INTERPRETATION ET CONCLUSION GENERALE
Au terme de cette étude géologique et structurale
du prospect de Manga ouest, nous pouvons retenir d'une manière
synoptique et saturée l'essentiel développé dans ce
travail ce qui suit :
L'étude cartographique du secteur, montre que le
prospect de Manga ouest est constitué des unités lithologiques de
nature sédimentaire, en majeur partie carbonatée et siliceuse,
appartenant au sous -groupe des Mines et au sous-groupe de RAT lilas (R1) du
Groupe de Roan (R2). Cet ensemble des sous-groupes du Roan (R2 et R1),
présente une succession stratigraphique normale formant une structure
plissée non faillée montrant des pendages divergent avec un flanc
pendant vers le SE et un autre vers le NW. La minéralisation se
présente en remplissage dans des nombreuses discontinuités
affectant les unités lithologiques et faiblement
disséminée dans les pores de la RSC. Elle est essentiellement
constituée de l'hétérogénite et de l'oxyde de
manganèse.
L'étude de la déformation, par l'analyse
géométrique de la configuration structurale du prospect de Manga
ouest, montre que celui-ci a été tectonisé. La nature de
ces déformations plicative et cassante fait penser à l'existence
de plusieurs régimes de déformation locale pouvant être
corrélés aux phases D1 et D2 de la tectonique Lufilienne
interprétée par Kampunzu et Cailteux (1999) puis par Kipata et
al.(2013).
Une déformation plicative a été
observée montrant des microplis isopaques à charnière
aigue, affectant la roche siliceuse feuilletée, et dont le plan axial
est orienté vers le NE et subséquent à la stratification
So, orienté SE- NW.
En ce qui concerne la déformation cassante, les structures
observées et analysées sont :
? Les fractures conjuguées, formant entre elles des
angles aigus proches de 60°. Il s'agit des fractures de cisaillement
conjuguées entre elles.
Ces fractures, ne dépendant pas de la lithologie et
leur disposition spatiale (la bissectrice de l'angle aigue) permet de dresser
une direction de Sigma 1 dans l'angle aigu, donc vertical. Ces structures se
seraient donc formées sous l'effet d'un tenseur de contrainte extensif.
On peut donc les associer à une extension tardi à
post-orogénique (Kipata et al., 2013).
? Les fractures de tensions, observées principalement
dans les bancs de la DSTRAT. Elles sont caractérisées par des
épontes ouvertes, remplis de silice associée aux oxydes
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Travail présenté et défendu par
NGOIE NSAKA Alphonse et TSHINGAMA KAHONA
Rodrigue
En vue de l'obtention du grade de bachelier en sciences
géologiques.
Sujet : Etude cartographique, lithostratigraphique et
structurale du prospect de Manga ouest (kolwezi).
Interprétation et conclusion
générale
noirs ou non remplis. Elles s'ouvrent dans la direction de
sgma3, et pour cette raison on la qualifie de fractures de tension. Certaines
d'entre elles sont à l'origine des conjuguées qui ont
été réactivées en tension par d'autre suite de leur
mouvement postérieur à leur formation. Sigma 1 étant dans
l'angle aigu, mais proche de la verticale, ceci indique que ces fractures
conjuguées, réactivées en tension, seraient
associées à l'extension tardi à post- orogénique
(Kipata et al., 2013).
? Les cassures ouvertes sans rejets ainsi que les joints
formant toujours des réseaux complexes très denses
découpant les unités lithologiques.
L'analyse de la fracturation, par traitement statistique, a
permis de ressortir des familles des fractures ayant affecté les
formations géologiques. Ainsi deux familles caractéristiques ont
été reconnues :
? La famille de fracture orthogonale (perpendiculaires) à
la stratification ;
? Ainsi qu'une famille d'orientation quelconque à la
direction des couches.
Du point de vue remplissage associée à la
fracturation, les études de terrain ont révélé que
certaines familles de fracture sont sans remplissages (70%), d'autre avec un
remplissage en oxydes noirs (30%).
La quasi-totalité des fractures appartenant à la
famille NNW-SSE et certaines fractures de la famille (NE-SW) orthogonales ou
d'orientation quelconque à la stratification, présentent une
précipitation en hétérogénite, oxydes de
Manganèse associée aux oxydes noirs et sont les plus
récentes, recoupant toutes les autres fractures. Sous réserve
d'une étude cinématique, nous pensons que ces fractures peuvent
être liées à la phase décrochante Monwezienne selon
les descriptions de Kipata et al. (2013).
La rosace directionnelle des plans de stratifications,
démontre une direction préférentielle des couches
orientée ENE-WSW, avec des valeurs comprises entres N60°-
N80°E.
La rosace directionnelle des plans de fractures, montre une
direction préférentielle des fractures orientées NNW-SSE.
Cette direction étant strictement perpendiculaire à celle de S0,
ceci montre que les fluides ont circulé à travers ces fractures,
qui sont généralement décrochantes.
Deux plans cozonaux ont étés déterminer
à l'aide du logiciel Dips (Dip/DipDir) qui sont : ? Premier plan cozonal
(PC1) : 39/327
? Deuxième plan cozonal (P) : 44/115
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structurale du prospect de Manga ouest (kolwezi).
Interprétation et conclusion
générale
Ainsi, en combinant les différents plans cozonaux on
est arrivé à prouver que les plans de fractures de notre secteur
d'étude seraient mis en place sous l'effet d'un tenseur des contraintes
purement extensif. Confère tableau 13.
C'est par cette conclusion que notre travail trouve sa fin. En
outre, l'expérience de la mise en valeur des richesses minières
de ce pays enseigne qu'il n'est pas exclu que de nouvelles découvertes
puissent être faites dans l'avenir sur le prospect de Manga ouest. Cette
perspective est d'autant plus probable que l'on dispose des moyens techniques
de plus en plus raffinés pour arriver à déceler une
minéralisation bien effective et arriver à conclure par des
études d'évaluation, que le gisement de Manga Ouest ferait parti
des gisements importants de la ville de Kolwezi.
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NGOIE NSAKA Alphonse et TSHINGAMA KAHONA
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structurale du prospect de Manga ouest (kolwezi).
Bibliographie
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