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à‰tude et mise en place d'une plate-forme web 2.0 sur une solution de cloud computing.

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par Lauriel NGARI
Sup de Co Technologie - Master en management des systèmes d'information 2011
  

Disponible en mode multipage

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REPUBLIQUE DU SENEGAL

Un Peuple - un But - une Foi

Ministère de l'enseignement supérieur, des universités et des centres universitaires régionaux et de la recherche scientifique

SUP DE CO TECHNOLOGIE - GROUPE SUP DE CO DAKAR

Km 2,5 Boulevard du centenaire de la commune de Dakar

Tel: +221 33 842 71 11 - Fax: +221 33 823 25 04

Email: supdecotechnologie@supdeco.sn - Site Web: http:// www.supdeco.sn

MEMOIRE DE FIN DE CYCLE

Pour l'obtention du :

MASTER EN MANAGEMENT DES SYSTEMES D'INFORMATION

SUJET :

ETUDE ET MISE EN PLACE D'UNE PLATE-FORME WEB 2.0 SUR UNE SOLUTION DE CLOUD COMPUTING

Présenté et soutenu par : Encadré par :

Lauriel Fahizah NGARI M. Pape Alassane BA

Ingénieur Informaticien

Année académique : 2010-2011

REPUBLIQUE DU SENEGAL

Un Peuple - un But - une Foi

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SUP DE CO TECHNOLOGIE - GROUPE SUP DE CO DAKAR

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Tel: +221 33 842 71 11 - Fax: +221 33 823 25 04

Email: supdecotechnologie@supdeco.sn - Site Web: http:// www.supdeco.sn

MEMOIRE DE FIN DE CYCLE

Pour l'obtention du :

MASTER EN MANAGEMENT DES SYSTEMES D'INFORMATION

SUJET :

ETUDE ET MISE EN PLACE D'UNE PLATE-FORME WEB 2.0 SUR UNE SOLUTION DE CLOUD COMPUTING

Présenté et soutenu par : Encadré par :

Lauriel Fahizah NGARI M. Pape Alassane BA

Ingénieur Informaticien

Année académique : 2010-2011

DEDICACES

Au bout de ces années d'études supérieures, le devoir me revient de marquer l'immense omniprésence des personnes qui ont permis que je sois là ou je suis. Je dédis ce travail à :

Ma mère, Marianne MATSOMO MBERA.

Mon père, Isidore NGARI.

Ma défunte maman, Germaine AMBARI.

Mon amie, Stella BHONGO MAVOUNGOU.

Mes grands-mères, Angouali Henriette et Céline Ngouabashinga

Mes mamans et soeurs, PITAKE Marie-Philomène, MAYADA Denise, POMBO Marie-Francise, MBERA Marie-Virginie, YOGUI Nicole, NGORI Martine, Marie-Aline NDZOGHO, Sonia MBERAKOUMOU, Euphrasie et Tina LOUBA, Yolande POUNGA, Jeanne, Hortense, Jessica, Candice, Ketty, Cynthia, Fenella, Sylva, Marlyse, Reye, Sandy, Myrlène, Clara, Marie-France, Irina, Alidaz-Cadie, Christelle, Fanny, Marcelle, Melyse, Narrick.

Mes pères, Pierre NDJOUKOUNDA, Michel et Ambroise NGARI.

Mes oncles et frères, BOUKOPO Pierre, Vincent et olivier MBERA, Ulrich NDZOGHO, Léon Paul LEHOUMBOU, Theddy, Stan, Timplar, Eli, Emidor, Tivoly, Ferrel, Marc-Elysé, Anthony, Brice, Max-Joris, Jean-Pierre, Benito, Larry, Danny, Nath, Thierno, Ulrich, Roland, Alain-Marcel, Davy-Edgard, Jean-Noel, Juvenal, Remus, Gaël, Paterne, Jeff, Trésor, Emanuel, Idriss, Freddy, Mike, Jérémie.

La famille Bilongo Manéné.

Les communautés ASSEGS, LEMO DAKAR et LEWAKA et ceux dont les noms ne figurent pas ici et qui trouveront mon affection.

REMERCIEMENTS

Je remercie Dieu Tout puissant pour le souffle, la santé et la force qu'il me donne tous les jours.

Je tiens à remercier ici l'Etat gabonais pour m'avoir octroyé une bourse d'étude supérieure pendant quatre ans à ses frais.

La rédaction de ce mémoire n'aurait pas été possible sans l'aide et l'encouragement de plusieurs personnes. Sur ce, je tiens à présenter mes remerciements à :

M. Abibou GAYE, Directeur de Sup de Co Technologie, pour la rigueur et l'abnégation avec laquelle il tient cet établissement.

M. Pape Alassane BA pour m'avoir fait l'honneur d'accepter de m'encadrer. J'ai eu l'occasion, au cours de nos rencontres, d'apprécier vos qualités humaines et d'acharnement au travail. Merci pour tout.

M. Yao AZIADEKE, professeur de Sciences Physiques pour l'orientation vers ce domaine.

Le corps administratif et professoral de Sup De Co Technologie, filiale du Groupe Sup De Co Dakar pour l'enseignement et la conduite des projets d'études.

Mes remerciements vont aussi à la promotion (2009 / 2011) de Management de systèmes d'information pour ces années passées ensemble et pour le travail de groupe qui a été le notre toutes ces années durant les quelles, actes, conseils et propos furent utiles.

A toutes les personnes qui de près ou de loin, ont contribué à la réalisation de ce document.

AVANT-PROPOS

Sup De Co Technologie, filiale du groupe Sup De Co Dakar est une école privée d'enseignement supérieur universitaire et professionnel qui a ouvert ses portes à Dakar au Sénégal en 2007 et est implanté au coeur de l'économie de Dakar. Les enseignants sont des universitaires et des professionnels dans les secteurs concernés et chaque matière est confiée aux meilleurs enseignants du moment.

L'école se fixe pour objectifs: une pédagogie innovante avec un cursus qui commence directement par la prise en main des notions et la réalisation de projets réels, une pédagogie de projet qui se situe au centre de l'activité dès la première année, une prise directe avec l'entreprise.

Les étudiants sortent avec un Bachelor of Information Technologies (Bac+3) en : Informatique, Télécoms et Technologie de l'Information et de la Communication, un Master of Information Technologies (Bac+5) pour ceux terminant le cycle avec pour option : Télécoms, Management des Systèmes d'Information, Monétique et Certification Numérique.

Dans le carde de la formation en Master du Management des systèmes d'information, les étudiants réalisent un travail de recherche présenté sous la forme d'un mémoire validé et soutenu devant un jury de professeurs à l'issu de la cinquième année d'étude sanctionnant ainsi la fin du cycle Master. Les difficultés rencontrées dans le choix du sujet, la recherche documentaire, le traitement des multiples informations ou données, l'élaboration du plan de travail, la rédaction ont amène l'école à mettre à la disposition de chaque étudiant un encadreur choisi parmi ses enseignants. C'est dans cette optique que nous avons été placés sous l'encadrement de M. Papa Alassane BA, ingénieur et enseignant à Sup De Co Technologie.

Le sujet choisi « Etude sur la mise en place d'une plate-forme web 2.0 sur une solution de Cloud Computing » est d'actualité et évocateur car le Cloud Computing est un concept de déportation sur des serveurs distants des traitements informatiques traditionnellement localisés sur le poste utilisateur. La réalisation de ce travail n'a pas été facile et nous espérons qu'avec les recommandations et suggestions, l'amélioration de ce travail pourra aider dans les recherches futures.

SOMMAIRE

SOMMAIRE

Dédicaces

Remerciements

Avant-propos

Abréviations

Glossaire

INTRODUCTION.......................................................................................1

PREMIERE PARTIE : ENVIRONNEMENT ET CONCEPTS FONDAMENTAUX DU CLOUD COMPUTING

Chapitres I : Aspect général du Coud Computing

1.1 Section I : Genèse du Cloud Computing........................................................................5

1. Présentation du sujet.........................................................................................5

2. Qu'est ce que le Cloud Computing ? .................................................................6

3. Historique.....................................................................................................7

3 Apparition du Cloud Computing..........................................................................13

4 Avantages et Inconvénients du Coud Computing.....................................................15

1.2 Section II : Les concepts déterminants pour la définition du Cloud Computing......................20

1. X as a Service................................................................................................20

2. Pay as you go................................................................................................20

3. Scalabilité et Elasticité ..................................................................................22

4. La Virtualisation ..........................................................................................23

Section III : Les différentes architectures et les options de déploiement du Cloud

Computing.............................................................................................................24

1. Le Cloud Privé (ou Interne)..............................................................................25

2. Le Cloud Public (ou Externe)...........................................................................26

3. Le Cloud Hybride (Interne et Externe)..............................................................27

4. Options de déploiement du Cloud Computing ....................................................28

Chapitres II : Dans l'ère du Coud Computing

Section I : La pyramide du Cloud Computing...............................................................30

1. Infrastructure (IaaS pour Infrastructure as a Service)...............................................31

2. Platform (PaaS pour Platform as a Service) ............................................................32

3. Application (SaaS pour Software as a Service)..........................................................34

1.3 Section II: La sécurité du Cloud Computing.................................................................38

1. La confidentialité ...........................................................................................39

2. L'intégrité.....................................................................................................39

3. La disponibilité..............................................................................................40

4. L'interompabilité............................................................................................40

5. Gestion des risques.......................................................................................41

6. Conformité..................................................................................................41

DEUXIEME PARTIE : PRESENTATION DES SOLUTIONS DU MARCHE DU CLOUD ET LE WEB 2.0

Chapitres III : Le marché du Coud Computing

1.4 Section I : Les acteurs du marché ..............................................................................44

1. Editeurs........................................................................................................44

2. Fournisseurs .................................................................................................45

3. Pure Player...................................................................................................45

4. Open Source..................................................................................................46

Section II : Les positionnements des principaux acteurs du Cloud Computing ...................47

1. Les acteurs issus du web...................................................................................47

2. Les acteurs I.T (Information Technology) historiques............................................51

Section III : L'avenir du Cloud Computing..................................................................52

1. Défis à relever................................................................................................52

2. Avenir du marché et des fournisseurs.................................................................53

2 Avenir des entreprises.........................................................................................56

3 De fabuleux challenges technologiques..................................................................57

Chapitres IV : Aspect général du Coud Computing

1.5 Section I : Le web 2.0...............................................................................................61

1. Origines et présentation du web 2.0...................................................................61

2. Technologie web 2.0........................................................................................63

2 Critique du terme...............................................................................................65

3 Elargissement de la terminologie..........................................................................65

1.6 Section II : Applications emblématiques du web 2.0......................................................66

1. Les Blogs......................................................................................................66

2. Encyclopédie collaborative en ligne...................................................................67

3. Géo-localisation.............................................................................................68

4. Bureautique en ligne......................................................................................68

5. Réseaux sociaux............................................................................................69

TROISIEME PARTIE : PRESENTATION ET MISE EN PLACE DU PROTOTYPE FONCTIONNEL DU SITE WEB 2.0 SUR CLOUD COMPUTING

Chapitres V : Etude de cas d'entreprise et élaboration fonctionnelle du projet

1.7 Section I : Contexte de cas d'entreprise et choix de plateformes de Cloud........................71

1. Cas d'entreprise.............................................................................................71

2. Choix de la plate-forme de Cloud Computing......................................................73

3. Salesforce.com et ses offres..............................................................................77

Section II : Réalisation technique du projet..................................................................82

1. Environnement du travail ..............................................................................82

2. Les différents processus de gestion des activités d'Artisanale Afrique.....................89

3. Validation technique du projet.......................................................................101

Chapitres VI : Recommandation

CONCLUSION..........................................................................................105

Bibliographie

Annexes

Table des figures et tableaux

Tables des matières

SIGLES ET ABREVIATIONS

Nous présentons ici certains sigles et abréviations que nous utiliserons dans le document.

AJAX

Asynchronous JavaScript And XML

AMI ou AMIs

Amazon Machine Images

API

Application Programming Interface

ASP

Active Server Pages

ASP

Application Service Provider

CPU

Central Processing Unit

CRM

Customer Relationship Management

DNS

Domain Name System

DSI

Direction de Système d'Information

DTD

Document Type Definition

E

Elastic Compute Cloud (Amazon)

ERP

Enterprise Resource Planning

FAI

Fournisseurs d'Accès Internet

FTP

File Transfer Protocol

GPL

General Public License

GUI

Graphical User Interface : environnement graphique

HA

« High Availability » : Haute disponibilité

HaaS

Hardware as a Service

HTML

HyperText Markup Language

HTTP

HyperText Transfer Protocol

IaaS

Infrastructure as a Service

IBM

International Business Machines

IIS

Internet Information Services

IP

Internet Protocol

ISO

International Organization for Standardization

JSON

JavaScript Object Notation

JSP

JavaServer Pages

LISP

Locator Identifier Separation Protocol

MIT

Massachusetts Institute of Technology

NIST

National Institute of Standards and Technology (USA)

PaaS

Platform as a Service

PHP

Hypertext Preprocessor

PME

Petite et Moyenne Entreprise

RAM

Random-Access Memory

RDF

Resource Description Framework

RIA

Rich Internet Application

SaaS

Software as a Service

SAN

Storage Area Network

SLA

Service-Level Agreements

SMTP

Simple Mail Transfer Protocol

SOA

Service Oriented Architecture

SSII

Société de Services en Ingénierie Informatique

SSL

Secure Sockets Layer

VLAN

Virtual Local Area Network

VM

Virtual Machine

VNC

Virtual Network Computing

VPC

Virtual Private Cloud

VPN

Virtual Private Network

WAI

Web Accessibility Initiative

WPF

Windows Presentation Foundation

XML

Extensible Markup Language

GLOSSAIRE

API : Une interface de programmation est une interface qui permet l'interaction des programmes les uns avec les autres, de manière analogue à une interface homme-machine, qui rend possible l'interaction entre un homme et une machine.

Blog : Un blog (graphie alternative : blogue) ou un cyber carnet est un type de site Web, ou une partie d'un site Web. Comme son étymologie l'indique (web log signifie journal de bord sur le web en anglais), un blog est censé contenir régulièrement de nouveaux billets, c'est-à-dire des notes ou des articles agglomérés au fil du temps sur un sujet donné.

Broadcast : Broadcast est un terme anglais essentiellement utilisé pour désigner une méthode de transmission de données à l'ensemble des machines d'un réseau.

Buzzword (anglicisme) : Terme ou une expression de jargon qui est utilisée, pendant une certaine période, comme slogan pour désigner une nouveauté (technologie, produit, concept, etc.) et pour attirer l'attention sur cette nouveauté.

Cluster : Le « Cluster » ou « Grappe » est un concept architectural en informatique. Il consiste à regrouper des ordinateurs / serveurs pour former une « machine » offrant de meilleures performances, une disponibilité accrue et une facilité de montée en charge.

Cross domain : Principe qui vise à faire communiquer deux domaines (sites Web) ensemble.

Data center : Un Data center  (centre de données) est une installation utilisée pour les systèmes informatiques internes et composants associés, comme les télécommunications et les systèmes de stockage. Il comprend généralement des alimentations redondantes ou de sauvegarde, redondance des communications de données des connexions, et les dispositifs de sécurité.

Freemium : Modèle économique qui consiste à offrir un service de base gratuitement et à faire payer les services supplémentaires.

Mainframes : est un ordinateur de grande puissance de traitement.

Middleware : Dans un « Cloud » - couche logicielle servant d'intermédiaire entre l'application et les infrastructures techniques.

Twitt : message de 140 caractères posté sur le site de microbloging Twitter.

Web Service : Programme permettant l'échange de données entre des applications.

INTRODUCTION

Toute entreprise, quelque soit son domaine d'activité et sa configuration, est à la recherche d'un rendement positif, à l'affut du gain. Avec l'émergence de l'informatique et des Technologies de l'information et de la communication, considérées comme « le traitement automatique des taches », les entreprises deviennent compétitives en utilisant le système informatique comme puissant outil, leur permettant d'atteindre un niveau d'accroissement et de productivité élevé.

La maturité de certaines applications, l'arrivée de nouvelles solutions technologiques comme celles utilisées pour le web 2.0 ou la Virtualisation, et la généralisation de l'accès haut-débit à l'internet ont pour effet, de multiplier les offres de services disponibles à destination des directions informatiques, et obligent les Société de Services en Ingénierie Informatique à reconsidérer leur métier, en particulier, pour celles qui se chargent aujourd'hui, de gérer les infrastructures.

Fort de ce constat, un concept nouveau, le Cloud Computing appelé informatique dans les nuages ou encore infonuagique, apparait comme une technologie nouvelle répondant aux besoins croissant des entreprises qui veulent réduire leurs couts liés à l'informatique, tout en ayant accès à une large offre de services qui vont du Hardware au Software. Les utilisateurs ou les entreprises ne sont plus gérants de leurs serveurs informatiques mais peuvent ainsi accéder de manière évolutive à de nombreux services en ligne sans avoir à gérer l'infrastructure sous-jacente, souvent complexe.

Le Cloud Computing est apparu pour certains comme une révolution, un nouveau modèle informatique qui consiste à proposer les services informatiques sous formes de services à la demande, accessibles de n'importe où, n'importe quand, par n'importe qui et, que nous pouvons tenter de définir avec les caractéristiques suivantes :

ü Ils s'agit d'une informatique distribuée où les échanges sont gérés et centralisés par des serveurs distants, les applications étant stockées non plus sur le poste de travail, mais sur un « Nuage » de serveurs, accédées par une connexion internet et un navigateur web.

ü Les applications nécessaires sont louées en fonction de l'usage qui en est fait, que ce soit pendant le développement de ces applications ou pendant leurs utilisations en production.

ü Les ressources peuvent être allouées dynamiquement en fonction du besoin.

ü Les applications restent disponibles en cas de panne d'une ressource; et pour d'autres, comme un simple terme marketing qui ne fait que rassembler des services et des technologies qui existent depuis longtemps.

D'où est-on parti pour arriver à cette informatique dans les nuages ? De quoi le Cloud Computing est-il constitué ? Quelles sont ses différentes architectures ? Que va-t-il apporter dans l'informatique d'aujourd'hui et de demain ? Devons-nous considérer ce concept de Cloud Computing comme réelle révolution ou simple piège marketing ? Comment mettre en place ce concept de Cloud sur un site web 2.0 ?

Pour répondre à cette problématique, le présent mémoire se propose d'apporter une contribution forte à la mise en place d'un site web 2.0 sur un Cloud Computing.

Cette étude est organisée en trois parties :

La première partie décrit de façon générale l'aspect conceptuel du Cloud Computing en partant de la genèse, des aspects déterminants pour la définition du Cloud Computing, des différentes architectures du Cloud puis en détaillant chaque notion et logique sécuritaire qui font du Cloud, ce qu'il est. Cette partie s'intitule « Environnement et concepts fondamentaux du Cloud Computing ».

La deuxième partie intitulée « Présentation des solutions du Marché du Cloud Computing et le web 2.0 » nous permettra de nous focaliser premièrement sur les solutions de type Cloud Computing mettant en exergue les acteurs du marché et leurs éventuels positionnements sur la scène informatique et deuxièmement, sur la présentation du web 2.0 qui regroupe en son sein un ensemble des techniques, des fonctionnalités et des usages du World Wide Web qui ont suivi la forme initiale du web .

Enfin, dans la dernière partie « Présentation et mise en place du prototype fonctionnel sur Cloud Computing », nous procéderons à la mise en pratique avec la réalisation d'un prototype fonctionnel hébergé sur un Cloud en choisissant la solution de Cloud la plus adaptée aux besoins de notre mandat. Ce choix se fonde sur un cas pratique de mise en place de simulation d'une Petite et Moyenne Entreprise avec des objectifs et critères bien définis qui, par souci d'émergence informatique, mets en place une plateforme de Cloud Computing pour la gestion de sa clientèle. L'essentielle de la partie technique du projet finira à n'en point douter, à d'éventuelles recommandations pouvant l'améliorer.

PARTIE

I

Environnement et concepts fondamentaux du Cloud Computing

CHAPITRE I : Aspect général du Cloud Computing

1.8 Section I : Genèse du Cloud Computing

1. Présentation du sujet.

1.1. Problématique.

L'informatique est devenue un outil indispensable dans nos opérations quotidiennes. Chacun veut pouvoir obtenir l'accès aux ressources nécessaires pour répondre à ses besoins à tout moment, qui dans une organisation signifient essentiellement fournir des réponses adéquates aux défis et atteindre ses objectifs. L'époque des pionniers s'estompe.

Le Cloud Computing est une plate-forme de développement et de déploiement comme une autre. L'outillage pour les développeurs et les exploitants a gagné en maturité, les plates-formes techniques sont en voie de stabilisation. En facilitant la création d'environnements et la duplication d'applications en marge du système d'information, le Cloud Computing renforce l'agilité et la réactivité des projets informatiques. Nouvelle voie vers le web 2.0, révolution équivalente à l'apparition du e-commerce selon certains, ou simple effet publicitaire de cette décennie selon d'autres, la technologie de Cloud Computing soulève de plus en plus  de discours analogues dans le domaine de l'informatique et amène à se poser plusieurs questions.

Le web 2.0 est une évolution du Web ne nécessitant pas de connaissances techniques pour les utilisateurs. Le web 2.0 n'est pas une révolution technique accessible aux seuls développeurs. Il repose sur des outils simples d'utilisation centrés sur l'utilisateur. Ajoutons même, sur l'utilisateur en réseau. Car cet individu n'est pas atomisé, mais bien relié aux communautés qui sont les siennes.

Faut-il avoir oui ou non peur du Cloud Computing? Pour quelles raisons? Va-t-il également bouleverser le monde de l'entreprise? Quelles sont les précautions à prendre pour sécuriser physiquement notre informatique (ce que nous devons faire ou demander à notre prestataire Cloud) ? Comment changer de Cloud ? Nos données seront-elles effacées lorsque nous aurons quitté le premier Cloud ?

C'est pour répondre à cette problématique que nous nous proposons d'étudier les aspects liés à cette technologie nouvelle en nous fixant certains objectifs.

1.2. Objectifs.

L'objectif principal de ce projet est de mettre en place un Prototype fonctionnel web 2.0 sur un Cloud qui permettra à une entreprise quelle qu'elle soit de conserver ses données, non pas sur un ordinateur mais dans un « nuage » composé de plusieurs serveurs distants et géré par un hébergeur. Si les coûts sont censés être maitrisés via ce type de solution, il existe d'autres avantages à l'utilisation de serveurs distants. Les coûts de maintenance se trouveront fortement réduits voire disparaîtront puisque l'on aura dématérialisé data center et support logiciel.

Plusieurs objectifs ont motivé la réalisation de notre travail :

ü Etudier et donner une explication claire du concept de Cloud Computing, de son utilité et de ses inconvénients ;

ü Fournir les données concernant les offres commerciales qui existent actuellement ;

ü Définir les technologies et les logiciels à utiliser pour une offre de Cloud, faire des comparatifs pour régler certaines concurrences entre eux ;

ü Expliquer la mise en place de ce service avec les outils choisis.

ü De comparer les acteurs du Cloud afin de choisir celui qui sera le mieux adapter à nos attentes ;

2. Qu'es-ce que le Cloud Computing ?

Bien que l'anglicisme « Cloud Computing » soit largement utilisé en français, on rencontre également les francisations « informatique virtuelle » ou encore « informatique dans les nuages ». Cette traduction littérale propose une informatique dématérialisée, pouvant être délivrée à la demande. Cette philosophie n'est pas nouvelle car elle est sans rappeler les concepts d'informatiques utilitaires proposés par John McCarthy1(*) en 1961.

Le concept Cloud Computing est comparable à celui de la distribution de l'énergie électrique. La puissance de calcul et de stockage de l'information est proposée à la consommation par des entreprises spécialisées et facturé d'après l'utilisation réelle.

De ce fait, les entreprises n'ont plus besoin de serveurs dédiés, mais confient cette ressource à une entreprise qui leur garantit une puissance de calcul et de stockage à la demande.

Ce concept est une évolution informatique étudiés et développés depuis plusieurs années, le besoin des utilisateurs et un besoin constant de réduire les couts liés à l'informatique. L'accès au service se fait par une application standard facilement disponible, la plupart du temps un navigateur Web.

Figure 1 : Architecture de l'informatique dématérialisée.

La figure ci-déçu montre une architecture du concept de Cloud Computing qui correspond davantage à un modèle « business » qu'à une technologie évolutive, bien qu'il possède quelques paramètres importants, dont : livraison sur le Web, évolutivité, élasticité et infrastructure partagée.

3. Historique.

Longtemps avant que l'expression « Cloud Computing » naisse, les architectes de réseaux schématisaient Internet par un nuage dans leurs croquis. En anglais, on parlait alors de « the Cloud », ce qui signifiait à peu de choses près l'Internet que nous connaissons.

Il y a quelques années, on nommait ASP (Application Service Provider = fournisseur d'applications en ligne) le fait de proposer une application sous forme de service. En remontant un peu plus loin en arrière, dans les années 1960, International Business Machines (IBM) proposait déjà l'informatique « on-demand ». Les années 1980 furent aussi le début des concepts de Virtualisation.

Le schéma ci-dessous montre le processus de tous ces concepts qui ont amené, petit à petit, à inventer une nouvelle manière de proposer l'informatique « comme un service ». Au début des années 2000, le SaaS (logiciel en tant que service) s'appelait ASP. Les premières applications Web 2.0 à avoir migré dans les nuages sont la messagerie, les outils collaboratifs, la gestion de la relation client ( CRM), les environnements de développement et de test.

Figure 2 : Processus évolutif ayant conduit au Cloud Computing.

3.1 L'informatique utilitaire de John McCarthy.

Cette notion d' « informatique utilitaire » a été proposée en 1961, lors d'une conférence au MIT (Massachusetts Institute of Technology), par John McCarthy, qui incarne le courant mettant l'accent sur la logique symbolique et aussi pour avoir inventé le langage LISP ( Locator/Identifier Separation Protocol) en 1958. Lors de ce discours, John McCarthy suggéra que la technologie informatique partagée (« time-sharing ») pouvait construire un bel avenir dans lequel la puissance de calcul et même les applications spécifiques pouvaient être vendues comme un service public. Cette idée, très populaire dans les années 1960, disparu au milieu des années 1970 : à l'époque, les technologies matérielles, logicielles et réseaux n'étaient tout simplement pas prêtes.

Le Cloud Computing met en oeuvre l'idée d'informatique utilitaire du type service public, proposée par John McCarthy et qui consiste à ce que la technique du temps partagé permette à plusieurs utilisateurs d'employer simultanément un même ordinateur. Il peut aussi être comparé au cluster de calcul dans lequel un groupe d'ordinateurs se relient pour former un ordinateur virtuel unique permettant le calcul de haute performance (HPC).

3.2. Les services bureaux.

Fort de cette philosophie d'informatique à la demande nait dans les années 1971 la notion de « service bureau » pour qualifier une entreprise louant des lignes téléphoniques, répondeurs, services informatiques etc. La notion de service bureau représentait une société ou organisation prestataire très variées, allant de la ligne téléphonique louée avec réponse à votre nom, en passant par l'ouverture d'une boîte aux lettres, de mailing, de recherche de clients, en résumé, un bureau d'affaire fonctionnant pour vous, mais sans votre présence d'où la nomination de bureau virtuel ou bureau à distance.

Généralement, les clients des services bureau n'avaient ni l'ampleur ni l'expertise pour intégrer en interne ces services, c'est pourquoi ils passaient par un prestataire. La combinaison de technologies, processus et expertise dans le domaine des entreprises est la valeur ajoutée des services bureau, comme modèle économique basé sur leur capacité à produire des services et à les déployer en volume. Plusieurs entreprises, parmi lesquelles IBM, étaient un service bureau en proposant la notion de « on-demand ». À l'époque, le coût d'achat et d'exploitation de mainframes IBM était hors de prix. C'est pourquoi, des solutions permettant aux entreprises de pouvoir exploiter ces technologies à moindre frais avec la notion de « paiement à la consommation » furent proposées.

3.3. Les applications services providers (ASP)

L'ASP peut être considéré comme descendant indirect du « service bureau » des années 1960 et 1970, en ceci que leur but premier est de permettre à des clients de pratiquer l' externalisation sur des applications spécifiques et ainsi de leur permettre de recentrer leur attention sur leur métier premier. Une ASP désigne une application fournie comme un service, c'est ce que l'on nomme maintenant SaaS pour « Software as a Service » dans la terminologie actuelle du Cloud Computing.

Plutôt que d'installer le logiciel sur le poste client en ayant à assurer les phases d'installations et de maintenance sur chaque poste, les applications ASP sont hébergées et centralisées sur un serveur unique et accessible par les clients au travers de protocole standard. Le plus grand intérêt de ce modèle est de fournir un accès à des applications particulières (comme un programme de facturation médicale) en utilisant un protocole standard comme le « protocole http »: il n'y a alors plus de déploiement ou de maintenance à effectuer sur le poste utilisateur, celui-ci n'a alors besoin que d'un simple navigateur Internet. Le déploiement, la configuration, la maintenance, la sauvegarde, etc. sont désormais de la responsabilité du fournisseur du service, le client est alors consommateur.

Dans ce contexte, les problèmes d'intégration de l'application sur l'architecture du client sont dans une certaine mesure éliminés. Il est fréquent que l'on souhaite créer des passerelles logicielles, permettant d'échanger automatiquement des données entre l'ASP et le Système d'Information du client.

Toutefois, certains inconvénients peuvent surgir lorsque par exemple, les clients doivent accepter de confier à leur ASP des données critiques de l'entreprise, telle la base de leurs collaborateurs (ne serait-ce que pour contrôle d'authentification), les bases de données Client, Produits, Fournisseurs ou que ceux-ci doivent accepter une solution généraliste fournie par l'ASP, qui est configurable pour correspondre au plus grand nombre de clients possible, mais qui ne s'adapte peut-être pas précisément à leur besoins. Seuls les plus gros clients peuvent influer sur les décisions de développement.

3.4. Utility et Grid Computing.

a. Utility Computing.

L'« Utility Computing » ou « Calcul à la Demande » est un concept qui revient régulièrement dans l'histoire informatique. Au début du XXème siècle, les usines produisaient leur électricité pour leurs propres besoins. En moins d'un demi-siècle, ces dernières ont externalisé leur production d'énergie afin de rationaliser les coûts, les sociétés modernes devraient à terme aussi externaliser leur informatique principalement pour des raisons économiques.

Plusieurs facteurs ont conduit à ce changement dans la consommation d'électricité par l'industrie. Il s'agit des économies d'échelle, du fait que les coûts peuvent être variables et que la technologie de production de cette énergie évolue rapidement. «Utility Computing» est généralement envisagé à une certaine forme de Virtualisation de telle sorte que la quantité de stockage ou de puissance de calcul disponible est considérablement plus grande que celle d'un simple partage du temps d'ordinateur.

b. Grid Computing.

Le concept de « Grid Computing » ou « Grille Informatique » est né en 1997 lors d'un séminaire intitulé « Building à Computational Grid » tenu au Laboratoire national d'Argonne (LNA). En 1998, Ian Foster2(*) et Carl Kesselman3(*), les deux organisateurs de ce séminaire, ont publié un livre intitulé « The Grid: Blueprint for a New Computing Infrastructure », ouvrage souvent considéré comme la bible du Grid et ont décris le Grid Computing en deux points:

ü Un « Grid » permet de coordonner différents systèmes indépendants au sein d'une même entreprise ou au sein d'entreprises tierces tout en abordant les questions de sécurité, de droits d'accès et de paiement.

ü Un « Grid » utilise des interfaces, ainsi que des protocoles ouverts et standards afin de permettre l'authentification, la découverte des services et leur utilisation.

Techniquement un « Grid Computing » s'architecture en quatre couches :

ü La première couche est la « couche réseau » qui permet d'interconnecter les différents éléments entre eux.

ü La deuxième couche est constituée des ressources effectives faisant partie de la grille, telles que des ordinateurs, des systèmes de stockage ou même des capteurs tels que des télescopes ou autres instruments qui peuvent être connectés directement au réseau.

ü La troisième couche est le « middleware ». Elle permet de gérer les interactions entre les différentes ressources et l'organisation, la distribution des tâches aux différentes ressources.

ü La dernière couche, qui est la seule à être visible par les utilisateurs, est la couche applicative. C'est elle qui contient tous les types d'applications développées pour le Grid.

On peut donc dire que malgré la souplesse offerte par un « Grid » tant au niveau du type de ressources qu'à la quantité des ressources utilisables à un temps T, un « Grid Computing » n'a pas été conçu pour héberger des sites Web et Web 2.0.

3.5. Server Farm et Web Farm (fermes de serveurs).

Les fermes de serveurs se sont développées au début des années 2000 pour répondre aux besoins de la bulle internet. Ces « fermes » hébergent jusqu'à plusieurs centaines de serveurs montés en « Cluster ». Le nom « Farm » a été choisi par analogie avec les grandes granges américaines qui servent au stockage des céréales.

La haute disponibilité permet de garantir l'accomplissement des tâches même en cas de défaillance d'un des noeuds) du « Cluster ». Malgré la haute disponibilité, l'utilisateur peut ressentir des baisses de performance, mais ne perdra pas complètement l'accès au service qu'il est en train de consommer. Pour répondre à ce besoin de « haute disponibilité » dans les « Web Farms », deux concepts sont primordiaux : celui de la Scalabilité et celui de la Répartition de charge.

ü La Scalabilité.

Elle permet de facilement augmenter la taille du « Cluster » en ajoutant des machines. Cette propriété permet de faciliter la montée en charge grâce à l'augmentation de la puissance de calcul et de la mémoire offerte dans la ferme. Ce concept permet aussi de garantir la « haute disponibilité » en permettant le remplacement d'une machine sans interruption de service.

ü La répartition de charge (Load Balancing).

La répartition de charge est un énorme défit pour les ingénieurs et fait l'objet de nombreuses publications. L'objectif de toutes les solutions proposées est de minimiser le temps de réponse moyen et d'éviter de surcharger une machine particulière. Pour atteindre ce but, les paramètres à prendre en compte sont divers et varient en fonction des projets.

La solution la plus simple, pour le « Load Balancing », est basée sur la répartition de charge au niveau du serveur DNS (Domain Name System). Cette première solution ne fait que convertir un nom de domaine en une adresse IP. Cette solution est externe au « Cluster » et elle ne permet pas d'éviter de diriger l'utilisateur sur une machine surchargée ou qui ne répond plus.

La seconde solution consiste à utiliser un serveur frontal, appelé communément

« Dispatcheur», pour répartir la charge. Le « dispatcheur », pour faire son travail, prend en compte plusieurs paramètres tels que la nature du site (statique ou dynamique), l'URL demandée, les cookies ou la popularité momentanée du site.

La principale difficulté, pour le développement des services hébergés dans ces fermes, est liée au fait que chaque machine reste indépendante, malgré qu'elles fassent toutes parties du même « Cluster ».

4. Apparition du Cloud Computing.

Le concept du Cloud Computing a été inventé en 2002 par Amazon, un leader du e-business, qui avait investi dans un parc de machines immense, dimensionné pour absorber la charge importante des commandes faites sur leur site au moment des fêtes de Noël, mais plutôt inutilisé le reste de l'année. Sous-dimensionner leur parc aurait causé des indisponibilités de leur site au moment des pics, mettant ainsi en péril leur business pendant les fêtes (soit une grosse partie de leur chiffre d'affaires). Leur idée a donc été d'ouvrir toutes ces ressources inutilisées aux entreprises, pour qu'elles les louent à la demande.

En 2002, Microsoft en lançant sa nouvelle plate-forme de développement « .Net » présente le Cloud comme l'endroit où seront hébergés les « Web Services ». Ces services seront accessibles sur l'internet et l'utilisateur pourra les consommer sans se soucier d'où ils sont hébergés et avec quelle technologie ils sont développés.

C'est en août 2006, lors du congrès Search Engine Strategies qu'Eric Schmidt, PDG de Google présente un nouveau modèle architectural informatique où les données et les services seront hébergés quelque part sur le « Cloud». Le 24 août de la même année Amazon4(*) annonce son nouveau service « Elastic Compute Cloud » (E). Ce service Web, qui est le premier du genre, offre aux développeurs le premier ordinateur redimensionnable sur le « Cloud ». Grâce à cette solution, chaque développeur peut virtuellement créer le serveur dont il a besoin pour son projet et le dimensionner pour ses besoins.

Figure 3 : Trafic moyen pour le terme « Cloud Computing » entre Aout 2006 et Aout 2009.

Comme nous pouvons le constater sur la courbe (figure 3), c'est au second semestre 2008 que le terme « Cloud Computing » se répand et devient un concept phare en informatique.

Ce graphique se base sur les statistiques de recherche sur Google pour le terme Cloud Computing. Sur ce graphique, nous constatons un pique de recherches en octobre 2008. C'est à ce moment précis qu'Amazon a lancé la version commerciale d'E.

Entre 2008 et le premier semestre 2009, tous les autres grands acteurs du marché informatique, comme Google, Microsoft, IBM, HP, Dell, Sun, Cisco, VMware, Xen et Ubuntu ont rejoint le marché du « Cloud Computing » ou ils ont lancé des projets liés à ces concepts. Comme pour les autres technologies émergentes, le concept de « Cloud Computing » devrait, selon le Gartner, rapidement tomber dans le « fossé des désillusions », car les acteurs du marché ne pourront tenir toutes leurs promesses.

Un des premiers exemples est Amazon, qui pour éviter les problèmes de goulets d'étranglement réseau et afin de permettre à ses clients d'envoyer des gigas octets de données rapidement, a du proposer l'envoi par courrier (Fedex) de disques durs.

Pour analyser les évolutions technologiques, le Gartner publie chaque année sa courbe de

« Hype » (popularité) pour les technologies émergentes. Le « Cloud Computing » a été annoncé dans ce rapport pour la première fois en 2008 et il a atteint en 2009 le sommet du « pic des attentes exagérées ».

Ce phénomène est dû au fait que le concept de « Cloud Computing » est nouveau. Comme avec toute nouveauté, pour dominer le marché, les concepteurs se doivent de promettre l'impensable. Deux courbes illustrant le pic du Cloud en 2009 et 2010 sont notifiées dans l'Annexe I.

5. Avantages et inconvénients du Cloud Computing.

Il semble que lorsqu'il s'agit de conversations sur les nouvelles technologies et de stockage des données commerciales, personne ne peut parler quelque chose d'autre que le Cloud Computing en ce moment. Pour une bonne raison : le Cloud Computing est une étape importante dans comment les entreprises partagent et stockent des données et fichiers. Bien qu'elle ait ses détracteurs, il semble inévitable que les nuages services continueront d'être la norme.

Ainsi, quels sont les avantages et les inconvénients pour les entreprises de l'utilisation des services de nuages, au lieu d'un modèle client-serveur traditionnels ? Pour répondre à cette question, force est de constater que, dans les réponses significatives données, on retrouve plus d'avantages que d'inconvénients cités. Puisque le contexte est désormais délimité et que le domaine du Cloud Computing n'a plus aucun secret pour le lecteur avisé, il est temps de passer aux faits concrets.

Nous allons maintenant lister les différents points forts ainsi que les points faibles de ce domaine et expliquer pourquoi à notre sens les choses vont ou ne vont pas telles qu'elles sont.

5.1. Avantages.

Ici, nous nous plaçons dans la peau d'un fournisseur arrivant sur le marché du Cloud Computing. S'il a été suffisamment sérieux avant de se lancer sur le marché, il aura sans nul doute réalisé une étude préalable de ce marché pour en comprendre les avantages et inconvénients. Voici à notre sens sur ce schéma, les principaux aspects qui en ressortirait pour le coté positif.

Figure 4 : Avantages du Cloud Computing. Source : Microsoft.

ü Contexte économique morose.

Il est évident que le contexte actuel de l'économie mondiale est plus qu'un catalyseur pour n'importe quel vendeur de solutions Cloud Computing. Nul besoin de rappeler pourquoi cette crise fait actuellement rage, il est beaucoup plus pertinent pour cette étude de se concentrer sur l'avenir et la durée de cette crise. Nous n'avons pas pour vocation de comprendre et analyser finement les marchés économiques mondiaux et leurs fonctionnement, mais nous savons ce que représente un crash des marchés boursiers et il n'est pas difficile d'imaginer ce qui risque de se produire dans les quelques années à venir.

Le domaine du Cloud Computing permettant par nature des économies de masse, il va sans dire que ses avantages en ces temps incertains sont particulièrement d'ordre pécuniaire et qu'il s'inscrit lui aussi dans la durée.

ü Surfer sur la vague du « web 2.0 »

Le web 2.0 désigne les technologies et les usages du World Wide Web qui ont suivi la forme initiale du web. Une première évolution fut réalisée par des solutions se basant sur un web dynamique (parfois appelé web 1.5), ou des systèmes de gestion de contenu servaient des pages dynamiques, créées à la volée à partir d'une base de données en constant changement. Le web 2.0 pose ses fondements sur le Crowd-sourcing 5(*) et les communautés en ligne.

L'avantage de cette situation est l'aspect relativement bénévole des services, tandis que l'inconvénient majeur reste le succès trop soudain de ce genre de services.

Prenons par exemple Facebook, à ce jour le réseau social le plus fréquenté au monde qui revendique quelques 250 millions d'utilisateurs actifs. Facebook est parti de rien, ou plus précisément de deux étudiants de Harvard depuis leur chambre à l'université.

ü La mutualisation du matériel.

Elle permet d'optimiser les coûts par rapport aux systèmes conventionnels et de développer des applications partagées sans avoir besoin de posséder ou de louer chez un hébergeur ses propres machines dédiées au calcul. 20 à 25% d'économies pourraient être réalisées par les gouvernements sur leur budget informatique s'ils migraient vers le Cloud Computing. Comme pour la Virtualisation, l'informatique dans le nuage est plus économique grâce à son évolutivité.

En effet, le coût est fonction de la durée de l'utilisation du service rendu et ne nécessite aucun investissement préalable (homme ou machine). Notons également que l'élasticité du nuage permet de fournir des services évolutifs et donc de supporter les montées de charges. Par exemple, Salesforce.com, pionnier dans le domaine de l'informatique dans le nuage, gère les données de 54 000 entreprises, et leurs 1,5 million d'employés, avec seulement 1 000 serveurs (mars 2009).

ü Mises à jour et évolutivité.

Pas besoin de mettre à jour l'ensemble des postes pour ajouter de nouvelles fonctionnalités, il suffit de mettre à jour l'application réseau et tous les utilisateurs bénéficient des nouveautés et des corrections. Il en résulte une plus grande cohérence de la méthodologie de travail et des documents produits par l'ensemble des contributeurs de l'organisation. Grace au Cloud Computing et a cette indépendance dont bénéficient les fournisseurs, ils peuvent désormais se concentrer sur de plus petites mises a jour régulières au lieu de patchs cumulatifs de plusieurs centaines de méga-octets distribues toujours trop tard ou de façon trop contraignante.

De plus, il n'est plus non plus nécessaire de prévoir une architecture et une logistique d'échelle afin de faire parvenir le correctif en question a chacun de vos clients puisque vous possédez l'architecture et la solution elle-même. On en retient alors une configuration optimale pour un fournisseur d'application, ou les mises à jour sont régulières, forcées, mises en place par du personnel qualifié, synchronisées pour chaque client en même temps et la plupart du temps, totalement transparentes.

5.2. Inconvénients.

Maintenant que nous en savons un peu plus sur les avantages de ce nouveau modèle qu'est le Cloud Computing et ses dérives, il est temps d'en venir aux inconvénients. Car ce modèle n'est pas exempt de tout défaut, loin s'en faut.

ü Sécurité.

La plateforme Cloud, si elle est externe (non installée sur le réseau interne ou avec une ouverture extérieure) doit être suffisamment sécurisée pour éviter le risque d'intrusion, de vol des données par piratage. L'autre risque est qu'un utilisateur oublie de se déconnecter sur un appareil accessible par des éléments externes à l'organisation. Il faut dans ce cas prévoir une déconnexion automatique en cas de non-activité du compte et bien segmenter les droits utilisateurs afin que ces derniers ne puissent accéder qu'aux données des projets dans lesquels ils sont impliqués. Plus généralement, une clause de confidentialité et la confiance dans son personnel sont primordiales pour que les données ne fuitent pas de manière volontaire.

ü Connexion et défaillances.

C'est l'autre goulot d'étranglement. Si l'utilisateur n'a pas de connexion internet, ou une connexion insuffisante, il ne pourra accéder à sa plateforme de travail. L'idée dans ce cas est de permettre le travail sur une application locale qui synchronise ensuite les données avec le serveur dès que l'utilisateur a à nouveau accès au réseau. Le problème de la sécurité des données en local se pose donc à nouveau.

Lorsque l'on étudie de prés les raisons pour lesquelles certaines entreprises restent réfractaires à l'adoption du Cloud Computing, les défauts de service sont parmi les deux principales. Il existe plusieurs situations pouvant amener une application en tant que service à devenir indisponible. Généralement, l'application devient injoignable de façon globale, mais il peut également arriver que seules certaines régions du monde se voient couper l'accès a leurs applicatifs.

ü Problèmes techniques.

Les problèmes techniques sont faciles à catégoriser, ils consistent uniquement en la défaillance soudaine et imprévisible de composants électroniques ou de briques logicielles au sein de l'architecture décrite précédemment. Bien que ces problèmes soient connus et maitrisés depuis très longtemps grâce à des systèmes d'avertissement et des modèles statistiques de prévention, la défaillance d'un seul composant au sein d'une architecture distribuée comme celles nécessaires au bon fonctionnement des applications SaaS peut rapidement devenir critique.

 

Coté fournisseurs

Coté clients

Avantages

- Mises à jour facilités.

- Gagner en indépendance.

- Gagner en indépendance.

- Business model profitable

- Economie morose

- Surfer sur le web 2.0

- Encourage l'ouverture et la collaboration.

- Pas de maintenance

- Corps de métier mature

- Devenir une entreprise connectée

- Rapidité de déploiement et correction

- Tarification alternative et masse salariale.

Inconvénients

- Protection des données.

- Immaturité du marché.

- Immaturité du marché.

- Sécurité

- Méthodologie pointue et différente.

- Défaillances (erreurs humaines et piratage)

- Perte de contrôle.

- Dangereuse délocalisation

- Adaptation difficile

- Connexion lente

- Problème de paternité des données

- Performances des applications amoindries

Tableau 1 : Avantages et Inconvénients des cotés Fournisseurs et clients du Cloud Computing.

Le tableau 1 résume les avantages et inconvénients du Cloud Computing associé aussi bien aux cotés fournisseurs que clients.

1.9 Section II : Les concepts déterminants pour la définition du Cloud Computing.

1.X as a Service.

Le concept de « service » en informatique est récurrent. Dès le début des années 2000, les startups ont commencé à proposer aux entreprises de louer des applications métiers en ligne au travers d'interfaces Web simples ou d'une interface type « client-serveur ». Avec le développement du concept de « client riche », les solutions type « ASP » ont été remplacées par des solutions appelées « SaaS » (Software as a Service). Avec ces services, l'entreprise cliente ne paie que ce qu'elle utilise. Ce type de service évite aussi à l'entreprise les désagréments liés à l'exploitation d'un data center, tels que la redondance des infrastructures, la sécurité au sens large, les piquets, etc.

Afin de répondre aux besoins des développeurs informatiques, qui ne se soucient guère des problèmes de hardware et d'infrastructure, le concept de « X as a Service » a été adapté selon les mêmes principes que pour le « SaaS » et le « IaaS » dès 2008, pour leur offrir une plateforme d'hébergement d'applications en ligne.

2.Pay as you go.

Le concept de « pay as you go » permet à l'utilisateur de ne payer que ce qu'il consomme réellement, sans forfait minimum. Le prix est donc calculé à l'aide de ratios tels que processeurs par heure, giga-octets de disques par mois, etc. Certains ingénieurs n'hésitent pas alors de mentionner que la sous-utilisassions des serveurs relève non seulement du gaspillage mais aussi courante dans les entreprises mais elle est nécessaire pour répondre à des pics de demandes. Les graphiques ci-dessous illustrent les différents cas de sous utilisation et de surutilisation des ressources informatiques.

Le premier graphique (figure 3 ci-dessous) présente le cas d'une société qui a les ressources informatiques pour absorber tous les pics. Les zones grisées montrent la part de budget perdue dû à une sous utilisation des ressources.

Figure 5: Besoins en ressources informatiques, surestimation.

Ce deuxième graphique (figure 4 ci-dessous), présente le cas d'une société qui ne peut pas absorber tous les pics. Cette compagnie risque de perdre des clients, car ces derniers ne seront pas satisfaits de la prestation offerte. Les zones grisées montrent la part de temps où les capacités informatiques ont été sous-estimées. Cette zone est généralement difficile à estimer d'un point de vue technique, mais encore plus d'un point de vue budgétaire.

Figure 6 : Besoins en ressources informatiques, sous-estimation.

Finalement, ce dernier graphique (figure 5 ci-dessous) montre le cas idéal. La société ne paie que pour ce qu'elle consomme grâce aux mécanismes de Scalabilité et d'élasticité offerts par le « Cloud Computing ».

Figure 7 : Besoins en ressources informatiques, la capacité correspond à la demande.

En conclusion, nous pouvons dire que le « Cloud Computing » avec son modèle économique « pay as you go » permet en général d'éviter le gaspillage des ressources informatiques et donc de diminuer les coûts d'exploitation liés à l'informatique.

3. Scalabilité et Elasticité.

Les concepts de Scalabilité et d'Elasticité offrent à l'utilisateur l'impression d'avoir en permanence des ressources de calcul et/ou de stockage illimitées. Ces ressources peuvent être facilement et rapidement ajoutées ou retirées, de manière automatique parfois, afin de répondre aux besoins de l'utilisateur.

ü La Scalabilité.

La Scalabilité est la capacité d'un système ou une application à s'adapter aux dimensions du problème qu'il a à traiter et à maintenir son niveau de performance, par augmentation de la capacité de « Hardware », au fur et à mesure de l'augmentation de la fréquence, c'est-à-dire que la puissance de calcul, la mémoire ou le stockage utilisé par le système peuvent facilement être augmentés ou diminués en fonction des besoins.

Il existe deux formes de Scalabilité: celle verticale qui repose sur le changement de serveur pour un autre serveur plus puissant, et celle dite horizontale qui repose sur l'augmentation du nombre de serveur et qui permet d'augmenter la capacité de l'application de manière quasi infinie.

ü L'Elasticité.

L'élasticité est un élément important du Cloud Computing, mais il est aussi une caractéristique et une conséquence naturelle des principaux moteurs de Cloud Computing: des économies d'échelle, améliorer l'efficacité et la vitesse. L'élasticité est donc l'aptitude d'un corps à reprendre, après sollicitations, la forme et les dimensions qu'il avait avant d'être soumis à ces sollicitations.

Dans notre cas le « corps » est le système informatique et les « sollicitations » sont les besoins en matière de puissance, de mémoire ou de stockage. L'élasticité permet aussi d'automatiser le mécanisme de Scalabilité des ressources informatique mise à disposition sur le "Cloud Computing".

4. La Virtualisation.

Le concept de Virtualisation offre une vue logique plutôt que physique, de la puissance de calcul, de la capacité de stockage, et des autres ressources informatiques. Nous pouvons donc faire tourner virtuellement un Linux sur une machine Windows et vice versa.

La Virtualisation consiste à faire fonctionner sur un seul ordinateur plusieurs systèmes d'exploitation comme s'ils fonctionnaient sur des ordinateurs distincts et par conséquent de diminuer le gaspillage des ressources tel que nous l'avons décrit dans la sous-section « pay as you go » ; elle découple le système d'exploitation et les applications du système physique sur lequel ils fonctionnent.

Ce principe permet soit de les porter sur de nouveaux environnements physiques, soit de les migrer d'une machine à une autre. La Virtualisation offre aussi des mécanismes capables de capturer l'état de la mémoire vive, ce qui accélère et simplifie le déplacement ou la duplication d'une instance de machine virtuelle. En virtualisant les différents éléments hardware d'une machine physique, il devient alors très facile d'augmenter ou de diminuer la taille de chacun de ces éléments en fonction des besoins du moment.

1.10 Section III: Les différentes architectures et les options de déploiement du Cloud Computing.

Les entreprises perdent la maîtrise de nombreux paramètres. A commencer par l'implantation de leurs données et le contrôle de leurs applications. D'autre part, l'entreprise devient dépendante de la qualité du réseau pour accéder à ce service. Comme nous l'avons énoncé plus haut, le Cloud Computing repose sur des ressources physiques (Serveurs, commutateurs, routeur, solutions de stockage, etc.). La question est : où sont ces ressources physiques ? La réponse : dans le nuage n'est pas vraiment acceptable. Du point de vue consommateur, l'abstraction est telle qu'on ne peut déterminer sur quelles ressources physiques l'application est hébergée.

En théorie, le Cloud Computing n'impose aucune dépense en immobilisation. Comme c'est le cas avec la solution de messagerie décrite, on exploite généralement les ressources physiques d'un fournisseur de Cloud.

Cependant cette technologie de Cloud Computing peut très bien se retrouver sur l'infrastructure physique d'une entreprise : n'étant plus mutualisé, le Cloud reste privé : on parlera alors de Cloud public, de Cloud privé et de Cloud hybride qui sont tous les trois accessibles par un seul médium : l'internet.

Figure 8 : Architectures du Cloud Computing

1. Le Cloud Privé (ou interne).

L'expression Cloud Privé est en fait un néologisme qui comme le décrit «  Wikipedia6(*) » est « utilisé par différents vendeurs pour décrire des offres qui émulent les offres de Cloud Computing sur un réseau privé ». C'est donc un réseau informatique propriétaire ou un centre de données qui fournit des services hébergés pour un nombre limité d'utilisateurs. Ces ressources physiques peuvent être hébergées dans une infrastructure propre à l'entreprise et étant sous son contrôle, à sa charge donc de contrôler le déploiement des applications. Mais il convient de se demander si un Cloud privé est réellement un Cloud.

En effet, dans le sens où, comme nous l'avons dit plus haut, un Cloud ne doit pas imposer de dépenses en immobilisations, l'infrastructure physique dans un Cloud privé est à la charge de l'entreprise. Une entreprise peut donc louer à un fournisseur de services, un nombre conséquent de serveurs qui lui sont entièrement dédiés et sur lesquels une solution de Cloud sera déployée pour gérer dynamiquement l'application, la plate-forme ou l'infrastructure.

Toutefois, a-t-on besoin d'un Cloud Privé ? Économiquement parlant, une offre de Cloud se base sur l'économie d'échelle pour pouvoir proposer une vente à la demande « pay as you use ». Cela implique des choix de la part des fournisseurs qui peuvent être des limitations pour l'utilisateur :

ü La nécessité de gérer différemment la sécurité : Les offres de Cloud Computing nécessitent de gérer différemment la sécurité. Aujourd'hui un Datacenter traditionnel est un système clos avec des accès au monde extérieur contrôlés. A l'inverse, les ressources sur le Cloud sont de fait visibles et surtout administrables via internet.

ü L'absence de localisation pour les données sensibles : Si le fait d'utiliser des locaux d'un prestataire (hébergeur) est connu, une application déployée sur le Cloud n'est pas localisée. Amazon conçoit une granularité de choix au niveau d'une région (Europe/US) afin de limiter le temps de latence. Les hébergements, misent sur cinq piliers pour justifier de l'intérêt du Cloud privé.

· Flexibilité : votre infrastructure est évolutive. Redimensionner vos Machines Virtuelles ou réallouer vos ressources vous permettent d'adapter rapidement votre infrastructure à vos besoins.

· Réactivité : le clonage, les migrations à chaud, ou encore le déploiement de Machines Virtuelles sont des opérations très rapides à réaliser.

· Economies : avec des serveurs consolidés et une utilisation des ressources optimisée, la facture énergétique et l'investissement serveurs diminue fortement.

· Respect environnemental : en dehors des économies réalisées, le Cloud privé permet de réduire fortement le gaspillage énergétique.

· Sécurité : totalement dédié, le Cloud privé vous offre un niveau de sécurité maximal.

2. Le Cloud Public (ou externe).

Le Cloud Public est un prestataire de services qui propose des services de stockage et d'applications web pour le grand public. Ces services peuvent être gratuits ou payant. Il décrit le Cloud Computing dans le sens courant traditionnel, ou les ressources sont provisionnées dynamiquement au public en général sur une fine, en libre-service de base sur l'internet, via les applications web / service web, à partir d'un hors-site tiers fournisseur qui facture sur une fine utilitaire informatique de base.

Les « Cloud » publics sont généralement exploités par des sociétés tierces comme Amazon, Google, Microsoft etc. Ces Datacenters sont construit un peu partout sur la planète, généralement dans des lieux où l'électricité est bon marché et proche d'une source d'eau (rivière, fleuve) pour refroidir les machines. Ce modèle permet aussi d'assurer les capacités de Scalabilité et d'élasticité que doit offrir le Cloud Computing.

Le « Cloud » public étant hébergé dans un environnement partagé et exploité par une société tierce, son exploitation peut poser un certain nombre de problèmes comme :

ü La confidentialité des données peut-être mises en danger par les autres utilisateurs.

ü En fonction d'où sont hébergées les machines, certaines lois peuvent porter un préjudice à l'utilisateur.

ü Les performances ne sont pas constantes, car dépendantes de l'activité des autres utilisateurs.

Les fournisseurs de Cloud public facturent à l'utilisation et garantissent une disponibilité de services au travers des contrats SLA (Service Level Agreement) : document qui définit la qualité de service requise entre un prestataire et un client. Le déploiement de services via le Cloud nécessite quatre impératifs pour assurer son succès : stabilité, flexibilité, adaptabilité et anticipation.

Les principaux avantages d'utiliser un service de Cloud Public sont les suivants :

ü Facile et peu coûteux mis en place, car les couts de matériel, l'application et la bande passante sot couverts par le fournisseur.

ü Evolution pour répondre aux besoins.

ü Pas de gaspillage de ressources par ce que vous payez ce que vous payez ce que vous utilisez.

3. Le Cloud Hybride (Interne et Externe).

Il y a quelque temps, le monde informatique s'était focalisé sur le Cloud public. En 2010, après que les directions informatiques aient exprimé leurs préoccupations sur les aspects sécurité, l'attention s'est portée sur les Cloud privés. Désormais, chacun désirant la plus grande flexibilité opérationnelle, le Cloud hybride figure en tête de liste des désidératas.

Les Cloud hybrides (ou encore Cloud mixte) combinent les deux types de Cloud, Privé et Public. Ce modèle permet de garantir la sécurité et la confidentialité des données tout en offrant la possibilité d'absorber une plus grande charge de manière temporaire. Ils sont généralement utilisés pour absorber les pics de charge. On peut ainsi déporter nos applications vers un Cloud public qui consommera des données stockées et exposées dans un Cloud privé, ou bien faire communiquer deux applications hébergées dans deux Cloud privés distincts, ou encore consommer plusieurs services hébergés dans des Cloud publics différents.

Dans tous ces cas de figure, nous avons affaire à la notion de Cloud hybride. Ce Cloud hybride permet donc d'allier les avantages du nuage. C'est à dire d'une part, l'élasticité des infrastructures, les économies réalisées et la facilité de déploiement d'une application, avec d'autre part, la sécurité et dans certains cas la performance du système d'information interne. Ainsi, toutes les entreprises ne doivent pas songer à migrer l'ensemble de leur infrastructure dans un Cloud public.

Les objectifs du Cloud Hybride :

ü Atteindre le meilleur équilibre technique et économique en répartissant les ressources sur le site du client et sur une infrastructure hébergée mutualisée avec une communication entre les deux environnements pour sécuriser les données.

ü Faire évoluer dynamiquement le placement entre les deux environnements grâce à la gestion de capacité permanente.

4. Options de déploiement du Cloud Computing.

Le Cloud Computing propose différentes options de déploiement, qui s'accompagne chacune d'un profil de sécurité distinct. De ce fait, il ne s'agit pas de s'interroger sur la sécurité du Cloud en lui-même, mais sur celle du type de Cloud choisi (public, privé ou hybride), ainsi que sur l'adéquation entre ce type et les applications données, ainsi que les informations associées.

Lorsque l'on se penche sur la gestion et la sécurité, il convient de prendre en considération certaines variables clés, à savoir :

ü Emplacement physique et appartenance : le client ou le fournisseur possède-t-il et gère-t-il lui-même les fonctions, l'infrastructure matérielle et les autres ressources technologiques ? Des ressources supplémentaires peuvent-elles être fournies à la demande ? Il existe des options autres que le Cloud privé (et l'environnement hérité, naturellement), à savoir l'utilisation de fonctions hors site, sous le contrôle du fournisseur. La fiabilité du fournisseur et de son processus de gestion est donc essentielle.

ü Isolation physique des ressources : les serveurs et autres ressources sont-ils isolés ou partagés entre les clients ? Même si leur emplacement physique et leur gestion sont à la charge du fournisseur, les ressources peuvent être réservées pour un client unique ou mises physiquement en commun et provisionnées en tant que ressources virtuelles. La séparation des données et le contrôle sur leur emplacement et leurs déplacements peuvent jouer un rôle critique lors de la mise en conformité avec les obligations légales (par exemple, les lois européennes relatives à la confidentialité).

ü Contrôle opérationnel : qui gère les opérations quotidiennes des services du Cloud ? Même si le contrôle est partagé ou est principalement géré par le fournisseur, l'entreprise cliente bénéficie-t-elle d'une visibilité et d'une supervision suffisante pour gérer l'utilisation des services ? De manière plus spécifique, le client peut-il appliquer le contrôle nécessaire sur les niveaux de service, les sauvegardes et restaurations et la gestion des données (notamment leur emplacement et leur suppression) ?

Le tableau suivant illustre chacune des options de déploiement du Cloud, selon les trois variables clés que nous venons de voir.

 

Emplacement

physique

Isolation

physique

Contrôle des

opérations

Système hérité/sans Cloud

Sur site

Oui

Entreprise

Cloud privé

Sur site

Oui

Entreprise

Cloud privé externe

Hors site

Oui

Partagé

Cloud communautaire

Hors site

Non

Partagé

Cloud public

Hors site

Non

Fournisseur

Cloud hybride

Combinaison

Combinaison

Partagé

Tableau 2 : Options de déploiement du Cloud Computing

CHAPITRE II : Dans l'ère du Cloud Computing.

1.11 Section I : La pyramide du Cloud Computing.

La crise économique a également joué un rôle clé dans la croissance du Cloud Computing. Selon The Brookings Institution7(*), les économies réalisées pour les dépenses informatiques sont de l'ordre de 25 à 50 % avec le Cloud Computing. Afin de faciliter la comparaison entre les différentes solutions du "Cloud Computing", certains spécialistes les ont hiérarchisées en trois catégories et les présente sous forme d'une pyramide qui pourrait être inversée, si elle était basée sur le nombre de services offert par catégorie, mais elle est ainsi afin de montrer une hiérarchie de services qui pourraient être interdépendant.

Il s'agit donc des solutions d'Application, de Platform et d'Infrastructure.

Figure 9 : Pyramide utilitaire du Cloud Computing.

Comme solution, le Cloud est la mise en flexibilité (ou en disponibilité) de ces 3 niveaux comme le montre la figure ci-déçu. Les moyens employés sont essentiellement l'isolation verticale et le découpage horizontal de chaque niveau.

Il faut en effet toujours être en mesure de remplacer chaque élément de la solution globale pour que le service au client final ne s'interrompe pas. L'isolation est assurée par des normalisations existantes ou à inventer, et est obligatoire car les 3 niveaux étant de nature différentes, ils ne peuvent s'interpénétrer.

Dans cette section, nous allons définir ces trois couches de la pyramide du Cloud Computing et présenter des solutions du marché qui pourront être utilisées pour la « mise en place d'un site type Web 2.0 sur un Cloud ». Nous ne ferons que lister les autres solutions qui ne correspondent pas, selon nous, à nos besoins pour ce projet.

1. Infrastructure (IaaS pour Infrastructure as a Service).

Architecte: Utiliser les ressources d'un fournisseur pour les applications (serveurs, stockage, bande passante).

L'infrastructure comme un service est la couche la plus élémentaire du Cloud Computing, elle correspond à la partie physique de ce modèle. L'IaaS est un concept d'achat de ressource car les ressources qu'il propose tirent généralement parti de l'agilité et de la flexibilité de la Virtualisation. Le client achète une capacité mais pas une machine physique. Il bénéficie d'un service de « calcul », de « stockage », de « réseaux », sans se soucier de la mise en oeuvre technique de l'infrastructure et du réseau. Dans certaines solutions le client compose son parc « virtuel » de serveurs en leur attribuant chacun un rôle. Les personnes travaillant avec la couche IaaS sont souvent des spécialistes des systèmes et réseaux.

L'IaaS est doté de serveurs regroupés dans des datacenters. Les serveurs sont montés sur des systèmes virtualisés qui permettent une allocation dynamique des ressources pour les consommateurs (extensibilité). Ce niveau physique regroupe la puissance de calcul, la mémoire vive et l'espace de stockage. L'architecture réseau est gérée dans l'IaaS. Les pare-feux, la sécurité, les connections internet et les débits réseaux font partie de cette architecture.

Les solutions de type « Cloud Infrastructure » laissent aux spécialistes une grande liberté pour contrôler et paramétrer ces infrastructures informatiques (système) selon leurs besoins.

L'avantage offert par les solutions de type « Cloud Infrastructure », est un contrôle complet des infrastructures utilisées et aussi des grands datacenters. L'accès physique aux serveurs est sécurisé, les salles sont équipées de système anti-incendie, les données sont répliquées dans d'autres datacenters. L'IaaS bénéficie d'une redondance des systèmes au sein du Datacenter, en plus d'une redondance géographique. Ces systèmes de redondance permettent aux infrastructures d'obtenir 99.9% de disponibilité pour leurs clients. Cette disponibilité est peu envisageable pour les PME/PMI qui n'ont pas les moyens humains et financiers de mettre en place des systèmes redondants, ni des plans de relance en cas de perturbation.

Les inconvénients sont plus nombreux pour le moment :

ü Dépendance à la technologie sous-jacente pour certaines solutions Cloud, réversibilité difficile.

ü Où sont vos serveurs ? quelque part dans les nuages.

ü Comment gérer la sécurité de vos serveurs ?

De plus, les solutions de type « Cloud Infrastructure » fonctionnent généralement avec un mécanisme de multiplication d'instances (clonage de machines virtuelles), ce qui nécessite la mise en place d'un répartiteur de charge et impose certaines contraintes architecturales pour le développement d'application.

2. Platform (PaaS pour « Platform as a Service »).

Développeur: Développer et déployer des applications spécifiques sur l'infrastructure d'un fournisseur.

La plateforme du Cloud Computing est la couche intermédiaire entre les services (SaaS) et la partie physique (IaaS). Elle fournit une plate-forme gérée par le fournisseur externe pour créer et déployer des applications et des services. Le PaaS cherche à reproduire l'architecture d'une plateforme d'application classique (système d'exploitation, environnement d'exécution, stockage, ...). Il s'agit de la mise à disposition pour une entreprise d'environnements techniques pour développer des applications qui fonctionneront à distance comme pour le SaaS mais en incluant des outils de personnalisation et une intégration à l'existant ou à d'autres programmes hébergés.

Il offre un certain nombre de services pour les développeurs afin de créer des applications pour les entreprises. Nous allons les regrouper en trois catégories que nous décrirons.

ü Service de structure.

La plateforme donne accès à plusieurs services que nous avons vus dans la partie IaaS.

Nous trouvons les services de calcul, de stockage des données, de stockage des applications,.... Elle apporte également des services complémentaires afin de contrôler le bon fonctionnement de la plateforme. De plus elle permet de travailler sur un environnement de test ou de production.

ü Service de conception.

Le PaaS permet aux entreprises de concevoir leur service métier. Pour créer ces applications, les principaux acteurs du PaaS proposent des environnements de développement. Certains acteurs offrent de nouveaux langages adaptés au Cloud Computing, langages qui sont propriétaires, d'autres utilisent des langages existants comme le Java, C#, C++, .... Pour aider les développeurs, un ensemble d'outils et de bibliothèques est mis à leur disposition (Framework).

ü Service d'utilisation.

Les acteurs du PaaS mettent à disposition des catalogues de SaaS afin de concevoir des applications. Aucun développement n'est nécessaire, nous combinons les SaaS entre eux afin d'obtenir une suite logicielle cohérente pour notre entreprise. L'apport du service d'utilisation est limité face aux développements qui peuvent être réalisés par le service de conception. Le service d'utilisation permet, au même titre qu'un SaaS, d'entrer dans le Cloud Computing par un simple processus.

Le PaaS permet donc aux développeurs non seulement de déployer leurs applications sans se soucier des contraintes système, ainsi que de s'affranchir des problèmes de Scalabilité et d'élasticité mais aussi de favoriser la mobilité des utilisateurs puisque l'accès aux données et aux applications peut se faire à partir de n'importe quel périphérique connecté. Les avantages principaux des solutions de type « Cloud Platform » sont une simplification des développements pour les applications de type Cloud et un affranchissement des contraintes système, de Scalabilité et d'élasticité.

Toutefois, le problème de cette plate-forme est qu'elle est souvent qualifiée de solution fermée (propriétaire) avec ses propres contraintes. Le choix du ou des langages de programmation est limité. De plus, les prestataires de services qui offrent des solutions de

« PaaS » imposent souvent des règles contraignantes pour le développeur, comme l'interdiction d'utiliser des mécanismes de session.

3. Application (SaaS pour « Software as a Service »).

Utilisateur final: Utiliser les applications d'un fournisseur avec un simple navigateur internet.

La dernière couche est celle dite applicative qui met à disposition des applications complètes fournies à la demande. Elle fournit des applications ou des services évolutifs, qui reposent sur une infrastructure que l'utilisateur final ne voit pas. SaaS signifie Software as a Service, c'est-à-dire un logiciel fourni sous la forme de service et non sous la forme de programme informatique (code binaire à installer sur une machine).

Les utilisateurs des applications SaaS accèdent à ce service via internet. On y trouvera différents types d'application (webmail, suite de bureautique en ligne, ERP, gestion des ressources humaines, comptabilité, outils collaboratifs etc.) hébergées sur l'internet, capables de gérer un grand nombre d'utilisateurs simultanément et pour lesquelles le client ne se soucie pas d'où elles sont hébergées et comment elles fonctionnent.

Toute la charge repose sur le fournisseur de service SaaS qui assurera le déploiement de la solution de manière dynamique et instantanée, supervisera le bon fonctionnement, répartira la charge sur ces différentes ressources physiques, assurera la sécurité, les mises à jour et les plans de reprise sur incident. Les clients ne payent pas pour posséder le logiciel en lui-même mais plutôt pour l'utiliser.

De nombreuses organisations ont fait le choix de solutions SaaS, s'assurant ainsi une disponibilité de services souvent supérieure à ce qu'une équipe peut fournir en interne (surtout pour les PME et institutions) et pour un coût adapté à leurs besoins.

Les avantages principaux des solutions de type « Cloud Application » sont les suivants :

ü un accès direct à l'application depuis n'importe où dans le monde,

ü une simplicité d'utilisation,

ü une mise en oeuvre de solutions éprouvées.

L'inconvénient majeur est lié aux fonctionnalités souvent limitées de l'application. Ces solutions ne permettent généralement pas d'être adaptées pour répondre à des besoins spécifiques. Que l'on soit au niveau de l' « infrastructure », de la « plate-forme » ou du « service ou de l'application », les problématiques restent les mêmes : il faut des moyens financiers, matériels et humains pour maintenir un niveau de service demandé par les utilisateurs.

Le schéma suivant nous donne une vision globale du Cloud Computing qui véhicule autour de lui, des concepts, des termes et des idées, qui ne sont pas toujours bien définis : les différentes solutions de sa pyramide.

Figure 10 : Conception générale du Cloud Computing associée à ses trois couches de la pyramide.

La plupart des experts s'accordent sur un modèle pyramidal du Cloud Computing sur lequel les différents domaines sont représentés comme des couches successives. Cette organisation permet de fortement séparer les différents domaines de compétence et impose des abstractions à tous les niveaux. Dans le tableau qui suit, nous répertorions tant bien que mal, les différents avantages et inconvénients des concepts de la pyramide du Cloud Computing.

 

Avantages

Inconvénients

Infrastructure as a Service

- Administration.

- Personnalisation.

- Flexibilité d'utilisation.

- L'abstraction de l'infrastructure.

- Une consommation à la demande

- Sécurité

- Besoin d'un administrateur

- Intégration difficile avec le système d'information interne.

PaaS: Platform as a Service

- Pas d'infrastructure nécessaire

- Pas d'installation

- Environnement hétérogène

- Application personnalisable

- Abstraction de l'infrastructure

- Limitation des langages

- Pas de personnalisation dans la configuration des machines virtuelles

- Dépendance sur un unique vendeur.

- Intégration difficile avec le Système d'Information interne.

SaaS : Software as a Service

- Pas d'installation et Plus de licence.

- Migration.

- Un modèle « Utility », paiement à l'usage.

- Déploiement rapide,

« Juste à temps ».

- Logiciel limité.

- Sécurité et dépendance des prestataires.

- Dépendance à la technologie sous-jacente pour certaines solutions.

- Cloud, réversibilité difficile.

Tableaux 3 : Avantages et Inconvénients des trois couches de la pyramide du Cloud Computing.

Ainsi, dans une étude réalisée (30 juillet 2009) pour la Commission Européenne, PAC (Pierre Audoin Consultants) qui est le leader européen en conseil et analyse sur le marché SITS, souligne que le Cloud Computing va s'affirmer comme un choix architectural majeur en 2010. Il en résultera une redistribution des cartes entre les principaux acteurs des Technologies de l'Information et des Communications (TIC) et les différentes zones géographiques, et va avoir une influence importante sur la compétitivité des autres industries.

Figure 11 : Evolution des trois types de services Cloud (en mds €)

On constate sur la figure 11 que la cote de popularité des solutions SaaS a augmenté de manière considérable et a de dépassé les 6,4 milliards d'euro en 2010 (soit une augmentation de 27% par rapport à 2008) et devrait être au moins multiplié par deux d'ici fin 2012. Il devrait alors représenter 14,8 milliards d'euro.

Cela dit, ce sont les applications SaaS concernant les CCC (Contenu, Communication et Collaboration) et des solutions de gestion de la relation client (CRM) qui sont actuellement les deux principaux générateurs de revenus sur ce marché en pleine effervescence, avec respectivement des recettes établies à 2,7 et de 2,3 milliards d'euro pour l'année 2009. Des chiffres qui, eux aussi, vont augmenter d'ici 2012, Gartner tablant sur des recettes atteignant 4,7 et 3,2 milliards de dollars d'ici quatre ans. Il en résulte :

o Une informatique devenant plus agile, plus économique et plus alignée avec les besoins métiers.

o Une croissance soutenue ... Le marché du Cloud Computing en Europe des 27 a atteint 4 milliards d'euros en 2009 avec près de 20% de croissance, soit 1,5% du marché des Logiciels et des Services. Selon PAC, cette croissance dynamique devrait se maintenir jusqu'en 2015 pour atteindre 13% du marché des logiciels et services informatiques.

1.12 Section II : La sécurité du Cloud Computing.

L'idée que vos informations confidentielles se trouvent entre les mains d'un autre vous angoisse-t-elle ? L'une des conséquences du Cloud Computing peut en effet être une perte de contrôle. Transférer le traitement de vos données vers un tiers, c'est transférer également un peu de la responsabilité qui leur est associée en matière de sécurité et de conformité. La sécurité permet de garantir la confidentialité, l'intégrité, l'authenticité et la disponibilité des informations. L'évolution des technologies qui y sont liées et la normalisation de ces dernières, nous mettent à disposition un ensemble d'algorithmes et de protocoles permettant de répondre à ces différentes problématiques.

Qu'il soit basé sur un Cloud ou non, un environnement informatique doit répondre à six exigences pour pouvoir être considéré comme sécurisé. Ces exigences ne s'excluent pas mutuellement. Ainsi, la protection des informations personnellement identifiables relève de la gestion de la vie privée et de l'obligation légale. C'est également une source potentielle de risques et d'exposition. Cependant, l'examen attentif de chacune de ces six exigences donne lieu à différentes perspectives.

Figure 12 : Exigences d'un environnement sécurisé

1. La confidentialité.

La confidentialité assure que les données d'un client ne soient accessibles que par les entités autorisées. Les différentes solutions de Cloud Computing comportent des mécanismes de confidentialité comme la gestion des identités et des accès, l'isolation ou le cryptage. Les contrôles d'accès les plus sécurisés ne sont d'aucune protection contre un attaquant qui gagne l'accès à des informations d'identification ou des clés.

Ainsi, les informations d'identification ou de gestion des clés sont des maillons essentiels dans la conception de la sécurité.

Aussi l'exécution d'applications « à moindre privilège » est considérée comme une pratique exemplaire de la sécurité. Par défaut, toutes les actions s'exécutent avec un compte à bas privilèges. Cela réduit l'impact potentiel et augmente la sophistication nécessaire de toute attaque, nécessitant une élévation de privilèges en plus d'autres exploits. Il protège également le client d'une attaque de services par ses propres utilisateurs finaux. Comme dans la majorité des cas, le Cloud Computing est fondé sur la Virtualisation. Un des points critiques est l'isolement de la machine virtuelle avec les autres machines virtuelles mais aussi l'isolement des machines virtuelles vis-à-vis de l'hyperviseur.

2. L'intégrité.

Les clients qui cherchent à externaliser leurs données peuvent évidemment s'attendre à être protégés contre les modifications non autorisées. Les systèmes dans les nuages fournissent un certain nombre de mécanismes de protection de l'intégrité des données. Dans le cas de Windows, des mécanismes assurent l'intégrité des données dans la conception de la machine virtuelle elle-même. Ensuite comme Windows Azure peut avoir besoin de mettre à jour certains de ces volumes en lecture seule (lors de patch de sécurité, mise à jour système, etc.), les modifications sont implémentées dans des disques durs virtuels de différenciation.

Cette conception préserve alors l'intégrité du système d'exploitation sous adjacent et des applications clientes. Pour le service de stockage de Windows Azure, l'intégrité est définie par les applications utilisant le modèle de contrôle d'accès. Chaque compte de stockage a deux clés qui sont utilisées pour contrôler l'accès à toutes les données dans ce compte de stockage.

3. La disponibilité.

L'un des principaux avantages fournis par des plates-formes de Cloud Computing est la disponibilité robuste basée sur la redondance réalisée avec des technologies de Virtualisation. Windows Azure par exemple offre de nombreux niveaux de redondance fournissant une disponibilité maximale des données et des applications. Les données sont répliquées au sein de Windows Azure sur trois noeuds distincts pour minimiser l'impact des pannes matérielles. Les clients peuvent exploiter la nature géographique de l'infrastructure Windows Azure en creusant un deuxième compte de stockage fournissant des capacités de basculement à chaud. Dans de tels scénarios, les clients peuvent créer des rôles personnalisés à répliquer et synchroniser les données entre les installations de Microsoft. Ils peuvent également créer des rôles personnalisés pour écrire des données de stockage pour des sauvegardes sur site privé.

Les agents tournant sur les machines virtuelles invitées surveillent la santé de ladite machine. Si l'agent ne répond plus, le contrôleur redémarre la machine virtuelle. Les clients pourront éventuellement choisir d'exécuter des processus de suivi de santé plus sophistiqués et adaptés à leur politique de continuité. En cas de défaillance du matériel, le contrôleur déplace l'instance du rôle vers un nouveau noeud et reprogramme la configuration réseau pour les instances de ce rôle afin de rétablir la disponibilité totale du service.

4. L'interompabilité.

L'interopérabilité est plus que jamais cruciale. Cela permet de définir la manière dont des applications ou des systèmes communiquent et échangent. Cette notion a été centrale dans le développement des réseaux de communication comme le téléphone ou Internet.

D'un point de vue utilisateur, si le navigateur Internet déplaît, on peut le changer au profit d'un autre qui fonctionnera de la même manière selon les standards d'Internet. Il en va de même avec le Cloud Computing. Si un utilisateur souhaite changer de fournisseur de services pour une raison X ou Y, en a-t-il la possibilité ?

Il faut voir sur quel niveau nous voulons répondre à cette problématique. D'un point de vue application (SaaS), il peut être envisageable de pouvoir récupérer les données applicatives sur un format standard ou propriétaire. Sur la majorité des plates-formes de blog et de CMS (WordPress, Joomla, Dotclear, Drupal, etc.), on retrouve des fonctions d'importation et d'exportation des données. Il en va de même avec les autres types d'applications SaaS. Cela peut être considéré comme l'un des facteurs clés dans le choix d'une solution Cloud, l'interopérabilité permettant de se prémunir des risques de dépendance vis-à-vis d'un fournisseur de services.

Au niveau plate-forme, serait-il possible de déployer une application dans un Cloud X et de pouvoir la transférer sur un autre fournisseur Cloud ?

Actuellement cette interopérabilité est limitée. Dans le cas d'un PaaS, chaque plate-forme propose sa propre interopérabilité, avec ses outils bons pratiques. En IaaS, chaque fournisseur aura sa notion d'interopérabilité. Aujourd'hui, aucune interopérabilité globale dans le Cloud n'est disponible, des alliances travaillent sur les spécifications et des formats communs pour l'IaaS.

5. Gestion des risques.

Les risques associés à n'importe quel type d'environnement informatique incluent aussi bien les menaces directes (intrusions, piratage, etc.) que l'interruption de l'activité (par exemple, lorsque les systèmes de l'entreprise ou du réseau des partenaires métiers ne fonctionnent plus) ou l'exposition dérivée (par exemple, les répercussions d'un vol ou d'une perte d'informations, au niveau légal, financier ou de l'image de l'entreprise).

Les Clouds incluent les dépendances externes dans l'évaluation des risques. Cependant, il convient de noter que ces dernières ne sont pas nécessairement plus importantes ou plus difficiles à gérer : il s'agit d'un risque d'un autre ordre. Les entreprises adoptant le Cloud doivent évaluer avec soin les performances et la viabilité de leurs fournisseurs. La gestion des risques est rendue plus complexe par un certain nombre de facteurs, notamment des connaissances insuffisantes en matière de Cloud Computing et les conséquences de cette insuffisance, ainsi qu'une évolution très rapide des technologies.

6. Conformité

L'entreprise est à même de répondre à des exigences spécifiques, tant contractuelles que légales, par exemple la gouvernance de la gestion et, dans certains cas, l'emplacement physique des informations. De plus, elle peut répondre à des normes et des règles industrielles (GAAP, ISO, etc.). L'environnement informatique répond également aux exigences de contrats de niveau de service (SLA) et de performances des entités et de leurs clients. Leurs besoins sont rendus plus complexes par la diversité des exigences et des juridictions légales, ainsi que la nécessité d'évaluer et de prouver la conformité à ces exigences (même si l'entreprise obtient une conformité de facto).

PARTIE

II

Présentation des solutions du marché du Cloud Computing et le web 2.0

CHAPITRE III : Le marché du Cloud Computing.

Dans un marché atone, un segment technologique devrait générer de la valeur : les services en ligne, hébergés dans le Cloud, selon le cabinet Gartner. Le marché du Cloud Computing, après des années de maturation, est désormais en plein essor, proclamé comme une solution pérenne et efficace aux problématiques d'externalisation et de mutualisation. Aujourd'hui, il n'y a plus un seul grand fournisseur qui ne proclame pas que le Cloud Computing est un élément-clef de sa stratégie. Que ce soit les « pure players », les grands acteurs du Web, ceux du monde de l'IT, les opérateurs télécoms, les hébergeurs ou les spécialistes du stockage,... tous ont une offre, plus ou moins complète, autour du CC.

Mais nombre d'organisations s'interrogent encore sur la pertinence des services en nuage. Pour des questions de sécurité et de fiabilité des services principalement. Des craintes qui doivent pousser les prestataires de services IT à améliorer leurs offres « de manière à les rendre compatibles avec le Cloud et essayer de combiner le meilleur des deux mondes », estime Ben Pring8(*).

1.13 Section I : Les acteurs du marché.

Ce marché est partagé entre plusieurs acteurs : les éditeurs, les fournisseurs et les « pures players ». D'après l'étude de Markless International « Approches d'hébergement avec le Cloud Computing & la Virtualisation- Référentiel de pratiques », les entreprises interrogées mentionnent avoir recours à plus de soixante prestataires. De plus en plus d'éditeurs portent leurs produits en mode SaaS et les éditeurs SaaS entrent comme « Pure Player ».

1. Editeurs.

Un éditeur n'est pas forcément un fournisseur de services, autrement dit son périmètre n'est pas de fournir un service Cloud, mais plutôt de fournir une technologie capable d'héberger une solution Cloud. Cependant la frontière est mince car bon nombre d'éditeurs sont fournisseurs de leurs propres produits.

VMware est un éditeur de produits de Virtualisation. Comme beaucoup d'autres éditeurs, VMware s'est lancé depuis 2008 à la conquête du Cloud Computing. Aujourd'hui, il édite des produits pour la couche IaaS comme « vSphere » et « vCloud Director », « vFabric » pour la couche PaaS ou encore Zimbra racheté cette année pour développer ses produits SaaS.

Microsoft aussi fourni des produits de Cloud Computing comme « Windows Azure Appliance », dont la sortie est prévue en courant 2011. « Windows Azure Appliance » est la version produit de Windows Azure que l'on va pouvoir installer directement sur les infrastructures d'une entreprise.

2. Fournisseurs.

Les fournisseurs de services de Cloud Computing sont des hébergeurs tels que l'on a l'habitude de les retrouver depuis plusieurs années sur Internet. Ils mettent à disposition des infrastructures physiques proposant une plate-forme de Cloud. On peut citer Microsoft avec sa plate-forme d'IaaS, de PaaS et de SaaS au travers de « Windows Azure » et « Office 365 », Google avec son service SaaS « Google App » et son PaaS « Google App Engine ».

On retrouve aussi le géant Amazon avec ses services de IaaS et PaaS comme « Elastic Compute Cloud (E) », « Elastic MapReduce » ou encore « Simple Storage Service (S3) ».

A noter aussi que beaucoup d'acteurs provenant des télécoms, très familiers avec le modèle de facturation de services à la demande, comme Orange Business, mettent à disposition leurs infrastructures reposant sur une des solutions Cloud des éditeurs du marché.

3. Pure Player

Enfin les « Pure Player », en français les « purs joueurs », qui jouent d'emblée la carte du service en ligne. C'est le cas par exemple de Salesforces9(*) créé en 1999 par Marc Benioff10(*) qui est considéré comme l'un des pionniers du modèle SaaS. On peut aussi nommer YouSaaS qui propose un bureau virtuel d'applications professionnelles, ou encore « entreprise-facile.com » créé en avril 2007 qui édite des services en ligne pour les entrepreneurs (devis, pour livraison, facture, activités commerciales, tableaux de bord, partage d'informations etc.).

Se pose alors la question du potentiel des « pures players » à supplanter les éditeurs. Comme le rappelle François Tonic11(*) dans son livre blanc « Le Cloud Computing » : « lorsque l'on s'attaque frontalement à un géant comme SAP sur des progiciels, difficile d'imaginer un combat équitable. Sur de petits projets ou des projets précis dans une grande entreprise, le pure Player à sa place. Mais l'éditeur traditionnel, quand il a vu la menace, a réagi soit en tissant des alliances avec le pure Player, soit en commercialisant sa propre solution en ligne».Une autre question apparait quant à la pérennité d'un tel service puisqu'il s'agit la plupart du temps de petites structures récentes d'où la difficulté de garantir que le service existera toujours dans plusieurs années.

4. Open Source.

On retrouve aussi l'initiative open source dans le Cloud Computing. C'est notamment le cas avec Ubuntu qui propose sa distribution « Ubuntu Entreprise Cloud » mettant à disposition un IaaS pouvant être déployé sur ses propres infrastructures. Il y aussi des acteurs tels que Novell, Sun, Eucalyptus ou encore avec AppScale.

Pour voir des solutions open source de Cloud Computing ou des notions de Cloud ouvert (Open Cloud), il faut d'abord définir les standards et rendre disponibles des spécifications. Tout comme il était très difficile de définir des standards pour l'interopérabilité du Web services l' « Open Cloud » n'est pas prêt d'exister.

Bien que des initiatives soient prises, que des consortiums soient créés, il faut encore que les grands acteurs puissent définir les normes permettant la migration d'applications d'une plate-forme à une autre. En effet, à ce jour, l'Open Source n'est pas encore au niveau de pouvoir offrir une réelle alternative aux grands acteurs actuels du marché.

Quoi qu'il en soit l'open source ne pourra proposer que des produits de Cloud Computing et ne jamais fournir ce service puisqu'il nécessite d'énormes moyens rien que pour les Datacenters sans poser la question du modèle économique.

1.14 Section II : Les positionnements des principaux acteurs du Cloud Computing.

Cette étude ne se veut pas un éventail de toutes les solutions existantes, mais plutôt un échantillon des plus rencontrées aujourd'hui. Cette présentation nous donnera les outils nécessaires afin d'établir un exemple concret de migration d'un système d'information d'une société. Nous allons donc réagir aux questions que les entreprises vont se poser : « Quels avantages ma société peut-elle tirer des SaaS et du Cloud Computing ? » et « Comment évoluer vers le Cloud ? ».

Dans cette section, nous parlerons donc des différentes solutions apportées par les principaux acteurs: Amazon, Salesforce.com, Google, VMware et Microsoft pour ne citer que ceux-là.

1. Les acteurs issus du web.

Amazon, Microsoft, Google, Salesforce, IBM... : autant d'acteurs majeurs dont il faut parler pour comprendre les directions que prendra le Cloud Computing d'ici peu. Car, qu'on le veuille ou non, le Cloud dépend en grande partie de ces géants du web et de l'informatique, mais également de nos équipements de télécommunications. Les grands acteurs de l'informatique sont principalement américains et il en est de même sur le Cloud, tant sur les éditeurs de solutions applicatives que d'infrastructure.

a. Les offres IaaS.

a. Amazon.

Amazon propose deux solutions d'IaaS (E et S3) qui bénéficient des avantages de cette couche (performance des Datacenter, achat d'un service, flexibilité dans l'évolution de la structure, ...). Au départ, il s'agissait de rentabiliser leurs énormes infrastructures en place pour absorber les pics de charge lors des fêtes de Noël sur leur boutique en ligne.

S3 signifie Simple Storage Service. C'est un système de stockage en ligne qui propose aussi des services de type PaaS afin de fournir du stockage. Amazon propose un prix entre 0.15$ et 0.18$ du giga-octet stocké par mois. 52 milliards d'objets y ont été déposés et génèrent 1 000 milliards de requêtes par an effectuées par les utilisateurs de plus de 90 pays différents selon Gartner.

E signifie Elastic Compute Cloud, c'est un environnement virtuel de machine. Il permet de concevoir des machines virtuelles et d'y associer des images logicielles prédéfinies. Par exemple un serveur LAMP (Linux, Apache, MySQL, PHP) peut être instancié. Il permet aussi à des tiers de louer des serveurs sur lesquels exécuter leurs propres applications web et un déploiement extensible des applications en fournissant une interface web par laquelle un client peut créer des machines virtuelles, c'est-à-dire des instances du serveur, sur lesquelles le client peut charger n'importe quel logiciel de son choix.

b. GoGrid.

GoGrid est une infrastructure de Cloud services, l'hébergement Linux et sous Windows des machines virtuelles gérées par un serveur multi- panneau de contrôle. GoGrid vous permet de construire des infrastructures Cloud évolutives dans plusieurs centres de données et serveurs dédiés à l'aide des nuages, élastique F5 équilibrage de charge matériel, et le stockage de nuages ??avec un contrôle total grâce à l'automatisation et de self-service.

Il propose des services similaires à Amazon. La création d'un parc de serveurs se fait en quelques clics, l'ajout des unités de stockage également. L'interface permet de gérer les connexions entre les différents éléments virtuels que nous venons de créer. GoGrid dispose de nombreuses images logicielles bien supérieures à l'offre E d'Amazon.

c. Les offres PaaS.

Les offres PaaS se sont développées au cours des deux dernières années. Tout d'abord nous avons l'offre d'Amazon, nommée Amazon Web Service (AWS). Google a également créé sa plateforme qu'il a nommé App Engine, lancé en avril 2008. Pour contrer ses deux rivaux, Microsoft est a mis en place sa plateforme qui se nomme Azure. Il en existe bien d'autres telles que force.com, Outsystems, ...

d. Amazon AWS.

C'est une offre typée d'assez bas niveau. Elle est caractérisée ainsi, car elle offre un niveau d'abstraction matérielle tout en laissant une grande possibilité d'organisation aux équipes de développeurs. La plateforme AWS est basée sur E et tire avantage de cette couche. Elle intègre également le système de stockage S3.

e. Google App Engine.

La plateforme Google App Engine est une plateforme typée de haut niveau. Elle est caractérisée ainsi, car il y a une abstraction totale du système. Ceci signifie que l'on travaille sur les ressources Google et non pas sur une machine virtualisée dédiée à notre entreprise. Tout est mutualisé d'une manière transparente. La plateforme Google App Engine se développe avec deux langages au choix : Python ou Java.

f. Microsoft Azure Services Platform.

Microsoft annonçait en de Novembre 2008, l'arrivée de sa propre solution de Cloud Computing nommée Windows Azure. Cette dernière a été rendue commerciale en janvier 2010 et ne cesse de se développer au regard des annonces faites par Microsoft lors de la PDC du 28 octobre 2010. La plate-forme Windows Azure propose depuis peu une véritable infrastructure IaaS avec la notion de « vmRole » mais aussi une plate-forme PaaS permettant l'hébergement d'applications .NET ou non, le stockage, des bases de données etc.

g. Les offres SaaS.

Comme nous l'avons déjà vu, les offres SaaS sont des offres clés en main. Il en existe de plus en plus sur le marché dans des secteurs bien différents, comme les ressources humaines, la paie, la communication, la collaboration, .... Certaines offres SaaS sont à l'origine des offres grand public ; elles ont amélioré leur robustesse (sécurité, stabilité, ....) pour devenir des offres professionnelles.

h. Salesforce.com.

Salesforce.com est une société créée en 1999 par Marc Benioff12(*). Elle est devenue l'une des pionnières du modèle SaaS notamment grâce à son outil historique de CRM intitulé Salesforce. Depuis maintenant dix ans, Salesforce.com n'a cessé de se développer. Ainsi, il y a déjà quelques années, la plateforme de Cloud Computing utilisé pour l'hébergement de leur site web a été séparé sous le nom « Force.com ». Via cela, les développeurs pouvaient profiter des avantages du Cloud pour l'hébergement de leurs applications.

i. Office Live.

Microsoft Office Live est un nom de marque de la société Microsoft désignant un ensemble de services disponibles sur Internet. Office Live Small Business est un service conçu pour les entreprises de moins de dix employés. Les objectifs actuels d'Office Live sont d'améliorer la collaboration, tout en donnant une expérience informatique rationalisée mobiles.

Depuis des années, Microsoft propose dans sa gamme de services « Live », des applications à la demande. Parmi eux :

- Windows Live Hotmail un service de messagerie ;

- Windows Live SkyDrive pour l'hébergement et le partage de documents ;

- Live @ Edu une offre à destination des structures éducatives (école, université, etc.).

Figure 13 : Répartition des acteurs selon les métiers du Cloud. Source : AFDEL, mai 2010

2. Les acteurs I.T (Information Technology) historiques.

a. VMware.

VMware, Inc. est une société informatique américaine fondée en 1998 à Palo Alto.

Pendant plus de dix ans, elle a conçue différents produits liés à la Virtualisation. En 1999 apparaissait la première version de VMware Workstation, un logiciel client permettant la Virtualisation de machines virtuelles. D'autres éditions comme la gamme ESX ou Server (anciennement GSX) proposent des solutions de Virtualisation pour les serveurs.

Depuis 2008, VMware n'a cessé d'investir dans le marché du cloud Computing en rachetant différentes entreprises comme Zimbra (application SaaS de collaboration) ou SpringSource pour son offre PaaS avec vFabric.

b. Microsoft.

Lors de la Conférence de Développeurs Professionnels (PDC) de Novembre 2008, Microsoft annonçait l'arrivée de sa propre solution de Cloud Computing nommée Windows Azure. Cette dernière a été rendue commerciale en janvier 2010 et ne cesse de se développer au regard des annonces faites par Microsoft lors de la PDC du 28 octobre 2010. La plate-forme Windows Azure propose depuis peu une véritable infrastructure IaaS avec la notion de « vmRole » mais aussi une plate-forme PaaS permettant l'hébergement d'applications .NET ou non, le stockage, des bases de données etc.

ü La PlateForme PaaS: Windows Azure Platform.

La plate-forme PaaS Windows Azure Platform met à disposition plusieurs briques : Windows Azure, SQL Azure et AppFabric. Windows Azure est un Cloud OS permettant l'hébergement d'applications sur une plateforme Windows basée sur la technologie de Virtualisation Hyper-V. La brique Windows Azure met à disposition un service de « Compute », dans lequel il est possible d'exécuter des applications. On retrouvera la notion « Web Role » permettant l'exécution d'applications de type Web basées sur un serveur IIS (ASP.NET, PHP, Ruby, Java, etc.) ou la notion « Worker rôle » permettant d'héberger n'importe quel type d'application.

Tout service hébergé sur Windows Azure se compose d'un ou plusieurs rôles, chacun pouvant avoir une ou plusieurs instances. Windows Azure répartit automatiquement la charge entre les différentes instances d'un rôle.

ü Une Infrastructure IaaS.

En plus de la notion de « Web Rôle » et de « Worker Rôle », la nouvelle version de Windows permet l'hébergement de « vm rôle », une machine virtuelle dans laquelle il est possible de déployer ce que l'on souhaite. Grâce à ce rôle, la plate-forme Windows Azure devient une véritable infrastructure à la demande (IaaS).

1.15 Section III : L'avenir du Cloud Computing.

Au terme d'une analyse de ce nouveau modèle économique et technique que représente le Cloud Computing, il est temps de se poser la question de sa viabilité sur le long terme. Car s'il est vrai que le Cloud Computing représente a n'en pas douter une formidable expérience professionnelle et une bonne occasion en ces temps troubles, il ne faudrait pas que son adoption se base uniquement sur des motifs purement économiques.

Dans cette section, nous allons nous pencher plus en détail sur les problèmes qui pourraient se poser aux acteurs de ce nouveau marché dans les années à venir.

Nous verrons également qu'il existe encore de formidables marges de progression dans le domaine et que même si le Cloud Computing recèle de nombreuses failles et faux espoirs, il n'en est pas moins révolutionnaire sur certains aspects.

1. Défi à relever.

Actuellement, le Cloud Computing représente la maturation et le rassemblement de tous les concepts de base qui formaient les services en ligne d'hier, le Grid Computing, l'ASP, l'hébergement de serveurs, l'utility Computing et la Virtualisation. D'un autre coté, le Cloud Computing est encore très immature en lui-même, et cela prendra probablement encore plusieurs années avant que cela ne se développe complètement; ce qui sous-entend qu'il soit largement adopté par les entreprises, même pour des taches critiques.

De nos jours, l'adoption se cantonne à des petites expérimentations à l'échelle de start-up ou d'un seul département d'une entreprise. Dans la prochaine phase, le Cloud Computing doit absolument évoluer vers un modèle hybride, ou les services s'intégreront directement au sein des Datacenter et des infrastructures ainsi qu'en interne. Dans le meilleur des mondes, le processus se fera naturellement. Au final, le SaaS ne peut, et ne pourra jamais se construire seul, et personne ne pourra y remédier. Le Cloud Computing lui-même est un domaine soumis a énormément de mutations, qui nécessite un certain nombre d'aménagements technologiques et psychologiques dans la vie de tous les jours.

A l'heure actuelle, il est relativement impossible de prédire la nature des évolutions qui se produiront, tout comme il est impossible de prédire quelle forme prendra le SaaS dans les années à venir. On ne peut que lui souhaiter de bénéficier des mutations bénéfiques qui interviendront dans les mois et années à venir.

2. Avenir du marché et des fournisseurs.

1.1 Avenir du marché.

Désormais que nous savons que le Cloud Computing a encore de nombreux défis a relever, mais que personne ne peut réellement exercer de pressions pour aboutir a ces changements, il est temps de se poser la question de l'avenir du marché en lui même. Certes le Cloud Computing est une toute nouvelle philosophie, mais qu'en est-il du marché sous-jacent ? A-t-il autant d'avenir que sa philosophie ne le laisse entendre ?

ü « long terme » et « informatique ».

De tout temps, l'informatique a toujours eue une durée de vie limitée, chaque mode éphémère se succédant l'une après l'autre a un rythme effréné. Dès lors, comment imaginer l'avenir d'un marché a long terme ? Peut-être n'existe-t-il tout simplement pas. Dans peu de temps, l'Internet que nous connaissons va être soumis à un certain nombre de mutations d'envergure en vue d'assurer sa pérennité. Les applications web actuelles sont bâties sur des fondations plus que friables, sur des standards officieux construits par paliers successifs au dessus de technologies toujours plus anciennes.

ü Érosion du marché.

Il existe une fameuse citation, attribuée a Thomas J.Watson13(*), qui reste soumise a interrogation quant a cette paternité mais qui affirme ceci : «  Je pense qu'il existe un marché mondial pour à peu près cinq ordinateurs » (Chairman of the Board of International Business Machines), 1943. Soixante six ans plus tard, nous n'avons jamais été aussi proches de la réalité de cette affirmation. La grille Google en fait un, le Live.com de Microsoft en fait deux, Yahoo!, Amazon, eBay et Salesforce en font six. Il est certain qu'il existe également un certain nombre d'autres fournisseurs, mais ils suivront probablement tous le schéma de Youtube, ils seront phagocytés par l'un des acteurs majeurs.

ü Réduction des effectifs

L'hypothèse est la suivante :

Puisque les entreprises délocalisent leurs systèmes d'information a l'extérieur de leurs propres locaux, il n'y a de ce fait plus besoin d'autant de personnel informatique qualifie a l'intérieur desdits locaux. Par conséquent, le marché de l'emploi informatique se retrouve saturé et beaucoup de gens se retrouvent sans emploi.

Heureusement, cette approche est soumise à quelques incohérences et la réalité des marchés économiques et de l'emploi est un peu plus complexe que cela. Ce genre de réaction résulte de la peur (compréhensible) de ce qui est nouveau. De la même façon que les ordinateurs ont remplacé des machines à écrire dans les années 1980 et 1990. C'est un effet naturel du progrès, pour survivre et garder son emploi, il faut maintenir ses compétences meilleures que celles d'un ordinateur.

