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Le récit médiatique électoral de la présidentielle de 2018 dans Le Phare et Le Potentiel


par David Mukendi Kalonji
Université Catholique du Congo (UCC) - Graduat 2021
  

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1.1.3. Le récit médiatique

Nous postulons le récit médiatique comme une forme de codification narrative du discours médiatique ; le discours médiatique compris en ce sens comme un propos tenu par un énonciateur interne ou externe à un organe de presse. Comme le discours dans l'analyse du discours de presse, l'approche du récit médiatique s'efforce ainsi d'associer l'organisation textuelle, c'est-à-dire mise en récit, et la situation énonciative de la communication journalistique en RD Congo.

De ce qui précède, que comprendre du récit de presse ou du récit médiatique. B. Grevisse, qui reprend Ph. Marion définit le médiatique comme : « l'étude des médias de masse en tant qu'ils sontintrinsèquement et ontologiquement porteurs d'une sensation, d'un imaginaire qui leur sontspécifiques ».22(*)Dans cette perspective nous comprenons par récit médiatique, un récit proposé par un média mieux un ensemble des récits produits par la pressependant une périodeprécise.Ph. Marion fait remarquer que le médiatique n'est pas relatif aux médias, car cette acception est simpliste et mécaniste voire pauvre pour une recherche narratologique. Il propose que le médiatique soit compris comme la résultante d'un subtil et précaire équilibre de l'offre et de la demande, ouencore comme une co-construction évaluative, où interagissent, dans un contexte historiquedonné, énonciateurs et énonciataires.

En suivant Ph. Marion, le récit médiatique sera finalement compris comme des récits ponctuels ou répétitifs, diffus, hybrides, fragmentaires ou clôturés, linéaires ou arborescents, factuels et/ou fictionnels,que co-construisent nos grands médias.

Le choix du vocable récit de presse trouve sa quintessence par le passage du mode de mise en scène à une mise en intrigue (récit) de l'événement par les instancesdes productions qui est le média, compris dans sa dimension le plus large possible. Comme l'explicite M. Lits en ce terme :« d'abord, les médias véhiculent différents types de textes, et un très grand nombred'entre eux relèvent de la fiction narrative (...) Lorsque l'information nous esttransmise par les médias, elle privilégie à son tour la voie narrative (...) Unévénement ne devient information qu'au moment où il est médiatisé, donc mis en récit.Ensuite, le modèle narratif est tellement prégnant en télévision, qu'il s'impose commeune structure d'écriture des informations, mais qu'il contamine également nombre deséquences, faisant passer de simples descriptions d'actions pour des récits. Enfin, sicet effet de narrativisation est patent du côté du producteur du message, il intervientégalement dans la manière dont les récepteurs consomment ces séquences et biend'autres ».23(*)

* 22B. Grevisse, Le temps des journalistes. Essai de narratologie médiatique. Louvain-la-Neuve, CIACO, 1997, p.77

* 23M. Lits, « Le récit médiatique : un oxymore programmatique ? » dans, Recherches en communication, n°7,1997, p.128

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