WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Le numérique dans les operations d'importation des biens en Butembo


par Mulumba DJEPH
UCG - Graduat 2021
  

Disponible en mode multipage

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE

UNIVERSITE CATHOLIQUE DU GRABEN

BP 29 BUTEMBO

FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET GESTION

LE NUMERIQUE DANS LES OPERATIONSD'IMPORTATION DES BIENS A BUTEMBO

Par : KASEREKA MULUMBA Joseph

Travail de Fin de Cycle présenté et défendu en vue de l'obtention du diplôme de graduat en Sciences économiques et de gestion

Directeur : KAMBALE MIREMBE Omer Professeur

Encadreur : NZANZU TAVULYANDANDA Alain Chef de Travaux

ANNEE ACADEMIQUE 2020 - 2021

EPIGRAPHE

Seuls ceux qui sont assez fous pour penser qu'ils peuvent changer

lemonde, y parviennent.

Steve Jobs, Cofondateur de la société Apple®

DEDICACE

Je dédie ce travail à toutes ces personnes qui voient les choses différemment, qui inventent, qui imaginent, qui créent et qui inspirent ; toutes ces personnes qui font avancer l'humanité.

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1: Biens importes par les entreprises importatrices de la ville de butembo 2

Tableau 2 : Opérations d'importation des biens 21

Tableau 3 : Intervention du numerique dans les operations d'importation 22

Tableau 4 : Outils utilisés dans le numérique dans le cadre des opérations d'importation 23

Tableau 5 : Sites web et applications utilisés pour les opérations d'importations 24

Tableau 6 : Montant des coûts liés a l'usage du numérique par mois en $usd 25

Tableau 7 : Avantages du numérique dans les transactions d'importation 27

Tableau 8 : Inconvénients du numérique dans les opérations d'importation 27

REMERCIEMENTS

Ce travail est le fruit des efforts de plusieurs personnes qui ont accepté de sacrifier une partie de leur temps pour son aboutissement. Ainsi, je ne peuxme passer de les remercier.

Je remercie toutes les autorités académiques et le corps professoral de l'UCG pour leur dévouement à mon égard. De façon plus particulière, le directeur de ce travail, le Professeur KAMBALE MIREMBE Omer pour avoir accepté de diriger le travail malgré ses multiples fonctions. Ensuite, le Chef de Travaux NZANZU TAVULYANDANDA Alain qui s'est toujours montré à l'écoute et très disponible tout au long de la réalisation de ce travail, ainsi je le remercie pour l'inspiration, l'aide et le temps qu'il a bien voulu me consacrer.

J'exprime également ma gratitude à mes parents, LUNAKO KISIBI et MARCELINE KYAKIMWA; à mes frères MBAGA et JULIEN MULUMBA ; à messoeursZAWADI, SYLVIE, NEEMA ET NADINE NGAMUHAVYAKI pour m'avoir soutenu sous toutes les formes tout au long de mon parcours.

Mes vifs remerciements à la FEC et ses membres qui ont accepté de me consacrer une partie de leur temps si précieux et de partager avec moi les coulisses de leurs entreprises.

Je ne saurais terminer sans remercier mes amis, camarades entre autres Volonté KITIGHO, Lajoie KITAMULIKO, Sylvain MAONGEZO, Moise MUTAVALI, Serge KIRIKUVONO, Patrick MAKASI, ... Il sera difficile pour moi detous les citer. Qu'ils trouvent ici, l'expression de ma reconnaissance.

KASEREKA MULUMBA Joseph

SIGLES ET ABRÉVIATION

 
 

BPM

Manuel de balance des paiements

BRICS

Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud

CD

Compact Disc

CERN

Conseil européen pour la recherche nucléaire

CHNM

Center for History and New Media

COVID-19

Corona Virus Disease 2019

INSEE

Institut national de la statistique et des études économiques

IP

Internet Protocol

ONU

Organisation des Nations Unies

PGI

Progiciels de gestion intégrés

PME

Petite et Moyenne entreprise

RDC

République Démocratique du Congo

TCP

Transmission Control Protocol

TV

Télévision

UHD

Ultra Haute Définition

INTRODUCTION GENERALE

1. PROBLEMATIQUE

A la genèse, les échanges internationaux étaient faits par la rencontre des partenaires voulant faire l'échange ou des représentants de ceux-ci. De ce fait, un déplacement massif d'hommes s'observait dans le monde entier d'un pays à un autre pour raison des échanges entre pays. Petit à petit, ces mouvements commencent à être substitués et/ou complétés par les échanges à distance par le biais des technologies numériques qui ont pris leurs essors avec l'arrivée d'internet.

Au début des années 1990, internet est devenu un nouveau moyen de communication mondiale facilitant ainsi les échanges commerciaux internationaux.D'après une étude de l'ONUintitulée « L'impact des technologies numériques », jamais dans l'histoire une innovation ne s'est propagée aussi vite que les technologies numériques : elles ont touché près de la moitié de la population des pays en développement en deux décennies seulement, bouleversant les sociétés.1(*).

Les technologies numériques transforment l'économie mondiale. Cependant, beaucoup de pays en développement sont encore privés des bienfaits que leur apporterait le numérique, à savoir notamment une croissance économique sans exclus et durable et une fourniture plus efficace des services. Compte tenu de l'important avantage concurrentiel procuré par ces innovations, une transition tardive ou incomplète serait éminemment préjudiciable aux industries, aux particuliers et aux pays.2(*)

Même si les pays dits en développement (la RDC à l'occurrence), sont privés des bienfaits du numérique, on retrouve dans ces pays différentes pratiques du numérique. Encore que la COVID-19 a suscité l'application massive dans les échanges commerciaux, notamment l'importation et l'exportation. Dans un contexte de ralentissement économique, la crise de la COVID-19 a entraîné une explosion du commerce électronique et une accélération de la transformation numérique.3(*)

À Butembo, une des villes de la RDC,les activités commerciales ont été en grande partie basées sur des anciennes pratiques qu'on va qualifier de pratiques traditionnelles. Ici, les pratiques traditionnelles ont été jugées plus sûres par les commerçants du milieu. Elles ont déjà fait leurs preuves. Contrairement aux technologies du numérique, elles datent de longtemps et ont contribué à une forte croissance économique dans le milieu. Pour l'importation des biens, les opérateurs économiques se déplacent jusqu'auprès des fournisseurs pour effectuer leurs opérations. Dans cette ville, le numérique est un élément nouveau qui n'a pas encore fait ses preuves. Il est difficile pour certains opérateurs économiques du milieu de placer leur confiance dans le numérique et de baser leurs activités sur ce dernier.

Cependant, l'habitude et la manière de pensée a changé avec la récente crise sanitaire due au Covid19 où les activités économiques mondiales ont subi une paralysie totale. Aéroports, frontières fermés, les activités commerciales pratiquées en ville de Butembo n'ont pas été épargnées par cette crise. Pourtant l'économie de Butembo est extravertie et plus spécifiquement basée en grande partie sur l'importation des produits. Dans ce sens, les opérateurs économiques ont été contraintsde chercherunenouvelle alternative pour la continuité de leurs activités respectives. Cette alternative n'est rien d'autre que l'usage du numérique dans les opérations d'importation.

Eu égard à ce qui précède, nous avons inscrit notre thématique de recherche dans un sujet intitulé « le numérique dans les opérations d'importation des biens en ville de Butembo ». Ainsi, pour cerner cette thématique de recherche, notre préoccupation se résume en deux questions qui constituent un fil d'Ariane tout au long de notre investigation :

- Comment le numérique est-il utilisé dans les opérations d'importation en ville deButembo ?

- Quels en sont les avantages et les inconvénients ?

A ces questions, différentes réponses anticipatives sont indispensables en guise d'hypothèses.

2. HYPOTHESES DU TRAVAIL

Scientifiquement, chaque préoccupation ou question de recherche nécessite une réponse anticipative. Il s'agit d'une hypothèse. Ainsi, pour les différentes questions posées ci-haut, au niveau de la problématique, nous pouvons répondre anticipativement que :

- Il est probable que le numérique soit utilisé en ville de Butembo de différentes manières, notamment pour communiquer avec leurs partenaires étrangers via l'internet et réseaux sociaux, passer des commandes en ligne, etc.

- Comme avantages, nous supposons que le numérique réduit les différents couts liés aux opérations d'importation des biens et les différents risques que courent les opérateurs économiques lors de leurs différents voyages d'affaires. Comme inconvénients, nous osons croire que le numérique présente des risques liés, d'abord, aux failles de sécurité dans les réseaux informatiques ; ensuite, à la crédibilité des fournisseurs ; enfin, à la conformité des produits livrés aux produits commandés.

3. OBJECTIF DU TRAVAIL

D'une manière générale ce travail vise à analyser l'utilisation du numérique dans les opérations d'importation par les opérateurs économiques de la ville de Butembo.

Plus spécifiquement, ce travail vise à :

- Identifier les avantages et les inconvénients d'utilisation du numérique dans les transactions d'importation ;

- Montrer comment minimiser les coûts et risques liés à l'usage du numérique dans le commerce.

4. CHOIX ET INTERET DU SUJET

Butembo est une ville dont l'économie est basée en grande partie sur le commerce, surtout l'importation des biens à revendre. Ces importations sont effectives grâce à plusieurs facteurs, à l'occurrence le numérique. Ainsi, l'usage du numérique dans les transactions importations est élément de la motivation de notre investigation.

Toutefois, les résultats issus de cette investigation seront pour les opérateurs économiques un outil leur permettant d'appréhender les avantages et les inconvénients d'usage du numérique dans leurs opérations d'importation. En effet, à la lecture de ce travail les opérateurs économiques seront encouragés à minimiser les coûts et risques liés à l'usage du numérique dans leurs transactions d'importation.

Enfin, du point de vue scientifique, ce travail est une ébauche pour les futurs chercheurs qui voudront bien continuer la recherche sur l'usage du numérique dans les activités économiques.

5. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES

Pour démontrer l'objectivité et la véracité des faits, l'usage des méthodes et techniques sont indispensables dans une recherche scientifique. Le présent travail a utilisé des méthodes et techniques pour vérifier nos différentes hypothèses et atteindre nos objectifs.

5.1. Méthode utilisée

Pour la réalisation de ce travail,nous avons utilisé la méthode inductive.

La méthode inductiveou l'induction est définie, selon Madeleine GRAWITZ, comme une généralisation, opération par laquelle on étend à une classe d'objets ce que l'on a observé sur un individu ou quelques cas particuliers4(*). Par le biais de cette méthode, nous avons pu tirer un échantillon des importateurs de Butembo et à partir de cet échantillon, les conclusions ont été généralisées à l'ensemble d'entre eux.

Cette méthodea été secondée par les techniques de recherche.

5.2. Techniques utilisées

Trois techniques ont été utiles dans le cadre de ce travail, notamment la documentation, l'enquête par questionnaire et l'entretien.

SelonMULUMBATI N5(*)., « la technique documentaire est une fouille systématique de tout ce qui est écrit ayant une liaison avec le domaine de recherche ». De ce fait, nous pouvons dire que la technique documentaire consiste en une analyse consultative des documents écrits tels que les ouvrages à caractère économiques et monétaires ainsi que bancaires, les rapports, les articles, les revues, les journaux officiels, la webographie, des documents inédits tels que les cours, les travaux de fin cycle, les mémoires... En effet, cette technique nous a permis de consulter les ouvrages, les TFC, les mémoires, les dictionnaires, les revues, l'internet, ...pour enrichir la partie théorique de ce travail.

La technique d'enquête par questionnaire consiste, selon Madeleine GRAWITZ5(*), en une série de questions concernant les problèmes sur lesquels on attend de l'enquête une information. En fait, cette technique nous a permis de recueillir des informations auprès des enquêtés (lesimportateurs de la ville de Butembo) en leur soumettant un questionnaire écrit préparé à l'avance.

Enfin, l'entretien est, selon Armas BRUNO6(*), une technique qui a pour objectif d'organiser un rapport de communication verbale entre deux personnes, l'enquêteur et l'enquêté concernant un objectif précis. Ainsi, cette technique nous a permis d'avoir un entretien avec certains opérateurs économiques dans le but d'obtenir des informations quantitatives et qualitatives nécessaires pour ce travail.

Ces méthodes et techniques s'appliquent sur un travail situé dans un espace et un temps bien déterminé.

6. DELIMITATION DU TRAVAIL

Sur le plan spatial, notre étude est circonscrite dans la ville de Butembo, plus précisément aux opérateurs économiques membres de la FEC Butembo, qui font l'importation des biens.

Temporellement, notre étude est étalée sur une période allant de décembre 2019 à septembre 2021. L'année 2019 est une année qui précède la Covid-19, alors que les années 2020 et 2021 sont celles où la Covid-19 bat record dans le monde entier.

7. SUBDIVISION DU TRAVAIL

Hormis la conclusion et l'introduction, notre travail est structuré en deux chapitres :le premier porte sur théorie sur le numérique et l'importation, et le deuxième rend compte de la situation empirique de l'usage du numérique dans les opérations d'importation en ville de Butembo.

CHAPITRE PREMIER : NUMERIQUE ET IMPORTATION

Il sied dans ce chapitre de présenter la littérature portant sur le numérique et l'importation.

I.1. NUMERIQUE

Le numérique est phénomène qui fait la une dans ce XXIème où tout le monde veut l'intégrer dans sa vie de plusieurs manières. De ce fait, définir le concept « numérique » s'avère indispensable afin de le comprendre dans toutes ses dimensions. Loin de sa définition, il est aussi question de présenter un aperçu historique sur le numérique et les événements numériques auxquels on associe leurs avantages et leurs inconvénients. Enfin, dans le dernier point de cette section, une notion sur le réseau numérique est esquissée afin d'appréhender son fonctionnement.

I.1.1. Définition du concept

Étymologiquement, le mot « numérique » provient du latin « numerus », qui est interprétable en « relatif au nombre »7(*). Le mot est donc rattaché par essence au domaine des mathématiques, où le calcul dit « numérique » (arithmétique) se distingue du calcul « littéral » (algébrique) et du calcul « analogique ». La nuance entre calcul numérique et littéral s'observe dans le langage mathématique utilisé et la finalité d'utilisation respective. Ainsi, le calcul numérique emploie des nombres et a pour but d'obtenir un résultat numéral également. Quant au calcul littéral, il emploie des nombres et des lettres, et permit au XVIe siècle une vaste généralisation des opérations, ainsi que l'accès à la théorisation moderne des mathématiques.8(*)

Outre l'étymologie du mot numérique, MiladDoueihi donne une version courte de ce que sont pour lui les traits caractéristiques du numérique. Il commence son essai de définition en distinguant informatique et numérique. Si l'informatique est une science, le numérique est quant à lui son pendant démocratisé. Pour l'auteur, le numérique est une culture à part entière fondée sur l'informatique, mais qui la dépasse parce qu'elle se retrouve dans toutes les couches de la société, dans des domaines aussi bien publiques que privés. Cette culture pose des questions de société qu'elles soient historiques, éthiques, écologiques, juridiques, économiques, politiques ou sociales. Ainsi la culture numérique se conçoit dans une dimension globale, comme un écosystème dynamique, toujours en tension entre une « tendance algorithmique à forte dose normative » et « une dynamique de l'efficacité des usages ».9(*)

D'une manière brève, on peut dire que le numérique recouvre à la fois les sciences et technologies de l'information et de la communication (informatique, électronique, télécommunications). Le périmètre du numérique est donc plus large que celui de l'informatique. Le numérique modifie les activités humaines et sociales. Ainsi on parle de santé numérique, de commerce ou de média numériques pour qualifier des secteurs d'activité, modèles économiques ou outils du quotidien dans lesquels le numérique a été intégré et qu'il contribue à transformer.10(*)

I.1.2. Evènements numériques, leurs avantages et leurs inconvénients11(*)

Il existe de nombreux outils techniques permettant d'organiser des événements en ligne. D'où les évènements sont entre autres : les événements à distance, virtuels, en ligne et numériques12(*)

a) Événements à distance : Un événement à distance est défini comme une collaboration à distance, par exemple par courrier électronique. En général, les événements d'équipe ou les ateliers d'équipe au sein d'une organisation sont appelés événements à distance.

b) Événements virtuels : Dans les événements virtuels, il n'y a pas de contact physique entre les participants. Des plateformes sont créées sur lesquelles les participants peuvent se déplacer dans des espaces numériques avec des avatars personnalisés. Le contenu peut être conçu de manière interactive. Les présentations et les conférences peuvent être enregistrées et téléchargées. Ce format est particulièrement adapté aux foires commerciales ou aux présentations de produits.

c) Événements en ligne : Les événements en ligne sont actuellement perçus par la plupart des gens comme des webinaires, GoToWebinar, WebEx, Zoom, webcasts, web briefings, Facebook Live, YouTube Live et Google Hangout. L'idée de base est qu'ils rassemblent un groupe de personnes pour qu'elles expérimentent le contenu dans un format virtuel en direct - souvent sous forme de vidéoconférence. e.

d) Événements numériques : Les événements numériques sont des événements interactifs, mis en scène et axés sur l'expérience, qui sont réalisés dans l'espace numérique (en ligne) avec une grande variété de plateformes et d'outils.

I.1.2.1. Avantages des événements numériques

Une très grande portée d'Internet permet une capacité illimitée pour les événements, dans le monde entier. De ce fait, les événements permettent, une coopération plus intensive permet de mieux connaître les participants et les intervenants. Ils sont rentables, car les organisateurs et les participants n'ont pas à payer les frais de voyage et d'hébergement ni les repas. En plus, il est possible de gagner du temps en éliminant les déplacements pour se rendre à l'événement et en revenir. Par ailleurs, de meilleures possibilités d'évaluation pour le suivi des thèmes, des intervenants, des sessions, etc. Mais aussi, De nouvelles impulsions créatives grâce à des formes numériques modernes de collaboration et de génération d'idées

D'autres avantages du numérique sont tels que le numérique est un levier au développement entrepreneurial. Par ailleurs, le numérique au profit des stratégies de communication et marketing. Enfin, le numérique est nécessaire dans l'enseignement.

Comme levier au développement entrepreneurial13(*), Selon les données de l'INSEE, toutes les entreprises de la France de plus de dix salariés ont désormais accès à Internet. En revanche, à peine une entreprise sur deux dispose d'un système informatique de gestion de commande pour les transactions commerciales. Les coûts initiaux élevés des progiciels de gestion intégrés (PGI) constituent un véritable frein à leur développement. Pourtant, l'installation d'un PGI est une décision capitale pour la pérennisation des entreprises, avec l'avantage de pouvoir réduire les coûts de fonctionnement (trajets, gestion simplifiée et amélioration des performances de vente). En 2010, les nouvelles technologies représentaient déjà 20 % de la productivité globale européenne, ce qui place le numérique comme un vrai levier de développement économique. Investir dans le numérique s'avère souvent rentable à court, moyen et long terme.

En parlant des stratégies de communication et marketing14(*), l'ère numérique apporte aux entreprises non seulement de nouveaux outils et les technologies les plus sophistiquées, mais aussi une quantité d'informations très importante pour une bonne communication au sein d'une entreprise. Le grand défi des organisations est d'utiliser ces données pour connaître le comportement de la clientèle et prendre des décisions en fonction de ses goûts et de ses besoins. Pourquoi la numérisation des données a beaucoup d'importances dans l'optimisation des stratégies de communication, de la relation client et marketing ? Deux raisons sont possibles : les données numériques permettent de connaître les objectifs et les besoins des clients cibles, mais aussi les données numériques constituent une stratégie de communication efficace qui se base sur la transformation digitale.

I.1.2.2. Inconvénients des événements numériques15(*)

La condition de base pour un événement numérique est la technologie. Elle peut devenir un facteur de perturbation (vitesse de connexion, mauvais réglages, directives informatiques de l'entreprise, etc.). En effet, différents inconvénients sont entre autres :

- Le manque de contact personnel crée moins de familiarité et d'émotions et le sentiment de communauté est plus difficile à transmettre.

- Avec un événement numérique mondial, le décalage horaire global doit être pris en compte.

- La mise en réseau est bien sûr plus facile avec une communication en face à face lors d'un événement réel qu'avec les canaux numériques, du moins de manière plus familière.

- Souvent, l'attention et la créativité ne peuvent pas se développer de la même manière qu'elles l'auraient fait dans un lieu particulièrement inspirant, car vous êtes toujours dans votre environnement familier, comme votre lieu de travail.

I.1.3. Réseau numérique16(*)

L'information avec le digital est presque accessible par tous et partout grâce aux réseaux de communication qui évoluent en permanence. Pour transporter cette information numérique, on utilise le réseau. Chaque jour, on utilise le réseau, pour lire les mails, faire les courses, télécharger des vidéos ou encore réserver un billet de train dans certains pays et pourtant cela semble complètement abstrait, voire nuageux... La question, c'est de savoir comment tout cela peut fonctionner ?

En effet, à la base du réseau, il y a les ordinateurs. Afin qu'ils puissent échanger des données (sons, images, vidéos, programmes informatiques), ils doivent être connectés entre eux. Ces connexions peuvent être câblées (par du cuivre ou de la fibre optique) ou bien sans fil (grâce aux liaisons hertziennes et aux satellites).

I.1.3.1. Les réseaux invisibles (débits)17(*)

La transmission d'une information numérisée nécessite de disposer d'un débit de transmission significatif : son en qualité CD : 320 Kbit/s, TV sur ADSL : 4 Mbit/s minimum, TV UHD (Ultra Haute Définition) : 20 Mbit/s minimum.Le volume des informations échangées au niveau mondial croit exponentiellement. Cela oblige les opérateurs de télécommunication à augmenter continuellement les capacités des différents réseaux de transport (câble à FO Appolo 8Tbit/s), réseaux d'accès fixe (ADSL : 1 à 15 Mbits/s (descendant-download.) - moins d'un Mbit/s (montant) - FO : 100 Mbit/s), réseaux d'accès mobile (près de 100 Mbit/s avec la 4G).L'interactif I10 Comparez les débits de connexion illustrent la notion de débit : les différentes étapes de traitement d'un flux vidéo et l'impact du débit de transmission sur la qualité.

I.1.3.2. Réseau Internet18(*)

Internet, c'est le réseau des réseaux. C'est un système d'interconnexion de machines qui constitue un réseau informatique mondial, utilisant un ensemble standardisé de protocoles de transfert de données. C'est un réseau de réseaux, sans centre névralgique, composé de millions de réseaux aussi bien publics que privés, universitaires, commerciaux et gouvernementaux.

Il est basé sur deux notions essentielles :

- La communication par paquets : les messages sont découpés en paquets numérotés avec l'adresse du destinataire et celle de l'expéditeur. Chaque paquet est acheminé indépendamment. Quand un paquet est arrivé à destination, un accusé de réception (ACK) à l'expéditeur. Grâce à la numérotation des paquets, le destinataire est capable de déterminer si tous les paquets sont bien arrivés et de reconstituer le message en mettant les paquets dans l'ordre.

- Des protocoles de communication et particulièrement TCP/IP qui permettent à des systèmes différents de communiquer. Les protocoles de communication sont basés sur la notion de couches. Chaque couche a un rôle précis (couches transport (découpage des paquets), Internet (transmission des paquets), accès réseau (adaptation au type de réseau)).

L'interactif I11 Déroutez les données du réseau Internet : faire comprendre au visiteur les notions de transmission de messages par paquet et de robustesse des échanges fournie par le maillage du réseau internet.

Fonctionnement :

- Une image d'un réseau maillé est projetée sur le sol

- Des messages sont émis d'un côté du réseau à destination de l'autre côté du réseau

- La transmission des messages suit les principes d'Internet et TCP-IP

I.1.3.3. Le Web19(*)

Le Web, c'est un système qui permet d'accéder à des informations contenues dans des ordinateurs connectés à Internet, les informations étant reliées entre elles par des liens dit « liens hypertexte ». Le Web est au départ une idée de chercheurs européens du CERN souhaitant partager des informations et de les relier entre elles par des liens dit Hypertexte. Mais c'est surtout des entreprises aux US qui ont développé les outils (navigateur, moteur de recherche, ...) qui ont permis la généralisation de l'usage. On se connecte à Internet. On surfe sur le Web.

I.1.4. Le Commerce en ligne20(*)

Le e-commerce électronique fait référence aux transactions commerciales effectuées en ligne. Cela signifie que chaque fois que vous achetez et vendez quelque chose en utilisant Internet, vous êtes impliqué dans une relation de e-commerce.

D'autre part, le e-commerce couvre une gamme de différents types d'entreprises. Cela peut aller des sites de vente au détail aux consommateurs, en passant par les sites de vente aux enchères ou de musique, jusqu'aux bourses de commerce de biens et de services entre sociétés.En outre, le e-commerce permet aux consommateurs d'échanger des biens et des services, via internet, sans barrières de temps ou de distance. Le commerce électronique s'est développé rapidement au cours des cinq dernières années. Aussi, sa croissance devrait se poursuivre à ce rythme, voire s'accélérer. En somme, dans un avenir proche, les frontières entre le commerce « conventionnel » et le commerce « électronique » deviendront de plus en plus floues. En effet, de plus en plus d'entreprises déplaceront une partie de leurs activités sur l'Internet.

I.1.4.1. E-commerce B2B vs B2C

Le e-commerce B2B (Business to Business) fait référence au commerce électronique entre entreprises plutôt qu'entre une entreprise et un consommateur. Les entreprises B2B traitent souvent avec des centaines, voire des milliers d'autres entreprises, en tant que clients ou fournisseurs.

À l'inverse, le e-commerce B2C (Business to Consumer) désigne le commerce électronique entre une entreprise et un consommateur. Par ailleurs, le e-commerce B2C présente de nombreux challenges. En effet, il y a beaucoup plus de concurrence et de demandes de la part des clients dans le e-commerce B2C que dans le modèle B2B.

I.2. IMPORTATION

Actuellement dans le monde entier, aucun pays n'a jamais satisfait sa demande ou sa consommation nationale. Vu ce défi, certains pays du monde importent les produits et d'autres exportent. D'où l'existence des échanges internationaux. Ainsi dans cette section, il convient de mettre l'attention sur l'importation qui est une pratique visible dans la quasi-totalité des pays du monde.

I.2.1. Définition du concept

Le terme « importations » désigne en économie l'ensemble des achats de marchandises à l'extérieur d'un pays, qu'il s'agisse de biens destinés à la consommation (biens de consommation) ou de biens destinés à servir à l'investissement (biens de capital).21(*) En outre, l'INSEE définie les importations de biens et de services comme des opérations (achats, troc et dons) par lesquelles des non-résidents fournissent des biens et des services à des résidents22(*).

En effet, pour qu'il y ait importation, il faut qu'il y ait transfert de propriété d'un bien entre un résident et un non-résident. Le déplacement physique de biens à travers les frontières nationales n'implique pas en soi l'importation ou l'exportation de ces biens.

I.2.3. Avantages et inconvénient de l'importation

L'importation, comme toute autre chose, comporte ses bons et ses mauvais côtés.

L'importation permet d'offrir plus de diversité de biens aux consommateurs nationaux.

Cependant, l'importation peut être une menace pour le commerce local, et pour les emplois nationaux. Si les produits importés viennent prendre de l'importance, la part de marché des produits locaux peut diminuer, voir même disparaître. De plus, si la concurrence est trop forte, les entreprises nationales peuvent faire faillite.

En résumé, l'importation est bien, mais on doit savoir être plus fort que la concurrence étrangère pour conserver ses parts de marché et rester dans la course.

I.2.4. Motivations d'importation

Dans ce point, nous présentons les motivations de la décision d'importation, tirées du mémoire de Laurie EBERT-WALKENS23(*) présenté à l'université de QUEBEC :

I.2.4.1.Facteurs d'origine interne

a) Le produit

Envisager de s'approvisionner à l'étranger peut représenter un défi important pour l'entreprise, en particulier les PME. Néanmoins, dans certains cas, notamment lorsque le produit ne peut être fourni par les acteurs locaux en raison de sa spécificité technique ou technologique, elle devra aller prospecter les marchés étrangers susceptibles de répondre à son besoin. La théorie sur l'avantage compétitif des nations admet que les entreprises peuvent avoir accès à de meilleures ou de nouvelles technologies qui ne sont pas disponibles sur leur propre territoire ; elle peut aussi décider de s'approvisionner à l'étranger, car le produit présente un avantage dans sa spécificité, sa qualité ou encore son prix.

b) Les caractéristiques de l'acheteur

Ø Le dirigeant

Chaque dirigeant d'entreprise a une vision personnelle du marché dans laquelle l'entreprise évolue, des perspectives à envisager et des opportunités à saisir pour se développer en fonction de ses valeurs et de ses idées. Ainsi, d'une part certains dirigeants peuvent prendre la décision de recourir seulement aux produits locaux afin de faire fonctionner le marché local et/ou national, d'autre part des dirigeants plus ouverts à l'international, en raison de leurs expériences passées, pourraient prendre aisément la décision de recourir à l'internationalisation d'une ou plusieurs activités de l'entreprise.

Une PME est en quelque sorte le reflet de son ou ses dirigeants, elle se développe selon les valeurs et idées des personnes qui la dirigent. Nous pouvons donc penser que la décision d'internationalisation renvoie à la personnalité et à certaines caractéristiques individuelles de son ou ses propriétaires.

La personnalité du dirigeant et son intérêt pour l'internationalisation sont forgés par ses expériences passées à l'étranger, sa nationalité, si elle diffère du pays dans lequel il réside et établit son entreprise, qui contribueront à la connaissance d'une langue étrangère, la connaissance d'une autre culture et de possibles contacts provenant de son pays d'origine. Grâce à son expérience internationale il aura des connaissances et compétences clés afin de réduire les risques d'incertitude et acquérir des ressources informationnelles. Son orientation stratégique et sa capacité à évaluer et à prendre des risques seront influencées par ces caractéristiques personnelles. Ces diverses constatations sont soutenues par l'étude de Laurin et St-Pierre (2011) qui signalent que la tendance à l'importation est aussi motivée par l'expérience professionnelle antérieure des managers, leur parcours universitaire et leurs compétences linguistiques. De ce fait, certains employés possèdent d'ores et déjà certaines qualités personnelles et un réseau plus ou moins développé à l'étranger qui peuvent encourager et faciliter l'entreprise à entamer les démarches pour l'importation. Aussi, ils ont déduit de leur recherche que l'âge et la personnalité du manager ont un impact sur les décisions d'exportation. De même, ces facteurs sont aussi applicables à l'importation dans la mesure où les jeunes managers auront plus tendance à envisager l'internationalisation, car leur éducation dans une génération ouverte sur le monde leur confère peut-être une large ouverture d'esprit et une aversion au risque plus limitée que leurs ainés.

Cependant, certains dirigeants qui ne bénéficient pas des caractéristiques énumérées précédemment, peuvent aussi être ouverts à l'international.

Ø L'entreprise

L'implication dans les activités d'importation des dirigeants est aussi primordiale pour assurer la fiabilité de l'entreprise auprès de ses potentiels ou actuels fournisseurs. Il sera aussi plus facile de détecter les opportunités de marchés, les risques et les obstacles si tous les services et le personnel de l'entreprise participent au processus d'internationalisation.

Au niveau plus général, les entreprises ayant déjà eu des expériences avec l'étranger arrivent plus facilement à mettre en place leur processus d'internationalisation. Scully et Fawcett (1994) relient cette variable avec la taille de l'entreprise, les plus grandes qui utilisent l'internationalisation pour leur croissance auront plus d'années d'expérience. L'entreprise qui pratique une activité internationale considérera et abordera la mise en placed'une autre activité plus facilement car le possédera déjà les connaissances nécessaires pour sa mise en place en se basant sur son expérience. La connaissance des marchés, déréglementations et des besoins résulte de la mise en place en premier lieu de l'une ou l'autre des activités internationales.

c) Le coût de revient du produit

Pour certaines entreprises, l'approvisionnement à l'étranger est essentiellement motivé par une réduction des coûts des matières premières, de biens intermédiaires ou de produits finis. Notamment dans l'industrie manufacturière où les entreprises font appel aux pays en voie de développement qui proposent des prix qui défient toute concurrence commecertains pays du BRICS (Brésil, Russie, Inde et Afrique du Sud) à Chine, l'Inde ou les pays d'Amérique du Sud. Certains objectifs de l'entreprise, en instaurant un processus d'importation, ne peuvent pas être comblés simultanément. Dans certains cas, en fonction du type de produit ou d'intrant recherché, en s'approvisionnant dans les pays à bas coûts, l'entreprise devra sans doute revoir son objectif concernant la qualité.

Les entreprises qui adoptent une stratégie de compétitivité prix cherchent à diminuer leur coût de revient. L'intensité concurrentielle peut être la source d'une telle stratégie, et la diminution des coûts une réponse à cette situation. Dans nombre d'études, le prix apparait comme une motivation importante et souvent primordiale dans la décision d'importation, dans le choix du pays et le choix du fournisseur.

I.2.4.2. Facteurs d'origine externe24(*)

a) Accroissement de la concurrence

Les pressions de l'environnement sur l'entreprise affectent les stratégies d'internationalisation (import et export) notamment par un accroissement de la concurrence. Le nombre de compétiteurs, qu'ils soient locaux ou étrangers, aura un effet sur les prix, la demande et la stratégie de l'entreprise. L'ouverture des frontières, les regroupements économiques et l'abaissement des barrières douanières et des réglementations ont engendré une augmentation de la concurrence' avec l'arrivée des entreprises étrangères sur leur territoire. L'offre de produits s'en trouve donc multipliée et oblige les entreprises locales à revoir leurs stratégies.

Dans un tel contexte, les entreprises qui souhaitent rester compétitives afin de proposer des produits disposant du meilleur rapport qualité/prix, devront changer leur stratégie d'approvisionnement en allant chercher des fournisseurs hors de leurs frontières, qui pourraient proposer des prix plus bas et faire baisser leur coût de revient. Également, les entreprises qui adoptent une stratégie de différenciation ou une stratégie produit où la qualité est primordiale, chercheront alors à trouver des intrants, biens intermédiaires ou équipements qui permettront de produire des produits spécifiques et de meilleure qualité afin de supplanter la concurrence.

b) Les caractéristiques du fournisseur

La décision d'importation peut être motivée par certaines caractéristiques que présentent les fournisseurs. En raison de la spécialisation de certaines nations dans un domaine spécifique ou de la présence unique ou limitée du produit désiré dans un pays, certains fournisseurs étrangers peuvent représenter la seule source d'approvisionnement pour les entreprises qui nécessitent la technologie en question. Ainsi, afin d'améliorer ou de développer les spécificités du produit, la qualité ou leur image auprès des clients, certaines entreprises envisagent l'importation pour bénéficier de l'expertise et du savoir-faire de fournisseurs étrangers.

Les connaissances et informations obtenues par le réseau de l'entreprise concernant les fournisseurs, peuvent influencer la décision d'importation de celle-ci, dans le cas où un fournisseur potentiel pourrait satisfaire les exigences de l'entreprise tant au niveau du produit (qualité, spécificité, technologie) que du service après-vente, et de garantir un approvisionnement constant. En effet, la loyauté et la fiabilité à honorer les contrats dans les temps impartis d'un fournisseur, influenceront la décision d'importation des dirigeants. De ces caractéristiques, découleront la force et la qualité de la relation entre les deux entreprises. De plus, sa réputation dans le monde des affaires, la relation attendue avec l'acheteur, et sa capacité d'adaptation si le produit doit être fait sur mesure ou adapté, sont autant de déterminants qui pèsent sur la décision d'importation d'une entreprise. À la lumière de ces diverses caractéristiques que peuvent présenter certains fournisseurs, les entreprises peuvent faire appel à un fournisseur étranger, même s'il existe des fournisseurs sur leur marché local susceptibles de leur fournir le produit en question.

c) Réduction de la dépendance envers les fournisseurs locaux

L'acheteur peut vouloir réduire sa dépendance auprès des fournisseurs de son marché local et ainsi accroitre son pouvoir de négociation et sa compétitivité, en recherchant des fournisseurs étrangers.

L'entreprise qui veut réduire sa dépendance envers ses clients se tournera vers les marchés internationaux afin de diversifier sa clientèle et accroitre son pouvoir de négociation en multipliant les clients potentiels. Ainsi, dans la même logique que pour l'exportation, la spécificité du produit recherché peut amener l'acheteur à faire appel à des fournisseurs étrangers qui pourront lui procurer le même produit que celui proposé par son fournisseur local.

CONCLUSION PARTIELLE

L'essentiel de ce chapitre est basé sur l'élucidation des notions relatives du numérique et de l'importation. Pour ce faire, ce chapitre a été structuré en deux sections.

Dans la première section, il a été esquissé successivement la définition du concept numérique, les événements numériques et le réseau numérique. Le concept numériquea été défini parMiladDoueihi, touten distinguant l'informatique et le numérique. Le numérique recouvre à la fois les sciences et technologies de l'information et de la communication (informatique, électronique, télécommunications). Ce qui fait que le périmètre du numérique est plus élargie que celui de l'informatique. Les événements numériques, pour leur part comprennent les événements en distance, en ligne, virtuels et numériques au vrai sens du terme.Le réseau numérique inclue les réseaux invisibles,le réseau internet et le web.

Enfin la seconde section, a traité de l'importation : sa définition, ses avantages et inconvénients, ainsi que la motivation à importer. Pour ce dernier cas, l'importation est motivée par deux types de facteurs, internes et externes. Ainsi, les facteurs internes de la motivation de l'importation sontentre autresle produit, les caractéristiques de l'acheteur et le coût de revient du produit ; tandis que les facteurs externes sont successivement l'accroissement de la concurrence, les caractéristiques du fournisseur et la réduction de la dépendance envers les fournisseurs locaux.

CHAPITRE DEUXIEME :

LE NUMERIQUE ETLES OPERATIONS D'IMPORTATION EN VILLE DE BUTEMBO

En particulier l'économie de la ville de Butembo et celle de la RDC en général, ont un caractère extraverti, c'est-à-dire que celle-ci est plus tournée vers l'extérieur, notamment dans les opérations d'importation et d'exportation. Les opérations d'importation sont celles qui concernent la présente étude.

Ce chapitre traite de l'usage du numérique dans les opérations d'importation en ville de Butembo. Il comporte trois sections : la population et l'échantillon d'étude ; les opérations d'importation ; et le numérique dans les opérations d'importation.

II.1. POPULATION ET ECHANTILLONNAGE

Une investigation est souvent faite sur un ensemble d'individus qui constituent la cible : il s'agit de la population d'étude. Le fait de ne pas accéder à toutes les unités ou individus statistiques d'une population, l'on restreint l'étude sur quelques individus. D'où l'échantillon d'étude. Selon MUCHIELLI, la population d'étude est définie comme un groupe humain concerné par les objectifs de l'étude25(*). L. D'HAINAUT quant à lui, définit la population d'étude comme un ensemble des éléments parmi lesquels on aurait pu choisir l'échantillon, c'est-à-dire l'ensemble des éléments qui possèdent les caractéristiques que l'on veut observer26(*). Partant de ces différentes définitions, la population de la présente étude est constituée de toutes les entreprises qui effectuent les opérations d'importation avec comme instrument ou outils le numérique et qui sont affilié à la FEC-Butembo. Ainsi, notre population a une taille de 130 opérateurs économiques membres de la FEC-Butembo27(*).

En revanche, Comme le précise sylvain SHOMBA28(*), cette technique est née d'une impossibilité pratique d'interroger individuellement toute une population à laquelle on s'intéresse et d'une possibilité statistique de décrire le tout par la partie. Il s'agit en fait, de recueillir une image globale conforme à celle qui serait en interrogeant l'ensemble de la population.Pour sélectionner les individus, nous avons fait recours à l'échantillonnage aléatoire simple. Avec cet échantillonnage, nous avons fait circuler un questionnaire d'enquête auprès des opérateurs qui étaient disponibles pour répondre à celui-ci.

Avec une population de 130 entreprises29(*) ou opérateurs économiques qui effectuent les opérations d'importation, nous avons déterminé une taille de l'échantillon à partir de la formule de SOLVIN qui est tel que :

Avec n : taille de l'échantillon

N : taille de la population (130 entreprises)

e : marge d'erreur (0,05 ou 5%)

Ainsi,

. D'où, la taille de l'échantillon de notre étude est de 98 entreprises importatrices des biens, utilisant le numérique ou non.

II.2. LES OPERATIONS D'IMPORTATION ET LES STRATEGIES Y RELATIVES

Cette section porte sur les opérations d'importation et les manières ou les stratégies d'effecteur ces opérations d'importation. Cependant, avant d'aborder ces éléments, faisons une brève description des entreprises importatrices.

II.2.1. Description des entreprises en termes des biens importes

En termes des biens vendus, les entreprises de la ville de Butembo vendent une multitude des biens au point où l'énumération ceux-ci n'est pas exhaustive. C'est dans ce cas que le présent point présente une illustration des biens que les entreprises importatrices vendent à la population de la ville de Butembo dans un but lucratif.

Ainsi, le tableau ci-dessous fait une brève illustration des biens vendus par les entreprises importatrices concernées par cette étude

TABLEAU 1:BIENS IMPORTES PAR LES ENTREPRISES IMPORTATRICES DE LA VILLE DE BUTEMBO

Types de biens

Effectif des biens importés(ni)

Fréquence en %

Produits divers

33

33,7

Habits et souliers

20

20,4

Produits électronique

19

19,4

Produits ménagers

7

7,1

Motos et leurs pièces de rechanges

5

5,1

Tissus imprimés

5

5,1

Produits pharmaceutiques

3

3,1

Produits pétroliers

2

2,0

Pièces de rechanges automobiles

2

2,0

Produits alimentaires

2

2,0

Total citation

98

100,00

Source : nos enquêtes

Il ressort de ce tableau que les biens qui font l'objet d'importation sont entre autres les produits divers (Cette catégorie « produits divers » est expliquer par les opérateurs économiques comme étant un ensemble des plusieurs produits de différentes catégories confondues ) ; habits et souliers; les produits électroniques et de l'électricité ; les pièces de rechanges pour motos ; les pièces de rechanges camions; les tissus imprimés ou pagnes ; les téléphones et leurs accessoires ; les ordinateurs et leurs accessoires ; les motos (Haojue, Haojin, Haojang, Goldland, Kenagoo, Kas Gold, Senko, etc.) ; les pneus des véhicules ; les produits alimentaires et les produits ménagers (objets de cuisine ou ustensiles de cuisine). Par ailleurs, d'autres biens qui font l'objet d'importation sont : les radios, les écrans ; les produits pharmaceutiques (médicaments) ; les appareils électroménagers ; les produits de construction (fer à béton par exemple) ; les produits pétroliers (le carburant, le Gasoil ou mazout, le kérosène, le gaz, etc.) ; etc.

En fait, la liste des biens qu'importent les entreprises en ville de Butembo, n'est pas exhaustive. Tels qu'énumérés ci-haut, il d'agit d'une illustration que les biens sont le plus souvent importés étant donné qu'il existe une multitude des biens importés sur le marché de Butembo.

II.2.2. Les opérations d'importation et les stratégies y relatives

On peut distinguer différentes opérations relatives à une importation. Pour les importateurs de Butembo, elles sont reprises dans le tableau suivant :

TABLEAU 2 : OPÉRATIONS D'IMPORTATION DES BIENS

Opération d'importation

Effectif (ni)

Fréquence en %

Établissement de la commande

98

11,11

Passation de la commande

98

11,11

Paiement au comptant

98

11,11

Chargement des marchandises sur navire

98

11,11

Transport des marchandises

98

11,11

Pré-déclaration

98

11,11

Transbordement

98

11,11

Déclaration

98

11,11

Déchargement

98

11,11

Total citation

882

100,00

Source : nos enquêtes sur terrain

La lecture de ce tableau montre que les opérations d'importation sont les suivantes :

- L'établissement d'une commande : l'établissement de ce document est fait sur base de la diminution des marchandises en stock. Quand une telle situation se présente, le chargé de l'entrepôt établit et/ou énumère les biens qui sont à moindres quantités. C'est à la suite de ce document qu'une passation de commande sera effective.

- La passation de la commande : elle peut se faire de deux manières : soit par un appel téléphonique, ou un message électronique au fournisseur des biens ; soit par le déplacement physique d'une personne, agent de l'entreprise afin qu'il fasse l'achat ou l'approvisionnement auprès d'un fournisseur.

- Le paiement des marchandises commandées : après la passation d'une commande, il faut le règlement des achats ou des approvisionnements. Il s'agit ici de faire le transfert ou un virement des fonds par voie bancaire ou par un intermédiaire privé reconnu dans ce domaine. Ce paiement peut être au comptant ou a différer selon les relations entretenu avec les fournisseurs.

- Le chargement des marchandises sur le navire ou bateau (cargo) : c'est le fait de mettre la marchandise sur le cargo afin que celle-ci soient expédiée aux clients.

- Le transport des marchandises par bateau du pays du fournisseur (Chine, Indonésie, Émirats arabe unis, Japon, Corée, Inde, etc.) Jusqu'au port de Mombasa (au Kenya) ou de Dar-es-Salama (en Tanzanie).

- La pré-déclaration : à l'arrivé des marchandises au port de Mombasa ou de Dar-es-Salama une pré-déclaration de celles-ci est faite. Après quoi les containeurs des marchandises sont mis sur les camions pour leur transport par route jusqu'à Mbondwe, à la frontière entre l'Ouganda et le Congo, pour le transbordement.

- Le transbordement : il s'agit ici de transborder la marchandise du containeur dans un véhicule bâché. Cette opération est faite afin de minimiser les coûts de transport.

- La déclaration : à l'arrivée des marchandises à la frontière ou à Kasindi, une déclaration proprement dite est faite ; ainsi que le paiement des frais de douane.

- Le déchargement : arrivées à destination àButembo, les marchandises sont déchargées et mises au dépôt de l'importateur.

II.3. LE NUMERIQUE DANS LES OPERATIONS D'IMPORTATION

L'explosion technologique a conduit l'homme à être libéré de certaines tâches répétitives et complexes. C'est le cas de l'usage du numérique. Il convient alors de savoir comment le numérique intervient dans les opérations d'importation en ville de Butembo.

C'est ainsi que le tableau subséquent montre comment le numérique intervient dans les opérations d'importation.

TABLEAU 3 : INTERVENTION DU NUMERIQUE DANS LES OPERATIONS D'IMPORTATION

Modalités

Effectif (ni)

Fréquence fi en %

Communication avec les partenaires d'affaires étrangers

43

35,25

Passation des commandes

67

54,92

Autres

12

9,84

Total citation

122

100

Source : nos enquêtes

Il ressort de ce tableau que le numérique intervient dans les transactions d'importation par le biais de la communication des opérateurs économique de la ville de Butembo avec leurs partenaires d'affaires se trouvant à l'étranger (tel que les fournisseurs des marchandises) ; la passation des commandes via les réseaux sociaux, les messages électroniques par mail... ; ainsi que d'autres manières qui font intervenir le numérique dans les opérations d'importation.

Ayant aujourd'hui accès aux Smartphones, aux ordinateurs privés et à l'accès internet rapide, la plupart des opérateurs économiques, n'ont plus besoin des services fournis par des cybercafés. Désormais, ils peuvent facilement faire leurs opérations depuis n'importe où, en se connectantà internet grâce aux services fourni par les opérateurs de téléphonie mobile. Dans ce sens la technologie ou mieux le numérique rend un grand service aux opérateurs économiques de la ville de Butembo dans leurs opérations d'importation.

Eu égard aux résultats issus dans le tableau n°3, nous confirmons notre première hypothèse selon laquelle il est probable que le numérique soit utilisé en ville de Butembo de différentes manières, notamment pour communiquer avec leurs partenaires étrangers via l'internet et réseaux sociaux, passer les commandes en ligne. Cependant, certaines pratiques ne sont pas encore utilisées en Butembo comme le commerce en ligne, le transfert des grosses sommes d'argent via internet.

Par ailleurs, le numérique est mis en place par le biais des outils et les applications utilisés pour effectuer les opérations d'importation. Ces derniers coûtent aux entreprises à travers les différentes opérations d'importation que ces dernières exécutent. Dans la suite il sera question de traiter desavantages et inconvénients de l'usage du numérique dans le cadre de l'exécution des opérations d'importation.

II.3.1. Outils et applications utilisés pour effectuer les opérations d'importation

Le numérique est possible par le biais de la combinaison des deux éléments qui sont la partie matérielle et partie immatérielle. Les matériels (hardware) font référence aux outils ayant un corps physique, à l'occurrence l'ordinateur, le téléphone, etc. Cependant, ces matériels ont besoins des logiciels (software) afin qu'ils soient utilisables par l'homme.

C'est pourquoi, pour ce qui est du numérique la mise en concert des outils et des logiciels est indispensable dans le but du bon déroulement des différentes transaction que font les différentes entreprises dans le cadre des importations.

II.3.1.1. Outils utilisés pour effectuer les opérations d'importation

Les entreprises de la ville de Butembo pour leurs transactions d'importation, elles recourent aux outils tels que repris dans le tableau ci-dessous :

TABLEAU 4 : OUTILS UTILISÉS DANS LE NUMÉRIQUE DANS LE CADRE DES OPÉRATIONS D'IMPORTATION

Outils

Effectifs (ni)

Fréquence (fi) en %

Téléphone(s)

45

45,92

Ordinateur(s)

19

19,39

Téléphone et Ordinateurs

34

34,69

Total Citations

98

100

Source : nos enquêtes

Il ressort de ce tableau que la plupart, soit45,92% d'entreprises importatrices de la ville de Butembo utilisent le téléphone comme outil du numérique pour les différentes transactions d'importation, à l'occurrence la passation d'une commande, le suivi des marchandises qui sont encours de route, etc. Par ailleurs, 34,69% d'entreprises sont celles qui font usage de l'ordinateur pour effectuer leurs transactions d'importation. En outre, 34,69% d'entreprises utilisent à la fois le téléphone et l'ordinateur comme outils du numérique. Au regard des résultats issus du tableau ci-haut, deux sortes d'outils sont utilisés par les entreprises importatrices de la ville de Butembo, notamment le téléphone et l'ordinateur.

II.3.1.2. Sites web et applications utilisés pour effectuer les opérations d'importation

Pour rendre fonctionnelsces outils (c'est-à-dire le téléphone et l'ordinateur) les entreprises importatrices utilisent certaines plateformes, que présente le tableau suivant :

TABLEAU 5 : SITES WEB ET APPLICATIONS UTILISÉS POUR LES OPÉRATIONS D'IMPORTATIONS

Sites web/Applications

Effectif

Fréquence

WhatsApp

90

56,25

WeChat

49

30,63

Mail

14

8,75

Sites web des fournisseurs

4

2,5

Autre

3

1,88

TOTAL

160

100

Source : nos enquêtes

La lecture de ce tableau montre que la majorité d'entreprises, soit 56,25% d'entreprises utilisent WhatsApp comme application de numérique lors des transactions d'importation. Grâce à cette application, les importateurs communiquent avec leurs fournisseurs et les transporteurs. Par ailleurs, 30,63% d'entreprises utilisent l'application WeChat ; 8,75% d'entreprises utilisent les mails (GMAIL, YAHOO, Etc.) ; 2,5% utilisent les sites web appartenant surtout aux fournisseurs pour l'exposition de leurs produits ; et 1,88% d'entreprises utilisent d'autres moyens tels que Skype, Telegram, etc.

Au regard du tableau ci-haut, le nombre des citations est supérieur au nombre d'observation ou à notre taille de l'échantillon. Cela s'explique par le fait qu'une entreprise peut utiliser un ou plusieurs applicationslors de ces différentes transactions ou opérations numériques.

II.3.2. Couts liés à l'usage du numérique dans les opérations d'importation

En utilisant le numérique dans les transactions d'importation, les entreprises ou les opérateurs économiques engagent certains coûts.

Hormis les couts qu'ils engagent dans chacune de leurs opérations d'importations, ils engagent tout d'abord des couts liés a l'achat des appareils pouvant leurs permettre l'accès a internet. Ces appareils qui sont souvent un ordinateur, un Smartphone et un modem ; sont utilisés pour la plupart des opérateurs dans plusieurs activités et non pas seulement dans les opérations d'importations.Notre travail étant basé uniquement sur les opérations d'importation, nous n'avons pas pu détailler ces couts liés à l'achat des appareils et autres outils du numérique, nous avons juste donné les couts mensuels estimés pour avoir accès à internet. Estimés car oui, ces couts peuvent changer par mois.

De ce fait, le tableau subséquent montre les montants des coûts supportés par les entreprises en dollars américain par importation à la suite de l'usage du numérique

TABLEAU 6 : MONTANT DES COÛTS LIÉS À L'USAGE DU NUMÉRIQUE PAR MOIS EN $USD

Classes

Effectif

Fréquence

Xi

niXi

 

[4 ; 6[

9

9,18

5

45

483,546498

[6 ; 8[

6

6,12

7

42

170,446806

[8 ; 10[

6

6,12

9

54

66,5292805

[10 ; 12[

38

38,78

11

418

67,2077798

[12 ; 14[

3

3,06

13

39

1,34711446

[14 ; 16[

7

7,14

15

105

49,9061537

[16 ; 18[

29

29,59

17

493

632,486024

Total

98

100

 

1196

1471,46966

 

 

 

MOYENNE

12,204

 

 

 

 

 

VARIANCE ( )

15,17

 

 

 

 

ECART-TYPE ( )

3,89

 

 

 

 

CV

31,87

Source : nos enquêtes et nos calculs

A la lecture de ce tableau le constat est que 38, 78% d'entreprises dépenses une somme d'argent se trouvent entre 10 et 12$USD par mois pour l'usage du numérique dans leurs différentes opérations. Cet intervalle est suivi de celui qui varie entre 16 et 18$USD. Cette dernière classe représente 29,59% d'entreprise.

La moyenne des coûts liés aux transactions du numérique est donnée par :

. D'où les entreprises supportent en moyenne un coût de 12,204$USD lors de l'usage du numérique dans les transactions d'importation.

De son côté, le coefficient de variation (CV) qui est égal au rapport entre l'écart type et la moyenne :

Avec = 12,204 et ; le coefficient de variation (CV) est :

Comme CV = 31,87% > 30%, la distribution des coûts liés à l'usage du numérique dans les opérations d'importation, est hétérogène, c'est-à-dire il existe une forte dispersion des valeurs observées au tour de la moyenne. Le montant de coûts liés à l'usage du numérique dans les transactions d'importation dépend d'une entreprise à une autre. Cette différence peut dépendre de la fréquence d'utilisation du numérique, du nombre d'appareils supportés par l'entreprise, etc.

Calcul de l'intervalle de confiance du montant de coûts liés à l'usage du numérique par transaction d'importation par les entreprises enville de Butembo :

Comme n=98>30, nous utilisons la loi normale Z, En plus notre population d'étude est infinie (ou inconnue). , d'où

Et Ainsi

=0,05?Z0, 025 = 1,96 ; = et la moyenne de l'échantillon

D'où l'intervalle de confiance de la moyenne de la population : => .

I.C. à 95% de u est 11,434= u = 12,974 : nous sommes confiants à 95% que la moyenne u de coût de transaction par opération d'importation de notre population d'étude (les entreprises importatrices) se situe entre 11,434$USD et 12,974$USD.

II.3.3. Avantages et inconvénients du numérique dans les opérations d'importation

L'usage du numérique dans les opérations d'importation a les avantages et les inconvénients.

Quant aux avantages le tableau ci-dessous en fait une illustration.

TABLEAU 7 : AVANTAGES DU NUMÉRIQUE DANS LES TRANSACTIONS D'IMPORTATION

Avantages

Effectif (ni)

Fréquence

Pas de Frais de voyage

43

16,67

Communication avec les Fournisseurs

46

17,83

Coût moindre de communication

56

21,71

Rapidité et efficacité

32

12,40

Pas d'accident liés au voyages

34

13,18

Autres

47

18,22

Total

258

100

Source : nos enquêtes

Au regard de ce tableau, il est clair que les avantages du numérique dans les opérations d'importation sont notamment la suppression des frais liés au voyage (frais de transport, frais de logement et restauration, frais d'obtention des documents de voyages, etc.) ; le contact ou la communication facile avec le fournisseur, le coût moindre de communication et autres opérations d'importation ; la rapidité et l'efficacité dans l'exécution des opérations d'importation; éviter les accidents qui peuvent subvenir lors du voyage et autres avantages à l'occurrence gagner du temps lors de la passation de la commande ; la déviation frontière pour payer le visa ; les coûts moindres ; plus de mobilité ; pas de rupture de stock ; échapper aux bandits qui peuvent agresser quelqu'un sur la route .

Du côté des inconvénients, le tableau subséquent fait une illustration.

TABLEAU 8 : INCONVÉNIENTS DU NUMÉRIQUE DANS LES OPÉRATIONS D'IMPORTATION

Inconvénients

Effectif

Fréquence

Qualité non conforme à la commande

55

36,91

Quantité non correspondante à la commande

45

30,20

Autres

49

32,89

Total

149

100

Source : nos enquêtes

Il ressort de ce tableau que les inconvénients du numérique dans les opérations de d'importation sont entre autres l'expédition d'une qualité inférieure ou non conforme à la commande ce qui fait à ce que les biens deviennent obsolètes et invendus ; la quantité non correspondante à celle de la commande ;la lourdeurs des taxes lors des paiements en ligne ; mais aussi d'autres inconvénients notammentl'impossibilité de découvrir des nouveaux produits sur le marché des fournisseurs ; la possibilité d'être trompé pour ce qui est du prix ; les marchandises peuvent avoir un retard de livraison ; l'espionnage informatique ; la non crédibilité de certains fournisseurs.

Cependant, certains opérateurs économiques affirment que ces inconvénients suffisent pour n'est pas faire du numérique l'outil par excellence pour la passation des commandes. Ils préfèrent se déplacer peu importe les risques de voyages et les couts liés à ces voyages.Selon ceux-ci, les marchandises de mauvaise qualité engendrent des couts bien plus supérieurs aux frais de voyages. Ces importateurs sont surtout ceux qui oeuvrent dans l'importation des produits de style et mode mais aussi des produits qui nécessitent une touche humaine pour percevoir leurs qualités.

Eu égard aux avantages (tableau 7) et inconvénients (tableau 8), nous confirmons notre deuxième hypothèse de travail selon laquelle le numérique réduit les différents couts liés aux opérations d'importation des biens et les différents risques que courent les opérateurs économiques lors de leurs différents voyages d'affaires ; sans oublier que le numérique semble être un moyen parfait de communication entre différents partenaires d'affaires. Et comme inconvénients, le numérique présente des risques liés, d'abord, aux failles de sécurité dans les réseaux informatiques ; ensuite, à la crédibilité des fournisseurs ; enfin, à la conformité des produits livrés aux produits commandés.

CONCLUSION PARTIELLE

Le présent chapitre a porté sur l'usage du numérique par les importateurs de Butembodans leurs opérations d'importation. Il a été structuré en trois sections : la population et l'échantillonnage d'étude ; les opérations d'importations et les stratégies y relatives ; et le numérique dans les opérations d'importation.

Tout d'abord la première section a fait une description de la population et de l'échantillon. Ici, la taille de l'échantillon a été déterminée par le biais de la formule de Solvin.

Ensuite la deuxième section a décrit les opérations d'importation, ainsi que les manières de les exécuter. Ces opérations sont entre autres : l'établissement de la commande ; la passation de la commande ; le paiement soit par transfert des fonds, soit par le virement ; etc.

Finalement la troisième section, démontre comment le numérique intervient dans les opérations d'importation à travers les différentes communications des entreprises locales avec leurs partenaires, la passation des commandes, le partage des documents et medias, etc. L'intervention du numérique dans les opérations d'importation par le biais des outils (ordinateurs et téléphone), mais aussi par le biais des différents sites web etapplications (tels que WhatsApp, WeChat, les Sites Web des fournisseurs, Skype, etc). C'est ainsi que notre première hypothèse a été confirmée. Par ailleurs, le numérique dans les opérations d'importation présente à la fois des avantages et des inconvénients. Ainsi, la deuxième hypothèse de ce travail a été aussi confirmée.

CONCLUSION GENERALE

Ce travail a porté sur « le numérique dans les opérations d'importation des biens en ville de Butembo ». Pour cerner cette thématique, deux questions ont joué le rôle de fil conducteur tout au long de la présente investigation :

- Comment le numérique est-il utilisé dans les opérations d'importations en ville de Butembo ?

- Quels en sont les avantages et les inconvénients ?

Au regard de ce question, les réponses anticipatives en guise d'hypothèses ont été émises :

- Il est probable que le numérique soit utilisé en ville de Butembo de différentes manières, notamment pour communiquer avec leurs partenaires étrangers via l'internet et réseaux sociaux,passer les différentes commandes auprès de leurs fournisseurs étranger, etc.

- Comme avantages, nous supposons que le numérique réduit les différents couts liés aux opérations d'importation des biens et les différents risques que courent les opérateurs économiques lors de leurs différents voyages d'affaires ; sans oublier que le numérique semble être un moyen parfait de communication entre différents partenaires d'affaires. Comme inconvénients, nous osons croire que le numérique présente des risques liés, d'abord, aux failles de sécurité dans les réseaux informatiques ; ensuite, à la crédibilité des fournisseurs ; enfin, à la conformité des produits livrés aux produits commandés.

D'une manière générale ce travail visait à analyser la façon d'utilisation du numérique dans les opérations d'importation par les opérateurs économiques de la ville de Butembo.

Ce travail a été structuré en deux chapitres. Le premier a essayé de passer en revue la littérature sur le numérique et l'importation, et le second a présenté l'usage du numérique dans les opérations d'importation en ville de Butembo.

Après analyse et traitement des données ; les résultats ci-après ont été atteints :

Au vu des tableaux n° 3, n°4 et n°5, ainsi qu'aux opérations d'importation ; la première hypothèse de la présente étude a été confirmée :les entreprises locales utilisent le numérique dans leurs opérations d'importation pour communiquer avec leurs fournisseurs et leurs partenaires se trouvant à l'étranger. Mais aussi, le numérique est utilisé dans la passation des commandes en ligne. Et pour cela deux outils sont indispensables, notamment le téléphone et l'ordinateur.

En jetant un regard aux avantages (tableau n°7) et aux inconvénients (Tableau n°8) cités précédemment, nous constatons que ce sont les mêmes que ceux sus-évoqués dans la deuxième hypothèse du travailselon laquelle le numérique réduit les différents coûts liés aux opérations d'importation des biens et les différents risques que courent les opérateurs économiques lors de leurs différents voyages d'affaires. Et comme inconvénients, le numérique présente des risques liés, d'abord, aux failles de sécurité dans les réseaux informatiques ; ensuite, à la crédibilité des fournisseurs ; enfin, à la conformité des produits livrés aux produits commandés.D'où la deuxième hypothèse est confirmée.

En définitive, le numérique est une bonne stratégie pour les entreprises importatrices. Cependant ilexiste les inconvénients auxquels chaque entreprise doit voir comment faire face.L'objectif de l'importateur étant de minimiser le cout et de maximiser le profit, ce dernier est appelé à être vigilant lors de la passation de la commande via le numérique ; car recevoir une marchandise non conforme est bien plus couteux que ne pas utiliser le numérique. Cet ainsi qu'il faut savoir quandutiliser ou ne pas utiliser le numérique dans les transactions d'importation. Ainsi, cette investigation est loin d'avoir épuisée toute la matière relative au numérique dans les importations. C'est dans sens que l'apport des autres chercheurs est d'une importance capitale afin d'en approfondir d'autres aspects.

BIBLIOGRAPHIE

A. Ouvrages

1. BRUNO A., Les méthodes en sciences sociales, éd. Mont Chrétien, Paris, 1973, 847p

2. D'HAINAUT L., Concept et méthode de la statistique, Fernand-Nathan, Paris, 1975, 389p

3. GRAWITZ M., Méthodes de recherche en sciences sociales, Dalloz, Paris, 2001, 1019p

4. LAUBET (D.B) Jean Louis., Initiation aux méthodes de recherche en sociales, Harmattan, Paris, 2000,386p

5. MUCHIELLI R., Le questionnaire dans l'enquête psychosociale, L.T., Paris, 1968, 144p

6. SHOMBA KINYAMBA Sylvain, Méthodologie de la recherche scientifique, presses de l'université de Kinshasa, P.U.K, Kinshasa RDC, 2002, 367p

B. Webographie

1. ANNE, [Février 2014], Numérique ou digital?? Une ambiguïté bien française, in Scribécom (blog), [en ligne], [Réf du 22 juillet 2021], disponible sur https://scribecho.wordpress.com/2014/02/25/numerique-ou-digital-uneambiguite-bien-francaise/

2. CLAVERT F., [Juillet 2017], Qu'est-ce que l'histoire numérique ?, In Papier d'actualité/CurrentAffairs in perspective, [en ligne], [Réf du 28 août 2021], disponible sur http://www.fondation-pierredubois.ch/wp-content/uploads/2017/07/Clavert_no5_2017.pdf

3. GOOGLE NGRAMS, [SD], Usage de l'expression « digital history » dès les années 1960 jusqu'aux années 1990, [en ligne], [Réf du 01 août 2021], disponible sur https://books.google.com/ngrams

4. INSEE, [janvier 2021], Importation des biens et services, [en ligne], [Réf du 02 août 2021], disponible sur https://www.insee.fr/fr/metadonnees/definition/c1527

5. LAURIE EBERT-WALKENS, [MAI 2013], Lesmotivations et obstacles à l'importation pour les pme du QUEBEC, [en ligne], [Réf du 30 juillet 2021], disponible sur http://depot-e.uqtr.ca/id/eprint/6854/1/030492729.pdf

6. LE DICO DU COMMERCE INTERNATIONAL, [SD], Importation, [en ligne], [Réf du 01 août 2021], disponible sur https://www.glossaire-international.com/pages/tous-les-termes/importation.html

7. NAGY HANNA K. et alii, [Mars 2017], Comment les pays en développement peuvent-ils exploiter pleinement la révolution numérique ?, [en ligne], [Réf du 04 juillet 2021], disponible sur https://blogs.worldbank.org/fr/voices/comment-les-pays-en-developpement-peuvent-ils-exploiter-pleinement-la-revolution-numerique

8. NOIRET S., [2011], Y a-t-il une Histoire Numérique 2.0 ?, in Genet Jean-Philippe et Zorzo Andrea, Les historiens et l'informatique : Un métier à réinventer., Rome, École française de Rome [en ligne], [Réf du 01 août 2021], disponible sur http://cadmus.eui.eu/handle/1814/18074

9. ONU, [2020], Impact technologiques numériques, [en ligne], [Réf du 09 juillet 2021], disponible sur https://www.un.org/fr/un75/impact-digital-technologies

10. ORANGE, [octobre 2019], L'importance du numérique pour mieux gérer sa boîte, [en ligne], [Réf du 31 août 2021], disponible sur https://pro.orange.fr/actualites/l-importance-du-numerique-pour-mieux-gerer-sa-boite-CNT000000JCKsC.html

11. Pour plus de renseignements sur l'histoire publique, se rendre sur le site de la fédération internationale d'histoire publique : http://ifph.hypotheses.org/

12. ROBERTSON, S., [2016], The Differences between Digital Humanities and Digital History, in Gold Matthew K et Klein Lauren Frederica, Minnesota University Perss, [enligne], [Réf du 01 août 2021], disponible sur https://www.upress.umn.edu/book-division/books/debates-in-the-digital-humanities-2016

13. SCHMIDT I., et BLASE C., [décembre 2020], Les événements numériques, leurs avantages et leurs inconvénients, [en ligne], [Réf du 01 août 2021], disponible sur https://morethandigital.info/fr/quels-sont-les-evenements-numeriques-leurs-avantages-et-leurs-inconvenients/

14. The Journal of American History, [1995], Interchange : The Promise of Digital History, [enligne], [Réf du 29 août 2021], disponible sur http://www.historycooperative.org/journals/jah/95.2/interchange.html

15. XXX, [SD], L'ère numérique au profit des stratégies de communication et marketing, [en ligne], [Réf du 28 août 2021], disponible https://www.creer-entreprendre.fr/lere-numerique-au-profit-des-strategies-de-communication-et-marketing/

C. Rapport et Articles

1. FURET F., et DAUMARDA., Méthodes de l'Histoire sociale : les Archives notariales et la Mécanographie, Annales ESC 14 (4), 1959, pp. 676-693

2. Rapport annuel de la FEC/Butembo 2020

3. WILLIAM G. THOMAS III, Interchange: The Promise of Digital History, in The Journal of American History n°95 (2), 09.2008, pp442-491

TABLE DES MATIERES

EPIGRAPHE i

DEDICACE ii

LISTE DES TABLEAUX iii

REMERCIEMENTS iv

SIGLES ET ABRÉVIATION v

INTRODUCTION GENERALE 1

1. PROBLEMATIQUE 1

2. HYPOTHESES DU TRAVAIL 2

3. OBJECTIF DU TRAVAIL 3

4. CHOIX ET INTERET DU SUJET 3

5. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES 3

5.1. Méthode utilisée 3

5.2. Techniques utilisées 4

6. DELIMITATION DU TRAVAIL 4

7. SUBDIVISION DU TRAVAIL 5

CHAPITRE PREMIER : NUMERIQUE ET IMPORTATION 6

I.1. NUMERIQUE 6

I.1.1. Définition du concept 6

I.1.2. Evènements numériques, leurs avantages et leurs inconvénients 7

I.1.3. Réseau numérique 9

I.1.4. Le Commerce en ligne 11

I.2. IMPORTATION 12

I.2.1. Définition du concept 12

I.2.3. Avantages et inconvénient de l'importation 12

I.2.4. Motivations d'importation 13

CONCLUSION PARTIELLE 17

CHAPITRE DEUXIEME : 18

LE NUMERIQUE ETLES OPERATIONS D'IMPORTATION EN VILLE DE BUTEMBO 18

II.1. POPULATION ET ECHANTILLONNAGE 18

II.2. LES OPERATIONS D'IMPORTATION ET LES STRATEGIES Y RELATIVES 19

II.2.1. Description des entreprises en termes des biens importes 19

II.2.2. Les opérations d'importation et les stratégies y relatives 21

II.3. LE NUMERIQUE DANS LES OPERATIONS D'IMPORTATION 22

II.3.1. Outils et applications utilisés pour effectuer les opérations d'importation 23

II.3.2. Couts liés à l'usage du numérique dans les opérations d'importation 24

II.3.3. Avantages et inconvénients du numérique dans les opérations d'importation 27

CONCLUSION PARTIELLE 29

CONCLUSION GENERALE 30

BIBLIOGRAPHIE 32

TABLE DES MATIERES 34

ANNEXES a

Question d'enquête a

Liste des entreprises importatrices des biens,membres de la FEC Butembo b

ANNEXES

Question d'enquête

Je suis KASEREKE MULUMBA Joseph, étudiant en faculté des sciences économiques et de gestion de l'Université Catholique du Graben, UCG en sigle. Je fais des recherches dans le cadre du travail de fin de cycle (TFC) sur un sujet intitulé le numérique dans les opérations d'importation des biens à Butembo. De ce fait, je sollicite de votre part les réponses au questionnaire ci-dessous, lesquelles réponses constituent votre contribution à la réalisation de cette recherche. Je vous garantis que vos réponses serviront uniquement pour des faits académiques. Merci d'avance.

1. Nom de l'entreprise :

2. Pouvez-vous faire une brève présentation de votre entreprise ?

3. Pouvez-vous décrire les opérations que vous effectuez à l'importation jusqu'à l'arrivée de la marchandise à Butembo ?

4. Comment effectuez-vous ces opérations d'importation ?

5. En quoi le numérique intervient-il dans ces opérations ?

6. Comment utilisez-vous le numérique à chaque opération d'importation ?

7. Avec quels outils utilisez-vous le numérique ?

8. Quels sont les logiciels d'application utiliser dans le numérique ?

9. Donner les montantsdes coûts de ce numérique (par importation) ?

10. Quels sont les avantages (gains) et les inconvénients d'utilisation du numérique, comparativement à l'époque où vous n'utilisiez pas le numérique ?

* 1 ONU, [2020], Impact technologiques numériques, [en ligne], [Réf du 09 juillet 2021], disponible sur https://www.un.org/fr/un75/impact-digital-technologies

* 2NAGY HANNA K. et alii, [Mars 2017], Comment les pays en développement peuvent-ils exploiter pleinement la révolution numérique ?, [en ligne], [Réf du 04 juillet 2021], disponible sur https://blogs.worldbank.org/fr/voices/comment-les-pays-en-developpement-peuvent-ils-exploiter-pleinement-la-revolution-numerique

* 3 CNUCED, [2021], Suite à la COVID-19, le numérique et le commerce électronique arrivent à un tournant de leur développement, [en ligne], [Réf du 19 Octobre 2021], disponible sur https://unctad.org/fr/news/suite-la-covid-19-le-numerique-et-le-commerce-electronique-arrivent-un-tournant-de-leur

* 4GRAWITZ M., Méthodes de recherche en sciences sociales, Dalloz, Paris, 2001, p20

* 5GRAWITZ M., Op.cit. p.362

* 6 BRUNO A., Les méthodes en sciences sociales, éd. Mont Chrétien, Paris, 1973, p. 20

* 7 ANNE, [Février 2014], Numérique ou digital?? Une ambiguïté bien française, in Scribécom (blog), [en ligne], [Réf du 22 juillet 2021], disponible sur https://scribecho.wordpress.com/2014/02/25/numerique-ou-digital-uneambiguite-bien-francaise/

* 8 Nathan Cina, [2019], L'homme et la révolution numérique, [en ligne], [Réf du 19 Octobre 2021], disponible sur https://www.unige.ch/collegetheologie/files/3315/6932/6910/00121_01_prix2019-cina-nathan.pdf

* 9 DOUEIHI M., Qu'est-ce que le numérique ?, Paris, PUF, 2013, p13

* 10 Talents du numérique, Qu'est-ce que le numérique ?,[en ligne], [Réf du 19 Octobre 2021], disponible sur https://talentsdunumerique.com/le-numerique

* 11 Ibidem

* 12 SCHMIDT I., et BLASE C., [décembre 2020], Les événements numériques, leurs avantages et leurs inconvénients, [en ligne], [Réf du 01 août 2021], disponible sur https://morethandigital.info/fr/quels-sont-les-evenements-numeriques-leurs-avantages-et-leurs-inconvenients/

* 13 ORANGE, [octobre 2019], L'importance du numérique pour mieux gérer sa boîte, [en ligne], [Réf du 31 août 2021], disponible sur https://pro.orange.fr/actualites/l-importance-du-numerique-pour-mieux-gerer-sa-boite-CNT000000JCKsC.html

* 14 XXX, [SD], L'ère numérique au profit des stratégies de communication et marketing, [en ligne], [Réf du 28 août 2021], disponible https://www.creer-entreprendre.fr/lere-numerique-au-profit-des-strategies-de-communication-et-marketing/

* 15SCHMIDT I., et BLASE C., [décembre 2020],Op.cit.

* 16 Cites des télécoms, Réseau numérique, [en ligne], [Réf du 20 octobre 2021], disponible sur https://www.cite-telecoms.com/accueil/musee-des-telecommunications/le-digital/les-reseaux-numeriques/

* 17 Cites des télécoms, Réseau numérique, [en ligne], [Réf du 20 octobre 2021], disponible sur https://www.cite-telecoms.com/accueil/musee-des-telecommunications/le-digital/les-reseaux-numeriques/

* 18 Cites des télécoms, Réseau numérique, [en ligne], [Réf du 20 octobre 2021], disponible sur https://www.cite-telecoms.com/accueil/musee-des-telecommunications/le-digital/les-reseaux-numeriques/

* 19 Cites des télécoms, Réseau numérique, [en ligne], [Réf du 20 octobre 2021], disponible sur https://www.cite-telecoms.com/accueil/musee-des-telecommunications/le-digital/les-reseaux-numeriques/

* 20 Actu-ecommerce, Qu'est-ce que le e-commerce ?,[en ligne], [Réf du 20 octobre 2021], disponible sur https://actu-ecommerce.fr/quest-ce-que-le-e-commerce

* 21 LE DICO DU COMMERCE INTERNATIONAL, [SD], Importation, [en ligne], [Réf du 01 août 2021], disponible sur https://www.glossaire-international.com/pages/tous-les-termes/importation.html

* 22 INSEE, [janvier 2021], Importation des biens et services, [en ligne], [Réf du 02 août 2021], disponible sur https://www.insee.fr/fr/metadonnees/definition/c1527

* 23 LAURIE EBERT-WALKENS, [MAI 2013], Lesmotivations et obstacles à l'importation pour les pme du QUEBEC, [en ligne], [Réf du 30 juillet 2021], disponible sur http://depot-e.uqtr.ca/id/eprint/6854/1/030492729.pdf

* 24LAURIE EBERT-WALKENS, [MAI 2013],Op.cit.

* 25MUCHIELLI R., Le questionnaire dans l'enquête psychosociale, L.T., Paris, 1968, p.16

* 26D'HAINAUT L., Concept et méthode de la statistique, Fernand-Nathan, Paris, 1975, p. 16

* 27Rapport annuel de la FEC/Butembo 2020

* 28SHOMBA KINYAMBA Sylvain, Méthode de la recherche scientifique, MES, Kinshasa, p.39

* 29Rapport annuel de la FEC/Butembo 2020






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci