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Culture de bambou avec la fédération des associations caféières natives (facn) à  Marmelade: motivations économiques et d?auto-subsistance et contribution au revenu global des exploitations agricoles

( Télécharger le fichier original )
par Anned-Linz SENADIN
UEH/FAMV - Ingénieur-Agronome 2006
  

Disponible en mode multipage

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    Université d'État d'Haïti
    (UEH)

    FACULTÉ D'AGRONOMIE ET DE MÉDECINE VÉTÉRINAIRE

    (FAMV)

    DÉPARTEMENT D'ÉCONOMIE ET DE DÉVELOPPEMENT RURAL

    (DEDR)

    Culture de Bambou avec la Fédération des Associations Caféières Natives (FACN) à Marmelade : Motivations Économiques et d'Auto-Subsistance et Contribution au Revenu Global des Exploitations Agricoles

    Mémoire
    Présenté par SENADIN Anned-Linz
    Pour l'obtention du titre d'Ingénieur-Agronome
    Option : Économie et Développement Rural

    Décembre 2007

    ii

    Culture de Bambou avec la Fédération des

    Associations Caféières Natives (FACN) à

    Marmelade

    d'Auto-Subsistance et Contribution au

    Revenu Global des Exploitations Agricoles

    : Motivations Économiques et

    iii

    DÉDICACES

    Ce mémoire est dédié à :

    ~ mon conseiller scientifique, Dr. Alix DAMÉUS, qui en avait encouragé les premières ébauches et qui aurait certainement aimé mesurer la satisfaction de ses supports scientifiques;

    ~ aux bibliothécaires de la FAMV, de la FDS, de l'ENS, de la FDSE et du MARNDR;

    ~ ma mère Imène BARC pour son amour immense et inoubliable envers moi;

    ~ mes frères et soeurs Magalie, Nyclaure, Biglange, Edriss, Yanique, Antoinise, Ednaud, Junior, Antério;

    ~ ma grand-mère Charilia MÉTÉLUS pour son amour irréprochable envers moi;

    ~ mes beaux-frères Jackson PRINCILIEN et Philippe THIMOTÉ pour leur support et leur encouragement;

    > la famille SENADIN toute entière, particulièrement mon oncle Élusca, mes cousines Lautie et Lovelie pour leur encouragement.

    Anned-Linz SENADIN.

    iv

    REMERCIEMENTS

    Cette recherche n'aurait pas pu être achevée sans les précieux concours de nombreuses personnes et institutions. En ce sens, je voudrais adresser particulièrement mes remerciements à :

    · mon conseiller scientifique, Dr. Alix DAMÉUS, qui a joué parfaitement le rôle d'un conseiller-type en apportant incommensurablement son soutien scientifique à la réalisation de la présente;

    · mes parents, M. et Mme Antoine CÉNADIN, qui ont été toujours prêts à remuer ciel et terre en vue de me doter de cette formation agronomique;

    · aux cadres du projet FACN-Marmelade pour leur encadrement technique et leur contribution considérable à la réalisation des enquêtes de terrain;

    · aux cadres de la CNSA, particulièrement, Agronome Gary Pierre MATHIEU et Agronome Harmel CAZEAU pour leur appui logistique;

    · au Rectorat de l'Université d'État d'Haïti pour son appui financier;

    · tous les professeurs de la FAMV pour leur contribution à ma formation;

    · mon beau-frère Philippe THIMOTÉ, mes frères et soeurs et mes amis pour leur encouragement et leur support inconditionnel surtout dans les moments difficiles;

    · mon oncle Léonès CÉNADIN pour m'avoir assuré logement et nourriture pendant tout le cycle d'études;

    · mon oncle Élusca CÉNADIN, pour qui l'éducation de ses enfants demeure une passion;

    · ma grand-mère Charilia MÉTÉLUS chez qui j'ai passé le clair de mon enfance. Elle s'est montrée toujours satisfaite de mon comportement de tous les jours et m'a toujours assisté dans l'évolution de ma carrière;

    · mes camarades de la PROMOTION HORS-PAIR pour m'avoir permis de vivre une expérience enrichissante, inoubliable et à nul autre pareil au cours du cycle d'études;

    · la famille ARCHILLE pour son comportement très hospitalier envers moi lors des enquêtes de terrain;

    Anned-Linz SENADIN.

    v

    · tous les enquêté(e)s qui, sans la moindre hésitation, ont accepté de répondre à mes interrogations.

    Je ne saurais oublier d'exprimer ma profonde gratitude à l'égard de mes amis Jean Wesly EUGËNE, Guetchine GASPARD et Bernard RICHARD auxquels je dois beaucoup d'estime.

    Les cours d'économétrie, de statistique et de mathématique appliquée à l'économie dispensés respectivement par les professeurs Frisner PIERRE, Nemours VINCENT et Dr. Alix DAMÉUS m'ont permis d'améliorer certains passages de ce mémoire et je remercie ces professeurs.

    Mes remerciements s'adressent également aux membres du jury de mon mémoire.

    Enfin, je veux témoigner ma plus profonde gratitude à tous ceux-là dont les noms ne sont pas mentionnés ci-dessus, mais qui ont contribué, d'une manière ou d'une autre, à la réalisation de ce travail.

    vi

    RÉSUMÉ

    Cette étude, réalisée sur la culture de bambou avec la FACN à Marmelade, a pour objectifs de déterminer les facteurs d'ordre économique et non économique qui ont influencé la quantité de bambous plantée par les exploitations agricoles et de voir à quel niveau cette culture participe au revenu global de celles-ci.

    Pour réaliser ce travail, plusieurs enquêtes ont été menées auprès des agriculteurs concernés par l'étude. Ainsi, compte tenu de la diversité au niveau des caractéristiques socio-économiques des exploitants, nous avons jugé important de diviser la population - cible en trois strates sur la base de la taille des exploitations agricoles ce, de manière à avoir des résultats beaucoup plus proches de la réalité. Trois cent quatre-vingt-quatre (384) exploitants ont été globalement inventoriés au cours de l'enquête exploratoire dont cent soixante dix- neuf (179)(soit 46.61 %) dans la première strate qui est définie par les exploitations de taille comprise entre 0.25 et 2 carreaux , cent trente quatre (134) (soit 34.9%) dans la deuxième strate qui, elle, est définie par les exploitations de taille comprise entre 2 et 3 carreaux et enfin soixante-onze (71) (soit18.49%) dans la troisième strate comprenant les exploitations de taille supérieure ou égale à trois (3) carreaux. Un échantillon de 46 exploitations agricoles a été choisi à raison de 16 exploitations dans la première strate, 15 dans la deuxième et 15 dans la troisième. Les trois sous-échantillons ont été choisis aléatoirement à l'intérieur des strates.

    Les informations ont été recueillies pour tous les types d'exploitations agricoles sur les différentes cultures pratiquées, la quantité de bambous plantée par les exploitants avec la FACN dans la commune de Marmelade (Q), le taux d'auto-consommation de

    l'ensemble des cultures pratiquées (Z1), le revenu non agricole (Z2), le revenu procuré par le bambou à la période précédente (année 2005) (Z3), le revenu procuré par le bambou à la période en cours (Rb (2006)) et le revenu global (Rg ).

    Les paramètres Q, Z1, Z2 et Z3, une fois déterminés, ont été soumis à une analyse

    économétrique sur SPSS, laquelle a permis d'étudier la contribution marginale de chaque facteur dans l'explication de la quantité de bambous plantée pour chaque type d'exploitations agricoles et donc de faire les constats qui suivent :

    vii

    · Les variables Z1, Z2 et Z3, précédemment citées, expliquent à 92%, 90.4% et 95.2% la quantité de bambous plantée respectivement au niveau des exploitations de type 1, 2 et 3;

    · La quantité de bambous plantée et le taux d'auto-consommation des autres cultures ( igname, maïs, haricot, bananier, canne-à-sucre, pois congo, patate douce, caféier, citrus ) sont négativement corrélés entre eux pour tous les types d'exploitations agricoles (les coefficients de Z1 étant tous négatifs) ce qui signifie que plus le niveau d'auto-consommation d'un exploitant à partir de ces cultures est élevé, moins il s'adonne à la culture de bambou;

    · Le revenu non agricole et le revenu procuré par le bambou à la période précédente (année 2005) sont corrélés positivement avec la quantité de bambous plantée et par conséquent, sont des facteurs de motivation des agriculteurs à la culture de bambou;

    · La quantité de bambous plantée par les différentes catégories d'exploitations agricoles est plus sensible à une variation du revenu procuré par le bambou à la période précédente qu'à une variation du revenu non agricole (les coefficients du revenu procuré par le bambou à la période précédente (année 2005) étant toujours supérieurs aux coefficients du revenu non agricole).

    Les paramètres Rb(2006)5 et le Rg6 ont été utilisés dans le calcul de la contribution

    du bambou au revenu global (CBRG). Celle-ci a été soumise au test de Welch, lequel a permis d'affirmer qu'il n'y a pas de différence significative entre la contribution du bambou au revenu global des catégories d'exploitations agricoles et donc d'infirmer la deuxième hypothèse de travail émise à savoir « la contribution du bambou est plus élevée dans un type d'exploitations agricoles que dans un autre ».

    5 Revenu procuré par le bambou à la période en cours, c'est-à-dire 2006.

    6 Revenu global

    viii

    TABLE DES MATIÈRES

    DÉDICACES III

    REMERCIEMENTS IV

    RÉSUMÉ VI

    TABLE DES MATIÈRES VIII

    LISTE DES SIGLES XII

    LISTE DES ANNEXES XIII

    LISTE DES FIGURES ET TABLEAUX XV

    I- INTRODUCTION 1

    1.1- PROBLÉMATIQUE 2

    1.2- OBJECTIFS DE L'ÉTUDE 3

    1.2.1- OBJECTIFS GÉNÉRAUX 3

    1.2.2- OBJECTIFS SPÉCIFIQUES 3

    1.3- HYPOTHÈSES DE L'ÉTUDE 4

    1.3- CADRE THÉORIQUE 4

    1.4- LIMITES DE L'ÉTUDE 4

    II- REVUE DE LITTÉRATURE 6

    2 .1- BAMBOU-ORIGINE DE SON NOM 6

    2.2- HISTORIQUE DU BAMBOU 6

    2.2.1- Le bambou dans le monde 6

    2.2.2- Apparition et Distribution du bambou en Haïti 6

    2.3- DESCRIPTION BOTANIQUE 7

    2.3.1- Le rhizome 7

    2.3.2- Le chaume 8

    2.3.3- La racine 8

    2.3.4- La fleur 8

    2.3.5- Le fruit 10

    2.4- CLASSIFICATION 10

    2.4.1- Type cespiteux 10

    ix

    4.2- VISITE DES LIEUX 24

    2.4.2- Type amphipodial ou métamorphe I 10

    2.4.3- Type métamorphe II 11

    2.4.4- Type rampant ou monopodial 11

    2.5- CROISSANDE DU BAMBOU 11

    2.6- EXIGENCES CLIMATIQUES 12

    2.6.1- Température 12

    2.6.2- Exposition 12

    2.6.3- Pluviométrie 12

    2.6.4- Altitude 13

    2.7- SOL 13

    2.8- PLANTATION, ENTRETIEN ET FERTILISATION 13

    2.9- MULTIPLICATION 14

    2.9.1- Multiplication par bouturage 14

    2.9.2- Multiplication par graines 15

    2.9.3- Multiplication par rhizomes 15

    2.9.4- Multiplication par éclats 15

    2.10- UTILISATIONS 15

    2.11- LIMITATIONS 17

    2.12- QUALITÉS ENVIRONNEMENTALES 18

    2.13- ENNEMIS DU BAMBOU 19

    2.14- RÉCOLTE DU BAMBOU 19

    2.15- TRAITEMENT DU BAMBOU 20

    2.16- DÉFINITION DE QUELQUES TERMES TECHNIQUES 20

    2.17- DISPOSITIONS LÉGALES 21

    III- CARACTÉRISTIQUES DE LA ZONE D'ÉTUDE 22

    3.1- ENVIRONNEMENT PHYSIQUE 22

    3.2- ENVIRONNEMENT SOCIO-ÉCONOMIQUE 23

    IV- MÉTHODOLOGIE 24

    4.1- RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE 24

    x

    4.3- ENQUÊTE EXPLORATOIRE 24

    4.4- TYPOLOGIE 24

    4.5- ÉCHANTILLONNAGE 25

    4.6- ENQUÊTE FORMELLE 25

    4.7- DÉPOUILLEMENT DES DONNÉES 26

    4.8 - MÉTHODES D'ANALYSE DES DONNÉES 26

    4.8.1- Procédés de calcul 26

    4.8.2- Tests statistiques 27

    4.8.3- Modèles économétriques 29

    4.8.3.1- Spécification du modèle 29

    4.8.3.2- Interprétation des á. 30

    4.8.3.3- Estimation des paramètres 30

    4.8.3.4- Test de signification pour les paramètres estimés 33

    4.8.3.5- Coefficient de détermination multiple 33

    4.8.3.6- Test d'ensemble sur la signification de la régression 34

    4.8.3.7- Tests d'absence de multicolinéarité des variables explicatives 34

    4.8.3.7.1- Test de Klein 34

    4.8.3.7.2- Le test d'indicateur de tolérance 35

    4.8.3.8- Hétéroscédasticité des erreurs (test de Bartlett) 35

    4.8.3.9- Test de normalité des résidus (test de Jarque-Bera ) 36

    V- RÉSULTATS- ANALYSES ET DISCUSSION 37

    5.1- DETERMINATION DES CULTURES PRATIQUEES PAR LES CATEGORIES

    D'EXPLOITATIONS AGRICOLES 37

    5.2- ESTIMATION ECONOMETRIQUE DE LA QUANTITE DE BAMBOUS PLANTEE 38

    5.2.1- Analyse et interprétation de la quantité de bambous plantée au niveau de la

    première catégorie d'exploitations agricoles 40
    5.2.2- Analyse et interprétation de la quantité de bambous plantée au niveau de la

    deuxième catégorie d'exploitations agricoles 42
    5.2.3- Analyse et interprétation de la quantité de bambous plantée au niveau de la

    troisième catégorie d'exploitations agricoles 44

    xi

    5.3- COMPARAISON DES CATEGORIES D'EXPLOITATIONS AGRICOLES SUR LA BASE DE LA

    CONTRIBUTION DU BAMBOU AU REVENU GLOBAL 45

    VI - CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS 49

    VII - BIBLIOGRAPHIE 51

    VIII- WEBOGRAPHIE 53

    xii

    LISTE DES SIGLES

    AEB : Association Européenne du Bambou

    CNSA : Coordination Nationale de la Sécurité Alimentaire

    DEDR : Département d'Économie et de Développent et Rural

    EDR : Économie et Développement Rural

    ENS : École Normale Supérieure

    FACN : Fédération des Associations Caféières Natives

    FAMV : Faculté d'Agronomie et de Médecine Vétérinaire

    FAO : Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture

    FDS : Faculté Des Sciences

    FDSE : Faculté de Droit et des Sciences Économiques

    GRADES : Groupe de Recherche et d'Appui au Développement Économique et

    Social

    KEKAM : Kès Epay ak Kredi pou Avansman Mamlad

    MARNDR : Ministère de l'Agriculture, des Ressources Naturelles et du

    Développement Rural

    MCO : Moindres Carrés Ordinaires

    MTARCH : Mission Technique Agricole de la République de Chine en Haïti

    NBMT : Nombre de Boutures Mis en Terre

    RNA : Revenu Non Agricole

    RUEH : Rectorat de l'Université d'État d'Haïti

    SPSS : Statistical Package for the Social Sciences

    U.E.H. : Université d'État d'Haïti

    UFMEB : Unité de Fabrication des Meubles en Bambou

    xiii

    LISTE DES ANNEXES

    ANNEXE A : Définition de quelques termes techniques ANNEXE B : Fiche d'enquête

    ANNEXE C : Quantité de bambous plantée, taux d'auto-consommation des agriculteurs pour l'ensemble des cultures pratiquées, revenu non agricole et revenu procuré par le bambou à la période précédente (année 2005) pour la première catégorie d'exploitations agricoles

    ANNEXE D : Quantité de bambous plantée, taux d'auto-consommation des agriculteurs pour l'ensemble des cultures pratiquées, revenu non agricole et revenu procuré par le bambou à la période précédente (année 2005) pour la deuxième catégorie d'exploitations agricoles

    ANNEXE E : Quantité de bambous plantée, taux d'auto-consommation des agriculteurs pour l'ensemble des cultures pratiquées, revenu non agricole et revenu procuré par le bambou à la période précédente (année 2005) pour la troisième catégorie d'exploitations agricoles

    ANNEXE F : Test de Klein

    ANNEXE G : Test d'indicateur de tolérance

    ANNEXE H : Test d'homoscédasticité des erreurs (Test de Bartlett) pour le type I

    ANNEXE I : Test d'homoscédasticité des erreurs (Test de Bartlett) pour le type II ANNEXE J : Test d'homoscédasticité des erreurs (Test de Bartlett) pour le type III ANNEXE K : Test de normalité des résidus (Test de Jarque-Bera) pour le type I

    xiv

    ANNEXE L : Test de normalité des résidus (Test de Jarque-Bera) pour le type II ANNEXE M : Test de normalité des résidus (Test de Jarque-Bera) pour le type III ANNEXE N : Calcul du revenu global pour le premier type d'exploitations agricoles ANNEXE O : Calcul du revenu global pour le deuxième type d'exploitations agricoles ANNEXE P : Calcul du revenu global pour le troisième type d'exploitations agricoles ANNEXE Q : Résultat de l'analyse économétrique sur SPSS pour le type I

    ANNEXE R : Résultat de l'analyse économétrique sur SPSS pour le type II

    ANNEXE S : Résultat de l'analyse économétrique sur SPSS pour le type III

    ANNEXE T : Calcul du taux d'auto-consommation des exploitants du premier type ANNEXE U : Calcul du taux d'auto-consommation des exploitants du deuxième type ANNEXE V : Calcul du taux d'auto-consommation des exploitants du troisième type ANNEXE W: Unités de vente et prix des Cultures / produits

    ANNEXE X: Carte de la Commune de Marmelade, ses Sections et les Sections Limitrophes.

    xv

    LISTE DES FIGURES ET TABLEAUX

    Figure 1 : Région critique dans le test de Welch 27

    Tableau 1 : Répartition de l'échantillon à l'intérieur des types 24

    Tableau 2 : Présentation des résultats des modèles de regression. 38

    Tableau 3 : Variations de Q avec Z. pour la première catégorie .. 40

    Tableau 4 : Variations de Q avec Z. pour la deuxième catégorie 42

    Tableau 5 : Variations de Q avec Z. pour la troisième 43

    Tableau 6 : Revenu procuré par le bambou, revenu global et contribution du bambou au

    revenu global par catégorie d'exploitations agricoles 45

    Tableau 7 : Test de comparaison de moyennes (Test de Welch) 47

    I- INTRODUCTION

    Haïti est sensible aux catastrophes naturelles de par son relief accidenté, son niveau de déboisement et la violence de ses pluies. Ses ressources naturelles sont sévèrement détériorées par suite de toute une série de facteurs naturels et anthropiques. Les risques d'éboulement et de glissement de terrain se font de plus en plus sentir. L'érosion est le phénomène le plus visible dans le paysage des mornes d'Haïti. Chaque année, entre 20 à 40 millions de tonnes de sol des montagnes sont emportées et des milliers d'hectares de terre dépouillés de leur couche arabe sont rendus improductifs. Le résultat d'un programme de photographie aérienne réalisée en 2002 a montré qu'il ne restait au pays que 1.25% de réserve forestière. Après cette triste information, nous avons bien compris l'épée de Damoclès qui est suspendue sur le pays. En vue de faire face au problème de déboisement sauvage qui menace de détruire le pays, des campagnes de reboisement ont été toujours envisagées par les gouvernements, mais celles-ci n'ont jamais abouti à des solutions réelles.

    Compte tenu de ses grandes caractéristiques spécifiques (croissance rapide, grande résistance à la sécheresse, grande capacité de régénération et autres ...) et la situation alarmante dans laquelle se trouve le pays en général et la commune de Marmelade en particulier, le bambou devient une espèce végétale incontournable dans la résolution de la majeure partie de ces problèmes. En effet, par ses multiples utilisations, le bambou reste et demeure un végétal aux potentialités jamais égalées. Il peut apporter sa participation dans tout programme de reboisement sérieux visant à protéger l'environnement et améliorer la vie des cultivateurs. À l'heure actuelle, la commune de Marmelade est le foyer primaire du bambou. Celui-ci est cultivé tant à des fins économiques qu'écologiques au niveau de cette dite commune et ce, grâce à la présence de la FACN dans la zone. Une étude de cette culture devrait donc intéresser la FACN en particulier et les intervenants dans la zone en général dans leur prise de décision.

    2

    1.1- PROBLÉMATIQUE

    Marmelade dans le temps était réputée comme une zone très boisée. Aujourd'hui, on est unanime à reconnaître l'acuité des problèmes liés à la dégradation de l'environnement. Cette dégradation, due en grande partie à la coupe de bois à des fins énergétiques, à la mise en place de cultures annuelles et sarclées en sols très pentus, au passage du cyclone Flora en 1963 et à la chute des cours du café sur le marché mondial, n'est pas sans conséquences sur la vie socio-économique des habitants de ladite zone.

    Ainsi, dans l'esprit de remédier à cet état de fait, le Ministère de l'Agriculture, des Ressources Naturelles, et du Développement Rural (MARNDR) conjointement avec le financement des gouvernements haïtien et taïwanais, a mis en place un projet : la Fédération des Associations Caféières Natives (FACN), une fédération d'associations de planteurs dont l'objectif principal est l'appui à la production et à la commercialisation du café et du bambou (LEBELON, 2003). Ainsi, pour promouvoir la production du bambou et faire reculer les cultures annuelles et sarclées qui connaissent une certaine extension dans la zone et qui favorisent l'érosion du sol, la FACN a entrepris au niveau de la commune toute une série d'actions et parmi celles-ci, notons l'encadrement technique des producteurs, la mise en place d'un atelier-école de fabrication de meubles en bambou (lits, tables, chaises, etc.) et d'articles artisanaux (encadrements, plumes, pots à fleurs, cache-pots, timbales, etc.), l'installation d'une usine de fabrication de meubles en bambou, l'augmentation du prix du bambou qui est passé de 5 gourdes la tige à environ 350 gourdes la douzaine entre 2002 et 2006.

    Grâce à ce projet, le bambou qui était abandonné à lui-même dans le milieu commence à se répandre dans la commune au niveau des exploitations agricoles, mais, à première vue, pas assez quand on considère les efforts de la FACN dans la promotion de cette culture. En effet, on a l'impression que les agriculteurs manifestent beaucoup plus d'intérêt pour les cultures sarclées que pour la culture du bambou sur leurs exploitations et même sur celles où le café est la culture dominante. Quand on connaît les avantages offerts par la FACN dans la promotion de la culture du bambou et le grand pouvoir d'adaptation de cette culture à des conditions défavorables aux autres cultures, on se demande, quelle est la quantité de bambous plantée avec la FACN dans les différentes

    3

    catégories d'exploitations agricoles ? Cette quantité de bambous plantée avec la FACN est-elle liée à des facteurs économiques (autres sources de revenu, revenu procuré par le bambou) ou aux besoins d'auto-subsistance des exploitants ou aux deux ? Le bambou contribue t-il beaucoup plus au revenu global d'un type d'exploitations agricoles que d'un autre ? Voilà autant d'interrogations qui s'imposent face à cette problématique.

    Ainsi, notre étude se donne pour objectif d'apporter des éléments de réponse à ces interrogations et permettra, entre autres, de mettre à la disposition des intervenants dans la zone des données nécessaires à la compréhension des choix des agriculteurs, laquelle compréhension guidera la FACN dans l'atteinte de ses objectifs.

    1.2- OBJECTIFS DE L'ÉTUDE

    1.2.1- OBJECTIFS GÉNÉRAUX

    La présente étude se propose de :

    1. Déterminer, au niveau des différentes catégories d'exploitations agricoles, les raisons d'ordre économique et non économique qui sont liées à la quantité de bambous plantée par les exploitants agricoles avec la FACN à Marmelade.

    2. Déterminer et comparer entre les différents types d'exploitations agricoles la contribution du bambou au revenu global des exploitants.

    1.2.2- OBJECTIFS SPÉCIFIQUES

    Déterminer, pour tous les types d'exploitations agricoles :

    1. les différentes cultures pratiquées;

    2. la quantité de bambous plantée par les exploitants avec la FACN dans la commune de Marmelade;

    3. le revenu de différentes sources (revenu agricole avec toutes les cultures autres que le bambou, revenu du bambou, revenu non agricole) et le revenu global des agriculteurs;

    4. le taux d'auto-consommation de l'ensemble des cultures pratiquées (autres que le bambou);

    4

    5. la part du bambou dans le revenu global afin de faire des comparaisons entre ces types.

    1.3- HYPOTHÈSES DE L'ÉTUDE

    1. Le taux d'auto-consommation de l'ensemble des cultures autres que le bambou, le revenu non agricole et le revenu procuré par le bambou à la période précédente (année 2005) sont les facteurs explicatifs de la quantité de bambou plantée par les exploitants avec la FACN dans la commune de Marmelade.

    2. La contribution du bambou au revenu global est plus élevée dans un type d'exploitations agricoles que dans un autre type.

    1.3- CADRE THÉORIQUE

    La théorie qui est au coeur de notre étude est celle de la « rationalité économique » qui constitue l'hypothèse centrale de la théorie économique. Les exploitants qui bénéficient des avantages offerts par la FACN cultivent le bambou, mais, le font en tenant compte des conditions dans lesquelles ils évoluent. Ils cherchent donc à maximiser ces avantages par la plantation de bambou sous un certain nombre de contraintes et/ou facteurs tels leur dépendance par rapport aux besoins alimentaires, les autres sources de revenu dont ils disposent et leur revenu procuré par le bambou à la période précédente.

    1.4- LIMITES DE L'ÉTUDE

    Tenant compte des objectifs poursuivis et des difficultés rencontrées que nous n'avons pas pu surmonter efficacement, cette étude, quoique justifiée, ne saurait avoir la prétention d'être parfaite. Des imperfections existent à certains niveaux :

    La répartition des modèles sur plusieurs années aurait conféré plus de force à ce travail de recherche, mais malheureusement par le fait qu'il avait fallu faire appel à la mémoire de l'exploitant, nous n'avons pas pu recueillir les données suffisantes qui auraient permis d'atteindre ce but. Si certains exploitants ont été très disposés à fournir des informations nécessaires à la réalisation de l'étude, d'autres cependant ont été très

    5

    réfractaires. Il était difficile, sinon impossible à l'exploitant de se rappeler les données sur plusieurs années.

    En dépit des problèmes liés à la disponibilité de données sur plusieurs années, l'auteur reste et demeure convaincu de l'utilité et de la rigueur scientifique de son travail.

    6

    II- REVUE DE LITTÉRATURE

    2 .1- BAMBOU-ORIGINE DE SON NOM

    Lors de la combustion du bambou, l'air contenu à l'intérieur des tiges creuses se dilate, provoquant ainsi l'explosion des entre-noeuds : BAM ! Et c'est l'air en s'échappant qui fait le BOUOUOU...ce qui lui a valu la dénomination de « Bambou ».

    2.2- HISTORIQUE DU BAMBOU3

    2.2.1- Le bambou dans le monde

    Le bambou est apparu il y a environ 30 à 40 millions d'années. Des bambous fossiles ont été découverts en France au sud de Lyon, mais c'est en Asie (Chine, Inde, Birmanie, Indonésie, Taïwan, Malaisie, Japon, Vietnam, Philippines, Thaïlande, Pakistan, Bengladesh) et en Amérique du sud (Chili, Argentine, Brésil, Équateur, Guatémala, Colombie, Costa-Rica, Pérou) que les bambous se sont le plus étendus géographiquement et ont affirmé leur diversité. La répartition naturelle des bambous va du 46ème parallèle nord au 47ème parallèle sud mais on le cultive au delà du 60ème parallèle nord.

    2.2.2- Apparition et Distribution du bambou en Haïti

    De la Martinique, la première variété de bambou (Bambusa vulgaris) est arrivée en Haïti en 1760 et a été plantée dans une zone non loin de la ville du Cap-Haïtien.

    De 1930 à 1940, le Département de l'Agriculture a fait venir d'autres variétés à Damien qui allaient servir de matériel végétal dans la conservation de sol.

    En 1956, dix (10) variétés ont été introduites à Kenscoff par un citoyen américain.

    3 Le bambou dans tous ses états (histoire du bambou, son utilisation, art et bambou). http://leeloo.chez.tiscali.fr. Janvier 2003

    7

    En 1980, le Ministère de l'Agriculture a reçu de la part de Taïwan quelques variétés du genre de Dendrocalamus pour la construction des maisons et la protection des sols.

    En 1999, le ministère de l'agriculture a reçu pour une deuxième fois de la part de Taïwan quatre (4) autres variétés et les a plantées dans sa ferme à Macari (une section communale de Marigot). Les plantules de ces variétés ont été transférées au centre agricole Jean L. Dominique de Beauché (une habitation de la troisième section de la commune de Marmelade : Platon) (SEVERIN, 2004).

    En 2003, le projet FACN-Marmelade a reçu de la part de la République Dominicaine deux (2) variétés de bambous dont Guadia angustifolia et Bambusa oldhamii. À l'heure actuelle, on dénombre au projet sept variétés de bambous; citons : Bambusa vulgaris, Bambusa stenotachya Hackel, Bambusa oldhamii, Dendrocalamus latiflorus, Phyllostachis makinoi, Guadia angustifolia, Dendrocalamus strictus.

    2.3- DESCRIPTION BOTANIQUE4

    Le bambou est un monocotylédone appartenant à la famille des poacées. Des 1040 espèces et 112 genres de bambous existants, 980 issues de 85 genres sont des bambous à tiges (versus bambous herbes) dont 700 se trouvent en Asie. Tous les genres et espèces de bambous rencontrés en Asie sont des bambous à tiges, sauf Leptasis formosa qui est un bambou herbe originaire de Taúwan (Hsu, 1971 cité par MTARCH, 2002). Les différents organes sont présentés plus bas.

    2.3.1- Le rhizome

    Le système racinaire est un rhizome; ce ne sont pas de véritables racines mais des tiges souterraines où les racines prennent naissance.

    Les bambous rencontrés dans les zones de basse température ont des rhizomes horizontaux rampants ou leptomorphes. Dans ce cas, le rhizome s'allonge dans le sol et d'autres tiges aériennes appelées chaume y apparaissent. Dans les pays tempérés, ces rhizomes ont tendance à devenir courts par manque de chaleur au cours de leur

    4Association Européenne du Bambou (AEB). Le bambou, description botanique ; ses utilisations : art, artisanat, industrie, jardin. http://www.aebfrance.com/association-revue/bambou-44.html. Mai 2005

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    développement. D'autres ont des rhizomes courts verticaux (cespiteux ou pachymorphes) où des tiges aériennes poussent de manière à former une grosse touffe.

    2.3.2- Le chaume

    Le système aérien est déterminant pour l'utilisation du bambou : c'est lui qui lui donne une valeur ornementale. Il est constitué de tiges appelées chaumes, et de feuilles. Les chaumes sont constitués de noeuds (pleins) au niveau desquels des bourgeons se développent pour donner des branches qui se divisent en branchettes portant les feuilles et d'entre-noeuds (creux). Chaque bourgeon est enveloppé par une gaine, une structure protectrice fondamentale pour la croissance qui, après avoir rempli son rôle, est rejetée ou conservée sur certains. La gaine permet aussi pour certains d'identifier les bambous car c'est elle qui fait leur apparence.

    Les feuilles sont plates, très tranchantes et se présentent généralement sur deux (2) rangées. Elles peuvent avoir plusieurs couleurs et leur forme, leur groupement, leur densité contribuent à la valeur ornementale du bambou.

    2.3.3- La racine

    Les racines se développent en couronne au niveau des noeuds. Elles sont très fines, seulement quelques millimètres de diamètres, mais arrivent très fond dans le sol pour y puiser l'eau et la nourriture dont la plante a besoin pour son développement.

    2.3.4- La fleur

    La panicule (l'inflorescence du bambou) est pointue, terminale ou latérale. Certaines espèces de bambous n'ont jamais été vues en fleurs. La floraison des bambous demeure une véritable énigme botanique. Les facteurs qui font entrer le bambou en état de floraison ne sont pas complètement bien compris. Presque chaque espèce de bambou semble avoir son processus propre.

    Au regard de leurs habitudes de floraison, on peut distinguer trois types de bambous5 :

    5 www.inbar.int/french/flowering/main.htm

    9

    1. ceux qui fleurissent annuellement (ou presque), comme Arundinaria sp. en Inde et Schizostachium brachycladum en Thaïlande;

    2. ceux qui fleurissent en groupe et périodiquement;

    3. ceux qui fleurissent irrégulièrement.

    Bien que des discussions et de vastes recherches soient en cours, la floraison des bambous demeure inexpliquée et mystérieuse. Il existe plusieurs théories au sujet des causes de cette floraison et de la mort des bambous :

    1. la théorie pathologique, qui postule que la floraison est initiée par la destruction du bambou par des organismes comme des nématodes, des champignons, des insectes et des parasites;

    2. la théorie périodique qui propose que le bambou, en début de cycle, se régénère par des processus asexués (allongement des rhizomes et des tiges) puis atteint la maturité et enfin fleurit;

    3. la théorie de la nutrition, qui propose que la floraison et la fructification sont, de manière générale, les résultats d'une perturbation physiologique provenant principalement de la faible croissance des cellules végétales, en raison d'un déséquilibre dans le rapport carbone/azote;

    4. la théorie humaine, qui stipule que les pratiques humaines, comme les coupes et les défrichements, provoquent la floraison des bambous.

    Il est admis que la floraison aboutit à la mort du bambou. Après leur floraison, les bambous se comportent suivant l'un des trois modèles6 suivants (SONGKRAM, 1996 et SHARMA, 1994) :

    1. la floraison n'entraîne la mort d'aucune partie du bambou (c'est le cas pour quelques espèces de Arundinaria, Phyllostachys, Bambusa atra) ;

    6 Disponible en français sur www.inbar.int/french/flowering/main.htm et en anglais sur www.bamboogarden.com/when%20bamboo%20flowers.htm

    10

    2. la floraison entraîne uniquement la mort des parties aériennes, les rhizomes survivent et le plant se régénère (exemples : Arundina amabilis, A. simonii, Phyllostachys nidularia);

    3. la floraison entraîne la mort totale de la plante (à la fois des parties aériennes et des parties souterraines), la régénération est uniquement possible à partir des tiges, par bouturage (exemples : Melocanna bambusoides, Thyrostachys oliveri, Bambusa arundinacea, Bambusa tulda).

    2.3.5- Le fruit

    Le fruit est un caryopse, une semence ovoïde ou cylindrique. Le péricarpe est mince et épais quelquefois.

    2.4- CLASSIFICATION

    Généralement, la classification des bambous se fait suivant les caractéristiques et le développement des rhizomes. En ce sens, on distingue quatre (4) types de bambous : type cespiteux, type amphipodial ou métamorphe I, type métamorphe II et type rampant ou monopodial.

    2.4.1- Type cespiteux

    Souvent rencontrés dans les zones tropicales, les bambous de ce type sont ainsi appelés « bambou de type tropical ». Ils ont un rhizome vertical à la base de la tige. De nouvelles tiges se développent chaque année à partir des bourgeons qui se trouvent sur ce rhizome de manière à former une grosse touffe. D'après Lin (1968), cité par MTARCH (2002), toutes les variétés de bambous rencontrées à Thaïlande sont de type cespiteux, sauf deux (2) qui appartiennent au type amphipodial et quelques autres de types monopodial tels le Phyllostachys makinoi, le Phyllostachys bubescens, le Phyllostachys lithophila et le Phyllostachys bambusoides. Ces variétés ont été introduites à Taïwan (Anghang) en 1986.

    2.4.2- Type amphipodial ou métamorphe I

    Les rhizomes sont à la fois horizontaux et verticaux. En premier lieu, de nouvelles tiges apparaissent sur les bourgeons issus des rhizomes horizontaux. Un an plus tard, des

    11

    tiges nouvelles apparaissent sur les rhizomes verticaux à la base de la tige ancienne pour former une touffe.

    2.4.3- Type métamorphe II

    Ils ont un rhizome vertical souterrain ayant dans sa partie supérieure des bourgeons axilaires qui se développent pour donner d'autres tiges. Ce rhizome a des noeuds, mais n'a pas de bourgeon. Ainsi, il sort directement du sol comme une nouvelle pousse. Un an plus tard, d'autres pousses issues directement du rhizome vertical vont apparaître pour former une grappe.

    2.4.4- Type rampant ou monopodial

    Les espèces de ce type ont un rhizome horizontal et sont aussi appelées « bambous duméteux ». Chaque noeud du rhizome a un bourgeon et les nouvelles tiges se développent à partir des bourgeons ayant plus de deux (2) ans. Dans une parcelle de bambous de ce type, les tiges se tiennent indépendamment sans former des touffes et sont liées entre elles par le rhizome qui, au fur et à mesure, s'allonge.

    2.5- CROISSANDE DU BAMBOU

    Le bambou détient le record de croissance du monde végétal7. Il n'est pas possible de dire avec précision la hauteur que va gagner chaque année une haie de bambous de plantation récente, car cela dépend des conditions locales (sol, climat, etc.) des variétés choisies ainsi que de l'entretien. Toutefois, on peut enregistrer des croissances de plus d'un mètre par jour. Le record est détenu au Japon par la Phyllostachys edulis avec un développement de 1.21m en une seule journée. Mais ceci ne s'observe que sur des plantes déjà âgées, installées depuis plusieurs années. Il faut, pour permettre une telle ascension de la jeune pousse, que la souche soit suffisamment pourvue de réserves. Cette croissance élevée s'explique par l'allongement rapide des entre-noeuds dû à la présence des méristèmes intercalaires au niveau des noeuds des jeunes pousses. La tige atteint sa maturité après trois (3) à cinq (5) ans. C'est l'une des raisons qui fait que la FACN exige

    7 Bambou. http://fr.wikipedia.org/wiki/Bambou. Juillet 2007

    12

    que la tige ait au moins quatre (4) ans pour être prête à être vendue et à utiliser dans la construction des meubles.

    Il faut souligner que, une fois atteinte sa hauteur définitive dans environ trois mois, la tige ne croit plus en diamètre.

    2.6- EXIGENCES CLIMATIQUES 2.6.1- Température

    La grande rusticité du bambou lui permet de résister à des températures extrêmes allant de -25°C jusqu'à 46°C. Cependant le bambou apprécie une chaleur tempérée en été et se conserve mieux aux alentours de 20°C dans un endroit bien aéré. Dans les pays tempérés, des températures élevées facilitent la croissance. Celle-ci est ralentie par des basses températures dans les zones tropicales.

    2.6.2- Exposition

    Tous les bambous adorent la lumière mais pas forcément le soleil direct aux heures chaudes de la journée. Le soleil direct du matin aura une importance considérable sur la coloration des cannes. La quantité de lumière minimale du lieu destiné à accueillir les bambous doit être d'au moins 1800 lux et l'hygrométrie ne doit pas être inférieure à 70 %.

    2.6.3- Pluviométrie

    Les besoins en eau varient d'une variété à l'autre car les bambous ont des origines différentes. Ils supporteront une inondation d'un mois en hiver et une sécheresse de deux (2) mois lorsqu'ils sont implantés depuis trois (3) à quatre (4) ans. Ils ont besoin d'eau surtout le premier été suivant la plantation et surtout lorsque le bambou est serré dans son container de vente. Si le bambou a été planté en fin d'automne, il faut arroser le premier hiver car les racines ne poussent plus l'hiver et le bambou croit quand même.

    Bref, pour assurer sa croissance, le bambou a besoin d'une pluviométrie comprise entre 1200 - 4000 mm de pluie et d'une humidité relative de 80%. Le minimum varie entre 700 -1020 mm (SEVERIN, 2004).

    13

    Il est préférable d'arroser le moins possible (à fréquence éloignée et copieusement)8 en vue d'habituer le bambou à puiser l'eau le plus profond possible.

    2.6.4- Altitude

    Le bambou se développe tant sur basses altitudes que sur hautes altitudes. Il peut pousser jusqu'à une altitude de 4000 mètres (THIMOLÉON, 1983).

    2.7- SOL

    Un plant de bambou peut résister dans un sol pauvre, compact et froid. Cependant, pour un rendement idéal, le sol doit être riche, drainant, tiède et légèrement acide. Les sols calcaires ont une incidence sur la coloration des feuilles qui deviennent plus claires. Les sols marécageux ne conviennent pas à la culture du bambou (CROUZET, 1988). Bien qu'il semble préférer les terrains acides (pH < 7) ou neutres (pH = 7) la plupart des bambous prospèrent bien en terrain légèrement alcalin et supportent le calcaire s'il n'est pas dominant.

    2.8- PLANTATION, ENTRETIEN ET FERTILISATION

    La meilleure période de plantation se situe à la fin de l'été et au cours de l'automne. Le sol est alors suffisamment réchauffé pour permettre un développement rapide du système souterrain (c'est la période de croissance des rhizomes) et en peu de temps le bambou réussit son implantation.

    Il est tout à fait possible de planter au printemps, mais moins idéal qu'à l'automne. D'une part, le sol au sortir de l'hiver est encore froid et ne permet pas un développement racinaire rapide. D'autre part, c'est la période où la plupart des bambous développent leurs turions : transports et manipulations risquent de les endommager. Un autre facteur à considérer est essentiellement d'ordre esthétique, car c'est aussi la période pendant laquelle les bambous renouvellent leur feuillage, l'effet décoratif est alors au plus bas.

    Quatre ans après la plantation, les tiges ayant plus de trois ans doivent être récoltées soit en automne ou en début d'hiver. La récolte des jeunes pousses doit se faire

    8 http://www.bamboogarden.com/when%20bamboo%20flowers.htm

    14

    de manière à ce que leur rhizome ne soit pas endommagé. Cette technique permet d'augmenter la production des pousses.

    La distance de plantation des bambous varie selon le type de bambou et l'effet que l'on désire obtenir (massif, haie ou bordure). Il est évident que plus on plante serré, plus rapidement l'effet recherché sera obtenu. Si la plantation de bambou traçant doit se faire à proximité d'un massif d'arbustes, de plantes vivaces ou de toute autre terre meuble que l'on ne souhaite pas voir colonisés par les rhizomes, il faudra : soit creuser à la limite des bambous un petit fossé de 25 à 30 cm de profondeur qui sera nettoyé chaque automne en prenant bien soin de supprimer les rhizomes qui auraient tenté de le traverser, soit enterrer en limite du bambou un écran faisant obstacle au rhizome. Cet écran sera légèrement incliné de 15° environ par rapport à la verticale de façon à ce que tout rhizome rencontrant cet obstacle modifie sa croissance vers le haut et puisse être coupé s'il tente de contourner la barrière à l'air libre. Mais, dans la plupart des cas, il n'y a même pas à s'en préoccuper car il se transforme en chaume dès sa sortie de terre et ne s'intéresse plus à la parcelle voisine.

    L'engrais le plus couramment utilisé est le Gazon de formule 10-5-5 à libération lente. Cette fertilisation de base n'empêchera pas des apports nutritifs réguliers soit en surfaçage soit dans l'eau d'arrosage. L'engrais potassique peut être appliqué en septembre afin de durcir les cannes pour affronter l'hiver.

    2.9- MULTIPLICATION

    La multiplication peut se faire soit par bouturage, par graines, par rhizomes ou par éclats.

    2.9.1- Multiplication par bouturage

    La bouture ne peut s'effectuer qu'avec des bambous tropicaux tels que Bambusa vulgaris ou Bambusa ventricosa. La procédure est la suivante :

    1. Couper un morceau de tige de bambou de trois (3) ans avec au moins un noeud;

    2. Le planter horizontalement dans un mélange à 33% de sable;

    3. Laisser la plantule s'enraciner dans une atmosphère à 80% d'hygrométrie et une température de 20 oC la nuit pour 25 oC le jour.

    15

    2.9.2- Multiplication par graines

    1. Laisser les graines dans de l'eau tiède pendant 36 heures;

    2. Poser les graines sur un mélange de sable et de terre;

    3. Les recouvrir avec une vitre placée à l'ombre à 20oC la nuit et 30oC le jour.

    2.9.3- Multiplication par rhizomes

    1. Prélever des morceaux de rhizome qui ont entre deux (2) et trois (3) ans;

    2. Les couper avec deux (2) ou quatre (4) yeux;

    3. Les mettre dans un mélange pas trop humide et chaud.

    2.9.4- Multiplication par éclats

    1. Repérer trois (3) à quatre (4) cannes éloignées de la touffe principale;

    2. Bêcher à 30 cm de profondeur autour de la touffe;

    3. Extraire la motte;

    4. Couper les cannes d'un tiers en hauteur;

    5. Replanter et tuteurer;

    6. Arroser et pailler.

    2.10- UTILISATIONS

    Les bambous figurent parmi les plantes les plus largement utilisées par l'homme9. Étroitement lié à tous les aspects du quotidien, notamment en Asie, le bambou fait partie intégrante de la vie et de la culture. Prodiguant abri, chaleur, musique et vêtements, cette graminée intervient dans de très nombreux usages (5000 utilisations possibles)10, les unes classiques et connues, d'autres surprenantes :

    9 Bambou. http://fr.wikipedia.org/wiki/Bambou. Juillet 2007

    10 Patrick Reymond. http://www.leblogenergie.com/2007/02/le_bambou_possdhtml. 2007

    16

    · L'espace culturel évoque l'apport du bambou à la civilisation orientale en offrant une variété d'objets tels que cerf-volant, bambou sculpté, pots à pinceaux servant à la calligraphie.

    · L'espace quotidien se réfère à tous les usages domestiques du bambou : plateau à riz, bols, jupe et gilet réalisés en perles de bambou, coupe-papier, diverses nasses à poisson, piège à oiseau, louche, arc, peigne de tissage.

    · L'espace industriel montre les différentes contributions du bambou dans la fortification du béton armé, la fabrication du parquet, de livres et de cahiers en papier de bambou. Un usage étonnant du bambou en Asie : la construction d'échafaudages. En Inde comme en Chine, la plus grande partie du papier est produite à partir de bambou11.

    · L'espace alimentaire met en valeur la présence du bambou en cuisine à travers une râpe à gingembre, des boîtes de cuisson à la vapeur, un panier à cuire le riz, des assiettes, divers ustensiles ainsi que des bocaux de pousses de bambou (turions) destinées à l'alimentation. Sur le plan nutritif, les jeunes pousses sont non seulement comestibles mais renferment de riches éléments tels le potassium et la vitamine A et peuvent contenir jusqu'à 17 acides aminés. Certaines feuilles de bambou servent aussi à la fabrication de boissons fermentées et d'alcool blanc dans certaines régions. Au Japon, à Taïwan, en Chine et en Thaïlande, les pousses de nombreuses espèces différentes (Bambusa oldhamii, Dendrocalamus asper, Dendrocalamus latiflorus, Phyllostachys dulcis, Phyllostachys meyeri, Phyllostachys viridis, Phyllostachys

    heterocycla pubescens, Phyllostachys lithophia, Phyllostachys bambusoides,
    Gigantochloa apus) constituent de précieux aliments12. Au Népal et au Vietnam les feuilles de bambou sont utilisées pour nourrir ruminants, lapins et poissons. Dans le Sud et le Nord du Teraï au Népal, le bambou est, en hiver, l'une des principales sources de fourrage pour le bétail. POUDYAL (1993), cité par AMER (1997), a analysé divers nutriments des feuilles de Bambusa tulda, Dendrocalamus spp. et

    11INBAR. www.inbar.int/french/flowering/main.htm. 2005

    12KHAO Nah Kai. Poulet frit aux pousses de bambou http://bottu.org/recettes/recette008.htm. Février 2003

    17

    Bambusa balcooa. Il a mesuré des teneurs de 87 à 94% en matière sèche et de 12 à 15% en protéines. Au Vietnam, pour les comparer aux feuilles des arbres et arbustes tropicaux, en matière de valeur nutritive pour les ruminants, des tests de dégradabilité in-sacco, dans des sacs en nylon, et des tests in-vitro de production de gaz ont été effectués (BRENDA, NGUYEN, PRESTON et ORSKOV, 1997)13.

    · L'espace médicinal explique comment se soigner à l'aide du bambou et particulièrement du tabasheer, substance siliceuse extraite de la plante afin de calmer l'asthme et les rhumatismes. En phytothérapie, le bambou soulage les maux de dos par ses propriétés minéralisantes. Les feuilles de bambou broyées donne une poudre pouvant contenir jusqu'à 20% de protéine utilisée dans la lutte contre le cancer (SEVERIN, 2004).

    · L'espace architectural montre comment le bambou, réputé pour sa résistance, s'incorpore dans l'habitat traditionnel : tuiles, maquettes de maison sur piloti et une reconstitution d'un grenier à riz en petit format, pont en bambou.

    · L'espace musical réunit une collection d'instruments venus du monde entier : saxophone, percussions du Vietnam, vièle de Cuba, flûte à encoches des Andes, flûte de Pan, plusieurs flûtes de Chine, tambours d'Océanie, xylophone de Bali, khène du Laos (sorte d'harmonica), orgue des Philippines, sanza du Caméroune (lamellophones) et autres instruments d'Amérique Latine, de Madagascar et d'Indonésie.

    2.11- LIMITATIONS

    Le bambou peut devenir très envahissant pour certaines espèces et sur tout type de sols et climats. Pour le limiter, trois (3) techniques sont possibles14 :

    13L'article complet est disponible, en anglais, à l'adresse suivante : http://www.cipav.org.co/lrrd/lrrd9/4/bren941.htm.

    14 Forum sur les problèmes de bambous traçants : http://www.aujardin.org/ftopic44081.html. Janvier 2007

    18

    1. chaque année en janvier ou février, bêcher autour du bambou et arracher rhizomes et racines.

    2. introduire lors de la plantation une barrière anti-rhizomes de 70 cm inclinée de 15 degrés vers l'extérieur dans une tranchée de 50 cm de profondeur.

    La barrière anti-rhizomes (BAR) est un produit spécifique en polypropylène que l'on enterre autour des bambous (les bambous traçants surtout) pour éviter qu'ils ne fassent un tour chez les voisins, ou simplement protéger les autres plantes et garde un jardin structuré.

    3. faire un fossé de 25 à 30 cm de profondeur que l'on entretiendra au moins une fois par an.

    2.12- QUALITÉS ENVIRONNEMENTALES

    Le bambou a des qualités d'adaptation environnementale extraordinaire. On le retrouve dans des écosystèmes très divers partout dans le monde. Il offre ce qu'aucun végétal n'a pu offrir avant lui. Avec lui, nous introduisons dans nos paysages un végétal aux potentialités jamais égalées :

    · une croissance rapide;

    · une croissance verticale lui permettant de servir d'écran et de clôture, de protéger l'intimité et de faire paravent;

    · une grande résistance à la sécheresse et à la pollution, une vivacité et une solidité incomparables;

    · un système racinaire à rhizomes empêchant l'érosion des sols;

    · la formation de bosquets et de reboisements attirant diverses espèces d'oiseaux et d'animaux ayant besoin de couverts;

    · une capacité de recycler une grande quantité de gaz carbonique (12 tonnes/hectare) et une production d'oxygène de 35% supérieure à celle des arbres en situation équivalente;

    · une source alimentaire (pousses souvent comestibles);

    19

    · une ressource renouvelable, permettant une récolte locale pour les besoins quotidiens, comme végétal d'agriculture et de sylviculture;

    · un confort sensoriel (guérison, médication);

    · des propriétés décoratives apportant ambiance et détente.

    Principalement utilisé comme plante d'ornement, son utilisation dépend de la variété de la plante (Variété traçante ou non, hauteur, densité et couleur de feuillage, couleur et diamètre des cannes, etc.).

    2.13- ENNEMIS DU BAMBOU

    Nombreux sont les insectes qui s'attaquent au bambou. Ces insectes pondent des oeufs à l'intérieur des tiges des jeunes plantes en croissance. Après l'éclosion de ces oeufs, les asticots qui se développent dévorent la tige. Des recherches ont montré que les insectes du genre Dinoderus tels Dinoderus minutus, Dinoderus brevis, Dinoderus ocellaris, d'autres de la famille des Bostrichidae tels Scolytus destructor, Lycoderma africanum,...et certaines cochenilles telles Asterolecanium miliaris, Asterolecanium bambusae, Ochrophora montana peuvent causer beaucoup de dégâts à la plante.

    2.14- RÉCOLTE DU BAMBOU

    Dans les zones tropicales, la récolte doit se faire à la fin de la saison pluvieuse, c'est-à-dire au moment où les insectes ne sont pas trop actifs. On coupe la tige à la base entre le dernier et l'avant dernier noeud et la souche restante ne doit pas dépasser 30 cm de hauteur. Dépendamment de l'espèce et du lieu de la plantation, la première récolte peut avoir lieu entre deux (2) à trois (3) années après l'établissement de la plantation. Si la récolte a lieu plus tôt, on aura beaucoup de rejets, mais les tiges auront de plus petite taille. Une touffe coupée simultanément risque de disparaître. Seules les tiges matures à l'intérieur de la touffe doivent être coupées; les tiges à l'extérieur sont restées de manière à assurer la croissance et le développement de la touffe.

    20

    2.15- TRAITEMENT DU BAMBOU

    Après la récolte, le bambou doit être soumis à des traitements en vue de limiter les dégâts des insectes et donc de le conserver le plus longtemps possible. Plusieurs modes de traitement peuvent être utilisés. En voici quelques-uns :

    1. le trempage du bambou dans un courant d'eau pendant quatre (4) semaines. Ce faisant, le sucre (amidon) à l'intérieur se dissout et, par conséquent, les insectes qui ne trouvent alors de quoi se nourrir ne pourront s'y développer.

    2. on coupe la tige avec toutes ses branches et feuilles et on la met en position verticale sans aucun contact avec le sol. Ces branches sont coupées après trois (3) à quatre (4) semaines. Le principe de cette technique est de provoquer la sortie de l'amidon.

    3. à Thaïlande, au Japon et en Birmanie, la tige reste exposée verticalement entre 120 et 1500C pendant vingt (20) minutes.

    4. à Taïwan, on fait bouillir la tige dans de l'eau contenant soit du peroxyde d'hydrogène (H2 O2), du borax (Na2B4O7, 10H2 O) ou de la soude caustique

    ( NaOH) pendant au moins trente (30) minutes.

    5. on badigeonne la tige avec l'eau de chaux. Cette technique aide à la diminution de la quantité d'humidité et donc à la fuite des insectes.

    6. le capuchonnage ou méthode boucherie : on introduit, sous pression, des produits chimiques tels que l'andosulfan ou sulfate de cuivre (CuSO4) sur toute la longueur de la tige immédiatement issue de la plantation pendant au moins une demi-journée. Quel que soit le mode de traitement utilisé, le séchage doit se faire jusqu'à maintenir un taux d'humidité de l'ordre de 8 à 12 %. Avec ce taux d'humidité, le bambou devient plus léger, sa résistance augmente et les champignons ont du mal à se développer. Il faut aussi savoir, si le bambou devient trop sec, il perdra sa flexibilité naturelle et sera trop difficile à travailler.

    2.16- DÉFINITION DE QUELQUES TERMES TECHNIQUES

    On ne saurait rien aimer ou haïr qui ne soit d'abord connu, pour répéter LÉONARD DE VINCI. Ainsi, pour éviter toute ambiguïté et/ou confusion et donc faciliter la compréhension des lecteurs, nous avons jugé nécessaire de définir brièvement

    21

    les termes techniques employés dans ce mémoire. Ces termes techniques se retrouvent en

    annexe.

    2.17- DISPOSITIONS LÉGALES

    D'après l'article 76 de la loi No. V du Code Rural François Duvalier15 relative à la protection du sol : les propriétaires, fermiers ou occupants de terrains riverains, d'un fleuve, d'une rivière ou d'une source, devront y planter des bambous, ou toute autre essence appropriée, sur une largeur de 5 à 19 mètres, selon l'importance du cours d'eau, à partir de la berge du fleuve, de la rivière ou de la source. Cette plantation devra se faire sur les deux rives et tout autour de la source.

    L'article 78 stipule qu'il ne sera toléré en compagnonnage avec les bambous que les arbres fruitiers ou des essences forestières.

    L'analyse de la bibliographie disponible montre qu'en aucun moment de la durée une étude de ce genre n'a encore été réalisée. L'étude réalisée par LEBELON en 2003 a porté sur les performances des systèmes de culture et n'a pas pris en compte l'aspect sociologique de la question. Or, dans notre étude, voulant être plus profond dans notre analyse, ceci constitue l'un des points centraux.

    15 DUVALIER F., 1962. Code Rural François Duvalier, Port-au-Prince, Haïti, 64 pages.

    22

    III- CARACTÉRISTIQUES DE LA ZONE D'ÉTUDE 3.1- ENVIRONNEMENT PHYSIQUE

    Située dans le département de l'Artibonite à 214 Km de Port-au-Prince, 79 Km des Gonaïves et à 76 Km du Cap-Haïtien (BISSAINTHE, 2002), la commune de Marmelade s'étend sur une superficie de 117.7 km2 (NICOLAS et JEAN MICHEL, 2002, cité par LEBELON, 2003) et a trois (3) sections communales dont Crête-à-Pins (la première), Bassin (la deuxième) et Platon (la troisième). Elle est limitée au Nord-Est par la 8ème section du Limbé et la 6ème section de l'Acul du Nord; au Nord par la 5ème, la 6ème et la 8ème section de Plaisance; au Sud par la 3ème section de Saint Michel de l'Attalaye; à l'Est par la 3ème et la 5ème section de Dondon; à l'Ouest par la 4ème section d'Ennery.

    Marmelade s'étend sur une altitude allant de 500 à 1115m et est située dans l'une des plus importantes montagnes humides du Nord du pays avec une pluviométrie moyenne de 2500 mm relativement bien répartie (INOUIE, 2006)16. Sa température moyenne annuelle est de 25oC. Les températures minima (14 -15oC) sont enregistrées au cours de la période allant de décembre à mars alors que les températures maxima (26-27oC) le sont entre juin et septembre (GRADES, 2002, cité par LEBELON, 2003). Les ressources hydrologiques y sont considérables. En effet, de ses bassins versants, de nombreuses rivières prennent leur source pour se diriger vers l'Artibonite, le Nord-Ouest ou le plateau Central, d'où le surnom de Château d'eau généralement attribué à cette commune.

    Dominée depuis longtemps par la culture caféière, l'agriculture à Marmelade est très exubérante. On y rencontre plusieurs types d'assolements. Dans les bas-fonds et les replats des montagnes, les systèmes à base caféière et ceux à base maïs-haricot prédominent. Les caféiers sont souvent associés aux bananiers et aux arbres forestiers (saman, sucrin) et fruitiers (oranger, pamplemousse, manguier, avocatier, ...). Il existe aussi les systèmes à base d'igname surtout au niveau de la deuxième section communale.

    16INOUIE. http://www.haitiwebs.com/emagazine/index.php. 2006

    23

    On ne doit pas oublier les systèmes maraîchers (la culture du chou principalement) récemment introduits dans la zone plus particulièrement au niveau de deux localités de la troisième section.

    3.2- ENVIRONNEMENT SOCIO-ÉCONOMIQUE

    La population de la commune de Marmelade était estimée à 21 212 habitants en 1998 (FAO, 2002) et à 24000 habitants en 2006 (NORRIS, 2006). Cette population est très jeune : 50% ont moins de 15 ans et seulement 5% ont plus de 60 ans. La population active agricole est estimée à 7215 habitants.

    La commune jouit d'un réseau routier en bon état. La route menant à Marmelade à partir de la route nationale no.1 (zone Puilboreau) a une partie asphaltée et l'autre en terre battue. Elle a été construite de 1998 à 2000 sous le gouvernement de R. Préval. Les artères au niveau du bourg sont adoquinées.

    On ne saurait ne pas mentionner certaines infrastructures socio-économiques rencontrées au niveau de la zone. On peut citer un dispensaire avec deux médecins cubains et trois infirmières, trois pharmacies, un centre téléphonique de quatre cabines, une caisse populaire (KEKAM), un commissariat de police, un marché public, sept usines de préparation de café lavé, un centre informatique avec quarante (40) ordinateurs de type Pentium III et un lycée (Lycée Claude J. Préval ) ayant une capacité d'accueil de 500 à 600 élèves et donnant une formation de la 7 ème année fondamentale à la philo (DÉSIR et al, 2002).

    D'autres infrastructures sont aussi rencontrées au niveau du complexe agro-industriel Jean Léopold Dominique de Beauché. Citons par exemple : le laboratoire pour la lutte intégrée contre le scolyte (insecte qui s'attaque à la cerise du café), le centre de traitement final du café, l'usine de conditionnement et de transformation des citrus en jus pouvant produire l'équivalent de 2.000 litres par jour, soit une production totale de 200.000 à 250.000 litres par an (OLSEN, 2006), l'usine de fabrication de meubles en bambou.

    24

    IV- MÉTHODOLOGIE

    La méthodologie qui a été adoptée dans le cadre de l'étude en vue d'atteindre les objectifs spécifiques fixés et de tester les hypothèses de travail est ainsi charpentée :

    4.1- RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE

    Au cours de cette étape, des documents (revues, études, rapports, ...) disponibles se rapportant au sujet d'étude ont été consultés, ce qui nous a permis de passer en revue les études antérieures au sujet, de présenter la zone d'étude, de bien appréhender le sujet d'étude et donc d'élaborer un meilleur plan de travail.

    4.2- VISITE DES LIEUX

    Étant donné que nous n'avons pas eu suffisamment d'informations sur la zone d'étude, nous avons effectué pendant quatre (4) jours une visite des lieux qui nous a permis de définir le sujet d'étude et de mieux orienter l'enquête exploratoire.

    4.3- ENQUÊTE EXPLORATOIRE

    Afin d'avoir une vue d'ensemble des informations sur le terrain, de bien orienter l'enquête formelle et de définir une typologie des exploitations agricoles à partir de la population statistique de l'étude, des informations ont été collectées au cours d'une visite de la zone sous étude ce, à partir des observations personnelles et des contacts auprès de personnes-ressources. Bref, l'enquête exploratoire nous a permis de faire l'inventaire des exploitations agricoles concernées par l'étude tout en précisant leur taille et d'étudier la faisabilité du mémoire.

    4.4- TYPOLOGIE

    Pour la typologie, le critère qui a été retenu est la taille des exploitations agricoles. Pour ce faire, des tranches de superficies ont été établies sur la base d'homogénéité des caractéristiques socio-économiques des exploitations. Trois types d'exploitations ont été ainsi identifiés et sont présentés comme suit :

    Type I : exploitations agricoles ayant une superficie entre 0.25 et 2 carreaux;

    Type II : exploitations agricoles ayant une superficie entre 2 et 3 carreaux;

    25

    Type III : exploitations agricoles ayant une superficie au moins égale à 3 carreaux. 4.5- ÉCHANTILLONNAGE

    En vue de constituer l'ensemble échantillonnal, la méthode d'échantillonnage stratifiée aléatoire a été retenue. En effet, la population-cible a été divisée, sur la base de la taille des exploitations agricoles, en trois strates et un sous-échantillon a été choisi aléatoirement à l'intérieur de chaque strate. Le tableau 1 présente la répartition par type de l'échantillon et de la population et la part de chaque sous-échantillon dans la sous-population correspondante.

    Tableau 1: Répartition de l'échantillon à l'intérieur des types

    Type

    Taille des E.A.17 (en carreaux)

    Population
    Inventoriée (PI)

    Échantillon
    Enquêté (EE)

    EE

    *100

    PI

    I

    [ 0.25 - 2[

    179

    16

    8.93

    II

    [2 - 3[

    134

    15

    11.19

    III

    = 3

    71

    15

    21.12

    Total

    384

    46

     

    Source : Enquête de l'auteur, décembre 2006.

    En vue de s'assurer que chaque élément de la population appartient à un type bien déterminé, nous avons pris soin de bien appréhender la population concernée par l'étude.

    4.6- ENQUÊTE FORMELLE

    Au cours de cette étape, un questionnaire d'enquête a été élaboré, lequel a permis de recueillir les données quantitatives et qualitatives, nécessaires à la confirmation ou l'infirmation des hypothèses émises et à l'atteinte des objectifs de l'étude. Les données qualitatives qui ont été recueillies sont les suivantes : cultures pratiquées, types d'animaux élevés, types de main-d'oeuvre, outils et équipement agricoles utilisés, mode de conduite des parcelles, mode de conduite des animaux, conditions de gardiennage, calendrier cultural/itinéraire technique, destination post-récolte, sources de revenu,

    17 Exploitations Agricoles

    26

    cultures dominantes sur l'exploitation, périodes d'achat et de vente, période des transferts d'argent, lieux de vente et d'achat des produits.

    Ont été recueillies les données quantitatives suivantes : superficie cultivée, coût de la main-d'oeuvre rémunérée, intrants utilisés (quantité, coût unitaire), rente foncière, coût des outils et équipements, quantité récoltée par culture, prix de vente des denrées,

    quantité de bambous plantée par année par les exploitants avec l'arrivée de la FACN à Marmelade, quantité de bambous vendue, prix de vente du bambou, quantité autoconsommée dans chaque culture, intérêts, taxes, montant des transferts d'argent, durée d'utilisation des outils, valeur d'acquisition des outils, valeur des outils à la fin des exercices, quantité d'animaux achetée, quantité d'animaux vendue, quantité d'animaux consommée, vente de produits d'animaux, frais d'entretien des outils et des équipements.

    4.7- DÉPOUILLEMENT DES DONNÉES

    Le dépouillement des données recueillies au cours de l'enquête formelle a été effectué sur Excel à l'aide d'une grille se basant sur les objectifs et les hypothèses de travail. Nous présentons les résultats sous forme de tableaux de manière à en faciliter leurs compréhension et analyse.

    4.8 - MÉTHODES D'ANALYSE DES DONNÉES

    Les données collectées pendant l'enquête formelle ont été analysées suivant des procédés arithmétiques, mathématiques, statistiques et économétriques.

    4.8.1- Procédés de calcul

    Pour le calcul des paramètres nécessaires à l'atteinte des objectifs de travail, à la confirmation ou l'infirmation des hypothèses émises et donc à l'aboutissement à des conclusions valides, les formules suivantes ont été utilisées :

    · Revenu global = Revenu bambou + Revenus animal et autres cultures + Autres sources de revenu;

    · Revenu bambou = Quantité récoltée ×Prix - coûts de production du bambou (plantation, entretien et récolte);

     

    27

    n

    · Revenu autres cultures =? (Qi * Pi - CVi - i=1

    CFi) , avec Qi , la quantité récoltée

     

    dans la culture i; Pi , le prix de vente unitaire de la culture i; CVi , les charges variables consenties à la culture i; CFi , les charges fixes dues à la culture i;

    · Charges variables : Coût semences, engrais, pesticides, salaire main-d'oeuvre temporaire, coût métayage;

    · Charges fixes : Coût fermage, coût main-d'oeuvre permanente, amortissements, intérêts, taxes.

    · Revenu animal = quantité vendue x prix - quantité achetée x prix d'achat + produits animaux vendusxprix + quantité auto-consommée x prix + variation de cheptelxprix - charges de production animale (Aliments, Soins vétérinaires, Cordes);

    n

    · Revenu non agricole = (

    ? PB j - C) , j

    PB est le produit brut de l'activité non

    j

    j=1

    agricole j, Cj sont les charges consenties par l'activité non agricole j;

    (C +C +C +C +C +C +C +C +C )

    ig m h ba cs pc Pd ca ci

    · ig

    (P +P +P +P +P +P +Ppd+Pca+Pci)

    m h ba cs pc

    T = ; Cig, Cm, Ch, Cba, Ccs,

    .

    Cpc, Cpd, Cca et Cci désignent respectivement les auto-consommations (exprimées en gourdes) d'igname, de maïs, de haricot, de banane, de canne-à-sucre, de pois congo, de patate douce, de café et de citrus; Pig, Pm, Ph, Pba, Pcs, Ppc, Ppd, Pca et Pci sont les valeurs respectives de la production d'igname, de maïs, de haricot, de banane, de canne-à-sucre, de pois congo, de patate douce, de café et de citrus; T étant le taux d'auto-consommation.

    ·

    Re

    Contribution du bambou au revenu global = venu..bambou x 100 Re venu..global

    4.8.2- Tests statistiques

    Pour confirmer ou infirmer la deuxième hypothèse de travail qui se base sur la comparaison des différents types d'exploitations agricoles sur la base de la contribution du bambou au revenu global, le test statistique qui a été retenu est celui développé par

    28

    B. L. Welch en 1947 (BAILLARGEON G. et RAINVILLE J., 1977). Ce test est ainsi présenté :

    1. Hypothèses statistiques

    H0 : u i = u j H1 : u i >-- u j ; i et j désignent les types à comparer18.

    2. Hypothèses de base

    Les hypothèses de base supposent un échantillonnage aléatoire de deux populations normales et indépendantes de variances inconnues et inégales et ni, nj -.< 30.

    3. Rapport critique et sa distribution

    ( X X

    i - j

    ) - ( ì - ì )

    t

    =

    Le rapport

    i jdéveloppé par B. L. Welch en 1947 est distribué

    s i

    sj

    2 2

    +

    ni

    nj

    s j

    ( + )

    s 2

    i

    2

    2

    n n

    i j

    approximativement suivant la loi de Student avec v = - 2

    2

    2

    n i

    s

    ( )

    i

    s

    2 ( )

    j 2

    + nj

    degrés de

    18Nous aurons à faire trois (3) comparaisons. En effet : le type 1 sera comparé avec les types 2 et 3, et ceux-ci seront comparés entre eux.

    n i

     

    +

    1n + 1

    j

    liberté. V n'est pas nécessairement un nombre entier; nous prenons alors la valeur entière la plus rapprochée.

    4. Région critique

    Acceptation de H0 Rejet de H0

    á = 0.05

    t

    0 tá; v

    Figure 1: Région critique dans le test de Welch

    29

    5. Critère de décision

    Rejeter Ho si tcalcule >t a ; v ta;v est le t tabulaire.

    4.8.3- Modèles économétriques

    Pour effectuer les analyses de dépendance entre la variable endogène ou dépendante (quantité de bambous plantée) et les régresseurs ou variables exogènes ou indépendantes ou explicatives ou prédéterminées (taux d'autoconsommation des cultures autres que le bambou, revenu non agricole, revenu procuré par le bambou à la période précédente (année 2005)) citées dans l'hypothèse 1, le modèle économétrique qui a été construit est la régression linéaire multiple. Ce modèle s'écrit mathématiquement de la manière suivante : Q = a + a Z + a Z + a Z + p . Dans ce modèle, nous testons la

    i 0 1 1 i 2 2 i 3 3 i i

    part de la variabilité de Q expliquée par les Zk et nous vérifions le respect des

    conventions de la spécification en vérifiant les hypothèses d'adéquation d'usage suivantes :

    H1 : Les variables exogènes Z sont mesurées sans erreur et ont chacune une moyenne et une variance finie.

    H2 : Absence de biais systématique ; en d'autres termes, chaque perturbation pj a une espérance mathématique nulle quelle que soit la valeur de Zj.

    H 3 : Homoscédasticité des erreurs, c'est-à-dire la variance de chaque pj est la même "j E {1, 2, 3} et est indépendante de Zj: var(Qi) = var(pi) = s .

    2

    H 4 : Les écarts résiduels suivent une distribution normale.

    H 5 : Absence de colinéarité de l'ensemble des variables explicatives. 4.8.3.1- Spécification du modèle

    Q = a + a Z + a Z + a Z + p ;

    i 0 1 1 i 2 2 i 3 3 i i

    Q : Quantité de bambous plantée (nombre de boutures mis en terre);

    a0: Niveau moyen de Q quand chaque variable explicative est nulle;

    aj : Accroissement de Qj relatif aux variations de Zj ; j = {1, 2, 3};

    Z1: Taux d'auto-consommation des cultures exprimé en valeur absolue (par rapport à 1);

    30

    Z2 : Revenu non agricole exprimé en gourdes;

    Z3 : Revenu procuré par le bambou à la période précédente (année 2005) exprimé en

    gourdes;

    ì : Perturbations aléatoires.

    4.8.3.2- Interprétation des áj

    Le grand mérite de l'analyse de la régression multiple, sa véritable raison d'être, est qu'elle permet d'isoler les effets respectifs des différents facteurs explicatifs, précisément lorsque les nombreuses variables qui interviennent n'ont pas été (et ne peuvent sans doute pas être) contrôlées expérimentalement. En tant qu'estimation des pentes ce sont les á j (appelés coefficients de régression partielle) qui contiennent cette

    information. Chacun représente l'estimation par les moindres carrés

    de

    ?

    ?

    ??

    ? E ( Q Z 1 ,..., Z )

    k

    1

    ?

    ??

    , dérivée partielle de l'espérance conditionnelle19 de Q par rapport

    ? Z j

    aux variations du niveau de Zj . Donc les áj nous permettent de convertir les variations ceteris paribus de chacune des variables explicatives en une variation attendue de la variable dépendante. Chaque fois que la eme

    j variable explicative subit une variation,
    nous prévoyons que ÄQ = á j ÄZ j .

    4.8.3.3- Estimation des paramètres

    Pour estimer les paramètres du modèle, la méthode des moindres carrés ordinaires (MCO) a été mise en oeuvre. Cette méthode consiste à rechercher les valeurs qui minimisent la somme des carrés des écarts entre les valeurs observées de Q et celles prévues par le modèle. Il s'agit donc de minimiser par rapport à á0, á1 , á2 , á3

    l'expression S(á0,á1,á2,á3) ei avec

    = ? 2 e = Q - ( á + á + á + á )

    0 1 1

    Z

    i i i 2 2

    Z . Les

    i 3 3

    Z i

    conditions de premier ordre de ce problème de minimisation s'écrivent :

    19 Chaque fois qu'on cherche à estimer une variable (Q) en tant que fonction d'une autre variable (Z), on calcule la quantité statistique E(Q Z) : c'est-à-dire l'espérance conditionnelle Q, étant donné la valeur

    de Z déterminée antérieurement. ?+8

    E ( Q Z ) = qf ( q z 0 ) dq

    -8

    31

    äS =2??eiäei?=0 ? j? {0, 1, 2, 3}.äá ? äá

    ? ? ?

    j j

    ä ei

    Sachant que e = Q - (á +á Z +á Z +á Z ) et que donc = -1

    i i 0 1 1i 2 2i 3 3i

    ä á0

    et ?j ?{1, 2, 3}

    . Chacune des conditions de premier ordre (nullité des dérivées partielles

    ä ei =

    -Zji

    j

    äá

    premières) nous livre une équation, en effet : j = 0 na0 +â1?Z1i +á2?Z2i +á3?Z3i = ?Qi

    2

    j = 1 á0?Z1i +á1?Z1i +á2?Z1iZ2i +á3?Z1iZ3i = ?Z1iQi

    2

    j= 2 áà0?Z2i +á1?Z1iZ2i +á2?Z2i +á3?Z2iZ3i = ?Z2iQi

    j = 3 á0?Z3i Z1iZ3i +áà2?Z2iZ3i +á3?Z3i =?Z3iQi

     

    Soit Zj , la moyenne de la eme

    j- variable. En divisant par n la première équation, nous obtenons : Q = áà0 +áà1Z1 +áà2Z2 +áà3Z3 ce qui prouve que la droite de régression des moindres carrés passe par le point moyen.

    Nous aboutissons donc à un système d'équations linéaires liant á0, á1, á2, á3, équations qui sont appelées « équations normales ». D'après l'algèbre élémentaire, on sait que, si ces équations (qui sont de forme linéaire et non homogène) sont également indépendantes et compatibles, leur solution fournira des estimations uniques pour les 4 paramètres20.

    Pour savoir si tel est le cas, il suffit d'étudier la matrice des coefficients : si le déterminant de cette matrice n'est pas nul, alors le système admet une solution. Les estimations des coefficients pourront être déterminées en résolvant le système. Cela fait,

    20 Comme le lecteur peut avoir oublié certaines notions mathématiques élémentaires, nous rappelons ici quelques points essentiels. Compatible signifie que les inconnues doivent pouvoir vérifier simultanément toutes les équations. Par exemple, une variable z ne pourrait être en même temps égale à z+1 et à z-1. Indépendant signifie qu'il n'est pas possible de calculer une équation particulière comme la somme

    pondérée des deux autres. Enfin, non homogène signifie que les termes de gauche (ici,?Q , ? Z 1 Q , ? Z2Q , ? Z3 Q) ne sont pas tous nuls.

    32

    nous pouvons calculer la valeur du résidu empirique ei pour toutes les observations par la formule ei = Qi - (d0 + â1Z1i + â2Z2i + â3Z3i) ? i . La réécriture matricielle du système

    à

    Z 1

    ì1

    e1

    á0

    j

    Q1

    .

    et aà =

    .

    .

    .

    =

    =

    e

    .

    Q

    à

    Znj

    ìn

    en

    á3

    Qn

    1 ? ? ? ? J

    .

    1

    ?

    ?

    ?

    ? J

    .

    1

    ?

    ?

    ?

    ?

    J

    .

    1

    ?

    ?

    ?

    ? J?

    .

    1

    ?

    .

    ì = ? ?

    ? . ?

    ? ?

    J

    ?j ? {1 , 3} Zj =

    Complétons la liste de nos vecteurs par un vecteur particulier Z0 dont les n composantes sont toutes égales à 1 (soit ? i Zi0 = 1). Rien ne nous interdit non plus, en juxtaposant les quatre vecteurs Z0, Z1, Z2 , Z3 , de composer une matrice à n lignes et 4 colonnes (c'est-à-dire une matrice de type n × 4) que nous appellerons Z :

    1

    1

    Z Z

    11 12

    Z Z

    21 22

    Z13 Z23

    .

    .

    Z = [ Z0 , Z1, Z2 , Z3 ] =

    . . .

    . . .

    Z n Z n Z n

    1 2 3

    . L'intérêt essentiel de ce système de

    1

    1

    ?

    ?

    ?

    ?

    ?

    J?

    notations est de nous permettre de réécrire de manières très économes ces choses pour lesquelles nous dépensions beaucoup d'encre.

    Tout d'abord, alors que le modèle théorique devait s'écrire :
    Qi = á0 + á1Z1i + á2Z2i + á3Z3i +ìi ?i nous pouvons exprimer la même chose par

    Q = + ì . De la même manière, alors que la formule du résidu calculé s'exprimait : ei = Qi - (d0 + â14 + â2Z2i + â3Z3i) nous pouvons à présent écrire cette relation :

    e = Q - à .

    Mais il y a mieux. Le système d'équations fixant la valeur des coefficients estimés peut être maintenant sur une seule ligne. Il s'exprime, en effet, sous forme matricielle

    ZT Záà = ZT Q T

    Z est la transposée de la matrice Z. On montre, en effet, sans

    difficulté :

    ZTZ = et que

    J

    ?

    ?

    ? Z

    T ? ? 1 i

    =

    Z2

    ?

    33

    1

    ?

    ?

    ?

    ? J

    Qi

    Z Q

    ?

    Z3

    i i

    Qi
    Qi
    Qi

    ?1

    1

    ?

    ?

    n Z

    i

    Z2i

    Z3i

    1

    2

    Z

    i Zli Z1iz2i Z1iz3i

    1

    2

    Z2i Z

    iZ2i Z2i Z2iZ3i

    2

    ?

    Z

    ?

    ?

    Z3i

    Z1i

    3i

    3i

    Z2iZ3i

    Z

    Cela nous permet d'écrire áà sous la forme â = (ZT Z)-1 ZT Q où ( ) -

    ZTZ n'est autre

    1

    que l'inverse de la matrice ZT Z .

    4.8.3.4- Test de signification pour les paramètres estimés

    Pour évaluer la signification statistique des estimations des paramètres, nous avons déterminé les variances des estimateurs et nous en avons déduit les écart-types ( sá1 , 2, 3 ). La distribution de Student avec n-k (n : nombre d'observations; k :

    nombre de paramètres estimés) degrés de liberté a été mise en oeuvre pour tester les hypothèses sur les estimateurs et construire les intervalles de confiance correspondants. Il s'agit alors de tester les hypothèses suivantes :

    H0 : áj = 0 ?j ? {1, 2, 3}

    H1 : ?j ? {1, 3} / áj ? 0 .

    Si les valeurs absolues de t calculées (

    tj

    =

    à

    ájà

    j

    ) sont toutes supérieures à celles lues

    R2 = ?Qi =1- ?ei2 .

    2

    ?

    Qi Qi

    (

    2; n-k ), nous rejetons H0 et nous concluons que les estimateurs áà 1, áà 2 , et áà 3 sont

    statistiquement signifiants pour n-k degrés de liberté au seuil de 5%. à étant l'écart-

    j

    type de áàj.

    4.8.3.5- Coefficient de détermination multiple

    Le coefficient de détermination multiple (R2 ) est la proportion de la variabilité totale de Q expliquée par la régression multiple. Elle mesure donc la capacité du modèle estimé à expliquer les variations constatées de Q dans les données. On dit aussi qu'il mesure la qualité de l'ajustement ainsi opéré par le modèle. Il est donné par la formule

    34

    4.8.3.6- Test d'ensemble sur la signification de la régression

    Il s'agit de tester les hypothèses suivantes :

    H0 : aucune des variables n'a d'action sur Q H0: "j E {1, 2, 3} a j = 0

    H1 : au moins une des variables a une action sur Q Û H1 : $j E {1, 2, 3}/ a j 1 0

    Ce test cherche à apprécier la signification globale de la régression grâce au rapport de la variance expliquée à la variance inexpliquée. Celui-ci obéit à une loi de distribution de Fisher-Snédecor avec k et n - k-1 degrés de liberté, n étant le nombre d'observations et k le nombre de variables indépendantes.

    ?

    2

    2

    R

    à

    Qi

    k k

    F = . Si le rapport F calculé dépasse la valeur

    )

    k , n - k - 1 2 2

    = ? e (1 - R

    (n - k 1)

    i

    ( n - k 1)

    tabulaire de F pour le risque admis (5%) en fonction des degrés de liberté k et n-k-1, nous acceptons l'hypothèse que les paramètres de la régression ne sont pas tous nuls et que R (coefficient de détermination) diffère significativement de zéro.

    2

    4.8.3.7- Tests d'absence de multicolinéarité des variables explicatives

    Notre objectif est de rechercher les variables explicatives qui maximisent leur coefficient de corrélation avec la série à expliquer tout en étant le moins corrélées entre elles. Pour diagnostiquer l'inexistence de liaisons entre les variables explicatives, deux tests ont été mis en oeuvre : le test de Klein et le test d'indicateur de tolérance.

    4.8.3.7.1- Test de Klein

    Ce test porte sur la comparaison du coefficient de détermination R2 calculé sur le modèle à k variables et les coefficients de corrélation simple entre les variables

    2 2

    explicatives. Pour tout 2

    rZ i ; Z j avec i 1 j , si R >- rZ i Z j il y a absence de multicolinéarité

    ;

    entre les régresseurs.

    35

    4.8.3.7.2- Le test d'indicateur de tolérance

    L'indicateur de tolérance (Tol) sera calculé par la formule Tolk = 1- R k , où 2

    2 Rk
    est la proportion de la variable Zk expliquée par les autres Zj ( j ? k). Et tout Tol >.- 0. 60 indique une absence de multicolinéarité.

    4.8.3.8- Hétéroscédasticité des erreurs (test de Bartlett)

    Pour la détection de la présence de l'hétéroscédasticité le test qui a été mis en oeuvre est celui de Bartlett. Ce test consiste à fractionner l'échantillon en une série de k sous-échantillons indépendants et à calculer une variance de l'erreur pour chacun : (se2)i, i = 1,..., k avec ni degrés de liberté. Notre but est d'examiner la validité de l'hypothèse selon laquelle ces sous-échantillons ont été choisis, comme s'ils provenaient d'une seule population. Pour cela, nous posons l'hypothèse nulle qu'il n'y a pas de différence dans les variances des k populations d'où les échantillons ont été tirés. Le test de Bartlett

    Q

    définit comme critère le rapport , où

    l

    k k k k

    n 1

    2 2 ? -

    1 1

    log( i s ) n log s i 1 et ni . n taille de

    i i

    Q n = =

    = - , l = + n =

    ? ?

    ?= ?=

    n 3( k - 1)

    i 1 i 1 ? i n i n

    1 ? i 1

    l'échantillon, k nombre de sous-échantillons, ni taille du sous-échantillon i, S i écart-type du sous-échantillon i. Lorsque les erreurs sont distribuées normalement et

    Q

    indépendamment, suit la distribution du Khi-carré avec (k-1) degrés de liberté
    l

    (KANE, 1971).

    Critère de décision

    Q

    Accepter l'hypothèse nulle si la valeur du rapport est inférieure à celle lue

    l

    dans la distribution du ÷ 2 à (k-1) degrés de liberté et au seuil 5%.

    36

    4.8.3.9- Test de normalité des résidus (test de Jarque-Bera )

    Le test de normalité permet de vérifier que nos estimateurs sont au maximum de vraisemblance, et qu'ils sont efficaces. Nous mettons en oeuvre le test de Jarque-Bera21 qui se base sur la distribution du ÷ 2.

    · Hypothèses statistiques H0 : Normalité des résidus

    H1 : Les résidus ne suivent pas la loi normale

    · Calcul des paramètres de forme22

    ì ì

    3 2 4

    â =

    1 ( ) , â =

    ì 3 2 2 ì 2

    2 2

    â1: le carré du coefficient de Skewness ou de symétrie

     

    1

    le moment

    n k

    et â2 : coefficient d'aplatissement ou de Kurtosis; ì k = ? = 1 -

    ( )
    x i x

    i

    n

    n n 2

    centré d'ordre k; S= â +

    1 ( 2 3)

    â -

    6 24

    ; n: nombre d'observations

     

    · Critère de décision

    Accepter H0 si S calculée est inférieur à S lue dans la distribution du ÷ 2 à deux degrés de liberté et au seuil 5%.

    21 WIKIPEDIA. Test de Jarque-Bera. http://www.wikipedia.org. Janvier 2007

    22 qui renseignent sur le profil de la distribution statistique.

    37

    V- RÉSULTATS- ANALYSES ET DISCUSSION

    5.1- Détermination des cultures pratiquées par les catégories d'exploitations agricoles.

    Les observations à travers les différentes enquêtes de terrain effectuées nous ont amené aux conclusions suivantes quant aux cultures pratiquées : trois systèmes de culture sont rencontrés au niveau de toute la commune de Marmelade :

    1. Le système de culture à base caféière que l'on rencontre généralement dans les bas-fonds ou au niveau des replats des bassins versants des montagnes. Sont principalement rencontrés dans ce système, le caféier, le bananier, les citrus et l'igname.

    2. Le système à base maïs-haricot qui se trouve dans les bas-fonds ou les versants à fortes pentes. Parmi les espèces rencontrées dans ce système, on pourrait citer : le maïs, le haricot, le bananier, la canne-à-sucre, le pois congo, la patate douce.

    3. Le système à base d'igname rencontré au niveau de la première et de la deuxième section communale et situé sur les versants des montagnes, sur des replats ou sur des terrains à fortes pentes. Les espèces les plus fréquemment rencontrées dans ce système sont l'igname, le maïs et le haricot.

    38

    5.2- Estimation économétrique de la quantité de bambous plantée

    Dans le cadre de cette étude, elle consiste à mettre en exergue la relation mathématique qui existe entre la quantité de bambous plantée par les différentes catégories d'exploitations agricoles et les facteurs suivants : le taux d'auto-consommation des cultures autres que le bambou, le revenu non agricole et le revenu procuré par le bambou à la période précédente (année 2005). Pour plus de commodité, les résultats, pour les différentes catégories d'exploitations agricoles, sont présentés dans un seul tableau mais, l'analyse et l'interprétation des résultats sont faites de manière séparée, c'est-à-dire par catégorie d'exploitations agricoles.

    39

    Tableau 2 : Présentation des résultats des modèles de régression Variable dépendante : quantité de bambous plantée

     

    Coefficients de la régression

    Types

    I

    II

    III

    Terme
    constant

    a0

    54.02

    95.412

    118.575

    Variables

    indépendantes

    Taux d'auto-
    consommation

    -88.749*

    -171.072*

    -160.315*

    Revenu non agricole

    0.0089*

    0.00342*

    0.001068*

    Revenu procuré par
    le bambou à la
    période précédente
    (année 2005)

    0.0268*

    0.00819*

    0.00654*

     

    Statistiques calculées

    R 2

    0.921

    0.904

    0.952

    t0

    4.323

    3.894

    8.912

    t1

    5.012

    3.375

    5.157

    t2

    4.359

    3.898

    4.425

    t3

    3.325

    2.95

    4.637

    F

    38.86

    31.45

    65.88

    2

    rZ 1 ;Z 2

    0.0876

    0.1764

    0.25

    2

    rZ 2 ; Z 3

    0.21437

    0.1789

    0.154

    2

    rZ 1 ; Z 3

    0.1135

    0.2809

    0.2883

    Tol1

    0.862

    0.673

    0.613

    Tol2

    0.763

    0.768

    0.728

    Tol3

    0.743

    0.671

    0.691

    Q l

    0.428

    0.002

    3.29

    JB

    0.3362

    0.94 25

    0.3142

     

    valeurs
    tabulaires

    t( 0.025; 1 0)

    2.2281

    F( 3 ; 1 0)

    2.73

    2

    c (v=1; a = 0 .05 )

    3.84

    2

    c (v=2; a = 0.05 )

    5.991

    Source : Enquête de l'auteur, décembre 2006. * : significatif au seuil de 5%

    40

    5.2.1- Analyse et interprétation de la quantité de bambous plantée au niveau de la première catégorie d'exploitations agricoles

    La première catégorie d'exploitations agricoles comprend les exploitations de taille comprise entre 0.25 et 2 carreaux. Les résultats indiquent que la quantité de bambous plantée par les exploitations agricoles de cette catégorie est expliquée à 92% par les variables taux d'auto-consommation des cultures autres que le bambou, revenu non agricole et revenu procuré par le bambou à la période précédente.

    t0 = 4.323 , t1 = 5.0 1 2,

    Nous constatons que les valeurs absolues de t calculées (

    t2 = 4.3 59, t3 = 3.3 25) sont toutes supérieures à la valeur tabulaire

    (

    t0.025; 10 = 2.2281), nous rejetons donc l'hypothèse nulle H0 et nous concluons que la

    contribution des variables prédéterminées à l'explication de la quantité de bambous plantée est statistiquement assez importante pour croire qu'elles influent considérablement sur la quantité de bambous plantée. De plus, le rapport F calculé (38.86) dépasse la valeur tabulaire de F (2.76) pour le risque admis (5%) en fonction des degrés de liberté 3 et 10, nous acceptons l'hypothèse que les paramètres de la régression ne sont pas tous nuls et que R2 (coefficient d'explication) diffère significativement de zéro. De ce fait, la variation de la quantité de bambous plantée est attribuable à l'une, au moins, des variables explicatives (taux d'auto-consommation, revenu non agricole, revenu procuré par le bambou à la période précédente (année 2005)). Le test de Klein et celui d'indicateur de tolérance montrent qu'il y a absence de multicolinéarité entre les variables exogènes et qu'aucun des vecteurs constitués par les différentes valeurs prises par les régresseurs ne peut s'écrire comme combinaison linéaire des deux autres. Le test

    de Bartlett confirme l'hypothèse d'homoscédasticité des erreurs (le rapport l

    Q calculé

    étant inférieur à la valeur lue dans la distribution du ÷ 2 à 1 degré de liberté au seuil de 5%). La valeur calculée du Jarque-Bera (0.3362) étant de loin inférieure à celle lue dans la distribution du 2

    ÷ à 2 degrés de liberté et au seuil de signification de 5% (5.991),

    l'hypothèse nulle selon laquelle les résidus sont normalement distribués est donc confirmée.

    41

    Le tableau qui suit montre certaines variations de la quantité de bambous plantée pour des valeurs fixées des variables explicatives du modèle.

    Tableau 3 : Variations de Q avec Zj pour la première catégorie

     

    ÄZ1

    ÄQ

    ÄQ = -8 8.7ÄZ1

    -0.1

    9

    0.1

    -9

    -1

    88.7

     
     

    ÄZ2

    ÄQ

    ÄQ = 0.0089ÄZ2

    1000

    9

    -1000

    -9

     
     

    ÄZ3

    ÄQ

    ÄQ = 0.0268ÄZ3

    1000

    27

    -1000

    -27

    Source : Enquête de l'auteur, décembre 2006.

    ÄZ1 : Variations du taux d'auto-consommation; ÄZ2: Variations du revenu non agricole;

    ÄZ3 : Variations du revenu procuré par le bambou à la période précédente (année 2005);

    ÄQ : Variations de la quantité de bambous plantée.

    Le signe et la valeur du coefficient du taux d'auto-consommation indiquent, ceteris paribus, une variation de l'ordre de 9 de la quantité de bambous plantée pour une variation (en sens inverse) de 0.1 (soit 10%) du taux d'auto-consommation des cultures autres que la bambou. La quantité de bambous plantée par les exploitants de la première catégorie est donc fonction inverse du niveau d'auto-consommation des exploitants à partir des cultures autres que le bambou (igname, maïs, haricot, bananier, canne-à-sucre, pois congo, patate douce, caféier, citrus).

    Les coefficients du revenu non agricole et du revenu procuré par le bambou plantée à la période précédente (année 2005) indiquent, ceteris paribus, des variations (dans le même sens) de l'ordre 9 et de 27 de la quantité de bambous plantée pour des variations respectives de 1000 gourdes du revenu non agricole, composé de la vente de journées de travail, du revenu procuré dans l'artisanat et les travaux salariés occasionnels et de 1000 gourdes du revenu procuré par le bambou à la période précédente. La quantité de bambous plantée par les exploitants de cette catégorie est donc trois fois plus sensible

    42

    à une variation du revenu procuré par le bambou à la période précédente (année 2005) qu'à une variation du revenu non agricole. En vue de faire la promotion de la culture de bambou à Marmelade au niveau de cette catégorie d'exploitations agricoles, la FACN doit, par conséquent, accorder plus d'attention au revenu du bambou qu'au revenu non agricole.

    5.2.2- Analyse et interprétation de la quantité de bambous plantée au niveau de la deuxième catégorie d'exploitations agricoles

    Les variations enregistrées dans la quantité de bambous plantée par les exploitations agricoles de cette catégorie sont expliquées à 90% par les variables retenues. D'après la statistique de Student, tous les estimateurs sont significatifs au seuil de 5%; celle de Fisher atteste que le modèle est globalement bien spécifié pour le risque admis. Nous pouvons donc conclure que la contribution des variables prédéterminées à l'explication de la quantité de bambous plantée est statistiquement assez importante pour croire qu'elles influent considérablement sur la quantité de bambous plantée et que la variation de la quantité de bambous plantée est attribuable à l'une, au moins, des variables indépendantes (taux d'auto-consommation, revenu non agricole, revenu procuré par le bambou à la période précédente (année 2005)). Le test de Klein et celui d'indicateur de tolérance confirment l'hypothèse d'absence de multicolinéarité entre les variables exogènes et que les vecteurs constitués par les différentes valeurs prises par les régresseurs sont linéairement indépendants. L'hypothèse d'homoscédasticité des erreurs et celle selon laquelle les résidus sont normalement distribués sont respectivement confirmées par le test de Bartlett et celui de Jarque-Bera.

    Sont présentées dans le tableau qui suit certaines variations de la quantité de bambous plantée et des fixées des variables exogènes du modèle.

    43

    Tableau 4 : Variations de Q avec Zj pour la deuxième catégorie

     

    ÄZ1

    ÄQ

    ÄQ=-171ÄZ1

    -0.1

    1 7

    0.1

    - 1 7

    -1

    171

     
     

    ÄZ2

    ÄQ

    ÄQ = 0. 0034 Ä Z 2

    1000

    3

    -1000

    -3

     
     

    ÄZ3

    ÄQ

    ÄQ = 0.008ÄZ3

    1000

    8

    -1000

    -8

    Source : Enquête de l'auteur, décembre 2006.

    ÄZ1 : Variations du taux d'auto-consommation; ÄZ2: Variations du revenu non agricole;

    ÄZ3 : Variations du revenu procuré par le bambou à la période précédente (année 2005);

    ÄQ : Variations de la quantité de bambous plantée.

    Étant donné le signe et la valeur du coefficient du taux d'auto-consommation, nous nous attendons à ce qu'une variation de 0.1 (soit 10%) du taux d'auto-consommation des cultures autres que le bambou provoque, ceteris paribus, une variation (en sens inverse) de l'ordre de 17 de la quantité de bambous plantée. La quantité de bambous plantée est donc fonction inverse du niveau d'auto-consommation des exploitants à partir des cultures autres que le bambou (igname, maïs, haricot, bananier, canne-à-sucre, pois congo, patate douce, caféier, citrus).

    Considérant les coefficients du revenu non agricole et du revenu procuré par le bambou à la période précédente (année 2005), nous nous attendons à ce que des variations de 1000 gourdes du revenu non agricole, composé de transferts, du revenu procuré dans le commerce et les services (ébénisterie, couture, charpenterie, éducation) et de 1000 gourdes du revenu procuré par le bambou à la période précédente (année 2005) engendrent, ceteris paribus, des variations respectives (dans le même sens) de l'ordre de 3 et de 8 de la quantité de bambous plantée. La quantité de bambous plantée par les exploitants de la deuxième catégorie est donc presque trois fois plus sensible à une variation du revenu procuré par le bambou à la période précédente qu'à une variation du

    44

    revenu non agricole. La promotion de la culture de bambou par la FACN à Marmelade doit, par conséquent, se faire au niveau de cette catégorie d'exploitations agricoles en accordant plus d'attention au revenu du bambou qu'au revenu non agricole.

    5.2.3- Analyse et interprétation de la quantité de bambous plantée au niveau de la troisième catégorie d'exploitations agricoles

    Les résultats obtenus indiquent que la quantité de bambous plantée par les exploitations agricoles de cette catégorie est expliquée à 95% par les variables taux d'auto-consommation des cultures autres que le bambou, revenu non agricole et revenu procuré par le bambou à la période précédente (année 2005). La statistique de Student montre tous les estimateurs sont significatifs au seuil de 5%; celle de Fisher atteste que le modèle est globalement bien spécifié pour le risque admis. Le test de Klein et celui d'indicateur de tolérance montrent qu'il y a absence de multicolinéarité entre les régresseurs. Le test de Bartlett confirme l'hypothèse d'homoscédasticité des erreurs. Le test de Jarque-Bera atteste la confirmation de l'hypothèse nulle selon laquelle les résidus sont normalement distribués.

    Le tableau qui suit montre certaines variations entre la quantité de bambous plantée et les variables explicatives du modèle.

    Tableau 5 : Variations de Q avec Zj pour la troisième catégorie

     

    ÄZ1

    ÄQ

    ÄQ=-160ÄZ1

    -0.1

    1 6

    0.1

    - 1 6

    -1

    -160

     
     

    ÄZ2

    ÄQ

    ÄQ = 0.00 1ÄZ2

    1000

    1

    -1000

    - 1

     
     

    ÄZ3

    ÄQ

    ÄQ = 0.006ÄZ3

    1000

    6

    -1000

    -6

    Source : Enquête de l'auteur, décembre 2006.

    ÄZ1 : Variations du taux d'auto-consommation; ÄZ2: Variations du revenu non agricole;

    ÄZ3 : Variations du revenu procuré par le bambou à la période précédente (année 2005);

    45

    ÄQ : Variations de la quantité de bambous plantée.

    Le signe et la valeur du coefficient du taux d'auto-consommation indiquent, ceteris paribus, une variation de l'ordre de 16 de la quantité de bambous plantée pour une variation (en sens inverse) de 0.1 (soit 10%) du taux d'auto-consommation des cultures autres que le bambou. La quantité de bambous plantée par les exploitants de la troisième catégorie est donc fonction inverse du niveau d'auto-consommation des exploitants à partir des cultures autres que le bambou (igname, maïs, haricot, bananier, canne-à-sucre, pois congo, patate douce, caféier, citrus).

    Les coefficients du revenu non agricole et du revenu procuré par le bambou à la période précédente (année 2005) indiquent, ceteris paribus, des variations de l'ordre de 1 et de 6 de la quantité de bambous plantée pour des variations respectives (en sens inverse) de 1000 gourdes du revenu non agricole, composé de transferts, du revenu procuré dans le commerce de produits non agricoles en gros et les services (éducation, transports, services financiers, rente foncière) et de 1000 gourdes du revenu procuré par le bambou à la période précédente (année 2005). La quantité de bambous plantée par les exploitants de cette catégorie est donc six fois plus sensible, ceteris paribus, à une variation du revenu procuré par le bambou à la période précédente (année 2005) qu'à une variation du revenu non agricole. En faisant la promotion de la culture de bambou à Marmelade au niveau de cette catégorie d'exploitations agricoles, la FACN doit, par conséquent, accorder plus d'attention au revenu du bambou qu'au revenu non agricole des exploitants.

    5.3- Comparaison des catégories d'exploitations agricoles sur la base de la contribution du bambou au revenu global

    Pour effectuer ces comparaisons, nous avons déterminé d'abord le revenu procuré par le bambou et le revenu global pour les exploitants de chaque catégorie. La contribution du bambou au revenu global a été calculée sur Excel en faisant le rapport entre le revenu procuré par le bambou et le revenu global. Le tableau qui suit présente non seulement le revenu procuré par le bambou, le revenu global et la contribution du

    46

    bambou au revenu global, mais aussi les moyennes ( X ), les écart-types ( s ) et les coefficients de variation (CV) pour chacune de ces variables.

    Tableau 6 : Revenu procuré par le bambou, revenu global et contribution du bambou au revenu global par catégorie d'exploitations agricoles

    Catégories

    I

    II

    III

    No

    Rb(2006)

    Rg

    CBRG

    Rb(2006)

    Rg

    CBRG

    Rb(2006)

    Rg

    CBRG

    1

    375

    6130.55

    0.061169

    1033

    57842.87

    0.017859

    1902.523

    80070.56

    0.023761

    2

    850

    49228.89

    0.017266

    714.56

    49629.5

    0.014398

    3051.78

    88435.87

    0.034508

    3

    580

    25001

    0.023199

    900.7

    32940.91

    0.027343

    2100.85

    114785.9

    0.018302

    4

    283

    21646.83

    0.013074

    992.12

    55115.21

    0.018001

    2000

    127886.5

    0.015639

    5

    750

    22144.67

    0.033868

    975

    22893.34

    0.042589

    2000

    98756

    0.020252

    6

    345

    19525

    0.01767

    2684.84

    101632.7

    0.026417

    1875

    31315.875

    0.059874

    7

    700

    40843.13

    0.017139

    1100

    58326.5

    0.018859

    5333

    30939.38

    0.172369

    8

    500

    31004.07

    0.016127

    902.56

    58302

    0.015481

    3250

    50955

    0.063782

    9

    600

    15139.33

    0.039632

    1235

    57442.28

    0.0215

    787.5

    47667.5

    0.016521

    10

    955

    49583.36

    0.01926

    1504

    60324.14

    0.024932

    500

    84702.07

    0.005903

    11

    635

    20094.33

    0.031601

    2025

    47821.67

    0.042345

    1000

    30939.38

    0.032321

    12

    800

    27800

    0.028777

    3241.67

    58131.67

    0.055764

    5225.4

    174967.4

    0.029865

    13

    1000

    49338

    0.020268

    3850

    45776.5

    0.084104

    1100

    127375.7

    0.008636

    14

    620

    34025

    0.018222

    845

    44432.5

    0.019018

    1900

    102000

    0.018627

    15

    530

    35572

    0.014899

    990.77

    36235

    0.027343

    665

    112653.8

    0.005903

    16

    379.5

    21477.5

    0.01767

     

    X

    618.9063

    29284.6

    0.024365

    1532.948

    52456.45

    0.030397

    2179.4

    86200.82

    0.035084

    s

    215.5

    12954

    0.0124

    972

    17522

    0.0189

    1489

    42360

    0.0417

    CV

    0.3483

    0.4423

    0.5092

    0.634

    0.334

    0.6226

    0.68

    0.487

    1.188

    N

    16

    15

    15

    Source : Enquête de l'auteur, décembre 2006.

    Rb (2006): Revenu moyen procuré par le bambou; Rg : Revenu global moyen;

    X : Moyenne; CBRG: Contribution du bambou au revenu global;

    47

    N : nombre d'observations.

    Le revenu procuré par le bambou au niveau des exploitations de la troisième catégorie est plus élevé que celui généré par le bambou au niveau des exploitations de la deuxième catégorie. Les exploitations de la deuxième catégorie, quant à elles, procurent un revenu plus élevé que celui des exploitations de la première catégorie. Étant une culture envahissante, le bambou se trouve limiter sur les petites exploitations. Il est donc normal que les exploitations de plus grande taille pratiquent davantage cette culture et, par conséquent, en obtiennent un revenu plus élevé. Le coefficient de variation du revenu procuré par le bambou au niveau de chaque catégorie d'exploitations agricoles varie entre 35% et 68% et il est beaucoup plus élevé pour le deuxième et le troisième type. Sur la base du revenu procuré par le bambou, il y a donc une grande hétérogénéité entre les exploitants de la deuxième catégorie, de même que pour ceux de la troisième catégorie.

    Le revenu global de la troisième catégorie est plus élevé que celui de la deuxième catégorie qui, elle, a un revenu global plus élevé que la première catégorie. Étant donné une certaine homogénéité entre les catégories d'exploitations agricoles tant au niveau des cultures pratiquées que celui des pratiques culturales, le revenu global, ceteris paribus, augmente avec la surface agricole utile des exploitations agricoles de chaque catégorie.

    Le revenu global accuse des coefficients de variation de l'ordre de 44% pour la première catégorie, 33% pour la deuxième et 48% pour la troisième. Sur la base du revenu global, le niveau d'hétérogénéité entre les exploitants (d'une même catégorie) est très grand, mais est plus grand pour les exploitants de la première catégorie et ceux de la troisième catégorie.

    La contribution du bambou au revenu global est de l'ordre de 2.4% pour la première catégorie, 3% pour la deuxième catégorie et de 3.5% pour la troisième catégorie et varie grandement entre les exploitants d'une même catégorie. Nous constatons donc par simple observation du tableau que la contribution du bambou au revenu global est presque la même pour toutes les catégories d'exploitations agricoles. Voulant prouver statistiquement le résultat de notre simple observation du tableau, nous avons mis en oeuvre le test de Welch. Le tableau qui suit donne les statistiques qui permettent de

    48

    comparer, sur la base de la contribution du bambou au revenu global, les catégories entre elles.

    Tableau 7 : Test statistique de comparaison de moyennes (Test de Welch)

     

    Comparaisons des types

    I et II

    I et III

    II et III

    V23

    25

    17

    20

    T

    -1.042

    -0.956

    -0.3964

    t0.05 ; V

    1.7081

    1.7396

    1.7247

    Source : Enquête de l'auteur, décembre 2006.

    L'analyse des résultats du tableau qui précède montre que les valeurs calculées pour t sont toutes inférieures aux valeurs tabulaires, nous ne pouvons rejeter H0. Il ne semble donc pas y avoir suffisamment d'évidence statistique pour rejeter l'hypothèse de l'égalité des moyennes (H0). La contribution du bambou au revenu global semble être égale pour toutes les catégories d'exploitation agricoles ce qui infirme notre seconde hypothèse de travail.

    23 Nombre de degrés de liberté

    49

    VI - CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS

    Suite à des différences perçues au niveau de la taille des exploitations agricoles qui constituent la population soumise à l'étude, celles-ci ont été groupées en trois catégories sur la base de leur superficie. L'objectif principal du travail de recherche était de mettre en évidence les principaux facteurs qui ont déterminé la quantité de bambous plantée par ces différentes catégories d'exploitations agricoles au niveau de la commune de Marmelade et de déterminer la contribution du bambou au revenu global de celles-ci. La démarche utilisée consistait à établir le rapport de causalité entre la quantité de bambous plantée et certaines variables comme le taux d'auto-consommation de l'ensemble des cultures pratiquées différentes du bambou, le revenu non agricole et le revenu procuré par le bambou à la période précédente (année 2005).

    La première hypothèse qui a guidé l'étude postule que la quantité de bambou

    plantée par les exploitants de différentes catégories est essentiellement expliquée par l'auto-consommation des autres cultures, le revenu non agricole et le revenu procuré par le bambou à la période précédente (année 2005). Les résultats trouvés nous permettent d'affirmer ce qui suit :

    · Les variables taux d'auto-consommation des cultures autres que le bambou, revenu non agricole et revenu procuré par le bambou à la période précédente, expliquent à 92%, 90.4% et 95.2% la quantité de bambous plantée respectivement au niveau des exploitations de type 1, 2 et 3;

    · La quantité de bambous plantée au niveau des différentes catégories d'exploitations agricoles varie dans le même sens que le revenu non agricole et le revenu procuré par le bambou à la période précédente (année 2005). Une augmentation du prix du bambou par la FACN doit, ceteris paribus, conduire nécessairement à une augmentation de la quantité de bambous plantée au niveau des différentes catégories d'exploitations agricoles. La mise en place d'autres activités génératrices de revenu produira le même effet (augmentation de la quantité de bambous plantée);

    · Il y a une corrélation forte et négative entre la quantité de bambous plantée et le taux d'auto-consommation des cultures autres que le bambou ce qui signifie que

    50

    plus l'exploitant pense à auto-consommer une partie de la production des cultures igname, maïs, haricot, bananier, canne-à-sucre, pois congo, patate douce, caféier, citrus, moins il s'intéresse à la culture du bambou.

    La deuxième hypothèse stipule que la contribution du bambou au revenu global

    est plus élevée dans un type que dans un autre. Les résultats ont, cependant, prouvé le contraire, c'est-à-dire quels que soient les types considérés, la contribution du bambou au revenu global est la même et varie entre 2.243% et 3.5%. Suite à ces résultats et les tests qui en découlent, nous formulons les recommandations suivantes :

    Au niveau de la FACN :

    · Entreprendre des campagnes de sensibilisation au niveau de la commune de Marmelade et d'autres régions du pays visant à montrer l'importance du bambou et à l'intégrer dans les habitudes de consommation de la population;

    · Améliorer le système de marketing pour la vente des meubles en bambou;

    · Augmenter la capacité de transformation de l'unité de fabrication des meubles en bambou (UFMEB);

    · Offrir de meilleur prix aux exploitants pour le bambou;

    · Entreprendre d'autres activités génératrices de revenu comme par exemple le commerce et l'artisanat.

    Au niveau de l'État :

    · Freiner le morcellement des exploitations agricoles en modifiant la loi sur la succession. Ce fait étant un facteur favorable à l'adoption des cultures vivrières au détriment de la culture du bambou;

    · Supporter la FACN dans ses actions;

    · Encourager et supporter les autres régions du pays;

    · Créer de nouvelles voies de pénétration et faire des améliorations au niveau des routes vicinales déjà existantes;

    · Fournir des encadrements techniques et financiers aux agriculteurs.

    51

    VII - BIBLIOGRAPHIE

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    53

    VIII- WEBOGRAPHIE

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    54

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    · http://www.thesocialmediagroup.com/. consulté le 18 décembre 2007.

    1

    ANNEXES

    2

    ANNEXE A : Définition de quelques termes techniques Coefficient d'aplatissement

    Appelée coefficient d'aplatissement (ou de Kurtosis) (K) cette caractéristique se définit comme le rapport de l'intervalle semi-interquartile et de l'intervalle des

    ( Q - Q 1 )

    3

    .

    P P

    90 - 10

    percentiles ou centiles 90-10 :

    1

    2

    =

    K

    Coefficient d'asymétrie ou de Skewness

    Qualitativement, on caractérise l'asymétrie en fonction de la queue la plus longue d'une distribution. Pour la quantifier, on utilise souvent le moment d'ordre 3 de X par rapport à sa moyenne arithmétique. On peut écrire ce moment mxxx ou plus simplement

    m3 :

    ( ) 3

    ? -

    X X

    m = . Par convention, si

    3 N

    a3

    1

    ~ , on considère que la distribution est

    2

    m 3

    notablement asymétrique. a = étant le moment corrigé.

    3

    s 3

    Corrélation

    On dit qu'il y a corrélation entre deux variables observées sur les éléments d'une même population lorsque les variations des deux variables se produisent dans le même sens (corrélation positive) ou lorsque les variations sont de sens contraire (corrélation négative).

    Degré de liberté

    Le nombre de degré de liberté est le nom donné au nombre d'observations linéairement indépendantes qui apparaissent dans une somme de carrés. C'est le nombre d'observations aléatoire indépendantes moins le nombre de contraintes imposées par la manière particulière dont on a obtenu les données.

    3

    Écart-type et variance

    L'écart type d'un échantillon est représenté par le symbole s. On le dit « type », car, du fait de ces remarquables propriétés d'échantillonnage, il représente le type ou la mesure le plus généralement utilisé de l'écart moyen par rapport à la tendance centrale.

    Algébriquement, il se définit comme la racine carré de la variance (s2). À son tour, la variance se définit comme la somme des carrés des écarts par rapport à la moyenne arithmétique, divisée par (N-1)

    )

    2

    X

    ?

    (X

    1

    N

    s

    =

    s

    2 =

    . La division de la somme des carrés par (N-1) plutôt que par N

    de la population soit normale et nous facilite donc la tâche (BAILLARGEON G. et RAINVILLE J., 1977).

    est destinée à faire de la variance la meilleure estimation de ci , ou variance de la population sous-jacente.

    Loi de Student

    Cette loi fut découverte par William. S. Gosset (mort en 1937) au moment où il était à l'emploi (administrateur) de la Brasserie Guinness en Irlande. La brasserie s'opposant à la publication de cette recherche par Gosset, il décida donc de publier sous le nom de plume « Student » d'où le nom la loi de Student. Celle-ci ne dépend que d'un seul paramètre, soit le nombre de degrés de liberté.

    La table utilisée pour évaluer les probabilités lorsque la variable aléatoire suit la loi de Student nous donne la probabilité que t soit supérieure à une valeur spécifique ( ta ; v ) soit

    P (t3ta; v ) = ? a f ( t ) dt =

    t v a ;

    a. L'application de cette loi exige le respect des conditions

    suivantes :

    1. échantillonnage à partir d'une population normale

    2. variance inconnue

    3. échantillon de petite taille ( n -.< 30).

    distribution de la quantité

    X - m

    t = . Cette variable n'exige pas que la variance

    n

    s

    Lorsque ces conditions sont réunies, la distribution de Student permet d'obtenir la

    4

    Loi Normale

    On parle de loi normale ou loi de LAPLACE-GAUSS ou loi de GAUSS ou encore deuxième loi de Laplace, lorsqu'on a affaire à une variable aléatoire continue dépendant d'un grand nombre de causes indépendantes, dont les effets s'additionnent et dont aucune n'est prépondérante. On démontre en utilisant l'intégrale de Gauss :

    t 2

    ?+8- e 2 e dt = 2 Ð -8

    que l'espérance mathématique d'une variable distribuée selon N(0,

    1) est 0 et que son écart-type est 1. Sa médiane et sa valeur modale sont égales à l'espérance mathématique, c'est-à-dire 0.

    Pour une loi N(m, o- ), l'espérance mathématique, la médiane et le mode sont égaux à m et son écart-type est égal à o- .

    Il est possible de tracer les courbes représentant la densité de probabilité de la loi normale selon les valeurs de m et de o- . La valeur de m détermine l'axe de symétrie de la courbe, celle deo- son degré d'aplatissement. Chaque courbe a la forme célèbre sous le nom de courbe en cloche ou en chapeau de gendarme (FOURASTIE J. et LASLIER J.F., 1987).

    Matrice adjointe

    C'est la matrice formée à partir d'une matrice donnée, en remplaçant chaque élément par son cofacteur et ensuite, en transposant la matrice qui en résulte.

    Symboliquement, la matrice adjointe qui s'écrit Adj (A), est définie par Adj(A) = Aij .

    T

    Matrice inverse

    A =

    - 1 1 Adj A

    ( )

    A

    Mineur d'un élément d'une matrice

    Le déterminant d'une sous-matrice obtenue en supprimant la ligne et la colonne qui contiennent un élément quelconque aij. Le cofacteur de aij est

    Aij = (1)i+j * min

    - eur de aij .

    5

    Stratification

    C'est une méthode d'enquête qui consiste à découper la population étudiée en groupes homogènes, appelés strates, et à trier indépendamment un échantillon aléatoire dans chaque strate.

    Système de culture

    Un système de culture est l'ensemble des modalités techniques mises en oeuvre sur une parcelle ou un groupe de parcelles traitées de manière identique. Chaque système de culture se définit par : les caractéristiques des terrains cultivés, la nature des espèces cultivées, leur ordre de succession, l'itinéraire technique appliquée à chacune de ces cultures, les résultats obtenus du point de vue de la productivité, de la rentabilité et de la reproductibilité (GRET /FAMV,1990).

    Terme d'erreur

    Variable aléatoire non observable régie par l'influence d'autres variables indépendantes non prises en considération dans un modèle

    Test d'hypothèses

    Processus de validation d'hypothèses

    Transposée d'une matrice

    La matrice obtenue en interchangeant les indices des lignes et des colonnes de chaque élément s'appelle la matrice transposée de la matrice origine (on l'écrit ZT). Dans le cas des matrices symétriques Z = Z .

    T

    6

    ANNEXE B : Fiche d'enquête

    Culture de Bambou avec la Fédération des Associations Caféières Natives (FACN) à Marmelade : Motivations Économiques et d'Auto-Subsistance et Contribution au Revenu Global des Exploitations Agricoles.

    Questionnaire d'Enquête

    Section : Localité :

    Nom Enquêté: Date :

    No : Taille

    E.A.§§§§§§ :

    Êtes-vous affilié à la FACN ? Oui ou nom; si oui, depuis quand ?

    Avez-vous planté du bambou avec la FACN ? Oui ou nom. Avez-vous déjà vendu des tiges de bambou au projet ? Oui ou nom.

    SYSTÈMES DE CULTURE

    Le Bambou

    Année

    Qté de Bambous Plantée et vendue
    avec la FACN

    Coût de production
    du bambou

    Qp *******
    (NBMT)†††††††

    QV ‡‡‡‡‡‡‡

    (en valeur)

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Quelles sont les raisons pour lesquelles vous êtes intéressé à cultiver le bambou sur votre

    exploitation ?

    §§§§§§E.A. : Exploitation Agricole

    *******

    ‡‡‡‡‡‡‡

    Qp : Quantité de bambous plantée avec la FACN (NBMT)††††††† : Nombre de boutures mis en terre QV : Quantité de bambous vendue

    7

    Autres Cultures

    Quelles sont les différentes espèces végétales rencontrées sur votre exploitation ?

    Année

    Culture

    Récolte

    Autoconsommation

    Rente foncière

    Prix

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Utilisation d'Intrants

    Année

    Culture

    Semence

    Produits
    Phyt.§§§§§§§

    Engrais

    Autres

    Qtég

    CU********

    Qtég

    CUf

    Qtég

    CUf

    Qt醆††††††

    CUf

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Force de travail

    Faites-vous appel à la main-d'oeuvre extérieure ? oui ou non, si oui pour quels types de

    travaux ? Coûts :

    Main-d'oeuvre externe

    Culture

    Labourage

    Semis

    Sarclage

    Récolte

    Qté (Hj)

    Sal/Hj‡‡‡‡‡‡‡‡

    Qté(Hj)

    Sal/Hjh

    Qté(Hj)

    Sal/Hjh

    Qté(Hj)

    Sal/Hjh

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    §§§§§§§ Phyt : Phytosanitaires

    ******** CU: Coût unitaire

    †††††††† Qté : Quantité

    ‡‡‡‡‡‡‡‡ Sal/Hj: Salaire par Homme jour.

    8

    Main-d'oeuvre familiale

    Quel est le nombre de personnes qui participent au travail sur l'E.A. ? Pour quels

    types de travaux ?

    A quelle fréquence ?
    Participez-vous à des associations de travail ? Oui ou non ; si oui, selon quelle fréquence

    et à quel coût ?

    Outillage agricole et équipement

    Année

    Type

    Qté

    Origine

    Valeur actuelle

    Valeur finale

    Durée

    d'utilisation

    Frais

    d'entretien

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    S'il y a d'autres problèmes, précisez :

    SYSTEME D'ELEVAGE

    Année

    Espèce

    Achat

    Vente

    Vente
    P.A.§§§§§§§§

    A-

    C*********

    V.D.†††††††††

    V.F.‡‡‡‡‡‡‡‡‡

    Qté

    Prix

    Qté

    Prix

    Qté

    Prix

    Qté

    Prix

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    §§§§§§§§ P.A. : Produits animaux *********A-C : Autoconsommation

    ††††††††V.D. : Valeur en début de l'exercice ‡‡‡‡‡‡‡‡V.F. : Valeur à la fin de l'exercice

    9

    Charges de production animale

    Année

    Espèce

    Aliments

    Soins

    Vétérinaires

    Cordes

    Autres

    Qté

    Prix

    Qté

    Prix

    Qté

    Prix

    Qté

    Prix

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    FINANCEMENT ET CAPITAL

    Avez-vous d'autres sources de revenu ? Oui ou non, si oui lesquelles ?

    REVENU NON AGRICOLE

    Année

    Activité

    Charges

    Type

    Qté

    prix

    Poste

    Qté

    prix

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Avez-vous recours à l'emprunt ? Oui ou non, si oui, auprès de

    qui ? Raisons ? :

    Les conditions (garantie, intérêt) :

    Octroyez-vous de crédit à d'autres ? Oui ou non, si oui, sous quelles

    conditions ?

    Anned-Linz SENADIN, Enquêteur.

    10

    ANNEXE C: Quantité de bambous plantée, taux d'auto-consommation des agriculteurs pour l'ensemble des cultures pratiquées, revenu non agricole et revenu procuré par le bambou à la période précédente (année 2005) pour la première catégorie d'exploitations agricoles.

    No

    SAU°

    Quantité de
    bambous
    plantée

    Taux d'auto-
    consommation?

    Revenu
    non
    agricole

    Revenu procuré par le
    bambou à la période
    précédente (année
    2005)

    1

    0.26

    16

    0.6567

    2035

    800.5

    2

    0.927

    42

    0.6

    26000

    752

    3

    0.935

    25

    0.56

    4940

    420

    4

    1

    14

    0.576

    1335

    406.47

    5

    1.015

    27

    0.487987

    5650

    550

    6

    1.125

    16

    0.648

    2175

    512

    7

    1.125

    32

    0.55485

    8428

    728.65

    8

    1.185

    22

    0.6184

    3665

    620

    9

    1.25

    18

    0.63578

    1967

    735

    10

    1.5625

    45

    0.51

    10125

    883.9

    11

    1.78

    28

    0.479

    5974

    695.13

    12

    1.81

    35

    0.5315

    9240

    750

    13

    1.815

    60

    0.4165

    13125

    975.05

    14

    1.28

    30

    0.5578

    7150

    760

    Moyenne

    1.21925

    29.28571

    0.559466

    7272.071

    684.9071

    Source : Enquête de l'auteur, décembre 2006

    ° Surface agricole utile en carreaux

    + C + C + C

    Pd ca ci

    +Ppc

    + P + P

    pd ca

    +Pci

    )

    ? Taux d'auto-consommation =

    )

    + P + P

    ba cs

    ; Cig, Cm, Ch,

    (Cig

    + C + C

    m h

    + Cba

    +Ccs

    + C pc

    (P ig

    +P+P

    m h

    Cba, Ccs, Cpc, Cpd, Cca et Cci désignent respectivement les auto-consommations (exprimées en gourdes) d'igname, de maïs, de haricot, de banane, de canne-à-sucre, de pois congo, de patate douce, de café et de citrus; Pig, Pm, Ph, Pba, Pcs, Ppc, Ppd, Pca et Pci sont les valeurs respectives de la production d'igname, de maïs, de haricot, de banane, de canne-à-sucre, de pois congo, de patate douce, de café et de citrus.

    11

    ANNEXE D: Quantité de bambous plantée, taux d'auto-consommation des agriculteurs pour l'ensemble des cultures pratiquées, revenu non agricole et revenu procuré par le bambou à la période précédente (année 2005) pour la deuxième catégorie d'exploitations agricoles.

    No

    SAU°

    Quantité de
    bambous
    plantée

    Taux d'auto-
    consommation?

    Revenu
    non
    agricole

    Revenu procuré par
    le bambou à la
    période précédente
    (année 2005)

    1

    2

    40

    0.5018

    7100

    1000

    2

    2

    45

    0.44346

    5900

    849

    3

    2.015

    47

    0.445

    6514

    904.25

    4

    2.067

    58

    0.416

    8033

    980.4

    5

    2.165

    65

    0.401246

    5140

    952

    6

    2.175

    72

    0.391098

    7514

    2725

    7

    2.1875

    75

    0.390852

    8865

    1002.42

    8

    2.433

    75

    0.3686

    11162

    950.7

    9

    2.785

    81

    0.365

    9650

    1206.79

    10

    2.87

    84

    0.361534

    10028

    1552

    11

    2.75

    95

    0.370553

    14540

    2154.45

    12

    2.8

    97

    0.33921

    9760

    3005.4

    13

    2.95

    100

    0.33153

    9520

    3241

    14

    2.04

    48

    0.344039

    5147

    852.3

    Moyenne

    2.3741071

    4

    70.14286

    0.390709

    8490.929

    1526.836

    Source : Enquête de l'auteur, décembre 2006

    ° Surface agricole utile en carreaux

    + C + C + C + C + C + C + C + C

    m h ba cs pc Pd ca ci

    + P + P + P + P + P + P + P + P

    m h ba cs pc pd ca ci

    ? Taux d'auto-consommation=

    (Cig

    )

    (P ig

    )

    ; Cig, Cm, Ch,

    Cba, Ccs, Cpc, Cpd, Cca et Cci désignent respectivement les auto-consommations (exprimées en gourdes) d'igname, de maïs, de haricot, de banane, de canne-à-sucre, de pois congo, de patate douce, de café et de citrus; Pig, Pm, Ph, Pba, Pcs, Ppc, Ppd, Pca et Pci sont les valeurs respectives de la production d'igname, de maïs, de haricot, de banane, de canne-à-sucre, de pois congo, de patate douce, de café et de citrus.

    12

    ANNEXE E: Quantité de bambous plantée, taux d'auto-consommation des agriculteurs pour l'ensemble des cultures pratiquées, revenu non agricole et revenu procuré par le bambou à la période précédente (année 2005) pour la troisième catégorie d'exploitations agricoles.

    No

    SAU

    Quantité de bambous°

    plantée

    Taux d'auto-

    o

    consommation

    Revenu
    non
    agricole

    Revenu procuré par
    le bambou à la
    période précédente
    (année 2005)

    1

    3.375

    70

    0.371

    2500

    2126.4

    2

    3.75

    75

    0.417

    4000

    3102

    3

    3.864

    85

    0.36

    15000

    2705.47

    4

    4

    92

    0.34

    9500

    2501.8

    5

    4.0357

    97

    0.316

    9000

    2497.1

    6

    5.565

    108

    0.3

    26000

    1812.46

    7

    8.25

    120

    0.34

    22000

    4325.03

     

    87.2

    125

    0.205

    12000

    4013.8

    9

    3.24

    69

    0.3806

    3000

    908.3

    10

    3.86

    76

    0.3518

    8000

    835.18

     

    114.1

    80

    0.3957

    9020

    1025.48

    12

    7.55

    132

    0.233

    18000

    4496.55

    13

    3.95

    90

    0.305

    13100

    1649.21

     

    144.7

    93

    0.336923

    14000

    1853.29

    Moyenne

    4.81712143

    93.71429

    0.332287

    11794.29

    2418.005

    Source : Enquête de l'auteur, décembre 2006.

    ° Surface agricole utile en carreaux

    + C + C + C + C +C + C +C +C

    m h ba cs pc Pd ca ci

    (Cig

    )

    (Pig

    + P + P

    m h

    + P +P

    ba cs

    +Ppc +Ppd +Pca +Pci

    )

    ; Cig, Cm, Ch,

    °

    Taux d'auto-consommation =

    Cba, Ccs, Cpc, Cpd, Cca et Cci désignent respectivement les auto-consommations (exprimées en gourdes) d'igname, de maïs, de haricot, de banane, de canne-à-sucre, de pois congo, de patate douce, de café et de citrus; Pig, Pm, Ph, Pba, Pcs, Ppc, Ppd, Pca et Pci sont les valeurs respectives de la production d'igname, de maïs, de haricot, de banane, de canne-à-sucre, de pois congo, de patate douce, de café et de citrus.

    13

    ANNEXE F : Test de Klein

     

    Types

    I

    II

    III

    rZ i Z j

    rz ; z2

    - 0 .296

    -0 .42

    - 0. 5

    2

    rz1;z2

    0.0876

    0.1764

    0.25

    rZ2Z 3

    0.463

    0.423

    0.393

    2

    rZ2Z 3

    0.21437

    0.1789

    0. 1 54

    rZ1 Z3

    -0 .33 7

    - 0 . 53

    - 0 . 53 7

    2

    rZ1 Z3

    0.1135

    0.2809

    0.288369

    R 2

    0.92 1

    R2 = 0.904

    0.95 2

    rZiZj : coefficients de corrélation simple entre les variables explicatives Z1 , Z2 et Z3 R : coefficient de détermination calculé sur le modèle

    2

    ANNEXE G : Test d'indicateur de tolérance

     
     

    Types

     
     

    I

     

    II

     

    III

     

    2

    Rk

    2 0. 1 3 8

    R 1 =

     

    2 0 .327

    R 1 =

     

    2

    R 1 = 0. 3 87

     

    2

    R 2 = 0.237

     

    2

    R 2 = 0.232

     

    2

    R 2 = 0.272

     

    2 0.258

    R 3 =

     

    2 0 .329

    R 3 =

     

    2

    R 3 = 0.3 09

     
     
     
     
     

    2

    Tolk = 1 - Rk

    Tol1 = 1-0 . 1 3 8 =

    0. 8 62;

    Tol1 = 1-0.3 27 =

    0. 673;

    Tol1 = 1-0. 3 87 =

    0. 6 1 3;

    Tol2 = 1-0. 23 7 =

    0. 763;

    Tol2 = 1-0.232 =

    0.768;

    Tol2 = 1-0 .272 =

    0.728;

    Tol3 = 1-0.258 =

    0.742

    Tol3 = 1-0.329 =

    0. 67 1

    Tol3 = 1-0.3 09 =

    0. 69 1

    Rk : Proportion de la variable Zk expliquée par les autres Zj ( j 1 k ).

    2

    14

    ANNEXE H : Test d'homoscédasticité des erreurs (Test de Bartlett) pour le type I

     
     

    No

     

    Q

     

    Qà

    ei

     

    (Se 2 ) i

    Sous-échantillon 1

     

    1

     

    14

     

    15.03972

    -1.03972

     

    1 7.97842

     

    2

     

    16

     

    19.08419

    -3.08419

     
     

    3

     

    16

     

    12.23377

    3.766233

     
     

    4

     

    18

     

    19.12114

    -1.12114

     
     

    5

     

    22

     

    19.09148

    2.908522

     
     

    6

     

    25

     

    20.04198

    4.958018

     
     

    7

     

    27

     

    30.55816

    -3.55816

     
     

    8

     

    28

     

    35.54246

    -1.03972

     
     
     
     
     
     

    Sous-échantillon 2

     

    1

     

    30

     

    30.28

    -.28

     

    7.988875

     

    2

     

    32

     

    32.21

    -.21

     
     

    3

     

    35

     

    37.05

    -2.05

     
     

    4

     

    42

     

    42.05

    -.05

     
     

    5

     

    45

     

    41.66

    3.34

     
     

    6

     

    60

     

    60.76

    -.76

     

    = ? 8

    14 log

    Q ? * 1 7.

    ? 14

    1

    l 1

    = +

    97842 +

    k

    ? 1

    ? ?=

    ? i n i

    1

    6

    * 7. 988875

    14

    - 1 ? l =

    n ? 1

    ?

    ? 8 log 1 7. 97842 6 log 7. 988875 ]

    ? - [ +

    ?

    1 1 1 1 ?

    + ? + - 1 . 07413

    ? ? l =

    3 ? 8 6 14?

    Q = 0. 459913

    Q = 0 .428 l

    3( k - 1)

    15

    ANNEXE I : Test d'homoscédasticité des erreurs (Test de Bartlett) pour le type II

     

    No

    Q

    Qà

    ei

    (Se2)i

    Sous-échantillon 1

    1

    40

    42.06

    -2.06

    4 1.91105

    2

    45

    46.7

    -1.7

    3

    47

    48.99

    -1.99

    4

    58

    59.77

    -1.77

    5

    65

    52.16

    12.84

    6

    72

    76.55

    -4.55

    7

    75

    67.1

    7.9

     

    Sous-échantillon 2

    1

    75

    78.35

    -3.35

    39.71127

    2

    81

    75.89

    5.11

    3

    84

    80.6

    3.4

    4

    95

    99.44

    -4.44

    5

    97

    95.41

    1.59

    6

    100

    97.83

    2.17

    7

    48

    61.16

    -13.16

    Q =14log( 4 * 4 1 .91105 + 4 * 39.71127 ) - [7log 4 1.91105 + 7log 39.71127] = Q= 0.0022.9

    l=1 + 111 + 1 - 1 l =1.071429 Q = 0.002062

    3 ? 7 7 14 ? l

    16

    ANNEXE J : Test d'homoscédasticité des erreurs (Test de Bartlett) pour le type III

     

    No

    Q

    Qà

    ei

    (Se2)i

    Sous-échantillon 1

    1

    69

    70.3535

    -1.3535

    6.543588

    2

    70

    71.3171

    -1.3171

    3

    75

    72.7416

    2.2584

    4

    76

    77.6974

    -1.6974

    5

    80

    77.7428

    2.2572

    6

    85

    88.4359

    -3.4359

    7

    90

    86.7117

    3.2883

     

    Sous-échantillon 2

    1

    92

    93.2758

    -1.2758

    0.613293

    2

    93

    92.5503

    .4497

    3

    97

    95.8695

    1.1305

    4

    108

    108.2408

    -.2408

    5

    120

    120.0247

    -.0247

    6

    125

    125.5257

    -.5257

    7

    132

    131.5133

    .4867

    Q =14 log( 7 *6.543588+ 14 *0.613293j- [7log 6.543588 + 7log 0.613293] Q= 3.527326

    l=1+1(1+1-14J~l=1.071428 Q=3.292172

    17

    ANNEXE K : Test de normalité des résidus (Test de Jarque-Bera) pour le type I

    ei

    ei - ei

    (ei - ei ) 2

    (e i - e i ) 3

    4

    (e i - e i )

    -3.084193357

    -3.08419

    9.512249

    -29.3376

    90.48287

    -2.212320181

    -2.21232

    4.894361

    -10.8279

    23.95477

    4.958018161

    4.958018

    24.58194

    121.8777

    604.272

    -1.039723107

    -1.03972

    1.081024

    -1.12397

    1.168613

    -3.558159881

    -3.55816

    12.6605

    -45.0481

    160.2883

    3.766232745

    3.766233

    14.18451

    53.42216

    201.2003

    0.097830411

    0.09783

    0.009571

    0.000936

    0.0000916

    2.908521603

    2.908522

    8.459498

    24.60463

    71.56311

    -1.1211384

    -1.12114

    1.256951

    -1.40922

    1.579927

    3.432978149

    3.432978

    11.78534

    40.45881

    138.8942

    -7.542461604

    -7.54246

    56.88873

    -429.081

    3236.327

    -0.272855079

    -0.27286

    0.07445

    -0.02031

    0.005543

    5.008387818

    5.008388

    25.08395

    125.6301

    629.2045

    -1.34111728

    -1.34112

    1.798596

    -2.41213

    3.234946

    Paramètres calculés

    ì2 = 1 2.3051193

    ì3 = -1 0.9475639

    ì4 = 3 68.726869

    â 1 = 0.06432466

    â2 = 2.43519156

    S = 0 .33617921

    2 5. 99 1

    ÷(2; 0 .05) =

    18

    ANNEXE L : Test de normalité des résidus (Test de Jarque-Bera) pour le type II

    e.

    e. -e .

    (e . -e . ) 2

    (e . -e . ) 3

    4

    (e . -e . )

    -2.06

    -2.05929

    4.240675

    -8.73278

    17.98333

    -1.7

    -1.69929

    2.887587

    -4.90685

    8.338156

    -1.99

    -1.98929

    3.957275

    -7.87217

    15.66002

    -1.77

    -1.76929

    3.130387

    -5.53856

    9.799323

    12.84

    12.84071

    164.8838

    2117.225

    27186.68

    -4.55

    -4.54929

    20.69604

    -94.1523

    428.3261

    7.9

    7.90071

    62.42122

    493.1719

    3896.409

    -3.35

    -3.34929

    11.21774

    -37.5715

    125.8378

    5.11

    5.11071

    26.11936

    133.4885

    682.2208

    3.4

    3.40071

    11.56483

    39.32863

    133.7453

    -4.44

    -4.43929

    19.7073

    -87.4864

    388.3775

    1.59

    1.59071

    2.530358

    4.025066

    6.402713

    2.17

    2.17071

    4.711982

    10.22835

    22.20277

    -13.16

    -13.15929

    173.1669

    -2278.75

    29986.78

    Paramètres calculés

    ì2 = 3 6.51682

    ì3 = 1 9.46098

    ì4 = 4493.483

    â 1 = 0 .007778

    â2 = 3 .369746

    S = 0 .942489

    2 5. 99 1

    ÷(2 ; 0 .05) =

    19

    ANNEXE M : Test de normalité des résidus (Test de Jarque-Bera) pour le type III

    e.

    e. - e.

    (e . - e. ) 2

    (e . - e. ) 3

    4

    (e . - e. )

    -5.68

    -5.68071

    32.27051

    -183.297

    1041.386

    -1.28

    -1.28

    1.6384

    -2.09715

    2.684355

    -9.57

    -9.57

    91.5849

    -876.467

    8387.794

    1.42

    1.42

    2.0164

    2.863288

    4.065869

    3.14

    3.14

    9.8596

    30.95914

    97.21171

    -2.10

    -2.1

    4.41

    -9.261

    19.4481

    4.15

    4.15

    17.2225

    71.47338

    296.6145

    .22

    0.22

    0.0484

    0.010648

    0.002343

    2.30

    2.3

    5.29

    12.167

    27.9841

    -.18

    -0.18

    0.0324

    -0.00583

    0.00105

    8.52

    8.52

    72.5904

    618.4702

    5269.366

    2.15

    2.15

    4.6225

    9.938375

    21.36751

    -4.45

    -4.45

    19.8025

    -88.1211

    392.139

    1.37

    1.37

    1.8769

    2.571353

    3.522754

    Paramètres calculés

    ì2 = 1 8.8046721

    ì3 = -29.3425497

    ì4 = 1111.68481

    â 1 = 0.12947872

    â2 = 3 .14376546

    S = 0.31417364

    2 5. 99 1

    ÷(2 ; 0 .05) =

    20

    ANNEXE N : Revenu global pour la première catégorie d'exploitations agricoles

    No

    °

    Rb ( 2006 )

    RA

    RAC?

    RNA?

    Rg
    ·

    1

    375

    620.091667

    3100.45833

    2035

    6130.55

    2

    850

    3729.815

    18649.075

    26000

    49228.89

    3

    580

    3246.83333

    16234.1667

    4940

    25001

    4

    283

    3338.13833

    16690.6917

    1335

    21646.83

    5

    750

    2624.11167

    13120.5583

    5650

    22144.67

    6

    345

    2834.16667

    14170.8333

    2175

    19525

    7

    700

    5285.855

    26429.275

    8428

    40843.13

    8

    500

    4473.17833

    22365.8917

    3665

    31004.07

    9

    600

    2095.38833

    10476.9417

    1967

    15139.33

    10

    955

    6417.22667

    32086.1333

    10125

    49583.36

    11

    635

    2247.555

    11237.775

    5974

    20094.33

    12

    800

    2960

    14800

    9240

    27800

    13

    1000

    5868.83333

    29344.1667

    13125

    49338

    14

    620

    4375.83333

    21879.1667

    7150

    34025

    15

    530

    4628.33333

    23141.6667

    7272

    35572

    16

    379.5

    2933

    14665

    3500

    21477.5

    Source : Enquête de l'auteur, décembre 2006

    ° Revenu procuré par le bambou

    Revenu animal

    ? Revenu des cultures autres que le bambou ? Revenu non agricole

    · Revenu global

    21

    ANNEXE O : Revenu global pour la deuxième catégorie d'exploitations agricoles

    No

    Rb (2006) §§§§§§§§§

    RA**********

    RAC††††††††††

    RNA‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡

    Rg§§§§§§§§§§

    1

    1033

    8627.33281

    41082.5372

    7100

    57842.87

    2

    714.56

    7465.40281

    35549.5372

    5900

    49629.5

    3

    900.7

    4430.16868

    21096.0413

    6514

    32940.91

    4

    992.12

    7999.10653

    38090.9835

    8033

    55115.21

    5

    975

    2911.94331

    13866.3967

    5140

    22893.34

    6

    2684.84

    15868.6864

    75565.1736

    7514

    101632.7

    7

    1100

    8393.31818

    39968.1818

    8865

    58326.5

    8

    902.56

    8024.67967

    38212.7603

    11162

    58302

    9

    1235

    8080.18909

    38477.0909

    9650

    57442.28

    10

    1504

    8468.05736

    40324.0826

    10028

    60324.14

    11

    2025

    5424.71132

    25831.9587

    14540

    47821.67

    12

    3241.67

    7832.47934

    37297.5207

    9760

    58131.67

    13

    3850

    5624.2686

    26782.2314

    9520

    45776.5

    14

    845

    6671.49174

    31769.0083

    5147

    44432.5

    15

    990.77

    4643.29612

    22110.9339

    8490

    36235

    Source : Enquête de l'auteur, décembre 2006

    §§§§§§§§§ Revenu procuré par le bambou

    ********** Revenu animal

    †††††††††† Revenu des cultures autres que le bambou

    ‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡ Revenu non agricole

    §§§§§§§§§§ Revenu global

    22

    ANNEXE P : Revenu global pour la troisième catégorie d'exploitations agricoles

    N0

    Rb ( 2006 ) ***********

    RA†††††††††††

    RAC‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡

    RNA§§§§§§§§§§§

    Rg************

    1

    1902.523

    13132.4692

    62535.5678

    2500

    80070.56

    2

    3051.78

    14124.5115

    67259.5785

    4000

    88435.87

    3

    2100.85

    16953.6037

    80731.4463

    15000

    114785.9

    4

    2000

    20199.3099

    96187.1901

    9500

    127886.5

    5

    2000

    15230.3802

    72525.6198

    9000

    98756

    6

    1250

    597.176653

    2843.69835

    26000

    20877.25

    7

    5333

    625.900661

    2980.47934

    22000

    30939.38

    8

    3250

    6196.73554

    29508.2645

    12000

    50955

    9

    787.5

    7615.53719

    36264.4628

    3000

    47667.5

    10

    500

    13225.1526

    62976.9174

    8000

    84702.07

    11

    1000

    3630.6362

    17288.7438

    9020

    30939.38

    12

    5225.4

    26335.3884

    125406.612

    18000

    174967.4

    13

    1100

    19642.0636

    93533.6364

    13100

    127375.7

    14

    1900

    14942.9752

    71157.0248

    14000

    102000

    15

    665

    17389.5273

    82807.2727

    11792

    112653.8

    Source : Enquête de l'auteur, décembre 2006

    *********** Revenu procuré par le bambou

    †††††††††††Revenu animal

    ‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡‡Revenu des cultures autres que le bambou

    §§§§§§§§§§§Revenu non agricole

    ************ Revenu global

    23

    ANNEXE Q : Résultat de l'analyse économétrique sur SPSS pour le type I

    Correlations

    Pearson
    Correlation

     

    Q

    Z1

    Z2

    Z3

    Q

    1.000

    -.726

    .744

    .710

    Z1

    -.726

    1.000

    -.296

    -.337

    Z2

    .744

    -.296

    1.000

    .463

    Z3

    .710

    -.337

    .463

    1.000

    Model Summaryb

    Mode

    R

    R

    Square

    Adjusted R Square

    Std.
    Error of

    the

    Estimate

    Change Statistics

    R

    Square
    Change

    F

    Change

    df1

    df2

    Sig. F
    Change

    1

    .960

    a

    .921

    .897

    4.151

    .921

    38.942

    3

    10

    .000

    a Predictors: (Constant), Z3, Z2, Z1

    b Dependent Variable: Q

    ANOVAb

    Model

    Sum of
    Squares

    df

    Mean Square

    F

    Sig.

    1 Regression

    2012.585

    3

    670.862

    38.942

    .000 a

    Residual

    172.272

    10

    17.227

     
     

    Total

    2184.857

    13

     
     
     

    a Predictors: (Constant), Z3, Z2, Z1

    b Dependent Variable: Q

    24

    Model

    Unstandardized
    Coefficients

    Standardized
    Coefficients

    t

    Sig.

    95% Confidence
    Interval for B

    Correlations

    Collinearity
    Statistics

    B

    Std.
    Error

    Beta

    Lower
    Bound

    Upper
    Bound

    Zero-order

    Partial

    Part

    Tolerance

    VIF

    1(Constant)

    54.052

    12.502

     

    4.323

    .002

    26.196

    81.908

     
     
     
     
     

    Z1

    -88.749

    17.706

    -.480

    -

    5.012

    .001

    -

    128.201

    -

    49.298

    -.726

    -.846

    -.445

    .862

    1.161

    Z2

    8.929E-

    04

    .000

    .443

    4.359

    .001

    .000

    .001

    .744

    .809

    .387

    .763

    1.310

    Z3

    2.685E-

    02

    .008

    .343

    3.325

    .008

    .009

    .045

    .710

    .725

    .295

    .742

    1.348

    Coefficientsa

    a Dependent Variable: Q

    Coefficient Correlationsa

    Mode

    Z3

    Z2

    Z1

    1

    Correlations

    Z3

    1.000

    .236

    -.404

    Z2

    .236

    1.000

    .168

    Z1

    -.404

    .168

    1.000

    Covariances

    Z3

    6.523E-05

    3.370E-02

    -6.689E-07

    Z2

    3.370E-02

    313.501

    6.100E-04

    Z1

    -6.689E-07

    6.100E-04

    4.197E-08

    a Dependent Variable: Q

    25

    Collinearity Diagnosticsa

    Model

    Dimension

    Eigenvalue

    Condition
    Index

    Variance Proportions

    (Constant)

    Z1

    Z2

    Z3

    1

    1

    3.624

    1.000

    .00

    .00

    .02

    .00

    2

    .336

    3.284

    .00

    .00

    .73

    .00

    3

    3.552E-02

    10.101

    .01

    .09

    .24

    .74

    4

    4.858E-03

    27.312

    .99

    .91

    .01

    .26

    a Dependent Variable: Q

    Casewise Diagnosticsa

    Case Number

    Std. Residual

    Q

    Predicted Value

    Residual

    1

    -.743

    16

    19.08

    -3.08

    2

    -.533

    42

    44.21

    -2.21

    3

    1.195

    25

    20.04

    4.96

    4

    -.251

    14

    15.04

    -1.04

    5

    -.857

    27

    30.56

    -3.56

    6

    .907

    16

    12.23

    3.77

    7

    .024

    32

    31.90

    .10

    8

    .701

    22

    19.09

    2.91

    9

    -.270

    18

    19.12

    -1.12

    10

    .827

    45

    41.57

    3.43

    11

    -1.817

    28

    35.54

    -7.54

    12

    -.066

    35

    35.27

    -.27

    13

    1.207

    60

    54.99

    5.01

    14

    -.323

    30

    31.34

    -1.34

    a Dependent Variable: Q

    26

    Histogram

    Dependent Variable: Quantité de Bambous Planté

    Frequency

    6 5 4 3 2

    1

    0

     

    Std. Dev = .88 Mean = 0.00 N = 14.00

    -2.00 -1.50 -1.00 -.50 0.00 .50 1.00

    Regression Standardized Residual

    Normal P-P Plot of Regression Standar Dependent Variable: Quantité de Bamb

    Expected Cum P rob

    0.00

    1.00

    .75

    .50

    .25

    0.00 .25 .50 .75 1.00

    Observed Cum Prob

    27

    Partial Regression Plot

    Dependent Variable: Quantité de Bambous Plant

    Quantité de Bambous Plantée

    -10

    10

    0

    -300 -200 -100 0 100 200 300

    Revenu Bambou 2005

    Partial Regression Plot

    Dependent Variable: Quantité de Bambous Plant

    Quantité de Bambous Plantée

    -10

    -20

    20

    10

    0

    -10000 0 10000 20000

    Revenu non agricole

    28

    Partial Regression Plot

    Dependent Variable: Quantité de Bambous Plant

    Quantité de Bambous Plantée

    -10

    -20

    20

    10

    0

    -.2 -.1 0.0 .1 .2

    Taux d'autoconsommation

    29

    ANNEXE R : Résultat de l'analyse économétrique sur SPSS pour le type II

    Correlations

    Pearson
    Correlation

     

    Q

    Z1

    Z2

    Z3

    Q

    1.000

    -.773

    .754

    .750

    Z1

    -.773

    1.000

    -.420

    -.530

    Z2

    .754

    -.420

    1.000

    .423

    Z3

    .750

    -.530

    .423

    1.000

    Model Summaryb

    Mode

    R

    R

    Square

    Adjusted

    R

    Square

    Std.
    Error of

    the

    Estimate

    Change Statistics

    R

    Square
    Change

    F

    Change

    df1

    df2

    Sig. F
    Change

    1

    .951a

    .904

    .875

    7.148

    .904

    31.447

    3

    10

    .000

    a Predictors: (Constant), Z3, Z2, Z1

    b Dependent Variable: Q

    ANOVAb

    Model

    Sum of
    Squares

    df

    Mean Square

    F

    Sig.

    1 Regression

    4820.721

    3

    1606.907

    31.447

    .000a

    Residual

    510.993

    10

    51.099

     
     

    Total

    5331.714

    13

     
     
     

    a Predictors: (Constant), Z3, Z2, Z1

    b Dependent Variable: Q

    30

    Coefficientsa

    Model

    Unstandardized
    Coefficients

    Standardized Coefficients

    t

    Sig.

    95% Confidence
    Interval for B

    Correlations

    Collinearity
    Statistics

    B

    Std.
    Error

    Beta

    Lower
    Bound

    Upper
    Bound

    Zero-order

    Partial

    Part

    Tolerance

    VIF

    1(Constant)

    95.412

    24.502

     

    3.894

    .003

    40.819

    150.005

     
     
     
     
     

    Z1

    -

    171.072

    50.694

    -.403

    -

    3.375

    .007

    -

    284.025

    -58.120

    -.773

    -.730

    -

    .330

    .673

    1.487

    Z2

    3.423E-

    03

    .001

    .436

    3.898

    .003

    .001

    .005

    .754

    .777

    .382

    .768

    1.303

    Z3

    8.193E-

    03

    .003

    .353

    2.950

    .015

    .002

    .014

    .750

    .682

    .289

    .671

    1.491

    a Dependent Variable: Q

    Coefficient Correlationsa

    Mode

    Z3

    Z2

    Z1

    1

    Correlations

    Z3

    1.000

    -.260

    .428

    Z2

    -.260

    1.000

    .255

    Z1

    .428

    .255

    1.000

    Covariances

    Z3

    7.716E-06

    -6.349E-07

    6.025E-02

    Z2

    -6.349E-07

    7.708E-07

    1.137E-02

    Z1

    6.025E-02

    1.137E-02

    2569.863

    a Dependent Variable: Q

    31

    Collinearity Diagnosticsa

    Model

    Dimension

    Eigenvalue

    Condition
    Index

    Variance Proportions

    (Constant)

    Z1

    Z2

    Z3

    1

    1

    3.755

    1.000

    .00

    .00

    .00

    .01

    2

    .188

    4.475

    .00

    .01

    .00

    .57

    3

    5.327E-02

    8.396

    .01

    .02

    .83

    .23

    4

    3.676E-03

    31.962

    .99

    .96

    .16

    .19

    a Dependent Variable: Q

    Casewise Diagnosticsa

    Case Number

    Std. Residual

    Q

    Predicted Value

    Residual

    1

    -.288

    40

    42.06

    -2.06

    2

    -.237

    45

    46.70

    -1.70

    3

    -.278

    47

    48.99

    -1.99

    4

    -.248

    58

    59.77

    -1.77

    5

    1.796

    65

    52.16

    12.84

    6

    -.636

    72

    76.55

    -4.55

    7

    1.105

    75

    67.10

    7.90

    8

    -.468

    75

    78.35

    -3.35

    9

    .715

    81

    75.89

    5.11

    10

    .476

    84

    80.60

    3.40

    11

    -.621

    95

    99.44

    -4.44

    12

    .222

    97

    95.41

    1.59

    13

    .303

    100

    97.83

    2.17

    14

    -1.840

    48

    61.16

    -13.16

    a Dependent Variable: Q

    32

    Histogram

    Dependent Variable: Q

    Frequency

    6 5 4 3 2

    1

    0

     

    Std. Dev = .88 Mean = 0.00 N = 14.00

    -2.00 -1.50 -1.00 -.50 0.00 .50 1.00 1.50 2.00

    Regression Standardized Residual

    Normal P-P Plot of Regression Standar Dependent Variable: Q

    Expected Cum Prob

    0.00

    1.00

    .75

    .50

    .25

    0.00 .25 .50 .75 1.00

    Observed Cum Prob

    33

    Partial Regression Plot
    Dependent Variable: Q

    Q

    -10

    -20

    20

    10

    0

    -.1 0.0 .1

    Z1

    Partial Regression Plot Dependent Variable: Q

    Q

    -10

    -20

    -30

    20

    10

    0

    Z2

    -4000 -2000 0 2000 4000 6000

    34

    Partial Regression Plot Dependent Variable: Q

    Q

    -10

    -20

    20

    10

    0

    -2000 -1000 0 1000 2000

    Z3

    35

    ANNEXE S : Résultat de l'analyse économétrique sur SPSS pour le type III

    Correlations

    Pearson
    Correlation

     
     

    Z1

    Z2

    Z3

    Q

    1.000

    -.845

    .740

    .774

    Z1

    -.845

    1.000

    -.500

    -.537

    Z2

    .740

    -.500

    1.000

    .393

    Z3

    .774

    -.537

    .393

    1.000

    Model Summaryb

    Model

     

    R

    R

    Square

    Adjusted
    R Square

    Std. Error
    of the
    Estimate

    Change Statistics

    R

    Square
    Change

    F

    Change

    df1

    df2

    Sig. F
    Change

    1

    .976a

    .952

    .937

    5.132

    .952

    65.880

    3

    10

    .000

    a Predictors: (Constant), Z3 , Z2 , Z1

    b Dependent Variable: Q

    ANOVA

    F

    Model

     
     

    Sum of
    Squares

    df

    Mean
    Square

     

    Sig.

    1

    Regression

    5205.475

    3

    1735.158

    65.880

    .000

     

    Residual

    263.383

    10

    26.338

     
     
     

    Total

    5468.857

    13

     
     
     

    a Predictors: (Constant), Z3 , Z2, Z1

    b Dependent Variable: Q

    36

    Coefficients

    Model

    Unstandardized
    Coefficients

    Standardized
    Coefficients

    t

    Sig.

    95% Confidence
    Interval for B

    Correlations

    Collinearity
    Statistics

    B

    Std.
    Error

    Beta

    Lower
    Bound

    Upper
    Bound

    Zero-
    order

    Partial

    Part

    Tolerance

    VIF

    1(Constant

    118.57

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    )

    5

    13.305

     

    8.912

    .000

    88.930

    148.220

     
     
     
     
     
     

    -

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Z1

    160.31

    31.090

    -.457

    -5.157

    .000

    -229.588

    -91.043

    -.845

    -.852

    -.358

    .613

    1.631

     

    5

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Z2

    1.068E

    -03

    .000

    .360

    4.425

    .001

    .001

    .002

    .740

    .814

    .307

    .728

    1.373

    Z3

    6.541E

    -03

    .001

    .387

    4.637

    .001

    .003

    .010

    .774

    .826

    .322

    .691

    1.447

    a Dependent Variable: Q

    Coefficient Correlations

    Model

     
     

    Z3

    Z3

    Z3

    1

    Correlations

    Z3

    1.000

    -.171

    .427

    Z2

    -.171

    1.000

    .372

    Z1

    .427

    .372

    1.000

    Covariances

    Z3

    1.989E-06

    -5.815E-08

    1.873E-02

    Z2

    -5.815E-08

    5.824E-08

    2.794E-03

    Z1

    1.873E-02

    2.794E-03

    966.579

    a Dependent Variable: Q

    37

    Collinearity Diagnosticsa

    Model

    Dimension

    Eigenvalue

    Condition
    Index

    Variance Proportions

    (Constant)

    Z1

    Z2

    Z3

    1

    1

    3.647

    1.000

    .00

    .00

    .01

    .01

    2

    .220

    4.075

    .01

    .03

    .34

    .06

    3

    .127

    5.360

    .00

    .00

    .46

    .66

    4

    6.534E-03

    23.626

    .99

    .97

    .19

    .27

    a Dependent Variable: Q

    Casewise Diagnostics

    Case Number

    Std. Residual

    Q

    Predicted Value

    Residual

    1

    -1.106

    70

    75.68

    -5.68

    2

    -.250

    75

    76.28

    -1.28

    3

    -1.866

    85

    94.57

    -9.57

    4

    .277

    92

    90.58

    1.42

    5

    .612

    97

    93.86

    3.14

    6

    -.409

    108

    110.10

    -2.10

    7

    .809

    120

    115.85

    4.15

    8

    .043

    125

    124.78

    .22

    9

    .447

    69

    66.70

    2.30

    10

    -.035

    76

    76.18

    -.18

    11

    1.661

    80

    71.48

    8.52

    12

    .418

    132

    129.85

    2.15

    13

    -.868

    90

    94.45

    -4.45

    14

    .266

    93

    91.63

    1.37

    a Dependent Variable: Q

    38

    Histogram

    Dependent Variable: Qbp

    Frequency

    6 5 4 3 2

    1

    0

     

    Std. Dev = .88 Mean = 0.00 N = 14.00

    -2.00 -1.50 -1.00 -.50 0.00 .50 1.00 1.50

    Regression Standardized Residual

    Qbp : quantité de bambous plantée

    Normal P-P Plot of Regression Stan Dependent Variable: Qbp

    Expected Cum Prob

    0.00

    1.00

    .75

    .50

    .25

    0.00 .25 .50 .75 1.00

    Observed Cum Prob

    39

    Partial Regression Plot Dependent Variable: Qbp

    Qbp

    -10

    -20

    20

    10

    0

    -.2 -.1 0.0 .1

    Autoconsommation

    Partial Regression Plot Dependent Variable: Qbp

    Qbp

    -10

    -20

    20

    10

    0

    -10000 0 10000 2000

    RNA

    Qbp : quantité de bambous plantée RNA : revenu non agricole

    40

    ANNEXE T : Calcul du taux d'auto-consommation des exploitants du premier type

     

    Cultures

    Igname

    Maïs

    Haricot

    Banane

    Canne-à-sucre

    Pois congo

    Patate douce

    Café

    Citrus

    No

    P

    C

    P

    C

    P

    C

    P

    C

    P

    C

    P

    C

    P

    C

    P

    C

    P

    C

    1

    417

    417

    139

    125

    1160

    563

    660

    528

    162

    60.9

    76

    76

    69

    69

    314

    314

    476

    127.8

    2

    2942

    1565

    980

    884

    8825

    4542

    4658

    3497

    438

    229.7

    540

    470

    490

    306

    2209

    1395

    3432

    1819.6

    3

    2353

    1117

    784

    549

    7059

    4094

    3726

    2920

    354

    205.4

    431

    388

    392

    255

    1765

    830

    2745

    622.5

    4

    2647

    1944

    882

    782

    7942

    3977

    4191

    3418

    397

    296.9

    485

    432

    443

    200

    1985

    894

    3088

    762.8

    5

    2067

    908

    689

    586

    6202

    2729

    3273

    2422

    310

    275

    380

    361

    345

    196

    1550

    180

    2412

    750

    6

    2070

    1541

    690

    517

    6210

    3994

    3278

    2859

    413

    413.4

    378

    355

    245

    80

    1553

    692

    2415

    728.1

    7

    4068

    2857

    1356

    1044

    12202

    6515

    6440

    4450

    611

    250

    745

    611

    678

    512

    3051

    1012

    4745

    1556.4

    8

    3354

    2304

    1118

    949

    10062

    6024

    5311

    3918

    502

    305.8

    615

    529

    559

    344

    2516

    1205

    3913

    1705.7

    9

    1533

    1200

    512

    461

    4600

    2332

    2428

    1997

    230

    229.5

    281

    264

    256

    127

    1150

    640

    1789

    873.9

    10

    4729

    3345

    1576

    1056

    14186

    6665

    7487

    4867

    709

    118.1

    867

    694

    788

    430

    3547

    2005

    5518

    917.3

    11

    1598

    670

    533

    480

    4795

    1966

    2531

    1848

    239

    239.4

    293

    272

    266

    165

    1199

    652

    1865

    87.2

    12

    2046

    985

    682

    539

    6138

    2578

    3240

    2462

    306

    306.3

    375

    345

    342

    209

    1535

    744

    2387

    894.2

    13

    4028

    1250

    1343

    1021

    12083

    4350

    6377

    4273

    604

    109.6

    738

    620

    671

    456

    3021

    1095

    4699

    804.7

    14

    3222

    2835

    1074

    644

    9667

    4770

    5102

    3520

    483

    120

    591

    520

    537

    145

    2418

    975

    3760

    1450

    Source : Enquête de l'auteur, décembre 2006

    C : auto-consommation en gourdes; P : production en gourdes.

    41

    ANNEXE U: Calcul du taux d'auto-consommation des exploitants du deuxième type

     

    Cultures

    Igname

    Maïs

    Haricot

    Banane

    Canne-à-sucre

    Pois congo

    Patate douce

    Café

    Citrus

    No

    P

    C

    P

    C

    P

    C

    P

    C

    P

    C

    P

    C

    P

    C

    P

    C

    P

    C

    1

    5901

    3770

    1855

    1598

    13619

    7603

    9080

    5996

    789.1

    577.2

    454

    200

    534

    384

    9079

    1198

    4086

    1454

    2

    5347

    3858

    1678

    755

    12340

    5615

    8226

    5361

    718.3

    428

    411

    205

    484

    358

    8226

    905

    3702

    755.5

    3

    3097

    1853

    850

    625

    7149

    2972

    4766

    3002

    540.1

    303

    238

    137

    280

    221

    4766

    839

    2144

    652.4

    4

    6350

    3542

    1746

    768

    13848

    6096

    9233

    5539

    592.6

    340.1

    462

    259

    543

    383

    9233

    1355

    4156

    922

    5

    2339

    1019

    607

    443

    5398

    2343

    3600

    1645

    439.9

    233

    180

    153

    212

    169

    3599

    730

    1620

    485.4

    6

    12415

    6948

    3001

    1200

    25842

    8528

    17228

    10824

    799.2

    484

    861

    474

    1013

    709

    17228

    1825

    7753

    2697.3

    7

    6059

    3457

    2215

    1933

    13982

    7050

    9321

    2983

    500.4

    275

    466

    308

    548

    388

    9321

    1277

    4194

    545.2

    8

    7264

    3593

    1451

    696

    14846

    5078

    9897

    4569

    600.9

    346.2

    495

    396

    582

    430

    9897

    1642

    4454

    1490.6

    9

    6065

    3526

    1500

    690

    13496

    4994

    9331

    3956

    1582.5

    1032

    650

    390

    549

    390

    9331

    1460

    4150

    590.9

    10

    5241

    3177

    1920

    806

    14402

    5844

    9602

    3712

    1104.7

    698

    1250

    625

    565

    406

    9602

    1569

    4321

    519.4

    11

    3727

    1630

    1422

    597

    8201

    3262

    5735

    2457

    649.5

    380

    286

    200

    337

    259

    5735

    1066

    2581

    774

    12

    6439

    2071

    1455

    684

    13327

    4764

    8951

    5059

    642

    374

    448

    291

    526

    384

    8951

    912

    4018

    643

    13

    4526

    2494

    1235

    605

    7911

    2323

    6963

    2146

    3374.9

    1500

    300

    216

    410

    312

    6963

    1069

    3134

    877.8

    14

    7432

    2932

    1100

    391

    8916

    3436

    7434

    3332

    699.7

    414.1

    372

    208

    437

    328

    7434

    844

    3345

    902.7

    Source : Enquête de l'auteur, décembre 2006

    C : auto-consommation en gourdes; P : production en gourdes.

    42

    ANNEXE V: Calcul du taux d'auto-consommation des exploitants du troisième type

    Cultures

    Igname

    Maïs

    Haricot

    Banane

    Canne-à-sucre

    Pois congo

    Patate douce

    Café

    Citrus

    P

    C

    P

    C

    P

    C

    P

    C

    P

    C

    P

    C

    P

    C

    P

    C

    P

    C

    105

    84

    466

    2

    302

    4

    181

    4

    1890

    1

    667

    0

    17389

    8564

    1663.4

    885.

    6

    907

    644

    455

    306

    13609

    2625

    9073.1

    1879

    114

    23

    678

    2

    354

    9

    302

    3

    2017

    8

    645

    7

    19406

    7976

    1951.1

    1038

    1565

    1070

    797

    594

    12969

    4533

    10646.

    3

    2923

    934

    8

    367

    3

    381

    4

    216

    1

    2343

    6

    582

    5

    10910

    6845

    2047.7

    1090

    1144

    755

    572

    378

    14162

    4105

    8420.8

    1755.

    6

    101

    21

    442

    1

    455

    2

    261

    3

    2244

    7

    583

    6

    13172

    5978

    2503.6

    1332

    1365

    890

    683

    430

    11482

    1998

    7654

    1655.

    1

    948

    4

    341

    4

    322

    1

    186

    8

    1950

    7

    546

    2

    14816

    6090

    1805

    960

    984

    689

    503

    342

    10565

    1623

    9842.7

    1902

    449

    165

    128

    86

    652

    126

    438

    238

    171.5

    0

    89

    38

    320

    92

    578

    154

    385

    64.2

    505

    127

    144

    130

    801

    152

    630

    391

    79.8

    0

    245

    200

    122

    122

    650

    86

    432.6

    19.2

    470

    9

    837

    134 6

    942

    8410

    169 1

    7737

    1785

    739.4

    392.

    6

    404

    331

    202

    154

    6055

    266

    4037

    497.5

    600

    6

    278

    2

    171

    6

    111

    5

    1072

    5

    332

    5

    9867

    4453

    944.9

    501. 2

    518

    422

    254

    203

    7722

    1879

    5148

    1647.

    9

    108

    44

    495

    4

    309

    8

    182

    8

    1936

    5

    561

    6

    17816

    7986

    1704

    907

    932

    671

    465

    316

    13943

    2995

    9294.6

    1978

    268

    7

    107

    5

    768

    524

    4798

    128 3

    4414

    1677

    421.5

    223.

    7

    230

    230

    115

    115

    3454

    1018

    2303

    1448

    210

    68

    526

    7

    601

    9

    300

    9

    3762

    2

    691

    9

    34612

    7615

    3310.9

    1762

    1806

    1084 .1

    903

    742

    27088

    4980

    18059

    3685.

    6

    155

    82

    667

    5

    445

    2

    240

    4

    2782

    6

    612

    2

    25600

    8939

    2449

    1303

    1336

    842

    668

    444

    20035

    4186

    13357

    3033

    129

    50

    539

    6

    370

    0

    227

    2

    2312

    6

    578

    1

    21276

    8383

    2034.7

    1310

    1110

    733

    556

    361

    16651

    4056

    11100.

    4

    2874.

    8

    Source : Enquête de l'auteur, décembre 2006

    C : auto-consommation en gourdes; P : production en gourdes.

    43

    ANNEXE W: Unités de vente et prix des Cultures / produits

    Cultures / produits

    Unités de mesure

    Prix (en gourde) par unité
    de mesure

    Igname

    Cuvette

    250 à 500

    Lot

    25 à 50

    Plant / semence

    5 à 15

     

    Maïs

    Marmite

    12 à 30 / 18.5 en moyenne

    Gobelet

    1.7 à 4.3/ 2.6 en moyenne

     

    Haricot

    Marmite

    95 à 200 / 120 en moyenne

    Gobelet

    14 à 29 / 17 en moyenne

     

    Banane

    Régime

    35 à 150 / 104 en moyenne

    Patte

    4 à 19 / 13 en moyenne

     

    Canne-à-sucre

    Tige

    1.5 à 12 / 8.2 en moyenne

    Pois congo

    Marmite

    75 à 200 / 120 en moyenne

    Gobelet

    11 à 29 / 17 en moyenne

    Lot vert

    5 à 12 en moyenne

     

    Patate douce

    Lot

    7 à 20

    Café

    Marmite verte

    30

    Bidon vert

    150

    Marmite sèche

    60

    Bidon sec

    300

     

    Citrus

    Pied

    25 à 80 / 250 en moyenne

    Sac

    20 à 30

    Caisse

    8 à 15

    Lot de 7 unités

    5

    Lot de 5 unités

    2 à 3

    Source : Enquête de l'auteur, décembre 2006






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"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry