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Evaluation des effets de la poudre calcaire et de npk 17-17-17 ainsi que de leur combinaison sur la production de ciboule (allium fistulosum) et le contrôle de nématodes à  Mbanza-Ngungu.


par Josué Nkotelo
ISP/Mbanza-Ngungu - Licence 2020
  

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3.2. Discussion

3.2.1. Au sujet de l'enquête

Le maraîchage à Mbanza-Ngungu et ses environs est une activité principalement exercée par le genre masculin (61,7%). Minenguet al. (2020) affirment que le maraîchage à Mbanza-Ngungu et ses environs (Kongo Central) est une activité principalement des hommes et les femmes ne représentent que 20%. Muliele et al, (2017) rapportent aussi que la faible implication des femmes pourrait être expliquée du fait que les femmes ne sont généralement habilitées à appliquer les traitements phytosanitaires dont exigent ces cultures.

Le maraichage étant une activité destinée au marché, c'est-à-dire une activité qui offre un revenu monétaire, la forte représentation des hommes est justifiée, car la littérature soutient qu'en Afrique, les hommes sont plus orientés vers les cultures offrant un revenu monétaire, alors que les femmes s'occupent de l'agriculture vivrière (Oumar ismaila, 2012 ; Wartena, 1997 : 149 ; Bopda, 1993 : 117).

Les résultats de l'enquête ont montré que 43,3 % des maraîchers ont une ancienneté de 1 à 10ans ; ceci s'explique par le fait que le maraîchage constitue pour certains une activité de transition qui permet de trouver les ressources nécessaires pour se convertir à une autre activité comme le petit commerce, etc.

Les principales cultures maraîchères pratiquées sont les légumes fruits (aubergine, piment, gombo et tomate), légumes bulbes et racines (carotte) et le légume feuille (ciboule, céleri et chou pommé). Le choix de ces cultures peut s'expliqué par le fait que les cultures maraichères ont un cycle court et sont facile à pratiquer, et l'investissement est rentable à court terme. Mises à part ces deux raisons majeurs, l'on peut évoquer aussi la grande valeur marchande des cultures maraichères notamment les légumes fruits dont la tomate, le poivron.

Souvent, les maraichers font la diversification des cultures. La diversification d'activités et/ou de cultures est un comportement normal dans une activité aussi risquée que l'agriculture. Ces résultats sont donc en conformité avec la thèse émise par (Fraval, 2000), selon laquelle la diversification des activités apparait comme une stratégie des agriculteurs ruraux africains face aux risques et incertitudes très présents en agriculture.

La majorité des maraichers enfouissent les mauvaises herbes, utilisent les engrais chimiques. Peu pratiquent l'écobuage, la rotation des cultures et jachère. L'utilisation des engrais s'explique dans le fait que, la production maraichère à Mbanza-Ngungu implique impérativement l'utilisation des engrais chimiques.

Toujours dans la stratégie des maraichers face aux nombreux risques de l'agriculture, nous avons observé que la plupart des maraichers ont en moyenne deux (2) parcelle dispersées dans les périmètres, car parfois les maladies et ravageurs apparaissent dans certains sites et pas dans d'autres (ce qui fait que le rendement soit parfois bon dans certains sites et pas dans d'autres).

La majorité des maraichers rencontrés, combinent l'Urée avec NPK. Entretenus sur leur raison de non utilisation des autres engrais, ces derniers, ont semblé ne pas connaitre la fonction de chaque type d'engrais pour la plante, car ils ont estimé que l'essentiel est d'avoir seulement appliqué l'engrais, peu importe la quantité ou le type d'engrais utilisé.

Tous les maraichers rencontrés ont affirmé n'avoir jamais eu de formations sur l'utilisation ou sur la combinaison optimale d'engrais. Les connaissances dont ils disposent sur l'utilisation d'engrais ont été transmises de bouche à oreille entre agriculteurs.

Les bioagresseurs constituent l'un de problème majeur pour les maraichers de Mbanza-Ngungu. Les analyses statistiques ont révélé une corrélation positive bien que faible entre les problèmes rencontrés par les maraichers et les pratiques utilisées au niveau de l'exploitation (mode d'exploitation, cultures intervenant en rotation, l'année d'utilisation de la parcelle). Cet état de chose explique clairement que les problèmes rencontrés pourraient être influencés par les pratiques utilisées par les maraichers dans la conduite de leurs activités maraichères. Ceci peut s'expliquer par le fait que les maraichers ne possèdent pas assez de connaissances techniques sur les pratiques culturales adéquates pour l'exploitation des cultures maraichères.

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille