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Impact de l'entrepreneuriat dans la lutte contre la pauvreté. cas de finca rdc, de 2015 à  2019


par David MWANIA Zacharie
Institut Supérieur de Commerce de Kinshasa - Licence 2020
  

Disponible en mode multipage

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INTRODUCTION

I. Présentation du sujet

Alors que la lutte contre la pauvreté est devenue une préoccupation majeure dans tous les pays en voie de développement, les initiatives individuelles sont devenues l'une des solutions auxquelles la population recourt pour nouer les deux bouts du mois. Ainsi, à l'instar des pays développés, l'entrepreneuriat ou l'exercice des petites activités lucratives continue à aider plusieurs ménages nonobstant les embauches et rémunérations précaires qu'elles génèrent. C'est ainsi que, dans le cadre de ce travail, nous allons tenter d'évaluer et d'apprécier l'impact de l'entrepreneuriat dans la lutte contre la pauvreté en République Démocratique du Congo.

II. Contexte de l'étude

Dans un contexte économique et financier mondialement morose et incertain, caractérisé notamment par la pandémie du Coronavirus, le ralentissement de la croissance économique et la dégradation des conditions de vie, la montée du chômage, la lutte contre la pauvreté, la création d'emplois et de relance des activités économiques sont sans doute au menu des programmes de développement de tous les pays. En République Démocratique du Congo, outre le manque de la culture entrepreneuriale, la mauvaise répartition du revenu ou les inégalités sociales et/ou salariales font aussi partie des causes de la pauvreté qui sévit dans le pays.

III. Choix et intérêt du sujet

1.1. Choix

Le choix que nous avons porté à ce sujet se justifie par notre attachement à la culture entrepreneuriale d'une part, et la création d'emplois et la lutte contre la pauvreté d'autre part. En effet, nous sommes convaincu que la dynamique de développement qui vise le bien-être social et économique de l'être humain passe par le développement de l'entrepreneuriat et la création d'activités économiques individuelles ou de groupe.

1.2. Intérêt

Le présent travail présente un triple intérêt à savoir : Pratique, Scientifiqueet Social

ü Du point de vue pratique : Ce travail nous permet de palper du doigt le rôle grandiose que joue l'entrepreneuriat dans la lutte contre la pauvreté à travers les activités menées par les petites et moyennes entreprises formelles et/ou informelles en RDC.

ü Du point de vue scientifique : Cette étude nous donne l'opportunité d'élargir nos connaissances aussi bien dans le domaine de l'entrepreneuriat que dans celui de la lutte contre la pauvreté. En plus, par les réponses spécifiques qu'elle apporte aux questions soulevées, elle fournit des données à d'autres chercheurs ou personnes désirants traiter et approfondir ce sujet. Ce travail constitue donc un recueil d'information utile et fiable.

ü Du point de vue Social : Nous osons croire que la conclusion et les différentes analyses et interprétations que nous aurons à faire ici pourront aider la population à comprendre le rôle capital de l'entrepreneuriat dans la lutte contre la pauvreté et l'indépendance financière.

IV. Délimitation du sujet

Pour ne pas éparpiller la semence de notre réflexion sur ce thème, notre étude est délimitée aussi bien dans le temps que dans l'espace.1(*)

Dans le temps :Dans le souci de mieux cerner notre réflexion, cette étude couvre la période allant de 2015 à 2019 soit 5ans.

Dans l'espace : Ce travail va tabler sur le cas de FINCA RDC S.A., une entreprise de Microfinance installée en République Démocratique du Congo depuis 2006.

V. Structure du travail

A l'exception de l'introduction et la conclusion, ce mémoire élaboré en vue de l'obtention du diplôme de licence est composé de deux parties à savoir « le cadre conceptuel » et « le cadre empirique ».

La première partie a deux chapitres, à savoir « la revue de la littérature » et « la problématique et hypothèses ». Tout comme la première, la deuxième partie a aussi deux chapitres à savoir « la méthodologie et champ empirique » et « l'étude de cas et résultats de recherche ».

Première partie : CADRE CONCEPTUEL

Chapitre premier : REVUE DE LITTERATURE

Le présent chapitre aborde les notions essentielles liées à l'entrepreneuriat et la pauvreté.

1.1. APPROCHE THEORIQUE

1.1.1. REVUE DE LA LITTERATURE SUR L'ENTREPRENEURIAT

1.1.1.1. DEFINITION

Le terme entreprenariat est de plus en plus utilisé. Jusqu'à ce jour, il reste tout de même difficile de lui donner une définition unanime compte tenu de son caractère complexe, hétérogène et équivoque. Pour bien comprendre le concept, il sied de recourir à sa définition. Ainsi, étant l'une des premières personnes à le définir, le professeur du Harvard Business SCHOOL aux Etats-Unis, Howard STEVENSON, dit que l'entrepreneuriat est « la poursuite d'une opportunité au-delà des ressources que vous contrôlez.2(*) Par cette définition, le professeur STEVENSON explique que la poursuite d'opportunités implique d'une part une certaine détermination et concentration de la part de l'entrepreneur, et d'autre part un risque énorme lié à l'incertitude.

Dans la vision économique notamment celle de Karl VESPER, l'entrepreneuriat est défini comme un « processus dynamique qui consiste à créer de la richesse supplémentaire »3(*). Cette richesse est créée par des individus qui assument les risques principaux en termes de capitaux, de temps, et/ou d'implication professionnelle afin de donner de la valeur à un bien ou à un service.

De son côté, le dictionnaire Economique définit l'entrepreneuriat comme étant : « l'action de créer de la richesse et/ou de l'emploi par la création ou la reprise d'une entreprise »4(*)

Robert PATUREL propose une définition syncrétique de l'entrepreneuriat. Pour lui, l'entrepreneuriat « est, à partir d'une idée, l'exploitation d'une opportunité dans le cadre d'une organisation impulsée, créée de toute pièce ou reprise dans un premier temps, puis développée ensuite, par une personne physique seule ou en équipe qui subit un changement important dans sa vie, selon un processus qui aboutit à la création d'une valeur nouvelle ou à l'économie de gaspillage de valeur existante ». Dans cette perspective, l'entrepreneuriat est indissociable de l'approche projet »5(*)

Pour Frank KNIGHT et Peter DRUCKER, l'entrepreneuriat consiste à « prendre des risques, d'où l'entrepreneur est une personne qui est prête à mettre en jeu sa carrière et sa sécurité financière pour mettre en oeuvre une idée, à mettre son temps et son capital dans une entreprise risquée. »6(*). Et plus tard vers 1985, Peter DRUCKER révise sa position sur le fait que « l'entrepreneuriat consiste à prendre de risque » en parlant plutôt de l'entrepreneuriat intelligent qui consiste à ne pas prendre de risques.

D'après FAYOLLE et FILION, l'entrepreneuriat est le « processus par lequel des personnes prennent conscience que le fait de posséder leur propre entreprise constitue une option ou une solution viable, ces personnes pensent à des entreprises qu'elles pourraient créer, prennent connaissance de la marche à suivre pour devenir un entrepreneur et se lancent dans la création et le démarrage d'une entreprise »7(*)

Pour trouver un consensus autour du terme entrepreneuriat, VERSTRAET et FAYOLLE ont combiné quatre (4) paradigmes pour cerner et comprendre ce concept. Il s'agit notamment de l'opportunité d'affaires, de la création d'une organisation, de la création de la valeur et de l'innovation.

En combinant ces quatre procédés, VERSTRAET et FAYOLLE ont proposé une définition claire de l'entrepreneuriat s'énonçant comme suit : «  L'entrepreneuriat est une initiative portée par un individu (ou plusieurs individus s'associant pour l'occasion) construisant ou saisissant une opportunité d'affaires (du moins ce qui est apprécié ou évalué comme tel), dont le profit n'est pas forcément d'ordre pécuniaire, par l'impulsion d'une organisation pouvant faire naître une ou plusieurs entités, et créant de la valeur nouvelle (plus forte dans le cas d'une innovation) pour des parties prenantes auxquelles le projet s'adresse »8(*).

Pour finir, parlant de l'entrepreneuriat, l'Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE) défini ce concept comme une « action humaine, soutenue par le milieu environnant, générant de la valeur sur le marché par la création ou le développement d'une activité économique, évoluant avec cette valeur pour finalement affecter l'économie, et ce, dans le but de mieux répondre aux besoins individuels et collectifs d'un territoire »9(*)

Dans cette définition, l'entrepreneuriat est considéré comme étant une action humaine : car il n y a pas d'entrepreneuriat, pas d'entreprise sans l'homme, parce que c'est l'homme qui au centre de toute activité entrepreneuriale et aussi c'est lui qui entreprend (entrepreneur) ;

Tout en tenant compte des définitions ci-dessus, il y a lieu de retenir que l'entrepreneuriat couvre les activités qui concourent à la formation et la croissance d'une entreprise, dont la conséquence première est la création de valeur. Cela peut aussi concerner les Organisations Sans But Lucratif, exemple des entreprises sociales.

1.1.1.2. HISTORIQUE

D'emblée, il nous parait utile de signaler que c'est l'économiste Joseph SCHUMPETER (1950) qui est à l'origine de la compréhension du concept « entrepreneuriat ». Pour SCHUMPETER, un entrepreneur est un homme ou une femme qui va être capable de modifier une idée en une innovation gagnante.

En Europe, c'est dans un contexte de récession économique que l'entrepreneuriat social a vu le jour, en s'inscrivant notamment dans l'économie sociale et solidaire. Au début des années 1990, c'est sous une impulsion Italienne que la tradition coopérative prend racine. En 1991, dans un contexte de récession économique, l'Italie créera un statut spécifique de « coopératives de solidarités sociales » qui se développent rapidement afin de répondre à des besoins non ou mal satisfaits par les services publics.

De nouvelles dynamiques entrepreneuriales à finalité sociale émergent à partir de cette période dans d'autres pays Européens. Pendant ce temps, la Belgique, la Finlande, le Portugal et la France emboitent le pas de l'Italie par la création des nouveaux statuts, de nouveaux dispositifs d'appui (incubateurs, fonds,...), par l'apparition de nouveaux réseaux fédérant les entreprises sociales au Royaume-Uni et en France, l'essor de secteurs dynamiques ainsi que l'intérêt pour le sujet éducatif, des médias, d'institutions internationales comme l'Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE).10(*)

En Amérique du Nord où c'est l'entrepreneur qui est mis en avant notamment aux Etats-Unis, la « Social Enterprise Initiative » est lancée en 1993 par le Harvard Business School. Ce programme de recherche et d'enseignement sera suivi par d'autres grandes universités et des fondations qui mettent sur pied des programmes de formation et de soutien aux entrepreneurs sociaux.

Quelques années plus tard, l'entrepreneuriat social se développe à travers le continent d'Europe. Cette notion connaîtra un vrai succès, symbolisé par le prix Nobel de la Paix 2006 accordé au docteur YUNUS Mohamed, entrepreneur social et inventeur du microcrédit pour créer des activités économiques considérées comme un moyen efficace pour lutter contre la pauvreté. Pendant ce temps, les entreprises sociales et/ou communautaires se développent aussi en Amérique latine, soutenues, comme au Mexique, par des politiques et des financements publics.

1.1.1.3. IMPORTANCE

L'importante place qu'occupe l'entrepreneuriat dans les recherches et les politiques économiques revient essentiellement aux intérêts qu'il apporte à l'économie et à la société.

· Entrepreneuriat et croissance économique:L'activité entrepreneuriale n'a pas, peut-être, un effet direct sur la croissance économique mais l'accélère, grâce à la présence d'une population nombreuse, d'individus entreprenants et ce résultat était prouvé par une étude de GEM(Global Entrepreneurship Monitor)qui a proposé un modèle comparatif entre différents pays sur diverses dimensions sociales et culturelles. Ce programme a montré que dans les payes à activité entrepreneuriale élevée, la proportion du PIB qui provient des projets entrepreneuriaux progresse chaque année.

· Entrepreneuriat et création d'emploi:L'entrepreneuriat constitue un moyen pour la résorption du chômage, il est considéré comme source potentielle de création et de sauvegarde d'emplois où entreprendre est devenu une nécessité pour l'intégration sociale pour l'entrepreneur et pour ses membres de famille.

· Entrepreneuriat et renouvellement du parc d'entreprises :L'entrepreneuriat permet de renouveler et reconstruire le tissu économique par la création des entreprises ex-nihilo ou par la reprise des entreprises et même par la réactivation et le redémarrage d'entreprises ce qui permet de constituer un contrepoids et une compensation aux disparitions et l'échec d'autres entreprises existantes.

· Entrepreneuriat et Innovation :La fonction d'innovation est importante. D'après Joseph SCHUMPETER, les entrepreneurs constituent le moteur de l'innovation en identifiant les opportunités que les autres acteurs ne voient pas et en développant les technologies et les concepts qui vont donner naissance à des nouvelles activités économiques.

1.1.1.4. ROLE

Parlant de l'entrepreneuriat, la convergence majeure entre plusieurs auteurs du domaine se trouve au niveau du rôle de l'entrepreneuriat dans la lutte contre la pauvreté et le chômage. Bien que l'industrialisation et l'informatisation contrarient quelques fois certains effets sociaux liés au chômage, la lutte contre la pauvreté est une évidence dans le sens que l'entrepreneuriat soutient la croissance et le développement économiques via ses innovations sur le marché.

Dans le domaine des affaires, l'entrepreneuriat permet de répondre à un besoin ou d'atteindre un objectif spécifique. Il est un vecteur important pour la croissance économique de la population, d'un groupe, d'une communauté, d'une commune, d'une ville ou d'une nation.

Pour une économie en pleine croissance, l'entrepreneuriat est un levier très important puisque la création de nouvelles entreprises est un moteur essentiel de la croissance économique qui permet de dynamiser le tissu économique et social.

1.1.1.5. TYPES D'ACTIVITES ENTREPRENEURIALES A EXERCER EN RDC SELON LE DROIT OHADA

Aux termes de l'article 3 de l'Acte Uniforme relatif au Droit Commercial Général de l'Organisation pour l'Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA), les actes de commerce pouvant être complétées par les dispositions non contraires au droit commercial Congolais sont notamment11(*) :

v L'achat des biens meubles et immeubles en vue de leur revente ;

v Les opérations de banque, de bourse, de change, de courtage, d'assurance et de transit ;

v Les contrats entre commerçants pour les besoins de leur commerce ;

v L'exploitation industrielle de mines, carrières de tout gisement de ressources naturelles ;

v Les opérations de location des meubles ;

v Les opérations de manufacture, de transport et de télécommunication ;

v Les opérations des intermédiaires de commerce telle que la commission, le courtage, les agences ainsi que les opérations intermédiaires pour l'achat, la souscription, la vente ou la location d'immeubles, de fonds de commerce, d'actions ou de parts de société commerciale ou immobilière ;

v Les actes effectués par les sociétés commerciales.

1.1.1.6. TYPES D'ENTREPRISES COMMERCIALES PREVUES PAR LA LOI EN RDC

En République Démocratique du Congo il n'existe que neuf (9) types de sociétés commerciales prévues par la loi au titre des actes de commerce par entreprise à savoir12(*) :

v Les Entreprise de manufactures ou d'usines : Elles sont celles qui s'occupent de la transformation des objets achetés, le façonnage ou le traitement d'objets fournis, la transformation d'objets par l'entrepreneur, exemple des entreprises agro-industrielles.

v Les Entreprises de travaux publics(pour les pouvoirs publics ou privés) : il s'agit notamment de la construction des édifices publics, des bâtiments industriels, des routes, des ports, des aéroports, des canaux, des chemins de fer, des barrages, des stades, des travaux de terrassement, de nivellement, de drainage, du défrichage, du déboisement, etc.

v Les Entreprises de commission : Ont pour objet les activités de commissionnaires, intermédiaires agissant en leur propre nom, pour le compte d'autrui. Exemple : La commission à l'achat ou à la vente.

v Les Entreprises de transport : Le transport des biens ou des personnes par n'importe quel mode de transport (route, rail, eau ou air).

v Les Entreprises de fourniture : Fourniture au sens large, fourniture des biens (denrées et marchandises, pain, viande, légumes et autres produits agricoles, produits vivriers ou de carrière, journaux, périodiques, carburant, eau, électricité) ou de services (bureautique, télécommunications, hôtels et restaurants, pompes funèbres, magasins généraux, garages, entrepôts,...)

v Les Entreprises d'agences et bureaux d'affaires : Agences de voyage, de publicité, de théâtre, de recouvrement de créances, de fonds de commerce, agence en douane, agence immobilière, cabinet de contentieux, conseillers fiscaux, sociétés fiduciaires, détectives privés, bureaux de liaison, agence matrimoniale, d'indemnisation artificielle, de porteuse volontaire, encore que les trois derniers types d'agences ne soient pas trop bien perçus au regard de la culture Congolaise.

v Les établissements privés de vente aux enchères, au plus offrant : Les services privés de ventes, les établissements assurant la vente aux enchères, les commissionnaires, ect.

v Les Entreprises de spectacles publics : Toutes les entreprises ayant pour but de distraire le public moyennant rémunération, telles que : théâtre, bals, dancing club, cinémas, music-halls, critiques, expositions, attractions foraines, meetings d'aviation, concours de tennis, concours de chevaux, ect.

v Les Entreprises du domaine des assurances : Toute société offrant les services d'assurance. Exemple : SONAS, RAWSUR-Assurance, SFA, SAAM Assurance, ect.

1.1.1.7. CARACTERISTIQUES DE L'ENTREPRENEUR

Toutes les études qui ont été faites sur les entrepreneurs n'ont pas permis de répondre à la question : « les entrepreneurs sont-ils différents des non-entrepreneurs ? ». Autrement dit, il n'a pas été possible d'identifier des traits caractéristiques discriminants.13(*) Toutefois, il est néanmoins utile de connaitre les différents points de vue qui visent à décrire l'entrepreneur à travers les écoles.

a. L'entrepreneur selon les principaux courants de pensée

L'entrepreneur a été (et est encore) un innovateur, un organisateur et un leader, ou encore, doté des caractéristiques psychologiques uniques.14(*)

ü L'entrepreneur et les caractéristiques psychologiques uniques : l'entrepreneur est vu dans ce courant comme un individu possédant des caractéristiques psychologiques uniques (valeurs, attitudes, besoins) qui le guident. Il peut donc s'agir de valeurs (éthiques, responsabilité,...), d'attitudes (prise de risques, l'initiative, l'autonomie,...) ou de besoins (indépendance, réalisation, reconnaissance,...). L'entrepreneur est celui qui présente ces traits distincts et ces caractéristiques particulières. Nombreuses sont les recherches qui ont essayé d'apporter la « démonstration que l'entrepreneur possède des traits que ne détiennent pas les non entrepreneurs.15(*) Ces recherches ont permis d'identifier des caractéristiques telles que l'optimisme, l'atypisme, la flexibilité, la persévérance, de la tolérance à l'ambiguïté et à l'incertitude, la confiance en soi, l'implication long terme et la prise des risques modérés.

ü L'entrepreneur et l'innovation : De nombreuses personnes pensent que le caractère principal du comportement entrepreneurial est l'innovation. Les entrepreneurs doivent donc témoigner d'une réelle créativité et d'une capacité à innover. Leur fonction principale est l'innovation et l'introduction, dans un environnement donnée, des nouvelles combinaisons productives.16(*) Dans ces conditions, l'innovation, la créativité et la découverte d'opportunité constituent des éléments clés du phénomène entrepreneurial. S'inscrivent donc dans ce courant de pensée, les économistes qui ont travaillé sur l'innovation (notamment JosephAloïs SCHUMPETER et Peter Ferdinand DRUCKER) ou ceux ayant travaillé sur l'opportunité (parmi lesquels se trouvent LUDWING VON Mises, Friedrich HAYEK et Israel M. KIRZNER) et aussi les spécialistes des sciences de gestion qui considèrent comme essentiel le processus de reconnaissance des opportunités (Howard H. Stevenson &J. Carlos Jarillo en 1990, Sankaran VENKATARAMAN 1997, Scott SHANE &Sankaran VENKATARAMAN, 2000).

ü L'entrepreneur et le management : Les entrepreneurs sont des obligateurs de processus de création de richesses économiques. Ils poursuivent des opportunités, s'efforcent de concrétiser en utilisant des techniques appropriées de gestion et de management. Certains acteurs cités précédemment comme Howard STEVENSON et Carlos JARILLO s'inscrivent dans cette école et adhèrent à la définition selon laquelle un entrepreneur est une personne qui perçoit des opportunités et met en place une organisation pour la mise en oeuvre.17(*)

ü L'entrepreneur et le leadership : L'entrepreneur est avant tout un leader qui sait animer des équipes, s'adapter à leurs besoins et les conduire vers l'atteinte des buts et des objectifs qu'il a assignés. L'entrepreneur, dans cette école de pensée, doit aider ses collaborateurs dans leur développement personnel et de ce point de vue, il est beaucoup plus qu'un manager, il est aussi un « leader of people ».18(*)Le docteur J. Barton CUNNINGHAM et Joseph LISCHERON (1991) pensent que cette vision de l'entrepreneur constitue l'aspect non technique de l'école précédente et que celui qui entreprend doit être égalementun « people manager » ou un « leader/mentor » qui joue un rôle dans la motivation, la direction et la conduite de son personnel.

b. L'entrepreneur et les approches typologiques :

Nous nous contentons de développer les quelques approches qui synthétisent toutes les autres.

· L'entrepreneur artisan versus l'entrepreneur opportuniste : L'une des toutes premières typologies date de 1967 et comprend deux figures à savoir l'entrepreneur artisan et l'entrepreneur opportuniste.

· L'entrepreneur artisan : Possède peu d'éducation mais a une forte compétence technique. Le travail constitue le centre d'intérêt de cet entrepreneur et il adopte volontiers une attitude paternaliste au sein de son entreprise. Il craint de perdre le contrôle de son entreprise et refuse généralement la croissance pour celle-ci.

· L'entrepreneur opportuniste : Offre une figure presque opposée à la précédente. Il possède, en effet, un niveau d'éducation plus élevé et ses expériences de travail sont diversifiées et nombreuses. Cet entrepreneur s'identifie plus à la gestion et ses comportements habituels refusent le paternalisme alors qu'ils accordent une place importante à la croissance et au développement de l'entreprise, même s'il faut pour cela perdre un peu d'indépendance.

1.1.2. REVUE DE LA LITTERATURE SUR LA PAUVRETE

La littérature économique contemporaine est généralement peu prodigue en ce qui concerne la conceptualisation du phénomène de la pauvreté. Elle s'est en effet attachée principalement aux dimensions monétaires, et/ou d'accessibilité aux ressources productives et aux besoins essentiels. C'est ainsi qu'il n'existe pas de définition unanime reconnue du concept de pauvreté

En effet, la pauvreté n'est généralement jamais définie par elle-même, mais elle est toujours abordée en fonction d'autres concepts, comme ceux liés à la croissance, au bien-être, à l'exclusion ou encore à l'équité. Il n'est donc pas aisé d'identifier clairement les éléments clés du concept de pauvreté d'autant plus qu'il ne se définit généralement que par rapport à son contexte spécifique, qu'il soit mondial, régional, national ou encore local.

Au-delà de ses caractéristiques socioéconomiques et géopolitiques, l'approche de la pauvreté dépend aussi du point de vue adopté pour appréhender ce phénomène. Que l'on se place dans une optique utilitariste ou non, que l'on définisse la pauvreté en fonction du revenu, de la consommation des ménages, des besoins essentiels ou du point de vue des capacités, on obtient des définitions fort différentes.

Bref, la littérature sur le phénomène de pauvreté est extrêmement abondante. De ce fait, sa conception évolue à travers le temps et le contexte, ce qui influence la manière de la définir.

1.1.2.1. ORIGINE

Pour mieux comprendre l'origine du concept, il est important de revenir à l'étymologie du terme. Ainsi, étymologiquement parlant, le terme « pauvre » vient du mot latin « pauper » et du grec « pénes ». En grec, « pauvreté » vient du mot « penia », vocable appartenant au mot « peina » qui signifie « faim », et d'une façon élargie à « ponos » et « poiné » qui signifient respectivement « douleur et châtiment (peine) ».19(*)

La pauvreté est un phénomène ancien. Un phénomène aussi vieux que l'humanité. Elle pose et a toujours posé des problèmes dans la société. Elle peut être considérée sous divers aspects en lien avec la richesse disponible, l'organisation du travail et le chômage, le développement de la société ainsi que des principes moraux et religieux qui peuvent se manifester en rapport avec les inégalités.

1.1.2.2. DEFINITION

Nous retenons d'emblée que l'adjectif « pauvreté » est un terme complexe, difficile, à définir et à mesurer surtout qu'il existe plusieurs formes de pauvreté, et donc plusieurs systèmes de mesure.

Plusieurs auteurs et organismes internationaux ont abordé sur ce concept. Il y a lieu d'illustrer dans ce point quelques définitions pour bien l'appréhender.

· Pour la Banque Mondiale, la pauvreté est définie comme un manque de ressources monétaires, un déficit d'éducation et de santé, ou bien l'absence de liberté, l'impossibilité de participer à une communauté ou le manque d'un sentiment d'appartenance à une société donnée.20(*) Pour la Banque Mondiale, la pauvreté, c'est le fait d'avoir faim, c'est être sans abri. La pauvreté c'est être malade et ne pas pouvoir voir un médecin ; la pauvreté c'est ne pas avoir du travail, s'inquiéter de l'avenir et vivre au jour le jour.

Au sens strict, le pauvre est cette personne qui n'a ni avoir, ni savoir, ni pouvoir.

Au sens large, le pauvre est cette personne qui est dépourvue de revenu d'actifs physiques ou financiers et des capacités assurant savoir et pouvoir.

· Pour le Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD), la pauvreté résulte d'un manque d'accès aux actifs d'une croissance économique insuffisante ou inappropriée et d'une mauvaise gouvernance.

La Banque Mondiale et le PNUD restent, ainsi que le Fonds Monétaire International, les institutions phrases dans la lutte contre la pauvreté dans le monde pour le compte du système des Nations-Unies. Ces organisations s'accordent sur les causes de la pauvreté mais ont cependant des divergences quant à la définition de celle-ci et de sa quantification.

Le PNUD définit spécifiquement trois notions en rapport avec le concept de la pauvreté :

· La pauvreté extrême ou pauvreté absolue :Une personne vit en condition d'extrême pauvreté si elle ne dispose pas des revenus nécessaires pour satisfaire ses besoins alimentaires essentiels de manière quotidienne.21(*)

· La pauvreté humaine : Elle est considérée comme l'absence des capacités humaines de base : analphabétisme, malnutrition, longévité réduite, mauvaise santé maternelle, maladie pouvant être évitée, etc.

· La pauvreté monétaire : Ce type de pauvreté n'est pas explicitement défini par le PNUD. Sur ce point, on parle toujours de la pauvreté humaine étant donné qu'elle est liée à la notion du développement de l'homme, inspiré des travaux économiques d'AMARTYA KUMAR Sen, consistant à coordonner l'offre et la demande de la main d'oeuvre, car si une croissance fortement génératrice d'emplois est nécessaire, elle ne constitue pas une condition suffisante. Ainsi, même si des emplois sont créés, il est peu probable que les pauvres possèdent des compétences suffisantes pour se prévaloir de ces nouvelles possibilités. Le manque de formation qualifiée constitue aussi à cet effet l'une des causes non moins négligeables de la pauvreté particulièrement en Afrique Subsaharienne.

Plusieurs autres scientifiques ont parlé sur la pauvreté. A titre illustratif, les auteurs choisis sont :

· Éric Van Der CSHUEREN et Al. Pour eux, la pauvreté est « l'incapacité pour un individu, une famille ou une communauté de satisfaire certains besoins minimums ». Cette définition met l'accent sur le caractère absolu et objectif de la pauvreté.

· Pour sa part WRESINSKI, parle de la pauvreté en la distinguant de la précarité : « la précarité est l'absence d'une ou de plusieurs sécurités, notamment celle de l'emploi, permettant aux personnes et famille d'assurer leurs obligations professionnelles, familiales et sociales, et de jouir de leurs droits fondamentaux ». L'insécurité qui en résulte peut être plus ou moins étendue et avoir des conséquences plus ou moins graves et définitives. WRESINSKI met donc l'accent sur le caractère permanent et sur l'aspect multidimensionnel dans la pauvreté.22(*)

· L'économiste Indien AMARTYA KUMAR Sen23(*), parlant de « la pauvreté et les famines contemporaines », propose une définition claire et distincte jusque-là du concept pauvreté. Pour lui, la pauvreté est « la privation absolue d'un ensemble de libertés élémentaires (liberté d'échapper à la famine et à une morbidité évitable, d'avoir accès à une vie sanitaire digne, de se nourrir, de se vêture,...) dont doivent jouir les individus ».

1.1.2.3. TYPES

La définition de la pauvreté varie généralement selon deux (2) types d'approches à savoir ; l'une plus globalisante et l'autres basée sur les trois (3) dimensions de la pauvreté suivantes : l'alimentation, le revenu et les besoins fondamentaux. C'est la dernière approche qui est souvent la plus utilisée. Elle englobe dès lors trois (3) types de pauvreté aussi à savoir :

o La pauvreté alimentaire : C'est une pauvreté caractérisée par une insuffisance alimentaire ou une couverture insuffisante en alimentation.

o La pauvreté monétaire : Ce type de pauvreté est caractérisé par un manque criant des ressources financières, cause de nombreuses vulnérabilités.

o La pauvreté humaine : Ce type de pauvreté résulte du manque de plusieurs choses nécessaire à la vie.

1.1.2.4. CAUSES

Tous les économistes sont unanimement d'accord que le chômage fait partie des principales causes de la pauvreté. En effet, un chômeur ne disposant d'aucune source de revenu se retrouve en conséquence et de façon quasi automatique en état de pauvreté car c'est le revenu qui donne à un individu le pouvoir de consommer. Réduire la pauvreté par la création d'emplois nécessite une action délibérée.

Etant donné qu'elle englobe des multiples dimensions : sociales, culturelles, environnementales, politiques, économiques..., la pauvreté est donc le cumul des handicaps de ces différentes dimensions. Ainsi, nous pouvons dire que les causes de la pauvreté sont aussi multiples. Outre le chômage, les fortes inégalités dans la répartition des revenus font également partie.

1.2. ETUDES EMPIRIQUES SUR LE THEME

L'étude empirique sur ce thème lié à l'entrepreneuriat va nous permettre de montrer, sur base des expériences menées par d'autres chercheurs ainsi que nos propres analyses, la manière dont l'entrepreneuriat contribue à lutter contre la pauvreté en République Démocratique du Congo.

v Les travaux de DAVID BIRCHsur les « sources de l'emploi aux États-Unis », entrevoient la création d'entreprises comme la première approximation de l'entrepreneuriat. Pour lui, l'entrepreneuriat est un moteur très important du développement économique et social à travers le monde. En plus d'être encore la source de la majorité des nouveaux emplois et de stimuler la croissance économique24(*), les nouvelles entreprises permettent d'améliorer la compétitivité des économies des pays industrialisés ou en voie de l'être, et ainsi de mieux adapter ces dernières aux changements économiques et aux mutations structurelles. Elles favorisent aussi le développement local et la restructuration de plusieurs régions. Pour David BIRCH, la création de nouvelles entreprises ou tout type de création serait un moyen de lutte contre le chômage et la pauvreté, d'intensifier la concurrence sur les marchés et de s'adapter aux véritables besoins des consommateurs, de stimuler la quête de nouveaux marchés et de faire face aux mutations rapides qu'entraîne la mondialisation économique. Elle pourrait même permettre à un plus grand nombre de citoyens de s'épanouir personnellement et professionnellement.

v Les travaux menés par l'Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE)sur «l'entreprenariat en tant que moteur de la croissance dans une économie mondialisée », considèrent également ce concept comme un déterminant majeur des performances économiques, s'agissant notamment des progrès dus à l'innovation. L'importance de son rôle structurel et du dynamisme qu'il impulse dans toutes les économies qui n'est plus à démontrer. Les pouvoirs publics admettent chaque jour davantage qu'il constitue un instrument efficace : pour créer des emplois ; augmenter la productivité et la compétitivité, mais aussi lutter contre la pauvreté et atteindre des objectifs sociétaux, en ce sens qu'il aide certains segments de la population à se prendre en charge.

v Les recherches menés par MANIKAsur le « microfinance et entrepreneuriat en contexte de pauvreté : cas des micros entrepreneurs de la Cité de MBANZA-NGUNGU », ont démontré que dans les pays en voie de développement, un des remèdes à administrer pour lutter contre le chômage et la pauvreté est d'encourager la population à l'entrepreneuriat. Néanmoins, la question des ressources financières est d'une importance capitale pour le démarrage ou la croissance d'une activité entrepreneuriale. Donc encourager la population à la créativité ou à s'orienter vers la carrière indépendante peut être appréhendé comme l'une de réponse aux problèmes de l'emploi et de lutte contre la pauvreté qui sévie en Afrique en général et en RDC en particulier.25(*)

v Dans son travail de mémoire qui a porté sur « l'analyse de l'impact de l'entrepreneuriat sur la réduction de la pauvreté dans la cité de KIMPESE, cas des petits entrepreneurs »,Sthevy LUKOKIexplique au terme de ses analyses que, l'entrepreneuriat est l'outil par excellence de création de richesse, et par ricochet, de lutte contre la pauvreté. Pour lui, l'activité entrepreneuriale créée des emplois. En outre, comme ce dernier constitue une priorité pour les gouvernements dans plusieurs pays du monde, la capacité de création d'emplois des entrepreneurs présente un intérêt majeur pour beaucoup de dirigeants étant donné que la conséquence est une contribution importante dans la lutte contre la pauvreté, l'augmentation d'opportunités d'emploi et permet aux groupes défavorisés ou sous-représentés de se prendre en charge. Un peu partout dans le monde, on prend progressivement conscience du potentiel que l'entreprenariat pour promouvoir l'insertion sociale, renchérit Sthevy LUKOKI.

1.3. LES GRANDS AXES DE RECHERCHE ACTUELLE SUR LE THEME

Sur le thème lié à la pauvreté, les axes majeurs de recherche tournent autour de la lutte contre la pauvreté. Sur ce thème, les concepts entrepreneuriat, microfinance, entreprise, pauvreté, entrepreneur, microcrédit, petites et moyennes entreprises,... sont plus souvent abordés.

1.4. LES THEMATIQUES DOMINANTES

Les thématiques dominantes sur ce sujet sont entre autres celles qui sont liées à l'emploi, à la croissance économique, au développement, à la pauvreté, à l'entrepreneuriat, ect.

1.5. LES ANCRAGES DISCIPLINAIRES ET DEBAT EMERGENTS

Etant donné que les liens interdisciplinaires sur ce thème sont basés sur le développement de l'homme, les débats émergents peuvent être associés auxObjectifs du Millénaire pour le Développement (OMD).

Adoptés par l'Assemblée générale des Nations Unies en Septembre 2000, les huit (8) Objectifs du Millénaire pour le Développement sont : Réduire l'extrême pauvreté et la faim, assurer l'éducation primaire universelle, promouvoir l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes, réduire la mortalité infantile, améliorer la santé maternelle, combattre le VIH/SIDA, le paludisme et d'autres maladies, assurer un environnement durable et mettre en place un partenariat mondial pour le développement.

1.6. LIMITES DES ETUDES ANTERIEURES ET ORIGINALITES DE L'ETUDE

Au regard de tout ce qui est dit ci-haut par des prédécesseurs ayant abordé des sujets similaires avec le nôtre, tout en annonçant notre admiration aux travaux effectués, nous constatons que toutes les recherches faites sur la pauvreté n'ont pas fait allusion aux objectifs du millénaire pour le développement.

C'est ainsi que, dans le cadre de ce travail, nous allons établir le rapport entre d'une part, l'entrepreneuriat et la lutte contre la pauvreté, et d'autre part, la pauvreté et les objectifs du millénaire pour le développement.

Chapitre deuxième : PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESES

2.1. OBJET DE L'ETUDE

De manière générale, ce travail vise à montrer l'influence de l'entrepreneuriat dans la lutte contre la pauvreté en République Démocratique du Congo. De manière spécifique, par ce travail, nous voulons dégager l'apport réel de l'entrepreneuriat dans la lutte contre la pauvreté, identifier les types d'activités entrepreneuriales les plus utilisées dans le pays, déceler les motivations des entrepreneurs, chercher à comprendre sur quoi est fait le choix du secteur d'activités, évaluer les risques encourus par les créateurs d'entreprises, étudier les profils des entrepreneurs évoluant en RDC, identifier les défaillances actuelles dans le secteur et en proposer des solutions.

2.2. QUESTION DE RECHERCHE

De ce fait, la question fondamentale à laquelle notre étude voudrait répondre peut être formulée comme suit : Est-ce-que les activités entrepreneuriales menées en République Démocratique du Congo contribuent-elles à la lutte contre la pauvreté ? Et de cette question fondamentale peuvent être déduites des questions spécifiques suivantes :

? Quels sont les profils des entrepreneurs évoluant en RDC ?

? Quelles sont les activités entrepreneuriales à exercer en RDC selon le droit OHADA ?

? Quels sont les types d'entreprises commerciales prévues par la loi en RDC ?

? Quelles sont les choses qui poussent à entreprendre en RDC ?

? Quelles sont les potentialités et opportunités entrepreneuriales présentes en RDC ?

? Quelles sont les difficultés et menaces entrepreneuriales existantes en RDC ?

Telles sont les principales questions que nous nous sommes posées au cours de cette étude et auxquelles nous tenterons de répondre dans les pages précédentes.

2.3. HYPOTHESES

L'élaboration de l'hypothèse est une oeuvre de penser. C'est l'interprétation anticipée des phénomènes qu'on étudie. Cette anticipation signifie que l'hypothèse est à la fois une création de l'esprit et une conception provisoire jusqu'à ce qu'une vérification soigneuse lui enlève le caractère d'anticipation et par là même, son état provisoire pour l'accepter définitivement au rang des vérités scientifiques.26(*)

Au regard des questions déjà soulevées dans ce travail élaboré dans un contexte économique et financier mondialement morose et incertain, caractérisé notamment par la pandémie du Coronavirus, le ralentissement de la croissance économique et la dégradation des conditions de vie ; la montée du chômage, la lutte contre la pauvreté, la création d'emplois et la relance des activités économiques sont sans doute au menu des programmes de développement de tous les pays.

C'est ainsi que, pour réaliser cette étude, nous nous fondons sur l'hypothèse selon laquelle, en République Démocratique du Congo, outre le manque de la culture entrepreneuriale, la mauvaise répartition du revenu et les inégalités sociales et salarials criantes font partie des causes de la pauvreté qui sévit dans le pays. Nonobstant les richesses naturelles énormes qui se trouvent dans le pays, la RDC peine toujours à décoller. Pour que ce géant africain sorte de la stagnation, nous pensons que l'entrepreneuriat ou l'exercice des petites activités en grande quantité aura un impact considérable dans la lutte contre la pauvreté.

2.4. OPERATIONNALISATION DES HYPOTHESES

L'opérationnalisation de nos hypothèses se fera après que nous ayons obtenu les informations nécessaires auprès de nos enquêteurs.

2.5. OBJECTIFS POURSUIVIS

Les objectifs poursuivis par ce travail sont subdivisés en deux ordres à savoir : général et spécifique.

1. Objectif général : Montrer l'influence de l'entrepreneuriat dans la lutte contre la pauvreté en République Démocratique du Congo

2. Objectifs spécifiques : Dégager l'apport réel de l'entrepreneuriat dans la lutte contre la pauvreté, identifier les types d'activités entrepreneuriales les plus utilisées dans le pays, déceler les motivations des entrepreneurs, chercher à comprendre sur quoi est fait le choix du secteur d'activités, évaluer les risques encourus par les créateurs d'entreprises, étudier les profils des entrepreneurs évoluant en RDC, identifier les défaillances actuelles dans le secteur et en proposer des solutions.

Deuxième partie : CADRE EMPIRIQUE

Chapitre troisième : METHODOLOGIE ET CHAMP EMPIRIQUE

3.1. APPROCHE METHODOLOGIQUE

Dans l'approche méthodologique, il sera question d'une part de parler de la population étudiée et du type des données à collecter ; et d'autre de part, de présenter les méthodes et techniques d'analyse des données collectées.

3.2. POPULATION D'ETUDE

La population auprès de laquelle nous avons tiré les informations nécessaires pour réaliser cette étude est constituée d'un échantillon de cent (100) entrepreneurs, tous bénéficiaires d'appui financier de FINCA RD CONGO SA, entrepreneurs considérés comme principaux initiateurs des projets contribuant dans la lutte contre la pauvreté,des institutions de microfinance et des banques qui financent les porteurs des projets.

3.3. TYPE DES DONNEES A COLLECTER

Les données collectées pour réaliser cette étude sont constituées entre autres du rapport annuel de la Banque Centrale du Congo relatif au secteur des Banques et des Institutions de Micro Finance des années 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019 ; ainsi que des rapports annuels des années sus évoquées et les états financiers de FINCA RDC entant que institution principale visée par cette étude.

3.4. METHODES DE COLLECTE DES DONNEES

Pour collecter les données nécessaires à la réalisation de cette étude, nous nous sommes rendus au siège de la Banque Centrale du Congo, au service hôtel des monnaies, précisément à la Direction de la Surveillance des Intermédiaires Financiers, aux sous directions s'occupant respectivement des Contrôles permanent de la Micro Finance et des Banques ; ainsi qu'au siège de FINCA RDC, où nous avons été reçu aux départements crédit et épargne, après avoir présenté un résultat négatif du test Covid-19 demandé par l'entreprise.

3.5. TECHNIQUES D'ANALYSE DES DONNEES

Pour mener une recherche à bon port et avoir des résultats fiables, la rigueur et la pertinence de la démarche scientifique doivent reposer sur un choix judicieux et cohérent des méthodes d'analyse et des techniques de collecte des données afin d'éviter de tâtonnements du chercheur et réduire la probabilité d'aboutir à des conclusions erronées.

C'est ainsi que, dans le cadre du présent travail, nous allons recourir à la technique documentaire qui nous permettra d'accéder aux documents ayant trait à notre sujet d'étude notamment les ouvrages, les articles, les rapports etc. La technique d'enquête va nous permettre de recueillir les données à l'aide d'un questionnaire administré auprès d'un échantillon de 100 entrepreneurs oeuvrant dans différents secteurs d'activité dans la ville province de Kinshasa que nous allons tirer par convenance et par la méthode raisonnée en vue d'obtenir des informations relatives à notre étude.

En fin, les données collectées dans le cadre de cette enquête seront analysées à l'aide des tableaux, graphiques et techniques statistiques pouvant nous permettre de tirer certaines conclusions.

3.6. CHAMP EMPIRIQUE

3.6.1. PRESENTATION DE L'ENTREPRISE

3.6.1.1. FINCA International

The Foundation International Community Assistance, FINCA en sigle, (fondation internationale pour l'assistance communautaire en français) est une association de microcrédit, à but non lucratif fondée par John Hatch en 1984. FINCA a pour slogan:«small loans-big changes» (petits prêts-grand changements en français).

Parfois désignée comme la «banque mondiale des pauvres » ou « le vaccin de la pauvreté pour la planète», FINCA est l'instigateur de la méthodologie du village Banking dans le microcrédit, et est considéré comme l'undes pionniers de la micro finance moderne. FINCA a son quartier général à Washigton DC, capitale des Etats-Unis d'Amérique. A l'heure actuelle, outre sa présence en Amérique du Nord, FINCA est présente dans 22 pays d'Amérique latine, aux Caraïbes, en Asie Occidentale et centrale, en Europe de l'est et en Afrique; et compte près de 7000 employés, servant plus de 700.000 clients pour un portefeuille global de près de 500.000.000 USD.

a) Historique De FINCA International

En 1984, John Hatch, unéconomiste averti et expert du développement international, conçoit une nouvelle méthode pour porterassistance aux pauvres. Dans un avion survolant les Andes en direction de laBolivie, Hatch est frappé par l'inspiration. Il saisit de quoi écrire, et note rapidement les idées, les équations et l'organigramme. Arrivé à La Paz en Bolivie, il a déjà jeté les bases d'une approche complètement différente de l'allègement de la pauvreté : un programme de services financiers qui donnerait des responsabilités aux pauvres. «Donnez aux communautés pauvres l'occasion, et après déguerpissez!» déclare Hatch. Il appelle l'idée village Banking. Cette approche donne aux pauvres l'occasion d'obtenir des prêts à des niveaux d'intérêt du marché. Pour réaliser son projet, Hatch a d'abord convaincu le groupe des officiers de l'USAID (Agence des États-Unis pour le développement international), qui, intéressés par cette idée novatrice, fournira une première subvention d'un million de dollars.

Avec son partenaire d'affaire péruvien, Aquiles LANOA, John Hatch lance le programme dans cinq parties géographiquement séparées de la Bolivie, et en l'espace de quatre semaines, avaient généré des fonds dans 280 villages, servant 14.000 familles avec des prêts valant630.000 USD. Cinq (5) ans plus tard, La fondation internationale pour l'assistance communautaire a réussi à se classer parmi les plus importantes institutions internationales du monde de la micro finance.

Pour assurer plus d'efficacité et de développement, il prône les principes suivants :

ü Acheminer les fonds vers les bénéficiaires,

ü Permettre aux bénéficiaires de déterminer eux-mêmes les sommes dont ils ont besoin;

ü Permettre aux bénéficiaires de gérer eux-mêmes les fonds dont ils ont besoin.

La mise en pratique de ces principes conduit à la création de la méthodologie dite «Village Banking» qui consiste à donner des micro-prêts de groupe7 avec les caractéristiques suivants :

ü Le groupe compte 10 à 15 membres :

ü Les membres se connaissent : ils veillent et/ou travaillent dans le même quartier,

ü Les membres utilisent le concept de «solidarité», ils garantissent les prêts des autres membres;

ü Le contrat social au sein du groupe assure le remboursement, et assure le fait que la banque villageoise se réunisse toutes les semaines ou toutes les deux semaines;

ü Les membres ont à charge une organisation démocratique. Ils élisent leurs propres dirigeant, établissent leurs propres règlement, tiennent les livres comptables, gèrent les fonds et sont pleinement respectables de la surveillance des prêts, y compris d'appliquer des pénalités, en cas de violation de lois et règlement du groupe.

Ainsi, le premier programme FINCA va voir le jour à la Paz, en Bolivie, dans un contexte marqué par un manque total de soutien des banques envers les institutions de micro crédit. Le formidable succès remporté par la formule va pousser la création des nouveaux programmes en Amérique Latine. La confiance dans la capacité de l'organisation à développer des solutions (la vente, les produits multiples et les services), le service exceptionnel (avant et après la vente) et la quantité du rapport. Cette stratégie est celle que FINCA a adaptée.

3.6.1.2. FINCA RDC S.A.

La filiale RD Congolaise de FINCA a commencé ses activités en 2003, pendant une période très instable au cours de laquelle la guerre n'était pas officiellement terminée. En dépit de l'extrême méfiance du public envers les Institutions financières, FINCA RDC, dotée alors du statut d'ONG, parvint à récolter un succès impressionnant avec son produit de village Banking. Le premier prêt sera décaissé en mai 2003. Jusqu'en 2006, FINCA n'avait qu'un seul produit : le Village Banking, accordé exclusivement aux femmes.

C'est aux termes de l'instruction n°001 de la Banque Centrale du Congo que FINCA RDC obtint le statut d'Institution de Microfinance.En 2006, un nouveau produit est alors introduit par l'institution, à savoir le crédit individuel, lequel a permis à FINCA RDC de doubler son portefeuille de crédit en l'espace de quelques mois seulement. C'est dans ce contexte que FINCA RDC décida d'étendre ses activités, ce qui impliqua d'importants investissements dans les infrastructures. Jusqu'en décembre 2006, les Agences de Gombe et MASINA étaient les deux succursales formelles de FINCA RDC, et étaient dotées des bureaux ultramodernes. Au cours de la même année, le personnel de la filiale RD Congolaise de FINCA passa de 50 à plus de 120 employés.

La première Agence opérationnelle de FINCA RDC en dehors de Kinshasa était celle de Matadi qui a commencé ses activités en septembre 2007. Plus tard en 2008, FINCA a ouvert la première Agence au Katanga, dans la ville de Lubumbashi.En dépit de tous ces succès, l'institution se trouvait limité par son statut juridique, lequel ne permettait pas d'offrir au public de nouveaux produits tels que les transferts d'argent et les paiements électroniques : de par la législation Congolaise en effet, seules les banques sont habilitées à gérer les moyens de paiement, dont font partie les transferts et les paiements.

Cet obstacle est désormais levé, car depuis le mois de mai 2008, FINCA RDC est une société par Action à Responsabilité Limitée (SARL), disposant du tout nouveau statut juridique de société de micro finance.Le 1er juin 2009, FINCA a décidé d'élargir le panel de produits introduisant des produits d'épargne sur le marché. FINCA RDC dispose actuellement de 21 agences situées dans 9 provinces sur 26, dont le siège est à Kinshasa.

Depuis lors, FINCA RDC est devenue un nom familier parmi les communautés congolaises grâce à ses produits de prêt et ses méthodes de crédit exceptionnelles sur le marché.De nouvelles opportunités se présentent à l'institution qui s'est par ailleurs engrangée à acquérir un système informatique plus performant, afin de travailler de manière plus professionnelle.

Innover en permanence est l'une des forces de FINCA sur le marché congolais. À ce jour, la fondation dispose de plus 1.600 Points FINCA eXpress Full Option disséminés dans les zones rurales et semi-urbaines pour servir les populations les plus reculées, réduire les coûts d'exploitation et éduquer les populations rurales sur les habitudes d'épargne afin améliorer leur niveau de vie. Cette nouvelle technologie a été lancée pour la première fois en juin 2011 dans l'agence de Gombe, et en septembre 2011 la première transaction hors agence s'est déroulée à MALUKU (zones rurales de Kinshasa) à la grande satisfaction des habitants de cette partie de la capitale.

Pendant 10 ans, soit de 2003 à 2013, FINCA RDC a investi dans la transformation de la vie des Congolais, la réduction de la pauvreté, offrant un service exceptionnel et une éducation financière. Depuis lors, FINCA RDC a continué de croître jusqu'à ce qu'elle ait atteint actuellement un actif total de 60.000.000$ (60 millions de dollars US) et sert plus de 350.000 clients.

3.6.2. OBJET SOCIAL

Selon les statuts de FINCA, son objet social est l'appui financier qu'il accorde aux activités génératrices de revenu exercées par toutes les personnes exclues du système financier classique (personnes exclues du système bancaire).

3.6.3. SITUATION GEOGRAPHIQUE

Le siège de FINCA RDC est situé au croisement des avenues Colonel EBEYA et l'hôpital Général de Kinshasa (ex. Maman YEMO), au numéro 1286, de l'avenue TOMBALBAYE, au sein de l'ex. Immeuble SODIMCA, dans la commune de la Gombe.

BP : 13447, Kinshasa 1

Contact : +243815558554 ; clien@fincadrc.com

3.6.4. FORME JURIDIQUE

FINCA/RDC est une société par Action à Responsabilité Limité (SARL), avec comme numéro du registre commercial KG/4096/M et identification nationale 01-610-N53321U, agrée par la Banque Centrale du Congo.

3.6.5. ACTIVITES

FINCA/RDC dispose à l'heure actuelle d'un portefeuille de 6.500.000 USD pour un total de 28.000 clients, repartis dans deux produits de crédit à savoir : le village Banking et le crédit individuel. Mais, depuis le 15 juin 2009, FINCA/RDC a introduit un nouveau produit, qui est l'épargne.

3.6.5.1. Le Crédit Village Banking (VB)

Le VB fait référence à un groupe de 20 à 30 micro entrepreneurs, qui se réunissent chaque semaine ou toutes les deux semaines et qui, une fois organisées et formées, peuvent bénéficier d'un prêt initial compris entre 200 à 500 USD, pour les besoins de fonds de roulement de leurs activités productives.

Le prêt est octroyé pour 16 semaines appelées « cycle », il est remboursé chaque semaine ou une fois toutes les deux semaines, suivant des versements égaux. Durant les réunions de versement, les membres ont également la possibilité d'épargner et de constituer ainsi leur capital propre.

A la fin du cycle, les clients peuvent bénéficier d'un crédit plus important, en fonction de leur rapport de remboursement, de la présence aux réunions et des épargnes accumulées durant le cycle.

La particularité du crédit VB consiste dans le fait qu'aucune garantie matérielle ou financière n`est exigée de la part des clients : la garantie appliquée est la solidarité entre membre, lesquels se choisissent et se garantissent les uns les autres.

La garantie solidaire implique que le crédit est accordé au groupe, représenté par un comité de cinq membres, et que c'est au groupe de prêter aux membres et d'assurer le suivi du remboursement des fonds prêtés. Si un membre ne vient pas rembourser, le groupe tout entier assure le versement à sa place, au nom de la solidarité qui le lie au membre défaillant : c'est le « payé de poche ».

Le groupe se chargera par la suite d'effectuer le suivi du remboursement en arrière, puis de le distribuer aux membres du groupe lors de la prochaine réunion, en fonction de la contribution de chacun.

v Conditions d'octroi du crédit VB

Les conditions à remplir pour les personnes désireuses de bénéficier de ce produit sont les suivantes : Etre majeur et de nationalité Congolaise, disposer d'une activité économique existant depuis au moins 6 mois, participer à toutes les réunions, épargner régulièrement, obtenir la garantie du groupe et se soumettre à tous ses règlements.

Ce type de crédit, dont le maximum est fixé à 3.000 USD, est caractérisé par un taux de remboursement de plus de 99%.

3.6.5.2. Le crédit Individuel (Individual Loan)

Le crédit individuel cible des micros entrepreneurs disposant d'activités plus structurées que celles financées par le produit VB : restaurants, cybercafés, hôtels, boutiques d'habillement, etc.

La taille de prêt est comprise entre 400 et 10.000 USD, selon les besoins du client, sous réserve de la capacité financière de son entreprise. Les clients disposent en outre de la possibilité de choisir la durée de la période de remboursement, comprise entre 4 et 8 mois maximum : la fréquence des remboursements est mensuelle.

Le prêt est sécurisé par des gages, lesquels constituent des biens usuels du ménage (voitures, téléviseurs, mobiliers de salon), ou de l'entreprise (ordinateur, imprimantes, mobiliers de bureau) ; il faut noter que ces gages restent à la disposition du client pendant toute la durée du prêt, afin de rendre la procédure de crédit souple.

3.6.6. ORGANIGRAMME

3.6.7. Analyse SWOT

Par l'analyse SWOT (S comme Strengths ou Forces, W comme Weaknesses ou Faiblesses, O comme Opportunities ou Opportunités et T comme Threats ou Menaces), nous allons faire un diagnostic sur l'environnement interne et externe de FINCA RDC S.A.

Forces

Faiblesses

? La première force de FINCA se trouve dans sa dimension internationale ;

? Disponibilité d'agence en grand nombre à travers la ville et le pays ;

? Plusieurs années passées dans le secteur financier RD Congolais ;

? Disponibilité d'une main d'oeuvre de qualité ;

? Disponibilité de plusieurs produits et services financiers adaptés aux besoins des clients ;

? Financement des projets de tous les niveaux ;

? Une puissance financière importante ;

? La garantie d'une sécurité financière ;

? Des longues échéances de remboursement des crédits ;

? Offre des services financiers 24h/24, 7jours sur 7 grâce à l'informatisation des services.

? Reconnue officiellement au niveau de la Banque Centrale du Congo comme Institutions oeuvrant dans le domaine financier

? Existence de plusieurs partenaires internationaux comme FINCA Microfinance Holding Company, International Finance Corporation, Entreprenuerial Development Bank, Triple Jumpe, Triodos Investment Management,...

? Risques élevés liés au manque des remboursements des prêts ;

? Manque des garanties et gages conséquents pour certains types de clients ;

? Absence de la culture entrepreneuriale à travers la ville en particulier et le pays en général,

? Pas de monopole dans le secteur de microfinance ;

? Pas de carte VISA ou MasterCard pour assurer facilement des transactions à l'international ;

? Manque de distributeur automatique des billets ;

? Existence de plusieurs concurrents dans le secteur

? Faibles taux d'intérêt ;

? Faible pénétration à l'intérieur du pays ;

Opportunités

Menaces

? Existence de nombreuses personnes jadis exclues des services financiers classiques dans le pays à récupérer ;

? Taux de chômage très élevé dans le pays ;

? Promotion de la fibre entrepreneuriale,

? Beaucoup de talents individuels dans le pays ;

? Créativité et sens élevé d'innovation ;

? Disponibilité d'une jeunesse talentueuse et dynamique ;

? Ville francophone la plus peuplée du monde ;

? Deuxième ville la plus peuplée d'Afrique après Lagos au Nigeria ;

? Plus de 80 millions d'habitants, et autant de clients potentiels à travers le pays ;

? Existence d'agences à LUBUMBASHI, KISANGANI, GOMA, BUKAVU, LIKASI, KOLWEZI, MATADI, BOMA, MBIJI MAYI et KANANGA

? Faible niveau d'alphabétisation dans la ville comme dans le pays ;

? Crise sociopolitique récurrente ;

? Clientélisme ;

? Insécurité dans les provinces orientales du pays ;

? Système fiscal très lourd et pas trop attractif ;

? Beaucoup d'impôts à payer ;

? Corruption et pas de justice équitable ;

? Manque de recensement de la population ;

? Traçabilité de la population difficile.

3.6.8. Présentation des données collectées

3.6.8.1. Bilan monétaire du système bancaire Congolais(en millions de CDF)

 

déc-15

déc-16

déc-17

déc-18

déc-19

Avoirs extérieurs nets

1 317 994

1 069 064

2 645 048

3 414 514

5 023 811

BCC

111 292

- 446 794

- 567 349

- 307 681

- 77 139

Banques commerciales

1 206 702

1 515 858

3 212 397

3 722 195

5 100 950

Avoirs intérieurs nets

3 037 831

4 268 700

4 964 849

6 428 706

7 729 103

Crédits intérieurs

1 945 815

2 946 752

3 284 402

4 663 812

6 339 399

Crédit net à l'Etat

- 218 547

281 818

264 188

371 839

915 710

BCC

- 103 649

406 967

360 174

593 183

1 151 959

BCM

- 114 898

- 125 148

- 95 986

- 221 344

- 236 249

Créances sur les entreprises publiques

76 168

134 226

284 498

43 478

490 860

Créances sur le secteur privé

2 088 194

2 530 707

2 735 716

4 248 495

4 932 829

Créances sur le reste de l'Economie

-

-

-

-

-

Autres postes nets

1 092 015

1 321 948

1 680 447

1 764 894

1 389 704

M2 avec Provisions

4 355 824

5 337 764

7 609 896

9 843 221

12 752 914

Monnaie et quasi-monnaie (M2)

4 339 891

5 311 187

7 579 828

9 820 614

12 675 194

Monnaie (M1)

1 324 936

1 674 868

1 985 284

2 395 532

2 838 206

Circulation fiduciaire

781 868

1 073 431

1 355 225

1 559 683

1 772 939

Dépôts à vue

543 068

601 437

630 059

835 849

1 065 267

Quasi-monnaie

3 014 955

3 636 319

5 594 544

7 425 082

9 836 988

3.6.8.2. Ventilation des crédits aux entreprises privées et aux ménages* (en millions de CDF)

Rubriques

2015

2016

2017

2018

2019* situation provisoire

A. Banques

2 165 632

2 797 982

3 422 401

3 790 900

5 490 437

Crédits de décaissement (1)

1 968 598

2 561 294

3 037 280

3 360 495

4 899 172

Crédits de signature

197 034

236 687

385 121

430 405

591 265

B. Institutions spécialisées*

24 040

23 554

42 871

24 820

33 790

C. Caisse d'épargne du Congo

1 147

809

2 404

676

1 064

Total (A+B+C)

2 190 819

2 822 344

3 467 676

3 816 395

5 525 291

Source: Banque Centrale du Congo.

(1) : Données actualisées (en nets) incluant les PME.

* Données corrigées.

** Il s'agit uniquement ici de la SOFIDE, Société Financière deDéveloppement. N.D : Non disponible.

3.6.8.3. PORTEFEUILLE DE CREDIT DE FINCA RDC DE 2015 A 2019

Titres

2015

2016

2017

2018

2019

1

Portefeuille de prêts en FC

64 526 492 866

90 104 035 031

96 823 582 454

104 022 095 252

114 462 765 486

2

Encours moyen de prêt en FC

526 111

866 110

1 584 933

1 880 133

1 556 935

3

Nombre d'emprunteurs

122 648

104 033

61 090

55 327

73 518

4

Nombre d'épargnants

274 156

223 833

422 710

274 089

357 6

Source : FINCA RD CONGO S.A.

3.6.8.4. BILANS AU 31 Décembre 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019 (exprimé en Franc Congolais)

a) ACTIF

ACTIF

Note

2015

2016

2017

2018

2019

Caisse, banque, organe faîtier et autres intermédiaires financiers

3

9 121 675 337

10 478 580 960

26 979 175 985

32 503 833 430

40 157 670 842

Caisse

3.1

1 266 521 297

2 147 666 738

3 114 753 264

2 144 503 106

3 004 559 775

Banque, organe faîtier et autres I. F.

3.2

6 158 660 113

5 403 089 230

23 864 422 720

30 359 330 324

37 153 111 067

Prêts à terme (auprès de l'organe faîtier ou autres I.F.)

 

1 696 493 927

2 927 824 993

-

-

-

Titre à court terme

 

-

-

-

-

-

Provisions pour dépréciation des comptes de la classe 5

 

-

-

-

-

-

Crédits à la clientèle

4

64 526 492 866

90 104 035 031

96 823 582 454

104 022 095 252

114 462 765 486

Crédit à court terme

 

48 242 278 130

55 951 950 590

55 500 005 726

70 940 900 211

77 385 214 816

Crédit à moyen terme

 

14 569 141 347

29 862 573 874

33 984 501 679

30 266 016 731

34 899 835 676

Crédit à long terme

 

-

-

-

-

-

Suspens de la clientèle ou des membres

 

-

-

-

1 987 933

300 127

Provisions pour dépréciation des comptes de la classe 3

 

(1 743 136 489)

(4 150 010 514)

(11 549 599 609)

(6 569 391 218)

(5 142 204 562)

Créances litigieuses ou en retard (balance âgée)

 

3 458 209 878

8 439 521 081

18 888 674 657

9 382 581 595

7 319 619 430

Immobilisations

5

3 282 726 376

5 531 293 446

7 403 199 878

6 747 856 971

5 941 203 895

Valeurs incorporelles immobilisées

5.1

502 617 936

571 173 856

2 433 820 059

2 745 823 211

3 457 683 696

Autres immobilisations corporelles

5.1

7 049 103 248

9 314 043 866

15 723 872 769

17 959 176 847

19 428 371 103

Immobilisations corporelles en cours

5.1

-

2 011 164 704

397 032 922

1 004 744 341

235 900 055

Avances et acomptes sur commandes d'immobilisations

 

385 202 602

-

-

-

-

Titres de participation et autres val. Engagées à +1 an

5.1

-

29 174 129

38 205 924

39 254 767

207 445 391

Prêts et titres à souscription obligatoire

 

-

-

-

-

-

Garanties et cautionnements à moyen et long termes

5.1

469 281 231

724 749 968

995 399 824

1 115 412 123

1 039 417 698

Amortissements et provisions pour dépréciation des comptes de la classe 2

5.2

(5 123 478 641)

(7 119 013 077)

(12 185 131 620)

(16 116 554 318)

(18 427 614 048)

Autres actifs

6

1 548 323 569

4 480 832 985

5 825 586 837

1 463 356 883

1 534 710 868

Fournisseur

 

16 098 131

44 188 744

50 135 393

-

-

Personnel

 

9 444 402

73 949 312

-

-

12 947 052

Etat

6.1

872 719 249

2 513 878 968

1 886 723 460

1 463 356 883

1 521 763 783

Actionnaires et Associés

 

-

-

-

-

-

Compte de liaison

 

-

-

-

-

-

Débiteurs divers

9

650 061 787

1 848 815 961

3 888 727 984

-

33

Provisions pour dépréciation des

 

-

-

-

-

-

comptes de la classe 4

 

-

-

-

-

-

Compte de régularisation

7

3 068 848 467

3 831 579 294

6 155 162 708

727 548 562

823 543 993

Régularisations et emplois divers

10

3 068 848 467

3 831 579 294

6 155 162 708

727 548 562

823 543 993

TOTAL GENERAL

 

81 548 066 615

114 426 321 716

143 186 707 861

145 464 691 098

162 919 895 084

Source : FINCA RD CONGO S.A.

b) PASSIF

PASSIF

Note

2015

2016

2017

2018

2019

Banque, organe faîtier et autres intermédiaires financiers

 

4 175 654 066

-

13 820 993 007

-

 

Banque, organe faîtier et autres I.F.

 

-

-

9 551 481 000

-

-

Emprunts à terme (organe faîtier ou autres I.F.)

 

4 175 654 066

-

4 269 512 007

-

-

Dettes envers la clientèle

8

29 654 288 972

56 797 491 178

79 267 412 894

92 851 054 305

105 276 208 829

Epargnes et dépôts ordinaires

 

18 392 018 747

18 257 073 888

47 640 525 399

52 478 602 896

54 351 546 614

Dépôts à terme

 

10 585 373 436

20 030 213 166

15 673 798 143

21 508 285 016

30 497 930 393

Dépôts à origine social

 

-

-

-

-

-

Autres comptes de la clientèle ou de membres

 

676 896 789

18 510 204 124

15 953 089 353

18 864 166 393

20 426 731 821

Suspens de la clientèle ou des membres

 

-

-

-

-

-

Autres passifs

9

5 095 516 135

4 803 057 756

8 514 575 368

5 415 538 178

6 870 904 909

Fournisseur

 

-

-

-

-

-

Personnel

 

781 917 656

661 530 392

2 077 594 741

609 260 909

967 485 681

Etat

9.1

3 332 840 375

2 672 280 834

3 318 349 437

1 878 400 553

2 502 733 376

Actionnaires et Associés

 

-

-

-

-

-

Compte de liaison

 

-

-

-

-

-

Créditeurs divers

 

980 758 104

1 469 246 529

3 118 631 190

2 927 876 717

3 400 685 852

Compte de régularisation

10

2 551 169 014

3 283 846 251

3 938 594 264

4 335 177 484

4 302 652 356

Régularisations et emplois divers

 

2 551 169 014

3 283 846 251

3 204 358 803

3 582 798 797

2 925 883 170

Provision pour risques, charges et pertes

 

-

-

-

-

-

Fonds de financements et garantie

 

-

-

-

-

-

Subvention et équipement

 

-

-

734 235 462

752 378 687

1 376 769 186

Emprunts et dettes à M&L T

11

25 293 368 410

31 288 305 793

19 146 781 794

23 040 730 996

16 615 056 034

Emprunts et dettes à M&L T

 

25 293 368 410

31 288 305 793

19 146 781 794

23 040 730 996

16 615 056 034

Capital

 

4 000 141 040

4 000 141 040

4 000 141 040

4 000 141 040

5 631 150 840

Réserves et primes liées au capital

 

153 942 269

637 731 886

1 031 139 302

1 197 594 419

1 197 594 419

Plus-values et provisions réglementées

 

277 942 856

2 243 217 994

3 800 235 110

4 014 373 930

4 239 234 690

Report à nouveau

 

7 633 920 636

8 750 168 145

10 133 684 108

9 500 379 965

10 610 080 745

Résultat net

 

2 712 123 217

2 622 361 673

(466 849 026)

1 109 700 780

8 177 012 263

TOTAL GENERAL

 

81 548 066 615

114 426 321 716

143 186 707 861

145 464 691 098

162 919 895 084

Source : FINCA RD CONGO S.A.

3.6.8.4. COMPTE DE RESULTAT FINCA RD CONGO S.A. des années sous étude

a) Compte de Résultat pour exercice clôturé le 31 décembre 2015 (montant exprimé en Franc Congolais)

COMPTES

Note

2015

Produits sur opérations avec l'organe faîtier et autres intermédiaires financiers

Produits sur opérations avec la clientèle ou les membres

Produits financiers divers

Autres produits financiers

Charges sur opérations avec l'organe faîtier et autres intermédiaires financiers

Charges sur opérations avec la clientèle ou les membres

Charges financières diverses

Autres charges financières

17

18

19

20

144 232 947

46 134 580 792

12 847 162

-

-3 397 215 355

-678 868 742

-10 821 240 609

Produit Net Financier

 

31 394 336 195

Produits accessoires

Charges générales d'exploitation

Charges du personnel

Impôts et taxes

21

22

0

-10 199 387 968

-11 796 201 304

-399 962 129

Résultat brut d'exploitation

 

8 998 784 794

Reprises sur amortissements

Reprises des provisions et récupération sur créances irrécouvrables

Dotations aux amortissements

Dotations aux provisions et pertes sur créances irrécouvrables

8

23

-

52 707 039

-1 185 075 357

-2 254 692 684

Résultat courant d'exploitation (A)

 

5 611 723 792

Subventions d'exploitation

Produits exceptionnels

Pertes exceptionnelles

 

515 654 370

208 996 564

-691 500 306

Résultat exceptionnel (B)

 

33 150 628

Résultat avant impôt (A) + (B)

 

5 644 874 420

Impôt sur le résultat net

24

-2 932 751 205

Résultat net de l'exercice

 

2 712 123 217

Source : FINCA RD CONGO S.A.

b) Compte de résultat pour exercice clôturé le 31 décembre 2016 (montant exprimé en Franc Congolais)

COMPTES

Note

2016

Produits sur opérations avec l'organe faîtier et autres intermédiaires financiers

Produits sur opérations avec la clientèle ou les membres

Produits financiers divers

Autres produits financiers

Charges sur opérations avec l'organe faîtier et autres intermédiaires financiers

Charges sur opérations avec la clientèle ou les membres

Charges financières diverses

Autres charges financières

17

18

19

20

124 483 532

46 977 411 164

48 779 728

-

-4 118 319 025

-1 003 636 587

-4 635 347 926

-

Produit Net Financier

 

37 393 370 886

Produits accessoires

Charges générales d'exploitation

Charges du personnel

Impôts et taxes

21

22

-12 577 281 478

12 244 366 118

-550 024 333

Résultat brut d'exploitation

 

12 021 698 957

Reprises sur amortissements

Reprises des provisions et récupération sur créances irrécouvrables

Dotations aux amortissements

Dotations aux provisions et pertes sur créances irrécouvrables

8

23

-

107 013 222

-1 300 797 437

-6 689 080 130

Résultat courant d'exploitation (A)

 

4 138 834 611

Subventions d'exploitation

Produits exceptionnels

Pertes exceptionnelles

 

349 326 396

8 181 832

-401 752 544

Résultat exceptionnel (B)

 

-44 244 316

Résultat avant impôt (A) + (B)

 

4 094 590 295

Impôt sur le résultat net

24

-1 472 228 623

Résultat net de l'exercice

 

2 622 361 673

Source : FINCA RD CONGO S.A.

a. Compte de résultat pour exercice clôturé le 31 décembre 2017

COMPTES

Note

2017

Produits sur opérations avec l'organe faîtier et autres intermédiaires financiers

Produits sur opérations avec la clientèle ou les membres

Produits financiers divers

Autres produits financiers

Charges sur opérations avec l'organe faîtier et autres intermédiaires financiers

Charges sur opérations avec la clientèle ou les membres

Charges financières diverses

Autres charges financières

14.1

14.2

105 444 729

52 987 630 557

10 262 526 358

-

(5 099 535 527)

(394 562 601)

(1 799 536 069)

(2 148 051 263)

Produit Net Financier

 

53 913 916 185

Produits accessoires

Charges générales d'exploitation

Charges du personnel

Impôts et taxes

15

16

-

(16 087 675 619)

(20 744 848 480)

(1 261 879 537)

Résultat brut d'exploitation

17

15 819 512 550

Reprises sur amortissements

Reprises des provisions et récupération sur créances irrécouvrables

Dotations aux amortissements

Dotations aux provisions et pertes sur créances irrécouvrables

18

-

309 443 144

(2 749 983 056)

(13 751 446 581)

Résultat courant d'exploitation (A)

 

(372 473 943)

Subventions d'exploitation

Produits exceptionnels

Pertes exceptionnelles

 

450 654 797

92 205 142

(102 512 804)

Résultat exceptionnel (B)

 

440 347 134

Résultat avant impôt (A) + (B)

 

67 873 191

Impôt sur le résultat net

19

(534 722 217)

Résultat net de l'exercice

 

(466 849 026)

Source : FINCA RD CONGO S.A.

b. Compte de résultat pour exercice clôturé le 31 décembre 2018

COMPTES

Note

2018

Produits sur opérations avec l'organe faîtier et autres intermédiaires financiers

Produits sur opérations avec la clientèle ou les membres

Produits financiers divers

Autres produits financiers

Charges sur opérations avec l'organe faîtier et autres intermédiaires financiers

Charges sur opérations avec la clientèle ou les membres

Charges financières diverses

Autres charges financières

14.1

14.2

6 293 658

54 157 462 706

3 833 430 327

-

(4 130 214 344)

(3 098 760 217)

(1 441 057 607)

-

Produit Net Financier

 

49 327 154 494

Produits accessoires

Charges générales d'exploitation

Charges du personnel

Impôts et taxes

15

16

-

(16 269 766 215)

(21 141 474 835)

(861 740 291)

Résultat brut d'exploitation

17

11 054 173 153

Reprises sur amortissements

Reprises des provisions et récupération sur créances irrécouvrables

Dotations aux amortissements

Dotations aux provisions et pertes sur créances irrécouvrables

18

-

304 443 484

(1 830 403 709)

(9 386 452 227)

Résultat courant d'exploitation (A)

 

177 760 700

Subventions d'exploitation

Produits exceptionnels

Pertes exceptionnelles

 

1 300 846 646

702 462 696

(529 731 699)

Résultat exceptionnel (B)

 

1 473 577 643

Résultat avant impôt (A) + (B)

 

1 651 338 343

Impôt sur le résultat net

19

(541 637 563)

Résultat net de l'exercice

 

1 109 700 780

Source : FINCA RD CONGO S.A.

c. Compte de résultat pour exercice clôturé le 31 décembre 2019

COMPTES

Note

2019

Produits sur opérations avec l'organe faîtier et autres intermédiaires financiers

Produits sur opérations avec la clientèle ou les membres

Produits financiers divers

Autres produits financiers

Charges sur opérations avec l'organe faîtier et autres intermédiaires financiers

Charges sur opérations avec la clientèle ou les membres

Charges financières diverses

Autres charges financières

12.1

12.2

8 225 162

59 651 435 891

1 710 052 139

-

(4 096 817 627)

(2 831 694 358)

(779 590 947)

-

Produit Net Financier

12

53 661 610 261

Produits accessoires

Charges générales d'exploitation

Charges du personnel

Impôts et taxes

13

14

-

(16 114 489 796)

(20 960 241 203)

(917 735 370)

Résultat brut d'exploitation

15

15 669 143 892

Reprises sur amortissements

Reprises des provisions et récupération sur créances irrécouvrables

Dotations aux amortissements

Dotations aux provisions et pertes sur créances irrécouvrables

16

-

877 527 645

(1 842 503 404)

(5 864 831 436)

Résultat courant d'exploitation (A)

 

8 839 336 698

Subventions d'exploitation

Produits exceptionnels

Pertes exceptionnelles

 

1 621 951 081

89 945 294

(1 273 745 942)

Résultat exceptionnel (B)

 

438 150 433

Résultat avant impôt (A) + (B)

 

9 277 487 130

Impôt sur le résultat net

17

(1 100 474 867)

Résultat net de l'exercice

 

8 177 012 263

Source : FINCA RD CONGO S.A.

3.6.8.5 TABLEAU DE FLUX DE TRESORERIE FINCA RD CONGO S.A.

3.6.8.5.1. Tableau de flux de trésorerie arrêté aux 31 décembre 2015

Libellés

2015

ACTIVITES D'EXPLOITAION

Produits d'exploitation bancaire encaissés (hors revenus du portefeuille d'investissement)

Charges d'exploitation bancaire décaissées

Dépôts/Retraits de dépôts auprès d'autres établissements bancaires et financiers

Prêts et avances/Remboursement prêts et avances accordés à la clientèle

Dépôts/Retraits de dépôts de la clientèle

Titres de placement

Sommes versées au personnel et créditeurs divers

Autres flux de trésorerie provenant des activités d'exploitation

Impôt sur les bénéfices

35 083 953 102,00

-3 814 854 718,00

-

10 365 948 612,00

-28 560 429 136,00

-

658 482 776,00

-2 123 766 974,00

-

FLUX DE TRESORERIE NET PROVENANT DES ACTIVITES D'EXPLOITATION

11 609 333 662,00

ACTIVITES D'INVESTISSEMENT

Intérêts et dividendes encaissés sur portefeuille d'investissement

Acquisitions/cessions sur portefeuille d'investissement

Acquisitions/cessions sur immobilisations

14 232 947,00

1 027 180 202,00

FLUX DE TRESORERIE NET PROVENANT DES ACTIVITES D'INVESTISSEMENTS

1 171 413 149,00

ACTIVITES DE FINANCEMENT

Emission d'actions

Emission d'emprunts

Remboursement d'emprunts

Augmentation/diminution ressources spéciales

Dividendes versées

-

-

10 547 750 589,00

-

-

FLUX DE TRESORERIE NET PROVENANT DES ACTIVITES DE FINANCEMENT

109 830 076,00

Incidence des variations des taux de change sur les liquidités et équivalents de liquidités

Variation nette des liquidités et équivalents de liquidités au cours de l'exercice

Liquidités et équivalents de liquidités en début d'exercice

-

-

9 011 845 261,00

LIQUIDITES ET EQUIVALENTS DE LIQUIDITES EN FIN D'EXERCICE

9 121 675 337,00

Source : FINCA RD CONGO S.A.

3.6.8.5.2. Tableau de flux de trésorerie arrêté aux 31 décembre 2016

Libellés

2016

ACTIVITES D'EXPLOITAION

Produits d'exploitation bancaire encaissés (hors revenus du portefeuille d'investissement)

Charges d'exploitation bancaire décaissées

Dépôts/Retraits de dépôts auprès d'autres établissements bancaires et financiers

Prêts et avances/Remboursement prêts et avances accordés à la clientèle

Dépôts/Retraits de dépôts de la clientèle

Titres de placement

Sommes versées au personnel et créditeurs divers

Autres flux de trésorerie provenant des activités d'exploitation

Impôt sur les bénéfices

149 085 854 230,90

-4 297 691 968,25

-

156 569 391 453,83

18 927 904 904,75

-

4 449 417 161,90

-307 201 581 233,70

-1 972 530 982,24

FLUX DE TRESORERIE NET PROVENANT DES ACTIVITES D'EXPLOITATION

15 560 763 567,20

ACTIVITES D'INVESTISSEMENT

Intérêts et dividendes encaissés sur portefeuille d'investissement

Acquisitions/cessions sur portefeuille d'investissement

Acquisitions/cessions sur immobilisations

124 483 531,83

-

1 223 116 032,51

FLUX DE TRESORERIE NET PROVENANT DES ACTIVITES D'INVESTISSEMENTS

1 356 905 623,35

ACTIVITES DE FINANCEMENT

Emission d'actions

Emission d'emprunts

Remboursement d'emprunts

Augmentation/diminution ressources spéciales

Dividendes versées

-

-15 570 069 626,20

-

1 112 086 090,90

FLUX DE TRESORERIE NET PROVENANT DES ACTIVITES DE FINANCEMENT

1 356 905 623,35

Incidence des variations des taux de change sur les liquidités et équivalents de liquidités

Variation nette des liquidités et équivalents de liquidités au cours de l'exercice

Liquidités et équivalents de liquidités en début d'exercice

-

-

9 121 675 337,00

LIQUIDITES ET EQUIVALENTS DE LIQUIDITES EN FIN D'EXERCICE

10 478 580 960,35

Source : FINCA RD CONGO S.A.

3.6.8.5.3. Tableau de flux de trésorerie arrêté aux 31 décembre 2017

Libellés

2017

ACTIVITES D'EXPLOITAION

Produits d'exploitation bancaire encaissés (hors revenus du portefeuille d'investissement)

Charges d'exploitation bancaire décaissées

Dépôts/Retraits de dépôts auprès d'autres établissements bancaires et financiers

Prêts et avances/Remboursement prêts et avances accordés à la clientèle

Dépôts/Retraits de dépôts de la clientèle

Titres de placement

Sommes versées au personnel et créditeurs divers

Autres flux de trésorerie provenant des activités d'exploitation

Impôt sur les bénéfices

53 093 075 286

(7 642 149 390)

-

(14 119 136 518)

36 290 914 723

-

(38 094 403 636)

5 650 467 288

(1 177 782 898)

FLUX DE TRESORERIE NET PROVENANT DES ACTIVITES D'EXPLOITATION

34 000 984 854

ACTIVITES D'INVESTISSEMENT

Intérêts et dividendes encaissés sur portefeuille d'investissement

Acquisitions/cessions sur portefeuille d'investissement

Acquisitions/cessions sur immobilisations

105 444 729

-

(1 927 724 338)

FLUX DE TRESORERIE NET PROVENANT DES ACTIVITES D'INVESTISSEMENTS

(1 822 279 609)

ACTIVITES DE FINANCEMENT

Emission d'actions

Emission d'emprunts

Remboursement d'emprunts

Augmentation/diminution ressources spéciales

Dividendes versées

-

4 775 740 500

(25 830 255 214)

-

(1 001 390 491)

FLUX DE TRESORERIE NET PROVENANT DES ACTIVITES DE FINANCEMENT

(22 055 905 204)

Incidence des variations des taux de change sur les liquidités et équivalents de liquidités

Variation nette des liquidités et équivalents de liquidités au cours de l'exercice

Liquidités et équivalents de liquidités en début d'exercice

6 377 794 983

16 500 596 024

10 478 580 960

LIQUIDITES ET EQUIVALENTS DE LIQUIDITES EN FIN D'EXERCICE

26 979 175 985

Source : FINCA RD CONGO S.A.

3.6.8.5.4. Tableau de flux de trésorerie arrêté aux 31 décembre 2018

Libellés

2018

ACTIVITES D'EXPLOITAION

Produits d'exploitation bancaire encaissés (hors revenus du portefeuille d'investissement)

Charges d'exploitation bancaire décaissées

Dépôts/Retraits de dépôts auprès d'autres établissements bancaires et financiers

Prêts et avances/Remboursement prêts et avances accordés à la clientèle

Dépôts/Retraits de dépôts de la clientèle

Titres de placement

Sommes versées au personnel et créditeurs divers

Autres flux de trésorerie provenant des activités d'exploitation

Impôt sur les bénéfices

55 484 808 663

(7 228 974 560)

-

(2 216 316 474)

(237 351 596)

-

(38 272 981 341)

(4 306 667 983)

(427 777 774)

FLUX DE TRESORERIE NET PROVENANT DES ACTIVITES D'EXPLOITATION

2 794 738 936

ACTIVITES D'INVESTISSEMENT

Intérêts et dividendes encaissés sur portefeuille d'investissement

Acquisitions/cessions sur portefeuille d'investissement

Acquisitions/cessions sur immobilisations

6 342 802

-

(1 703 866 152)

FLUX DE TRESORERIE NET PROVENANT DES ACTIVITES D'INVESTISSEMENTS

(1 697 523 350)

ACTIVITES DE FINANCEMENT

Emission d'actions

Emission d'emprunts

Remboursement d'emprunts

Augmentation/diminution ressources spéciales

Dividendes versées

-

13 902 730 050

(11 398 092 506)

1 182 161 967

-

FLUX DE TRESORERIE NET PROVENANT DES ACTIVITES DE FINANCEMENT

3 686 799 511

Incidence des variations des taux de change sur les liquidités et équivalents de liquidités

Variation nette des liquidités et équivalents de liquidités au cours de l'exercice

Liquidités et équivalents de liquidités en début d'exercice

740 642 348

5 524 657 446

26 979 175 985

LIQUIDITES ET EQUIVALENTS DE LIQUIDITES EN FIN D'EXERCICE

32 503 833 430

Source : FINCA RD CONGO S.A.

3.6.8.5.5. Tableau de flux de trésorerie arrêté aux 31 décembre 2019

Libellés

2019

ACTIVITES D'EXPLOITAION

Produits d'exploitation bancaire encaissés (hors revenus du portefeuille d'investissement)

Charges d'exploitation bancaire décaissées

Dépôts/Retraits de dépôts auprès d'autres établissements bancaires et financiers

Prêts et avances/Remboursement prêts et avances accordés à la clientèle

Dépôts/Retraits de dépôts de la clientèle

Titres de placement

Sommes versées au personnel et créditeurs divers

Autres flux de trésorerie provenant des activités d'exploitation

Impôt sur les bénéfices

59 659 661 054

(6 928 511 985)

-

9 015 171 386

(12 425 154 523)

-

(37 992 466 369)

4 452 175 976

(433 310 051)

FLUX DE TRESORERIE NET PROVENANT DES ACTIVITES D'EXPLOITATION

15 347 565 487

ACTIVITES D'INVESTISSEMENT

Intérêts et dividendes encaissés sur portefeuille d'investissement

Acquisitions/cessions sur portefeuille d'investissement

Acquisitions/cessions sur immobilisations

8 156 990

-

(683 042 075)

FLUX DE TRESORERIE NET PROVENANT DES ACTIVITES D'INVESTISSEMENTS

(674 885 085)

ACTIVITES DE FINANCEMENT

Emission d'actions

Emission d'emprunts

Remboursement d'emprunts

Augmentation/diminution ressources spéciales

Dividendes versées

1 672 946 700

-

(7 868 473 901)

779 651 231

-

FLUX DE TRESORERIE NET PROVENANT DES ACTIVITES DE FINANCEMENT

(5 415 575 970)

Incidence des variations des taux de change sur les liquidités et équivalents de liquidités

Variation nette des liquidités et équivalents de liquidités au cours de l'exercice

Liquidités et équivalents de liquidités en début d'exercice

(1 603 267 020)

7 653 837 411

32 503 833 430

LIQUIDITES ET EQUIVALENTS DE LIQUIDITES EN FIN D'EXERCICE

40 157 670 842

Source : FINCA RD CONGO S.A.

3.6.8.5. LISTE DES BANQUES, COOPERATIVES D'EPARGNE, DE CREDIT ET AUTRES INSTITUTIONS DE MICROFINANCE AGREEES EN RDC

3.6.8.5.1. Liste des banques

1. ACCESS BANK

2. ADVANS BANQUE CONGO

3. AFRILAND FIRST BANK CD

4. AFRILAND FIRST BANK CD

5. AFRILAND FIRST BANK CD

6. BCDC (actuelle EQUITY BCDC)

7. BGFIBANK

8. BIAC

9. CITIGROUP CONGO

10. ECOBANK

11. EQUITY (EQUITY BCDC)

12. FBN BANK

13. RAWBANK

14. SOFIBANQUE

15. SOLIDAIRE BANQUE

16. STANDARD BANK

17. TMB

18. UNITED BANK OF AFRICA (UBA)

3.6.8.6.2. Liste des Messagerie Financière

I. Messagerie financière catégorie A

1. AGENCE AIGLON SCE

2. AGENCE BAUDOUIN TRANSFERT

3. AGENCE GOLDORAK

4. AGENCE M. FILS EXPRESS

5. AIGLE EXPRESS

6. ARMI GLOBAL BUSINESS

7. ASSURANCE BENIE LOGISTIQUE SARL

8. BEACH - TELE.COM SARL

9. BENEDICTION CASH

10. BKM TRANSFERT SARL

11. BOBO CASH EXPRESS

12. FELICIT& MK TRANSFERT SARL

13. FEZA EXPRESS

14. FEZA TAVARI SARL

15. FIVE FINGERS COMPAGNY SPRL

16. K.K.K.M. NDJIMBO TRANSFERT SPRL

17. LA MAIN DE L'ETERNEL PROGRES

18. LIDACOM TRANSFERT

19. LUMBEY FILS

20. MEFIDE SARL

21. MESSIE AGENCE

22. M.F.K. KWENGE SARL

23. NDEKO YA RITA

24. PACTOL SERVICES

25. PADEL BUSINESS

26. PROXIMAX

27. SAMBO SARL

28. SETRAM SARL

29. SCHILO SERVICES

30. SOCIETE ELEGANCE TRANSFERT

31. START FINANCE

32. VIADINE SARL

II. Messagerie financière catégorie B

1. AFRICAN EXPRESS AGENCY

2. AGENCE GRACE D.WORLD BUSIN

3. APOCALYPSE 22

4. AVIDA BUSINESS LINK

5. CASH EXPRESS

6. COMPAGNIE FINANCIERE AU CONGO

7. CONGO TRANS

8. DATCO

9. DIEU EST BON ET RICHE

10. EXPRESS MONEY TRANSFERT

11. EXPRESS UNION

12. FIKIPO BUSINESS TRANDING

13. FINCA TRANSFERT

14. FORCE UNIE SARL

15. FREE CASH

16. GOLGOTHA EXPRESS & FILS SARL

17. HODAN GLOBAL MONEY TRANSFERT

18. LOBI EXPRESS

19. MARCELLO EXPRESS

20. MASSAH & MERIBA

21. MEFIS SARL

22. MONEY EXPRESS

23. MONEY TRANS SPRL

24. MPASU MUTOMBO

25. MUKURU MONEY TRANSFERT

26. NATIONAL TRANSFERT SERVICE

27. NEW CONGO SERVICES

28. SAPHIR MEFIS

29. SOFICOM TRANSFERT

30. SOLIDAIRE TRANSFERT

31. STEP BY STEP

32. TRANSCASH SPRL

33. TROIKA

34. W. TRANSFERT SARL RDC

35. WEALTH MONEY TRANSFERT

36. WINKELE BUSINESS

37. Z.M. BUSINESS

3.6.8.6.3. Liste des Institutions de Microfinance

1. FINCA RDC (SM)

2. IMF HEKIMA (SM)

3. IMF BUSINA MICROCREDIT SPRL (entreprise de microcrédit)

4. IMF APE (entreprise de microcrédit)

5. IMF TUJENGE (SM)

6. IMF SMICO (SM)

7. VisionFund RDC, en sigle VFDRC (SM

8. Société de Microfinance Light in Business «SMF LBC» (SM)

9. IMF CREDIT YA MPA (entreprise de microcrédit)

10. MICROCRED RDC «Baoba» (OXUS RDC(SM))

11. IMF MAMA TOMBWAMA (entreprise de microcrédit)

12. SMF P.A.I.D.E.K. (SM)

13. IMF TID (SM)

14. IMF IFOD SA

15. IMF TGD (Entreprise de micro crédit)

16. IMF KITUMAINI SA (Entre prise de micro crédit)

17. IMF ProcFin SA

18. IMF TUJENGE PAMOJA

19. IMF MICROPOP

3.6.8.6.4. Liste des Coopératives d'épargnes et de Crédits

1. MEC BOMOKO COOPEC

2. MUCREFEKI / COOPEC

3. COOPEC NYAWERA BUKAVU

4. COODEFI/COOPEC

5. CAISSE D'EPARGNE DU CONGO (CADECO)

6. CAMEC MBANZA-NGUNGU/COOPEC

7. CAMEC INKISI / COOPEC

8. MECREKIN/COOPEC

9. COOPEC PILOTE

10. MECREGO/COOPEC

11. MECRE-KATINDO/COOPEC

12. MECRE-VIRUNGA/COOPEC

13. MECREBU/COOPEC

14. COOPEC CEAC / MATETE

15. COOPEC CAHI

16. COOPEC ECC/ KIKWIT

17. MECRE NGALIEMA

18. MECRE KINTAMBO MAGASIN

19. COOPEC BAGIRA

20. COOPEC LA SEMENCE

21. COOPECCO-KIRUMBA

22. MUTEC/COOPEC

23. MECRE UVIRA/COOPEC

24. COOPEC FOMULAC KATANA

25. COOPEC CIHERANO

26. COOPEC BONNE MOISSON

27. COOPEC UMOJA NI NGUVU

28. COOPEC AGROPAS-LE GRENIER/BUTEMBO

29. COOPEC MUDIANO

30. COOPPEC UNION ET CHARITE

31. COOPEC SILOE

32. CAMEC KWILU-NGONGO / COOPEC

33. COOPEC KANDO

34. COOPEC AKIBA YETU

35. COOPEC CEC/BOMA

36. COOPEC BULUNGU

37. COOPEC MKONO MKONONI

38. COOPEC CEAC LUKULA

39. COOPEC MBONGO ZA KINVUKA

40. COOPEC NYATENDE

41. MECREKISANGANI

42. MECREBUNIA

43. MECRE KAVUMU

44. COOPEC UDEV

45. COOPEC BANTU TUDISANGE

46. COOPEC LE MEILLEUR SEMEUR/KISANGANI

47. COOPEC MUCEC

48. COOPEC KABARE

49. COOPEC SODAC

50. COOPEC GUILGAL

51. COOPEC BOMENGO

52. COOPEC CECAFEP

53. COOPEC BONNE SEMENCE KWILU NGONGO

54. COOPEC PROGIKIS

55. COOPEC MBENGU BORA

56. COOPEC LA PEPINIERE

57. COOPEC LE PALMIER/BENI

58. COOPEC ILUMBI

59. COOPEC LWANZO

60. COOCEC-KIVU

61. LE TRESOR BENI

62. MECRECO/COOCEC

3.6.8.6.5. Liste d'entités publiques finançant les projets

1.FONDS POUR LA PROMOTION DE L'INDUSTRIE (FPI)

2. PROJET D'APPUI AU DEVELOPPEMENT DES MICRO, PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES (PADMPME)

3. SOCIETE FINANCIERE DE DEVELOPPEMENT (SOFIDE)

Chapitre quatrième : ETUDE DE CAS ET RESULTATS DE RECHERCHE

4.1. ETUDE DE CAS

Dans ce chapitre, il s'agit de présenter les résultats des recherches effectuées successivement au sein de l'entreprise FINCA RDC ? Et des enquêtes menées auprès d'un échantillon de cent (100) entrepreneurs. Ainsi donc, avant de présenter ces analyses, nous avons jugé important de parler un tout petit peu du déroulement des recherches réalisées.

Déroulement des recherches

Pour collecter toutes les informations auxquelles nous avions besoin, nous avions profité des jours de recherches passés à la Direction Générale de FINCA RDC pour interroger le maximum de personnes sur l'évolution de leurs activités économiques. De la Direction Générale aux différentes Agences, plus de 100 entrepreneurs actifs, tous travaillant avec FINCA RDC ont été approché dans l'élaboration de ce travail.

Pour faciliter la compréhension, nous avions élaboré au préalable un questionnaire clair et précis pour les enquêtés. Bien qu'il faille expliquer qu'il s'agissait tout simplement des recherches faites pour enrichir un travail scientifique, l'obtention des informations n'a pas été aussi simple que ça peut paraitre. En effet, commencée le lundi 5 juillet 2021, c'est le16 aout de la même année que les résultats attendus pour nos questions d'enquête ont été obtenus. Ci-dessous l'ébauche principale du questionnaire d'enquête.

Nom de l'entité

Activité (s)

Genre du créateur

Nationalité du créateur

Année de création

Effectif de la main d'oeuvre

1.

 
 
 
 
 
 

2.

 
 
 
 
 
 

3.

 
 
 
 
 
 

4.

 
 
 
 
 
 

5.

 
 
 
 
 
 

Outre ces éléments basiques, les questions plus spécifiques liées entre autre au chiffre d'affaire, à l'investissement initial, au niveau d'étude de l'entrepreneur, à l'affectation des bénéfices ou au statut matrimonial étaient posées selon que l'entrepreneur était disposé à nous répondre.

Malgré les réticences auxquelles, nous avons fait face devant plusieurs entrepreneurs, l'enquête s'est bien déroulée de manière générale étant donné que notre but a été atteint.

4.1.1. ANALYSE DESCRIPTIVE

4.1.1.1. Enquête sur terrain

Notre enquête a permis, par le biais du questionnaire utilisé comme instrument de récolte des données, de déceler comment l'entrepreneuriat permet aux responsables des ménages jadis incapables de nouer les deux bouts du mois, à sortir de cet état précaire. Sortis parfois des précarités extrêmes, certaines personnes enquêtées disent partir de rien. Sourire au visage pourtant parties de rien, aucune des cent (100) personnes enquêtées ne regrettent aujourd'hui la décision prise au début de ses activités jadis négligées par ses proches.

Dans son élaboration, cette étude a englobé toute personne bénéficiaire des services financiers de FINCA RDC, propriétaire d'une activité économique, peu importe son chiffre d'affaire, l'effectif de son personnel, sa nationalité ou ses activités, tant qu'elles soient légales. Des personnes vendant les produits de première nécessité aux propriétaires des chambres froides, sans oublier les propriétaires d'agences de commission etmême les conducteurs de taxi moto et voiture, le champ d'action était énorme. D'où, l'échantillon de cent (100) entrepreneurs.

Toutes les personnes interrogées ont été rencontrées soit à la Direction Générale, soit dans l'une des nombreuses agences de FINCA RDC situé dans la ville province de Kinshasa. Dans le cadre de ce travail, après avoir rencontré ces différentes personnes dans les agences de FINCA, nous avions sollicité de rendez-vous avec certains d'entre elles pour voir leur réalisation physique.

4.1.1.2. Analyse des données collectées

Tout comme la collecte des données, l'analyse de celles-ci a tenu compte des différentes spécificités liées entre autre au genre, à la tranche d'âge, à l'activité, au chiffre d'affaire, à la main d'oeuvre et à la nationalité du créateur de l'activité génératrice des revenus. De l'analyse des données collectées, les observations suivantes ont été dégagées :

ü Toutes les activités économiques visitées disposent de numéro d'impôt et sont enregistrées au RCCM ;

ü FINCA RDC n'offre des crédits qu'aux personnes disposant d'activités économiques formelles et exerçant légalement en République Démocratique du Congo ;

ü Aucun entrepreneur n'a reçu des subventions de la part du gouvernement ;

ü Seules 8 de 100 entrepreneurs interrogés ne sont pas de nationalité Congolaise.Il s'agit de 5 Nigérians, 2 Kenyans et 1 Angolais, tous parlant parfaitement LINGALA.

4.1.2. ANALYSE STATISTIQUE

Dans cette analyse, nous allons présenter, à travers des tableaux et graphiques, les informations spécifiques obtenues auprès des entrepreneurs interrogés.

1. Genre de l'entrepreneur

Le sexe est une variable importante pour notre analyse, car c'est l'une des variables qui nous permet de définir le profil de nos enquêtés. Le tableau ci-dessous nous présente la distribution de sexe des entrepreneurs enquêtés.

Tableau n° 1. Répartition des entrepreneurs enquêtés selon le genre

Genre

Effectifs

Pourcentage

Masculin

67

67%

Féminin

33

33%

Total

100

100%

Source : notre enquête, juillet-aout 2021


Source : élaboré par nous-même sur base des résultats du tableau 1

Interprétation : Le tableau et graphique ci-dessus nous renseigne que sur 100 entrepreneurs ayant bénéficiés des services financiers de FINCA RDC rencontrés, 67% d'entre eux sont des hommes contre 33% de femmes. Ce pourcentage nous montre qu'il y a un écart non négligeable entre les hommes et femmes dans l'exercice des activités entrepreneuriales.

4. Age de l'entrepreneure

Tout comme le sexe, l'âge également est une variable très importante pour notre analyse car c'est l'une des variables qui nous permet d'établir le profil des entrepreneurs travaillant avec FINCA RDC. Le tableau suivant nous présente la répartition de l'âge des entrepreneurs enquêtés.

Tableau n° 2. Répartition des entrepreneurs enquêtés selon l'âge

Tranche d'âge

Effectifs

Pourcentage

Moins de 21 ans

0

0%

De 21 à 29 ans

4

4%

De 30 à 39 ans

18

18%

De 40 à 49 ans

46

46%

Plus de 50 ans

32

32%

Total

100

100%

Source : notre enquête, juillet-aout 2021

Source : élaboré par nous-même sur base des résultats du tableau 2

Interprétation : Il ressort du tableau et graphique ci-dessus que, sur 100 entrepreneurs investigués, aucun d'entre eux n'a moins de 21 ans (0%), seulement 4% d'entre eux se trouve dans la tranche d'âge allant de 21 à 29 ans, 18% d'entre eux se trouve dans la tranche d'âge allant de 30 à 39. 46% a entre 40 et 49 ans représentant la tranche d'âge avec plus d'effectifs, suivis de près par ceux, âgés de plus de 50ans qui représentent 32% d'entrepreneurs travaillant avec FINCA RDC que nous avons interrogés.

5. Niveau d'études

Pour toute personne exerçant des activités génératrices de revenus, le niveau d'études est un facteur important car il permet à la dernière d'avoir des connaissances sur plusieurs aspects ayant trait avec ses activités. Dans le tableau ci-dessous, nous allons présenter la répartition des entrepreneurs interrogés selon leur niveau d'études.

Tableau n° 3. Répartition des entrepreneurs selon le niveau d'études

Variable

Effectifs

Pourcentage

Primaire

7

7%

Secondaire

25

25%

Universitaire

68

68%

Total

100

100%

Source : notre enquête, juillet-aout 2021

Source : élaboré par nous-même sur base des résultats du tableau 3

Interprétation : Par rapport aux enquêtes effectuées sur 100 entrepreneurs, nous avons observé qu'il y a plus de personnes universitaires (graduées ou licenciées). Ces personnes représentent 68% de l'effectif général. 25% des personnes enquêtées ont fait les études secondaires et 7% d'entre eux se sont limitées à l'école primaire.

6. Statut matrimonial des entrepreneurs

A une certaine période de la vie, avoir un conjoint devient nécessaire pour des raisons multiples. Dans ce point, nous avons interrogés les entrepreneurs rencontrés sur leur statut matrimonial. Les résultats sont présentés dans le tableau ci-dessous.

Tableau n° 4. Répartition des entrepreneurs selon le statut matrimonial

Etat civil

Effectifs

Pourcentage

Mariés (e)

62

62%

Veufs (ve)

4

4%

Divorcés (e)

5

5%

Célibataires

24

24%

Autres (union libre)

5

5%

Total

100

100%

Source : notre enquête, juillet-aout 2021.

Source : élaboré par nous-même sur base des résultats du tableau 4

Interprétation : Au regard du tableau et graphique ci-dessus, il se dégage que sur 100 entrepreneurs enquêtés, 62% d'entre eux sont mariés (e), 4% est constitué des veufs (ve), 5% des divorcés, 24% des célibataires et 5% vivent en union libre.

Nous remarquons donc qu'il y un pourcentage élevé des entrepreneurs mariés. Cette situation peut être expliquée par le faite que ce dernier sont poussés par leurs charges familiales ou le poids du ménage ; ils doivent déployer des efforts pour nourrir, scolariser les enfants, payer les soins médicaux, payer le loyer, etc.

7. Nationalité des entrepreneurs

En République Démocratique du Congo, il n'y a pas que des nationaux qui sont dans l'entrepreneuriat. Dans le tableau ci-dessous, nous revenons sur les nationalités des entrepreneurs rencontrés.

Tableau n° 5. Répartition des entrepreneurs selon la nationalité

Nationalité

Effectifs

Pourcentage

Congolaise

92

92%

Etrangère

8

8%

Total

100

100%

Source : notre enquête, juillet-aout 2021.

Source : élaboré par nous-même sur base des résultats du tableau 5

Interprétation : Il découle de la lecture de ce tableau que la majorité d'entrepreneurs travaillant avec FINCA RDC interrogés sont de nationalité congolaise. Ces derniers représentent 92%, bien qu'il existe 8% des personnes d'autres nationalités. Sur ces 8 étrangers, il y a 5 Nigérians, 2 Kenyans et 1 Angolais.

8. Effectif de la main d'oeuvre de chaque entrepreneur :

Entre ceux qui ont confié la tâche de vendre les articles à leurs épouses et enfants, et d'autres qui ont engagé et/ou formé des personnes pour de telles tâches, l'effectif du personnel dépend d'un entrepreneur à un autre. Dans le tableau ci-dessous, nous allons présenter les effectifs du personnel trouvé dans chacune des activités visitées.

Tableau n° 6. Répartition des entrepreneurs selon l'effectif du personnel

Variables

Nombre d'entreprises

Pourcentage

De 1 à 5 personnes

36

36%

De 6 à 10 personnes

19

19%

De 11 à 50 personnes

31

31%

De 50 à 200 personnes

11

11%

De plus de 200 personnes

3

3%

Total

100

100%

Source : notre enquête, juillet-aout 2021.

Source : élaboré par nous-même sur base des résultats du tableau 6

Interprétation : Le tableau et graphique présentés montrent que 36% de 100 entrepreneurs interrogés ont entre une et cinq personnes. 19% travaille avec un effectif allant de 6 à 10 personnes. Par contre, 31% a entre 11 et 50 personnes, alors que 11% d'entrepreneurs interrogés travaille avec un effectif allant de 51 à 200 personnes. Pour finir, seul 3% de 100 entrepreneurs interrogés travaille avec plus 200 personnes.

9. Taille de ménage des entrepreneurs(nombre de personnes prises en charge)

La taille de ménage, surtout en Afrique est un élément indispensable car plus un ménage a beaucoup des personnes plus le chef du ménage connait des difficultés pour répondre aux besoins des membres. Ce sont les besoins des ménages qui poussent les chefs de ceux-ci à entreprendre les activités génératrices des revenus pour biens supporter la charges des membres. Notre enquête sur terrain à révéler le résultat présenté dans le tableau suivant :

Tableau n° 7.Répartition des entrepreneurs selon la taille de leur ménage

Variable

Effectifs

Pourcentage

De 1 à 3 personnes

17

17%

De 4 à 6 personnes

43

43%

De 7 à 10 personnes

31

31%

Plus de 10 personnes

9

9%

Total

100

100%

Source : notre enquête, juillet-aout 2021.

Source : élaboré par nous-même sur base des résultats du tableau 6

Interprétation :Il ressort du tableau et graphique ci-dessus que 43% d'entrepreneurs interrogés prennent en charge entre 4 à 6 personnes dans leur foyer. 31% prend en charge entre 7 à 10 personnes, alors que 17% supporte entre 1 et 3 personnes, et 9% d'entre eux prend en charge jusqu'à plus de 10 personnes dans leur foyer.

Pour les entrepreneurs interrogés, ce poids familialexplique pourquoi une partie des bénéfices réalisés par les entrepreneurs enquêtés est généralement affectée à la satisfaction des besoins familiaux (restauration, logement, habillement, scolarisation des enfants,...) et aussi pousse certains chefs de ménages de créer de plus en plus d'activités génératrices du revenu en plus de celle existant.

10. Chiffre d'affaires annuel de l'entrepreneur

Tableau n° 8 : Répartition des entrepreneurs investigués selon leur chiffre d'affaire mensuel

Variables

Effectifs

Pourcentage

Moins de 500$

14

14%

De 501 à 1000$

27

27%

De 1001 à 3000$

9

9%

De 3001 à 5000$

34

34%

Plus de 5000$

16

16%

Total

100

100%

Source : notre enquête, juillet-aout 2021.

Source : élaboré par nous-même sur base des résultats du tableau 8

Interprétation : Le tableau et graphique ci-dessus montrent que 14% d'entrepreneurs interrogés a moins de 500$ comme chiffre d'affaires mensuel. 27% a entre 501 et 1000$. Par contre, seul 9% d'entrepreneurs interrogés ont dit avoir un chiffre d'affaires mensuel allant entre 1001 à 3000$. Pour finir, 16% d'entrepreneurs ont affirmé avoir un chiffre d'affaire mensuel supérieur à 5000$.

11. Capital de démarrage

Dans l'élaboration de ce mémoire, la majorité d'entrepreneurs interrogés a donné une idée sur l'investissement initial de son activité. La synthèse desdites informations est présentée dans le tableau ci-dessous.

Tableau n° 9 : Répartition des entrepreneurs interrogés selon leur investissement initial

Variables

Effectifs

Pourcentage

Moins de 100$

1

1%

De 101 à 500$

27

27%

De 501 à 2000$

30

30%

De 2001 à 5000$

24

24%

Plus de 5000$

18

18%

Total

100

100%

Source : notre enquête, juillet-aout 2021.

Source : élaboré par nous-même sur base des résultats du tableau 9

Interprétation : Le tableau 9 présente le résumé sur le capital initial de tous les entrepreneurs interrogés. Ainsi, il ressort du graphique 9 que 1% d'enquêtés adit avoir commencé avec moins de 100$. 27% de personnes interrogées ont commencé avec de sommes allant entre 101 à 500$. 30% de personnes interrogées ont commencé avec une somme allant entre 501 et 2000$. 24% de personnes interrogées ont commencé leurs activités avec une somme allant entre 2001 et 5000$, alors que 18% d'entre ces personnes se sont lancées avec plus de 5000$.

12. Année du démarrage

Il sera question dans ce point de présenter le temps qu'a fait l'entrepreneur dans l'exercice de son activité. Le tableau suivant nous présente les résultats de l'enquête.

Tableau n° 10Répartition des entrepreneurs investigués selon le temps d'exercice des activités

Années

Effectifs

Pourcentage

Il y a moins d'une année

6

6%

Il deux ans

9

9%

Il y a trois ans

25

25%

Il y a quatre ans

28

28%

Il y a plus de cinq ans

32

32%

Total

100

100%

Source : notre enquête, juillet-aout 2021.

Source : élaboré par nous-même sur base des résultats du tableau 10

Interprétation : Il ressort du graphique ci-dessus que 6% d'entrepreneurs investigués ont commencé leurs activités il y a moins d'une année. 9% d'entre eux ont démarré il y a de cela deux ans, alors que 25% d'entrepreneurs investigués ont dit avoir démarré il y a de cela trois ans, 28% ont au moins quatre ans d'existence, alors que 32% d'entrepreneurs interrogés ont commencé il y a de cela plus de 5 ans.

13. Rentabilité de l'activité

Dans ce tableau nous voulons savoir si les activités menées par les entrepreneurs rencontrés sont rentables.

Tableau n° 11. Répartition des entrepreneurs enquêtés selon la rentabilité de l'activité

Variables

Effectifs

Pourcentage

Oui

97

98%

Non

1

1%

Autres

2

2%

Total

100

100%

Source : notre enquête, juillet-aout 2021.

Source : élaboré par nous-même surbase des résultats du tableau 11

Interprétation :Ce graphique nous renseigne que 97% des entrepreneurs interrogés affirment que leurs activités sont rentables, alors 1% d'entre eux dit non, et 2% parlent d'un autre résultat. Dans leurs justifications, 2 entrepreneurs ont expliqué que, conformément à leurs prévisions, leurs entreprises n'allaient avoir de bons résultats qu'au bout de six (6) mois. Après avoir lancé leurs activités, ils continuent à cumuler des contreperformances liées entre autre au prix promotionnel appliqué, aux nombreuses pertes d'exploitation et celles liées aux invendues.

14. Affectation des bénéfices réalisés

Dans ce point, nous avons voulu savoir à quoi servent les bénéfices réalisés par les entrepreneurs investigués. Pour ce faire, notre question avait quatre (4) propositions qui sont : Répondre aux besoins quotidiens du ménage (familiaux), réinvestir, épargner ou autres.

Tableau n° 12. Affectation des bénéfices réalisés par les entrepreneurs investigués

Variables

Effectifs

Pourcentage

Répondre aux besoins quotidiens du ménage (familiaux)

41

41%

Réinvestir

38

38%

Epargner

19

19%

Autres

2

2%

Total

100

100%

Source : notre enquête, juillet-aout 2021.

Source : élaboré par nous-même sur base des résultats du tableau 12

Interprétation : Il ressort de ce tableau que 41% des entrepreneurs interrogés affectent l'essentiel de leurs revenus à la satisfaction des besoins quotidiens de leur ménage (nourriture, logement, déplacement, habillement, scolarisation des enfants). 38% réinvestissent la grande partie de leur bénéfice. 19% d'entre eux épargnent, alors que 2% disent qu'ils faisaient autre choses avec leur bénéfice.

15. Difficultés rencontrées dans l'exercice de l'activité entrepreneuriale

Dans ce point, nous allons présenter les différentes difficultés heurtées par les entrepreneurs interrogés dans l'exercice de leurs activités. Quant à notre questionnaire, nous avons proposés les difficultés suivantes : difficultés de gestion, de réinvestissement, de remboursement des prêts, trouver la main d'oeuvre de qualité, difficultés fiscales et d'ordre administratif. Le tableau ci-dessous nous présente les résultats de l'enquête.

Tableau n° 13.Répartition des entrepreneurs enquêtés selon les difficultés heurtées dans l'exercice de leurs activités.

Variables

Effectifs

Pourcentage

Gestion

13

13%

Réinvestissement

5

5%

Remboursement des prêts

1

1%

Main d'oeuvre de qualité

18

18%

Difficultés fiscales

26

26%

Difficultés administratives

37

37%

Total

100

100%

Source : notre enquête, juillet-aout 2021.

Source : élaboré par nous-même sur base des résultats du tableau 13

Interprétation : Il ressort de ce graphique que 13% des enquêtés connaissent les difficultés de gestion, 5% d'entre eux ont de difficultés liées au réinvestissement, 1% de remboursement des prêts, 18% ont du mal à trouver le personnel de qualité, alors que 26% connaissent des difficultés fiscales, et 37% d'entre eux des difficultés d'ordre administratif (la tenue de la comptabilité, mise en place et suivi d'un manuel de procédures, savoir que payer, où et quand).Toutes les personnes interrogées disent avoir connu des sérieuses difficultés administratives au début de leurs activités.

16. Activités entrepreneuriale exercée

Dans ce point, nous montrons le type d'activités ou le secteur d'activités que les entrepreneurs travaillant avec FINCA exercent le plus souvent. Le tableau ci-dessous nous présente les résultats de l'enquête.

Tableau n° 14Répartition des entrepreneurs investigués selon les secteurs d'activité ou type d'activité

Types d'activités

Effectifs

Pourcentage

Commerce général/produits premières nécessité

78

78%

Services

3

3%

Agriculture

12

12%

Industrie/transformation

6

6%

Autres

1

1%

Total

100

100%

Source : notre enquête, juillet-aout 2021.

Source : élaboré par nous-même sur base des résultats du tableau 14

Interprétation : Il ressort du tableau et graphique ci-dessus que, 78% d'entrepreneurs interrogés sont dans la vente des produits de première nécessité. 12% d'entre-eux sont dans des activités agricoles, alors que 6% sont dans la transformation. 3% d'entre eux proposent des services et 1% sont dans d'autres activités.

17. Activité exercée avant l'entrepreneuriat

Tableau n°15Répartition des entrepreneurs investigués selon l'activité qu'ils exerçaient avant de lancer leurs affaires.

Variables

Effectifs

Pourcentage

Fonctionnaire de l'Etat

27

27%

Chômeur

11

11%

Contractuel chez des privées

44

44%

Autres

18

18%

Total

100

100%

Source : notre enquête, juillet-aout 2021.

Source : élaboré par nous-même sur base des résultats du tableau 15

Interprétation : Le graphique ci-dessus renseigne que 44% d'entrepreneurs interrogés travaillaient dans d'autres entreprises privées. 27% d'entre-eux sont ou étaient de fonctionnaires de l'Etat. Alors que 11% étaient jadis dans le chômage, 18% de ces 100 entrepreneurs faisaient autres choses avant de créer leurs propres boites.

18. Désirant changer d'activité

Tableau n°16Répartition des entrepreneurs investigués selon la volonté de changer d'activité.

Variables

Effectifs

Pourcentage

Oui

11

11%

Non

89%

89%

Total

100

 

Source : notre enquête, juillet-aout 2021

Source : élaboré par nous-même sur base des résultats du tableau 16

Interprétation : Le graphique ci-haut renseigne que seul 11% d'entrepreneurs interrogés disent vouloir changer d'activité. Par contre, 89% d'entre-eux restent sur leurs activités.

19. Désirant augmenter le capital

Tableau n° 17Répartition des entrepreneurs investigués selon le besoin d'augmenter le capital.

Variables

Effectifs

Pourcentage

Oui

94

94%

Non

6

6%

Total

100

100%

Source : notre enquête, juillet-aout 2021

Source : élaboré par nous-même surbase des résultats du tableau 17.

Interprétation : Il ressort du tableau et graphique ci-dessus que 94% d'entrepreneurs investigués désirent augmenter leur capital social, contre 6% qui ont dit non à cette possibilité à ce moment précis.

20. Soutien familial

Tableau n° 18Répartition des entrepreneurs investigués sur base du soutien familial.

Variables

Effectifs

Pourcentage

Soutien

57

57%

Pas de soutien

43

43%

Total

100

100%

Source : notre enquête, juillet-aout 2021

Source : élaboré par nous-même sur base des résultats du tableau 18

Interprétation : Il ressort du tableau et graphique ci-dessus que 57% d'entrepreneurs interrogés ont le soutien des membres de leur famille, contre 43% qui ne sont pas soutenu pas les leurs.

21. Sans élevé de leadership/compétence avérée en gestion

Pour mettre en place des activités économiques qui, pour leur fonctionnement, vont avoir besoin des ressources financières et humaines, avoir une base solide en management ou en leadership est un atout non négligeable. Dans le tableau ci-dessous, nous allons présenter les résultats des enquêtes menées auprès des entrepreneurs sur les bonnes bases de gestion d'équipe qu'ils doivent avoir.

Tableau n° 19Répartition des entrepreneurs enquêtés selon leur compétence en gestion

Variables

Effectifs

Pourcentage

Oui

99

99%

Non

1

1%

Total

100

100%

Source : notre enquête, juillet-aout 2021

Source : élaboré par nous-même sur base des résultats du tableau 18

Interprétation : Il ressort du tableau et graphique présenté que 99% d'entrepreneurs interrogés disent avoir des compétences solides en leadership. 1%, soit une seule personne, a affirmé avoir des nombreuses lacunes dans la gestion du personnel.

22. Hébergement de l'entrepreneur

L'Hébergement de l'entrepreneur nous permet de connaitre si l'enquêté est locataire ou propriétaire de sa maison de résidence. Le tableau ci-dessous nous présente le résultat de l'enquête :

Tableau n° 20Répartition des entrepreneurs enquêtés selon le statut d'occupation du ménage

Variables

Effectifs

Pourcentage

Propriétaire

45

45%

Locataire

55

55%

Total

100

100%

Source : notre enquête, juillet-aout 2021.

Source : élaboré par nous-même sur base des résultats du tableau 20

Interprétation :Les résultats du tableau montrent que 45% de personnes enquêtées sont des propriétaires de leur maison d'habitation. Par contre, 55% sont des locataires. Ce résultat révèle que la majorité d'entrepreneurs investigués est constituée des locataires.

23. Formation entrepreneuriale/expérience professionnelle

Tableau n° 21Répartition des entrepreneurs enquêtés selon leurs expériences professionnelles

Variables

Effectifs

Pourcentage

Oui

49

49%

Non

51

51%

Total

100

100%

Source : notre enquête, juillet-aout 2021.

Source : élaboré par nous-même sur base des résultats du tableau 21

24. Source de financement

La source de financement nous donne une idée sur l'origine fonds de démarrage de l'activité de l'entrepreneur. Le tableau ci-dessous nous donne la répartition des entrepreneurs enquêtés selon la source de financement de leurs entreprises.

Tableau n° 22. Répartition des entrepreneurs enquêtés selon la source de financement de leurs entreprises au démarrage

Variables

Effectifs

Pourcentage

Fonds propres

52

52%

Emprunts

26

26%

Famille

9

11%

Autres

11

11%

Total

100

100%

Source : notre enquête, juillet-aout 2021.

Source : élaboré par nous-même sur base des résultats du tableau 22

Interprétation : Il ressort du tableau et graphique présentés que 61% d'entrepreneurs travaillant avec FINCA RDC ont reçu des prêts pour exercer leurs activités, alors que seul 39% d'entre eux ont recouru au fonds propres pour lancer leurs activités.

25. Efficacité de l'accompagnement de FINCA RDC

Tableau n° 23. Répartition des entrepreneurs enquêtés selon l'efficacité de l'accompagnement de FINCA RDC dans l'exercice de leurs activités.

Variables

Effectifs

Pourcentage

Efficace

92

92

Inefficace

0

0%

Adaptation

8

8%

Total

100

100%

Source : notre enquête, juillet-aout 2021.

Source : élaboré par nous-même sur base des résultats du tableau 23

Interprétation : Il ressort du tableau et graphique ci-dessous que 92% d'entrepreneurs interrogés ont dit que l'accompagnement de FINCA RDC était efficace dans leurs activités. Aucune personne n'a trouvé cela inefficace, alors que 8% des personnes interrogées disent s'être adaptées.

26. Connaissance de l'outil informatique

Tableau n° 24. Répartition des entrepreneurs enquêtés selon la maitrise de l'outil informatique (ordinateur).

Variables

Effectifs

Pourcentage

Oui

86

86%

Non

14

14%

Total

100

100%

Source : notre enquête, juillet-aout 2021.

Source : élaboré par nous-même sur base des résultats du tableau 25.

Interprétation : le graphique ci-dessus nous montre que 86% d'entrepreneurs interrogés savent utiliser l'outil informatique, alors que 14% d'entre eux ne savent pas le faire.

27. Motivation pour entreprendre

Sur ce point, les enquêtés donnent les raisons qui les ont poussé à entreprendre. Les résultats de l'enquête est dans le tableau ci-dessous.

Tableau n° 25. Répartition des entrepreneurs enquêtés selon leur motivation

Raisons

Effectifs

Pourcentage

Subvenir aux besoins de la famille

47

47%

Gagner plus d'argent

10

10%

Etre indépendant financièrement

19

19%

Vocation

6

6%

Nouer les deux bouts du mois

15

15%

Autres

3

3%

Total

100

100%

Source : notre enquête, juillet-aout 2021.

Source : élaboré par nous-même sur base des résultats du tableau 25.

Interprétation : Le graphique 25 renseigne que 47% de personnes interrogées sont dans l'entrepreneuriat pour subvenir aux besoins de leur famille. 19% disent entreprendre pour avoir une indépendance financière. 15% des personnes interrogées entreprennent parce qu'ils veulent tout simplement nouer les deux bouts du mois ; alors que pour 6% d'entre elles, l'entrepreneuriat est une vocation. Pour finir, 3% des personnes interrogées disent autres raisons.

4.2. DISCUSSIONS DES RESULTATS, PROBLEMATIQUE ET SOLUTIONS PROPOSEES

L'entrepreneuriat permet au créateur non seulement de rêver, mais lui donne aussi la possibilité de réaliser ses rêves. En effet, avec un projet rentable, il est possible que l'entrepreneur passe de la situation d'une extrême précarité à la liberté financière. Jadis démunie, cette personne voit petit à petit sa situation changer selon que ses affaires accroissent.

Dans la réduction de la pauvreté, à l'instar de la Microfinance, l'entrepreneuriatest un outil efficace dans le sens qu'il représente déjà une activité économique. Dans la pratique, l'activité ainsi créée impact positivement le créateur et ses proches. Bien qu'il représente plusieurs avantages, l'entrepreneuriat n'est pas exempte d'inconvénients et de risques.

En termes d'avantages, pour l'entrepreneuriat, ceux-ci sont de différents ordres qui sont :

· Travail de passion : En RDC comme à travers le monde, il est souvent difficile de trouver un emploi qui corresponde parfaitement à sa passion ou à ses centres d'intérêts. Dans ce sens, la création d'entreprises permet à l'entrepreneur non seulement d'avoir une activité rentable, cette action permet à l'entrepreneur de faire ce qu'il maitrise et aime faire le plus, étant donné que travailler par passion est une source de motivation extraordinaire.

· Etre libre : contrairement à un employé, un entrepreneur organise son temps comme cela lui convient. Sauf si ce dernier a des associés, l'entrepreneur dispose un degré d'indépendance qui lui permet d'apprécier toute chose et d'en décider. Ici, créer son entreprise c'est organiser soi-même ses journées, ses horaires, son rythme de travail, ses rendez-vous et ses déplacements.

· Acquérir de l'expérience : Etant donné que diriger une équipe n'est pas une chose aisée, par la création d'une entreprise, l'entrepreneur se voit aussitôt avec des responsabilités qui l'obligent d'avoir des connaissances dans plusieurs domaines ayant trait avec les activités de son entité.

· Mieux se connaitre : la création d'entreprise est une expérience valorisante qui agit directement sur le rapport que l'entrepreneur a envers lui-même. Concrètement, cette action permet à celui-ci d'augmenter la confiance en soi.

· Etre respecté : En tant que chef d'entreprise, vous bénéficierez d'une reconnaissance de vos interlocuteurs et partenaires et cela, même si vous n'avez pas de bons diplômes. Vous serez considéré à votre juste valeur, sans forcément présenter un profit classique car vous serez un décideur, pas un exécutant.

· Les avantages financiers : De la liberté et l'indépendance financière à la rémunération voulue, le chef d'une entreprise est en réalité celui qui gère la trésorerie de sa boite. Avec ce pouvoir, celui-ci établit ses priorités financières comme il le veut.

Bien qu'ils soient surmontables, les désavantages de l'entrepreneuriat sont :

· L'insécurité financière : Créer son entreprise peut apporter une grande satisfaction, mais cela s'accompagne aussi d'inconvénients difficilement contournables. Parmi ceux-ci se trouve le risque. En effet, toute entreprise nécessite un investissement financier parfois important selon la capacité financière de l'entrepreneur. Sans une assurance certaine que l'investissement sera récupéré, l'entrepreneur ferme les yeux et mets ses ressources en jeu, espérant une rentabilité future.Solution proposée : Etudier minutieusement tous les aspects du projet et évaluer d'emblée sa rentabilité financière. Mettre en suite en place une bonne comptabilité et en assurer un suivi de régulier.

· Les contraintes administratives : ici, l'allusion est faite sur les aspects comptables, fiscaux et administratifs. En RDC comme à travers le monde, tout entrepreneur fait face à ces contraintes.Solution proposée : rapprochez-vous des professionnels qualifiés (experts comptables, fiscalistes,...)

· Plusieurs heures de travail : Contrairement à ce que d'autres personnes peuvent penser, il arrive très souvent que les entrepreneurs connaissent plus d'heures de travail que prévues. Etant donné que la création d'une entreprise est une course d'endurance, l'entrepreneur est appelé à déployer plus d'efforts personnels pour la croissance de l'entreprise.Solution proposée : Ne vous décourager pas mais chercher un équilibre.

· La solitude : Créer son entreprise c'est mettre le pied dans un univers méconnu par la plupart des personnes de votre entourage. Ici, vous pouvez vous retrouver abattu face aux remarques de vos proches. Vous pouvez aussi vous retrouvez seul face aux difficultés et au stress liés à votre activité et votre statut.Solution proposée : rapprochez-vous des créateurs d'entreprises, intégrer un incubateur ou un espace de coworking.

· Le financement du projet : pour lancer une activité économique, l'entrepreneur peut soit utiliser le fonds propres, chercher des associés, recourir à un prêt, ou combiner les facteurs cités.Si cela est facile de manière théorique, dans la pratique la tâche ne l'est pas. Solution proposée : en cas de refus bancaire, d'un fonds propre insuffisant ou l'absence d'associés, tournez-vous vers le microcrédit ou autres types de financement participatif.

4.3. LIMITES ET PERSPECTIVES DE RECHERCHES FUTURES

Depuis plusieurs années maintenant, le nombre de créateur d'entreprises est en hausse, notamment tiré par le régime des petites et moyennes entreprises. Alors que devenir entrepreneur est une vocation pour certaines personnes, l'entrepreneuriat permet à d'autres d'être libre financièrement. Quoi qu'il en soi, l'activité présente plus d'avantages que d'inconvénients. Ainsi, dans la vie de tous les jours, l'entrepreneuriat a un impact positif au sein d'une communauté.

Au regard de tout ce qui précède et tenant compte du thème abordé, les limites du présent travail sont entre autre, la conciliation entre l'entrepreneuriat et l'atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement, et l'étude comparative entre l'entrepreneuriat et la microfinance en terme d'impact direct sur la pauvreté.Ainsi, les perspectives des recherches futures s'établiront autour de ces deux thématiques.

CONCLUSION

Nous voici arrivé au terme de notre travail intitulé « Impact de l'entrepreneuriat dans la lutte contre la pauvreté. A l'exception de l'introduction et la conclusion, ce mémoire élaboré en vue de l'obtention du diplôme de licence est composé de deux parties à savoir « le cadre conceptuel » et « le cadre empirique ». La première partie a deux chapitres, à savoir « la revue de la littérature » et « la problématique et hypothèses ». Tout comme la première, la deuxième partie a aussi deux chapitres à savoir « la méthodologie et champ empirique » et « l'étude de cas et résultats de recherche ».

Dans ce travail, il ressort des données collectées, des tableaux et graphiques présentés, qu'il existe un rapport non négligeable entre l'entrepreneuriat et la lutte contre la pauvreté. En parcourant les résultats de nos enquêtes, nous pouvons affirmer que l'entrepreneuriat contribue à la lutte contre la pauvreté en République Démocratique du Congo, bien que son impact ne soit pas encore remarquable.

En complément à la microfinance qui consiste à récupérer les personnes exclues du système financier classique, l'entrepreneuriat permet à ces personnes, jadis démunies ou pauvres, de créer leur propre activité génératrice des revenus. À travers cette première activité peut naître une deuxième, une troisième et ainsi de suite. Dans ce cas, la personne sortira, avec le temps, de l'état de précarité à l'aisance.De zéro à cent dans un laps de temps, un bon projet entrepreneurial peut sortir un individu du chômage et d'une précarité extrême à la direction d'une entreprise qu'il aura lui-même créé.

En RDC, le manque de la culture entrepreneuriale semble faire partie des problèmes qui freinent le développement du pays. Étant donné qu'aucune Nation ne peut se développer sans opérateurs économiques, la République Démocratique du Congo est appelée à protéger, encourager et surtout faciliter la tâche aux créateurs d'entreprises pour contribuer à lutter contre la pauvreté, par la création des Petite et Moyennes Entreprises, ladite création qui créée d'emplois ; Car, plus les entreprises sont créées, plus le maximum de personnes peuvent trouver d'emplois. C'est aussi grâce aux emplois que les ménages vont avoir de quoi manger. Et c'est en ayant de quoi mettre sous la dent qu'on diminue la pauvreté.

Au regard des questions soulevées à la problématique de ce travail élaboré dans un contextecaractérisé par le ralentissement de la croissance économique et la dégradation des conditions de vie liée à la crise sanitaire, emmenée par la pandémie du CORONAVIRUS, la montée du chômage, la lutte contre la pauvreté, la création d'emplois et la relance des activités économiques sont au menu des programmes de développement de tous les pays.

En République Démocratique du Congo, outre le manque de la culture entrepreneuriale, la mauvaise répartition du revenu, le faible budget de l'Etat alloué aux investissements publics et les inégalités sociales et salariales font partie des causes de la pauvreté qui sévit dans le pays. Nonobstant les richesses naturelles énormes qui s'y trouvent,la RDC peine toujours à décoller.C'est ainsi que, étant donné que le Pouvoir Public ne crée pas directement d'emplois mais assainie l'environnement économique pour faciliter les investisseurs privés qui ont besoin de la main d'oeuvre, dans le cadre de ce travail, nous confirmons donc l'hypothèse selon laquelle l'entrepreneuriat ou l'exercice des petites activités économiques en grande quantité peuvent aider ce géant africain à sortir de la stagnation, lutter contre la pauvreté et baliser le chemin du développement.

BIBLIOGRAPHIE

OUVRAGES

1. Albert F., Organisation et gestion de l'entreprise, Nathan, éd. Paris, 2008.

2. BELGHITH M., Stratégie de l'octroi de crédit et de conservation des risques de crédit chez les entreprises dirigées par les femmes, HEC de carton, Paris, 2008.

3. BEN AYED H., Changer les mentalités pour une culture entrepreneuriale, 2006.

4. Bernard Y. et Al., Dictionnaire économique et financier, 6ème édition, Seuil, Paris, 1996.

5. BOUTILLIERS S. et UZINIDIS D., Création d'entreprises, pauvreté, inégalités, de la société salariale à la société entrepreneuriale, éd. Université du Littoral-Lille Nord de France, Lille, 2012.

6. BUSSENAULT Chantal et PRETET Martine, Economie et Gestion de l'Entreprise, 3ème édition, Librairie Vuibert, Paris, 2002

7. CATHERINE Leger, Développer la culture entrepreneuriale chez les jeunes, éd. Dunod, Paris, 2008.

8. DE PERCIN Laurence, Créer sa boite pour les Nuls, First Edition, Paris, 2007.

9. FAYOLLE Alain, Entrepreneuriat. Apprendre à entreprendre, éd. Dunod, Paris, 2004.

10. FAYOLLE Alain, Entrepreneuriat. Apprendre à entreprendre, 2ème édition, éd.Dunod, Paris 2012.

11. FILION L.J. et LAFERTE S., Carte routière pour un Québec entrepreneurial, Québec, 2003.

12. FORTIN P. A., La culture entrepreneuriale, un antidote à la pauvreté, Transcontinental, Collection Entrepreneuriale, 2002.

13. MOINE Paul-Henry et JULIEN Dominique, Petites histoires extraordinaires d'entrepreneurs, PUF, Paris, 2007.

14. PESQUEUX Y., Entrepreneur, entrepreneuriat (et entreprise) : de quoi s'agit-il ? Ed. Submitted on 22, 2011.

15. PERROUX F., L'économie du XXième siècle, PUF, Paris, 1964.

16. Pierre BRAS et Claire PIGNOL, Economie et Littérature, Paris, Harmattan, Paris, 2016.

17. VERSTRAGIF T. et SAPORTA B., Création d'entreprise et entrepreneuriat, Harmattan, Paris, 2009.

NOTES DE COURS

1. IKUMA MUTOTO, Méthodologie de la recherche scientifique, Notes de cours, L1 ISC/Kinshasa, 2019-2020. Inédites.

2. LUKIENI lu NYIMI, Perspectives Entrepreneuriales, 3ème édition, Notes de cours, L1 ISC/Kinshasa, 2020. Inédites.

3. LWAMBENGA Miré, Méthodes de recherches scientifiques, Notes de cours, G2, ISC/Kinshasa, 2018. Inédites.

4. MAKALA NZENGU Patrick, Entrepreneuriat, Notes de cours, L1 ISC/Kinshasa, 2020. Inédites.

5. MAKALA NZENGU Patrick, Initiation à l'Esprit d'Entreprise, Notes de cours, G2 ISC/Kinshasa, 2018. Inédites.

6. MAKALA NZANGU Patrick, Séminaire de Microfinance et entrepreneurial, Notes de cours, L2 ISC/Kinshasa, 2021. Inédites.

MEMOIRES ET TFC

1. ANDJELANI KITETE Ange, Croissance des activités de Microfinance comme vecteur de l'entrepreneuriat dans la ville de Kinshasa, Mémoire, ISC/Kinshasa, 2019-2020.

2. MBELU TSHIMANGA Baby, Entrepreneuriat féminin, un moyen efficace pour l'autonomisation de la femme Congolaise. Cas du programme Lady's first de la RAWBANK : TFC, ISC/Kinshasa, 2019-2020.

3. MBUMBA NGOMA Mirland, Impact de FINCA dans la lutte contre la pauvreté dans la commune de MONT-NGAFULA à Kinshasa. Cas du petit commerce des Boissons : Mémoire, ISC/Kinshasa, 2018-2019.

4. MBUYI NKOLELA Jonathan, Impact de la microfinance sur le niveau de vie des bénéficiaires en RDC. Cas de FINCA : Mémoire, ISC/Kinshasa, 2017-2018.

5. YMELE Cédric Benjamin, Microfinance et lutte contre la pauvreté : Une étude des microcrédits octroyés par le réseau de la MANOUA, Université CHEIKH ANTA DIOP, Master, Dakar, 2013.

WEBOGRAPHIE

1. www.wikipedia.net

2. https://www.memoireonline.org, consulté le 17 juillet 2021

3. www.erudit.com ; consulté le 17 juillet 2021

4. https://www.findevgateway.org ; consulté le 3 septembre 2021

Table des matières

INTRODUCTION 1

1. PRESENTATION DU SUJET 1

2. CONTEXTE DE L'ETUDE 1

3. CHOIX ET INTERET DU SUJET 1

3.1. CHOIX 1

3.2. INTERET 1

4. DELIMITATION DU SUJET 2

5. STRUCTURE DU TRAVAIL 2

PREMIERE PARTIE : CADRE CONCEPTUEL 3

CHAPITRE PREMIER : REVUE DE LITTERATURE 4

1.1. APPROCHE THEORIQUE 4

1.1.1. REVUE DE LA LITTERATURE SUR L'ENTREPRENEURIAT 4

1.1.1.1. DEFINITION 4

1.1.1.2. HISTORIQUE 6

1.1.1.3. IMPORTANCE 6

1.1.1.4. ROLE 7

1.1.1.5. TYPES D'ACTIVITES ENTREPRENEURIALES A EXERCER EN RDC SELON LE DROIT OHADA 7

1.1.1.6. TYPES D'ENTREPRISES COMMERCIALES PREVUES PAR LA LOI EN RDC 8

1.1.1.7. CARACTERISTIQUES DE L'ENTREPRENEUR 9

1.1.2. REVUE DE LA LITTERATURE SUR LA PAUVRETE 10

1.1.2.1. OROGINE 11

1.1.2.2. DEFINITION 11

1.1.2.3. TYPES 13

1.1.2.4. CAUSES 13

1.2. ETUDES EMPIRIQUES SUR LE THEME 13

1.3. LES GRANDS AXES DE RECHERCHE ACTUELLE SUR LE THEME.....................15

1.4. LES THEMATIQUES DOMINANTES.................................................................15

1.5. LES ANCRAGES DISCIPLINAIRES ET DEBAT EMERGENTS...............................15

1.6. LIMITES DES ETUDES ANTERIEURES ET ORIGINALITES DE L'ETUDE .............15

CHAPITRE DEUXIEME : PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESES 15

2.1. OBJET DE L'ETUDE 15

2.2. QUESTION DE RECHERCHE 16

2.3. HYPOTHESES 16

CHAPITRE TROISIEME : METHODOLOGIE ET CHAMP EMPIRIQUE 19

3.1. APPROCHE METHODOLOGIQUE 19

3.2. POPULATION D'ETUDE 19

3.3. TYPE DES DONNEES A COLLECTER 19

3.4. METHODES DE COLLECTE DES DONNEES 19

3.5. TECHNIQUES D'ANALYSE DES DONNEES 19

3.6. CHAMP EMPIRIQUE 20

3.6.1. PRESENTATION DE L'ENTREPRISE 20

3.6.1.1. FINCA INTERNATIONAL 20

3.6.1.2. FINCA RDC S.A. 21

3.6.2. OBJET SOCIAL 22

3.6.3. SITUATION GEOGRAPHIQUE 22

3.6.4. FORME JURIDIQUE 22

3.6.5. ACTIVITES 23

3.6.5.1. LE CREDIT VILLAGE BANKING (VB) 23

3.5.2. LE CREDIT INDIVIDUEL (INDIVIDUAL LOAN) 24

3.6.6. ORGANIGRAMME 25

3.6.7. ANALYSE SWOT 26

3.6.8. PRESENTATION DES DONNEES COLLECTEES 27

Chapitre quatrième : ETUDE DE CAS ET RESULTATS DE RECHERCHE 42

4.1. ETUDE DE CAS 42

4.1.1. ANALYSE DESCRIPTIVE 43

4.1.1.1. Enquête sur terrain 43

4.1.1.2. Analyse des données collectées 43

4.1.2. ANALYSE STATISTIQUE ..44

4.1.3. DISCUSSIONS DES RESULTATS, PROBLEMATIQUES ET SOLUTIONS PROPOSEES...................................................................................64

4.1.4. LIMITES ET PERSPECTIVES DE RECHERCHES FUTURES...................6 4

CONCLUSION 67

BIBLIOGRAPHIE 69

Table des matières 71

* 1 KOMBOZI WALDE Silva, La rémunération, facteur de performance du personnel au sein de la société Nationale d'Assurances/BENI de 2007 à 2010, Mémoire, Université du CEPROMAD, BENI, 2011-2012, inédit

* 2 http://www.mde.ci

* 3 FATOUMATA BINETOU, l'entrepreneuriat féminin : La logique économique dans les microentreprises artisanales et commerciales dans la commune de Saint-Louis, mémoire de maîtrise en lettres & sciences humaines, université Gaston Berger de Saint-Louis, section de Sociologie, 1998, p 26.

* 4 http://www.toupie.org/dictionnair

* 5 R. PATUREL, Grandeurs et servitudes de l'entrepreneuriat, Editorial du n° spécial de a Revue Internationale de Psychologie consacré aux Représentations entrepreneuriales, Direction R. PATUREL, C. SCHMITT et C. BOURION, Volume XIII, n°31, Hiver 2007, p. 27-43

* 6 Frank KNIGHT (1967) et Peter DRUCKER (1970), auteurs consultable en ligne sur Wikipédia

* 7 FILION L-J et Alain FAYOLLE, devenir entrepreneur des enjeux aux outils, édition Village Mondial, 2006, p. 254

* 8 MASAMBA Val, la contribution de la relation d'accompagnement pour l'apprentissage de la convention d'affaires inhérentes à l'organisation impulsée : une recherche-République Démocratique du Congo, thèse de doctorat, Université Montesquieu Bordeaux IV, 2013, p. 41-42

* 9 P. A. Julien et Louise CADIEUX, la mesure de l'entrepreneuriat, rapport d'étude, Institut de la statistique du Québec, décembre 2010, p. 30

* 10 Avise.org, site cofinancé par le fonds social européen dans le cadre du programme opérationnel national « emploi et inclusion » 2014-2020, histoire de l'entrepreneuriat, consulté le 25 juillet 2021

* 11 Professeur LUKIENI lu NYIMI, notes de cours de Perspectives entrepreneuriales, 3e édition, Kinshasa, 2018, p 28

* 12 Professeur LUKIENI lu NYIMI, notes de cours de Perspectives entrepreneuriales, 3e édition, Kinshasa, 2018, p 29

* 13 Patrick MAKALA NZANGU, Entrepreneuriat, initiation pratique aux cycles de création d'Entreprise, éd. CRIGED, Kinshasa, 2015

* 14 CUNNINHAM et LISCHERON, 1992

* 15 Mc. Clelland, 1996 ; Brockhaus, 1980 ; Hirish & O. Brien, 1981.

* 16 Joseph Schumpeter, 1935

* 17 Bygrave, 1994, p. 2

* 18 Carsrud et Al., 1986

* 19 Alberto WAGNER DE REYNA, `'progrès et développement'' recueil de textes, Ed l'Harmattan, 1990, p.375 Pauvreté, www.fr.wikipédia.org, lu le 06 juillet 2021

* 20 Rapport de la Banque mondiale sur la pauvreté

* 21 Rapport de l'Organisation Mondial de la Santé sur la pauvreté

* 22 Guy MPEMBELE KISOKA, mémoire présenté et défendu en vue de l'obtention du titre de licencié en sciences politiques et administratives à l'Université de Kinshasa, 2003

* 23 Prix Nobel de l'économie 1998

* 24 OCDE, Programme d'indicateurs de l'entrepreneuriat : Rapport d'étape et propositions de définitions et d'indicateurs clés, Paris, 2007, p. 9

* 25 JP MANIKA, Op. cit. p. 13

* 26 KANDUKI MBUSA, Cours d'initiation à la Recherche Scientifique, Cours inédit UNIC/BENI, 2007-2010






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