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Profil épidemioclinique et paraclinique des infections néonatales a la clinique Ngaliema


par Linda LUTETE
Université Chrétienne de Kinshasa - Docteur en Médecine 2019
  

Disponible en mode multipage

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En Afrique, l'infection est la première cause de morbidité et de mortalité néonatale. Au cours de la période périnatale qui va de la 28e SA à 7 jours

1

0. INTRODUCTION

0.1. PROBLEMATIQUE

L'infection néonatale (INN) est un syndrome clinique de bactériémie caractérisé par des signes et symptômes cliniques survenant chez un nouveau-né de 0 à un mois de vie, pouvant s'étendre jusqu'à 3 mois (1,2).

Le retard diagnostic, les consultations tardives et le bas niveau socio-économique limitent sa prise en charge rapide et efficace, contribuant ainsi à augmenter la mortalité due aux infections, en particulier dans les pays en voie de développement (3).

Dans le monde, L'infection néonatale demeure une pathologie préoccupante par sa fréquence et sa gravité. Elle reste l'une des causes les plus fréquentes de la mortalité néonatale. Sa fréquence est estimée à 2 à 3 % des naissances vivantes [4]. Sa gravité est liée à l'immuno-incompétence du nouveau-né et au risque de mortalité qui est de l'ordre de 10 à 30 % selon les séries [4,5].

L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime la survenue globale de décès néonatal à 2,8 millions en 2013, ce qui représente 44% du taux de mortalité infantile ; 75,8% de ces décès surviennent pendant la période néonatale précoce et 47,6% sont dues à l'INN (4)

Ce drame est un problème mondial puisque les pays développés ne sont pas épargnés.

Une méta-analyse retrouve une incidence de 9.8% d'infection bactérienne néonatale possible en 2012 dans les pays d'Afrique sub-saharien, au Sud de l'Asie et en Amérique latine (6).

En Europe, en France, l'incidence des INN certaines en 2002 était de 1 à 4 pour mille naissances vivantes (2) et le taux de mortalité néonatale lié aux INN en 2001 était estimé à 9,3 pour mille admissions dont 11 infections materno-foetales et 17 infections nosocomiales (7).

En 2015 en Inde, l'incidence des INN était estimée à 18 pour mille. Sur 440 nouveau- nées admis en un an, 82 étaient retenues comme INN précoce (8).

2

de vie, les infections bactériennes sont fréquentes et graves (9). Diverses études faites en Afrique montrent une incidence élevée des infections néonatales.

Elle était de l'ordre de 16,6% en 1998 à Abidjan (10) et de 73,9 % en 2002 à Ouagadougou (11).

Au Maroc, l'infection néonatale serait à l'origine de plus de 16% de la mortalité périnatale (12).

Au Cameroun, à Douala en 2015, le taux de mortalité lié à l'INN était de 54,93% (13)

La RD Congo avec sa mortalité néonatale élevée estimée à 42% naissances vivantes a été classée en 7ème position parmi les pays ayant une mortalité élevée. Certains auteurs (MAVINGA et al) ont observé une incidence d'infection néonatale de 81% en 2006 et une mortalité néonatale de 57,7% entre 2001 et 2004 aux Cliniques Universitaires de Kinshasa (CUK). Tandis que KIETA en 2002 a trouvé une incidence de 17,4% chez les nouveau - nés provenant des CUK (14).

Il est connu qu'en Afrique, certains problèmes contribuent à rendre difficile le diagnostic et la prise en charge de cette pathologie ; il s'agit des problèmes liés aux faibles revenus financiers, d'équipement et des ressources humaines qualifiées auxquelles, il faut ajouter les conditions défectueuses d'hygiène.

L'infection néonatale est un problème majeur de santé publique de par sa forte incidence et mortalité. C'est ainsi que sa prévention et prise en charge restent des éléments clefs pour relever le défi de la réduction de la mortalité périnatale.

Le but de notre travail est de dresser un profil épidémiologique, clinique et paraclinique des infections prises en charge dans le service de néonatologie de la Clinique NGALIEMA

3

0.2. JUSTIFICATION

L'infection néonatale est la première cause de morbidité et de mortalité périnatale. Plusieurs études ont été menées afin d'objectiver la place importante qu'occupent les infections dans la mortalité néonatale. En 2015, l'OMS estimait à 47,6% les décès liés à l'infection néonatale. En RDC on a observé une incidence d'infection néonatale de 81% en 2006 et une mortalité néonatale de 57,7% entre 2001 et 2004.

Au vu de ces études, il apparait que la mortalité néonatale dans notre contexte reste très élevée et que l'infection néonatale représente une cause importante de cette mortalité. La prise en charge adéquate de ces infections passe par la meilleure connaissance épidemioclinique et paraclinique.

Peu d'études à notre connaissance ont été faites à la Clinique NGALIEMA concernant les INN et par ce travail, nous voulons décrire le profil épidémioclinique et paraclinique des infections néonatales.

Ceci dans l'optique d'améliorer la prise en charge des infections néonatales et donc réduire la mortalité liée à ces dernières dans cet hôpital en particulier et à Kinshasa de manière générale.

0.3. OBJECTIFS

a. Objectif général

La présente étude vise à contribuer à l'amélioration de la prise en charge de l'infection au service de néonatologie de la Clinique NGALIEMA

b. Objectif spécifique

Pour atteindre cet objectif principal, nous nous sommes fixés les objectifs spécifiques ci-après :

? Identifier les nouveau-nés admis pour infection néonatale

? Déterminer la fréquence hospitalière de l'infection néonatale ;

? Décrire le profil sociodémographique des nouveau-nés avec infections

néonatales ;

? Décrire les différentes causes de l'INN ;

4

? Décrire les caractéristiques cliniques et paracliniques des nouveau-nés avec infections néonatales ;

? Décrire la prise en charge des nouveau-nés avec infections néonatales.

5

CHAPITRE I. GENERALITES SUR LES INFECTIONS NEONATALES

1.1. Définition des concepts

1. Infection : C'est la pénétration et le développement d'un agent pathogène dans l'organisme.

2. Infection néonatale : C'est l'infection qui survient de 0-28 jours de la naissance.

3. Période néonatale : Elle s'étend de la naissance au 28è jour.

4. Période post néonatale : Elle s'étend de 29 à 90 jours.

5. Infection néonatale précoce : Elle s'étend sur toute la première semaine de vie.

6. Infection néonatale tardive : Elle s'étend du 8è jour au 90è jour de vie.

7. Mortalité néonatale : Infection des nouveau-nés avant 30 jours de vie (15).

8. Prématurité : Naissance avant 37 semaines d'aménorrhée (16).

L'infection néonatale précoce est celle qui intéresse le nouveau-né au cours des trois premiers jours de vie post natale (34).

Durant cette période, l'origine de ces infections reste le plus souvent materno-transmise mettant en évidence les bactéries opportunistes issus de la flore maternelle vaginale ou urinaire (34,35).

I.2. Moment et Mode de contamination

Le nouveau-né peut s'infecter à trois moments :

1. Pendant la grossesse : Infection prénatale

2. Moment de l'accouchement : Infection périnatale

3. Apres l'accouchement : Infection post natale.

? Infections prénatales : sont transmises par voie transplacentaire lors de

bacteriemies ou septicémies maternelles, soit par voie transmembranaire, à membres intactes ou rompues, le liquide amniotique (Amniotite) contaminant le foetus lors de sa déglution.

? Les infections périnatales : sont acquises lors du passage dans la filière
génitale.

? Les infections post-natales : sont de transmission manu portées ou
secondaires à la contamination.

6

1. La contamination anté et périnatale

La transmission materno-foetale survient à différentes périodes de la vie intra-utérine. Elle peut être précoce ou tardive.

· Lorsqu'elle est précoce, elle peut entraîner un avortement ou bien un accouchement prématuré d'un enfant sain ou infecté. Elle peut entraîner une embryopathie et/ou une foetopathie ;

· Lorsqu'elle tardive, elle peut survenir après l'accouchement. A ce moment, le foetus est atteint, soit par voie hématogène, transplacentaire, soit par voie ascendant par contigüité.

Dans ce cas, le tableau clinique est celui d'une septicémie précoce.

1. La contamination peut survenir aussi au cours de l'accouchement. Elle est descendante ou survient lors du passage dans la filière génitale. Par contre, la contamination est ascendante, lorsque le germe va infecter le liquide et le foetus finira par avaler, soit par l'inhalation, soit aussi par la voie cutanée (17).

2. La contamination post-natale

Le nouveau-né est contaminé par les germes qui proviennent de la mère, de l'entourage ou du milieu hospitalier. C'est également à partir du matériel utilisé, les mains souillées des visiteurs, etc. D'où viennent les infections qui peuvent attaquer le nouveau-né et lui provoquer un danger. (15)

1.3. Aspects Cliniques

En raison du mode de contamination, on distingue schématiquement deux circonstances cliniques :

1. Lorsque les manifestations cliniques surviennent au cours de trois premiers jours, très souvent, la contamination est antée ou périnatale. Ici c'est l'anamnèse qui joue un rôle majeur pour le dépistage. Certains arguments sont très importants, car ils vont conduire à une antibiothérapie des principes :

· Fièvre maternelle (T 38 C) au moment de l'accouchement, il faut éliminer la fièvre liée au paludisme ;

· Infection maternelle récente, certaine même si elle est sous traitement ;

· Liquide amniotique teinté au cours d'un accouchement prématuré ;

· Liquide amniotique teinté d'emblée et l'odeur nauséabonde.

D'autres arguments sont évocateurs et doivent conduire à une enquête acharnée :

7

· Ouverture prolongée de la poche des eaux au-delà de 18 à 24 heures ;

· Rupture prématurée des membranes au début du travail ;

· Signe de souffrance foetale ;

· Liquide amniotique teinté non expliqué par l'accouchement dystocique.

1.4. Arguments biologiques

a) Arguments hématologiques en faveur d'une infection néonatale : - GB 5000/mm3 ou GB 25000/mm3 (une leucopénie hyperleucocytose franche) ;

- Le polynucléaire neutrophile 1500 à 2000/mm3 la proportion de forme germe 10 % ;

- Plaquette 100.000/mm3 ;

- Anémie inexpliquée ;

- Fibrinogène 3,5 g/litre avant la 48è heure.

b) Arguments bactériologiques

Les prélèvements doivent être effectués sur le nouveau-né, le placenta et la mère.

1. Chez le nouveau-né, on doit prélever le sang, le L.C.R., les urines. Dans les premières heures de naissance du nouveau-né, on peut prélaver le suc gastrique ainsi que le méconium ;

2. Mère : on peut prélever la sécrétion vaginale ;

3. Placenta : écouvillon ou bien au niveau des lésions suspectes.

1. Autres examens paracliniques

Parmi les autres examens paracliniques, on peut citer :

· Ionogramme, bilirubine, albumine, glycémie, pH ;

· Rx du thorax, de l'abdomen, ect. (17).

1.5. Traitement

Il intervient à deux niveaux, au niveau préventif et au niveau curatif.

1.5.1. Traitement préventif

1. a) Prévention des infections bactériennes néonatales précoces impliquées :

8

- Traitement des épisodes infectieux maternels pendant la grossesse : amoxycilline en cas de syndrome fébrile évocateur de listénose, antibiothérapie adaptée des infections cervicovaginales et des voies urinaires ;

- Dépistage des portages génitaux de SBHB pendant la grossesse ; - Dépistage et traitement du SbHB urinaire pendant la grossesse ;

- Antibiothérapie per-partum intraveineuse des femmes fébriles 38° C ou porteuses de SbHB : cette attitude diminue le nombre des formes précoces graves d'infections materno-foetales (septicémie, méningite) mais interfère sur les résultats bactériologiques des nouveau-nés. (18).

1. b) Prévention des infections bactériennes néonatales secondaires :

Elle repose sur le respect strict d'hygiène et d'asepsie : lavage des mains avec des antiseptiques efficaces, isolement des enfants, infectés, utilisation de matériels à usage unique, limitation des prothèses de soin.

1.5.2. Traitement curatif

1. a) Règles d'antibiothérapie du nouveau-né

L'antibiothérapie doit être administrée par voie intraveineuse, avoir un spectre élargi initialement, puis une adaptation spécifique secondaire, être bactéricide vis-à-vis des germes responsables, avec une vitesse de bactéricide maximale, utiliser des associations d'antibiotiques synergiques, diffuser dans les méninges, être de toxicité réduite et de durée suffisante adaptée à la nature de l'infection. (18).

1. b) Nature : spectre et posologie des antibiotiques utilisés dans les infections bactériennes néonatales

Le traitement des infections bactériennes néonatales fait principalement appel aux a-lactamines associées le plus souvent à un aminoside.

Parmi les a-lactamines, l'amoxycilline est sur SbHB, la listeria et sur seulement 50 % des E-colis. Les Céfotaxine est actif sur le SbHB et sur E-coli, mais pas sur listéria.

L'association Amoxycilline-Acide clavulanique est sur le SbHB, la listéria et 75 % d'E-coli.

En cas de méningite, les a-lactamines sont administrées à la dose de 200 mg/kg/j en 2 injections. Elle est utilisée pour des infections pulmonaires ou septicémiques staphylococciques sur prothèses.

9

Les doses d'antibiotiques néphrotoxiques (aminosides, vancomycine) doivent etre adaptées à la fonction rénale et modifiées selon leur taux sanguin (pic et taux résiduels).

1.5.3. Durée du traitement antibiotique

Elle dépend de la nature de l'infection : 10 jours pour une infection simple ; 10 à 15 jours une septicémie, une entérocolite, une pyélonéphrite, 21 jours pour une méningite et 3 mois pour une ostéomyélite.

La durée d'utilisation des aminosides est aussi fonction du type d'infection, mais tend à se raccourcir. (18).

10

CHAPITRE II : MATERIEL ET METHODES

II.1. Matériel II.1.1. Patients

Nos patients étaient essentiellement des nouveau-nés à terme ou prématurés admis au Service de Néonatologie.

II.1.1.1. Critère d'inclusion

Etaient inclus dans notre étude, tous les nouveau-nés admis au Service de Néonatologie chez qui il a été diagnostiqué ou suspecté une infection néonatale pendant notre période d'étude.

II.1.1.2. Critères de non inclusion

Tout nouveau-né ne répondant pas aux critères d'inclusion ou ceux dont les dossiers médicaux étaient incomplets.

II.1.1.3. Matériel non humains.

Les matériels ayant servi pour la réalisation de cette étude :

- Le registre d'admission au Service de Néonatologie/Pédiatrie ;

- Les dossiers médicaux des patients ;

- Les documents sur les critères morphologiques selon FINNSTROM ;

- Une courbe de croissance de Lubchenco ;

- Un pèse bébé ;

- Un ruban métrique ;

- Les fiches de collecte des données.

II.2. Méthodes.

III.2.1. Nature, cadre et période d'étude.

III.2.1.1. Nature.

Il s'agit d'une étude documentaire et descriptive basée uniquement sur les dossiers médicaux des patients

11

II.2.1.2. Cadre.

Notre étude s'est déroulée au Service de Néonatologie de la Clinique NGALIEMA.

II.2.1.3. Période d'étude.

Notre étude a couvert la période allant du 1er Mars 2019 au 31 Mars 2020, soit une période d'une année.

II.3. Les variables d'intérêt.

a. Paramètres néonatals

> Variables sociodémographiques

- Âge maturatif (clinique) en semaine ;

- Sexe ;

- Mode d'accouchement.

> Variables cliniques

- Poids de naissance ;

- Age gestationnel ;

- Examen à l'admission : les signes généraux, les signes respiratoires, l'examen

cardiovasculaire, l'examen neurologique dans les 3composantes, l'examen du

système digestif ainsi que l'examen des organes génitaux externes

> Variables paracliniques (biologiques et radiologiques)

- Hématologie ;

- CRP ;

- Ponction lombaire ;

- ECBU ;

- Hémoculture ;

- Rx Thorax.

> Traitement antibiotique

- Type d'antibiotique.

> Evolution

b. Paramètres maternels

> Identité gynécologique ;

> Antécédents médicaux ;

> Fièvre en per partum ;

> Rupture prématurée des membranes ;

> Aucune informations sur les CPN ou insuffisamment suivies ;

12

? Suivi de la grossesse ;...

II.4. Analyses statistiques.

Les données analysées dans ce travail ont été saisies à l'aide du logiciel Excel 2010 et les données ont été analysées sur le logiciel SPSS 21.0 pour aboutir à des données exprimées en terme de fréquence et pourcentage dans les tableaux.

II.5. Considérations éthiques.

De la collecte jusqu'à la transcription des données, notre étude a été réalisée selon les règles éthiques exigées en matière de publication médicale, à savoir le respect du principe de confidentialité ainsi que l'anonymat des patients.

13

CHAPITRE III. RESULTATS

III.1. Fréquence hospitalière des infections néonatales

Durant la période de notre étude, nous avons colligé 587 admissions au Service de Néonatologie, parmi lesquels 253 chez qui le diagnostic d'infection néonatale a été posé, soit 43,1%

56,9%

43,1%

Infections néonatales Autres pathologies

Figure 1. Fréquence des infections néonatales

14

III.2. Paramètres sociodémographiques

III.2.1. Caractéristiques sociodémographique des nouveau-nés

III.2.1.1. Age maturatif et sexe

Tableau I : Répartition des nouveau-nés selon l'âge clinique et le sexe

Sexe

Age (en semaine)

Masculin

féminin

 

Total

? 32

7

(2,7%)

10 (3,9%)

17

(6,7%)

32

- 36

21

(8,3%)

24 (9,4%)

45

(17,7%)

37

- 42

106

(41,9%)

85 (33,5%)

191

(75,5%)

>42

0

(0%)

0

(0%)

0

(0%)

Total

134

(53%)

119

(47%)

253

(100%)

La majorité de nos patients étaient de sexe masculin (53% des cas) et nés à terme (75% des cas)

15

III.2.1.2. Mode d'accouchement

Dans notre série, la majorité des patients était nés par voie basse

40

60

50

30

20

10

0

Voie basse Césarienne

55%

45%

Figure 2. Mode d'accouchement

16

III.2.2. Caractéristiques sociodémographiques des mères III.2.2.1. Age et parité.

Tableau II. Répartition selon l'âge des mères et parité.

Age et Parité

n

%

Parité

 
 

Primipares

88

34,7

Multipares

83

32,4

Paucipares

73

29

Grandes multipares

10

4

Total

253

100

Ages des mères (en année)

 
 

? 18

8

3

18-35

202

80

>35

43

17

Total

253

100

La plupart des mères était primipares et âgées de 18 à 35 ans avec une moyenne de 28 #177; 2ans

17

III.3. Paramètres cliniques III.3.1. Paramètres maternels III.3.1.1. Suivi des CPN

Le tableau III représente le suivi des CPN par les mères. Tableau III. Répartition des mères en fonction du suivi des CPN

 
 

CPN

n

%

Non ou irrégulièrement suivies ou sans renseignement

68

26,8

Régulièrement suivies

175

69,1

Non précisées

10

4

TOTAL

253

100

La majorité (69,1%) des mères a suivi régulièrement les CPN

 
 

18

III.3.1.2. Facteurs de risques maternels liés à l'infection néonatale

Infection
uro-génitale

RPM Travail

prolongé

LA fétide Fièvre Aucun

facteur de risque

72%

22%

7%

5% 4%

9%

80

70

60

50

40

30

20

10

0

Figure 4. Facteurs de risque maternels liés à l'infection néonatale

En ce qui concerne les facteurs de risques maternels, l'infection uro-génitale était en tête avec 72% et les ruptures prématurées des membranes venaient en seconde position avec 22%

73,5% nouveau-nés de la population étudiés sont eutrophiques, 17,5% sont hypotrophiques et 9% sont macrosomes.

19

III.3.2. Paramètres néonatals III.3.2.1. Poids de naissance

TableauI V : répartition des nouveau-nés selon leur poids de naissance

Poids de naissance (en gramme)

n

%

? 1000

5

2

1000 - 1499

13

5

1500 - 1999

20

8

2000 - 2499

33

13

2500 - 4000

177

70

>4000

5

2

TOTAL

253

100

La majorité des nouveau-nés (70%) avaient un poids de naissance compris entre 2500 et 4000 grammes

18%

9%

73%

Eutrophique

Hypotrophique

Macrosome

Figure 5 : Répartition selon la troficité

20

III.3.2.2. Symptômes (plaintes) des nouveau-nés à l'admission

Tableau V : Répartition selon les plaintes des nouveau-nés

 
 

Plaintes / Symptômes

n

%

Fièvre

37

14,6

Polypnée

6

2,4

Enchiffrenement

14

5,5

Refus de tétée

23

9,1

Convultions

3

1,2

Pleurs incessants

10

4

Cyanose

9

3,5

Ictère

18

7

Vomissement

16

6,3

Il ressort de ce tableau que la fièvre était le premier symptôme (37%) suivi du refus de tétée (23%).

21

III.3.2.3. Examen physique des nouveau-nés

Tableau VI : Répartition selon les signes cliniques

Clinique

n

%

Signes respiratoires

 
 

Détresse respiratoire

33

13

Cyanose

16

6,3

Apnée

13

5,2

Signes neurologiques

 
 

Comportement perturbé

26

10,3

Tonus perturbé

52

20,5

Reflexes perturbé

42

16,6

Signes cutanées

 
 

Ictère

28

11

Teint gris

4

1,6

Paleur cutanéo-muquese

3

1,2

Il ressort de ce tableau que l'examen neurologique était le plus perturbé suivi du trouble du système respiratoire.

22

III.4. Bilan paraclinique

III.4.1. Hémogramme

Tableau VII: Répartition selon les résultats de l'hémogramme.

 
 

Eléments

n

%

Globules Blancs

 
 

Hyperleucocytose (>11.000/mm3)

47

18,5

Normale (4.000 - 11.000/mm3)

182

71,9

Leucopénie (? 4.000/mm3)

24

9,5

Plaquettes

 
 

Hyperplaquettose (>450.000/mm3)

2

0,8

Normal (150-450.000/mm3)

221

87,3

Thrombopénie (?150.000/mm3)

30

12

Hémoglobine

 
 

Normal (15 - 19g%)

227

89,7

Anémie (? 14g%)

25

9,8

Il ressort de ce tableau que l' hyperleucocytose a été retrouvée dans 18,5% des cas, la thrombopénie et l'anémie respectivement chez 12 et 9,8 % des nouveau-nés.

23

III.4.2. Protéine C - Réactive

Tableau VIII: Répartition selon les résultats de la CRP

 
 

Eléments

n

%

Dosage de la CRP

 
 

Négative

67

26,5

Positive

164

65

Non réalisée

22

8,5

TOTAL

253

100

Le dosage de la CRP a été pratiqué chez 231 malades, soit 91,5% de la population étudiée, il a été positive chez 164 cas, soit 65% des malades bénéficiant de cet examen.

24

III.4.3. Hémoculture

Tableau IX : Répartition selon le germe isolé sur hémoculture

Germes

n

%

Enterobacter sp

3

33,3

E. Coli

2

22,2

Klebsiella

1

11,1

Proteus mirabilis

1

11,1

Serrata liquefaciens

1

11,1

Staphylocoque aureus

1

11,1

TOTAL

9

100

Il ressort de ce tableau que parmi les germes isolés sur hemocultures, l' Enterobacter Sp était isolé chez 3 patients ( soit 33,3%) et l' E. Coli chez 2 patients (soit 22,2%).

25

III.5. Traitement antibiotique

Tableau X : Répartition selon le traitement administré.

Traitement (molécules utilisées)

n

%

Céfotaxime + Amikacine

228

90,1

Cefotaxime + Amikacine + Métronidazole

11

4,3

Céfotaxime + metronidazole + Ciprofloxacine

6

2,3

Céfuroxime + Amoxycilline + Amikacine

5

2

Amoxycilline/Ac. Clavulanique + Cefotaxime + Amikacine

1

0,4

Piperacilline/TaZobactam + Amikacine

2

0,8

TOTAL

253

100

La majorité des nouveau-nés (90,1%) qui étaient admis pour infection néonatale a reçu une antibiothérapie probabiliste faite d'une association Cefotaxime - Amikacine.

26

III.6. Evolution clinique à court terme.

Tableau XI. Répartition selon l'évolution clinique.

 
 

Evolution Clinique

n

%

Guérison

199

78,7

Sorties contre avis médical

10

4

Décès

44

17,3

TOTAL

253

100

Sur l'ensemble de nos 253 nouveau-nés, la majorité (soit 78,7%) était guérie.

27

CHAPITRE IV. DISCUSSION

Notre étude avait comme objectif de décrire le profil épidémioclinique des infections néonatales à la Clinique Ngaliema. Notre étude a porté sur 253 nouveau-nés admis au service de néonatologie pour infection néonatale.

IV.1. Fréquence hospitalière

Notre étude a révélé une fréquence hospitalière de 43,1%. Notre fréquence hospitalière est différente de celle de Danielle Christiane et al, au Cameroun en 2016 (19) et de Bafunyembaka Gabriel et al, aux CUK/RDC en 2017 (20) qui ont enregistré respectivement 62% et 67%. Nous osons croire que différence avec ces deux équipes serait lié à la fréquentation qui est fonction de chaque structure hospitalière.

IV.2. Paramètres maternels

La majorité des mères avaient un âge compris entre 18 - 35 ans avec une moyenne de 28 #177;2 ans. Ce résultat corroborait celui de Matumona et al, en RDC (25), qui en 2010 a trouvé une prédominance dans la tranche d'âge de 20 à 29ans. Ce résultat était également similaire à celui de Danielle Christiane et al, au Cameroun (19) qui a trouvé que plus de la moitié des mères avaient un âge compris entre 25 et 35ans.

Notre étude a trouvé que seulement 34,7% des mères étaient primipares. Ces résultats sont similaires à ceux de Bafunyembaka Gabriel et al, aux CUK/RDC(20). Par contre, ils étaient différents Andriamady et al, (26) au Madagascar qui a trouvé plus de la moitié des mères primipares (50,7%). A notre avis, Cette différence serait liée probablement à la population chez nous en majorité jeune et en âge de procréer.

Plus de 60% des mères avaient bien suivi les CPN. Nos résultats corroboreraient ceux de :

? Bafunyembaka Gabriel et al, (20) aux CUK/RDC en 2017 qui a observé 63,7%. ? M. Taleuan abdelouahid et al, (27) au Maroc ainsi que ceux de Matumona et

al, en RDC en 2010 qui ont trouvé que la moitié des mères avaient

régulièrement suivi les CPN.

28

L'examen des critères anamnestiques de l'infection néonatale mis en évidence les facteurs de risque maternels liés à l'infection néonatale. Dans l'ordre décroissant, nous avons : l'infection uro-génitale, la rupture prématurée des membranes, le travail prolongé, le liquide amniotique fétide et la fièvre.

· Abdellatif Harkani et al, (31) au Maroc en 2010 ont trouvé l'infection urogénitale, la rupture prématurée des membranes, le travail prolongé

· Kemeze et al, (30) ont trouvé la prématurité inexpliquée ainsi que la rupture prématurée des membranes comme facteurs de risque ;

· Chiabi et al, en 2011 (29) ont rapporté ; la rupture prématurée des membranes et la fièvre perpartale comme facteurs de risque maternels associés à l'infection néonatale ;

· Andriamady et al, (26) au Madagascar, ont trouvé comme facteurs de risque maternels l'infection urogénitale et la fièvre maternelle pendant le travail d'accouchement.

· M.A. Folqueta et al, (28) en Côte d'Ivoire ont trouvé le liquide amniotique fétide ou teinté ainsi que la fièvre avant ou en début de travail d'accouchement comme facteurs de risque maternels.

IV.3. Paramètres néonatales

IV.3.1 Caractéristiques sociodémographiques

Notre étude a trouvé une prédominance masculine dans l'apparition de l'infection néonatale. Nos données étaient en phase avec ceux de Bafunyembaka Gabriel et al, aux CUK/RDC en 2017 ainsi que Matumona et al, en RDC en 2010. Cette répartition selon le sexe confirme les données de la littérature selon lesquelles les infections néonatales sont prédominantes chez les garçons que chez les filles (21).

Plusieurs auteurs ont fait le même constat dans leurs études :Vinay Bs et al, puis Assudani et all en Inde et Raha Bk et all au Bengladesh. (22, 23, 24)

Les raisons qui expliqueraient cette prédominance masculine ne sont pas encore élucidées.

Notre étude a trouvé que la majorité des nouveau-nés était à terme soit 75,5%. Les prématurés représentaient 24,4% dont 6,7% des grands prématurés. Ces résultats sont proches de ceux de :

· M.A. Folqueta et al, (28) en Côte d'Ivoire qui ont repris 77%

29

? Bafunyembaka Gabriel et al, (20) aux CUK/RDC en 2017 qui ont trouvé 79% ? Ogundane et al, (32) qui ont trouvé 68%

? Bastard et al, (33) qui ont trouvé 85%.

Plus de la moitié de la moitié de nos patients (55%) étaient nés par voie basse. Nos résultats corroboraient ceux de :

? Bafunyembaka Gabriel et al, aux CUK/RDC en 2017 qui ont trouvé 56,7% (20) ? M.A. Folqueta et al, en Côte d'Ivoire qui ont repris 77% (28)

IV.3.2. Tableau clinique des nouveaux nés

Notre étude a montré que 73% des nouveau-nés étaient eutrophiques. Les faibles poids représentaient 18% et les macrosomes 9%. Les résultats de notre étude sont proches de ceux de Bafunyembaka Gabriel et al, qui ont trouvé 79%. (20)

Le Tableau clinique de l'infection néonatale reste polymorphe et aucun signe n'est spécifique. Dans notre étude, Le symptome le plus rencontré était la fièvre et l'examen neurologique perturbé (en particulier le tonus) était le signe le plus retrouvé suivi des signes respiratoires (en particulier la détresse respiratoire).

Nos résultats corroboraient ceux de Matumona et al, (11) ainsi que Bafunyembaka Gabriel et al (20) qui ont trouvé la perturbation du système nerveux suivi du système respiratoire

Par contre M.A. Folqueta et al ont révélé en tête la détresse respiratoire suivi de la fièvre et la perturbation de l'examen neurologique. (28)

IV.4. Données paracliniques

L'hyperleucocytose était la perturbation de l'hémogramme la plus représentée avec 18,5% suivi de la thrombopénie (12%)

La CRP était revenu positive dans plus de 65% des cas.

Nos résultats corroboraient ceux d'Abdellatif Harkani et al, au Maroc en 2010 avec une hyperleucocytose est retrouvée chez 20% des malades et la thrombopénie chez 10%. (31)

30

Sur un total de 69 hemocultures réalisées, 9 sont revenues positifs (soit 13%) et les germes les plus fréquents étaient l'Enterobacter Sp (33,3%) et l'Escherichia Coli (22,2%).

Nos résultats rejoignent ceux de Bafunyembaka Gabriel et al, (20) aux CUK/RDC en 2017 qui ont revélé la présence préponderente de l'Enterobacter Sp (38,8%) et l'Escherichia Coli (16,6%)

IV.5. Traitement et évolution à court terme.

La Quasi-totalité des nouveau-nés admis pour infection néonatale avait reçu une antibiothérapie probaliste faite d'une association Céfotaxime - Amikacine.

La littérature actuelle et la plupart d'études françaises consultées ne préconisent plus la triple association d'antibiotique en première intention au motif qu'il serait judicieux de protéger certaines molécules pour éviter l'émergence des souches multiresistantes et pour cela ils recommandent une bithérapie en première intention selon l'écologie bactérienne du milieu en attendant les résultats de l'antibiogramme.

Sur l'ensemble de nos 253 patients, 78,7% étaient guéris, 17,3% décédés et 4% sortis contre avis médical. Nos résultats se rapprochent de ceux de :

? Matumona et al, qui ont révélé 79,1% de guérison et 21% de décès (11)

? M.A. Folqueta et al, qui ont trouvé un taux de guérison de 81,5%, un taux de mortalité de 11,6% et 7,1% de nouveau-nés sorti contre avis médical. (28)

31

Limite et Force du travail.

1. Limite

Ce travail étant documentaire, les informations rapportées sont celles trouvées dans les fiches de consultation, le manque de certaines données utiles constitue une limite majeure.

2. Force

Malgré cette limite, notre travail dispose d'une force d'être la première étude réalisée à la clinique Ngaliema sur le sujet et sur une longue période relativement longue à savoir 12mois.

32

CONCLUSION

Au terme de notre étude qui avait pour objectif principal de décrire un profil épidémioclinique infections néonatales à la Clinique NGALIEMA, nous avons aboutis aux observations suivantes :

? La fréquence hospitalière de l'infection néonatale était de 43,1% avec une prédominance masculine.

? L'infection uro-génitale des mères était le facteur de risque le plus important. ? La fièvre était le symptôme le plus fréquent et la perturbation de l'examen neurologique a dominé à l'examen physique

? L'association cefotaxime-amikacine était l'association antibiotique la plus utilisée.

? L'évolution était favorable dans la majorité des cas.

33

RECOMMENDATIONS

Aux autorités sanitaires :

· Promouvoir la formation continue et adaptée des prestataires des équipes soignantes ;

· Doter les établissements sanitaires des matériels adéquats.

Aux personnels sanitaires :

· De renforcer l'information, l'éducation et la communication sur l'importance des consultations prénatales et leurs composantes pour un dépistage précoce des grossesses à risque et leur suivi adéquat ;

· D'installer une clinique spécialisée avec personnel permanent pour le suivi et la prise en charge des grossesses à risque, et des urgences néonatales ;

· Améliorer la tenue et la conservation des dossiers en vue des faciliter les prochaines recherches dans ce domaines.

Aux gestantes :

· Fréquenter les établissements de santé maternels et infantile de proximité ;

· Suivre régulièrement les CPN en vue de prévenir et traiter dans le temps les facteurs de risques liés à la survenue d'une infection néonatale.

34

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37

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38

ANNEXES

39

PROFIL EPIDEMIO - CLINIQUES DES INFECTIONS NEONATALES A LA CLINIQUE

NGALIEMA.

Dossier

FICHE DE COLLECTE DES DONNEES

Âge : 0-7j El 7-15j El 15-29j El [CODE : ]

Sexe : FEl M [CODE : ]

Commune / District de provenance : [CODE : ]
Eléments maternels
:

- ATCD médicaux :

El HTA El Diabète sucré El Cardiopathie El Asthme

El Drépanocytose El Chirurgie El Autres : [CODE : ]

- Parité : El Primipare El Multipare [CODE : ]

- CPN : El Non El Oui Si Oui, El Mal suivi El Bien suivi

El Infection urogénitale El Autres [CODE : ]
- Accouchement :

El Leucorrhée Elfièvre ElRPM >12h ElLA fétide Eltravail prolongé

El Autres : [CODE : ]

- Mode : El VB El Césarienne ( si oui, indication : ) [CODE : ]
Eléments du Nouveau-né :

- Age gestationnel (maturatif) [CODE : ]

- Poids de naissance : El Hypotrophie El Eutrophie El Macrosomie [CODE : ]

- Terme : El Prématuré El à Terme El Post Terme [CODE : ]
Examen à l'admission :

-Signes généraux :

El Fièvre El Hypothermie El Convulsion El Pâleur El Vomissement [CODE : ]
- Signes respiratoires

El Détresse Respiratoire El cyanose El polypnée El Apnée [CODE : ]
- Signes cutanés

El Ictère El coloration grisâtre El coloration marbré [CODE : ]
- Signes neurologiques

El Comportement perturbé El tonus perturbé El Reflexe perturbé [CODE : ]

40

Autres signes [CODE ..]

Malformation : ci Non ci Oui (si Oui, Type : )

Autres : [CODE .........]

Paraclinique : - NFS :

ci Leucopénie ci GB NL ci hyperleucocytose ci thrombopénie

ciAnémie [CODE .........]

- CRP : ci Négative ci Positive [CODE .........]

-Bilan hémostatique réalisé : ci Non ci Oui (si Oui, ci NL ci pathologique) [CODE .........]

-PL : ci Négative ci Positive ci Présence de germes : ci*non ci *oui ci type [CODE .........]

-ECBU : ci Négatif ci Positif ci Germe : ci*non ci *oui ci type [CODE .........]

-Hémoculture : ci Non faite ci Faite. Si oui : ci*négative ci *positive ci Germe [CODE .........]

-Analyse du suc gastrique : ci Non fait ci Fait : ci*négatif ci*positif ci Germe [CODE .........]

- Radio thorax : ci Non faite ci faite: ci*NL ci *pathologique ; ci Type

ci Antibiogramme ci Autres : [CODE .........]

Traitement antibiotique :

-démarré à : ci 0-24h ci >24h [CODE .........]

-Type d'ATB : amoxicilline + Amikacin ci C3G+Amikacin ci Autres : [CODE .........]

Evolution :

-favorable : séjour à l'hôpital : ci 0-3j ci >3j [CODE .........]

- Séquelles : ci Non ci Oui ci Type [CODE .........]

-mortalité : ci Précoce (0-24h) ci Tardive ci circonstances : [CODE .........]






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"Ceux qui vivent sont ceux qui luttent"   Victor Hugo