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Appartenance de la république démocratique du congo à  la conférence internationale sur la région des grands lacs: atout ou obstacle pour son émergence ?


par Charles Duhanel BILOKO
Université de Kinshasa - Sociologie 2019
  

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05. REFERENTIEL EXPLICATIF

Le référentiel explicatif, mieux le paradigme désigne, selon Samuel Thomas Kuhn, des découvertes universellement reconnues qui, pour un temps, fournissent à une communauté scientifique de chercheurs des problèmes types et des solutions. Le paradigme peut donc guider les recherches, même s'il ne se laisse pas réduire à une interprétation unique ou à des règles généralement admises. Il guide la recherche par un modelage direct tout autant que par l'intervention de règles14(*).

En sciences sociales, rappelons-le, il existe deux grands paradigmes notamment le déterminisme social ou holisme méthodologique qui consiste à partir du tout social (Holos) pour expliquer lescomportements et les choix des individus (E. Durkheim, Karl Marx, Maurice Halbwachs etc.) et l'actionnalisme ou individualismeméthodologique qui consiste à étudier les phénomènes sociaux à partirdes individus et de l'agrégation (la somme) de leurs comportements (Max Weber, Raymond Boudon, M. Olson, GabrielTarde)15(*)... A côté de ces deux paradigmes s'interpose le Constructivisme qui définit la réalité sociale comme une construction de la part des acteurs sociaux (Pierre Bourdieu, Anthony Giddens, Alfred Schütz, Peter Berger, Thomas Luckmann...).

Sans entrer dans les moindres détails, notre étude s'appuie sur le paradigme constructiviste.Il nous permet de mieux comprendre l'agir de certains acteurs, agents et agents-acteurs à l'Est de la RDC. En effet, au-delà des intérêts privés qu'ils y poursuivent, ils tiennent aussi compte de leur société. De cette considération, l'insécurité à l'Est de la RDC comme conséquence de ces faits est une construction des acteurs, agents et agents-acteurs, résultant de leur socialisation.

06. DOMAINE ET METHODOLOGIE DE L'ETUDE

06.1. Domaine de l'étude

Parler de l'appartenance de la RDC à la CIRGL ou dans toute autre organisation internationale, régionale ou sous-régionale renvoie implicitement, dans le langage ordinaire, à faire les relations internationales.

Mais alors ? Les relations interétatiques demeurent-elles l'apanage exclusif des chercheurs en relations internationales ? Loin de là. En ce qui nous concerne, nous pensons que les faits internationaux, les relations interétatiques sur lesquels portent les études en relations internationales se passent avant tout dans la société, et les relations internationales sont avant tout des faits ou des phénomènes sociaux. A ce titre, elles ne peuvent ni plus ni moins échapper aux lunettes des sociologues. Car si l'on s'en tient aux caractéristiques les plus essentielles d'un fait social, on en retiendra avec E. Durkheim qu'un fait ou phénomène social est à la fois total et global. Mais surtout, il est relationnel et changeant. Ce que sont également les relations internationales.

Henri MOVA SAKANYI ne dit pas le contraire lorsqu'il affirme que la science des relations internationales s'occupe d'étudier les relations internationales, mais puisse que les affaires internationales sont encore l'apanage des Etats (gouvernement), on pense que les relations internationales sont un sous-domaine de la science politique. Il viendrait alors à l'idée d'un académicien sérieux d'avancer que, parce qu'elle est une science sociale, la science politique serait une branche de la sociologie.16(*) Il découle de cette affirmation, et selon notre entendement que les relations internationales sont comprises dans la sociologie et qu'aucun autre scientifique ne peut prétendre mieux les appréhender qu'un sociologue.

Ainsi dit, cette étude relève du domaine de la sociologie des relations internationales, une sous-branche de la sociologie générale.

* 14 S. T. KUHN, Structures des révolutions scientifiques, Flammarion, 1973, p. 11.

* 15 A. C. SAVY, « Schéma sur les liens entre les courants sociologiques », [en ligne], in www.google.com. Consulté le 10 aout 2020.

* 16 H. MOVA SAKANYI, La science des relations internationales. Essai sur l'autonomie épistémologique d'un domaine de recherche, Paris, L'Harmattan, 2015, p. 359.

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