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Causes de la vulnérabilité du sol à  l'érosion dans la localité de Bweremana en territoire de Masisi.


par Abdoul Karim Biteko
Université Libre des Pays des Grands Lacs de Bukavu (ULPGL /BUKAVU) - Licence 2015
  

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V.2. Les pratiques culturales inadéquates qui favorisent l'érosion

V.2.1. L'absence d'assolement et la vulnérabilité du sol à l'érosion

Notre enquête a révéler que les cultures couramment pratiquées dans la région sont le haricots et maïs qui sont les plus cités avec 42,1% des répondants, 14,6% ont parlés de haricots et sorgho, 12,5% ont cité les patates douces, 9,4% les bananes et arachides, 7,8% ont parlé de Colocases, haricots et maïs, 7,6% Haricots et manioc et 6,0% ont parlé de haricots maïs manioc. La plus grande proportion de ruissellement se situe dans la culture de haricot et maïs avec 29,2% pour une vitesse de ruissellement moyenne et 14,6% pour le ruissellement rapide. Avec une probabilité calculée 0,000 < 0,05, on peut affirmé que le la vitesse de ruissellement est fonction du type de culture couramment pratiquée.

Lopez Bermudez F. dans sont travail sur l'érosion hydrique des sols et leurs contrôle affirme qu'il est donc nécessaire, dans le but de préserver le sol et conserver sa fertilité pour une production durable, de suivre des procédés de cultures antiérosives, de choisir des plantes cultivées et des rotations de culture adéquates et d'orienter les travaux du sol de façon à réduire au minimum les dégâts. Les cultures en larges sillons de plantes telles que le coton, le maïs, la pomme de terre et le tabac, entraînent des pertes considérables d'humus. On doit donc les cultivées selon un plan de rotation systématique et faire entrer dans la rotation des cultures de couverture, si l'on veut réduire au minimum les pertes d'humus, et maintenir les rendements. Le procédé consistant à utiliser les plantes de couverture comme engrais verts constitue un excellent procédé de conservation du sol.

Toujours dans le cadre de notre recherche, nous avons trouvé que la rotation des cultures n'est pas d'application pour 75% de nos répondant contre 25% qui le font. Concernant ceux qui affirment faire la rotation des cultures, 55,2% disent qu'ils cultivent les manioc après le haricots et vice-versa et 44,8% eux cultivent le blé après le haricot.

La rotation des cultures n'est pas d'application pour 75% de nos répondant contre 25% qui le font. Selon les données présenté dans ce tableau, parmi ceux qui nient faire la rotation des cultures, 35,7% accusent un ruissellement moyen et 37,7% rapide. Mais après avoir trouvé une probabilité calculé 0,146 > 0,05, nous disons que la vitesse de ruissellement n'est pas fonction de la rotation des culture.

Notre recherche a aussi révélée que la totalité de nos répondants font l'association des cultures dans leurs champs et les cultures les plus associées sont le haricot et le maïs selon 51,1% de nos répondant, 19,3% ont cité l'association haricot, mais et manioc, 12,2% ont parlé de manioc et banane, 9,1% haricots et sorgho et 8,3% Colocase, haricots et maïs.

Pour GAUVIN D., dans son travail sur l'Inventaire des zones sensibles à l'érosion des sols en vallée d'Authie dans une perspective d'application des mesures agro-environnementales, l'alternance des cultures sur un bassin versant ou assolement judicieux et en commun est une des stratégies de conservation du sol, pour cette stratégies les agriculteurs organisent leurs successions culturales à partir d'assolement comme la betterave, la pomme de terre ou le maïs.

Notre enquête a montré aussi que tout nos enquêtés choisissent leurs cultures singulièrement. Or selon les recherches de GAUVIN D., les parcelles d'un même versant étant bien souvent cultivées par des exploitants différents, il serait intéressant qu'une concertation se mette en place pour le choix des assolements pour le bien de tous les exploitants.

La vitesse de ruissellement n'étant pas fonction de la rotation des cultures selon les tests statistiques, nous rejetons l'hypothèse qui met en relation l'assolement et la vulnérabilité du sol dans la localité de Bweremana.

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