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Déterminants des comportements sexuels à  risque chez les adolescents àgés de 18 -19 ans fréquentant les institutions d’enseignement supérieur de la ville de Kinshasa.


par Gilles Dr MANZONZO
Ecole de santé publique de l'université de Kinshasa - Master en santé publique 2017
  

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4.3. EXPOSITION AUX MESSAGE LIES A LA SEXUALITE

Tableau 5 : Répartition des adolescents scolarisés par sexe selon la réception d'un message d'éducation sexuelle dans le 3 dernier mois

Message d'éducation Sexuel dans le 3 mois

Sexe

Total

Masculin

Féminin

 

N

%

N

%

N

%

Ont reçu le message

99

43,2

195

46,5

294

45,4

N'ont pas reçu

110

48,0

191

45,6

301

46,5

Ne se souviens plus

20

8,7

33

7,9

53

8,2

Total

229

100,0

419

100,0

648

100,0

Par rapport à l'exposition aux messages liés à l'éducation sexuelle, nous constatons que la proportion des adolescents qui ont reçu un message lié à l'éducation sexuelle est presque égale à celle qui ne l'ont pas reçu ; respectivement 45,4% et 46,5%. 8,2% des adolescents ont avoué qu'ils ne se souvenaient plus d'en avoir reçu dans les 3 derniers mois.

Figure 3 : Répartition des adolescents scolarisés selon les canaux par lesquels le message d'éducation sexuelle est véhiculé

Cette figure nous montre que la majorité des adolescents (42,5%) a suivi le message par la télévision parmi les adolescents ayant suivi le message 54,5%étaient des garçons et 36,4% de filles ; le panneau publicitaire était le canal qui a servi le moins à véhiculer le message de l'éducation sexuelle soit 5,1% (10,1% de garçons et 2,6% de filles).

Tableau 6: Répartition des adolescents scolarisés selon les personnes à qui ils se confie en priorité pour leurs problèmes de sexualité

 

Sexe

Total

Masculin

Féminin

Confident

N

%

N

%

N

%

Encadreurs de jeunes

8

3,8

18

4,5

26

4,2

Personnel de sante

14

6,6

23

5,7

37

6,0

Quelqu'un de famille

24

11,4

52

12,9

76

12,4

Amis

59

28,0

75

18,7

134

21,9

Parent

36

17,1

107

26,6

143

23,3

Aucune personne

70

33,2

127

31,6

197

32,1

Total

211

100,0

402

100,0

613

100,0

Notre étude montre que la plupart des adolescents ne se confient à personne quand ils ont un problème lié à la sexualité (32,1%) ; suivi de ceux qui se confient à leurs parents avec 23,3%et aux amis avec 21,9%. En dernière position viennent ceux qui se confient aux encadreurs de jeunes. Les filles se confient beaucoup aux parents tandis que les garçons se confient aux amis (p=0,040).

4.4. NIVEAU DE CONNAISSANCE SUR LES RISQUES LIES AUX COMPORTEMENTS SEXUELS 

Figure 4: Répartition des adolescents scolarisés par rapport à la connaissance du VIH

La quasi-totalité des adolescents scolarisés de notre étude a répondu qu'elle connaissait le VIH-SIDA (99%).

Figure 5: Répartition des adolescents selon leur connaissance des voies de transmission du VIH-SIDA

La figure nous révèle que la voie sexuelle qui est la principale voie de contamination du VIH-SIDA est majoritairement reconnu par les adolescents à près de 90% suivi des objets tranchants infectés et la voie sanguin (transfusion du sang infecté) ; en dernière position vient la transmission de mère. Cependant au moins 6% des adolescents pense encore que le VIH-SIDA peut se transmettre par la piqure de moustique.

Figure 6: Répartition des adolescents scolarisés selon leur connaissance sur la réduction de risque de transmission du VIH

La majorité des adolescents reconnait que l'abstinence au rapport peut réduire le risque de contracter le VIH-SIDA.

Par rapport à l'utilisation de préservatif à chaque rapport sexuel, presque la moitié des participants reconnait que le préservatif réduit la transmission du VIH.

En ce qui concerne le rapport sexuel avec un seul partenaire fidèle non infecté. Il a été reconnu à plus de la moyenne comme moyen permettant de réduire la transmission du VIH-SIDA.

Figure 7: Répartition des adolescents scolarisés par rapport à leur connaissance des IST

Parmi les infections qu'on peut attraper par le rapport sexuel, le VIH-SIDA a été le plus cité à 83,3% suivi de la syphilis par la moitié des adolescents 51,1% enfin, l'hépatite B & C et les condylomes en dernier avec respectivement 6 %et 5,2%.

Tableau 7: Répartition des adolescents scolarisés par rapport à leur niveau de connaissance des IST et des modes de transmission du SIDA

 

Sexe

Total

Masculin

Féminin

Niveau de connaissance

N

%

N

%

N

%

Connaissance des IST

 
 
 
 
 
 

Bonne connaissance

87

38,0

91

21,7

178

27,5

Mauvaise connaissance

142

62,0

328

78,3

470

72,5

Total

229

100,0

419

100,0

648

100,0

Connaissance des modes de transmission du SIDA

 
 
 
 
 
 

Bonne connaissance

174

77,0

291

70,1

465

72,5

Mauvaise connaissance

52

23,0

124

29,9

176

27,5

Total

226

100,0

415

100,0

641

100,0

Du point de vue niveau de connaissance, l'étude nous révèle que la majorité d'adolescents scolarisés (72,5%) n'a pas une bonne connaissance des infections qui se transmettent par le rapport sexuel ; la connaissance des IST est lié au sexe, p=0,000

La majorité d'adolescents a une bonne connaissance des modes de transmissions du SIDA (72,5%) ; la connaissance des modes de transmission n'est pas liée au sexe, p=0,063.

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"I don't believe we shall ever have a good money again before we take the thing out of the hand of governments. We can't take it violently, out of the hands of governments, all we can do is by some sly roundabout way introduce something that they can't stop ..."   Friedrich Hayek (1899-1992) en 1984