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Facteurs déterminant le stress chez les personnes en détention préventive dans le milieu carcéral de la commune d'Ibanda.


par Meschack MWIMA NYAMAZABO
Université Libre des Pays des Grands Lacs de Bukavu (ULPGL /BUKAVU) - Graduate 2019
  

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1.1.3 Détention préventive 

La détention préventive est le placement en détention d'un individu dont le dossier est en instruction soit devant le parquet, soit devant la juridiction dans l'attente de son jugement

Le but de la détention préventive est d'empêcher que l'individu puisse se soustraire à la justice par la fuite ou de le protéger contre la vindicte populaire ( https://www.asf.be/fr/blog/detention/le-placement-en-detention-preventive/republique-democratique-du-congo/ quest-ce-que-la-detention-preventive-en-droit-congolais/

Quant à. Melique R. (2001, p.5), la détention préventive est le placement en détention d'un individu dont le dossier est en instruction soit devant le parquet, soit devant la juridiction dans l'attente de son jugement.

1.2. REVUE DE LA LITERATURE THEORIQUE

Dans cette section nous présentons les aspects théoriques sur le thème de notre recherche.

1.2.1. Notion de stress et évolution historique

La notion de stress a été introduite par Selye H., qui publie en 1956 : the stress of life (le stress de la vie). Il a décrit le mécanisme du syndrome d'adaptation, c'est-à-dire l'ensemble des modifications qui permettent à un organisme de supporter les conséquences d'un traumatisme naturel ou opératoire.

Il publie par la suite Stress : without distress en 1974, (le stress sans détresse) et son autobiographie : the stress of my life en 1977 ( www.wikipedia.org/wiki/histoirede stress.)

Le mot stress est apparu autour de 1940. Au départ, il s'agissait d'un mot anglais qui a changé de signification par la suite. Employé en mécanique ou en physique, qui voulait dire : force, poids, tensions, charge ou effort.

Ce n'est qu'en 1963 que Hans Selye utilise ce mot en médecine, considéré comme des tensions faibles ou fortes éprouvées déclenchées par des événements futurs désagréables ou agréables.Il y voit des forces potentiellement destructrices et parle de  l'état de stress  pour décrire les changements physiques provoqués par une situation stressante ; il s'agit de la notion moderne de stress actuellement employé.

Le stress existe depuis longtemps chez les humains qui ont toujours fait face à des situations déstabilisantes provoquant un déséquilibre. Ce sont par exemple, les inquiétudes concernant l'avenir économique, la vieillesse, la santé, le décès d'une personne proche, etc.

Les conceptions du stress ont changé. Elles sont passées d'un modèle biomédical à un modèle biopsychosocial. Le stress n'est pas seulement une réaction de survie de l'individu se déroulant de façon stéréotypée quel que soit l'agent agresseur et ayant pour objectif le maintien de l'homéostasie du sujet il n'est pas non plus le résultat exclusif d'une tension excessive imprimée à un individu, il est le résultat d'une interaction.

D'après Selye H. (1936, p.54), le syndrome de stress évolue en suivant trois phases successives :

a) La réaction d'alarme 

En situation de stress, le corps libère des hormones appelées catécholamines dont fait partie l'adrénaline. Dès les premières manifestations du stress, on constate une accélération de la respiration, une augmentation de la fréquence cardiaque, de la tension artérielle, de la température corporelle et de la vigilance.

En créant un apport rapide en oxygène vers le cerveau, le coeur et les muscles, le corps se prépare à faire face au stress en mobilisant ses forces.

b) La résistance

Si le stress se prolonge, le corps libère une seconde catégorie d'hormones appelées glucocorticoïdes dont fait partie le cortisol. L'organisme lutte contre l'épuisement en faisant affluer vers le sang un taux de sucre augmenté (glycémie). Il fournit ainsi l'énergie nécessaire aux muscles, coeur et au cerveau.

C) L'épuisement

Quand le stress se prolonge et s'intensifie, le corps épuise ses ressources. Les hormones produites ne parviennent plus à fournir l'énergie nécessaire pour maintenir un état de fonctionnement efficace.

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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote