WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Structure et régénération naturelle des espèces du genre pterocarpus dans le miombo de la réserve forestière de Mikembo au haut-Katanga.


par Enoch MUPWALA
Université de Lubumbashi - Master en sciences agronomiques 2018
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

CHAPITRE 4. DISCUSSIONS

4.1. Critique de la méthode

Lors de la prise des données, nous nous sommes basés sur des semis de moins 1 m et des arbres de dhp = 0,10 m. Cependant, le dhp le plus grand du peuplement étudié n'a pas dépassé 0,6 m (ou 60 cm). Si on tenait compte des gaules, cela pourrait nous donner une idée sur les arbres d'avenir et évaluer le taux de fécondité. Notre méthode n'a pas non plus tenu compte des aspects dynamiques qui permettraient de faire une comparaison de l'évolution temporelle de ces deux espèces. Sur ce, nous pensons que la prise en compte de gaules et de l'évolution temporelles des profils de croissance de ces deux espèces permettrait d'affiner les conclusions de cette recherche. Par contre, le point fort de notre recherche consiste à jeter les bases pour un calibrage des tarifs de cubage des espèces à bois d'oeuvre du miombo Haut-Katanga. Nous avons montré, pour la première fois que l'estimation par des méthodes courantes basées sur la simulation de la forme du fût en un cylindre de révolution occasionne une perte nonnégligeable d'environ3% de la biomasse aérienne. Mais l'estimation du tarif basé sur les classes de diamètre minimise les erreurs de calcul de la biomasse.

Nous suggérons d'approfondir cette étude en élargissant le jeu de données avec des diamètres pouvant atteindre 1 m ou au-delà. Nous pensons également que la prise des données dans différents types d'écosystèmes forestiers permettrait à mieux modéliser le tarif de Kakula et de Mulombwa.

4.2. Phénologie

Nos données des périodes phénologiques deP. angolensis et P. tinctorius correspondent avec les périodes phénologiques des études similaires de plusieurs auteurs (Boaler et al, 1996 ; Lemmens, 2005 ; Therrel et al, 2002 ; Takawira, 2005). LeP. angolensis est décidu tandis que P. tinctorius est semi-décidu. Ils ne fleurissent pas non plus à la même période (tableau 1). Le fait de ne pas fleurir à la même période nous pousse à dire que les deux espèces auraient déjà sélectionné différents types de pollinisateurs au cours de leur histoire de vie. Les principales modes de dissémination se fait par l'anémochorie uniquement.

4.3.Structure des Pterocarpus

Selon Lemmens et al(2005) et Takawira(2005) la hauteur d'arbre de ces deux espèces peut atteindre 25 m à 30 m ou 35 m, la hauteur du fût 15 m le dhp 0,75 met la surface de la couronne 113,04 m² (12 m de diamètre). La hauteur de nos arbres échantillonnés a varié de 7 m à 26,5 m, la hauteur du fût de 1,5 à 16,5 m, le dhp de 0,1 à 0,58 m et la surface de couronne de 0,28 m² à 225,93 m² (17,58 de diamètre).

Aucun de nos arbres échantillonnés n'a atteint un dhp de 0,6 m (équivalent au diamètre minimum d'exploitation) et 30 m de hauteur. Ceci montre que le peuplement est encore très jeune. Rappelons, qu'avant la mise en défens du site de Mikembo, les arbres étaient coupés de manière anarchiques par des populations riveraines (Muledi, 2017). Le relâchement de la pression anthropique favorise la croissance des espèces à bois d'oeuvre telles les Pterocarpus.

La longueur moyenne du fût de ces deux espèces a été de 6,4 m. Sous d'autres cieux, les recherches similaires menées par plusieurs chercheurs montrent que ces deux espèces ne produisent pas de fût assez longs. La longueur du fût dépend donc de la durée de vie de l'arbre, suggérant que pour btenir un fut de longueur vraiment importante, l'arbre devraient vivre beaucoup d'années (Boaler et al, 1996 ; Graz, 2004 ; Fouarge, 1964, Lemmens, 2005 ; Takawira, 2005).

Selon Anonyme (2009) pour estimer l'accroissement d'un arbre on a souvent recours à des relations hauteur-diamètre.Nous avons remarquéla plus forte corrélation entre la dhp et la hauteur totale des arbres, mais aucune relation n'a été détectée entre la hauteur totale et la hauteur du fût. Ce résultat suggère que l'estimation de la hauteur du fût n'est pas fiable à partir du dhp, c'est-à-dire que le volume exploitable des Pterocarpus ne pas être envisagé à partir de leurs grosseurs.

L'effort reproducteur est donc similaire entre les deux espèces car une différence non significative a trouvé entre les semis de Kakula et de Mulombwa. Mais, il serait intéressant de procéder au dénombrement des semis dans d'autres sites de la plaine de Lubumbashi pour pouvoir discriminer l'effort reproduction de chacune des espèces.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots"   Martin Luther King