroissement du nombre d'associations chaque année, ce qui aurait pu être un signal positif de croissance, ces dernières se retrouvent en concurrence les unes envers les autres. On observe donc sur une économie déstabilisée où les associations doivent trouver de nouveaux moyens de financement :

- Augmentation des adhésions

- Mécénat

- Course à l'obtention d'un marché public

Autant de méthodes qui éloignent les associations des buts pour lesquels elles se sont créées.Cette perte d'approvisionnement fait suite aux lois de décentralisation qui permettent aux collectivités locales d'administrer leurs enveloppes financières comme elles l'entendent, certaines pourront être plus promptes que d'autre à distribuerdes subventions, mais dans l'ensemble on observe une baisse des dotations chaque année. Rajoutons à cela les entreprises privées qui récupèrent certains marchés qui au départ étaient exploités par les associations dans divers domaines comme le sport, le tourisme solidaire ou encore l'aide à la personne.

Il est donc question ici d'un changement pour les gestionnaires d'association, ils doivent s'insérer dans une économie devenue plus concurrentielle et ils devront donc trouver de nouvelles méthodes de gestion, professionnaliser leurs actions de plus en plus ainsi que créer de nouveaux outils de suivide la performance sociale.

Face à ces nouvelles règles les associations sont de plus en plus amenéesà se rassembler en coopérative, fédération, groupement ou autre type de structure leur permettant d'unir leurs moyens financiers et humains au service de leur objet social : c'est ce que l'on nomme plus communément la concentration associative.

Ces regroupements redonnent du pouvoir aux associations, ne faisant plus fronts seules, mais solidairement on peut ainsi voir émerger l'économie sociale et solidaire7(*) (ESS), qui permet aujourd'hui à bon nombre d'associations d'avoir un regain d'activité et créer de l'innovation ; chose qu'elles n'auraient pas pu faire avant.

Mes recherches sur le sujet mettent en lumière un point commun à toutes les associations qui ne font pas appelsauxsubventions publiques, c'est que le simple apport de ces subventionsne permet pas en réalité d'avoir une assez bonnetrésorerie pour être pérenne dans le temps (ou en tout cas très difficilement pour les nouvelles associations).

Il est donc nécessaire pour les associations qui souhaitent rendre pérennes leurs actions,d'évoluer vers un nouveau modèle de financement, de gestion, et de management pour continuer d'exister.

Mon sujet permettra de mettre en lumière l'impact des changements sociétaux sur le monde associatif.

Afin de répondre à cette problématique il est important de comprendre comment fonctionne les associations dans un contexte devenu concurrentiel : dans la partie 1,le bénévolat au coeur du monde professionnel, où nous traiterons des diverses facettes du bénévolat et de sa professionnalisation au cours du temps pour arriver aujourd'hui à un métier à part entière permettant la création de richesse. Nous verrons dans une partie 2, l'innovation du monde associatif, par des exemples concrets d'associations, ainsi que la place de l'associatif dans notre monde actuel. Et en partie 3 nous aurons un petit exemple d'une étude de cas.

3 Le bénévolat au coeur du monde professionnel

3.1 Les divers types de bénévolat dans les entreprises

Le terme de bénévolat, est un motdevenu courant dans la langue, souvent employé à tort voir dans un contexte péjoratif.Ce terme regroupepourtant divers types d'actionspermettant à des personnes de se regrouper ou d'aiderafin de pouvoir créer du lien entre les personnes et de la cohésion sociale.

Découlant de ce bénévolat, une nouvelle forme d'économie s'est égalementmise en place au cours de ces dernières années :l'économie alternative, coopérative, syndicat, groupement, le tout basé sur la solidarité permettant une démocratisation du bénévolat comme acte citoyen.

Dans ce plan nous allons parler de ces types de bénévolat, mécénat etc. Ceci afin de créer un premier pont entre l'ancien modèle d'association et le nouveau business modèle. L'ancien modèle été basé sur les actions répondant à des problématiques immédiates dans le temps. Quant au nouveaubusiness model, il est basé sur des nouvelles techniques de management ainsi que de nouveaux outils de gestion. Ce modèle permet de créer dans le temps une ligne directrice pour les structures.

3.1.1 Le mécénat de compétence

3.1.1.1 Définition

Le mécénat est une forme de don que les entreprises vont faire à une autre entité à but non lucratif ou dites d'intérêt général. Le mécénat peut prendre plusieurs formes :

- Mécénat financier,

- Mécénat technologique,

- Mécénat par apport de compétences,

Nous allons concentrer notre analyse sur le mécénat par Apport de compétences dans la suite du développement.

Dans le cadre du mécénat de compétences, les employés de l'entreprise sont mis à disposition sur leur temps de travail effectif, des membres du personnel pour réaliser des actions dites d'intérêt général, qui peuvent mobiliser ou non les compétences de l'employé, ces « prêts » de personnel à une autre entité juridique peuvent selon le cas donner lieu à des compensations fiscales. (Voirfigure 2 de la table des annexes pour la définition « officielle »)

3.1.1.2 Les enjeux de ce mécénat

Le mécénat de compétence à divers enjeux pour les entreprises relatifs à la gestion RH :

- Recrutement,

- Cohésion interne,

- Satisfaction,

- Motivationdu personnel

Ce mécénat va s'inscrire directement dans les problématiques RSE8(*)des entreprises, elle permet de générer de nombreux avantages dont :

- Une aide humaine permettant la mobilisation de compétences pour l'association, ce qui peut créer des compétences par la suite dans la structure qui accueille le salarié,

- Le salarié va avoir une vraie plus-value personnelle sur son travail, en effet il va contribuer à un effort d'intérêt général. C'est dans ce nouvel environnement que, le salarié va également pouvoir développer ses compétences d'adaptation,ainsi que d'une certaine maitrise dans la gestion de projet,

- La productiond'uncontrecoup positif sur la société et ainsi renforcer sa réputation et son attractivité auprès du public.Cela produira aussiune vraie cohésion d'équipe en interne, qui devrait se créer, et une meilleure motivation au travail des collaborateurs.

3.1.1.3 La place du mécénat de compétence dans la société

Le mécénant en France est plébiscité et vivement encouragé, et ce par un très bon dispositif fiscal. C'est l'association Admical fondée en 1979 qui est le chef de proue de ce changementde mentalité dans le monde de l'entreprise. En effet dès 1980 ils lancent les premières assises du mécénat ainsi que les premiers Oscar du mécénat, qui offre une véritable visibilité nationale et un vrai poids vis-à-vis des politiques.

C'est en 2003 qu'une loi sur le mécénat est votée,nommée loiAillagon9(*).C'est également grâce à eux qu'en 2008, sous l'impulsion de leur nouveau présidentOlivier Tcherniak, Admical sort sa charte du mécénat encore en vigueur aujourd'hui.

Comme dit plus haut il y a des enjeux énormes au mécénat pour les entreprises et la loi Aillagon en fait état, le mécénat permet des avantages fiscaux :

- 60% de déduction fiscale pour les entreprises

- 66% de déduction fiscale pour les particuliers

Sous certaines conditions qui sont :

- L'absence de contrepartie

- L'intérêt général

- Une réduction d'impôts pour le mécène (entreprise)

Il faut tout de même voir que 20% des entreprises faisant du mécénat font du mécénat de compétence car cela nécessite une certaine gestion et organisation interne, il représente près de 13% du budget du mécénat en France qui est de 2 milliards d'euros en 2017.

3.1.1.4 Les atouts et avantages du mécénats pour les différents acteurs

3.1.1.4.1 Pour les salariés

Il existe de nombreux freins pour ces derniers :

- Méconnaissance du process,

- Difficulté d'identification des bonnes personnes à qui parler,

- Le manque de temps par rapport à son travail

Les craintes :

- Être mal vu par sa direction,

- Avoir un ralentissement sur son évolution de carrière,

- La peur de ne pas savoir s'adapter à la vie associative,

- La peur du retour en l'entreprise,

Opportunités :

- Donner du sens à leur travail et permettre un développement professionnel

- Permettre d'être à l'initiative de partenariats entre l'association et l'entreprise durant la période de mécénat,

- Permettre sa contribution aux démarches de RSE et RH de la société,

Forces :

- Diversification de ses expériences dans le cadre de sa carrière,

- Le développement de ses capacités et l'expérimentation de nouvelles méthodes,

- Le renforcement de son employabilité et l'ouverture à un nouvel écosystème,

Les employés doivent être informés plus efficacement de l'existence de ce dispositif de mise à disposition pour des causes qui peuvent parfois leur garantir une plus-value de leurs compétences, les employés qui auront expérimenté seront ainsi formés pour permettre une meilleure promotion du mécénat. Dans le cadre d'un meilleur déploiement il faut que l'entreprise soit bien évidement en accord avec ce mécénat, mais surtout que cette parenthèse dans son parcours professionnel lui apporte une expérience valorisante et lui permettant une certaine reconnaissance dans l'association d'accueil comme dans l'entreprise responsable du salarié.

3.1.1.4.2 Pour les entreprises

Les freins :

- Les entreprises ont une certaine méconnaissance du mécénat ou du monde associatif,

- Le mécénat est plutôt complexe à mettre en oeuvre du fait des multiples référents, les différents processus

- Pour la fonction RH il y a le coût que va couter la mise à disposition de l'employé,

- Pour la fonction managériale il y a la perte d'un salarié dans l'équipe,

Les entreprises craignent :

- D'accélérer le départ de certains salariés

- Un engagement trop important dans l'association et d'un désengagement de l'entreprise,

Du côté de la direction :

- Le mécénat permet de travailler sa marque employeur,

- Il permet également un soutient de son plan RSE auprès du public,

- Permet enfin de bénéficier d'une exonération fiscale sur les actions du au mécénat de compétence,

Du côté des ressources humaines :

- Le mécénat permet le développement de nouvelles compétences dans l'équipe comme la souplesse dans le travail, l'empathie...

Les entreprises ont besoins:

Pour le bien des entreprises faisant du mécénat de compétenceil faut toutd'abord, que ce dispositif soit mis en place en adéquation du plan RSE de l'entreprise ainsi que de sa stratégie entrepreneuriale, afin de créer différentes solutions répondant chacun à un besoin bien spécifique. Cela permettra d'identifier assez rapidement les associations potentielles, et de créer des communications très simples à destination de la fonction ressource humaine et managérial ainsi que des employés.

Ceci dans le but de prémunir les équipes d'une mise à disposition de ressource, de récupérer des outils qui vont permettre un pilotage facilité du dit mécénat ainsi que d'analyser ensuite les impacts sur l'entreprisepour permettre une valorisation de l'expérience du salarié dans son parcours professionnel.

3.1.1.4.3 Pour les associations

Les freins sont nombreux ici aussi :

- Eux aussi ont une certaine méconnaissance du système de mécénat,

- Dans leur quotidien ils manquent de temps afin d'identifier les entreprises potentielles,

- La difficulté des démarches à entreprendre à chaque nouvelle entreprise comme les rescrits fiscaux, les conventions etc.,

- Il faut avoir la possibilité d'accueillir le salarié et de l'encadrer de manière optimale,

Les craintes des associations sont :

- De trouver une adéquation entre le salarié et la mission de l'association,

- De se tromper sur l'embauche du salarié mécène et se retrouver,

- De créer au sein de l'association de la dépendance vis-à-vis des salariés en mécénat,

- De créer une mauvaise compétition entre les bénévoles et salariés de l'association et les employés envoyés en mécénat de compétence,

Les opportunités de l'association sont :

- De permettre d'avancer bien plus rapidement sur ses propres besoins,

- De professionnaliser son activité et son organisation,

- De permettre une diversification de ses soutiens,

- De faire de la promotion à propos de sa structure associative,

Les forces sont :

- D'accéder de façon gratuite àdes personnes compétentes

- De créer voir de renforcer les partenariats de l'association

- De permettre un accueil des potentiels nouveaux bénévoles

Les associations ont besoin d'être accompagnéesà chaque étape du processus de mécénat, elles ont besoin de s'appuyer sur des partenaires de qualités qui connaissent les processus et les outils du mécénat,de chercher des entreprises qui ont été capablesd'informer en amont leurs collaborateurs du dispositif du mécénat. Elles doivent par la même occasion bien définir les postes et missions qu'elles recherchent lors de leur demande de mécénat, et comprendre les réelles motivationset savoir refuser un candidat qui ne correspondrait pas à leurs attentes.

Pour une meilleure dynamique des associations, elles recherchent la simplification des procédures parfois très lourdes, pour se faire,il faudrait pouvoir identifier clairement les acteurs responsables du mécénat dans une entreprise partenaire, permettre un partage simple des missions, et avoir des outils de gestion des missions et du mécénat dans le cadre d'association d'envergure nationale ou internationale.

3.1.2 Le bénévolat de compétence

3.1.2.1 Définition

Le bénévolat de compétence est une autre expression du bénévolat. Le bénévolat de compétence consiste à mettre, de manière gratuite son savoir-faire, son temps, et son expertise au service d'une association ou d'un organisme auquel nous ne sommes pas rattachéspar un lien de subordination.

L'action engagée se veut non salariale, non rémunérée, dehors du temps professionnel et en direction d'autres personnes. Le bénévolat est un élément fondamental de l'engagement citoyen dans notre société.

En France ce type de bénévolat permettant de faire prospérer la vie associative est de l'ordre de 23% des plus de 15 ans c'est-à-dire 18 millions de personnes, divers phénomène et envie mènent à ce type d'action :donner un sens à sa vie par l'épanouissement personnel d'aider autrui, permettre de mettre à profit ses compétence dans le cadre d'un projet d'intérêt général ou encore d'appartenir à un groupe social.

3.1.2.2 Les acteurs de ce mouvement solidaire et de l'économie sociale et solidaire

L'économie sociales et solidaire est un regroupement de structure dont l'ensemble des principes, organisationsson fonctionnement se base sur la solidarité, l'équité et l'utilité sociale. Le but de ces structures est la création d'emplois pour l'insertion et la réinsertionainsi qu'une très grande cohésion sociale.

Les structures sont principalement formées en associations, coopératives ou bien mutuelles. Elles ont comme envie de rendre actifsles membres dans un processus démocratique et un encadrement très contrôlé des ressources financières créées (réinvestissement des bénéfices).

Pour être reconnu comme un acteur de ce nouveau type d'économie solidaire, il faut avoir été reconnu par les pouvoirs publics ainsi que par le monde économique dans son intégralité. C'est pour cela que ces structures sont en général complémentaires, et défendent les valeurs de l'ESS et son financement par le biais de nombreux partenariats privés comme publics.

En France il y a quelques organismes qui se sont fait connaitre :

- Le Mouvement des entrepreneurs sociaux (Mouves)

- Le Mouvement associatif

- La Fédération nationale de la mutualité française (FNMF)

- Le Mouvement pour l'économie solidaire (MEE)

- La Fédération des entreprises d'insertion

- Coop FR (coopératives)

- Le Conseil National des Chambres Régionales de l'Economie Sociale (CNCRES)...

Ce nouveau type d'économie est considéré par certains comme un nouveau modèle entrepreneurial qui est au service du bien commun, les acteurs de l'économie sociale et solidaire sont donc en train doucement de créer de véritable business sur un modèle d'économie social.

3.1.2.3 La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE)

La RSE d'une entreprise consiste à regrouper l'ensemble des pratiques, qui visent à respecter un développement durable et à avoir un impact positif sur la société dans le respect de l'environnement. La commission européenne définit également la RSE de manière officielle en 2011 (figure 3), afin de créer un cadre légal dans le cas où, les entreprises souhaitent s'investir dans le développement durable au sein de la société.

Ce concept existe et se développe depuis les années 50, c'est à partir des années 1990-2000 que les consommateurs ont commencé à devenir plus critiques et les politiques ont donc naturellement commencé à légiférer sur la RSE. En France tout commence avec les lois NRE10(*), Grenelle11(*) et Vigilance12(*)

La RSE est finalement un outil multi-tâche lié au management, à la communication ainsi qu'au développement. La RSE est donc devenue essentielle dans les entreprises de nos jours : il devient difficile pour toute grande entreprise de se dispenser de rapports annuelles RSE avec une équipe dédiée à la RSE, voire d'intégrer sa RSE dans sa stratégie de communication.

Dans le but de promouvoir ce genre d'initiative il a été créé des mentions spéciales pour les entreprises se souciant de leur RSE comme le label B-Corp, octroyé aux sociétés à but lucratif qui répondent aux prérogatives environnementale et sociétale et une total transparence envers le public. En parallèle de ces mentions, des outils sont créésafin d'aider la quantification de performance des entreprises dans le respect de leurs RSE :l'Analyse de Cycle de Vie (ACV) aide par exemple les structures à quantifier les quantités produit de gaz à effet de serre qu'elle produise.

Nous avons pu voir ici diverses façons de concevoir le bénévolat dans les associations. Tous ces types de bénévolats permettent d'esquisser un début de réponse pour un nouveau modèle d'association. Ce nouveau modèle serait donc basé sur la professionnalisation des pratiques.

Avec la professionnalisation des associations, nous avons vu apparaitre rapidement une compétition entre les associations et les entreprises. De ce conflit d'intérêt sont néesdiverses choses, dont une nouvelle économie portée sur la solidarité qui a permis aux entreprises de développer leur politique RSE.

3.2 La professionnalisation du monde associatif

Le monde associatif est en changement perpétuelle, il y a un vrai renouveau qui se créé depuis plusieurs années, les nouveaux bénévoles sont de plus en plus qualifiés et les associations changent de plus en plus vite. Pour permettre la transition vers le nouveau modèle d'association, des solutions ont été trouvées et expliquée en détails plus tôt : mécénat et bénévolat de compétence en sont deux exemples précis. Il a été mis en pratique également de nouveau modèle managériale et de gestion afin d'optimiser les structures et de gagner du temps.

Il existe deux mondes dans ce que l'on nomme les associations, les petites et microstructures d'un côté qui ont pour moteur les dynamiques bénévoles et le volontariat spontané qui sont soutenues par quelques individus, et de l'autre côtés les moyennes et grandes structures qui sont quant à elles les plus professionnalisées.

3.2.1 La modification structurelle des associations

Les associations ont longtemps été reléguées au rang d'entreprises de seconde zone, mais depuis une décennie on constate le potentiel grandissant de ces structures tant en termes d'emplois, d'activités que d'économique. Elles ont évolué pour s'implanter dans tous les domaines de la société.

Jusqu'à la fin du XXe siècle les associations ont davantage misé sur les compétences de leurs membres de manière individuelle que sur l'organisation de ces derniers en collectif capable de travailler en équipe.

Nous sommes passés d'associations de quartier dirigées par une poignée de personnes à des structures organisées comme des start-ups, utilisant les dernières théories managériales.

Le climat socio-économique fait également partie de ce changement des associations, elles se doivent de changer sous le contrôle de plus en plus fréquent de l'Etatet les modifications de l'environnement qui visent à fiscaliser leurs environnements économiques. Auparavant on voyait les associations comme cela :

ASSOCIATION = BENEVOLAT = AMATEUR

Aujourd'hui on voit davantage les associations comme ceci

ASSOCIATION = RESPONSABILITES SOCIALES
= RECHERCHE DE NOUVELLES COMPETENCES

3.2.1.1 Le management au sein de l'association

Les anciens modèles de management ont laissé leurs places aux techniques de managements collaboratives telles que les boites à idées, brainstorming, ou méthode agile (KANBAN etc.).

Une de ces techniques de management collaboratif qui est utilisé dans les associations est la technique des « 4C », cela représente les 4 piliers du management collaboratif. Les 4C sont :

- La confiance

- Le choix

- La coopération

- La convivialité

Ce genre d'outils sert de plus en plus dans les associations bien qu'ils viennent du monde de l'entreprise Ils sont de plus en plus pratiquéspour permettre une meilleure dynamique de groupe au sein des équipes.

Il y a divers autres types de management collaboratif qui sont utilisés dans les structures associatives, c'est un outil de gestion comme un autres visant à améliorer l'esprit d'équipe et la cohésion au sein du groupe de bénévoles.

3.2.1.2 Nouveaux outils de gestion qui induise la professionnalisation des associations

Longtemps les associations se sont retrouvées à refuser toutes formes de gestion pensant que cela allait diminuer leurs potentiels et le côté informel de leurs organisations. C'est en voyant la compétitivité grandissante qu'elles se sont retrouvées à étudier les techniques de gestion modernes afin de créer une gestion adaptée aux associations.

Cette gestion est en adéquation avec le passé solidaire des associations c'est-à-dire une gestion des ressources humaines plus humaine et proche des personnes, un rapprochement constant envers les bénéficiaires des services de l'association, et en intégrant parfois les exigences des financeurs et des aides potentielles de l'Etat.

L'étudede Yolande François13(*),maitre de conférences en science de gestion, met en lumière des résultats intéressant sur la professionnalisation du monde associatif. Cette étude s'est faite à partir d'une enquête réalisée sur un échantillon d'associations, elle visait à voir si la professionnalisation des associations par une mise en pratique de procédés de gestion des compétences sur le bénévole d'association produisait un changement organisationnel.

Au cours de cette étude les mêmes associations ont été interrogées deux foissur une période de 10 ans. Les résultats ont tendance à prouver que :

- Premièrement, les associations tendent vers une fonctionnalisation de leur structure, c'est-à-dire la création de pôle d'activité spécifique dédié à une tâche unique. En effet dans l'étude 48% des associations (38 au total) ont développer au cours des 10 années de l'étude un pôle des ressources humaines gérant cette aspect de la vie de l'association.

- Deuxièmement, pour 89% des associations de l'étude la formation est un réel outil de fonctionnement et de développement ainsi qu'un investissement en l'avenir. 56% d'entre elles pensent que la formation est un moteur de la modification structurelle et une stratégie organisationnelle.

Il faut voir que les associations, au moment de leur transition structurelle sont plutôt fragiles, bon nombre d'associations n'arrivent pas à passer outre leur passé et adapter les techniques de gestion. Il faut que les structures aient effectué une bonne analyse de leurs besoins afin de créer une transition pertinente vers un nouveau modèle de gestion associative.

3.2.2 Les grands types économiques d'associations

3.2.2.1 Les petites associations de membres

Ce sont les plus simples à caractériser, ces associations sont la plus simple expression du bénévolat. Ce sont des structures qui se retrouvent dans tous les secteurs de la vie, sport, culture, étudiant, jeux de société etc. Elles vont permettre de regrouper des personnes autour d'une idée et d'un but simple.

Leurs zones d'action sont plutôt limitées géographiquement, leur modèle économique repose la plupart du temps sur un budget composé des adhésions de leurs membres et des quelques événements payant qu'elles font dans l'année et leur budget avoisine les 1000€ annuel. Elles peuvent parfois obtenir des aides municipales ou bien départementales comme un local, une subvention ou bien des prix sur les équipements de la ville.

3.2.2.2 Les micro-entreprises associatives

Dans la catégorie précédente il peut y avoir des micro-entreprises associatives, ce sont des structures fondées la plupart du temps par une seule personne et qui ont pour vocation d'accueillir une activité économique lucrative souvent conduite par le fondateur de l'association. Comme nous le savons, la limite d'une association d'après la loi de 1901 est que les excédents de trésorerie ne peuvent pas être répartis entre les membres de l'association.

En effet ici l'animateur/fondateur refacture les différents coûts directs et indirects sous forme d'adhésion ou de participation aux frais de l'association. Les recettes ainsi acquises permettent de défrayer l'animateur et potentiellement créer de l'emploi si le gain est suffisant.

3.2.2.3 Les associations employeurs

A partir d'ici nous parlons réellement d'associations qui vont créer des emplois et donc un modèle économique viable. Elles se retrouvent dans divers domaines, mais très souvent nous les retrouvons dans des domaines liés aux secteurs sanitaire & social, formation & insertion professionnelle, et dans certains cas la culture.

Leurs budgets sont un peu plus conséquents en moyenne 300€ par actions et elles tirent l'essentiels de leurs budgets de leurs prestations qu'elles facturent aux particuliers le reste est récupéré en subvention de l'Etat ou bien des collectivités locales.

3.2.2.4 Les associations gestionnaires

Ce sont ici des associations de grande envergure qui sont toutes tournées vers l'intérêt général, ce sont également des partenaires des pouvoirs publics. C'est l'une des plus grosses structures associatives employeuses dans un cadre associatif. Ils sont très souvent des gestionnaires d'équipements ou bien mettent en placesdes services pour les collectivités locales.

La structure des associations a changé au cours du dernier siècle, les nouvelles méthodes appliquées aux entreprises se sont retrouvées au coeur des reformes organisationnelles du monde associatif. Aujourd'hui des associations sont capables de rivaliser d'ingéniosité avec des entreprises pour innover dans beaucoup de domaine.

On ne consomme plus comme avant et le monde de l'entreprise a su s'adapter, mais finalement le monde associatif n'est pas en reste, il reste compétitif sur pleins de domaines différents. Les associations ont été capables de se professionnaliser et donc de s'améliorer en intégrant et digérant les méthodes entrepreneuriales pour en faire des dispositifs applicables dans le monde associatif.

4 L'innovation associatif

4.1 Les associations au centre de notre société

Les associations sont présentes dans beaucoup de domaines de nos jours, elles aident la société là où il n'y a pas forcement d'entreprises qui s'y retrouvent financièrement.Elles se retrouvent être à la frontière entre le secteur public et le secteur privé, elles ont une utilité sociétale indéniable. De part ce statut, elles se doivent de toujours être à la pointe de l'innovation dans le plus de domaine possible.

C'est toutefois un acteur de notre société souvent mal connu de la population, voir des entreprises.Les associations sont pourtant responsables de la majorité des innovations sociales, grâce à leur proximité avec les populations.

4.1.1 Des structures associatives atypique socialement et économiquement

L'univers des associations est un univers extrêmement atomisé14(*), l'explication est très simple :

- 70% des associations sont des petites structures gérants des budgets annuels inférieur à 10K€

- 9% des associations gèrent un budget annuel de 50K€ et plus

- Et seulement 1 association sur 25 gère des budgets dépassant les 200K€

Ce qui fait qu'il y a beaucoup de petites structures qui gravitent dans ce monde-là, à contrario des grosses associations qui se font beaucoup plus rare.

D'après l'INSEE15(*)ce serait la même proportion pour les entreprises :

- 93%16(*) des entreprises seraient des TPE, ils gèrent 21%17(*) du chiffre d'affaires globale,

- 6% des entreprises seraient des PME, ils gèrent 34,5% du chiffre d'affaires globale,

- 1% des entreprises seraient des Grandes entreprises, ils gèrent 44,5% du chiffre d'affaires globale,

On voit ici un parallèle intéressant entre association et entreprise, cependant ce qui rend atypique les associations c'est la force bénévole dont elle fait preuve. Si l'on prend tous les bénévoles qui exerce aujourd'hui nous aurons pour plus d'1 million d'ETP18(*). En chiffre d'affaire cela équivaux à 39,5 milliard d'euros côté association, du côté des entreprises on se retrouve avec 3 655 milliard d'euros.

Pourquoi parle-t-on de modèle économique atypique ?

