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Cartographie et estimation de la capacité de charge du pàturage à  partir des images satellitaires. Cas de la commune rurale de Diabaly dans la région de Ségou au Mali.


par Moctar TRAORE
Université Félix Houphouet-Boigny de Cocody  - Master en Télédétection et Système d’Information Géographique. Spécialité : Climat, Environneme 2019
  

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2.7.2. Imagerie multi-spectrale pour l'estimation de biomasse

L'imagerie multi-spectrale est sans doute l'offre la plus développée en ce qui concerne l'emprise des images, la capacité de revisite ou encore le rapport coût-efficacité (Kumar et al., 2015). Les nombreux capteurs offrent pléthore de possibilités, tant en termes de résolution spatiale que temporelle mais aussi en termes de longueurs d'ondes couvertes. Depuis les années 2000, l'ESA (Agence Spatiale Européenne) et le CNES (Centre National d'Études Spatiales) ont à eux seul lancé dix satellites avec capteur optique pour le suivi de la surface terrestre. Nous trouvons les SPOT5, 6 et 7, Pléiades 1 et 2 et Venus gérés par le CNES ; Sentinel2A, B et 3 et Proba-V gérés par l'ESA. Les images issues de ces satellites peuvent être gratuites ou payantes suivant les capteurs. La résolution offerte peut aller de 100 à 0,5 m et la capacité de revisite peut-être journalière à tri-mensuelle.

En combinant les différentes bandes spectrales qui réagissent différemment suivant l'état de la plante, il est possible de calculer des indices de végétation (IV) permettant d'analyser l'état d'un couvert. Ce sont en général le rouge et l'infrarouge qui sont utilisés dans ces indices. Une plante réfléchie très peu du rayonnement solaire dans les longueurs d'ondes correspondant au rouge. Cette bande sert en quelque sorte d'étalon dans le calcul d'indices. A l'inverse l'activité chlorophyllienne d'une plante aura pour conséquence une forte réflectance dans le proche infrarouge. Sa présence dans un indice de végétation renseignera donc sur l'état de production chlorophyllienne de la plante. Nous pourrons ainsi avoir des renseignements sur l'état de santé

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de la plante, mais nous pourrons également disposer d'une information quantitative très utile relative à la biomasse.

Les premiers indices utilisés, étaient simples, sous forme de différences ou de ratios entre les bandes spectrales (RVI, DVI). Le NDVI (Indice de végétation par différence normalisée) (Rousse et al., 1974 ; Tucker, 1979) est à ce titre l'indice le plus largement utilisé pour l'étude de cultures (Collet, 2001 ; Pettorelli et al., 2005). Il représente un bon indicateur de la productivité primaire de la végétation terrestre.

Plus récemment, Gao (1996) combine le NDVI et la DVI afin d'obtenir le RDVI (Indice de végétation de différence renormalisée) qui peut réagir en présence d'un faible ou d'un fort couvert végétal, héritant ainsi des avantages respectifs du DVI et du NDVI. D'autres indices (SAVI, TSAVI, OSAVI, MSAVI) font partie d'une famille d'indices permettant de limiter l'impact de la réflectance du sol. Ils peuvent être utiles pour des cultures présentent sur des sols très réfléchissants comme du sable mais aussi en début de repousse lorsque la végétation est peu couvrante.

Enfin le NDWI (Différence normalisée de l'indice de l'eau) (Gao, 1996) réagit à la concentration en eau du couvert étudié.

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"L'imagination est plus importante que le savoir"   Albert Einstein