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Gestion des risques bancaires.


par Nassima AFANGA
Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales d' Agadir - Licence en sciences économiques, option gestion 2020
  

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3.3. Le risque de change :

Le risque de change désigne l'incertitude quant au taux de change d'une monnaie par rapport à une autre à court et moyen terme. Il s'agit du risque qui pèse sur la valeur d'une devise par rapport à une autre du fait de la variation future du taux de change.

3.4. Le risque de contrepartie :

Une banque accorde un crédit à un particulier ou à un professionnel quand elle estime que la probabilité de remboursement est supérieure à la probabilité de non-remboursement.

Le risque de contrepartie peut aussi apparaître dans la dégradation de la situation financière des emprunteurs.

La probabilité de défaut d'un emprunteur augmente avec la dégradation de sa situation financière, cela accroît donc le risque de contrepartie de la banque.

Pour améliorer la gestion du risque de contrepartie, les banques accordent des crédits aux particuliers et aux entreprises sur la base d'analyse de leurs données financières :

? Pour un particulier, la banque examine l'ensemble de ses revenus, de ses charges, et calcule son « reste à vivre ».

? Pour une entreprise, la banque effectue une analyse financière précise de son bilan comptable, de son compte de résultat, de son bilan prévisionnel, etc.

3.5. Le risque opérationnel:

Le comité de Bâle définit le risque opérationnel comme « le risque de pertes directes ou indirectes résultant d'une inadéquation ou d'une défaillance attribuable à des procédures, des agents, des systèmes internes ou d'événements externes ». Il renvoie donc à des inefficiences de l'organisation et du management de l'institution. Sont inclus dans cette définition : Le risque juridique, le risque informatique, le risque comptable, le risque déontologique, fraudes, pertes et vols. Sont exclus : le risque de réputation et le risque stratégique.

Le risque opérationnel correspond à une série de pertes occasionnées par la gestion de l'établissement qui ne sont pas liées directement au risque de marché ou de crédit. La spécificité de ce risque réside dans la difficulté de sa quantification, ce qui rend sa gestion assez complexe.

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Dans le nouveau ratio de solvabilité du comité de Bâle, le risque opérationnel fait l'objet d'une exigence de fonds propres.

Tableau 1 : Panorama des risques et de secteur bancaire :

Source : Optimind Winter

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"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci