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Crédits bancaires et croissance économique en république démocratique du congo, de 1990 à  2019


par Guillaume gigi Mbode
Universite de kindu - Licence 2021
  

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Sigles et Abréviation

1. % : Pourcentages

2. B.C.C. : Banque centrale du Congo

3. BM : Banque Mondiale

4. C.D.F : Franc Congolais

5. FC : Francs Congolais

6. FSEG : Faculté de Sciences Economique et de Gestion

7. IFB : Institution financière bancaire

8. IFNB : Institution financière non bancaire.

9. MCO : Moindre carré ordinaire.

10. NGP : Niveau Générale de prix

11. PIB : Produits intérieur brute.

12. PNB : Produits national brut

13. R.D.C : République démocratique du Congo

14. UEMOA : union économique et monétaire Ouest Africa

15. UNIKI : Université de Kindu

Liste de tableaux

Tableau n° 1 : signe attendu des paramètres du modèle spécifié, P30.

Tableau n° 2 : stationnarité des variables, P. 31.

Tableau n° 3 : test de stationnarité du résidu, P. 32

Tableau n° : Résultats du modèle spécifie retenu, P33.

Introduction

01. Problématique

Depuis toujours, la recherche de la croissance demeure au coeurdes politiques économiques des états. En effet, celle-ci garantit le développementéconomique, ce qui contribue par la suite à l'amélioration du niveau de vie, donc à la garantie du bien-être social.

Cependant, cet objectif de la croissance si important pour les états n'est réalisable qu'à condition que les entreprises assurent le meilleures emploi des facteurs de production. Pour cela, elles sont appelées à augmenter à tout moment leurs dépensesd'équipement en capital afin d'améliorerla productivité, ce qui est fondamental pour la croissance. C'est pourquoi dans le contexte actuel de la globalisation, il est inconcevable de par l'essoréconomique sans soulever la question du secteur bancaire dans l'économie, car les dépenses à engagerpar les agents économiques nécessitent bel et bien un financement dont ils ne disposent pas toujours. Ils sont donc parfois contraints de se tourner vers la sphère financière et particulièrement celle qui est bancaire.

Ainsi, lorsque celle dernièreva mal, l'économie court un grand risque d'asphyxie, puisque les agents économiques sur lesquelsellesréparentle manquent de ressourcesfinancièresnécessaires à leur fonctionnement et leurdéveloppement. De cela, nous avons pu constater avec la crise financière de 2008, qui était d'abord une crise bancaire : l'onde de choc émise par la chute de LEHMANN BROYHERS, l'une des plus importantes banque d'investissement des Etats- Unis, une ne s'est pas arrêtée à la seule sphère financière mais elle a fini par gagnerl'économie réelle.

En effet, l'effondrement par « effet domino » du système financier mondial a provoqué par la suite l'ébranlementdes plans entiers du secteuréconomique. L'économie mondiale est entrée dans une phase de crise qui n'était que financièreest devenueéconomique. Par ailleurs,les plans de soutienaux économies conçu çà et là pour faire face à la crise nous montrent clairement qu'on ne saurait relancerune économie sans régler au préalable le problème des banques. Certaines économies malgré les multiples interventions étatiques ont du mal à se remettre car leurs système bancaire demeurent fragile, leurs banques peinent à assurer pleinement leurs fonctions à cause de nombreux « actifs toxiques » encore présent dans leurs bilans.

Par ailleurs, il s'observe en RD Congo un recul sur les activités d'octroi de crédits bancaires, étant donné qu'il y a eu une baisse de 10 % du volume des crédits nets sur la période 2016-2017 alors que les chiffres en CDF dévoilent une hausse apparente (+18%). La part des créances sur la clientèle dans le bilan des banques est passée de 45% en 2016 à 36% en 2017. Cette baisse s'explique en partie par le gel de cette activité de la part de quelques acteurs1(*).

En effet, le crédit à décaissement alloué aux entreprises et aux ménages est resté dominé par celui à court terme, lequel a représenté 51,6% du total en 2018 contre 55,6% en 2017. Il s'est donc établi à 2.704,7 milliards de CDF, soit une augmentation de 24,0% par rapport à 2017. Cette prépondérance des crédits à court terme s'explique par l'aversion des banques aux risques élevés auxquels sont liés les prêts à moyen et long termes. Quant aux prêts bancaires à moyen et long termes, ils ont augmenté de 99,9%, d'une année à l'autre, atteignant 994,4 milliards de CDF. Ces derniers ont représenté 37,9% du total contre 25,3% en 2017.

Par ailleurs, le crédit d'engagement s'est chiffré à 551,3 milliards de CDF en 2018, soit une baisse de 26,5% contre une hausse de 42,6% enregistrée en 2017. Le volume de ces crédits dans le total s'est établi à 10,5% en 2018 contre 19,1% une année plutôt. Les crédits documentaires à l'importation ont diminué de 51,9%, s'établissant à 41,3 milliards de CDF, venant de 86,0 milliards en 2017. Quant à ceux à l'exportation, ils ont enregistré un volume de 4,3 milliards alors que rien n'a été accordé depuis 2017.

En 2019, les dépôts du système bancaire ont représenté 12,6 % du PIB contre 9,7 % en 2018. Au court de la même année, il s'est fait observer un regain d'optimisme dans le chef des responsables des institutions financières, attesté par une solde d'opinions de 61,7 % venant de 32,8 % une année plutôt. La même tendance a été observée tant du côté de l'offre du crédit que de celui de la demande. En effet, s'agissant du comportement de l'offre de crédit, le solde global d'opinions est passé de 1,6 % en 2018 à 25,2 % en 2019. Du côté de la demande, il s'est établi à 87,6 % en 2019, venant de 50,9 % en 2018.

Quant au crédit à décaissement, il s'est établi à 5.659,0 milliards de CDF, en hausse de 32,8% par rapport à 20182(*).

Cette situation conduit sans doute au désavantage des investissements car dépendant de moyen et long terme. De plus, il s'est laissé clairement voir que le volume de dépôts bancaires s'est fait majoritairement en dollar américain et à court terme.

Au regard du problème ci-dessus posé, notre travail tentera de rechercher une explication financière de la crise économique qui secoue la République Démocratique du Congo durant la période allant de 1990 à 2019. Ainsi, nous orientons notre problématique autour d'une interrogation suivante : Quels sont les effets des crédits bancaires sur la croissance économique en RD Congo ?

* 1 Rapport annuel BCC, 2017, P4-329.

* 2 Rapport annuel BCC, 2019, P187-190.

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille