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Comorbidités à  covid-19 (cas de l'hôpital provincial général de référence Jason Sendwe)


par Patrick MUSUL
Université de Lubumbashi - Médecine humaine 2022
  

Disponible en mode multipage

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~I~

EPIGRAPHE

Le véritable enseignement n'est point de te parler mais de te conduire.

Mark Fisher

~II~

DÉDICACE

A toi mon Dieu tout puissant pour tes grâces et tes faveurs incommensurables dans

ma vie.

A toi mon père KAPEND TSHIAMB Moïse et à toi ma mère TSHIFAT À MUSUL Martine, pour avoir apporté un soutien inestimable à tout point de vue dans notre éducation et pour tous les sacrifices consentis. Aujourd'hui grâce à Dieu, vous avez forgés un Homme, soyez en fiers et portez la couronne du succès.

A ma tante KAMUN À MUSUL Bébé-rose, Instrument de Dieu dans ma vie, portez aussi la couronne du succès.

A vous mes frères et soeur chéris : Arsène KAPEND, Eddy KAPEND, Dane KAPEND, Natasha-bunder KAPEND ; Aucune sentence ne peut exprimer avec exactitude mon affection pour vous, merci pour vos prières, votre amour, vos conseils et vous méritez tous l'amour et l'admiration du monde.

A Jeanne KATSHAK, Bonheur KAFAT, Cathy MASHIND, Marie-Noël À MUSUL, Emma KADIATA, Sabin MULANG, Nathan MUSUL, Hervé MWAMB Pour votre soutien et vos encouragements qui n'ont cessé de faire renaître l'espoir en nous.

A tous ceux qui nous ont aidés, soutenus, accompagnés, encouragés et à toute personne qui constitue pour nous un repère, je vous dédie ce travail.

En fin que tout ceux qui, de loin ou de près nous ont soutenu trouve l'expression la plus haute de notre sincère gratitude.

~III~

AVANT PROPOS

Cette oeuvre que nous avons l'honneur de soumettre au monde scientifique est le résultat escompté d'un dur labeur réalisé pendant notre cursus académique à la faculté de médecine humaine.

Elle couronne ainsi la fin de notre périple académique et constitue pour nous un moyen par lequel nous pouvons exprimer notre sentiment de gratitude envers tous ceux qui nous ont prêté main forte, tant matérielle, financière, morale que scientifique dans sa réalisation.

Ainsi, notre gratitude s'adresse également à tout le personnel et corps enseignant de l'UNILU/Faculté de médecine humaine pour s'être sacrifié pour nous transmettre leur connaissance.

Nous adressons nos sincères remerciements au Pr. MALONGA KAJ et au Pr. MUHUBIRI KABUYAYA qui en dépit de leur multiples occupations ont bien voulu assurer la direction de ce travail, veuillez bien accepter les remerciéments que nous vous témoignons du fond du coeur.

Nos remerciements s'adresse également à nos encadreurs de stage: Dr KAKOMA Placide, Dr RULINAMUNGU Franck, Dr. MWAMBA Adolph, Dr. MUDIANGOMBE Arsène pour vos conseils et encouragements.

L'honneur devient doublement significatif de tourner notre regard vers nos amis et compagnons de lutte qui nous ont prodigués des conseils dans cette tâche passionnante.

A vous mes compagnons de lutte: Joe NDONGALA, Delgado KALALA, Aly SHINDANO, Aron NAWEJ, Jean-paul KAZADI, Junior TSHONDO, Dieudonné BATOKESHA, Justin SAMWANDA, Nono JAMPOU, Aurélie MUKUNA.

A Vous mes amis : Ougain KAHOZI, Moine BULEDI, Emma KABALU, Paul KALONJI, Joël MUYAYA, Delly MUTOMBO, Freddy MUKADY, Jérémie SELEMANI, Wivine KIILEMBA, Gracia KAHADI,.

~IV~

PLAN DU TRAVAIL

EPIGRAPHE

DÉDICACE

AVANT PROPOS

ABRÉVIATION

RÉSUMÉ

INTRODUCTION

PREMIÈRE PARTIE : CONSIDÉRATION THÉORIQUE

CHAPITRE I. GÉNÉRALITÉ SUR LA COVID-19

I.1. DÉFINITION DES CONCEPTS

I.2. VOIES DES CONTAMINATION

I.3. PHYSIOPATHOLOGIE

I.4. SYMPTOMES OU MANIFESTATION CLINIQUES

I.5. ÉVOLUTION DE LA MALADIE

I.6. TRAITEMENT

CHAPITRE II. QUELQUES COMORBIDITÉS CHEZ LES PATIENTS A COVID-19

II.1. INSUFFISANCE RÉNALE

II.2. DIABETE

II.3.TRISOMIE 21

III.4. CANCER

III.5. HYPERTENSION ARTÉRIELLE

II.6. OBÉSITÉ

~V~

DEUXIÈME PARTIE: CONSIDÉRATION PRATIQUE CHAPITRE III. MÉTHODOLOGIE

III.1. PRÉSENTATION DU LIEU DE TRAVAIL

III.2. TYPE ET PÉRIODE D'ÉTUDE

III.3. ÉCHANTILLONNAGE

III.4. MATERILS POUR LA COLLECTE DES DONNÉES

III.5. ÉVOLUTION/ANALYSE STATISTIQUE DES RÉSULTATS

III.6. CONSIDÉRATION ÉTHIQUE

CHAPITRE IV. RÉSULTATS

CHAPITRE V. DISCUSSIONS ET COMMENTAIRES

CONCLUSION

RÉFÉRENCES

TABLE DES MATIÈRES

~V'~

ABRÉVIATIONS

ACE2: l'enzyme de conversion de l'angiotensine de type 2

ARA 2: antagonistes des récepteurs de l'angiotensine 2

HAS: haute autorité de santé

HbA1c: hémoglobine glyqué

HTA : hypertension artérielle

IC : insuffsance cardiaque

IEC: inhibiteurs de l'enzyme de conversion

IL: interleukine

MERS: Middle east respiratory syndrom

OMS : organisation mondiale de la santé

PCR: protéine c réactive

SARS: severe acute respiratory syndrome

SFHTA: socièté française d'hypertension artérielle

SRAA : le système rénine-angiotensine-aldostérone

SRAS: syndrome respiratoire aiguë

USI: l'unité de soins intensifs

~VII~

LISTE DES TABLEAUX

TABLEAU I. Distribution des comorbidités chez les patients à covid-19

TABLEAU II. Répartition des comorbidités à Covid-19 selon l'âge

TABLEAU III. Répartition des comorbidités à covid-19 selon le sexe

TABLEAU IV. Répartition des cas à covid 19 selon la profession

TABLEAU V.a. Distribution de la symptomatologie de la covid-19 associée aux

comorbidités

TABLEAU V.b. Distribution de la symptomatologie de la covid-19 associée aux comorbidités

TABLEAU VI. Répartition des comorbidités selon le traitement

TABLEAU VII. Répartition des comorbidités à covid 19 selon les complications TABLEAU VIII. Répartition des comorbidités à covid 19 selon l'issu

~VIII~

RÉSUMÉ

Les comorbidités à covid-19 sont des facteurs aggravant l'évolution de la Covid-19. Depuis l'apparition de la pandémie, une mortalité plus élevée a été rapportée chez les malades à Covid-19 ayant des maladies tels que le diabète, IC, HTA, et le cancer. De ce fait, cette étude s'était fixée comme objectif d'étudier les comorbidités et l'évolution des patients à Covid-19 de l'hôpital général provincial de référence Jason Sendwe pendant la période allant du 20 avril 2020 au 31 décembre 2021.

Nous avons ainsi mené une étude descriptive rétrospective avec un échantillon de 77 patients testés Positifs à la covid-19. Nous avons recouru au registre, aux dossiers des malades avec une fiche de récolte. Pour la saisie et l'analyse nous avons utilisé le logiciel Microsoft Word 2013, Épi info 7 (version 7.1.5.2). Les moyennes et proportions ont été utilisés pour rapporter les données.

À l'issue de ce travail nous avions constaté que:

? Les comorbidités représentaient 21 cas soit 27.3% sur 77 patients à Covid-19 et la comorbidité la plus fréquente était le diabète avec 12 sur 21 ou 57.1% ;

? L'âge moyen était de 57 ans ,et les Hommes étaient les plus touchés avec 15 cas sur 21 soit 72.4% ;

? le mal de gorge était retrouvé chez tous les patients; La chloroquine et l'azytromycine ont été le traitement de choix;

? La détresse respiratoire aiguë était la complication la plus fréquente chez les patients avec comorbidités (20 cas sur 21 soit 95.2 %) ;

? Six décès sur 21 cas des comorbidités soit 28.6% étaient notés.

A l'issue de ce travail, nous avons conclu que le diabète était la comorbidité la plus fréquente, l'age moyen était 57 ans, les hommes étaient les plus touchés, le mal de gorge était présent chez tous les patients, la chloroquine et l'azytromycine ont été administres chez tous les patients. Six décès sur 21 cas des comorbidités étaient enregistrés.

Mots clés : Comorbidité, Covid-19, Sendwe

~1~

INTRODUCTION

1. ETAT DE LA QUESTION

En décembre 2019, des cas de « pneumonie d'origine inconnue » ont été signalé à Wuhan, en Chine. Quelques jours plus tard seulement, les autorités sanitaires chinoises ont confirmées que ce cluster était associé au coronavirus (1), causant une maladie nommée maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) par l'organisation mondiale de la santé (OMS), Confirmé par une analyse d'homologie comparative, la COVID-19 est étroitement associer au coronavirus de type syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) dérivé des chauves-souris (bat-SL-covzc45 et bat-SL-covzxc21, avec 88 % d'identité), mais est loin de coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS- CoV) (environ 79 %) et coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS-CoV) (environ 50 %) (2). Un total de 77 658 cas confirmés, dont 9 162 avec des maladies graves, et 2 663 décès avaient été signalés au 25 février 2020 par la Commission nationale de la santé de la République populaire de Chine. (2)

Huang et al. ont d'abord rapporté les caractéristiques cliniques de 41 patients confirmés, et indiqué que 13 (32 %) d'entre eux avaient des maladies sous-jacentes, y compris les maladies cardiovasculaires, le diabète, l'hypertension et la maladie pulmonaire obstructive chronique.(3)

Par la suite, Wang et al. Ont rapportés les résultats de 138 cas de COVID-19 ; qui suggèrent que 64 (46,4%) d'entre eux avaient des comorbidités. Il est important de noter que les patients admis à l'unité de soins intensifs (USI) présentaient un nombre plus élevé de comorbidités (72,2 %) que ceux non admis à l'USI (37,3 %). Cela suggère que les comorbidités peuvent être des facteurs de risque d'issues indésirables . L'évaluation de la prévalence de ces comorbidités est à la base de l'atténuation des complications chez les patients infectés par le SRAS-CoV-2. Cependant, l'effort a été entravé par le nombre limité de cas.(4)

Lors que le SARS-CoV-2 s'est propagé rapidement sur tous les continents, le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré le 11 mars 2020 lors d'une conférence de presse que « la COVID-19 peut être qualifiée de

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pandémie» [5].

Le bulletin quotidien de l'OMS du 4 août 2021 annonce 18 millions de cas de COVID-19 répartis dans l'intégralité des pays du monde. Bien que l'ensemble de l'humanité soit touché, on constate que toutes les régions du monde ne sont pas frappées de la même manière par la pandémie. Le continent africain, qui regroupe 17 % de la population mondiale, ne possède que 5 % des cas mondiaux de COVID-19.(6)

La République Démocratique du Congo En 2021 a atteint un pic de contaminations de 2 cas recensés pour 100.000 personnes , Le pays recensait en moyenne 256 nouvelles contaminations chaque jour, le nombre moyen le plus élevé de cas de contamination quotidiens a été reporté le 19 juin 2021 avec 2921 cas, le cumul de tout ces cas ont donnés 51,048 cas de contamination et 1,045 décès liés au coronavirus recensés dans le pays depuis le début de l'épidémie.(7)

Nous avons un profil des personnes décédées largement influencé par des comorbidités ( diabète et hypertension artérielle), le ministère de la santé a lancé, avec l'appui technique de l'OMS et de l'UNICEF, une grande campagne en faveur du dépistage et de la prise en charge de ces maladies associées pour une durée de 2 mois (octobre-décembre 2020). Dans une étude locale ayant porté sur 215 patients décédés à Kinshasa, l'hypertension artérielle a été retrouvée dans 39% des cas alors que le diabète était autour de 30%. Ne pas tenir compte de ces facteurs de risques de mortalité liés au coronavirus, COVID-19, c'est exposé les patients à un risque très élevé des décès prématurés, a indiqué le ministère de la santé. (8)

Aucune étude n'avait encore était réalisée à Lubumbashi sur les comorbidités à COVID-19 , c'est pourquoi, pour obtenir des résultats plus convaincants, nous avons fourni une évaluation systématique et détaillée, qui a permis d'estimer la prévalence des comorbidités à covid 19 à Lubumbashi. Les résultats pourront aider à la gestion des patients tout en aidant à développer des politiques de prévention et de réponse à la COVID-19 et à ses résultats critiques.

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2. PROBLÉMATIQUE

La comorbidité est l'un de deux facteurs de risque de formes graves les plus importantes, après l'âge.(9) Le 2 mars 2021, La Haute Autorité de Santé retient 'hypertension, la trisomie, le diabète, l'obésité, le cancer,.. comme facteurs de risque avéré d'hospitalisations ou de décès en cas d'infection par le virus Sars-CoV-2 : Toutes les comorbidités n'ont pas le même poids. Le cumul de ces comorbidités est également à risque. La haute autorité sanitaire (HAS) a élaboré sa stratégie vaccinale contre la Covid-19 en commençant par prioriser les personnes les plus à risque de forme grave, présentant donc des comorbidités et un âge avancé .(9)

La HAS informe également que les personnes jugées particulièrement vulnérables par leur médecin et présentant des affections préexistantes rares et graves ou des handicaps graves les prédisposant à un risque particulièrement accru de décés par l'infection à SARS-CoV-2 (déficits immunitaires sévères, hémopathies malignes, maladies rares) et doivent être également priorisées à la vaccination indépendamment de leur âge. Enfin, la HAS souligne l'attention particulière qui devra être portée aux personnes poly pathologiques, qui font partie des personnes à

vacciner en priorité. En effet, les études montrent que le cumul de trois
comorbidités fait atteindre quasiment le même niveau de risque de décéder que dans la tranche d'âge supérieure sans poly pathologies.(9)

Eu regard à ce qui précède, nôtre travail repose sur les questions suivantes:

? Quelles etaient les comorbidités rencontrées chez les malades à covid-19 à l'hôpital général provincial de référence Jason Sendwe ?

? Quelle etait la symptomatologie de la covid-19 chez les patients à

comorbidités à l'hôpital général provincial de référence Jason Sendwe ?

? Quelle etait l'évolution de la covid-19 chez les malades vivant avec des comorbidités associées, à l'hôpital général provincial de référence Jason Sendwe ?

? Donner l'issu des patients atteint de covid 19 associée à ses comorbidités à l'hôpital général provincial de référence Jason Sendwe.

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3. CHOIX ET INTERET DU SUJET

La COVID-19 se vit partout au monde aujourd'hui et les personnes atteintes des comorbidités sont plus vulnérables à cette dernière. L'intérêt de ce travail etait d'une part conscientiser les gens en attirant l'attention de la population sur la connaissance de la covid 19 pour mieux protéger les personnes atteintes des comorbidités.

sur le plan sanitaire, le choix etait dans le sens de leur fournir plus des connaissances à fin qu'ils puissent éviter cette maladie et réduire le taux de mortalité de la covid-19 associée à ses comorbidités.

4. OBJECTIFS

4.1. Objectif général

Ce travail avait pour objectif général d'apporter des connaissances sur les comorbidités à COVID-19 et sur l'évolution des patients à Covid-19 associée aux comorbidités à Lubumbashi.

4.2. Objectifs spécifiques

? Déterminer la fréquence des cas de covid-19 associés aux comorbidités à l'hôpital général provincial de référence Jason Sendwe pendant la période allant du 20 avril 2020 au 31 décembre 2021;

? Identifier les comorbidités les plus fréquentes à l'hôpital général provincial de référence Jason Sendwe ;

? Donner la symptomatologie de la covid-19 chez les patients ayant des comorbidités associées à l'hôpital général provincial de référence Jason Sendwe;

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5. SUBDIVISION DU TRAVAIL

Hormis l'introduction, notre travail comprend une partie théorique suivie de la partie pratique composée de la méthodologie, de la présentation des résultats, de la discussion, de la conclusion et des suggestions.

6. DELIMINATION DU TRAVAIL

Notre travail a été réalisé dans la province du haut Katanga, dans la ville de Lubumbashi, plus précisément à l'hôpital général provincial de référence Jason Sendwe du 20 avril 2020 au 31 décembre 2021.

? Bouche : On peut en mettant à la bouche des aliments, des objets ou des mains souillés (les mains peuvent être souillés par, le visage, les vêtements

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CHAPITRE I. GÉNÉRALITÉS SUR COVID19

I.1. DÉFINITION DES CONCEPTS

? Covid-19 : c'est une pandémie qui a commencé en décembre 2019 en Chine et qui s'est répandue dans les continents. (10)

? Coronavirus: Le coronavirus se défini comme une famille de virus variés. Les coronavirus peuvent infecter aussi bien l'homme que l'animal. Leur nom signifie "virus en couronne" et vient du fait qu'ils possèdent tous un aspect en forme de couronne vu du microscope. Les coronavirus ont été identifiés pour la première fois chez l'humain dans les années 1960.Il s'agit de virus causant des maladies émergentes, c'est-à-dire des infections nouvelles dues à des modifications ou à des mutations du virus. Cependant deux d'entre eux ont entrainé de graves épidémies: le SRAS-CoV en 2002 et le Mers-CoV en 2012 et aujourd'hui, un nouveau coronavirus (SARS-CoV-2) a été identifié dépuis janvier 2020 comme étant à l'origine de cas groupés de pneumonies en Chine. (10)

? Pandémie :C'est une épidémie se répandant à la fois sur une large zone

géographique touchant une proportion importante de la population.(10)

? Épidémie :L'épidémie est l'apparition et la propagation d'une maladie infectieuse contagieuse qui frappe en même temps et en un même endroit un grand nombre de personnes.(10)

? Comorbidité : En médecine, le terme "comorbidité" désigne la présence des maladies et/ou divers troubles aiguë ou chroniques s'ajoutant à la maladie initiale (11)

I.2. VOIES DE CONTAMINATION (10) Les voies de contamination sont:

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ou instruments ou surfaces de travail contaminés : claviers poignées de porte, robinets, mobiliers, combinés de téléphone, interrupteurs, boutons poussoirs, crayons ou stylos...);

? Nez : Inhalation par voie respiratoire, des projections salivaires contenant le virus ou en passant les doigts dans les narines;

? Yeux: Par projection des gouttelettes de salives dans les yeux ou en portant la main ou les doigts aux yeux.

I.3. PHYSIOPATHOLOGIE (12)

Les coronavirus sont des virus à ARN simple brin enveloppés. Ils infectent une grande variété d'espèces et sont divisés en quatre genres ; á, 13, ã et ä en fonction de leur structure génomique. Les coronavirus humains tels que 229E et NL63 sont responsables d'affections respiratoires bénignes et appartiennent au coronavirus á. En revanche, le SARS-CoV, le coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS-CoV) et le SARS-CoV-2 responsable du COVID-19 sont classés parmi les coronavirus 13, dit émergents. Les coronavirus ont quatre protéines structurales ; Spike (S), membrane (M), enveloppe (E) et nucléocapside (N). Le récepteur permettant l'entrée du virus dans les cellules qu'il infecte est une molécule présente à leur surface : l'enzyme ACE2. Néanmoins, l'entrée du SARS-CoV-2 dans les cellules cibles se fait également grâce à l'intervention d'une enzyme cellulaire appelée TMPRSS2 (Type II transmembranaire serine protéases) qui coopère avec ACE2 pour favoriser l'entrée du virus dans la cellule. On peut ainsi imaginer l'ACE2 comme une serrure et TMPRSS2 comme la clé avec laquelle le virus peut l'ouvrir pour rentrer. L'ACE2 est une protéine largement exprimée dans le coeur, les vaisseaux, les intestins, les poumons (en particulier dans les pneumocytes de type 2 et les macrophages), les reins, les testicules et le cerveau. Sa présence dans ces différents organes semble expliquer la variété des tableaux cliniques et des complications liées au COVID-19. Son rôle physiologique est de dégrader l'angiotensine II, afin d'en limiter les effets négatifs (vasoconstriction, inflammation, thrombose) liés à la liaison aux récepteurs AT1. L'entrée du SARS-CoV2 dans la cellule régule à la baisse les récepteurs ACE2, qui perdent dès lors leur capacité de dégradation de l'angiotensine II. C'est cette perte d'expression et d'activité de l'ACE2 qui pourrait

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être à l'origine de l'inflammation pulmonaire importante et des phénomènes micro-thrombotiques observés

I.4. SYMPTÔMES OU MANIFESTATION CLINIQUES (10)

Tout le monde n'a pas les mêmes manifestations et le niveau de gravité peut varier. Les symptômes suivants peuvent apparaître isolés parfois au début puis apparaissent progressivement une association de signes:

· Fatigue

· toux (toux sèche irritante)

· maux de gorge

· fièvre, sensation de fièvre

· douleurs musculaires.(courbatures)

· maux de tête

· diarrhée, parfois vomissements,

· conjonctivite

· rhume perte de l'odorat et/ou du goût. Plus rarement:

· Difficultés respiratoires

L'apparition de la toux associée à de la fièvre sont des signes d'évolution vers la gravité.

Les personnes présentant des symptômes ne sont pas toutes testées positif au nouveau coronavirus. Cependant, si vous présentez un ou plusieurs des symptômes décrits, il est probable que vous l'ayez contracté.

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I.5. EVOLUTION DE LA MALADIE(10)

Les cas de maladies liés au nouveau coronavirus peuvent évoluer très différemment. Par exemple, certaines personnes n'ont que de légers symptômes et remarquent à peine qu'elles sont malades. D'autres ont besoin d'être hospitalisés ou parfois d'une prise en charge en réanimation.

I.5.1. AUCUN SYMPTÔMES(10)

Certaines personnes infectées ne présentent aucun symptôme. Par conséquent, elles ne savent pas qu'elles sont infectées et peuvent dès lors transmettre le nouveau coronavirus sans le savoir.

I.5.2. ÉVOLUTION BENIGNE (80% des cas) (10)

Pour la grande majorité des personnes infectées, l'évolution de la maladie est bénigne. Des symptômes apparaissent donc, mais ils restent bénins. Il s'agit là surtout des personnes en bonne santé et de moins de 60 ans.

I.5.3. ÉVOLUTION SEVERE (20%) (10)

En cas d'évolution sévère, les symptômes sont tout d'abord bénins, mais ils s'aggravent après environ cinq à dix jours. Survient d'abord une détresse respiratoire, qui peut être suivie d'une pneumonie. Dans ce cas, la personne concernée a besoin d'un traitement hospitalier, et souvent aussi d'un apport en oxygène. En règle générale, la maladie dure entre une et quatre semaines. Dans la grande majorité des cas, les personnes bénéficiant d'un bon traitement recouvrent leur santé. L'évolution peur être sévère à tout âge: chez les enfants et les adolescents, une telle évolution est très rare. Par contre, les personnes vulnérables présentent un risque accru d'évolution sévère.

I.5.4. ÉVOLUTION CRITIQUE (5% de cas) (10)

Chez certaines personnes, les symptômes liés aux voies respiratoires s'aggravent tellement qu'elles ont besoin de soins en réanimation. Alors, une respiration artificielle est mise en place pour soutenir les fonctions pulmonaires. Grâce à une intervention médicale réalisée à temps, plus de la moitié des personnes présentant

"10"

une évolution critique survivent. Elles recouvrent leur santé après quelques semaines. Selon les connaissances actuelles, 1 à 2 % des personnes testées positivement décèdent des suites de la maladie.

I.6. TRAITEMENT (13)

A ce jour, il existe des protocoles qui donnent de bons résultats, les études se poursuivent, mais pour se protéger il faut respecter les mesures barrières.

Les Protocoles suivent de façon systématique le schéma suivant : les 4 jours suivant; Le Zinc, la vitamine, chloroquine , Pour les cas sévères avec complication et Pour les cas de comorbidité : on applique le traitement spécifique.

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CHAPITRE II. QUELQUES COMORBIDITES CHEZ LES PATIENTS À COVID-19 II.1. INSUFFISANCE RÉNALE

II.1.1. DÉFINITION

L'insuffisance rénale désigne la diminution plus ou moins importante des fonctions des reins. Le rein étant un organe vital dans la création d'hormones et l'épuration des déchets néfastes de notre corps, sa perte d'efficacité partielle ou totale entraîne d'énormes bouleversements sur notre vie quotidienne (diurèse, vitalité, santé, ...). (14)

II.1.2. IMPLICATIONS DU COVID-19 EN NÉPHROLOGIE

Les implications de la pandémie causée par le virus SARS-CoV-2 qui cause la maladie appelée COVID-19, concernent tous les domaines de la néphrologie.

Le rein est une des cibles du coronavirus, Dès les premiers mois de la pandémie, plusieurs études ont rapporté une atteinte rénale extrêmement fréquente chez les patients atteints de COVID-19. Cette atteinte peut se présenter sous forme d'une insuffisance rénale aiguë (5-35% des patients), d'une hématurie (30-40%) et/ou d'une protéinurie (40-65%) Cette atteinte rénale est associée à la survenue de complications majeures, dont l'insuffisance respiratoire, le besoin de ventilation mécanique invasive et le décès, indépendamment des comorbidités et autres facteurs de risque (14).

Les mécanismes et le type d'atteinte rénale au cours de l'infection par le nouveau coronavirus restent à déterminer. L'analyse par PCR d'organes de patients décédés de la COVID-19 a révélé que les reins sont parmi les organes-cibles les plus fréquemment touchés par le virus, après les poumons (15). La fréquence élevée de l'atteinte rénale est expliquée par la présence du récepteur viral ACE2 (angiotensin converting enzyme 2) et de ses co-récepteurs à la surface de cellules rénales. Le virus est ainsi susceptible d'affecter plusieurs compartiments du rein, dont les glomérules, l'endothélium et le tubule proximal (16).

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Des données récentes, non encore publiées, suggèrent une dysfonction tubulaire proximale très fréquente chez les patients avec COVID-19, causant protéinurie de

bas poids moléculaire (bêta-2-microglobulinurie), aminoacidurie,
hypophosphatémies et hypo uricémie dans un bon nombre de cas. Ces anomalies, exceptionnelles dans la population générale, sont spécifiques de la COVID-19 et sont associées à un pronostic défavorable. Il est donc hautement probable que l'atteinte rénale par le coronavirus puisse aider à un diagnostic précoce, et qu'elle soit un marqueur fiable de la sévérité de la COVID-19.(17)

II.1.3. COVID-19 ET TRANSPLANTATION RÉNALE

Les patients greffés rénaux sont particulièrement à risque de développer des complications infectieuses compte tenu de la prise quotidienne de médicaments immunosuppresseurs (18). Cependant, nous manquons encore de données à large échelle pour pouvoir affirmer que les greffés rénaux risquent davantage de développer une maladie COVID-19 sévère/mortelle que la population générale. Rappelons qu'un risque accru de complication grave n'avait pas été observé chez les transplantés rénaux lors des épidémies MERS et SARS-Cov-1 (19). Néanmoins, la mortalité intra-hospitalière des patients greffés rénaux atteints du COVID-19 rapportée par des équipes italiennes, britanniques, espagnoles et américaines (25%, 14%, 25% et 28%, respectivement) est interpelant (20).

L'épidémie COVID-19 a réduit de manière drastique le nombre de greffes rénales réalisées dans le monde, y compris dans notre centre, en raison de la crainte de transmettre un organe infecté par le COVID ou d'administrer une charge immunosuppressive importante à un nouveau greffé dans ce contexte de risque infectieux (21).

II.2. DIABÈTE

II.2.1. DÉFINITION

Le diabète est une maladie chronique qui apparaît lorsque le pancréas ne produit pas suffisamment d'insuline ou que l'organisme n'utilise pas correctement l'insuline qu'il produit. L'insuline est une hormone qui régule la concentration de sucre dans le sang. L'hyperglycémie, ou concentration sanguine élevée de sucre, est un effet

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fréquent du diabète non contrôlé qui conduit avec le temps à des atteintes graves de nombreux systèmes organiques et plus particulièrement des nerfs et des vaisseaux sanguins.(22).

II.2.2. RISQUE DE CONTRACTER LE COVID_19 EN CAS DE DIABETE

Bien que les patients diabétiques soient considérés comme plus à risque d'infection, des études récentes ont montré qu'il s'agissait principalement d'infections fungiques et bactériennes, en particulier les infections des tissus mous, les infections des voies urinaires et les pneumonies communautaires (notamment pneumococciques) (22). Les infections virales, telle la grippe saisonnière, ne sont habituellement pas plus fréquentes chez les patients diabétiques que dans la population générale (23). Concernant la grippe, le diabète est en revanche reconnu comme un facteur de risque de développer une forme sévère ou critique de l'infection (24).

II.2.3. DIABETE ET FORME SEVERE DE COVID-19

Les épidémies de SARS et de MERS ont montré que les patients diabétiques, et plus largement, les patients présentant des comorbidités telles que l'hypertension artérielle, les maladies cardiovasculaires et l'obésité, sont à risque accru de formes sévères et fatales de pneumonies à coronavirus (25).

Concernant le COVID-19, il semble également déjà bien établi que le diabète constitue un facteur de risque des formes sévères à critiques. Celles-ci sont le plus souvent décrites chez des patients âgés (> 60 ans) présentant une ou plusieurs maladies chroniques sous-jacentes (26). Outre le diabète, l'hypertension artérielle et les maladies cardio-vasculaires sont le plus souvent rapportées (26).

II.2.4. DIABETE COMME FACTEUR DE RISQUE DE DECES LIES AU COVID 19

Dans l'étude de Guo et al, les patients diabétiques évoluaient plus souvent vers le décès que les patients non diabétiques (10.8% versus 3.6%) (27). Toutefois, parmi les patients avec comorbidités, la mortalité des patients diabétiques et non-diabétiques était similaire malgré une prévalence plus élevée de maladies cardio-vasculaires chez les patients diabétiques (32% versus 15%). En revanche, les

Le risque de décès augmente après 40 ans pour les personnes porteuses de

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patients diabétiques sans comorbidité décédaient plus souvent que les patients non diabétiques (16% versus 0%), mais ils étaient également plus âgés (âge médian 61 ans versus 32 ans) (27).

II.2.5. CONSEQUENCE DU COVID 19 SUR DIABETE

Alors que le diabète apparait comme un facteur de mauvais pronostic du COVID-19, celui-ci a également un impact négatif sur la maladie diabétique. Le premier aspect concerne le déséquilibre glycémique favorisé par l'infection (pouvant précéder les symptômes liés au COVID-19) et, par conséquent, le risque de complications telles que l'acidocétose et le coma hyperosmolaire. Et ce, d'autant plus que le COVID-19 peut s'accompagner de symptômes digestifs favorisant la déshydratation. Selon une série chinoise (29 patients diabétiques de type 2), l'hyperglycémie chez le patient diabétique est fréquente au cours du COVID-19 (28).

II.3. TRISOMIE 21 II.3.1. DÉFINITION

La trisomie 21, aussi appelée syndrome de Down, est un état chromosomique congénital provoqué par la présence d'un chromosome supplémentaire à la 21e paire. Les personnes ayant la trisomie 21 présentent des signes cliniques distincts, un retard cognitif et des caractéristiques morphologiques et physiologiques particulières. Toutefois, ces éléments sont variables d'une personne à l'autre.(29)

II.3.2. MANIFESTATION CLINIQUES DE COVID 19 EN CAS DE TRISOMIE 21

symptômes principaux déjà identifiés (fièvres, toux, difficultés respiratoires), s'ajoutent les troubles de la vigilance et la confusion, observés chez les personnes porteuses de trisomie 21 hospitalisées pour Covid-19 (30)

II.3.3. ÉVOLUTION

Les complications pulmonaires sont plus fréquentes chez les personnes porteuses de trisomie 21 hospitalisées pour Covid-19 (30).

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trisomie 21, contre 60 ans dans la population générale.(30)

Comme le rappelle l'enquête, une vigilance particulière est requise pour l'observation des symptômes chez les personnes avec trisomie 21 : en effet, elles éprouvent parfois des difficultés à décrire une douleur ou une nausée.(30)

Plus de données sont nécessaires pour déterminer le risque de formes graves chez les enfants ; toutefois, il apparait que, comme dans la population générale, les plus jeunes ne font pas, ou peu, de formes graves. (30)

II.3.4. RECOMMANDATION (30)

? Les recommandations restent donc les mêmes:

? Respectez les gestes barrières et du port du masque;

? Soyez particulièrement vigilants aux personnes âgées de plus de 40 ans, ou présentant des maladies associées;

? Le vaccin contre la grippe est recommandé pour les personnes les plus fragiles (ayant plus de 40 ans, ou des maladies associées).

II.4. CANCER

II.4.1. DÉFINITION

Le cancer est une maladie provoquée par la transformation de cellules qui deviennent anormales et prolifèrent de façon excessive. Ces cellules déréglées finissent parfois par former une masse qu'on appelle tumeur maligne. Les cellules cancéreuses ont tendance à envahir les tissus voisins et à se détacher de la tumeur initiale. Elles migrent alors par les vaisseaux sanguins et les vaisseaux lymphatiques pour aller former une autre tumeur .(31)

II.4.2. LIEN ENTRE CANCER ET COVID 19 (32)

On s'attend effectivement à ce que la COVID-19 soit associée à plus de cancers du poumon, mais cela reste à confirmer empiriquement et ce ne sera vraisemblablement pas de la même manière que le VPH, répond Michel L. Tremblay,

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de l'Institut Rosalind et Morris Goodman de recherche sur le cancer, à l'Université McGill. Contrairement au VPH, dit-il, tout indique pour l'instant que la COVID-19 n'a pas ce qu'il faut pour être une cause directe de cancers (la causalité indirecte est une autre paire de manches, j'y reviens tout de suite).

C'est que le génome du VPH, comme celui d'autres virus que l'on dit oncogènes («provoquant le cancer»), code pour des protéines qui favorisent l'apparition de tumeurs -- plus précisément en nuisant au travail de deux de nos protéines «normales» dont la tâche est justement de supprimer les cellules cancéreuses. Or «quand on regarde le génome de SARS-CoV-2, ce virus-là n'a pas de protéine avec un potentiel oncogénique vérifié à ce jour», dit Marc Servant, chercheur à l'Université de Montréal qui travaille notamment en oncologie et en virologie.

Il y a bien des travaux, comme une étude parue en mai dernier dans BioEssays [ bit.ly/3h6KvVQ], qui suggèrent que certaines des protéines de la COVID-19 pourraient potentiellement avoir ce genre d'effet, mais cela reste entièrement théorique et non prouvé pour l'instant. En outre, le SRAS-CoV-2 diffère pas mal de la plupart des virus oncogènes, et ce, à plusieurs égards. D'abord, la plupart des virus oncogènes sont capables d'intégrer leur matériel génétique dans le noyau des cellules humaines, où sont conservés nos gènes -- ce qui peut éventuellement introduire des mutations qui vont dérégler la cellule et démarrer une tumeur. Mais ce n'est pas le cas du SRAS-CoV-2. Celui-ci se reproduit dans ce que les microbiologistes appellent le cytoplasme, soit la partie des cellules située en dehors du noyau. Certains travaux ont suggéré que la COVID-19 pouvait malgré tout s'intégrer à notre génome [ bit.ly/3ykcHdL] ???, mais cela reste une thèse assez controversée en science [ bit.ly/3ycncj4] ???.

Et contrairement aux autres virus oncogènes, qui ont la faculté de rester dans le corps pendant des années, la COVID-19 est éliminée par le système immunitaire en quelques jours, dans la très grande majorité des cas.

si l'on s'attend à ce que la COVID-19 amène plus de cancers du poumon, c'est plutôt par un effet indirect du coronavirus, explique M. Tremblay. «Le plus important, à mon avis, c'est que la COVID cause de la fibrose pulmonaire, et on sait que cette fibrose-là peut persister pendant une longue période. On s'attend d'ailleurs à voir un grand

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nombre de patients de la COVID qui vont retourner dans le système de santé pour faire un suivi de leurs poumons. Et c'est important parce qu'on sait que les fibroses pulmonaires sont connues pour être associées à des tumeurs.»

La fibrose pulmonaire survient quand les cellules des poumons subissent un stress, indique M. Tremblay. Elles vont alors sécréter des protéines pour se protéger, et des cellules immunitaires vont se coller dessus pour les aider (ou pour éliminer les cellules mortes). Ces dépôts vont alors faire des sortes de plaques sur les poumons, des zones «sclérosées» qui ne contribuent plus, ou moins, à la respiration. C'est la fibrose.

II.4.3. RISQUE DE CONTRACTER LE COVID19 EN CAS DE CANCER (33)

Un patient atteint de cancer est une personne plus exposée au risque d'infection et aux complications possibles. Toutefois, il faut évaluer au cas par cas en fonction du type de cancer, de l'état général du patient et du traitement suivi. Par exemple, les thérapies immunosuppressives (qui réduisent l'efficacité du système immunitaire) exposent à un risque accru de contracter une infection. Mais, rien n'indique qu'un patient atteint de cancer soit plus à risque d'infection spécifiquement du Covid-19 : le risque accru s'applique à toutes les maladies infectieuses, et pas seulement au Covid-19.

Dans le cas de Covid-19 chez un patient atteint de cancer, le traitement de l'infection devient une priorité, comme c'est le cas pour la prise en charge de toutes maladies aigues.

II.5. HYPERTENSION ARTÉRIELLE II.5.1. DÉFINITION

L'hypertension artérielle (HTA) est définie par l'O.M.S. comme une pression artérielle systolique (PAS) 140 mm Hg et/ou une pression artérielle diastolique (PAD) 90 mm Hg. Sa prévalence, de 10 à 15 % dans les pays industrialisés (en France 5 à 7 millions d'hypertendus), augmente avec l'âge: de l'ordre de 5 % à 20 ans et de 50 % après 60 ans. Elle représente la principale cause de morbi-mortalité cardiovasculaire. Le traitement a réduit notablement l'incidence de ses complications. Ainsi, l'HTA

"18"

pose un problème de santé publique par le nombre de sujets concernés. La prise en charge des patients hypertendus (dépistage, bilan, surveillance et traitement au long cours) est une entreprise lourde qu'il convient de justifier.(34)

II.5.2. LIEN ENTRE HTA ET COVID 19

Il semble exister un lien particulier entre son agent causal, le sévère acute respiratory syndrom coronavirus 2 (SARS-CoV-2), et l'hypertension artérielle (HTA) et ses complications cardiovasculaires. En effet, Sur le plan physiopathologique, l'entrée du SARS-CoV-2 dans les cellules hôtes se fait via son association avec l'enzyme de conversion de l'angiotensine de type 2 (ACE2) membranaire impliquée dans le système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA). L'hypothèse d'une augmentation de l'expression de l'ACE2 membranaire par les inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC) et antagonistes des récepteurs de l'angiotensine 2 (ARA2), utilisés entre autres dans le traitement de l'HTA, dans le post-infarctus du myocarde et dans l'insuffisance cardiaque, a provoqué une défiance vis-à-vis de ces classes d'antihypertenseur, accusées de favoriser les infections au SARS-CoV-2 [34)

II.5.3. HTA ET SEVERITÉ À COVID19

La surreprésentation de l'HTA chez les patients hospitalisés pour COVID-19 reste très marquée chez les patients hospitalisés en unité de soins intensifs (58 %) et parmi les non-survivants (25-38 %) [35), [36).

D'une façon plus générale, l'HTA est la comorbidité la plus fréquemment retrouvée dans les infections respiratoires basses, virales ou bactériennes, concernant jusqu'à 36 % de cette population de patient [37).

Au total, c'est plutôt l'importante prévalence de l'HTA chez les sujets âgés, chez les patients coronariens et insuffisants cardiaques qui explique la surreprésentation de l'HTA chez les patients présentant des formes sévères ou létales de COVID-19 plutôt qu'un lien causal direct entre HTA et COVID-19. Mais l'HTA, en tant que premier facteur de risque réversible de morbi-mortalité cardiovasculaire (associée à environ 40 % des cardiopathies ischémiques et des accidents vasculaires cérébraux ischémiques) [38), contribue au développement d'un terrain cardiovasculaire et de lésions myocardiques aiguës favorisant les formes sévères et mortelles de COVID-

~19~

19.

II.5.4. ANTIHYPERTENSEUR ET COVID-19

II.5.4.1. ENZYME DE CONVERSION DE L'ANGIOTENSINE DE TYPE 2 ET SARS-COV-2

À l'état physiologique, les effets antagonistes de l'enzyme de conversion de l'angiotensine de type 1 (ACE) et de type 2 (ACE2) maintiennent l'homéostasie. L'angiotensine 1, transformé en angiotensine 2 sous l'effet de l'ACE, lorsqu'il se lie à son récepteur AT1, est responsable d'inflammation, de stress oxydatif, de fibrose, de vasoconstriction et d'augmentation de la perméabilité vasculaire à l'origine des SDRA. L'ACE2, présente sous forme circulante ou membranaire à la surface de nombreux tissus dont le poumon, le rein et le myocarde, contrebalance les effets de l'ACE en catalysant l'angiotensine 1 en angiotensine 1-9 puis angiotensine 1-7, et en catalysant l'angiotensine 2 en angiotensine 1-7. L'angiotensine 1-7 active les récepteurs MAS, aux effets opposés au récepteur AT1 (effet anti-inflammatoire, anti-fibrosante, anti-oxydante et vasodilatateur) [37), [38)

La particularité du SARS-COV-2 est de pénétrer dans la cellule hôte via l'association entre sa protéine S et l'ACE2 transmembranaire des cellules épithéliales respiratoires de type 2. Cette invasion intracellulaire permet secondairement sa réplication virale. En réaction à cette invasion, les cellules respiratoires diminuent leur expression d'ACE2 transmembranaire, ce qui a pour conséquence une augmentation d'angiotensine 2 circulante disponible pour activer le récepteur AT1 et sa voie de signalisation pro-inflammatoire, se traduisant cliniquement par des lésions pulmonaires aiguës et un SDRA [38)

II.5.4.2. INHIBITEURS DE L'ENZYME DE CONVERSION, ANTAGONISTES DES RÉCEPTEURS DE L'ANGIOTENSINE 2 ET ACE2 DANS LA COVID-19

Les IEC, inhibant l'ACE mais pas l'ACE2, et les ARA2, bloquant spécifiquement l'AT1, pourraient stimuler l'expression et/ou l'activité de l'ACE2 transmembranaire, d'où l'hypothèse selon laquelle ces bloqueurs du SRAA rendraient les patients hypertendus traité par IEC ou ARA2 plus à risque d'infection et de formes graves de COVID-19 [34)

"20"

II.5.4.3. AUTRES ANTIHYPERTENSEURS COVID-19

Les IEC et les ARA2 ne sont pas les seuls antihypertenseurs à avoir une interaction avec le SRAA. Si les inhibiteurs calciques ont un effet neutre sur ce système, les diurétiques thiazidiques, les diurétiques de l'anse et les anti-aldostérones, en favorisant les pertes urinaires de sodium, favorisent la production d'angiotensine 2, qui en association avec la down-régulation de l'ACE2 membranaire liée au SARS-CoV -2, peut laisser supposer une sur-activation des effets pro-inflammatoires délétères de la voie de l'ATR1.(40)

Ce n'est cependant pas ce qui est observé actuellement : les bêtabloquants, inhibiteurs calciques et diurétiques ne sont pas associés à un sur-risque d'hospitalisation en unité de soins intensifs, de ventilation mécanique ou de décès [40), [41).

II.5.5. RECOMMANDATION DE PRISE EN CHARGE DE LA HTA EN CAS DE COVID19

En l'état actuel des connaissances, une hypothétique prophylaxie d'une infection à SARS-COV-2 ne peut justifier l'arrêt ou la non introduction d'IEC ou ARA2 lorsqu'indiqués, d'autant plus que ces classes sont fréquemment prescrites chez les patients à risque de formes graves de COVID-19 (insuffisance cardiaque à FEVG altérée, infarctus du myocarde, insuffisance rénale, diabète, HTA), en raison de leur efficacité démontrée sur la réduction de morbi-mortalité [42].

L'effet délétère de l'arrêt des IEC ou ARA2 dans cette population est aussi prouvé et bien connu [43].

Les patients sous IEC et ARA2 doivent donc les poursuivre, et les IEC et ARA2 doivent être introduits lorsqu'ils sont indiqués. Cette position est soutenue par la majorité des sociétés de cardiologie et d'hypertension artérielle, dont l'European Society of Hypertension, la SFHTA et la HAS [44).

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II.6. OBÉSITÉ

II.6.1. DÉFINITION

L'obésité est définie par l'OMS comme étant une accumulation très importante de graisse dans l'organisme, pouvant nuire à la santé générale. Elle représente une forme évoluée du « surpoids », aussi appelé « surcharge pondérale », stade pour lequel les retentissements néfastes du tissu adipeux sur l'organisme sont moins importants. Un élément est central pour le diagnostic de l'obésité. Il s'agit de l'Indice de masse corporel (ou IMC), calculé en divisant le poids (en kg) par la taille (en m) au carré. L'OMS considère que les personnes dont l'IMC est 25 et < 30 sont en surpoids, et que celles avec un IMC 30 sont obèses(45)

II.6.2. LIEN ENTRE COVID 19 ET OBESITE

Les premières données après l'émergence du Covid-19, issues de Chine et d'Italie, ont permis de déterminer certains facteurs de risque qui influençaient le danger de développer une forme sévère de la maladie nécessitant une hospitalisation (environ 15 % des patients), voire une admission aux soins intensifs (5 % des patients). Les facteurs initialement mis en évidence étaient l'hypertension artérielle, le diabète, l'âge avancé ou une maladie cardiovasculaire.(45)

pour une plus grande prévalence d'obésité, de nombreuses publications ont à leur tour attiré l'attention sur un excès apparent de patients obèses nécessitant une ventilation invasive. Des études épidémiologiques rigoureuses ont alors identifié l'obésité comme étant un facteur de risque indépendant pour l'hospitalisation,(46) la nécessité d'une admission aux soins intensifs,(47) le recours à la ventilation mécanique invasive,(48) les intubations prolongées et la mortalité dans des cohortes en Europe, aux États-Unis, mais également en Chine.(49)

"22"

II.6.3. FACTEURS BIOLOGIQUES ET MÉCANIQUES IMPLIQUÉS DANS LA GRAVITÉ DU COVID-19 CHEZ LES OBÈSES

Le tissu adipeux, longtemps considéré comme un simple organe de stockage, est en fait un organe dynamique et un organe endocrine essentiel, responsable de la sécrétion de nombreuses hormones (leptine, adiponectine, etc.) et de cytokines telles que l'interleukine-6 (IL-6) et le TNF-alpha. L'obésité provoque une modification de l'équilibre de la sécrétion de ces substances, ce qui entraîne une inflammation chronique, une fonction immunitaire altérée, une dysfonction vasculaire et une coagulopathie(49)

II.6.3.1. INFLAMMATION DU TISSU ADIPEUX

L'inflammation du tissu adipeux est reconnue comme un événement précoce et majeur dans le développement des complications de l'obésité, notamment le diabète de type 2.(50)

L'expansion du tissu adipeux peut se faire par une hypertrophie ou par la formation de nouveaux adipocytes à partir de la différenciation de cellules précurseurs dans le processus de l'adipogenèse (hyperplasie). L'équilibre entre l'expansion hypertrophique et l'adipogenèse a un impact profond sur la santé métabolique. L'hyperplasie, observée essentiellement dans le tissu adipeux sous-cutané, est considérée comme une adaptation saine, le tissu étant capable de maintenir une vascularisation adéquate. L'hypertrophie des adipocytes, qui concerne surtout le tissu adipeux viscéral et ectopique, est en revanche associée à une hypoxie en raison de la taille massivement augmentée des cellules.(51)

Contrairement à ce qui est observé dans de nombreux autres tissus, la réponse hypoxique du tissu adipeux est insuffisante pour induire une vascularisation. Les adipocytes hypoxiques se nécrosent alors, ce qui entraîne une infiltration par des macrophages et une augmentation de cytokines telles que le TNF-alpha, l'IL-6 et l'IL-1 bêta.(52)

Les patients souffrant d'obésité ont donc une concentration plus élevée de cytokines pro-inflammatoires et un taux abaissé d'adipokines anti-inflammatoires, qui représente une inflammation chronique de bas grade.(53)

"23"

Les patients souffrant de formes sévères de Covid-19 présentent notamment une tempête de cytokines avec une libération non contrôlée de cytokines pro-inflammatoires, notamment de TNF-alpha et d'IL-6. Il est postulé que l'impact de l'obésité sur la sévérité du Covid-19 soit favorisé par cette inflammation chronique de bas grade qui entraîne une élévation des mêmes marqueurs inflammatoires que ceux impliqués dans la tempête de cytokines. (53)

II.6.3.2. RÔLE DE RÉCEPTEURS DE L'ENZYME DE CONVERSION DE L'ANGIOTENSINE 2

Le virus SARS-CoV-2 exprime une protéine membranaire appelée glycoprotéine S qui permet l'attachement à la cellule hôte par une liaison avec l'enzyme de conversion de l'angiotensine 2 (ECA2), puis son internalisation et sa réplication. Des analyses tissulaires ont montré que l'expression du récepteur ECA2 est très importante au niveau du tissu adipeux, particulièrement dans le tissu adipeux viscéral, où elle est plus élevée qu'au niveau notamment des cellules ciliées pulmonaires ou gastro-intestinales.(54)

L'expression de l'ECA2 semble de plus augmentée chez les individus en surcharge pondérale ou obèses.(55)

L'adiposité viscérale a été justement identifiée comme un facteur de risque pour un Covid-19 sévère.(56)

Il est donc possible que le tissu adipeux représente un réservoir viral, comme cela a été observé pour d'autres pathologies, telle VIH.(57)

Durant la pandémie de grippe A H1N1 en 2009, une susceptibilité accrue des patients obèses a également été décrite. Il a également été observé que les patients hospitalisés présentant une obésité avaient un pic de charge virale plus élevé et une clairance retardée par rapport aux patients avec un IMC normal.(58,59)

"24"

II.6.3.3. OBÉSITÉ, DYSFONCTION VASCULAIRE PULMONAIRE

Une incidence élevée d'événements thromboemboliques a été rapportée, jusqu'à 29,4 % aux soins intensifs, et ce même lorsqu'une prophylaxie était administrée.(60)

On constate généralement avant tout une élévation importante du fibrinogène, de l'activité du facteur VIII et du facteur de von Willebrand. Certaines études histologiques de patients décédés du Covid-19 ont montré la présence de microthrombi étendus dans les capillaires alvéolaires, avec une angiogenèse vasculaire importante. Ces observations sont particulières à l'infection à SARS-CoV-2 et largement plus importantes que celles observées dans les infections grippales,(61)

que l'atteinte des capillaires pulmonaires soit un élément contribuant à la mortalité. II.6.3.4. OBÉSITÉ ET FONCTION RESPIRATOIRE

Bien avant l'épidémie de Covid-19, l'obésité avait déjà été associée à une augmentation du risque de syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA) (62))

Les caractéristiques pulmonaires du patient obèse « sain » sont en résumé les suivantes (63):

? Une diminution de la compliance du système respiratoire, qui correspond à la somme de la compliance pulmonaire et de la paroi thoracique.

? Une diminution de la capacité résiduelle fonctionnelle (5-15 % par kg/m2)

du fait de l'augmentation de la pression intra-abdominale, avec ascension des coupoles diaphragmatiques, ceci prédisposant à la formation d'atélectasies.

? Une augmentation des résistances des voies aériennes par la diminution des volumes pulmonaires et la présence fréquente de troubles obstructifs associés, ceci pouvant entraîner un piégeage gazeux plus ou moins localisé et des anomalies du rapport ventilation/perfusion.

"25"

? Une association fréquente avec d'autres pathologies de type asthme, BPCO, syndrome d'apnées obstructives du sommeil (SAOS), syndrome obésité-hypoventilation. Finalement, il résulte de toutes ces caractéristiques un travail respiratoire basal augmenté et un terrain fertile pour une aggravation lors d'infection par le SARSSARS-CoV-2.

"26"

CHAPITRE III. METHODLOGIE/Partie pratique III.1. PRESENTATION DU LIEU DE TRAVAIL (64)

Nos recherches ont eu comme champ d'étude l' hôpital général provincial de référence Jason Sendwe, situées dans la ville de Lubumbashi chef lieu de la province du Haut Katanga en République Démocratique du Congo.

III. 1.1. SITUATION GEOGRAPHIQUE

L'hôpital général provincial de référence Jason SENDWE est un hôpital situé dans la ville de Lubumbashi, dans la zone de santé de Lubumbashi, dans la partie sud de la commune de Lubumbashi. Il est limité:

? Au nord par l'avenue Likasi

? Au sud par l'avenue des écoles et le lycée Wema

? A l'Est par l'avenue Sendwe

? A l'ouest par le camp Assistant et l'inspection provinciale de la santé.

III.1.2. APERÇU HISTORIQUE

L'hôpital Général Provincial de Référence Jason Sendwe, appelée jadis Hôpital Prince Léopold fut construit en 1928. Les mobiles qui avaient poussé les autorités de l'époque à construire cet Hôpital propre aux indigènes furent à la fois d'ordre social et humanitaire c'est-à-dire la lutte contre les maladies endémiques dues à la poussée démographique, afin d'éviter la contagion dans l'hôpital Reine Elisabeth qui était réservé à l'homme blanc). Cet hôpital dont l'édification n'a pas été une tâche facile fut construit en deux phases à savoir : La première phase de construction consacrée à la partie pavillonnaire fut exécutée en 1928. Elle comptait à sa construction de l'édifice à l'étage en 1958. Toutefois, une aile sera construite avant l'accession de notre pays à l'indépendance. Les travaux seront interrompus suite aux événements malheureux qui avaient suivi l'indépendance du pays.

"27"

Il faut signaler que c'est un hôpital de l'Etat, qui sera géré jusqu'en 1962 par l'Etat lui-même. En 1962, suite à l'installation du camp de réfugiés de triste mémoire entre la Ruashi où se trouvait l'Hôpital Universitaire de l'Université Officiel du Congo et le centre-ville, les autorités de l'université seront incapables d'accomplir la formation des étudiants en médecine et se verront obligées de déménager pour s'installer à l'hôpital Sendwe.

Il y a, à partir de cette date, une gestion bicéphale avec une direction de l'Etat à côté de celle de l'université.

A partir de 1974, la direction de l'hôpital sera confiée à la Gécamines pour des raisons d'ordre social, dont la plus importante fut le souci du président de la République de permettre à la population de bénéficier d'une médecine et de soins de bonne qualité à un prix moins cher. Deux ans plus tard l'université quittera pour aller s'installer à l'ancienne Clinique Reine Elisabeth actuellement Cliniques Universitaires.

Compte tenu des difficultés d'ordre économique qui ont entrainé la faillite de la Gécamines, l'autorité politique en concertation avec le gouvernement de province du Katanga, l'Université de Lubumbashi, la Gécamines et le consulat de Belgique, avait jugé bon de reprendre la gestion de l'hôpital et la confier à l'Université de Lubumbashi qui reprit la direction à partir du 30 septembre 2005. Mais c'est depuis le 07 mai 2011 que l'hôpital Sendwe n'est plus géré par le comité de gestion de l'université de Lubumbashi mais a été remis à son propriétaire l'Etat congolais.

L'Hôpital Sendwe avec sa capacité de 1200 lits est classé en deuxième position après l'Hôpital Général de Kinshasa, il dessert pour ainsi dire la population de toutes les communes de Lubumbashi, mais aussi celle venant de tout le reste du Katanga, de deux Kasaï et du sud Kivu qui sont des provinces voisines.

III.1.3. ORGANISATION

III.1.3.1. STRUCTURE ADMINISTRATIVE

Elle est dirigée par un comité de gestion composé d'un médecin directeur et d'un administrateur gestionnaire financier. Elle s'occupe de l'administration courante de l'hôpital, elle coordonne les différents services, elle engage et affecte le personnel

"28"

soignant suivant la formation de chacun. Elle fonctionne sous la direction du médecin directeur.

III.1.3.2. STRUCTURE MÉDICALE

Elle est dirigée par un médecin directeur qui coordonne les services médicaux. C'est un secteur très vaste qui comprend plusieurs services spécialisés à savoir:

· La chirurgie

· La gynécologie

· La médecine interne

· La pédiatrie

· L'hôpital du jour qui comprend les dispensaires: Ophtalmologie, ORL, Gynécologie, Pédiatrie, Médecine interne, les urgences et les PMI.

· La neurologie

· La psychiatrie III.2. TYPE ET PERIODE D'ETUDE

La présente étude décrit de manière rétrospective les dossiers médicaux des patients hospitalisés entre avril 2020 et décembre 2021.

III.3 ÉCHANTILLONNAGE

Ont été inclus dans la présente étude, les patients testés positif à la covid-19, hospitalisé à l'hôpital général provincial de référence Jason Sendwe, d' avril 2020 à décembre 2021.

III.4 MATERIELS POUR LA COLLECTE DES DONNEES

Les actifs qui ayant servis à la présente étude sont les suivants: Les dossiers et registres d'hospitalisation et La fiche de récolte. Notre fiche de récolte a pris les éléments ci-dessous:

"29"

· Comorbidités

· Age

· Sexe

· Profession

· Symptomatologie

· Traitement

· Complications

· L'évolution

III.5. ÉVALUATION/ANALYSE STATISTIQUES DES RÉSULTATS

Après saisie et codification des données par le programme office Word 2007, traitement des donnée par le logiciel épi info 2003 et office Excel 2007

Comme analyse statistique nous avons utilisé la moyenne pour les variables quantitatives et la proportion pour les variables qualitatives.

III.6 CONSIDÉRATION ÉTHIQUE

Les caractères privés et confidentiels des données ont été garantis par l'usage d'un code numérotant les patients selon la suite d'appel des fiches de récolte des données.

Avant la récolte des données, nous avons obtenu les différentes autorisations de la part du directeur de l'étude, de la faculté et des responsables de l'hôpital.

"30"

CHAPITRE IV. RESULTATS

Nous avons mené une étude rétrospective sur 77 patients à Covid-19 hospitalisés à l'hôpital général provincial de référence Jason Sendwe du 20 avril 2020 au 21 décembre 2021.

IV.1. DISTRIBUTION DES COMORBIDITÉS CHEZ LES PATIENTS A COVID-19 Tableau I. Distribution des comorbidités chez les patients covid-19

Comorbidités

Effectif

Pourcentage

Diabète

12

15.6

Insuffisance Cardiaque

5

6.5

HTA

3

3.9

Cancer

1

1.3

Aucune

56

72.7

Total

77

100.0

 

Ce tableau nous montre que les comorbidités représentaient 21 cas soit 27.3% sur 77 patients a Covid-19 et la comorbidité la plus fréquente etait le diabète avec 12 sur 21 ou 57.1%

"31"

IV.2. VARIABLES SOCIO DÉMOGRAPHIQUES

Tableau II. Répartition des comorbidités à Covid-19 selon l'âge

Tranche
d'age

Comorbiditées (n=21)

Aucune
(n=56)

 

I.C (n=5)

HTA
(n=3)

Cancer
(n=1)

 

%

Eff

%

Eff

%

Eff

%

Eff

%

40 - 44

0

0.0

0

0.0

0

0.0

0

0.0

5

8.9

45 - 49

0

0.0

0

0.0

0

0.0

0

0.0

7

12.5

50 - 54

1

4.8

1

4.8

0

0.0

0

0.0

9

16.1

55 - 59

2

9.5

1

4.8

0

0.0

0

0.0

7

12.5

60 - 64

1

4.8

0

0.0

1

4.8

0

0.0

6

10.7

65 - 69

5

23.

8

1

4.8

2

9.5

0

0.0

15

26.

8

70 - 74

3

14.

3

2

9.5

0

0.0

1

4.8

7

12.5

 

De ce tableau ressort que la tranche d'âge la plus touchée par les comorbidités à covid 19 etait de 65 à 69 ans avec 8 cas sur 21 soit 38.1% avec comme comorbidité la plus fréquente le diabète qui représentait 5 cas sur les 8 soit 62.5%, alors que la moyenne des comorbidités etait de 3 soit 14.3% sur les 21 cas; avec un âge moyen de 57 ans.

"32"

Tableau III. Répartition des comorbidités à covid-19 selon le sexe

Sexe

Comorbiditées (n=21)

Aucune
(n=56)

 

I.C (n=5)

HTA
(n=3)

Cancer
(n=1)

 

%

Eff

%

Eff

%

Eff

%

Eff

%

Masculin

9

42.9

3

14.

3

2

9.5

1

4.8

41

73.2

Féminin

3

14.3

2

9.5

1

4.8

0

0.0

15

19.5

 

ce tableau montre que le sexe masculin etait le plus touché par les comorbidités avec 15 cas sur 21 soit 72.4%, avec le diabète comme comorbidités la plus fréquente qui détenait 9 cas sur les 15 soit 60%.

"33"

Tableau IV. Répartition des cas à covid-19 selon la profession

 

Comorbiditées (n=21)

Aucune

Profession

Diabète

IC

HTA

Cancer

(n=56)

 

(n=12)

(n=5)

(n=3)

(n=1)

 
 

Eff

%

Eff

%

Eff

%

Eff

%

Eff

%

Médecin

1

4.8

0

0.0

1

4.8

0

0.0

1

1.8

Enseignant

0

0.0

0

0.0

1

4.8

0

0.0

5

8.9

 
 

14.

 
 
 
 
 
 
 

16.

Chauffeur

3

 

2

9.5

0

0.0

0

0.0

9

 
 
 

3

 
 
 
 
 
 
 

1

Commerçan

 
 
 
 
 
 
 
 
 

33.

 

2

9.5

1

4.8

1

4.8

0

0.0

19

 

t

 
 
 
 
 
 
 
 
 

9

 
 

28.

 
 
 
 
 
 
 

23.

Cambiste

6

 

2

9.5

0

0.0

0

0.0

13

 
 
 

6

 
 
 
 
 
 
 

2

Activite

 
 
 
 
 
 
 
 
 

16.

 

0

0.0

0

0.0

0

0.0

1

4.8

9

 

Libérale

 
 
 
 
 
 
 
 
 

1

 

Ce tableau prouve que les cambistes présentaient plus des comorbidités avec 8 cas sur 21 soit 38.1% , chez eux la comorbidités la plus fréquente etait le diabète avec 6 cas sur les 8 soit 75% .

~34~

IV.3. VARIABLES EN RAPPORT AVEC LE DIAGNOSTIC ET LA PRISE EN CHARGE

Tableau V.a. Distribution de la symptomatologie de la covid-19 associée aux comorbidités

Symptomatologie

Comorbiditées (n=21)

Aucune
(n=56)

 

IC

HTA

Cancer

 

(n=12)

(n=5)

(n=3)

(n=1)

 
 

Oui

No

Oui

No

Oui

No

Oui

No

Oui

No

 
 

n

 

n

 

n

 

n

 

n

Toux

Eff

11

1

5

0

3

0

1

0

53

3

 

%

52.

4.8

23.

0.0

14.

0.0

4.8

0.0

94.

5.4

 
 

4

 

8

 

3

 
 
 

6

 

Fièvre

Eff

12

0

4

1

3

0

1

0

56

0

 

%

57.

0.0

19.

4.8

14.

0.0

4.8

0.0

100

0.0

 
 

1

 

0

 

3

 
 
 
 
 

Frisson

Eff

9

3

5

0

2

1

1

0

53

3

 

%

42.

14.

23.

0.0

9.5

4.8

4.8

0.0

94.

5.4

 
 

9

3

8

 
 
 
 
 

6

 

Mal de gorge

Eff

12

0

5

0

3

0

1

0

47

9

 

%

57.

0.0

23.

0.0

14.

0.0

4.8

0.0

83.

16.

 
 

1

 

8

 

3

 
 
 

9

1

Congestion
nasale

Eff

11

1

4

1

2

1

1

0

43

13

 

%

52.

4.8

19.

4.8

9.5

4.8

4.8

0.0

76.

23.

 
 

4

 

0

 
 
 
 
 

8

2

 

"35"

Tableau V.b. Distribution de la symptomatologie de la covid-19 associée aux comorbidités

Essoufflement

Eff

0

12

5

0

2

1

1

0

41

15

 

0.0

57.

1

23.

8

0.0

9.5

4.8

4.8

0.0

73.

2

26.

8

Fatigue

Eff

9

3

5

0

2

1

1

0

39

17

 

%

42.

14.

23.

0.0

9.5

4.8

4.8

0.0

69.

30.

 
 

9

3

8

 
 
 
 
 

6

4

Nausé/vomissem

ent

Eff

0

12

0

5

0

3

0

1

2

54

 

%

0.0

57.

0.0

23.

0.0

14.

0.0

4.8

3.6

96.

 
 
 

1

 

8

 

3

 
 
 

4

Diarrhée

Eff

0

12

0

5

0

3

0

1

0

56

 

%

0.0

57.

0.0

23.

0.0

14.

0.0

4.8

0.0

100

 
 
 

1

 

8

 

3

 
 
 
 

Irritabilité

Eff

0

12

0

5

0

3

0

1

0

56

 

%

0.0

57.

0.0

23.

0.0

14.

0.0

4.8

0.0

100

 
 
 

1

 

8

 

3

 
 
 
 

Perte odorat

Eff

11

1

5

0

2

1

1

0

41

15

 

%

52.

4.8

23.

0.0

9.5

4.8

4.8

0.0

73.

26.

 
 

4

 

8

 
 
 
 
 

2

8

 

Les tableaux Va et Vb, nous montre que le signe le plus fréquent chez les patients ayant les comorbiditées etait le mal de gorge, car on le retrouvait chez tous les 21 patients ayant des comorbiditées suivi de la toux et la fièvre avec chacun 20 cas sur 21 soit 95.2%

"36"

Tableau VI. Répartition des comorbidités selon le traitement

Traitement

Comorbiditées (n=21)

Aucune
(n=56)

 

Diabète

IC

HTA

Cancer

 
 

(n=12)

(n=5)

(n=3)

(n=1)

 
 

Eff

%

Eff

%

Eff

%

Eff

%

Eff

%

Chloroquine

12

57.

5

23.

3

14.

1

4.8

56

10

 
 

1

 

8

 

3

 
 
 

0

Azytromycine

12

57.

5

23.

3

14.

1

4.8

56

10

 
 

1

 

8

 

3

 
 
 

0

Vitamine c

12

57.

5

23.

3

14.

1

4.8

50

89.

 
 

1

 

8

 

3

 
 
 

3

Paracétamol

12

57.

5

23.

3

14.

1

4.8

56

10

 
 

1

 

8

 

3

 
 
 

0

Lovenox

0

0.0

5

23.

3

14.

1

4.8

56

10

 
 
 
 

8

 

3

 
 
 

0

 

De ce tableau ressort que tous les 21 patients ayant les comorbidités ont reçu la chloroquine, l'azytromycine et le paracétamol. Et la vitamine c.

~37~

IV.4. VARIABLES EN RAPPORT AVEC L'ÉVOLUTION OU L'ISSU

Tableau VII. Répartition des comorbidités à covid -19 selon les complications

Complications

Comorbiditées (n=21)

Aucune
(n=56)

 

I.C (n=5)

HTA (n=3)

Cancer
(n=1)

 

Non

Oui

Non

Oui

Non

Oui

Non

Oui

Non

DRA

Eff

12

0

5

0

2

1

1

0

41

15

 

57.1

0.0

23.8

0.0

9.5

4.8

4.8

0.0

73.2

26.8

Surinfection

Eff

10

2

3

2

0

3

1

0

51

5

 

47.6

9.5

14.3

9.5

0.0

14.3

4.8

0.0

91.1

8.9

Risque
thrombo
emboliq

Eff

3

9

5

0

3

0

1

0

47

9

 

14.3

42.9

23.8

0.0

14.3

0.0

4.8

0.0

83.9

16.1

 

Ce tableau montre que la détresse respiratoire aigue etait la complication plus fréquentes des comorbiditées à covid 19 avec 20 cas sur 21 soit 95.2 % , dont 12 etaient diabétique soit 60%

"38"

Tableau VIII. Répartition des comorbidités à covid-19 selon l'issu

Issu de la
maladie

Comorbiditées (n=21)

Aucune
(n=56)

 

Diabète

I.C (n=5)

HTA

Cancer

 
 

(n=12)

 

(n=3)

(n=1)

 
 

Eff

%

Eff

%

Eff

%

Eff

%

Eff

%

Vivant

10

47.

3

14.

2

9.5

0

0.0

41

73.2

 
 

6

 

3

 
 
 
 
 
 

Décédé

2

9.5

2

9.5

1

4.8

1

4.8

15

26.8

 

Ce tableau montre que 6 patients sur les 21 ayant des comorbidités soit 28.6% etaient décédés , sur les 6, 2 soit 33.3% suite au diabète et 2 autres soit 33.3% toujours suite à l'insuffisance cardiaque.

En ce qui concerne la clinique notre étude montre que le signe le plus fréquent chez les patients ayant les comorbidités etait le mal de gorge, car on le retrouvait chez

"39"

CHAPITRE V. DISCUSSIONS ET COMMENTAIRES

Concernant Les comorbidités, notre étude montre qu'on avait 21 cas soit 27.3 % sur 77 et c'est le diabète qui etait la plus fréquente avec 12 cas sur les 21 soit 57.1%. Selon ketfi et coll, sur 86 patients 70% présente des comorbidités (hypertension artérielle, diabète sucré, pathologie respiratoire chronique et allergie, cardiopathie) (65); cette différence peut être dû au particularité de chaque région et surtout à la susceptibilité individuelle.

Notre étude montre que la tranche d'âge la plus touchée par les comorbidités à covid 19 etait de 65 à 69 ans avec 8 cas sur 21 soit 38.1% avec comme comorbidité la plus fréquente le diabète qui représentait 5 cas sur les 8 soit 62.5% ; selon une étude menée par Kang SJ et coll en 2020, Environ 80 % et 90 % des décès en Chine sont survenus chez des patients âgés de plus de 70 ans et = 60 ans en Corée et en Italie, respectivement (66). Ce qui montre combien les personnes âgées sont vulnérables à la covid surtout en association avec les comorbidités, ceci doit être dû à l'affaiblissement du système immunitaire lié à l'âge.

Pour notre étude le sexe masculin etait le plus touché par les comorbidités avec 15 cas sur 21 soit 72.4%, avec le diabète comme comorbidité la plus fréquente qui détient 9 cas sur les 15 soit 60% ; Dans une étude réalisée par Huang et coll à Wuhan en Chine en janvier 2020, 41 patients hospitalisés avaient été identifiés comme ayant une infection au 2019-nCoV confirmée en laboratoire. La plupart des patients infectés étaient des hommes (30 [73 %] sur 41) ; moins de la moitié souffraient de maladies sous-jacentes (13 [32 %]), dont le diabète (huit [20 %]), l'hypertension (six [15 %]) et les maladies cardiovasculaires (six [15 %]).(3); ces résultats sont presque similaires au notre.

Les cambistes etaient plus touchés par les comorbidités à covid 19 avec 8 cas sur 21 soit 38.1% , chez eux la comorbidités la plus fréquente etait le diabète avec 6 cas sur les 8 soit 75% ; nous n'avons trouvé aucune étude en rapport avec la profession de patients à covid 19; néanmoins ceci peut être dû au fait que ces derniers entrent en contact avec beaucoup des gens.

"40"

tous les 21 patients ayant des comorbidités suivi de la toux et la fièvre avec chacun 20 cas sur 21 soit 95.2% ; Selon ketfi A et coll, dans une étude réalisée en juin 2020 en Algérie sur 88 patients atteints de covid 19 Les plaintes cliniques étaient dominées par la triade «asthénie-fièvre-toux» dans plus de 70% des cas(65) ; ce qui est fortement proche de nos résultats.

Il ressort de notre étude que tous les 21 patients ayant les comorbidités ont reçu la chloroquine, l'azytromycine et le paracétamol. Et la vitamine; mais dans une étude réalisée en avril 2021 à Lubumbashi par Mwembo AT et coll, on dit qu'en pratique les prestataires de centre d'isolement en RDC suivent de façon systématique le schéma suivant : 1gramme d'azytromycine le 1er jour et 500 grammes les 4 jours suivant ; Le Zinc, la vitamine c, le paracétamol et l'héparine en cas d'embolie ; l'hydroxychloroquine; Pour les cas sévères avec complication et problème respiratoire on associe l'oxygène; Pour les cas de comorbidité : on applique le traitement spécifique(13); cette légère différence est dû au fait que chaque structure sanitaire a aussi ça façon de faire et surtout du fait qu'il ya plusieurs protocole à ce jour.

Pour notre étude la complication la plus fréquente etait la détresse respiratoire aiguë avec 20 cas sur 21 soit 95.2 % dont 12 etaient diabétique soit 60% ; selon une étude réalisé à Wuhan en Chine sur 138 patients en 2020 par Wang D et coll, Trente-six patients (26,1 %) ont été transférés à l'unité de soins intensifs en raison de complications, y compris le syndrome de détresse respiratoire aiguë (22 [61,1 %]), l'arythmie (16 [44,4 %]) et le choc (11 [30,6 %). %]) (4); ces résultats sont presque similaires au notre.

Notre étude montre que 6 patients sur les 21 ayant des comorbidités soit 28.6% etaient décédés, sur les 6, 2 soit 33.3% suite au diabète et 2 autres soit 33.3% toujours, suite à l'insuffisance cardiaque. Dans une étude réalisée à Kinshasa sur 215 patients à covid 19 décédés, l'HTA a été retrouvée dans 39% de cas alors que le diabète était autour de de 30% (8); cette différence peut être lié au fait que la plus part des patients diabétiques néglige leur traitement ou surtout du fait que Kinshasa est Lubumbashi sont deux villes séparées et chacune avec ses réalités.

"41"

CONCLUSION

La comorbidité étant un facteur de risques de forme grave le plus important après l'âge, notre travail se basé sur les questions suivantes:

· Quelles etaient les comorbidités rencontrées chez les malades covid-19 à l'hôpital général provincial de référence Jason Sendwe ?

· Quelle etait la symptomatologie de la covid-19 chez les patients à comorbidités à l'hôpital général provincial de référence Jason Sendwe ?

· Quelle etait l'évolution de covid-19 chez les malades vivant avec des comorbidités associées, à l'hôpital général provincial de référence Jason Sendwe?

Après l'analyse des données nous etions arrivés à la conclusion selon laquelle:

· Les comorbidités à covid 19 etaient présentes à Lubumbashi à 27.3 % de cas.

· Les signes les plus fréquents chez les patients ayant les comorbidités etait le mal de gorge, car on le retrouvait chez tous les 21 patients ayant des comorbiditées suivi de la toux et la fièvre avec chacun 20 cas sur 21 soit 95.2%

· Dans l'évolution nous notons que 6 patients sur les 21 ayant des comorbidités soit 28.6% etaient décédés.

SUGGESTIONS

Au terme de notre étude, nous suggérons que:

· Notre travail serve de points de départ pour de futures recherches dans ce domaine

· Les connaissances sur la gravité des comorbidités à covid 19 et leur implication dans l'évolution de la maladie soient pris en compte dans la prise en charge en vue de réduire encore d'avantage la mortalité de la covid 19 liée en grande partie à ces dernières.

"42"

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~49~

TABLE DES MATIÈRES

EPIGRAPHE I

DÉDICACE II

AVANT PROPOS III

PAN DU TRAVAIL IV

SIGLES VI

RÉSUMÉ VII

INTRODUCTION 1

1. ETAT DE LA QUESTION 1

2. PROBLÉMATIQUE 3

3. CHOIX ET INTÉRÊT DU SUJET 4

4. OBJECTIFS 4

4.1. Objectif général 4

4.2. objectifs spécifiques 4

5. SUBDIVISION DU TRAVAIL 5

6. DÉLIMITATION DU TRAVAIL 5

CHAPITRE I. GÉNÉRALITÉ SUR LA COVID-19 6

I.1. DÉFINITION DES CONCEPTS 6

I.2. VOIES DES CONTAMINATION 6

I.3. PHYSIOPATHOLOGIE 7

I.4. SYMPTOMES OU MANIFESTATION CLINIQUES 8

"50"

I.5. ÉVOLUTION DE LA MALADIE 9

I.5.1. AUCUN SYMPTÔMES 9

I.5.2. ÉVOLUTION BÉNIGNE 9

I.5.3. ÉVOLUTION SÉVÈRE 9

I.5.4. ÉVOLUTION CRITIQUE 9

I.6. TRAITEMENT 10

CHAPITRE II. QUELQUES COMORBIDITÉS CHEZ LES PATIENTS A COVID-19 11

II.1. INSUFFISANCE RÉNALE 11

II.1.1. DÉFINITION 11

II.1.2. IMPLICATION DE LA COVID-19 EN NÉPHROLOGIE 11

II.1.3. COVID-19 ET TRANSPLANTATION RÉNALE 12

II.2. DIABETE 12

II.2.1. DÉFINITION 12

II.2.2. RISQUE DE CONTRACTER LA COVID-19 EN CAS DE DIABETE 13

II.2.3. DIABETE ET FORME SEVERE DE LA COVID-19 13

II.2.4. DIABETE COMME FACTEUR DE RISQUE DE DÉCÈS LIÉS A LA COVID-

19 13

II.2.5. CONSÉQUENCE DE LA COVID-19 SUR LE DIABETE 14

II.3.TRISOMIE 21 14

II.3.1. DÉFINITION 14

II.3.2. MANIFESTATION CLINIQUE DE LA COVID-19 EN CAS DE TRISOMIE

"51"

21 14

II.3.3. ÉVOLUTION 14

II.3.4. RECOMMANDATIONS 15

III.4. CANCER 15

III.4.1. DÉFINITION 15

III.4.2. LIEN ENTRE CANCER ET COVID-19 15

III.4.3. RISQUE DE CONTRACTER LA COVID-19 EN CAS DE CANCER 17

III.5. HYPERTENSION ARTÉRIELLE 17

II.5.1. DÉFINITION 17

II.5.2. LIEN ENTRE HTA ET COVID-19 18

II.5.3. HTA ET SÉVÉRITÉ A COVID-19 18

II.5.4. ANTIHYPERTENSEUR ET COVID-19 19

II.5.4.1. ENZYME DE CONVERSION DE L'ANGIOTENSINE DE TYPE 2

ETSARS COV-2 19

II.5.4.2. INHIBITEURS DE L'ENZYME DE CONVERSION, ANTAGONISTES

DES RÉCEPTEURS DE L'ANGIOTENSINE 2 ET ACE 2 DANS LA COVID-

19 19

II.5.4.3. AUTRES ANTIHYPERTENSEUR ET COVID-19 29

II.5.5. RECOMMANDATION DE PRISE EN CHARGE DE LA HTA EN CAS

DECOVID-19 20

II.6. OBÉSITÉ 21

II.6.1. DÉFINITION 21

"52"

II.6.2. LIEN ENTRE COVID-19 ET OBÉSITÉ 21

II.6.3. D'ACTEURS BIOLOGIQUES ET MÉCANIQUES DANS LA GRAVITÉ DE

LA COVID-19 CHEZ LES OBÈSES 22

II.6.3.1.INFLAMMATION DE TISSUS ADIPEUX 22

II.6.3.2.RÔLE DE RÉCEPTEUR DE L'ENZYME DE CONVERSION DE

L'ANGIOTENSINE 2 23
II.6.3.3.OBÉSITÉ, DYSFONCTION VASCULAIRE PULMONAIRE ET

COAGULOPATHIE 24

II.6.3.4. OBÉSITÉ ET FONCTION RESPIRATOIRE 24

CHAPITRE III. MÉTHODOLOGIE 26

III.1. PRÉSENTATION DU LIEU DE TRAVAIL 26

III.1.1. STRUCTURE GÉOGRAPHIQUE 26

III.1.2. APERÇU HISTORIQUE 26

III.1.3. ORGANISATION 27

III.1.3.1. Structure administratives 27

III.1.3.2. Structure médicale 28

III.2. TYPE ET PÉRIODE D'ÉTUDE 28

III.3. ÉCHANTILLONNAGE 28

III.4. MATERILS POUR LA COLLECTE DES DONNÉES 28

III.5. ÉVOLUTION/ANALYSE STATISTIQUE DES RÉSULTATS 29

III.6. CONSIDÉRATION ÉTHIQUE 29

~53~

CHAPITRE IV. RÉSULTATS 30

IV.1. DISTRIBUTION DE COMORBIDITÉS CHEZ LES PATIENTS A COVID-19 30

TABLEAU I. Distribution des comorbidités chez les patients covid-19 30

IV.2. VARIABLE SOCIO DEMOGRAPHIQUE 31

TABLEAU II. Répartition des comorbidités à Covid-19 selon l'âge 31

TABLEAU III. Répartition des comorbidités à covid 19 selon le sexe 32

TABLEAU IV. Répartition des cas à covid 19 selon la profession 33

IV.3. VARIABLE EN RAPPORT AVEC LE DIAGNOSTIC ET LA PRISE EN

CHARGE 34

TABLEAU V.a. Distribution de la symptomatologie de la covid-19 associée

aux comorbidités 34
TABLEAU V.b. Distribution de la symptomatologie de la covid-19 associée

aux comorbidités 35

TABLEAU VI. Répartition des comorbidités selon le traitement 36

IV.4. VARIABLE EN RAPPORT AVEC L'ÉVOLUTION OU L'ISSU 37
TABLEAU VII. Répartitiontion des comorbidités à covid 19 selon les

complications 37

TABLEAU VIII. Répartition des comorbidités à covid 19 selon l'issu 38

CHAPITRE V. DISCUSSIONS ET COMMENTAIRE 39

CONCLUSION 41

SUGESTION 41

RÉFÉRENCES 42






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"Nous voulons explorer la bonté contrée énorme où tout se tait"   Appolinaire