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Migration du réseau RTC au réseau IP-MSAN et mise en place d'un outil d'exploitation


par Amadou Djambe
Université de Maroua - Master 2 Télécommunications 2017
  

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CHAPITRE II GENERALITES SUR LERTC ET LE MSAN

II.1. Introduction

Les changements technologiques récents, la dérégulation des marchés de télécommunications, conjugués aux besoins des consommateurs pour des nouveaux services exigeants en matière de bande passante ont instauré un grand besoin pour le dimensionnement des réseaux d'accès. Ce chapitre nous permettra faire une étude comparative entre le RTC et le MSAN et de l'existant. Une critique et l'analyse de l'existant permettra de justifier le choix technologique pour l'accès au réseau coeur de CAMTEL.

II.2. Le Réseau Téléphonique Commuté(RTC)

Description d'un réseau téléphonique traditionnel et définitions :

Le réseau téléphonique traditionnel utilise la commutation de circuits d'où son nom de « Réseau Téléphonique Commuté (RTC) » (PSTN en anglais pour Public SwitchedTelephone Network).

La commutation de circuits (aussi nommée transmission TDM) est caractérisée par l'établissement d'une liaison bidirectionnelle entre deux extrémités du réseau pendant toute la durée de la communication, assurant la continuité du transfert de l'information en temps réel. Le principal inconvénient de cette méthode de commutation est qu'elle gaspille de la capacité en bande passante puisque la ligne ne peut être utilisée que pour cette communication.

Dans la commutation de circuits, les commutateurs sont reliés entre eux par des circuits et aux abonnés par des lignes d'abonnés. Les commutateurs sont hiérarchisés. Selon la terminologie dans le système de Télécom, le réseau RTC est ainsi divisé en plusieurs sous-ensembles suivant un découpage en différentes zones.

II.2.1. Zone Locale (ZL)

Dans la zone locale, les abonnés sont raccordés à un même Commutateur local (CL). Les CL établissent les connexions entre les lignes d'abonnés et leur CAA (Commutateur à Autonomie d'Acheminement) de rattachement. Dans l'étude, nous parlerons de commutateurs de classe 5 en référence aux CL.

II.2.2. Zone à Autonomie d'Acheminement (ZAA)

Une ZAA est une zone géographique formée par un ensemble de ZL appartenant à une même zone. Les commutateurs qui équipent une ZAA sont des CAA. Ils gèrent la commutation de circuits et l'acheminement du trafic entre différentes ZL et entre différents CAA d'une même ZAA. Dans l'étude, nous parlerons de commutateurs de classe 4 en référence aux CAA.

II.2.3. Zone de Transit (ZT)

Il y a plusieurs zones de transit selon que l'on se trouve à un niveau régional, national ou international.


· Zone de Transit Secondaire (ZTS)

Une ZTS est délimitée par un (ou plusieurs) CTS (Commutateur de Transit Secondaire) qui gère un ensemble de CAA situé dans la zone considérée. Les CTS n'intègrent aucune intelligence et assurent uniquement le brassage des circuits lorsqu'un CAA ne peut directement atteindre le CAA du destinataire.


· Zone de Transit Principale (ZTP)

Une ZTP regroupe plusieurs ZTS et inclut un CTP (Commutateur de Transit Principal) qui gère les CTS de la zone. Cette zone assure la commutation des liaisons longue distance.


· Zone de Transit Internationale (ZTI)

L'un des CTP d'une ZTP est relié à un Commutateur de Transit International (CTI) permettant de traiter le trafic provenant ou à destination de l'international. Par exemple, CAMTEL disposait de deux centres de transit internationaux. Dans l'étude, les commutateurs des zones de transit sont appelés commutateurs de classe 3.

Figure 3 : Architecture d'un Réseau Téléphonique Commuté[4]

La couche transport dans les réseaux voix traditionnels est responsable de la bonne fourniture au niveau physique (couche physique du modèle OSI) du contenu voix et du contrôle (signalisation, gestion d'appel) des messages entre les commutateurs et les équipements de signalisation. Depuis les années 90, les opérateurs utilisent la technologie ATM comme protocole de transport de la voix et des informations de signalisation entre les commutateurs de classe 4 et les commutateurs de classe 5.

Dans un réseau RTC, la signalisation est assurée par le protocole SS7 (ou Sémaphore). Le protocole SS7 a étéì défini par l'ITU-T et fournit les procédures grâce auxquelles les différents éléments d'un réseau PSTN s'échangent des informations via un réseau numérique de signalisation afin de pouvoir établir une communication fixe ou mobile, puis la router et la contrôler. La fourniture de services à valeur ajoutée est possible grâce à l'implémentation d'un « réseau intelligent » (Intelligent Network ou IN).

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"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery