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Biologie et écologie des rapaces sympatriques malgache accipiter madagascariensis et falco zoniventris dans la forêt sèche de Mangily, sud-ouest de Madagascar


par Mauhamed Galien Rakotoson
Université de Toliara - Master 2 2021
  

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I.1.3.2. Faune

La forêt sèche de Mangily renferme une potentialité sur la richesse faunistique d'où la plupart des espèces sont endémique de l'île.

Pour les invertébrés, elle possède plus d'une vingtaine d'espèces et le nombre est inestimable surtout pendant la saison de pluie de Novembre à Avril. Notre étude sur terrain s'est réalisée pendant cette période, alors nous avions rencontré une diversité spécifique et de nombre des : papillons, des criquets (Locusta migratoria, des sauterelles, ...). Les invertébrés sont un groupe d'animaux très important sur l'écosystème. Ils assurent la pollinisation et sont servi comme régime alimentaire des insectivores voire même pour certains rapaces.

Pour les vertébrés, cet embranchement est constitué par les groupes des poissons et des tétrapodes. Dans notre zone d'études les poissons sont absents (sauf dans la mer) lors de l'absence des réseaux hydrographiques tandis que tous le quatre classes des tétrapodes sont y présents : Les amphibiens (Grenouilles), les reptiles (lézards Chalaradon madagascariensis, Chaméleons, serpents Boa madagascariensis, etc, des tortues en captivités Astrocheleus arachnoïdes, Geochelon radiata, Pyxus sp, des geckos), des 59 espèces d'oiseaux tel la sous-

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famille de Couinée de la forêt denses sèches (Coua coquereli, C. gigas, C. coquereli, C. ruficeps, C. cursor, C. cristata et C. verreauxi), Epervier de Madagascar, Epervier de France, le faucons à ventre rayé Falco zoniventris, Gymniophones de Madagascar, des mammifères particulièrement les primates comme le Lemur catta, le Propithecus verrauxi, ces deux lémuriens vivent en captivité dans cette aire protégée. La liste des oiseaux dans ce site est enregistrée dans l'annexe 6.

I.1.4. Population et ses activités

Les populations dans le village de Mangily-Ifaty sont constituées par divers groupes ethniques tels que : Vezo, Masikoro, Tanalana, Bara, Merina et d'origines étranger comme les Indiens, les Français, les Chinois et autres. En général, les populations autochtones sont le Masikoro et le Vezo tandis que les autres sont des populations immigrantes. En 2012, l'effectif de la population a été estimé 8500, (Romeo, 2014)

En effet, des activités différentes y sont rencontrées tel que l'hôtellerie, production de sels, agronomie, tourisme, commerce, ...

Agronomie : La culture dépend des précipitations. Chaque orage ouvre une période de travaux sur laquelle, les hommes, les femmes et les enfants se côtoient dans les champs. Les cultures de manioc (Manihot esculenta), le maïs (Zea mays), la patate douce (Ipomoea batatas), les pois du cap (Phageolus lunatus), le haricot (Phaseolus vulgaris), l'arachide (Arachis hypogaea), le coton (Gossypium hirsutum) ainsi que quelques Cucurbitacées sont les plus importants.

L'élevage des zébus et le cheptel des ovins, des caprins et des volailles sont les activités principales de la population. Les zébus ont des valeurs culturelles dans les rites comme les mariages, funérailles et ils font le bailleur de fonds économique des familles. L'élevage dans cette région est fréquemment extensif. Les troupeaux sont souvent mélangés, libre ou semi libre sous la surveillance d'un bouvier (Mpiarak'andro) (Rabarisoloaritefy, 2014).

Exploitation forestière : L'espèce Aluauda procera (fatsilotra) est exploitée par les bucherons pour fabriquer les planches vendues comme principale bois de construction. L'exploitation est prolongée car c'est la source d'argent assez facile et rapide. De plus, l'espèce Cedrolopsis greveï (Katrafay) sert lieu de bois de chauffe et est exploité pour la fabrication de charbon ainsi que pour la médicine traditionnelle. Les Mendoravy (Albizia) sont utilisés pour

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la fabrication de cercueil et enfin, le Daro ou Commiphora sp est exploité pour la menuiserie et la médicine traditionnelle (Rabarisoloaritefy, 2014).

Pêche : La pêche est réservée pour les Vezo. Elle est très importante, car leur activité principale ; pourtant cette activité dépend des conditions naturelles. La plupart d'entre eux sont des pêcheurs traditionnels ; ils utilisent des matériels artisanaux et archaïques tels que la pirogue, la canne à pêche, le filet maillant et autres. Les rendements sont très faibles à cause de marché local comme le seul lieu de liquidation pour leur marchandise (Rabarisoloaritefy, 2014).

Production de sel : La production de sels est une activité importante pour la population côtière de la région Sud-ouest de Madagascar. Actuellement cette opportunité est bien exploitée dans cette région surtout par des entreprises de certains étrangers.

Figure n° 5 : Les sels de Mangily, Rakotoson, 2020

Commerce et hôtellerie : Le commerce est une activité inséparable à la société humaine pour permettre l'échange. Comme à Mangily, le commerce se fait irrégulier, car il s'est réalisé partout, le plus fréquent c'est au bord de la route national n° 9 du village. Là on trouve des légumes, des fruits de mer et des PPN.

D'ailleurs, entant qu'un village touristique, l'hôtellerie est un secteur ou une activité très importante pour héberger les touristes qui appelle donc des mains d'ouvre pour y effectuer les taches dans ce domaine ainsi que des devises.

Ecotourisme : Cette activité est une activité la plus importante car il est la source de la devise du village donc source du développement. Comme nous avions dit ci-dessus, le village de Mangily possède non seulement des aires protégées qui lui entourent mais aussi située tout près des merveilleuses plages : plage d'Ifaty, plage de Madiorano et plage de Mangily.

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D'ailleurs, la température est quasiment optimale favorable au swimming (nage). Il y a une période destinée à découvrir les baleines à bosses. En effet, des nombreuses touristes arrivent toujours dans ce village pour découvrir les secrets naturels de cette région.

I.2. PRESENTATION DES ESPECES ETUDIEES

La présente étude se focalise sur les deux espèces aviaires malgaches dans le groupe des rapaces. Par définition, les rapaces sont des oiseaux carnivores qui capturent généralement d'autres animaux vivants à l'aide de leurs serres (sauf les rapaces charognards), tels que les petits vertébrés comme les micromammifères, d'autres oiseaux de petites tailles, des caméléons, des geckos, des poissons et des insectes (Langrand, 1995 ; Safford & Hawkins, 2013). Plusieurs institutions et auteurs ont consacré une attention particulière sur ce groupe qui est à la fois fascinant et difficile à étudier. Dans le cas de Madagascar, les activités de The Peregrine Fund s'occupent principalement sur les rapaces, en particulier la recherche sur ce groupe et sa conservation. Langrand et Meyburg (1984) ont fait une évaluation de la distribution, du statut de conservation des oiseaux de proies et des hiboux, en particulier les rapaces endémiques telles que, Aviceda madagascariensis, Accipiter henstii, Eutriorchis astur, Buteo brachypterus, Polyboroides radiatus et Haliaeetus vociferoides, Falco zoniventris et Accipiter madagascariensis. Ces deux derniers sont l'objet de cette étude. Ces sont des rapaces diurnes appartenant de deux ordres différents suivants : ordre des Falconiformes famille de Falconidae (Faucon à ventre rayé ou Falco zoniventris) et ordre des Accipitriformes, famille de l'Accipitridae (Epervier de Madagascar ou Accipiter madagascariensis).

Les ordres des Accipitriformes et des Falconiformes regroupent les rapaces ou les oiseaux de proie diurnes tels que les aigles, les vautours, les buses les éperviers et les faucons. Ces espèces se caractérisent par leur court bec crochu et leurs pattes puissantes et griffues appelées serres. Ce sont le plus souvent d'excellents chasseurs diurnes à vue perçante. Certains, comme les vautours, se nourrissent de charognes. Ils nichent sur les arbres, sur les rochers ou sur les falaises. Les grandes espèces n'élèvent, en général, qu'un à deux poussins par an. Les jeunes sont nidicoles.

Auparavant, les Falconiformes et les Accipitriformes se sont regroupés dans un même ordre appelé Falconiformes par leurs ressemblances morphologiques entant que rapaces diurnes mais les récentes études génétiques par l'hybridation d'ADN confirment que ces groupes sont génétiquement loin (Sibley-Ahlquist (1990, 1993), Raposo do Amaral et

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al. (2009), David P. Mindell, J. F., Jeff A J. (2018). Cela entraîne un bouleversement dans la taxonomie du groupe, qui est répercutée dans la version 3.3 (2013) de la classification de référence du Congrès ornithologique international, c'est-à-dire, la séparation de ces groupes en deux ordres différents :

? Les Accipitriformes sont un ordre qui regroupe les rapaces diurnes tels que les aigles, les vautours, les buses et les éperviers, constitue environs 220 espèces y compris l'épervier de Madagascar ou Accipiter madagascariensis.

? Les falconiformes sont aussi un ordre de rapaces diurnes qui ne contient plus qu'une seule famille, celle les Falconidés, qui inclut les faucons, les caracaras, le macagua, les carnifex, les fauconnets, les crécerelles, soit environ 60 espèces, y compris le faucon à ventre rayé ou Falco zoniventris.

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