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Analyse de la structure spatiale de l’occupation du sol de la ville de Bukavu.


par Biringanine Mugisho
Université Catholique de Bukavu - Graduat en Sciences de l'environnement 2019
  

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1.3.4 Structure spatiale et processus écologiques

L'importance de la structure spatiale des écosystèmes paysagers pour éclairer les processus écologiques est reconnue par le système écologique. Il est caractérisé par une interdépendance de trois éléments clés: sa configuration, sa composition et son fonctionnement (Bamba, 2006 ; Iorgulescu et al., 2002). Un changement d'un des éléments aura des répercussions sur les deux autres. Et si la structure spatiale d'une composante paysagère change, par exemple suite à la fragmentation d'une zone forestière, les processus de migration des populations qui utilisent cette forêt changeront également. En plus, si l'écosystème considéré est fragmenté, la composition du paysage connaîtra une dynamique, car les zones initialement couvertes par la forêt seront remplacées par une autre classe d'occupation du sol. Ce principe justifie l'importance donnée en écologie du paysage à l'étude des structures spatiales des paysages (Bogaert et al., 2005). Les éléments clés d'un système écologique sont repris dans la Figure 1.10 ci-dessous :

Figure 1.10. Eléments clés d'un système écologique applicable à chaque échelle spatio-temporelle: la structure du paysage, la composition et les fonctions présentes dans le paysage (Noon et al.,1997 in Bogaert et al., 2005).

1.3.5 Indices de structures spatiales

Pour étudier les rapports entre la configuration du paysage et les processus écologiques, il est utile de décrire ces structures en termes quantifiables. Ceci explique le développement d'une série d'indices « landscape metrics » (Hargis et al., 1997 dans Bogaert et al., sous presse). Ces mesures sont souvent un indicateur de l'impact humain sur la morphologie

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du paysage (Krummel et al. 1987 dans Burel et al., 2003). Puisque aucune mesure ne peut résumer à elle seule toute la complexité de l'arrangement spatial des taches, un ensemble de mesures doit généralement être effectué (Dale et al., 1994 dans Bogaert et al., sous presse) ; cette idée est à la base de l'existence d'une abondance d'indices. Certains d'entre eux interviennent dans la composition du paysage (proportion, richesse, équitabilité, dominance), pendant que quelques-uns sont appliqués à la mesure de la configuration spatiale (mesurant la géométrie des taches et leur répartition spatiale) (McGarigal & al., 1995 ; Gustafson, 1998; BotequilhaLeitão & al., 2002 ; Bogaert & al., 2005).

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