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Déterminants des comportements sexuels à  risque chez les adolescents àgés de 18 -19 ans fréquentant les institutions d’enseignement supérieur de la ville de Kinshasa.


par Gilles Dr MANZONZO
Ecole de santé publique de l'université de Kinshasa - Master en santé publique 2017
  

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5.3. HISTOIRE DE LA VIOLENCE SEXUELLE

Cette étude nous montre que 63,9% des adolescents connaissent leur premier rapport sexuel pour leur propre expérience de la vie, suivi de 18% par influence des amis. Cela se justifie par le fait que plusieurs recherchent à confirmer leur génitalité, mais aussi du fait de boutade, de moqueries, de railleries pour un adolescent qui a été maladroit dans la séduction qui leur poussent à connaitre la première aventure plus tôt que prévu. Le chiffre à notre possession sur cette enquête nous révèle qu'au moins une proportionde 25% des adolescents ont été victimes des violences sexuelles(forcé physiquement ou verbalement) proportion largement supérieure à celle trouvée dans une étude sur les pressions sexuelles en milieu scolaire sénégalais en 2010 (15%)[38] ; les filles demeurent les plus victimisés dans les deux études. Ainsi nous avons cherché parmi les adolescents violentés les relations possibles existant entre le bourreau et sa victime, ce qui nous a amené à constater que 26% des adolescentes (filles) reconnaissent avoir été forcé physiquement au moins une fois, par leur petit ami d'avoir le rapport sexuel ; presque 19% des adolescentes reconnaissent être victime d'une agression physique de quelqu'un autre que son petit ami pour avoir le rapport sexuel, enfin 29% des adolescentes reconnaissent avoir subi des pressions verbales ou autres pour avoir le rapport sexuel. Chez les garçons, nous constatons que 32% des adolescents reconnaissent avoir forcé physiquement leur petite amie d'avoir le rapport sexuel au moins une fois ; presque 12% des adolescents reconnaissent être auteur d'une agression physique à quelqu'une d'autre que sa petite amie pour avoir le rapport sexuel, enfin 24% des adolescents reconnaissent avoir subi des pressions verbales ou autres pour avoir le rapport sexuel. En comparant les proportions par rapport au sexe, nous constatons que les filles demeurent les plus violentogènes que les garçons, ceci corrobore à l'étude réalisé au Dakar sur les pressions sexuelles.

5.4. DETERMINANTS DES COMPORTEMENTS SEXUELS

Comme plusieurs études en ont démonté, cette étude nous montre que plusieurs variables sont significativement liées au multi partenariat chez les adolescents avec des différences par rapport aux sexes. Il s'agit chez les garçons, de la consommation du chanvre et du tabac, ceci corrobore à une étude réalisée au Québec où la consommation de SPA était également associée au fait d'avoir plusieurs partenaires et de faire une utilisation moindre de préservatifs lors de relations sexuelles[39].L'auto-prise en charge de ses besoins de base et la possession d'activité génératrice des recettes étaient aussi liées au multi partenariat chez les adolescents, cela se justifie par le fait que les garçons qui possède une AGR se considère socio-économique stable ont tendance à attirer et séduire les filles. Et celles-ci par naïveté, difficultés socio-économiques et la recherche de lucre ont tendance à cautionner[17]. Chez les filles, le faible niveau de connaissance des IST était lié au multi partenariat, cela s'explique par l'ignorance de leurs vulnérabilités aux IST ne sachant pas que le fait d'avoir plusieurs partenaires sexuels accroit la probabilité de contracter les IST et/ou VIH.

Par rapport à la non utilisation de préservatifs, nous avons observé que deux (2) variables sont significativement liées à la non utilisation du préservatif chez les adolescents. Il s'agit de la consommation du tabac chez les filles et la prise en charge des besoins de base par l'adolescente elle-même ou son copain,cela corrobore à un rapport sur la jeunesse en Afrique subsaharienne où il a été démontrer que dans certains cas, les filles sont également plus vulnérables sur le plan social et ont plus de mal à négocier des rapports sexuels protégés avec leur partenaire[40]. Elles sont susceptibles d'être en situation désavantagée lorsqu'elles négocient l'usage du préservatif à cause de différences d'âge, de disparités économiques et de l'argument de manque de confiance souvent évoqué par les garçons[17].

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault