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Culture de bambou avec la fédération des associations caféières natives (facn) à  Marmelade: motivations économiques et d?auto-subsistance et contribution au revenu global des exploitations agricoles

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par Anned-Linz SENADIN
UEH/FAMV - Ingénieur-Agronome 2006
  

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VI - CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS

Suite à des différences perçues au niveau de la taille des exploitations agricoles qui constituent la population soumise à l'étude, celles-ci ont été groupées en trois catégories sur la base de leur superficie. L'objectif principal du travail de recherche était de mettre en évidence les principaux facteurs qui ont déterminé la quantité de bambous plantée par ces différentes catégories d'exploitations agricoles au niveau de la commune de Marmelade et de déterminer la contribution du bambou au revenu global de celles-ci. La démarche utilisée consistait à établir le rapport de causalité entre la quantité de bambous plantée et certaines variables comme le taux d'auto-consommation de l'ensemble des cultures pratiquées différentes du bambou, le revenu non agricole et le revenu procuré par le bambou à la période précédente (année 2005).

La première hypothèse qui a guidé l'étude postule que la quantité de bambou

plantée par les exploitants de différentes catégories est essentiellement expliquée par l'auto-consommation des autres cultures, le revenu non agricole et le revenu procuré par le bambou à la période précédente (année 2005). Les résultats trouvés nous permettent d'affirmer ce qui suit :

· Les variables taux d'auto-consommation des cultures autres que le bambou, revenu non agricole et revenu procuré par le bambou à la période précédente, expliquent à 92%, 90.4% et 95.2% la quantité de bambous plantée respectivement au niveau des exploitations de type 1, 2 et 3;

· La quantité de bambous plantée au niveau des différentes catégories d'exploitations agricoles varie dans le même sens que le revenu non agricole et le revenu procuré par le bambou à la période précédente (année 2005). Une augmentation du prix du bambou par la FACN doit, ceteris paribus, conduire nécessairement à une augmentation de la quantité de bambous plantée au niveau des différentes catégories d'exploitations agricoles. La mise en place d'autres activités génératrices de revenu produira le même effet (augmentation de la quantité de bambous plantée);

· Il y a une corrélation forte et négative entre la quantité de bambous plantée et le taux d'auto-consommation des cultures autres que le bambou ce qui signifie que

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plus l'exploitant pense à auto-consommer une partie de la production des cultures igname, maïs, haricot, bananier, canne-à-sucre, pois congo, patate douce, caféier, citrus, moins il s'intéresse à la culture du bambou.

La deuxième hypothèse stipule que la contribution du bambou au revenu global

est plus élevée dans un type que dans un autre. Les résultats ont, cependant, prouvé le contraire, c'est-à-dire quels que soient les types considérés, la contribution du bambou au revenu global est la même et varie entre 2.243% et 3.5%. Suite à ces résultats et les tests qui en découlent, nous formulons les recommandations suivantes :

Au niveau de la FACN :

· Entreprendre des campagnes de sensibilisation au niveau de la commune de Marmelade et d'autres régions du pays visant à montrer l'importance du bambou et à l'intégrer dans les habitudes de consommation de la population;

· Améliorer le système de marketing pour la vente des meubles en bambou;

· Augmenter la capacité de transformation de l'unité de fabrication des meubles en bambou (UFMEB);

· Offrir de meilleur prix aux exploitants pour le bambou;

· Entreprendre d'autres activités génératrices de revenu comme par exemple le commerce et l'artisanat.

Au niveau de l'État :

· Freiner le morcellement des exploitations agricoles en modifiant la loi sur la succession. Ce fait étant un facteur favorable à l'adoption des cultures vivrières au détriment de la culture du bambou;

· Supporter la FACN dans ses actions;

· Encourager et supporter les autres régions du pays;

· Créer de nouvelles voies de pénétration et faire des améliorations au niveau des routes vicinales déjà existantes;

· Fournir des encadrements techniques et financiers aux agriculteurs.

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"Soit réservé sans ostentation pour éviter de t'attirer l'incompréhension haineuse des ignorants"   Pythagore