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Profil épidemioclinique et paraclinique des infections néonatales a la clinique Ngaliema


par Linda LUTETE
Université Chrétienne de Kinshasa - Docteur en Médecine 2019
  

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III.4.3. Hémoculture

Tableau IX : Répartition selon le germe isolé sur hémoculture

Germes

n

%

Enterobacter sp

3

33,3

E. Coli

2

22,2

Klebsiella

1

11,1

Proteus mirabilis

1

11,1

Serrata liquefaciens

1

11,1

Staphylocoque aureus

1

11,1

TOTAL

9

100

Il ressort de ce tableau que parmi les germes isolés sur hemocultures, l' Enterobacter Sp était isolé chez 3 patients ( soit 33,3%) et l' E. Coli chez 2 patients (soit 22,2%).

25

III.5. Traitement antibiotique

Tableau X : Répartition selon le traitement administré.

Traitement (molécules utilisées)

n

%

Céfotaxime + Amikacine

228

90,1

Cefotaxime + Amikacine + Métronidazole

11

4,3

Céfotaxime + metronidazole + Ciprofloxacine

6

2,3

Céfuroxime + Amoxycilline + Amikacine

5

2

Amoxycilline/Ac. Clavulanique + Cefotaxime + Amikacine

1

0,4

Piperacilline/TaZobactam + Amikacine

2

0,8

TOTAL

253

100

La majorité des nouveau-nés (90,1%) qui étaient admis pour infection néonatale a reçu une antibiothérapie probabiliste faite d'une association Cefotaxime - Amikacine.

26

III.6. Evolution clinique à court terme.

Tableau XI. Répartition selon l'évolution clinique.

 
 

Evolution Clinique

n

%

Guérison

199

78,7

Sorties contre avis médical

10

4

Décès

44

17,3

TOTAL

253

100

Sur l'ensemble de nos 253 nouveau-nés, la majorité (soit 78,7%) était guérie.

27

CHAPITRE IV. DISCUSSION

Notre étude avait comme objectif de décrire le profil épidémioclinique des infections néonatales à la Clinique Ngaliema. Notre étude a porté sur 253 nouveau-nés admis au service de néonatologie pour infection néonatale.

IV.1. Fréquence hospitalière

Notre étude a révélé une fréquence hospitalière de 43,1%. Notre fréquence hospitalière est différente de celle de Danielle Christiane et al, au Cameroun en 2016 (19) et de Bafunyembaka Gabriel et al, aux CUK/RDC en 2017 (20) qui ont enregistré respectivement 62% et 67%. Nous osons croire que différence avec ces deux équipes serait lié à la fréquentation qui est fonction de chaque structure hospitalière.

IV.2. Paramètres maternels

La majorité des mères avaient un âge compris entre 18 - 35 ans avec une moyenne de 28 #177;2 ans. Ce résultat corroborait celui de Matumona et al, en RDC (25), qui en 2010 a trouvé une prédominance dans la tranche d'âge de 20 à 29ans. Ce résultat était également similaire à celui de Danielle Christiane et al, au Cameroun (19) qui a trouvé que plus de la moitié des mères avaient un âge compris entre 25 et 35ans.

Notre étude a trouvé que seulement 34,7% des mères étaient primipares. Ces résultats sont similaires à ceux de Bafunyembaka Gabriel et al, aux CUK/RDC(20). Par contre, ils étaient différents Andriamady et al, (26) au Madagascar qui a trouvé plus de la moitié des mères primipares (50,7%). A notre avis, Cette différence serait liée probablement à la population chez nous en majorité jeune et en âge de procréer.

Plus de 60% des mères avaient bien suivi les CPN. Nos résultats corroboreraient ceux de :

? Bafunyembaka Gabriel et al, (20) aux CUK/RDC en 2017 qui a observé 63,7%. ? M. Taleuan abdelouahid et al, (27) au Maroc ainsi que ceux de Matumona et

al, en RDC en 2010 qui ont trouvé que la moitié des mères avaient

régulièrement suivi les CPN.

28

L'examen des critères anamnestiques de l'infection néonatale mis en évidence les facteurs de risque maternels liés à l'infection néonatale. Dans l'ordre décroissant, nous avons : l'infection uro-génitale, la rupture prématurée des membranes, le travail prolongé, le liquide amniotique fétide et la fièvre.

· Abdellatif Harkani et al, (31) au Maroc en 2010 ont trouvé l'infection urogénitale, la rupture prématurée des membranes, le travail prolongé

· Kemeze et al, (30) ont trouvé la prématurité inexpliquée ainsi que la rupture prématurée des membranes comme facteurs de risque ;

· Chiabi et al, en 2011 (29) ont rapporté ; la rupture prématurée des membranes et la fièvre perpartale comme facteurs de risque maternels associés à l'infection néonatale ;

· Andriamady et al, (26) au Madagascar, ont trouvé comme facteurs de risque maternels l'infection urogénitale et la fièvre maternelle pendant le travail d'accouchement.

· M.A. Folqueta et al, (28) en Côte d'Ivoire ont trouvé le liquide amniotique fétide ou teinté ainsi que la fièvre avant ou en début de travail d'accouchement comme facteurs de risque maternels.

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