1.2 Avenir des fournisseurs.

Les fournisseurs de solutions SaaS sont actuellement en plein essor. Il en existe des centaines, peut-être des milliers, et de nouveaux se créent chaque jour. Imaginons désormais leur avenir...

ü Le marché des logiciels applicatifs, aujourd'hui.

Les quelques lignes qui suivent vont en quelque sorte caricaturer la situation, mais c'est inévitable si l'on souhaite aller a l'essentiel.

· Les grandes entreprises ont dans leur grande majorité installé des PGI (progiciels de gestion intégrée), ERP en anglais (enterprise resource planning). Ce marché est aujourd'hui dominé par deux grands acteurs mondiaux :

o SAP, qui possède une offre très complète, pour l'essentiel développée en interne.

o Oracle, qui a beaucoup grandi par acquisitions : Siebel, PeopleSoft, Sun

Microsystems... La liste des derniers rachats est impressionnante et se compose de 32 entreprises entre janvier 2005 et juin 2009.

· Les petites et moyennes entreprises ont aussi leurs ERP, dont les plus connus dans l'espace francophone sont Sage et Cegid. Malgré leurs efforts, SAP et Oracle n'ont encore que très peu percé sur ce marché.

ü Préoccupations à gérer.

Apres les analyses du marché et des transformations qu'il risque de subir dans les années à venir se trouvent aussi des préoccupations plus terre-à-terre sur lesquelles les fournisseurs vont devoir se pencher sérieusement avant que le marché n'arrive a maturité. Il ne serait même pas étonnant que ces préoccupations soient actuellement ce qui freine la démocratisation du Cloud Computing.

· Trop d'intermédiaires.

Actuellement, lorsque l'on considère le système d'information d'une entreprise complètement délocalisé sur le Cloud, on fait allusion à une chaine de responsabilité particulièrement touffue comme le montre le document en Annexe II.

Chacun des maillons de cette chaine de responsabilité peut à tout moment disparaitre et/ou causer des problèmes divers qui causeront à leur tour des problèmes en cascade en redescendant la chaine de responsabilité. Le fournisseur de solutions, plateformes ou infrastructures as a service se retrouve pris au piège au beau milieu de tous ses acteurs et dépend ainsi de façon critique de l'aval comme de l'amont.

· Multiplication des acteurs trop importante.

La multiplication des acteurs trop importante est un problème que l'on commence déjà à ressentir, et pourtant le Cloud Computing est encore un mouvement très jeune.

Ce business model est particulièrement intéressant pour ces entreprises car même si la technique est plus ardue, une application SaaS aura plus de facilité à se faire connaitre qu'un logiciel classique.

Par conséquent, on assiste à une multiplication des acteurs trop importante, qui sature petit à petit le marché. L'informatique est avant toute autre considération une industrie puissante qui a créée un marché attractif et rémunérateur. Les acteurs qui la constituent ont réussi à conserver le contrôle de leurs revenus, alors que ce privilège a volé en éclat depuis longtemps dans la plupart des secteurs industriels. Seule l'émergence du web a commencé, depuis moins de dix ans, à ébranler ce modèle efficace.

Il est clair aujourd'hui que depuis 2005 les leaders du marché informatique mondial poursuivent sans répit un intense programme d'acquisitions qui renforce leur taille et leur puissance.

3. Avenir des entreprises.

Nous nous devons de nous consacrer ici au monde de l'entreprise, qu'elle soit très grande ou très petite, les innovations technologiques et économiques bousculent évidemment les chaînes de valeur, et leur imposent dans la durée une recomposition. Les relations entre éditeurs, intégrateurs et client finaux sont remodelées.

· Du PC aux terminaux d'accès.

Depuis plus de 15 ans, les entreprises ont standardisé le poste de travail Microsoft Windows comme plateforme dominante d'accès aux applications professionnelles et Microsoft Office pour les outils bureautiques. Ce n'est un scoop pour personne, ce poste de travail ne va pas disparaitre immédiatement. Il va simplement cesser d'être la seule option.

C'est un sujet fondamental souvent aborde sur Internet depuis quelques années, en parlant de client web riche, de la marginalisation de Microsoft Windows, et plus récemment, de Microsoft Windows Vista ou de Google Chrome OS. Ces clients web riches ou ces terminaux d'accès vont déclencher un bouleversement total du marché.

Le poste de travail Microsoft Windows, encore très dominant en 2009 avec environ 90% de part de marche dans les entreprises, risque fort de céder son trône a une étonnante variété de solutions. Soyons clairs, un poste de travail Microsoft Windows reste lui aussi un outil d'accès aux usages du Cloud Computing, mais il ne sera plus que l'une des nombreuses options possibles.

· Terminaux d'accès : l'embarras du choix.

A une certaine époque pas si lointaine ou l'on pouvait décider de déployer le même poste de travail pour tout le monde au sein de la même entreprise en se basant sur un « master » commun, la situation était beaucoup plus simple qu'aujourd'hui. Cela ressemblait a la situation d'un directeur de production des années 1950, qui ne fabriquait qu'un seul modèle de voiture noire, avec 4 ans de carnet de commandes déjà rempli.

Pour la suite, il ne faut pas oublier que, dans les terminaux d'accès, on regroupe tout outil informatique qui dispose d'un navigateur Internet :

o Postes de travail Microsoft Windows « classiques », portables et de bureau.

o Ordinateurs Macintosh (Apple).

o Netbooks

o Smartphone

Un terminal d'accès Cloud Computing se compose uniquement de trois composants clés :

o Un navigateur Internet : l'outil essentiel.

o Un système d'exploitation, au service du navigateur.

o Un processeur classique, pour faire fonctionner ces deux logiciels.

Pour chacun de ces trois composants, quelles seront les principales options disponibles sur la période à venir ? Le schéma suivant regroupe les principales solutions disponibles sur le marché pour chacun des trois points et permet (théoriquement) de créer plus de 800 combinaisons de plateformes et outils.

Les plateformes

Les solutions

Navigateurs

Internet

 

Systèmes

d'exploitation

 

Processeurs

 

Tableau 4 : Les principales solutions disponibles sur le marché pour chacun des trois points.

4. De fabuleux challenges technologiques.

Derrière les aspects purement techniques, économiques et commerciaux du Cloud Computing se cachent de fabuleux challenges technologiques qui nous conduisent peu à peu vers une transformation complète du marché de l'informatique.

1.3 Convergence mobile totale.

Le Cloud Computing constitue sans nul doute un pas de géant dans la direction de la mobilité. Comme nous le disions, la mobilité correspond au fait de pouvoir continuer à accéder au système d'information de son entreprise sans s'y trouver. Etant donne la nature délocalisée du Cloud Computing et des applications SaaS, il devient bien plus facile d'accéder à ces systèmes via des périphériques mobiles. Il y a encore quelques années, le web mobile n'était qu'un odieux mensonge construit de toutes parts par les entreprises de télécommunications.

Débits ridiculement faibles, tarifications ridiculement injustes et couteuses, degré de liberté ridiculement censuré et support de l'existant sur le web ridiculement inexistant. Jusqu'a l'avènement des Smartphones tels que l'iPhone d'Apple, surfer sur Internet depuis un téléphone mobile revenait plutôt a ramer sur le portail dédié de son operateur téléphonique.

Figure 14 : Evolution des débits de l'internet mobile depuis 1999.

Mais depuis l'arrivée sur le marché de Smartphones à écran large, on a constaté avec surprise que les operateurs téléphoniques et constructeurs de téléphones n'essayent plus de brider l'accès au web sous couvert de navigateurs propriétaires et de portails sans intérêt.

Alors qu'aux alentours des années 2000 on devait se contenter d'un débit inferieur au 56 KBPS d'antan, les débits dépassent aujourd'hui les 10 MBPS grâce à la 3,5G et son protocole HSDPA (High Speed Downlink Packet Access) qui est un protocole qui offre des performances dix fois supérieures à la 3G (UMTS R'99) dont il est une évolution logicielle.

De plus, les Smartphones embarquent désormais de vrais systèmes d'exploitation, souvent avec les mêmes navigateurs Internet que ceux que l'on peut trouver dans des machines de bureau. Ces terminaux peuvent alors accéder aux mêmes applications que celles auxquelles on accède depuis chez nous ou du bureau avec bien souvent la même qualité de service.

1.4 Nouvelle vision d'Apple sur le Cloud Computing.

Après Google et Amazon, la marque à la « Pomme » mise sur l'informatique dans le nuage, qui stocke des données en ligne plutôt que de les conserver sur son ordinateur.

Le lundi 06 juin 2011 à San Francisco a été présenté le très attendu iCloud. La marque à la pomme s'est dite prête à montrer son service de Cloud Computing, qui propose de stocker pour autrui des données en ligne plutôt que de les conserver sur son propre ordinateur.

Steve Jobs14(*) lui-même aurait détaillé le nouveau service mais la maladie l'a tenu à l'écart de l'essor de ce produit. En effet, le 24 août 2011, à 56 ans, Steve Jobs démissionne de son poste de directeur général d' Apple suite à son incapacité à effectuer son travail due à son cancer, il conserve cependant sa fonction de président du conseil d'administration. Il transmet le poste à Tim Cook qui était jusqu'alors directeur des affaires opérationnelles depuis 2007.

Concrètement, la stratégie consiste à proposer aux utilisateurs de stocker leurs médias sur des serveurs plutôt qu'en dur sur leur ordinateur (même si la deuxième solution restera bien entendu possible). Apple devrait d'ailleurs utiliser son data center construit en Caroline du Nord pour le stockage. Le service, que l'on appelle « iCloud », permettra donc d'écouter sa propre musique en streaming. Apple est en discussion avec les majors, notamment Universal. Ainsi, la pomme va se retrouver confrontée à des concurrents comme Google et Amazon, qui surfent déjà sur cette vague. Apple dispose quant à lui de son arme fatale i Tunes, mais également de ses appareils compatibles, iPhone, i Pad et consorts.

1.5 Windows Eight (8), un système d'exploitation très Cloud Computing.

Microsoft vient de présenter Windows 8 à l'occasion de sa conférence Build. Attendue pour 2012, la prochaine version du système d'exploitation est une évolution importante par rapport à Windows 7. Outre ses deux interfaces graphiques, ce nouvel opus du système d'exploitation de Microsoft met l'accent sur la portabilité et la sécurité. Et les applications HTML5 s'exécutent directement sur le bureau. Windows 8 propose en effet deux interfaces graphiques. L'éditeur a adopté la même architecture que Linux en dissociant l'environnement graphique du noyau du système d'exploitation. L'utilisateur peut donc aller et venir d'un environnement graphique à l'autre, bureau standard Windows et interface Metro sur la même machine.

Windows 8 contiendrait un outil de synchronisation avec le Cloud. Cet outil permettra aux utilisateurs de synchroniser des fichiers et des dossiers à partir de leur PC en local avec des services hébergés. Ce système de roaming sera très probablement associé aux comptes Windows Live, les divers paramètres choisis étant conservés par le service Windows Live Cloud, autrement dit sur des serveurs pour être accessibles depuis des machines connectées à Internet. A l'image d'autres sociétés, Microsoft mise beaucoup sur le Cloud : l'objectif est de pouvoir conserver un maximum d'applications et de paramètres sur le Net afin que l'utilisateur ne soit plus dépendant d'une seule machine et puisse travailler ou s'adonner à ses loisirs depuis n'importe quel appareil sans se préoccuper d'avoir toujours sur lui (stockés sur une clé USB ou un disque dur externe par exemple) ses fichiers, applications favorites et paramètres. Bien sûr, cela implique que les machines en question soient connectées en permanence ou presque à Internet.

Windows 8 continue le virage vers le Cloud Computing entamé par Microsoft avec Windows Azure, Dynamics CRM, les Office Web Apps ou Office 365. Pour donner plus de force à cette avancée, Microsoft réfléchirait même à une prochaine version de SkyDrive, à la fois gratuite et illimitée pour les documents (texte, tableaux, présentations, etc) et les photos (mais pas pour la musique ou pour les vidéos). Mieux, cette synchronisation devrait également concerner certaines applications et les paramètres du système. Résultat, l'utilisateur pourra retrouver son bureau quelque soit le PC utilisé. Un Windows 8 par ailleurs déjà téléchargé plus de 500.000 fois, d'après le PDG de Microsoft.

CHAPITRE IV : La technologie web 2.0

1.16 Section I : Le web 2.0

La première difficulté lorsque l'on s'intéresse au Web 2.0 est de cerner son contour. S'il est facile de dire si une application ou un document est XML (il faut et il suffit pour cela qu'il soit conforme à la recommandation XML 1.0 ou 1.1), il est beaucoup plus difficile de dire si une page web est Web 2.0.

Que doit-on pouvoir dire sur cette technologie croissante ? Quelle est son origine et dans quel but a-t-elle été mise en place ? Les caractéristiques d'un site web 2.0, Quel avenir pour le web 2.0 ? C'est une nouvelle donne. La question est désormais de savoir comment y faire face.

Dans cette section, notre besoin est lié à l'historique du Web 2.0 et à la présentation des technologies faisant intervenir ce concept. Nous allons définir ses différentes technologies, puis les différents critères mettant aux prises les Critique du terme de web 2.0 en enfin, nous présenterons les études et les projets mettant en oeuvre le Web 2.0 ainsi que l'élargissement de la terminologie de ce dernier.

1. Origines et Présentation du web 2.0.

Au commencement était le Web 1.0. Ce concept est apparu au cours des années 1996-1997, il se caractérise par l'émergence d'un nombre important de pages statiques au contenu codé en HTML. Ces sites 1.0 sont non-interactifs et ne disposent que de peu d'informations. Cette forme du web est encore utilisée aujourd'hui sur des sites simples ou des pages personnelles. Dans les années 2000, le Web a évolué au niveau 1.5, il est devenu dynamique. Il devient alors possible par exemple de consulter des sites recensant des milliers d'informations comme une boutique en ligne. Ce Web dynamique est généralement basé sur l'association du langage de programmation PHP et des bases de données MySQL.

Figure 15 : Continuité de la technologie Web entre les années 1999 / 2010

Avec l'évolution technologique, on a connu une montée rapide du concept du web avec l'apparition du web 2.0. L'expression web 2.0 a été médiatisée en août 2003 par Dale Dougherty15(*) lors d'une conversation avec Craig Cline16(*) en vue de préparer une conférence. Il a suggéré que le Web était dans une période de renaissance ou mutation, avec un changement de paradigmes et une évolution des modèles d'entreprise. Elle désigne donc l'ensemble des techniques, des fonctionnalités et des usages du World Wide Web qui ont suivi la forme initiale du web, en particulier les interfaces permettant aux internautes ayant peu de connaissances techniques de s'approprier les nouvelles fonctionnalités du web.

Ainsi, les internautes contribuent à l'échange d'informations et peuvent interagir (partager, échanger, etc.) de façon simple, à la fois avec le contenu et la structure des pages, mais aussi entre eux, créant ainsi notamment le Web social. L'internaute devient, grâce aux outils mis à sa disposition, une personne active sur la toile. Le Web 2.0 facilite l'interaction entre utilisateurs, le crowdsourcing17(*) et la création de réseaux sociaux rudimentaires, pouvant servir du contenu et exploitant les effets de réseau, avec ou sans réel rendu visuel et interactif de pages Web. En augmentant ce qui était déjà possible de faire avec le Web 1.0, les 2.0 apportent aux utilisateurs de nouvelles interfaces et de nouveaux logiciels informatiques.

2. Technologies web 2.0.

L'infrastructure du web 2.0 est par nature complexe et changeante, mais elle inclut toujours, des logiciels de serveur, des protocoles de messagerie, des standards de navigation. Ces approches complémentaires fournissent au web 2.0 des capacités de stockage, de création et de diffusion très supérieures à ce qui était précédemment attendu des sites web. Un site pourrait être considéré comme relevant d'une approche web 2.0 s'il utilise de manière privilégiée les techniques suivantes :

· CSS, balisage XHTML sémantiquement valide et des micros formats ;

· techniques d'applications riches telles qu' AJAX ;

· syndication et agrégation de contenu RSS/ Atom ;

2.1. Application Internet riche.

Une rich Internet application (RIA), ou application Internet riche, est une application Web qui offre des caractéristiques similaires aux logiciels traditionnels installés sur un ordinateur. Le terme Rich Internet Application a été introduit dans une publication de Macromedia en mars  2002. La dimension interactive et la vitesse d'exécution sont particulièrement soignées dans ces applications Web. Une RIA peut être :

· exécutée sur un navigateur Web. Aucune installation n'est requise ;

· exécutée localement dans un environnement sécurisé appelé sandbox (bac à sable).

Depuis le début du XXIe siècle, des techniques d'application Internet riches telles qu' AJAX ont amélioré l'expérience utilisateur des applications utilisant un navigateur web. Une application web utilisant AJAX peut échanger des informations entre le client et le serveur afin de mettre à jour le contenu d'une page web sans rafraîchir la page entière, grâce au navigateur.

2.2. RSS ( Really Simple Syndication).

La première et importante évolution vers le web 2.0 a été la syndication de contenu, utilisant des protocoles standardisés permettant aux utilisateurs de faire usage des données d'un site dans un autre contexte, allant d'un autre site web au plugin d'un navigateur, ou même d'une application de bureau séparée. Ces protocoles comprennent RSS, RDF et Atom. Tous sont basés sur le langage XML. Des protocoles spécialisés tels que FOAF et XFN (tous deux pour les réseaux sociaux) étendent les fonctionnalités des sites et permettent aux utilisateurs d'interagir de façon décentralisée. RSS désigne une famille de formats XML utilisés pour la syndication de contenu Web. Trois formats peuvent être désignés par ces initiales :

· Rich Site Summary (RSS 0.91)

· RDF Site Summary (RSS 0.90 et 1.0)

· Really Simple Syndication (RSS 2.0)

2.3. Folksonomie.

L'étiquetage permet un tri préalable et hiérarchisé des items recherchés. L'ordre d'apparition des articles provient soit du nombre de références, soit d'une « note de satisfaction » donnée par les lecteurs. Dans ce dernier cas, le système de pondération est défini par un facteur humain (le côté social) qui met en exergue des données ou articles intéressants dans la masse des informations. Une Folksonomie, ou indexation personnelle, est un système de classification collaborative décentralisée spontanée, basé sur une indexation effectuée par des non-spécialistes. Donc c'est aussi un néologisme désignant un système de classification collaborative décentralisée spontanée, basé sur une indexation effectuée par des non-spécialistes.

2.4. Protocoles web.

Les protocoles de communication web sont un élément clé de l'infrastructure web 2.0. Deux approches principales sont :

· REST (REpresentational State Transfer) indique une façon d'échanger et de manipuler des données en utilisant simplement les verbes HTTP GET, POST, PUT et DELETE.

· SOAP, qui implique de poster à un serveur des requêtes XML comprenant une suite d'instructions à exécuter.

Dans les deux cas, les accès aux services sont définis par une interface de programmation (API). Souvent, l'interface est spécifique au serveur. Cependant, des interfaces de programmation web standardisées (par exemple, pour poster sur un blog) émergent.

3. Critique du terme.

Contrairement à des termes comme HTML 4.01, désignant une technologie précise, ou Internet 2 (avec lequel il ne doit pas être confondu et désignant un consortium), le Web 2.0 n'a pas de définition précise faisant consensus. Les évolutions qu'il désigne ne résultent pas d'une concertation du World Wide Web Consortium. En conséquence, l'interactivité s'est faite en superposant de nombreuses couches, alors qu'ont été délaissés des langages évolués qui auraient permis un web plus riche. Certains informaticiens regrettent cette anarchie qui aboutit à de mauvaises performances.

Benjamin Bayart18(*) a dénoncé le fait que le contenu du Web 2.0 est bien plus centralisé par des institutions que ce que permet Internet. À la limite, il ne s'agit plus d'un réseau en toile d'araignée (web), mais en étoile. Par dérision, il propose d'appeler «  Minitel 2.0 » ce que les médias appellent web 2.0. Les journalistes spécialisés ont été pris de court par l'emploi du terme web 2.0 avant de l'employer eux-mêmes. Ils notent que de nombreux acteurs faisaient du web 2.0 faisaient de la prose, avant que le marketing n'impose ce terme. Cela fait du terme un buzzword utilisé souvent abusivement. En résumé, aux yeux de ces informaticiens, l'expression « web 2.0 » serait au mieux un terme générique pour un ensemble d'évolutions concernant davantage les usages que les techniques (donc relevant plus de la sociologie que de l'informatique).

4. Elargissement de la terminologie.

Après l'apparition de l'expression « Web 2.0 », toute une nomenclature est apparue pour décrire le présent, le passé et le futur du Web. Les usages présentés ici ne sont pas forcément les seuls. De plus, pour certains numéros, les utilisations sont très rares (par exemple Web 2.1).

ü Déjà déployés :

· Web 0.0 : Expression ironique désignant les phases de développement précédent l'existence réelle du web.

· Web 1.0 : Web statique.

· Web 1.5 : Web dynamique.

· Web 2.0 : Participatif, social et intelligence collective.

· Web 2.5 : Désigne le web transformé en plate-forme pour les applications en ligne.

· Web 2.B : Orienté pour le commerce, le business 2.0 et le marketing 2.0.

ü Développement en cours :

· Web² (Squared) : Proposé Tim O'Reilly comme étape entre le web 2.0 et le web 3.0.

· Web 3.0 : Désigne la prochaine évolution du Web sémantique. Désigne également le Web par P2P d'un ordinateur à l'autre sans serveur.

· Web 3d : sites internet 3D ; soutenu par le Web3D Consortium.

· Web 4.0 : Pour Nova Spivack19(*), désigne le WebOS, la possibilité de travailler avec des outils uniquement en ligne.

1.17 Section II : Applications emblématiques du web 2.0

Il est difficile de dresser une liste exhaustive des applications liées au Web 2.0 tant les nouveaux services apparaissent à une vitesse prodigieuse. Il ne se passe pas un jour sans qu'un nouveau venu fasse son apparition ou bien qu'un service connaisse une petite amélioration. Nous allons donc dans cette section, faire un état des lieux survolé de ces applications emblématiques et choisir celle qui sera le plus adapté à notre projet.

1. Les Blogs.

Un blog ou un cybercarnet est un type de site web, ou une partie d'un site Web. Comme son étymologie l'indique, un blog est censé contenir régulièrement de nouveaux billets, c'est-à-dire des notes ou des articles agglomérés au fil du temps sur un sujet donné. Début 2011 étaient dénombrés au moins 156 millions de blogs, publiant à la cadence d'un million de nouveaux billets par jour. Le nombre de blogs inactifs est élevé ; rares sont les blogs qui affichent une grande longévité, et l'écrasante majorité des blogs ont été abandonnés par leurs auteurs. Les blogs sont donc des outils incontournables du Web 2.0.

Ils sont, en quelque sorte, une amélioration de l'offre « Pages persos » des ancêtres tels que Multimania.fr20(*) et Respublica.fr21(*).

En effet, le système de création et de publication a été considérablement amélioré et il est désormais possible pour le néophyte de lancer un blog disposant d'une interface conviviale sans aucune connaissance en développement Web. Parmi les prestataires proposant gratuitement de créer un blog, nous pouvons mentionner Haut et Fort (www.hautetfort.com), OverBlog (www.over-blog.com) ou encore Blogger (www.blogger.com) de Google.
Outre ces services qui proposent d'héberger le blog sur leur plateforme il est possible d'installer un logiciel de blog sur son propre serveur web pour disposer d'une plus grande autonomie ainsi que d'un nom de domaine propre.

2. Encyclopédie collaborative en ligne.

La recherche de moyens techniques et économiques permettant de rendre accessible les informations d'encyclopédie collaborative en ligne par d'autres voies que le Web, est liée au projet d'une diffusion la plus large possible des connaissances. Le projet de distribution sur papier est destiné en particulier aux personnes n'ayant pas les moyens de se raccorder à Internet. Wikipedia qui reste toujours semble t-il l'encyclopédie collaborative le plus visité au monde est une encyclopédie multilingue, universelle, et librement diffusable. Depuis son lancement officiel le 15 janvier 2001, elle est consultable sous forme de wiki sous le nom de domaine wikipedia.org, où elle est en grande partie modifiable par la plupart de ses lecteurs.

Si l'encyclopédie libre Wikipedia est toujours le wiki le plus utilisé au monde, il existe un certain nombre d'autres wikis thématiques : Jurispedia ( www.jurispedia.org qui est une encyclopédie du droit), Geneawiki ( www.geneawiki.com quant à lui est une encyclopédie sur la généalogie), Wikitravel (www.wikitravel.org est un guide de voyage), etc. Notons cependant que de nombreuses encyclopédies, non collaboratives, étaient déjà présentes sur le net depuis des années. Mais ce sont les wikis (Un wiki est un site web dont les pages sont modifiables par les visiteurs afin de permettre l'écriture et l'illustration collaboratives des documents numériques qu'il contient.) qui sont emblématiques du Web 2.0.

3. Géo-localisation.

La géo-localisation est l'une des premières applications visuelles à exploiter le concept de Web 2.0. Parmi les services de géo-localisation, le plus réputé reste Google Maps qui se présente comme un service gratuit proposant des cartes géographiques en ligne. L'utilisateur peut lancer une recherche sur un itinéraire, sur l'adresse d'un particulier ou bien d'une entreprise.

Dans ce dernier cas, il suffit par exemple de mentionner « pizza » dans le champ « Vous cherchez » puis «Mermoz Dakar » dans le champ « Où ? » pour voir s'afficher toutes les pizzerias installées à cet endroit. Différents types de plans sont disponibles : un plan classique, avec nom des rues ; un plan en image satellite, avec parfois une résolution très impressionnante, et enfin, un plan mixte qui associe plan et satellite.

Le service Google Maps précalcule les images qui jouxtent le champ de vision de l'internaute. Il superpose également de manière dynamique le nom des rues et la vue satellite de la région survolée. Enfin, Google Maps s'appuie sur le moteur de recherche éponyme pour localiser les services de proximité.

4. Bureautique en ligne.

Il est désormais possible d'accéder à des applications bureautiques en ligne. Face à la célèbre et payante suite Office de Microsoft, des acteurs du marché s'organisent pour proposer des outils gratuits accessibles directement via une interface web. C'est ce que certains appellent déjà le « Web Office », un concept qui peut toucher aussi bien le grand public que les travailleurs nomades, ainsi que les professionnels séduits par le travail collaboratif.
Ainsi, Thinkfree ( http://www.thinkfree.com) offre un traitement de texte, un tableur et un logiciel de présentation assistée par ordinateur. Mais il faut également suivre de très près Google Docs & Spreadsheets ( http://docs.google.com/) proposant traitement de texte et tableur aux utilisateurs qui peuvent ensuite retravailler sur des documents en ligne et suivre l'historique des modifications. Google possède aussi un argument de choc avec Calendar ( www.google.com/calendar), son calendrier en ligne. Les utilisateurs peuvent ainsi accéder à leur agenda à partir de n'importe quel navigateur web, en tout point du monde, et/ou partager cette application avec un groupe de travail.

5. Réseaux sociaux.

Un réseau social est un ensemble d'identités sociales telles que des individus ou encore des organisations reliées entre elles par des liens créés lors des interactions sociales. Il se représente par une structure ou une forme dynamique d'un groupement social.

L'émergence des réseaux sociaux est liée aux révolutions technologiques et techniques. L'apparition de la technologie AJAX ( JavaScript + XML) a permis des interactions plus rapides avec les pages Internet. De ce fait, le nombre de membres de ces réseaux sociaux s'est allongé. D'une part car les interactions étant plus rapide, consulter Internet est devenu plus confortable. Mais d'autre part, car les utilisateurs prennent conscience de leur pouvoir d'interagir sur la toile. C'est ce qui a donné naissance au Web 2.0.

Certains « réseaux sociaux » sur Internet regroupent des amis de la vie réelle. D'autres aident à se créer un cercle d'amis, à trouver des partenaires commerciaux, un emploi ou autres. Il s'agit de services de réseautage social, comme Facebook, Google+, MySpace, Copains d'avant, Twitter, Viadeo, LinkedIn, Yammer, etc. De plus en plus de réseaux sociaux privatifs se créent sur le net. Ils sont en quelque sorte des clubs « privés » destinés au sénior, au célibataire mais également aux familles et à de nombreux publics souvent sélectionnés par centres d'intérêts personnels partant du principe de l' homophilie. Ainsi, certains partis politiques créent leur propre réseau social. Des artistes se lancent aussi dans la création de leurs propres réseaux sociaux. Les hauts dirigeants ont également leur propre site communautaire. Il existe également des réseaux sociaux spécialisés dans l'économie sociale. Ainsi, ces réseaux se spécialisent et occupent des niches spécifiques. En 2010, 2 % des Direction des Ressources Humaines français affirment utiliser les réseaux sociaux pour recruter contre 45 % aux États-Unis.

III

PARTIE

Présentation et mise en place du prototype fonctionnel sur Cloud Computing

CHAPITRE V : Etude de cas d'entreprise et élaboration fonctionnelle du projet

1.18 Section I : Contexte de cas d'entreprise et choix de plateformes de Cloud.

Le Cloud Computing est aujourd'hui une vraie révolution et une bonne opportunité pour les entreprises, en particulier les plus petites. L'ensemble de leur système d'exploitation est pris en charge par des prestataires externes, impliquant des réductions budgétaires remarquables. Que ce soit l'hébergement, les logiciels, la bande passante... tout est géré en externe sous forme de location. Ce concept est très intéressant car les avantages sont nombreux.

Comme nous l'avons annoncé dans les paragraphes précédents, nous allons considérer un cas d'entreprise pour la définition et la mise en place de notre prototype fonctionnel.

Pour cela, nous allons tout au long de cette partie, simuler un cas d'entreprise que nous allons appeler « Artisanale Afrique » en rapport avec une petite et moyenne entreprise ayant pour but d'aider les artisans africains du marché Khermel de la ville de Dakar, à commercialiser via une plate-forme, leurs articles (Masques, statuts, Tableaux, etc.). Cette PME est cliente d'une application SaaS et fait le choix d'utiliser un Cloud public.

Nous allons dans les lignes qui suivent, nous mettre dans un contexte typique de l'entreprise « Artisanale Afrique » louant des services de Cloud à une entreprise en la matière et expliquer les raisons de notre choix, tant pour le type de Cloud à utiliser que pour le fournisseur qui à notre avis, seront les mieux adaptés à la réalisation technique de notre projet.

1. Cas d'entreprise.

ü Contexte général de la Petite et Moyenne Entreprise « Artisanale Afrique ».

Les petites et moyennes entreprises sont des entreprises dont la taille, définie à partir du nombre d'employés, du bilan ou du chiffre d'affaires, ne dépasse pas certaines limites ; les définitions de ces limites diffèrent selon les pays. Une PME est une entreprise comprenant entre 20 et 500 salariés. Selon la Confédération générale des petites et moyennes entreprises, les PME se répartissent de la façon suivante : les petites entreprises sont celles qui regroupent de 5 à 50 salariés; les moyennes entreprises se définissent de façon variable suivant le pays et le secteur d'activité, avec un maximum généralement fixé à 500 salariés. Artisanale Afrique évolue donc dans ce registre de petite entreprise et est basée à Dakar au Sénégal.

En effet, Artisanale Afrique est une PME qui se veut compétitive dans le commerce des objets artisanaux dont les tableaux, les statuts, les masques, bijoux poterie, etc. à travers tout le globe. Elle se propose de venir en aide aux artisans africains du célèbre marché de Khermel par la mise en place d'une structure en ligne afin de permettre à ces inventeurs d'écouler leur marchandise sans avoir à se déplacer.

La structuration d'Artisanale Afrique s'identifie en prenant en compte les liens qui existent entre les différents acteurs de l'entreprise. Ces liens sont hiérarchiques, fonctionnels et s'articulent autour d'une organisation comme suit:

- Une Direction Générale

- Une Direction Marketing et Communication

- Une Direction des Ressources Humaines

- Une Direction Administrative et Financière

Dans le cas présent et afin de mettre en pratique l'aspect compétitif, Artisanale Afrique a décidé de confier l'entièreté de ses données à cette technologie nouvelle qu'est le Cloud Computing ; et donc, de ne pas avoir une direction de Système d'informations car ayant orienté ses besoins premiers vers des domaines autres que celui de l'informatique. Ceci lui permet donc d'avoir recours à une sous-traitance en vue de la maintenance de ses outils informatiques.

ü Objectifs et orientations d'Artisanale Afrique.

Le mode de fonctionnement et d'organisation des entreprises, bien qu'il varie grandement selon l' entreprise, repose sur certaines caractéristiques communes : le fonctionnement est influencé par la stratégie, le métier, la taille, la maturité, l'histoire et la culture de l' organisation.

Artisanale Afrique est une entreprise qui n'a pas pour vocation première, la mise en place d'un service informatique comme nous précisé plus haut, elle pense toutefois que confier l'entièreté de ses données à un fournisseur de Cloud Computing lui permet de réaliser des économies d'échelle en réduisant les coûts par unité lorsque la demande augmente. Il est aujourd'hui reconnu que les nouvelles technologies, en particulier l'accès à Internet, tendent à modifier la communication entre les différents acteurs du monde professionnel, notamment :

- les relations entre l'entreprise et ses clients,

- le fonctionnement interne de l'entreprise, y compris la relation entreprise-employés,

- la relation de l'entreprise avec ses différents partenaires et fournisseurs.

Etre compétitif est une question très vaste qui regroupe les variables, les actions, les programmes, les plans, les stratégies et les politiques de l'entreprise. Pour ce faire, notre PME s'est fixé un certains nombre d'objectifs qui vont dans le sens d'améliorer et de se conformer à la qualité d'émergence de plateforme de e-commerce et de Cloud Computing.

Les objectifs d'Artisanale Afrique sont de créer de la valeur et sont élaborés comme suit :

- Une augmentation des marges, c'est-à-dire une augmentation de bénéfices grâce aux ventes des articles et dont le e-commerce permet d'y parvenir par les moyens suivants :

o Positionnement sur de nouveaux marchés

o Amélioration de la qualité de ses produits et services

o Fidélisation de la clientèle

o Atteindre la barre des 300 000 clients à la mi-2012

- Relations privilégiées avec les partenaires, par la mise en place de canaux de communication avec les fournisseurs et ceci, dans le but de permettre :

o Une meilleure connaissance mutuelle

o Un partage de ressources avantageux pour les deux parties

o Des capacités d'anticipation améliorées

2. Choix de la plate-forme de Cloud Computing.

Aujourd'hui, il n'y a plus un seul grand fournisseur qui ne proclame pas que le Cloud Computing est un élément-clef de sa stratégie. Que ce soit les « pure players », les grands acteurs du Web, les opérateurs télécoms, les hébergeurs ou les spécialistes du stockage,... tous ont une offre, plus ou moins complète, autour du Cloud Computing. C'est signe explicite d'un marché en train d'arriver à maturité ; c'est aussi ce qui rassure les entreprises clientes, l'obligation à une saine concurrence en terme de fonctionnalités, de prix et de standardisation.

Avec le Cloud Computing, la cannibalisation partielle des marchés respectifs des acteurs traditionnels est inévitable. Ce modèle, au moins en ce qui concerne les infrastructures, donne un énorme avantage aux gros acteurs car les prix sont très liés aux volumes.

La flexibilité et la maîtrise des coûts de ce modèle de service qu'est le Cloud Computing fondé sur une plate-forme commune hébergée suscitent l'intérêt de nombreux décideurs technologiques. Nombre d'analystes et de publications conviennent que le potentiel du Cloud Computing est déjà une réalité. Lorsqu'elles veulent évaluer comment le Cloud Computing peut les aider à améliorer leurs opérations et la flexibilité de leurs ressources, tout en simplifiant la gestion et en réduisant les coûts de contrôle, les entreprises sont confrontées à un large éventail de possibilités.

Cependant, le simple fait d'opter pour un modèle de Cloud Computing orienté services ne sera pas forcément synonyme de gains. Pour bénéficier d'avantages et d'un retour sur investissement optimaux, il est nécessaire d'envisager le Cloud Computing dans le cadre d'un mouvement général visant à l'amélioration de la gestion et de l'intégration. Les solutions de Cloud Computing dont la gestion est difficile ou qui accroissent la complexité au lieu de la réduire ne tiendront pas entièrement leur promesse d'efficacité et de flexibilité accrues.

Il est crucial pour les entreprises de garantir un accès constant et fiable aux applications internes, aux sites Web externes et aux portails client. Dans un environnement informatique classique, ceci implique de concevoir et maintenir des systèmes redondants, ce qui peut s'avérer onéreux et difficile à gérer. C'est dans cette logique de conduite émergente et, dans la volonté de faire d'Artisanale Afrique une plate forme évolutive du Cloud Computing qu'on est amené aujourd'hui à sélectionner à l'aide d'outils de gestion, la plate-forme de Cloud Computing qui hébergera notre prototype fonctionnel tout en considérant le caractère gratuit des plates formes à choisir.

Pour cette étude et la mise en place de notre prototype fonctionnel nous avons retenu deux solutions de Cloud Computing.

ü Google App Engine est une des seules solutions de « PaaS » à promettre une plate-forme scalable et élastique de manière transparente pour le client.

ü Salesforce est une société de Cloud Computing d'entreprise qui fournit des logiciels d'entreprise sur la base d'un abonnement.

Pour faire le choix entre ces deux plates-formes, nous utiliserons deux outils :

- Le « comparatif des coûts »

C'est un tableau qui permet de récapituler tous les coûts pour une solution déterminée. Dans cette matrice nous présentons pèle mêle, les coûts liés aux systèmes d'exploitations compatibles, langages de programmation, prix de la bande passante et sortante, à l'accès à la racine. Nous présenterons également les coûts liés aux dépenses par rapport à l'utilisation des plateformes comparatives à choisir. On note toutefois pour ce qui concerne Salesforce, la plate-forme choisie pour la comparaison est «sales Cloud  Enterprise ».

Nom de la société

Spécifications et soutien

Google App Engine

Salesforce.com

Année de Fondation

2008

1999

Disponibilité du réseau

99. 9%

99. 9%

OS Compatibles

Linux et Windows server 2008

Linux et Windows server 2008

Langages de programmation

Java - Python

Java - Python - Ruby - PHP

Support gratuit

Oui

Oui

Fonctionnalités de sécurité gratuite

Persistance

Persistance, Stockage Sauvegarde, Protection des données, Mot de passe sécurisé

Fonctionnalités de sécurité payant

Stockage sauvegarde

-

Interface de contrôle

API (Application Programming Interface)

API et Web Based Application / Panneau de configuration

Services de soutien

Forums - Ressources en ligne

Forums - Ressources en ligne -Téléphone

Prestations

A une licence exclusive avec un cents 0,00 / prix de base h. Il garantit 99,9% et les 500 premiers Mo de mémoire persistante sont libres et est livré avec CPU et de bande passante suffisante pour environ 5 millions de pages vues par mois.

une licence exclusive avec un prix de base 0,00 cents / h. Il garantit 99,9% et un mois édition gratuite, avec 1 Go de stockage, 10 Go de bande passante.

Information sur la tarification

Google App Engine

Salesforce.com

Type d'abonnement

Utilisez Basé

Abonnement

Prix ?bande passante entrante

10,00 €

/ GB

0,00 €

/ GB

Prix ??bande passante sortante

12,00 €

/ GB

0,00 €

/ GB

Autoscaling

Oui, gratuit

Oui, gratuit

Load Balancing

Oui, gratuit

Oui, gratuit

Surveillance

-

Oui, gratuit

Accès à la racine

Oui

-

Service d'hébergement fichiers

Oui, avec une charge

Non

Tarif pour la période d'essai de 30 jours

A partir de 40 €

par utilisateur et par an

A partir de 70 €

par utilisateur et par an

Détails du plan de base

Les 500 premiers Mo de mémoire persistance sont libres est livré avec CPU et de bande passante suffisante pour environ 5.

Une édition du mois gratuit, avec 1 Go de stockage, 10 Go de bande passante. Après un mois à partir de prix de 35 €

Tableau 5 : Comparatif des couts annuels (état au 21 Avril 2011)

- L'« analyse multicritères »

L'analyse "multicritères" désigne généralement un ensemble de méthodes permettant d'agréger plusieurs critères avec l'objectif de sélectionner une ou plusieurs actions et donc ici, notre analyse multicritères nous permet de comparer entre elles les solutions retenues c'est-à-dire Salesforce et Google App Engine. A noté que pour cette analyse multicritère, nous avons pondéré nos solutions en fonction des notes trouvées sur les sites de Salesforce et de Google.

Critères

Google App Engine

Salesforce.com

Note

Point

Note

Point

Sécurité

5

77

6

128

Elasticité

9

115

5

64

Scalabilité

10

103

10

103

Langages de

programmation

5

19

7

32

Communauté /

documentation /support

7

81

9

108

Totaux

36

395

37

435

Tableau 6 : Analyse multicritère

ü Analyse des résultats.

La sélection d'un fournisseur de solutions pour intégrer une série de Web Applications en mode Cloud Computing est souvent le premier pas de l'entreprise vers le Cloud Computing. La raison majeure tient sans doute au fait que ces solutions permettent de répondre rapidement à des besoins immédiats.

Dans les tableaux présentés plus haut et au vue de l'analyse qui en est faite, nous constatons que la solution type « Cloud Public » Salesforce.com est la plus intéressante avec sa marque de la gestion de la relation client (CRM) qui consiste à gérer les relations entretenues entre une entreprise et son client. CRM associe les processus d'entreprise aux individus et à la technologie pour atteindre un seul objectif : satisfaire les clients.

Même s'il est vrai que nous n'avons pas mis en exergue tous les critères pour la définition de la plate-forme à mettre en place, il reste la logique selon laquelle, « Salesforce » contribue aux succès de ses clients et de ses partenaires dans tous les secteurs d'activités dans le monde.

On retient pour l'hébergement de notre prototype fonctionnel Salesforce par son application CRM.

3. Salesforce.com et ses offres.

3.1. Salesforce.com.

Pour la réalisation du prototype fonctionnel de Cloud, Artisanale Afrique fait appel à ce fournisseur d'application SaaS ; Salesforce qui lui fourni une solution complète lui permettant de gérer immédiatement tous les processus opérationnels de son entreprise sur le web.

François Tonic, fondateur et rédacteur en chef de cloudmagazine.fr a dit dans le livre blanc sur le Cloud que « Tout SaaS est un service Cloud mais tout Cloud n'est pas un service SaaS » et ce, pour dire que l'application de Cloud Computing que nous utilisons peut se trouver à San Francisco, dans un satellite ou même sur la lune : cela fait finalement peu de différence pour nous. Les nuages du Cloud Computing font référence à cette abstraction.

Salesforce fait référence à une entreprise qui génère 800 Applications et Outils CRM disponibles en Cloud sur la plateforme et est la solution CRM la meilleure du genre et comporte les fonctionnalités d'automatisation les plus avancées et les plus utilisables. Salesforce.com offre une vision à 360 degrés du client, une vision livrée directement à partir de d'applications les plus utilisées.

Le système comprend des modules pour :

- L'automatisation intégrée de la force de vente

- Le soutien et le service à la clientèle

- L'automatisation du marketing

- La gestion des documents

- La gestion des contrats

- La gestion du catalogue de produits

- Les analyses

Salesforce.com est le pionnier en matière d'applications métier dans le domaine du Cloud Computing. Cela signifie que cette entreprise met en ligne des solutions d'entreprise comme celle pour la gestion de la relation client (CRM). En effet, en collaborant avec Salesforce, les entreprises réduisent les coûts liés au matériel et aux logiciels, à la gestion informatique et à la maintenance. Vous augmentez en même temps votre flexibilité et votre efficacité. Son originalité (qui a fait son succès) est d'être une offre exclusivement disponible en mode hébergé. Les 82.000 entreprises qui utilisent Salesforce (soit plus de 2 millions d'utilisateurs) sont donc toutes hébergées et administrées par les équipes de l'éditeur.

La mise en place d'une solution CRM est souvent initiée par une volonté d'améliorer juste un élément de la chaîne de la relation client d'une entreprise. Au final le logiciel de CRM pourra vite devenir pour Artisanale Afrique, un véritable outil de création de valeur ajoutée: offrir plus de service aux clients, donner plus de productivité aux commerciaux, améliorer la satisfaction clients.

3.2. Ses offres.

Basé sur la base de données database.com et une place de marché de logiciels AppExchange, les solutions de Salesforce.com sont regroupées en plusieurs grandes catégories : Sales Cloud, Services Cloud, Force.com et Chatter Collaboration Cloud.

Derrière chaque succès d'entreprise se cache une stratégie commerciale gagnante. Les Dirigeants de PME qui réussissent suivent à présent l'exemple des Grandes Entreprises en utilisant des outils permettant de placer le client au centre de la stratégie d'entreprise.

Salesforces.com s'est définie un objectif simple : offrir les meilleures applications d'entreprise au monde. Et ce, quelle que soit la taille de l'entreprise. Avec des solutions convaincantes adaptées à toutes les tâches et à tous les employés.

Dans ce but, ils mettent à la disposition de ses clients non seulement des solutions d'application de premier ordre mais également, grâce à Force.com, une plate-forme sur laquelle de nouveaux modules et de nouvelles applications sont constamment développés sur Internet. Afin de permettre une communication mobile et en temps réel entre les différents processus ainsi qu'entre les employés, ils ont créé Chatter, une plate-forme destinée à la collaboration au sein de l'entreprise.

Les solutions salesforce.com sont donc particulièrement attractives pour les petites et moyennes entreprises. Nous vous donnons ici, un éventail non moins exhaustive des offres de Salesforce.

Les offres

Prestations

Couts

Essais

Contact manager (Sales Cloud)

Gestion des contacts pour 5 utilisateurs (maximum.).

1.60 € /Utilisateur/Mois

7 Jours

Group (Sales Cloud)

Fonction élémentaire de vente et de marketing pour 5 utilisateurs (max.).

6.20 €

/utilisateur/mois*

14 Jours

Professional Edition (Service Cloud)

Service et support de base pour des équipes de toutes tailles.

70 €

/utilisateur/mois*

30 Jours

Enterprise

(Sales Cloud)

CRM qui s'adapte au processus commercial dans son ensemble.

135 €

/utilisateur/mois*

30 Jours

Enterprise CRM (Service Cloud)

Service étendu au web avec personnalisation et intégration.

145 €

/utilisateur/mois*

30 Jours

Unlimited Edition (Service Cloud)

Support Premier dédié à la personnalisation de l'application Service Cloud pour votre entreprise.

285 €

/utilisateur/mois*

30 Jours

Force.com Enterprise

Faites profiter votre entreprise de plusieurs applications de cloud Computing.

54 €

/utilisateur/mois*

Sans

Force.com Unlimited

Cloud Computing illimité pour l'ensemble de votre entreprise.

80 €

/utilisateur/mois*

Sans

Chatter

Collaboration de base plus nouvelles fonctionnalités de personnalisation et de CRM

15 €

/utilisateur/mois*

Sans

Tableau 7 : Les offres proposées par Salesforce.com

Dans un monde social, vos clients et vos employés doivent avoir accès à de nouveaux canaux pour partager des informations clés et agir rapidement. Les plates-formes créées avec des technologies obsolètes ne peuvent pas les satisfaire. Pour garantir la sécurité des données des clients même dans les scénarios catastrophe les plus improbables, Salesforce continue à assurer la redondance des données, qui sont d'ailleurs répliquées plusieurs fois.

La solution d'intégration Salesforce synchronise automatiquement vos données clients et comptables, sauvegarde les informations liées aux produits et aux prix, puis les met à jour dans Salesforce.com.

3.3. La Gestion de la Relation Client (CRM).

Le contexte.

Le client est généralement la principale source de revenus pour les entreprises. Or, avec le changement de l'économie du à l'intégration des nouvelles technologies dans les relations client-entreprise, la concurrence devient de plus en plus serrée et les clients peuvent ainsi se permettre de choisir leur fournisseur ou d'en changer par un simple clic.les critères de choix des clients sont notamment des critères financiers, de réactivité de l'entreprise mais également des critères purement affectifs (besoin de reconnaissance, besoin d'être écoutés, etc.). Ainsi dans un monde de plus en plus concurrentiel, les entreprises souhaitant augmenter leurs bénéfices ont plusieurs alternatives :

· Augmenter la marge sur chaque client,

· Augmenter le nombre de clients,

· Augmenter le cycle de vie du client, c'est-à-dire le fidéliser.

Ainsi il s'est avéré que fidéliser un client coutait cinq fois moins cher que d'en prospecter de nouveaux. C'est la raison pour laquelle un grand nombre d'entreprise orientent leur stratégie autour des services proposés à leurs clients.

a. Qu'est-ce que la Gestion de la Relation Client ?

La gestion de la relation client (CRM) consiste à gérer les relations que vous entretenez avec vos clients, y compris avec vos clients potentiels. La gestion de la relation client associe les processus d'entreprise aux individus et à la technologie pour atteindre un seul objectif : satisfaire les clients. C'est une stratégie générale qui vous aide à mieux connaître vos clients et leurs comportements pour pouvoir développer une relation plus forte et à long terme qui vous sera mutuellement bénéfique. Assurer la réussite de votre entreprise, une tâche difficile si vous ne disposez pas d'une solution CRM efficace. Après tout, le client est roi. Un CRM vise donc à proposer des solutions permettant de renforcer la communication entre l'entreprise et ses clients afin d'améliorer la relation client :

· L'avant-vente : il s'agit du marketing, consistant à étudier le marché, c'est-à-dire les besoins des clients et à démarcher les prospects.

· Les ventes : l'Automatisation des Forces de Ventes (Sales forces Automation), consiste à fournir des outils de pilotage aux commerciaux afin de les assister dans leur démarches de prospection (gestion des prises de contact, des rendez-vous, des relances, etc.).

· La gestion du service clientèle : le client aime se sentir connu et reconnu de l'entreprise et ne supporte pas de devoir récapituler, à chaque prise de contact, de l'historique de sa relation à l'entreprise.

· L'après-vente : consistant à fournir une assistance au client nottament via la mise en place de centres d'appel (appelés généralement call center) et via la mise en ligne d'informations de support technique

b. Salesforce CRM.

Salesforce CRM est un logiciel créé en 1999 par Salesforce.com et son originalité (qui a fait son succès) est d'être une offre exclusivement disponible en mode hébergé. Les 82.000 entreprises qui utilisent Salesforce (soit plus de 2 millions d'utilisateurs !) sont donc toutes hébergées et administrées par les équipes de l'éditeur. Salesforce CRM intègre l'ensemble des fonctions liées aux ventes et au marketing (avec l'application Sales Cloud), ainsi que l'ensemble des fonctions liées au service clients et au centre d'appels (application Service Cloud).

Si vous souhaitez développer vos propres applications, vous pouvez également utiliser la plate-forme Force.com qui vous garantit ainsi une parfaite intégration avec votre application Salesforce (cette dernière utilisant bien sûr Force.com).

Enfin, la toute nouvelle fonctionnalité Chatter révolutionne la façon d'utiliser une application CRM ; vous n'avez plus besoin d'aller chercher telle ou telle information, mais c'est au contraire l'information qui vous intéresse (et seulement celle-là) qui vient à vous !

1.19 Section II : Réalisation technique du projet.

Aujourd'hui, de plus en plus de clients d'entreprises ont besoin du Cloud Computing pour répondre à leurs besoins en services et supports.

Après avoir choisi la plate-forme qui hébergera notre projet d'«

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Etude sur la mise en place d'une plate-forme web 2.0 sur une solution de Cloud Computing », nous allons maintenant décrire tous les éléments qui ont permis la réalisation de ce projet, Salesforce étant la solution que nous avons choisie. Elle consiste en une description des infrastructures techniques et applicatives. Nous exposerons subséquemment les résultats des tests conduits sur cette application.

1. Environnement de travail.

On peut, grâce au service Cloud de Salesforce, assurer un service de qualité sur tous les canaux que choisissent les clients. Salesforce aide à établir des relations plus fortes avec les clients, à améliorer la visibilité sur les ventes et à conclure davantage d'affaires, aussi bien depuis le bureau qu'en déplacement. Examinons cela de plus près.

1.1. Premiers pas sur Salesforce.com.

a. Se connecter à Salesforce.com.

Ce service tournant sur Internet, on a alors pas besoin d'acheter de serveurs, ni à gérer plusieurs couches de logiciels complexe. Salesforce.com nous permet de tester gratuitement ses solutions CRM pendant une période de 30 jours. Nous allons dans un premier temps, accéder au site salesforce.com afin d'y créer un compte et de se connecter.

Pour cela, accédons au site www.salesforce.com/fr et sur la page d'accueil via le moteur de recherche Mozilla Firefox, cliquons sur le lien essai gratuit et inscrivons-nous pour avoir accès aux meilleurs services de l'application comme l'indique la figure ci-dessous.

Figure 16 : Page d'accueil du site salesforce.com

On remarque sur la page d'accueil de salesforces.com, un certains nombres d informations qui nous permettront de mieux connaitre les services offert par ce système de gestion d'information ; pour cela, créons un compte sur le site de Salesforce en cliquant sur le lien 30 jours gratuits « Inscription en 60 secondes ».

Figure 17 : page d'inscription pour une gratuité de 30 jours chez salesforce.com

Comme le montre la figure précédente, la création d'un compte chez salesforces.com se fait comme celle sur tous les autres sites existants, donc en renseignant certaines informations vous concernant. L'inscription est simple et rapide. Remplissez le formulaire et votre compte sera immédiatement créé. Une fois votre compte et vos informations d'identification créés, vous pouvez vous connecter à n'importe quel moment pour accéder à vos informations.

Figure 18 : Page d'accueil de notre compte Artisanale Afrique.

b. L'interface de Salesforce.com.

L'interface de Salesforce.com, l'ordre des onglets, la présentation des pages, etc. dépend de la configuration de Salesforce faite par l'administrateur de Salesforce.com

- Interface générale.

L'interface de Salesforce.com est somme toute assez classique comme le montre les figures 20 et 21. Les onglets de haut de page nous donnent accès à tous les outils de vente en un seul clique comme pour les pistes, compte, contact ....

o La barre d'onglets permettant de naviguer dans les différentes sections de Salesforce.

o Le menu latéral gauche comprenant des actions spécifiques en rapport avec la section dans laquelle vous vous trouvez.

o La partie centrale dans laquelle vous trouvez l'ensemble des informations concernant la section ou dans laquelle vous travaillerez pour créer une nouvelle fiche (client, compte, opportunités, etc.).

- La barre des onglets.

Voyons succinctement à quoi correspond chaque onglet :

o Accueil : permet d'accéder à la page d'accueil.

o Chatter : permet de dialoguer avec des collègues au sein de votre organisation Salesforce et de partager des informations professionnelles en toute sécurité et en temps réel.

o Profil : Champ administratif qui définit le droit d'un utilisateur à effectuer différentes fonctions au sein de l'application.

o Fichiers : Visualiser tous les fichiers dont vous êtes propriétaire ou auxquels vous avez accès, et cliquer sur un filtre spécifique dans le menu latéral pour afficher certains groupes de fichiers :

o Comptes : affiche une page d'accueil qui permet de créer et de trouver rapidement tous les types de compte.

o Contact : L'onglet Contacts permet de créer et de retrouver rapidement des contacts, ainsi que de trier et de filtrer les contacts dans des listes standard et personnalisées. Cet onglet permet également d'afficher et de modifier les informations détaillées sur chaque contact auquel vous avez accès.

o Opportunités : L'onglet Opportunités affiche une page d'accueil qui vous permet de créer et de trouver rapidement des opportunités. Vous pouvez également trier et filtrer les opportunités à l'aide de vues Listes standard et personnalisées.

o Produits : articles que vous vendez dans vos opportunités et devis. Vous pouvez créer un produit et l'associer à un prix figurant dans un catalogue

o Prévisions : affiche une page d'accueil qui vous permet de créer et de trouver rapidement des prévisions et des quotas. L'onglet Prévisions avancées affiche également vos projections mensuelles de chiffre d'affaires, le nombre d'opportunités ouvertes dans l'en-cours, et le montant de vos opportunités closes/gagnées.

Les tableaux de bord vous fournissent une vue en temps réel de l'état de votre activité. Vous pouvez comparer vos résultats au quota, suivre vos opportunités de plus importantes et obtenir une vue d'ensemble de votre pipeline. En dessous du tableau de bord, vous obtenez une vue de vos taches et réunions à venir. Salesforce se synchronise avec Google Apps, Outlook et Lotus Note ; ainsi vous pouvez faire toutes vos applications et même E-mailing directement depuis le sales Cloud. Le sales Cloud vous permet même d'intégrer d'informations sur votre client à partir de service web tiers tel que Google Mapps, ainsi, il est facile d'obtenir les adresses des bureaux de vos clients.

1.2. Administration sous Salesforce.com

Le configurateur technique et commercial permet aux utilisateurs d'augmenter leur portefeuille de commandes et d'y répondre avec ponctualité et pertinence tout en respectant les besoins uniques de leurs clients. Artisanale Afrique regroupe des solutions de vente assistée et de configuration technique pour les fabricants d'outils et d'oeuvres artisanales utilisant Salesforce.com. Cette solution permet aux utilisateurs de Salesforce.com de gagner davantage de contrats et de délivrer dans les temps des commandes conformes aux spécifications de chaque client.

La vente assistée pour les utilisateurs de Salesforce.com génère des devis commerciaux personnalisés en fonction des clients, sur la base de règles métier. La gestion des propositions et des tarifications pour les utilisateurs de Salesforce.com crée des tarifications et des propositions qui incluent les configurations produit, les contrats et les plans. Le configurateur technique pour les utilisateurs de Salesforce.com exécute des calculs complexes s'appuyant sur des règles métier qui régissent les configurations techniques et la vente assistée.

- Configuration de l'organisation.

Elle contient des options de configuration et de personnalisation qui aident à configurer votre organisation Salesforce. Nous vous présentons ici, une liste de quelques uns. Le menu latéral comprend des outils de navigation et de recherche d'options de configuration :

· Gestion des utilisateurs : Développez le dossier Gestion des utilisateurs sous Configuration de l'administration pour accéder aux options suivantes :

o Utilisateurs : Permet de créer, de modifier et de désactiver les utilisateurs

o Rôles : Permet de définir la hiérarchie de rôles de votre organisation.

o Groupes Publics : Ajoute, modifie ou de supprime des groupes publics.

o Files d'attente : Permet d'ajouter, de mettre à jour ou de supprimer des files d'attente de requêtes, de pistes et d'objets personnalisés. Etc....

· Profil de la société : Développez le dossier Profil de la société sous Configuration de l'administration pour accéder aux options suivantes :

o Informations sur la société : Permet de mettre à jour les informations sur votre société et de définir plusieurs devises.

o Gestion des devises : Permet de définir plusieurs devises.

o Heures d'ouverture : Permet de définir des heures d'ouverture pour votre équipe de support client.

o Mon domaine : Permet de définir un nom de domaine Salesforce personnalisé qui s'affiche dans les URL utilisées pour vous connecter à l'application et l'utiliser.

· Contrôles de sécurité : Développez le dossier Commandes de sécurité sous Configuration de l'administration pour accéder aux options suivantes :

o Paramètres de partage : Permet de définir comment les utilisateurs partagent des données.

o Accessibilité des champs : Permet d'afficher l'accès dont disposent les utilisateurs à des champs spécifiques, basé sur des types de profil et d'enregistrement.

o Paramètres de session : Permet de verrouiller les sessions des utilisateurs sur une adresse IP ou de modifier les paramètres de fin de session.

o Afficher le journal d'audit de configuration : Permet d'afficher les utilisateurs qui ont récemment modifié la configuration de votre organisation.

· Modèles de communication : Développez le dossier Modèles de communication sous Configuration de l'administration pour accéder aux options suivantes :

o En-têtes : Permet de créer des en-têtes présentant une marque commerciale pour des e-mails HTML.

o Modèles de message : Permet de créer des modèles de message pour uniformiser les communications.

o Modèles de publipostage : Permet de télécharger des modèles de documents de publipostage.

· Administration mobile : Développez le dossier Administration mobile sous Configuration de l'administration pour créer des configurations mobiles pour vos utilisateurs sans fil. Les configurations mobiles sont des ensembles de paramètres qui déterminent les données transmises par Salesforce et les utilisateurs les recevant sur leur périphérique mobile.

· Administration des e-mails : Développez le dossier Administration des e-mails sous Configuration de l'administration pour configurer les options de messagerie suivantes pour votre organisation :

o Livraison : Permet de configurer les options de livraison d'e-mails qui affectent l'ensemble de votre organisation.

o Adresses à l'échelle de l'organisation : Permet d'associer un alias d'e-mail à chaque profil d'utilisateur disponible.

o Tester la livraison : Assurez-vous que votre organisation peut recevoir des e-mails provenant de chaque adresse IP Salesforce.

o Email To Salesforce : Permet de consigner automatiquement les e-mails que vous envoyez depuis des comptes de messagerie tiers en tant qu'activités dans des enregistrements de piste et de contact dans Salesforce.

Figure 19 : Page de configuration d'Artisanale Afrique

La figure 19 montre une étape importante en ce sens qu'elle nous permet d'apporter des configurations adaptées aux besoins de notre PME.

2. Les différents processus de gestion des activités d'Artisanale Afrique.

Les solutions de logiciel de vente en tant que service contribuent au succès commercial de dizaines de milliers d'entreprises à travers le monde. Or, c'est un fait, la solution  CRM phare de salesforce.com, est mieux placée que n'importe quel autre produit de sales automation traditionnel pour optimiser votre réussite commerciale. Le but ici sera pour nous de décrire le processus de gestion des activités de notre entreprise par la création de Groupes, utilisateurs, comptes et opportunités de vente afin de montrer le bien de l'utilisation de cette application.

2.1. Les Groupes.

Les groupes Chatter permettent de collaborer avec des personnes spécifiques. Les groupes Chatter ont différents niveaux d'accès :

- Public : tout le monde peut afficher les publications, les commentaires et les fichiers du groupe, mais seuls les membres peuvent publier, commenter et ajouter des fichiers. Tout le monde peut joindre un groupe public.

- Privé : seuls les membres peuvent afficher les publications, les commentaires et les fichiers. Les personnes doivent demander à joindre, ou être ajoutées par le propriétaire ou les responsables du groupe.

La page Groupes, accessible en cliquant sur Groupes sous l'onglet Chatter, affiche la liste des groupes Chatter.

- Cliquez sur Nouveau groupe pour créer un nouveau groupe.

- Filtrez la liste des groupes

« Tous les groupes » affiche tous les groupes de votre société. « Visualisés récemment » affiche les groupes que vous avez affichés récemment, en commençant par le dernier groupe affiché. « Mes groupes » affiche les groupes dont vous êtes membre, propriétaire ou responsable.

Figure 20 : Page des groupes dont Artisanale Afrique fait partie.

La figure 20 représente la page des groupes que nous avons crées. Il s'agit de :

- Artisans d'Afrique : qui est un groupe public permettant aux artisans d'Afrique au sud du Sahara d'échanger, d'harmoniser les prix sur leur créations.

- Au grenier d'Afrique : groupe public pour la promotion des bâtisses artisanales dans les villages.

- Diaspora d'Afrique : groupe privé, forum africain sur l'étique et la déontologie de la conservation des valeurs africaines.

2.2. Les Comptes et Contacts.

Nous allons ici, définir les concepts de comptes et Contacts.

- Les Comptes

Les comptes représentent les clients, concurrents et partenaires de votre entreprise. Chaque compte contient des informations telles que nom, adresse et numéros de téléphone. L'onglet Comptes affiche une page d'accueil qui permet de créer et de trouver rapidement tous les types de compte. Vous pouvez également trier et filtrer les comptes à l'aide de vues de liste standard et personnalisées. En outre, cet onglet vous permet d'afficher et de modifier des informations détaillées pour chaque compte auquel vous avez accès. Si les comptes personnels ont été activés pour votre entreprise, vous possédez deux types de compte : comptes professionnels et comptes personnels.

Les comptes professionnels représentent les autres sociétés avec lesquelles votre entreprise est en relation. En ce qui concerne les comptes professionnels, les individus travaillant dans ces sociétés sont représentés par les contacts. Les

Comptes personnels représentent les clients individuels avec lesquels votre entreprise réalise des transactions, comme un client en relation avec des services financiers, un acheteur en ligne ou un touriste.

- Les Contacts.

Les contacts sont toutes les personnes associées à vos comptes professionnels dont vous devez assurer le suivi dans Salesforce. Pour chaque contact, vous pouvez stocker divers types d'informations, telles que les numéros de téléphone, les adresses, les titres et les rôles dans une affaire. L'onglet Contacts permet de créer et de retrouver rapidement des contacts, ainsi que de trier et de filtrer les contacts dans des listes standard et personnalisées. Cet onglet permet également d'afficher et de modifier les informations détaillées sur chaque contact auquel vous avez accès. Les contacts sociaux améliorent vos données de contact habituelles. Avec les Contacts sociaux, vous pouvez afficher les profils de réseau social de vos contacts directement dans Salesforce. L'accès aisé à ces informations vous aide à mieux connaître vos clients pour pouvoir résoudre leurs problèmes et renforcer vos relations.

Pour l'adéquation avec notre projet, nos exigences d'entreprise, nous avons inclus trois principaux comptes répertoriés en termes de Client, Concurrent et Partenaire :

- Ambassade de France (Client) dont le contact principal est Nicolas Normand.

- Trans'Arti (Concurrent) avec pour manager principal, M.Abibou Gaye.

- Artisanat.ga (Partenaire) dont Marianne Matsomo est à la tête.

Figure 21 : Page de création de Compte

Il faut noter que dans l'aide en ligne et les autres documents Salesforce, le mot « compte » fait systématiquement référence à la fois aux comptes professionnels et aux comptes personnels. Les expressions « compte professionnel » et « compte personnel » sont utilisées lorsqu'il existe des différences entre les deux types de compte.

Figure 22 : Page d'accueil des contacts de l'entreprise Artisanale Afrique

Disons tout de même que les fonctions de Comptes et Contacts sont compatibles et vont de paires en ce sens que lors de la création d'un compte, nous lui attribuant un contact responsable du compte. Prenons le cas du compte « Trans'Arti » qui est un concurrent à l'entreprise « Artisanale Afrique » et dont Mr Abibou Gaye, Manager Général de cette entreprise est un contact de notre PME. On voit donc sur la figure ci-déçue qu'à chaque contact est attribué un nom de compte. Il ne peut donc y avoir de dissociation entre Comptes et Contacts.

2.3. Les Opportunités.

a. Qu'est-ce qu'une opportunité ?

Le processus commercial est un processus qui est divisé en plusieurs étapes : la prospection, l'analyse des besoins, le chiffrage, le devis, etc. A ces différentes phases peuvent correspondre une ou plusieurs opportunités.

Une opportunité est donc rattachée à une phase du processus commercial. Elle est aussi rattachée à un compte et est systématiquement chiffrée. Pour mieux assimiler le concept d'opportunités, basons nous sur le principe adopté par notre entreprise Artisanale Afrique qui vent des produit tels des masques, des tableaux, etc.

Figure 23 : Page de nouvelle opportunité.

L'onglet Opportunités affiche une page d'accueil qui vous permet de créer et de trouver rapidement des opportunités. Vous pouvez également trier et filtrer les opportunités à l'aide de vues Listes standard et personnalisées. En outre, cet onglet vous permet d'afficher et de modifier les informations détaillées de toutes les opportunités auxquelles vous avez accès.

b. Gestion des opportunités.

La page de liste des opportunités affiche la liste des opportunités dans notre vue actuelle. Pour afficher une liste d'éléments filtrée, sélectionnez une liste prédéfinie dans la liste déroulante Vue ou cliquez sur Créer une nouvelle vue pour définir une vue personnalisée.

Pour notre cas d'entreprise, considérons que le commercial Alassane Ba est en phase de prospection et rencontre Mr Nicolas Normand (contact de l'ambassade de France). Lors de cette rencontre, ce dernier lui parle d'acheter des masques décoratifs dans les mois à venir, cela constitue donc une opportunité pour notre commercial Ba qui va donc créer une opportunité à la phase de prospection. On sait dès lors que Mr Nicolas Normand va acheter nos produits dans les mois à venir. Un mois avant la date échéance, Ba le recontacte et celui-ci demande de lui envoyer un devis. Il s'agit là d'une nouvelle opportunité, mais cette fois-ci, Ba est à la phase de Prospection/Devis.

Quelques jours plus tard, Ba rencontre ce contact qui lui remet le devis signé : On a gagné l'affaire. De là, on pourra créer une opportunité qui cette fois-ci correspond à la phase « Gagné ».

2.4. Les Rapports et Produits.

Salesforce offre une suite performante d'outils analytiques qui facilitent la consultation et l'analyse de vos données. Cette rubrique présente les différentes parties ainsi que leur fonctionnement.

a. Les Rapports.

Les analyses Salesforce comportent différentes parties intégrées :

· Un Rapport renvoie un ensemble d'enregistrements qui remplissent certains critères et les affiche dans des lignes et des colonnes organisées. Les données de rapport peuvent être filtrées, groupées et affichées dans un graphique. Les rapports sont stockés dans des dossiers qui en contrôlent l'accès.

· Un tableau de bord affiche les données de rapports source en tant que composants visuels, qui peuvent être des graphiques, des indicateurs, des tables, des mesures ou des pages Visual force. Ils fournissent un instantané des mesures clés et des indicateurs de performance de votre organisation. Chaque tableau de bord peut inclure jusqu'à 20 composants. Les administrateurs contrôlent l'accès aux tableaux de bord en les stockant dans des dossiers dotés de paramètres de visibilité spécifiques.

Figure 24 : Prototype fonctionnel de création d'un rapport.

Les informations qui apparaissent dans les rapports sont les seules données auxquelles nous avons accès. Cela concerne notamment les enregistrements dont nous sommes responsable, ceux auxquels nous avons accès en lecture ou en lecture/écriture, les enregistrements que nous partageons sur notre application, et ceux dont la responsabilité incombe à des utilisateurs ou est partagée par des utilisateurs ayant une position inférieure à la notre dans la hiérarchie, ainsi que les enregistrements pour lesquels nous bénéficions d'une autorisation de lecture.

Prenons en compte les opportunités que nous avons crées plus haut, en occurrence, coquillages avec pour nom de compte « Trans'Arti » et l'opportunité pagnes rafia du compte « artisanale.ga » :

- coquillages est une opportunité du compte Trans'Arti se situant à l'étape de Négociation/Vérification pour une probabilité de 90% et dont l'origine de la piste est un partenaire à la date de clôture du 10/12/2011.

- pagnes rafia, opportunité du compte Artisanale.ga à l'étape de la close perdue, ce qui nécessite un taux de probabilité de 0%, pour une origine de la piste de partenaire à la date de clôture du 09/12/2011.

Nous allons donc rédiger un rapport sur ces deux activités dont les dates de clôture sont passées afin de permettre à notre manager de s'imprégner pleinement de la situation financière et technique de notre entreprise Artisanale Afrique. Nous avons appelé ce rapport, Mon Premier rapport.

Figure25 : Rapport d'activité des opportunités mises en place.

Si votre entreprise utilise des services et que vous disposez de l'autorisation Affecté par services, vous pouvez configurer les options de rapport pour y inclure les enregistrements d'un seul ou de tous les services. Les rapports déjà vérifiés (comme les comptes Mes requêtes ou Mon équipe de vente) incluent les enregistrements de tous les services. Si vous ne bénéficiez pas de l'autorisation Affecté par services, vos rapports incluent les enregistrements de tous les services.

La figure 27 suivante est une vue imprimable du rapport des deux opportunités « 400 coquillages » et « 500 pagnes rafia ».

Figure 26 : Vue imprimable du rapport des opportunités.

b. Les Produits.

Les produits sont les articles que vous vendez dans vos opportunités et devis. Vous pouvez créer un produit et l'associer à un prix figurant dans un catalogue. Chaque produit peut apparaître dans plusieurs catalogues, avec un prix différent. On appelle «entrée de catalogue» tout produit avec un prix figurant dans un catalogue.

La liste associée Produits d'une page de détails d'opportunité et la liste associée Éléments de ligne de devis d'une page de détails de devis répertorient les produits de cet enregistrement. Utilisez cette liste associée pour associer un catalogue de prix à l'opportunité ou au devis, ajouter ou modifier des produits, et, pour les opportunités, établir ou modifier des planifications de produits.

Figure 27 : Page d'accueil pour la création et l'optimisation d'un Produit.

Un catalogue contient les produits et leurs prix. Chaque produit, avec le prix associé, est qualifié d'entrée de catalogue. On peut utiliser le catalogue standard ou créer des catalogues personnalisés. Le catalogue standard est automatiquement généré et contient la liste principale de tous les produits, ainsi que leurs prix standard. Il ne tient pas compte des prix contenus dans les catalogues personnalisés.

Vous pouvez définir des planifications par défaut sur un produit, ainsi que des planifications pour des éléments de ligne individuels (produits d'opportunité) sur une opportunité.

· Planification de quantité : précise les dates, le nombre d'unités et la façon dont le paiement, l'expédition ou autre est échelonné, conformément aux principes en vigueur dans votre organisation.

· Planification de chiffre d'affaires : précise les dates, les montants de chiffre d'affaires et la façon dont le paiement, l'identification de chiffre ou autre doit être échelonné, en fonction des règles en vigueur.

Pour ce qui est d'Artisanale Afrique, l'opportunité « Masques Décoratifs » a en son sein, deux produits qui ne sont autres que la Carte du Sénégal (tableau sur lequel figure la carte du Sénégal) et Masque Bakota (qui fait référence à un masque gabonais) qui font partie du catalogue de prix Masque.

On constate ici, aisément le rapport entre les opportunités qui ont en leur sein, des produits et les prix associés à ces produite là et qui constitue le catalogue de prix qui demande de prévoir en fonction de la demande marchande, d augmenter la capacité de vente de nos articles et permettre une meilleure vision et une meilleure vente dans l'ensemble de notre organisation.

3. Validation de la réalisation technique.

Salesforce augmente la productivité en forçant une culture de tâches, de communication et de collaboration. Le coût d'une interruption est généralement 15-20 minutes de perdues de productivité . Dans notre humanité, nous sommes limités par une attention limitée. Il est difficile de se recentrer lorsque nous sommes interrompus. Nous pouvons seulement nous concentrer sur une chose à moins de temps. Il ya beaucoup d'histoires de Cloud organisations qui travaillent en utilisant l'Internet aujourd'hui. Adopter Salesforce.com nous offre cette même possibilité. Notre équipe peut travailler de n'importe où, n'importe quand.

Pour valider techniquement ce type de projet, il est souvent conseiller de faire un test de panne. Toutefois, ayant travaillé notre projet d'étude sur la mise en place d'une plate-forme web 2.0 sur une solution de Cloud Computing sur une application Salesforce CRM qui va dans la logique d'utiliser la puissance d'internet pour détruire le marché du logiciel, donc, qui nécessite juste une connexion à Internet et un navigateur web, nous n'avons pas connu de troubles majeurs même si cela pouvait être le cas.

En effet, en janvier 2009, Plus de 900 000 utilisateurs n'ont pu utiliser leurs applications et données en ligne, vitales pour la gestion des relations avec leurs clients, pendant une durée comprise entre une demi-heure et trois heures selon les témoignages. Même le tableau de bord de Salesforce qui présente l'état d'activité des services était hors service. Les applications étaient inaccessibles, renvoyant un message d'erreur à chaque tentative de connexion.

Salesforce.com est la société de Cloud Computing d'entreprise. S'appuyant sur l'architecture multi-tenant et en temps réel de salesforce.com la plate-forme et les applications CRM de la société ont révolutionné la façon dont les entreprises collaborent et communiquent avec leurs clients et Artisanale Afrique se veux une entreprise qui aborde dans le sens positif, l'aspect des entreprises émergentes.

CHAPITRE VI : Recommandation.

Les entreprises doivent, plus que jamais, être performantes, innovantes, agiles et rapides dans la conception, réalisation et distribution de nouveaux produits et services mais aussi socialement responsables. Faire différent, plus vite, moins cher, en optimisant les ressources, tel est le message des dirigeants. Les Systèmes d'Information en tant que système nerveux de l'entreprise, aident le management dans la réalisation de ces objectifs. Le Cloud Computing, en tant qu'innovation majeure, est susceptible d'avoir un impact profond sur la stratégie de l'entreprise et sur ses métiers. C'est cet impact qu'il convient d'évaluer en termes de valeur, de risques, et de recommandations pour les entreprises et les pouvoirs publics afin d'en améliorer les contours.

Les recommandations sont des outils d'aides à la prise de décision et, ou de l'action. Elle indique quelles sont les mesures de prévention à mettre en oeuvre pour assurer la stabilité et la fiabilité du concept de Cloud Computing soumis à l'évolution et à la pérennisation de la veille technologique. Ainsi, nous retiendrons un certains nombre de recommandations que nous voudrions les plus opérationnelles. Ces recommandations iront d'une part, en direction des fournisseurs de Cloud Computing et d'autre part, aux clients.

Les offres Cloud Computing ont beau se multiplier, elles continuent de susciter une certaine circonspection chez les Directions de Systèmes d'Information, notamment pour des raisons de sécurité. De notre étude sur ce concept qui est une nouvelle manière pour les entreprises d'acheter et de consommer des services liés aux Systèmes d'Information dans le monde à travers le réseau Internet nous recommandons donc aux fournisseurs de ce concept, de prendre en compte, les points suivants :

ü Les fournisseurs devraient intégrer dans un cahier de charge : un taux de disponibilité de 99,9% contractuel, un accès aux logs en moins de 24h, des patchs de sécurité appliqués 48h maximum après leur publication. Dans la convention de service, il pourra ainsi être demandé au prestataire des engagements concernant par exemple le temps de réponse d'une application ou de certaines requêtes, le temps garanti d'intervention sur site ou encore celui nécessaire pour la remise en état d'un composant matériel ou logiciel.

ü Les fournisseurs doivent garantir à l'utilisateur, la transparence de la localisation des données, c'est-à-dire d'assurer aux utilisateurs la traçabilité de la donnée, la transparence sur le lieu d'hébergement des données. La déterritorialisation des données est un fondement du Cloud, mais l'utilisateur a le droit de savoir où sont stockées ses données. Il s'agit d'une mesure similaire à celle appliquée à la localisation des centres d'appels téléphoniques et qui donnera confiance au marché.

ü En ce qui concerne la malveillance dans l'utilisation des applications du Cloud Computing, les concepteurs de Cloud devraient tenir compte des risques élevés quant à la gestion des dommages procéduraux du développement des applications. En effet, les architectures de type Cloud sont gérées et exploitées par des personnes disposant de privilèges élevés et qui sont donc à risque élevé. Des dommages peuvent être causés par ces spécialistes techniques. Les risques d'accès non-autorisés aux données ou d'utilisation abusive doivent être pris anticipés. Les dommages causés par des administrateurs système du Cloud (même s'ils sont rares) s'avèrent plus dévastateurs que dans un environnement informatique classique. Des procédures et des moyens sont nécessaires tant pour les phases de prévention et de détection, que pour les phases de protection et de réaction.

ü Nous demandons aux fournisseurs de services de cloud Computing d'améliorer leurs logiciels afin de les rendre davantage capables, par exemple, de passer à l'échelle ou d'être consommés comme des services, afin de progressivement leur donner les caractéristiques suivantes (liste non exhaustive) : orientation service, disponibilité, capacité de passer à l'échelle quel que soit le nombre d'utilisateurs, self-service, résistance à la défaillance, mise en oeuvre d'un mode de multi-locations (plusieurs instances du même logiciel s'exécutant sur la même machine depuis plusieurs entreprises différentes), support d'une fédération d'identités (entre l'entreprise et le Cloud dans un environnement de Cloud hybride), « élasticité » (c'est-à-dire souplesse et réactivité face aux rapides montées et descentes de charge), etc

CONCLUSION

L'informatique, comme de nombreux domaines innovants, apprend en avançant. Ceci est vrai pour le Cloud Computing, dont les offres se définissent un peu plus précisément chaque jour. Ceci est tout aussi vrai pour les problématiques sécuritaires des Technologies de l'Information et de la Communication en général, et du Cloud Computing en particulier.

De l'informatique utilitaire des années 1960, au service bureau des années 1970, tout en passant par l'émergence d'Internet et des avancées de Virtualisation, le Cloud Computing comme les chiffres nous le confirme, est promis à un bel avenir. En simplifiant à dessein les choses, on peut dire que le Cloud Computing rend l'accès à l'informatique très similaire à celui de l'électricité : on se branche sur une « prise informatique » pour disposer d'applications, de puissance de calcul, de stockage,... sans se préoccuper de la transformation, ni du réseau de distribution, ni de la centrale de production et des ressources primaires nécessaires. Le tout, en payant à hauteur de ce qui a été effectivement consommé, sous réserve peut-être d'un abonnement.

Quoi qu'il en soit, il reste encore beaucoup à faire, notamment concernant la sécurité ou l'interopérabilité, mais aussi la mise en place de normes et de standards, qui permettront, comme c'était le cas lors du développement d'Internet, de constituer un ensemble de systèmes hétérogènes. Comme pour toute nouveauté technologique, il faut attendre les réelles expériences des entreprises pour pouvoir mesurer le retour sur investissement de ces solutions et rassurer les plus réfractaires aux innovations et par là même les pousser à y adhérer.

L'engagement des entreprises clientes vers le Cloud Computing s'il peut survenir rapidement n'en sera pas moins progressif, raisonner. D'ailleurs personne ne songe sérieusement aujourd'hui à ce que l'informatique « dans le nuage » supplante radicalement, et définitivement, l'informatique « traditionnelle ». Pas de transition obligatoire de l'une vers l'autre : cela signifie que les Directions de Système d'Information vont devoir installer durablement avec leurs prestataires un modèle, des territoires et modes opératoires organisant la cohabitation, l'« hybridation » des systèmes d'information et même... de la Direction de Système d'Information avec le Cloud Computing.

L'objectif de ce mémoire était de contribuer à l'étude et la mise en place d'un site web 2.0 sur une plate-forme de Cloud Computing. La présentation générale nous a permis de décrire ce concept tout en faisant un éventail scrupuleux des avantages et inconvénients, d'en définir les différentes architectures de cette technologie dite de « pointe » et mettre en exergue, la pyramide des solutions de Cloud Computing.

Par la suite, le marché non moins sollicité de plusieurs acteurs offrant des services de Cloud, constitue un axe que nous ne pouvions ne pas aborder car étant le précurseur d'un avenir radieux pour cette technologie nous a permis d'en découdre avec les défis à relever pour de fabuleux challenge technologique.

Pour confronter la théorie à la pratique, nous avons mis en place une plateforme de simulation d'une PME se basant sur la vente de produis artisanaux sur le web (e-commerce) grâce au web 2.0 qui est une technologie désignant l'ensemble des techniques, des fonctionnalités et des usages du World Wide Web qui ont suivi la forme initiale du web, en particulier les interfaces permettant aux internautes ayant peu de connaissances techniques de s'approprier les nouvelles fonctionnalités du web. A cette fin et ce, en comparant deux plate-forme de services évoluant dans le Cloud Computing : Salesforce et Google App Engine, nous avons utilisé Salesforce qui a la réputation d'être un pionnier en matière d'applications métier dans le domaine du Cloud Computing.

Ce mémoire nous a permis de comprendre et d'expliquer les concepts qui font du « Cloud Computing » ce qu'il est. En choisissant une plate-forme de type « Cloud » pour notre projet basé sur le concept de Web 2.0, nous avons pu constater que les solutions ne sont pas encore matures et que comme nous venons de le dire ci-dessus, certains points doivent être améliorés. Toutefois, nous avons aussi pu remarquer que les solutions de « Cloud Computing » sont en amélioration constante afin d'offrir des plates formes sûres et répondant aux attentes du marché.

Vu que la notion de Cloud Computing n'est pas très vulgarisée en Afrique, ne pourrions-nous nous interroger sur la possibilité de faire migrer nos entreprises vers cette technologie compétitive et émergente  en nous s'appuyant sur l'existant ? Quelle démarche pour le faire ?

BIBLIOGRAPHIE

- Ouvrages.

Maurice Audin (2009): Etat de l'art du Cloud Computing.

Guillaume Plouin (11/03/2011) Cloud Computing et SaaS : Une rupture décisive pour l'informatique d'entreprise. Edition Dunod, 240 pages.

Jeff Barr (31/05/2011) Le Cloud Computing avec Amazon Web Services : L'informatique en nuage pour votre site web. Edition Pearson Education, 366 pages.

Manuel Alves, Pascal Cadet, Pirmin Lemberger et Médéric Morel (Septembre 2010). Intégrer Google Apps dans le SI : Le Cloud Computing en action.

David S. Linthicum (October 2009). Cloud computing and SOA convergence in your enterprise : A step-by-step guide. Edition Addison Wesley.

- Revues, Articles, Mémoires.

Wygwam, Bureau d'expertise technologique. Le Cloud Computing : Réelle révolution ou simple évolution ?

Livre blanc par SOGETI Enterprise Services Consulting (Mars 2009). Etat de l'art du Cloud Computing.

Bernard Ourghanlian Chief Technology & Security Officer Microsoft France (2010). Cloud Computing : la stratégie de Microsoft.

Jonathan Faure, Jean-François Knoepfli, Mathieu Rivoalen (2009). Cloud Computing ou comment avoir "la tête dans les nuages". Etude d'approfondissement des réseaux RICM 5.

Philippe Bonny, Directeur Associé et Fondateur du Cabinet Inevidence (2010).

L'informatique « sur » un nuage.

Sam Somashekar Stratégie Produits (Janvier 2010). Le Cloud Computing : quelles opportunités pour votre organisation ?

François Tonic rédacteur en chef Programmez! et de www.cloudmagazine.fr (Septembre 2009 - Version 1.0). CLOUD COMPUTING « Stratégie et révolution de l'infrastructure informatique, de la manière de concevoir les applications et leur consommation dans le nuage sous forme de services » Réflexions & analyses.

Dominique Morvan (12/06/2009). L'évolution ou la révolution du Cloud Computing. Mémoire - Groupe Sup Info France.

- Sites Internet.

www.wikipedia.com

www.cloudmagazine.fr

www.sogeti.com

www.phwinfo.com

www.microsoft.com

www.memoireonline.com

www.les-infostrateges.com

www.youtube.com

www.dailymotion.com

ANNEXES

ANNEXE I : Courbe de hype 2010 pour les technologies émergentes.

La courbe de lancement d'une technologie (hype cycle) est produite par le cabinet d'étude américain Gartner depuis 1995. Elle représente le niveau de visibilité d'une technologie émergente en fonction du temps. Chaque technologie, chaque innovation est amenée à passer toutes les étapes du cycle (les exceptions sont rares... d'où l'intérêt de cette analyse). Ce qui varie cependant, c'est le temps que va mettre la technologie à passer du lancement à la phase de productivité.

Au mois de Aout - septembre de chaque année, le Gartner publie sa courbe de hype pour les technologies émergentes, allant du cloud Computing au web 2.0 en passant par les vidéos en ligne, les blogs marketing pour ne citer que ceux-là, et il essaie de définir quand ces dernières atteindront leur maturité. Suite à cette présentation, nous nous sommes penchés sur les points liés aux deux thématiques principales de ce blog : le "Cloud Computing" et le "Web 2.0".

En comparant les deux courbes de hype (2009, 2010) ci-dessus, nous pouvons constater que le "Cloud Computing" a peu bougé en 12 mois, mais il commence à amorcer sa descente vers le "fossé des désillusions".

Ce qui a attiré notre attention dans la présentation du Gartner, c'est principalement l'introduction de la notion de "Cloud Privé" sur cette courbe de hype 2010. On constate donc la montée fulgurante du concept de "Cloud Privé" qui s'est fortement développé ces 12 derniers mois. 

Annexe II : Chaine de responsabilité du Cloud Computing

Maillon de la chaine

Services rendus

Problèmes possibles

Client Final

Payer le fournisseur d'application

Rupture de contrat ; Liquidation judiciaire

Sous-traitant commercial

Démarcher les clients, Assurer le contact client, Faire office de médiateur.

Manque de connaissances techniques, Manque de suivi commercial, Liquidation judiciaire

Sous-traitant technique

Sert de relai entre les aspects

commerciaux et techniques

Analyse et chiffres les demandes

techniques des clients

Manque de connaissances techniques, Manque de transparence, Liquidation judiciaire

Fournisseur de SAAS

Réalise les développements

S'occupe de la maintenance SaaS

Manque de connaissances techniques ; Réalisation d'une solution bugguee ; Prise de retard sur le développement ; Liquidation judiciaire

Fournisseur de PAAS

Intègre les développements SaaS ; Se charge du bon fonctionnement de l'ensemble ;

Gère la relation entre SaaS et IaaS ; S'occupe de la maintenance PAAS

Manque de connaissances techniques ; Mauvais choix technologiques ; Modifications hasardeuses du SaaS sans autorisation ; Liquidation judiciaire

Fournisseur d'IAAS

S'occupe des infrastructures pour applications SaaS ;

S'occupe de la maintenance IaaS

Pannes inopinées ; Lenteurs de fonctionnement ; Liquidation judiciaire

Fournisseur d'accès a

Internet

Fourni un accès Internet ;

Gere les raccordements entre le Datacenter et Internet

Lenteurs de fonctionnement ;

Engorgement de l'infrastructure ; Liquidation judiciaire

Gestionnaire de réseau

électrique

Fourni les câbles

Gere l'acheminement de l'électricité

vers le data-center

Pannes inopinées ; Baisses de tension ; Engorgement de l'infrastructure ; Malfacons sur les composants ; Liquidation judiciaire

Etat

Autorise l'existence du service

Subventionne les services

Réfute l'autorisation ; Coup d'état ; Faillite

LISTES DES FIGURES ET TABLEAUX

Liste des Figures.

Figure 1 : Architecture de l' informatiques dématérialisée 6

Figure 2 : Processus évolutif ayant conduit au Cloud Computing 7

Figure 3 : Trafic moyen pour le terme « Cloud Computing » 12

Figure 4 : Avantages du Cloud Computing 14

Figure 5 : Besoins en ressources informatiques, surestimation 18

Figure 6 : Besoins en ressources informatiques, sous-estimation 19

Figure 7 : Besoins en ressources informatiques, la capacité correspond à la demande 19

Figure 8 : Architecture du Cloud Computing 21

Figure 9 : Pyramide utilitaire du Cloud Computing 25

Figure 10 : Conception générale du Cloud Computing associée à ses trois couches de la pyramide 30

Figure 11 : Evolution des trois types de services Cloud (en Mds€) 3 1

Figure 12 : Exigence d'un environnement sécurisé 37

Figure 13 : Repartition des acteurs selon les métiers du Cloud 48

Figure 14 : Evolution des débits de l'internet mobile depuis 1999 56

Figure 15 : Continuité de la technologie Web entre les années 1999 / 2010 61

Figure 16 : Page d'accueil de salesforce.com 79

Figure 17 : Page d'inscription pour une gratuité de 30 jours chez salesforce.com 79

Figure 18 : Page d'accueil de notre compte Artisanale Afrique 80

Figure 19 : Page de configuration d'Artisanale Afrique 85

Figure 20 : Page des groupes dont Artisanale Afrique fait partie 86

Figure 21 : Page de création de Compte 88

Figure 22 : Page d'accueil des contacts de l'entreprise Artisanale Afrique 89

Figure 23 : Page de nouvelle opportunité 90

Figure 24 : Prototype fonctionnel de création d'un rapport 92

Figure 25 : Rapport d'activité des opportunités mises en place 93

Figure 26 : Vue imprimable du rapport des opportunités 94

Figure 27 : Page d'accueil pour la création et l'optimisation d'un Produit 95

Liste des Tableaux.

Tableau 1 : Avantages et Inconvénients des cotés Fournisseurs et clients du Cloud Computing 18

Tableau 2 : Options de déploiement du Cloud Computing 28

Tableau 3 : Avantages et Inconvénients des trois couches de la pyramide du Cloud Computing 35

Tableau 4 : Les principales solutions disponibles sur le marché pour chacun des trois points 54

Tableau 5 : Comparatif des couts annuels (état au 21 Avril 2011) 72

Tableau 6 : Analyse multicritère 72

Tableau 7 : Les offres proposées par Salesforce.com 75

TABLE DES MATIERES

TABLE DES MATIERES

Dédicaces

Remerciements

Avant-propos

Abréviations

Glossaire

INTRODUCTION.......................................................................................1

PREMIERE PARTIE : ENVIRONNEMENT ET CONCEPTS FONDAMENTAUX DU CLOUD COMPUTING

Chapitres I : Aspect général du Coud Computing

1.20 Section I : Genèse du Cloud Computing........................................................................5

1. Présentation du sujet.........................................................................................5

a. Problématique...........................................................................................5

b. Objectifs..................................................................................................6

1. Qu'est ce que le Cloud Computing ? .................................................................6

2. Historique.....................................................................................................7

4.1 L'informatique utilitaire de John McCarthy...................................................8

4.2 Les services Bureaux.................................................................................9

4.3 Les applications services providers (ASP).....................................................9

4.4 Utility et Grid Computing.........................................................................10

a. Utility Computing...............................................................................10

b. Grid Computing .................................................................................11

4.5 Server farm et web farm (fermes des serveurs).............................................12

5 Apparition du Cloud Computing..........................................................................13

6 Avantages et Inconvénients du Coud Computing.....................................................15

6.1 Avantages...............................................................................................15

6.2 Inconvénients..........................................................................................18

1.21 Section II : Les concepts déterminants pour la définition du Cloud Computing......................20

1. X as a Service................................................................................................20

2. Pay as you go................................................................................................20

7. Scalabilité et Elasticité ..................................................................................22

8. La Virtualisation ..........................................................................................23

Section III : Les différentes architectures et les options de déploiement du Cloud

Computing.............................................................................................................24

1. Le Cloud Privé (ou Interne)..............................................................................25

2. Le Cloud Public (ou Externe)...........................................................................26

9. Le Cloud Hybride (Interne et Externe)..............................................................27

10. Options de déploiement du Cloud Computing ....................................................28

Chapitres II : Dans l'ère du Coud Computing

Section I : La pyramide du Cloud Computing...............................................................30

1. Infrastructure (IaaS pour Infrastructure as a Service)...............................................31

2. Platform (PaaS pour Platform as a Service) ............................................................32

3. Application (SaaS pour Software as a Service)..........................................................34

1.22 Section II: La sécurité du Cloud Computing.................................................................38

1. La confidentialité ...........................................................................................39

2. L'intégrité.....................................................................................................39

3. La disponibilité..............................................................................................40

4. L'interompabilité............................................................................................40

11. Gestion des risques.......................................................................................41

12. Conformité..................................................................................................41

DEUXIEME PARTIE : PRESENTATION DES SOLUTIONS DU MARCHE DU CLOUD ET LE WEB 2.0

Chapitres III : Le marché du Coud Computing

1.23 Section I : Les acteurs du marché ..............................................................................44

1. Editeurs........................................................................................................44

2. Fournisseurs .................................................................................................45

3. Pure Player...................................................................................................45

4. Open Source..................................................................................................46

Section II : Les positionnements des principaux acteurs du Cloud Computing ...................47

1. Les acteurs issus du web...................................................................................47

1.1 Les offres IaaS....................................................................................47

a. Amazon........................................................................................47

b. Go Grid.......................................................................................48

1.2 Les offres PaaS...................................................................................48

a. Amazon AWS......................................................................................48

b. Google App Engine.............................................................................49

c. Microsoft Azure Service Platform..........................................................49

a. Les offres SaaS........................................................................................49

a. Salesforce..........................................................................................49

b. Office Live.........................................................................................50

2. Les acteurs I.T (Information Technology) historiques............................................51

2.1 VMware................................................................................................51

2.2 Microsoft...............................................................................................51

1.24 Section III : L'avenir du Cloud Computing..................................................................52

1. Défis à relever................................................................................................52

2. Avenir du marché et des fournisseurs.................................................................53

3.1 Avenir du marché...............................................................................53

3.2 Avenir des fournisseurs........................................................................54

4 Avenir des entreprises.........................................................................................56

5 De fabuleux challenges technologiques..................................................................57

5.1 Convergence mobile totale........................................................................58

5.2 Nouvelle vision d'Apple sur le Cloud Computing..........................................59

5.3 Windows Eight, un système d'exploitation très Cloud Computing....................60

Chapitres IV : Aspect général du Coud Computing

1.25 Section I : Le web 2.0...............................................................................................61

1. Origines et présentation du web 2.0...................................................................61

2. Technologie web 2.0........................................................................................63

3.1 Application Internet Riche....................................................................63

3.2 RSS ( Really Simple Syndication)............................................................63

3.3 Folksonomie......................................................................................64

3.4 Protocole web ....................................................................................64

4 Critique du terme...............................................................................................65

5 Elargissement de la terminologie..........................................................................65

1.26 Section II : Applications emblématiques du web 2.0......................................................66

1. Les Blogs......................................................................................................66

2. Encyclopédie collaborative en ligne...................................................................67

3. Géo-localisation.............................................................................................68

6. Bureautique en ligne......................................................................................68

7. Réseaux sociaux............................................................................................69

TROISIEME PARTIE : PRESENTATION ET MISE EN PLACE DU PROTOTYPE FONCTIONNEL DU SITE WEB 2.0 SUR CLOUD COMPUTING

Chapitres V : Etude de cas d'entreprise et élaboration fonctionnelle du projet

1.27 Section I : Contexte de cas d'entreprise et choix de plateformes de Cloud........................71

1. Cas d'entreprise.............................................................................................71

2. Choix de la plate-forme de Cloud Computing......................................................73

3. Salesforce.com et ses offres..............................................................................77

3.1 Salesforce.com...................................................................................77

3.2 Ses offres...........................................................................................78

3.3 La Gestion de la Relation Client............................................................80

a. Contexte............................................................................................80

b. Qu'est-ce que la Gestion de la Relation Client ? ......................................80

c. Salesforce CRM.................................................................................81

Section II : Réalisation technique du projet..................................................................82

4. Environnement du travail ..............................................................................82

4.1 Premiers pas sur Salesforce.com................................................................82

a. Se connecter à Salesforce.com..............................................................82

b. L'interface de Salesforces.com..............................................................84

- L'interface générale.......................................................................85

- La barre des onglets......................................................................85

4.2 Administration sous Salesforce.com...........................................................86

5. Les différents processus de gestion des activités d'Artisanale Afrique.....................89

5.1 Les Groupes............................................................................................89

5.2 Les Comptes et Contacts...........................................................................91

a. Comptes.......................................................................................91

b. Contacts.......................................................................................92

5.3 Les Opportunités.....................................................................................94

a. Qu'est-ce qu'une opportunité ?.......................................................94

b. Gestion des opportunités................................................................96

5.4 Les Rapports et Produits...........................................................................96

a. Rapports......................................................................................96

b. Produits.......................................................................................99

6. Validation technique du projet.......................................................................101

Chapitres VI : Recommandation

CONCLUSION..........................................................................................105

Bibliographie

Annexes

Table des figures et tableaux

Tables des matières

* 1 John McCarthy (née le 4 septembre 1927, à Boston, Massachusetts) pionnier de l'intelligence artificielle suggéra que la technologie informatique partagée pouvait construire un bel avenir dans lequel la puissance de calcul pouvait être vendue comme un service public.

* 2 Ian Foster dirige le Laboratoire de systèmes distribués au LNA, ses recherches ont abouties à l'élaboration d'algorithmes de haute performance de calcul distribué.

* 3 Carl Kesselman a co-dirigé le Globus projet, qui développe des technologies de base pour les systèmes de grille de calcul dans les domaines de la localisation de la ressource.

* 4 Amazon, Announcing Amazon Elastic Compute Cloud (Amazon E), http://aws.amazon.com/about-aws/whats-new/

* 5 Le Crowd-sourcing est un néologisme conçu en 2006 par Jeff Howe et Mark Robinson et consiste à faire réaliser en sous-traitance, donc externaliser des taches qui ne sont pas du métier fondamental de l'entreprise.

* 6 Wikipedia, Articles à nature encyclopédique sur tous les sujets, créés et édités bénévolement par des contributeurs anonymes.

* 7 Brookings Institution est une organisation à but non lucratif de politique publique basée à Washington DC et dont la mission est de mener de haute qualité, indépendant de recherche et, sur cette base de recherche, à fournir des produits innovants.

* 8 Ben Pring est vice-président recherche de Gartner Research ou il fait partie des services informatiques.

* 9 Salesforce est le leader du  Cloud Computing d'entreprise et qui propose des applications d'entreprises "dans le Cloud" pour toutes tailles de sociétés. 

* 10 Marc Benioff Russell est président et CEO de  salesforce.com , un  Cloud Computing d'entreprise.

* 11 François Tonic est rédacteur en chef de Programmez et de Toutankhamon Magazine. 

* 12 Marc Russell Benioff, né le 25 septembre 1964 à San Francisco en Californie, est le PDG de la société de Cloud Computing salesforce.com.

* 13 Thomas J. Watson (Né le 17 février 1874 à Campbell, États-Unis et mort le 19 juin 1956) à New York. Il est le fondateur d' IBM, qu'il présida de 1914 à 1956.

* 14 teven Paul Jobs, dit Steve Jobs ( 24  février  1955 - 5  octobre  2011) est un entrepreneur et informaticien américain, cofondateur avec Steve Wozniak et Ronald Wayne en 1976 d' Apple, dont il a été le directeur général puis le président du conseil d'administration.

* 15 Dale Dougherty est le fondateur du GNN, le navigateur Global Network , le premier portail web.

* 16 Craig Cline (1951-2006) a travaillé à Atex et a été directeur de conférence de Seybold Seminars

* 17 Le crowdsourcing consiste, pour les éditeurs de sites, à utiliser les internautes pour créer des contenus, répondre aux questions d'autres visiteurs.

* 18 Benjamin Bayart est expert en télécommunications et président de French Data Network, le plus ancien fournisseur d'accès à Internet en France encore en exercice.

* 19Nova Spivack est considéré comme est une technologie de l'entrepreneur nommé comme l'un des meilleurs leaders d'opinion sur l'avenir du Web.

* 20Multimania.fr est un site web qui vous permet de construire votre propre page web gratuite et d'en utiliser les multiples fonctions de leur espace web gratuit.

* 21 Respublica.fr est le site qui a lancé une nouvelle offre dédiée aux sites et portails du monde de l'Internet, leur proposant de les équiper en outil de dialogue et notamment chat et forums.






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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault