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Diagnostic précoce du VIH-1 chez les enfants nés des mères séropostives par RT/PCR au laboratoire de virologie du centre Muraz.


par Jean-jacques Prince YANGALBE JIANSERBE
Université catholique de l'Afrique de l'ouest - Licence Sciences Biologiques Appliquées  2020
  

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I.2.2.1. Détection de l'antigène p24

Les antigènes viraux circulants correspondent aux particules virales et aux protéines virales libres. Les méthodes ELISA commercialisées détectent essentiellement la protéine p24 du VIH-1 (Coulibaly, 2006).

I.2.2.2. Isolement du VIH en culture cellulaire

L'isolement viral se fait à partir des cellules mononuclées sanguines ou du plasma du sujet infecté grâce à l'adjonction de cellule mononuclées de donneurs sain qui servent de support pour la multiplication virale.

I.2.2.3. Détection des acides nucléiques viraux

L'amplification génique (la « Polymerase Chain Reaction » PCR ou l'amplification multienzymatique de type NASBA) permet de détecter l'ARN génomique contenu dans les particules virales (Lazurl, 1993). Une technique d'hybridation amplifiée sans amplification génique, fondée sur l'utilisation de sondes ramifiées « ADN branché » permet aussi la détection de l'ARN VIH-1. Dans ses derniers développements, cette dernière a une sensibilité qui serait proche de celle de l'amplification génique.

II. Diagnostic du VIH-1 chez les enfants

Le risque de transmission du virus de la mère à l'enfant est lié au taux de virus maternel et au risque de transmission virale par micro-transfusions en fin de grossesse ou par contamination de l'enfant lors du passage dans la filière génitale.

En l'absence de traitement le risque de transmission du virus à l'enfant est de l'ordre de 20%, il est réduit à moins de 1% en cas de traitement antirétroviral préventif administré à la mère et dans les premières semaines de vie du nouveau-né. Le diagnostic de l'infection à VIH chez un enfant né de mère séropositive se fait différemment selon l'âge auquel sont effectués les prélèvements sanguins (Wainberg et Brun, 2003).

II.1. Diagnostic de l'infection à VIH-1 chez le nouveau-né

Le diagnostic précoce est très important pour la prise en charge médicale des enfants nés de mères infectées par le VIH. À cause du transfert passif des immunoglobulines maternelles, la détection d'anticorps dirigés contre le VIH ne peut pas être utilisée comme outil diagnostique avant l'âge de 18 mois. Pour surmonter ce problème, une stratégie de diagnostic moléculaire basée sur la détection des particules virales présentes dans le plasma (RT-PCR) et/ou la rechercher de l'ADN proviral du virus présent dans les cellules circulantes infectées (PCR-ADN) est utilisée.

La recherche de virus par culture reste intéressante en cas de virus atypique ou variant non reconnu par les techniques moléculaires. Il s'agit le plus souvent d'infections survenant chez des femmes d'origine africaine ; pour faciliter le diagnostic chez le nouveau-né, il est parfois nécessaire d'adresser un prélèvement maternel en cours de grossesse au laboratoire de virologie qui réalisera le diagnostic, afin qu'il puisse sélectionner les techniques adaptées au virus maternel avant de les appliquer aux échantillons de l'enfant (exemple : infection par un virus VIH-1 du groupe O). En l'absence de traitement de l'enfant, les sensibilités des deux techniques de PCR-ADN et ARN-VIH plasmatique sont équivalentes. Pour poser le diagnostic d'infection, il est nécessaire d'avoir deux prélèvements positifs, cela quelle que soit la technique utilisée. Inversement pour poser un diagnostic de non-infection, il faut deux prélèvements négatifs. En cas de traitement préventif de la transmission virale, le diagnostic est peu fiable tant que l'enfant est sous traitement antirétroviral. Il faut donc deux prélèvements négatifs hors période de traitement pour considérer un enfant comme non infecté. Les prélèvements précoces, naissance et premières semaines de vie, peuvent être informatifs en cas de résultat positif, ils permettent notamment d'affirmer une infection in utero en cas de positivité dès la naissance (Wainberg et Brun, 2003).

En cas d'allaitement maternel, il est nécessaire de rechercher l'infection dans les trois mois qui suivent l'arrêt définitif de l'allaitement. Cette situation peut se rencontrer chez des nourrissons d'origine africaine. En cas d'infection à VIH-2, seules les techniques de PCR-ADN utilisant des amorces spécifiques de VIH-2 sont à privilégier, du fait que la technique de mesure de l'ARN-VIH-2 plasmatique n'a pas été évaluée dans le contexte du diagnostic de l'enfant. Les mêmes règles de prescription que celles décrites pour VIH-1, en soulignant la nécessité des deux prélèvements négatifs pour affirmer une non infection et celle de deux prélèvements positifs pour un diagnostic d'infection (Wainberg et Brun, 2003).

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