Les associations d'intérêt général ne peuvent malheureusement pas se suffirent d'un financement venant de leurs activités, ils ont l'obligation légale d'avoir une partie de leur financement associatif venant de subvention de l'Etat. Étant donné la raréfaction des subventions venant des pouvoirs publics au profit des commandes publics, les associations d'intérêt public doivent faire preuve d'inventivité et donc de créer de nouveaux modèles économiques.

Les associations de ce type reposent sur trois leviers complémentaires :

- Leviers humains comme le mécénat et bénévolat de compétence,

- Leviers financiers comme les cotisations, revenues d'activités,

- Les alliances avec d'autres structures associatives,

Ces leviers se sont développés depuis une dizaine d'années, nous en avons pu voir dans la partie 1.1 de ce mémoire.

La diversification de ces leviers cités plus haut, nous permet de souligner que le modèle économique et social, de l'association d'intérêtgénérale, ne se base pas uniquement sur le financement pour fonctionner. Il va se baser plus généralement sur la capacité de mobiliser les moyens qui vont permettre la réalisation d'un projet.

Il faut bien comprendre qu'il existe trois principales de faire financer un projet :

- Le faire soi-même même grâce à des ressources personnelles,

- Le financement par un revenu d'activité de l'association,

- Le faire financer par un autre organe, privée ou public,

De ces trois modèles nous pouvons tirer 7 sous-ensembles :

- Contribution des membres : l'argent vient de la cotisation des membres et les membres vont s'impliquer dans le projet

- Prestation de services ou valorisation de savoir-faire

- Revenu de politique publique : Appels d'offresetc.

- Subvention publique

- Abondement 19(*): L'argent vient d'un co-financement public

- Mobilisation privée : L'art vient de dons, mécénat, partenariats privés et

- Financements privés : Co-investissements de fondateurs

Les innovations sont tributaires de la capacité des associations à mobiliser ces types de financements plus ou moins efficacement.

4.1.2 Exemple d'un processus d'innovation

Les associations sont des acteurs polyvalents :

- Acteurs de proximité, étant donné leur accès direct à la population et elles peuvent soutenir les politiques. Créer également des solutions pour aider les plus faibles.

- Acteurs de terrain, elles peuvent aisément tester les solutions mises en place afin de voir les résultats en direct.

Grâce à cette double casquette les associations peuvent facilement moduler les solutions en fonction des situations et permettre une régulation très fine des actions.

L'association le RAMEAU à mis en place un exemple de procédure d'innovation :

- La conception : Dans cette étape les besoins doivent être repéré puis analysé, les solutions commencent ainsi à émerger

- L'expérimentation : Une fois les idées sorties, il faut les tester sur le terrain et une adaptation est créer au fur et à mesure des retours.

- La modélisation : Il nous faut alors formaliser les résultats et la solution retenue, étape cruciale pour propager à grande échelle l'innovation,

- L'essaimage : 1ère phase où l'on va déployer sur un grand échantillon l'innovation,

- L'industrialisation : C'est la dernière phase du processus qui va permettre l'intégration de l'innovation dans les moeurs.

Ce système de résolution est un peu similaire au système de création des associations.

Il peut tout de même avoir des risques importants dans les innovations associatives, l'association le RAMEAU nous donne ici une vision du cheminement de l'innovation associative :

- La traversée du désert : Au moment de l'émergence de l'idée d'innovation, la structure associative doit avancer toutes seul et faire murir le projet.

- La vallée de la mort : Période cruciale, c'est ici que les innovations n'ayant pas passé les tests empiriques sont abandonnées.

- La crise de la croissance : Zone de tension au sein de l'association, c'est la première fois qu'elle fait face à un changement d'échelle. Elle doit commencer à réfléchir à des modifications structurelles afin de passer à la prochaine étape.

- Le saut quantique : Dernière partie qui va concerner les projets d'innovation qui vont pouvoir se démocratiser pour un public plus large.

Il est important de comprendre que l'innovation sociale, technologique ou autre est un véritable processus unique, chaque association ou structure peut avec le temps créer de l'innovation. Ici les associations sont au coeur de notre sujet, nous souhaitons donc mettre en avant les avancées qu'elles ont permis grâce à leur présence dans notre société.

Les processus décris ici sont des exemples de processus créés afin d'aider à garantir la bonne marche d'une innovation, il en existe bien d'autre. Aujourd'hui les associations sont aidées par les nouvelles technologies, il est devenu plus simple de faire le pont entre les gens. C'est une nouvelle association qui est née avec internet et les nouvelles technologies, une association connectée qui se veut plus à l'écoute des autres et joignablebien plus rapidement.

Attention néanmoins aux dérives que peuvent engendrer un tel bouleversement, de nouveaux défis attendent les associations, défis humains à ne pas se replier sur elle-même, défi technologique pour permettre la formation de ses bénévoles et défis financier pour armer ses locaux du bon matériel.

4.2 L'association 2.0

Qu'est-ce que l'association 2.0 ?

C'est une association en open source, ouverte aux innovation technique et sociale. L'association 2.0 est une association qui se veut proche de ses membres et qui les tient informés régulièrement des actions entreprises.

Les associations sont de plus en plus ouvertes vers le monde et séduisent de plus en plus, il existe aujourd'hui tellement d'associations différentes que tout le monde peut trouver chaussure à son pied. Nous traiterons iciles outils numériques ou « 2.0 »qui ont permis aux associations un véritable essor dans notre société. Les avantages que procure les nouveaux outils informatiques dans le monde associatif et en quoi ces outils permettent la promotion de ce nouveau modèle d'association ?

4.2.1 Le monde numérique au sein des association

Le numérique s'est imposé dans la société et donc de ce fait dans les associations également, créant ainsi un nouveau paradigme pour les associations, un modèle ouvert cette fois au monde entier. De nouveaux moyens de communiquer à une masse plus importante d'individu.

De nombreux projets ont vu le jour pour étudier les enjeux et les conséquences du numérique sur le monde associatif. Faisons le focus sur l'un d'entre eux, nommé « la place du numériquedans le projet associatif » réalisé en 2016 par les associations, Solidatech et Recherches et Solidarités.

Dans cette étude il nous est exposé une certaine évolution des comportements numériques entre 2013 et 2016. De plus en plus d'associations se sont tournées vers le numérique pour répondre aux problématiques suivantes :

- La gestion de leurs associations,

- L'analyse de leurs actions,

- La communication visant à donner de la visibilité à l'association,

- Le développement de projets vers leurs bénéficiaire et les publics les plus fragiles

- Etc.

Les études ont été réalisé sur plus de 1600 responsables d'associations et plus de 1000 associations déjà inscrite au programme de Solidatech. Nous avons pu en tirer quelques données :

- 62% des associations étaient présentes sur les réseaux sociaux,

- 70% des associations possèdent un site internet propre à leur structure

Des chiffres qui sont encourageant et qui montrent que le numérique gagne rapidement les sphères associatives.

Néanmoins des difficultés sont à souligner, le financement pour s'équipement, le manque de temps pour former ses équipes, ou tout simplement le savoir-faire sont de réels freins à la numérisation des associations. Les clefs pour éviter les écarts sont facilement identifiables :

- Rester concentré sur son objectif en se servant des outils numériques pour son but premier,

- Créer de bonnes pratiques numériques dans son équipe,

- Bien cadrer les projets numériques en s'interrogant sur le but, la manière de faire et les objectifs propres,

- Prendre le temps de penser le projet

Le numérique ouvre des portes c'est ensuite aux structures associatives de s'y engouffrer ou pas.

4.2.2 Association et e-réputation

Le numérique achangé beaucoup de choses dans notre société, nous nous intéressons plus précisément ici aux réseaux sociaux. Ils ont permis de développer à très grande vitesse les réseaux associatifs. La communication des associations ainsi que les transferts d'information envers les publics cibles n'ont jamais été aussi rapide. Ainsi nous avons pu voir la création de ce que l'on nomme l'e-réputation.

L'E-réputation est la réputation numérique d'une infrastructure. Pour une association, exister sur les réseaux sociaux est essentiel. C'est ici qu'elles font le plus de promotion pour leurs structures. Cette e-réputation permettra ainsi à n'importe qui de se renseigner sur le sérieux et le professionnalisme de l'association.

Les réseaux sociaux ont également permis d'avoir un coût bien plus abordable sur la communication vers l'extérieur que les anciennes méthodes de promotions (affichages sur la voie publique, presse etc.)

Sur les réseaux sociaux il est très facile de travailler sur sa marque associative. Il y a divers moyens pour permettre à des associations de communiquer facilement, rapidement et de manière universelle à tous adhérents, partisans, ou étrangers à la structure. Cette marque associative permet de créer des campagnes de communication pour les ONG telle que Lutte contre la faim, ou bien de campagne de collecte pour les associations telle que les restos du coeur. On associe facilement aujourd'hui le ruban rouge au Sidaction, car finalement ils ont su travailler sur leur visibilité sur les réseaux et dans les médias.

Les associations qui sont trouvables facilement ont nettement plus de chance de pouvoir contrôler leur e-réputation. Cela est aussi un gage de confiance selon les internautes qui souhaiteraient avoir des informations sur la structure. Les gens ne sont plus des consommateurs lambda, n'importe qui peut détruire une structure avec quelques commentaires mal placés. Ce sont aujourd'hui ce que l'on peut appeler des consom'Acteur.

Les outils numériques du XXIe siècle ont permis une évolution rapide des associations, évolution qui a permis ici de voir un nouveau moyen de créer un nouveau modèle d'association. Les outils développés sont acquis par les bénévoles des associations et mises dans une palette de compétence que la structure peut faire valoir auprès de ses partenaires et dans sa transformation.

Des conséquences étaient à prévoir et ici l'e-réputation en est un des plus visible, tantôt un atout, tantôt le pire cauchemar des organisations. Cette réputation numérique peut permettre aux consom'Acteur d'avoir un réel impact sur les modes de consommation de la vie associative et les modes de fonctionnement associatif.

5 Etude de cas : l'association Play Azur

L'association Play Azur est une association de loi 1901 déclarée à la sous-préfecture des Alpes-Maritimes en juin 2016 sous l'impulsion de son président actuel, Bastien Vergoni. Actuellement, elle a comme activité principale l'organisation du plus gros festival de pop culture et de vulgarisation de la Cote d'Azur. Au cours des années, ses domaines de compétences et d'activités ont fortement évolués face aux nouveaux défis qui s'imposaient à elle.

2015-2016 : Au départ, il ne s'agissait que d'un groupe d'amis en thèse à la faculté des sciences de Valrose qui souhaitait organiser des conférences de vulgarisation en science. Le premier évènement a été la conférence « L'erreur et le doute dans les sciences » regroupant un chercheur du Centre d'Analyse Zététique de Nice, Henri Broch, un enseignant de l'UNS Dimitri Garcia, aussi vulgarisateur sur internet sur sa chaine « Bio-logique » ainsi que deux vulgarisateurs de la chaine YouTube « La tronche en biais », Acermandax et Vled Tapas. Le budget nécessaire à cet évènement était autour de 500 € et était pris en charge directement par les différents partenaires de l'évènement. De ce fait, nul besoin de créeune structure pour soutenir l'initiative. La rencontre a eu un succès total avec plus de 400 auditeurs dans l'amphithéâtre et maintenant plus de 13 000 vues sur internet.

2016-2017 : le projet a quelque peu évolué, sous l'impulsion de Bastien Vergoni un projet de festival de vulgarisation de grande ampleur est né : le Play Azur Festival. Aux vues des budgets prévus il fallait trouver une forme juridique adaptée et c'est l'association de loi 1901 qui a été choisie. Très avantageux pour les demandes de subventions et la simplicité de déclaration et de gestion.

Le PAF2017, 1ère édition, a accueilli 2 500 visiteurs sur 4 000 m² du palais des congrès de Nice.

2017-2018 : La 1ère édition a réussi in-extrémis à équilibrer son budget, au prix de certains sacrifices. À la suite d'une projection sur 3 ans, laissant peu de possibilité d'augmentation des recettes, au vu du marché de niche dans lequel était le festival, il a été décidé une refonte du festival. Une étude de marché a été faite par l'équipe en place pour augmenter son champ d'action. Chaque grande ville et département de France possèdent son festival de pop culture,à l'exception de Nice et des Alpes-Maritimes, il a donc été décidé de transformer le PAF2018 en un festival de pop culture pour un plus large public (pour rappel, la vidéo sur internet et la vulgarisation font partie de la pop culture). Pour répondre à la forte demande de changements, il a été décidé de réserver un deuxième étage au palais des congrès de Nice.

Le PAF2018, 2e édition a accueilli 7 500 visiteurs sur 6 000 m² du palais des congrès de Nice.

2018-2019 : Nouvelle édition voguant sur la réussite de l'édition 2018. Grâce au succès de la précédente édition un troisième étage a été réservé. Malgré un chiffre d'affaire en constante augmentation, la marge nette n'est pas suffisante pour envisager de réinvestir l'excédent de la dernière édition en date, ce qui était au départ le but de l'association : promouvoir la vulgarisation.

Bastien Vergoni crée donc une autre branche au sein de l'association, qui sera en charge de gérer des projets de vulgarisation comme les « Vidéo Echoscientifiques » pour le réseau échosciences. Ces vidéos étant en partenariat avec le ministère de l'ESR, le CNRS, l'INSERM, l.

Une troisième branche est alors en charge des prestations d'animations pour les entreprises et les collectivités locales (Mairie, Département, Région). Ainsi, l'ensemble de l'activité permet d'espérer un véritable développement sur les prochaines années.Une nouvelle branche devrait d'ailleurs apparaître autour du mécénat.

Le PAF2019, 3e édition a accueilli 10 000 visiteurs sur 9 000 m² du palais des congrès de Nice.

L'association Play Azur, c'est aujourd'hui 10 membres réguliers, et plus de 80 bénévoles en soutien lors de manifestation. L'édition 2020 du Play Azur Festival aura lieu les 8 et 9 février 2020, au palais des congrès de Nice sur 10 000 m², 12 000 personnes sont attendues.

La question qui se pose actuellement reste la forme juridique de la structure, qui, évoluera certainement vers une entreprise de type SAS avec une fondation (association) permettant de profiter des avantages de l'entreprise et de l'association, ainsi que le suivi efficace au niveau comptable et juridique. Ce qui est sûr, c'est quecet success story n'aurait pas pu avoir lieu si Play Azur avait été une entreprise au départ. Voici un exemple concret que la forme associative est une réelle alternative à prendre en compte dans les questions de développement.

Faisant partie de l'équipe depuis ses débuts, d'abord comme bénévole puis comme l'un des organisateurs, Bastien m'a proposé un stage au sein du Play Azur que j'ai tout de suite accepté.

J'ai pu l'assister sur divers projets d'événements locaux comme :

- Le Festival du film court sur mobile PLUG se déroulant en septembre (13 & 14 septembre),

- L'animation « Ambiance ta ville » en octobre,

- Un événement international la « Worldcon »qui a eu lieu à Dublin en Août dernier. La Worldcon est la plus grande convention internationale sur la littérature de science-fiction

- Et bien évidemment le Play Azur Festival qui se déroulera en Février prochain.

J'ai pu aider sur différentes problématiques :

- Logistique, en faisant appel à des fournisseurs de nourritures et d'équipements pour le festival PLUG.

- Financière, en estimant un coût d'organisation pré-Worldcon (promotion de l'événement) sur les 3 prochaines années.

- Organisationnelle, en aidant sur certaines parties d'événements, comme les commandes de nourriture pour les soirées de la Worldcon de Dublin, ou encore, le lien avec des stands et animations pour le festival Play Azur.

J'ai faitbeaucoup dechoses assez différentesdurant mon stage, ce qui m'a et permis de compléter mes acquis. Des acquis que j'ai pu avoir grâce aux 5 dernières années de bénévolat que j'ai effectué au travers d'associations et festivales dont je suis membre.

Cette expérience au sein de l'association Play Azur, en tant que stagiaire, m'a fait voir d'autres facettes du travail d'équipe. Elle m'a permis de me concentrer sur une seule et unique chose, contrairement à d'habitude où ma vie se partage avec mes études ou le travail. Coupler le travail avec les associations est donc un essai très concluant.

6 Conclusion

Lesassociations se trouvent un peu partout de nosjours, tous les domaines sont concernés, le sport, l'événementiel, le social, etc. Celles-ci représentent une alternative à d'autres modèles juridiques et financiers. Le monde associatif peut même,dans certaine circonstance, se retrouver être un véritable concurrent aux entreprises dans ces domaines.

Il est tout à fait possible de respecter les règles du modèle juridique d'association de la loi 1901 et faire des bénéfices permettant ainsi de créer un modèle économique stable.

Dans ce mémoire,nous avons essayé de faire un état des lieux du monde associatif et de trouver ainsi que démontrer les limites du modèle actuel, ainsi que la création d'une transition vers un nouveau modèle permettant la création d'une économie alternative propre à ce milieu solidaire.

Du fait deson côté nouveau, le modèle que nous essayons de créer ici est encore améliorable, il y a de réelle piste et le monde associatif change.

Mais ici qu'elle a donc était l'impact des changements sociétaux sur le monde associatif ? (Problématique de ce mémoire).

Les associations ont évoluées pour essayer de créer un modèle plus flexible, adaptable aux situations. Elles utilisent les nouvelles techniques de management pour :

- Gérer plus efficacement leurs équipes de gestion,

- Gérer plus simplement leurs problématiques de terrain,

- Et enfin de comptabilité simplifiée pour accéder à de meilleur suivi financier.

Les associations utilisent également de nouveaux outils pour créer de l'émulsion vis-à-vis de leurs projets solidaire, sportifs, culturels, événementiels, etc. Elles utilisent aussi des outils numériques permettant une gestion plus fine de leurs réputations numériques et leurs communications.

Les associations, en entrant en concurrence avec les entreprises privées, ont pris à bras le corps les questions de compétitivités et d'innovations.Celles-ci n'auraient plus à craindre de se positionner comme leader plutôt que suiveur.

Les association se sont finalementadapté vis-à-vis dudurcissement des Lois, les Lois ont obligé les associationsà trouver ces nouveaux moyens pour ne pas se laisser mourir. Les ponts que le législateur a créé entre le monde associatif et l'entreprise, ont permis aux associations de se professionnaliser afin de mieux gérer leur potentiel auparavant inexploité, mais pourtant redouté au vu de la réaction des politiques.

Les associations deviennent un relai d'opinion et les liens plus resserré avec les entreprises leur permettent de se professionnaliser. Mais cela force également les entreprises à devenir plus responsable. C'est une sorte de symbiose entre deux entités bien distinct

Il reste néanmoins du chemin à faire et maintenant que les associations font jeux égales avec les entreprises, qu'elle sera la suite du processus d'évolution ?

Ne peut ont pas se poser la question suivante : Les associations ne serait pas à la base de changement sociétaux dans le prochain siècle ?

7 Bibliographie/Sitographie

Ferrand-Bechmann, D.Le métier de bénévole.Paris : Economica, 2000

Document d'orientation du Haut Conseil de la Vie Associative 2014 : https://associations.gouv.fr/IMG/pdf/hcva_socle_commun_benevolat2014.pdf

Yoann Kassi-Vivier « Professionnalisation des associations et des bénévoles : de quoi parle-t-on ? » https://www.pro-bono.fr/2012/04/professionnalisation-des-associations-et-des-benevoles-de-quoi-parle-ton/, publié le 28 avril 2012 (consulté le 8 Août 2019)

Yolande François « La professionnalisation des associations par les pratiquesde gestion des compétences des acteurs associatifsproduit-elle un processus de changementorganisationnel ? » https://hal-univ-lyon3.archives-ouvertes.fr/hal-01154940/document, publié le 25 mai 2015 (consulté le 15 Juillet 2019)

Solidatech et Recherches & Solidarités « La place du numérique dans le projet associatif, en 2016 » http://www.jeunes.gouv.fr/IMG/UserFiles/Files/2016_11-rapportcomplet_numerique_projetassociatif.pdf, publié en novembre 2016 (consulté le 14 Juillet 2019)

Recherches & Solidarités « la Francebénévole:évolutions et perspectives », https://recherches-solidarites.org/wp-content/uploads/2019/03/LFB-22-05-2019.pdf publié en Mai 2019 (consulté le 14 juillet 2019)

Recherches & Solidarités et assoconnect « L'engagement associatifdes Français en 2019 », https://recherches-solidarites.org/wp-content/uploads/2019/05/infographie-engagement-benevole-des-francais-en-2019_AssoConnect.pdf, publié en Mai 2019 (consulté le 9 août 2019)

Recherches & Solidarités et assoconnect « lesassociationsau coeur duterritoire » https://recherches-solidarites.org/wp-content/uploads/2018/05/INFOGRAPHIE-Les-associations-sur-les-territoires.pdf, publié en avril-mai 2017 (consulté le 9 août 2019)

Recherches & Solidarités et assoconnect « parcours bénévole :de l'idée à l'engagement » https://recherches-solidarites.org/media/uploads/infographie_parcours_benevole.pdf, publié en 2017 (consulté le 9 août 2019)

Le mouvement associatif et UDES« Rapport sur les stratégies des acteurs associatifs et proposition pour faire évoluer les modèles socio-économiques des associations », http://lemouvementassociatif.org/wp-content/uploads/2017/04/Extrait_Etude-KPMG_Modeles-socio-economiques-associatifs_BD.compressed.pdf, publié en janvier 2017 (consulté le 7 août 2019)

Admical « cadre juridique et fiscale du mécénat d'entreprise » http://admical.org/node/259, (consulté le 7 août 2019)

Admical « le mécénat d'entreprise en france » http://admical.org/sites/default/files/uploads/etude_mecenat_dentreprise_en_france_-_2018_vf_.pdf, publié en octobre 2018 (consulté le 30 Juin 2019)

Tables des annexes

Figure 1

Figure 2 I

Figure 3 I

Figure 4 I

Figure 1

Définition de la subvention par l'art. 9-1 de la loi n° 2014-856 du 31 juillet 2014: «Constituent des subventions, au sens de la présente loi, les contributions facultatives de toute nature, valorisées dans l'acte d'attribution, décidées par les autorités administratives et les organismes chargés de la gestion d'un service public industriel et commercial, justifiées par un intérêt général et destinées à la réalisation d'une action ou d'un projet d'investissement, à la contribution au développement d'activités ou au financement global de l'activité de l'organisme de droit privé bénéficiaire. Ces actions, projets ou activités sont initiés, définis et mis en oeuvre par les organismes de droit privé bénéficiaires. »

« Ces contributions ne peuvent constituer la rémunération de prestations individualisées répondant aux besoins des autorités ou organismes qui les accordent »

Figure 2

Selon l'arrêté du 6 janvier 1989 relatif à la terminologie économique et financière :

Le mécénat est le « soutien matériel apporté, sans contrepartie directe de la part du bénéficiaire, à une oeuvre ou à une personne pour l'exercice d'activités présentant un intérêt général »

Figure 3

« L'intégration volontaire des préoccupations sociales et écologiques des entreprises à leurs activités commerciales et leurs relations avec leurs parties prenantes. Être socialement responsable signifie non seulement satisfaire pleinement aux obligations juridiques applicables, mais aussi aller au-delà et investir « davantage » dans le capital humain, l'environnement et les relations avec les parties prenantes ».

Figure 4

Loi Aillagon : https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000791289&categorieLien=id

Charte du mécénat : http://admical.org/sites/default/files/uploads/charte_du_mecenat_admical_mai_2017.pdf

Loi NRE : https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000223114

Loi Vigilance : https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000034290626&categorieLien=id

Loi Grenelle 1 : https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000020949548

Loi Grenelle 2 : https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000022470434

Economie sociale et solidaire : https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=F3F6FC032F2EDD797976AF8D2CC33491.tpdjo15v_2?cidTexte=JORFTEXT000029313296&categorieLien=id

Table des matières

Introduction 0

1 Le bénévolat au coeur du monde professionnel 6

1.1 Les divers types de bénévolat dans les entreprises 6

1.1.1 Le mécénat de compétence 6

1.1.1.1 Définition 6

1.1.1.2 Les enjeux de ce mécénat 7

1.1.1.3 La place du mécénat de compétence dans la société 7

1.1.1.4 Les atouts et avantages du mécénats pour les différents acteurs 8

1.1.1.4.1 Pour les salariés 8

1.1.1.4.2 Pour les entreprises 9

1.1.1.4.3 Pour les associations 10

1.1.2 Le bénévolat de compétence 12

1.1.2.1 Définition 12

1.1.2.2 Les acteurs de ce mouvement solidaire et de l'économie sociale et solidaire 12

1.1.2.3 La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) 13

1.2 La professionnalisation du monde associatif 14

1.2.1 La modification structurelle des associations 15

1.2.1.1 Le management au sein de l'association 15

1.2.1.2 Nouveaux outils de gestion qui induise la professionnalisation des associations 16

1.2.2 Les grands types économiques d'associations 17

1.2.2.1 Les petites associations de membres 17

1.2.2.2 Les micro-entreprises associatives 18

1.2.2.3 Les associations employeurs 18

1.2.2.4 Les associations gestionnaires 18

2 L'innovation associatif 19

2.1 Les associations au centre de notre société 19

2.1.1 Des structures associatives atypique socialement et économiquement 19

2.1.2 Exemple d'un processus d'innovation 21

2.2 L'association 2.0 23

2.2.1 Le monde numérique au sein des association 23

2.2.2 Association et e-réputation 25

3 Etude de cas : l'association Play Azur 26

Conclusion 30

* 1 Association de loi 1901 destiné à mieux faire connaitre toutes les formes de solidarités...

* 2Différentes des associations de loi 1908 qui sont-elle à but lucrative

* 3Le nombre de membres d'une structure qu'il est nécessaire d'avoir pour valider tout vote lors de l'assemblée délibérante

* 4 Répertoire National des Associations

* 5Système d'identification du répertoire des établissements donnée par l'INSEE

* 6Définit par l'art.9-1 de la loi n° 2014-856 du 31 juillet 2014

* 7Désigne un ensemble d'entreprises organisées sous forme de coopératives, mutuelles, associations, ou fondations, dont le fonctionnement interne et les activités sont fondés sur un principe de solidarité et d'utilité sociale.

* 8Responsabilité Sociétale des Entreprises = Mise en pratique de procédure à but positive pour l'environnement, la société, et économiquement viable

* 9Loi n° 2003-709 du 1er août 2003 relative au mécénat, aux associations et aux fondations

* 10Loi du 15 mai 2001, est un ensemble de mesures qui favorise la régulation financière, la régulation de la concurrence et la régulation de l'entreprise

* 11Deux lois du 3 août 2009 et du 12 juillet 2010 sur les Grenelle environnement (rencontre sur l'environnement)

* 12Loi du 27 mars 2017 relative au devoir de vigilance des sociétés-mères et des entreprises donneuses d'ordre

* 13« Professionnalisation des associations et des bénévoles : de quoi parle-t-on ? »

* 14Se dit d'un marché ou d'un groupement de structure identique découpé en de nombreuse petite partie

* 15 Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques

* 16 Sur 2 354 entreprises (en milliers)

* 17 Sur 3 655 de chiffre d'affaires (en milliard)

* 18Equivalent Temps Plein

* 19 Contribution financière d'une entreprise






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"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery