WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Comorbidités à  covid-19 (cas de l'hôpital provincial général de référence Jason Sendwe)


par Patrick MUSUL
Université de Lubumbashi - Médecine humaine 2022
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

II.3.2. MANIFESTATION CLINIQUES DE COVID 19 EN CAS DE TRISOMIE 21

symptômes principaux déjà identifiés (fièvres, toux, difficultés respiratoires), s'ajoutent les troubles de la vigilance et la confusion, observés chez les personnes porteuses de trisomie 21 hospitalisées pour Covid-19 (30)

II.3.3. ÉVOLUTION

Les complications pulmonaires sont plus fréquentes chez les personnes porteuses de trisomie 21 hospitalisées pour Covid-19 (30).

"15"

trisomie 21, contre 60 ans dans la population générale.(30)

Comme le rappelle l'enquête, une vigilance particulière est requise pour l'observation des symptômes chez les personnes avec trisomie 21 : en effet, elles éprouvent parfois des difficultés à décrire une douleur ou une nausée.(30)

Plus de données sont nécessaires pour déterminer le risque de formes graves chez les enfants ; toutefois, il apparait que, comme dans la population générale, les plus jeunes ne font pas, ou peu, de formes graves. (30)

II.3.4. RECOMMANDATION (30)

? Les recommandations restent donc les mêmes:

? Respectez les gestes barrières et du port du masque;

? Soyez particulièrement vigilants aux personnes âgées de plus de 40 ans, ou présentant des maladies associées;

? Le vaccin contre la grippe est recommandé pour les personnes les plus fragiles (ayant plus de 40 ans, ou des maladies associées).

II.4. CANCER

II.4.1. DÉFINITION

Le cancer est une maladie provoquée par la transformation de cellules qui deviennent anormales et prolifèrent de façon excessive. Ces cellules déréglées finissent parfois par former une masse qu'on appelle tumeur maligne. Les cellules cancéreuses ont tendance à envahir les tissus voisins et à se détacher de la tumeur initiale. Elles migrent alors par les vaisseaux sanguins et les vaisseaux lymphatiques pour aller former une autre tumeur .(31)

II.4.2. LIEN ENTRE CANCER ET COVID 19 (32)

On s'attend effectivement à ce que la COVID-19 soit associée à plus de cancers du poumon, mais cela reste à confirmer empiriquement et ce ne sera vraisemblablement pas de la même manière que le VPH, répond Michel L. Tremblay,

"16"

de l'Institut Rosalind et Morris Goodman de recherche sur le cancer, à l'Université McGill. Contrairement au VPH, dit-il, tout indique pour l'instant que la COVID-19 n'a pas ce qu'il faut pour être une cause directe de cancers (la causalité indirecte est une autre paire de manches, j'y reviens tout de suite).

C'est que le génome du VPH, comme celui d'autres virus que l'on dit oncogènes («provoquant le cancer»), code pour des protéines qui favorisent l'apparition de tumeurs -- plus précisément en nuisant au travail de deux de nos protéines «normales» dont la tâche est justement de supprimer les cellules cancéreuses. Or «quand on regarde le génome de SARS-CoV-2, ce virus-là n'a pas de protéine avec un potentiel oncogénique vérifié à ce jour», dit Marc Servant, chercheur à l'Université de Montréal qui travaille notamment en oncologie et en virologie.

Il y a bien des travaux, comme une étude parue en mai dernier dans BioEssays [ bit.ly/3h6KvVQ], qui suggèrent que certaines des protéines de la COVID-19 pourraient potentiellement avoir ce genre d'effet, mais cela reste entièrement théorique et non prouvé pour l'instant. En outre, le SRAS-CoV-2 diffère pas mal de la plupart des virus oncogènes, et ce, à plusieurs égards. D'abord, la plupart des virus oncogènes sont capables d'intégrer leur matériel génétique dans le noyau des cellules humaines, où sont conservés nos gènes -- ce qui peut éventuellement introduire des mutations qui vont dérégler la cellule et démarrer une tumeur. Mais ce n'est pas le cas du SRAS-CoV-2. Celui-ci se reproduit dans ce que les microbiologistes appellent le cytoplasme, soit la partie des cellules située en dehors du noyau. Certains travaux ont suggéré que la COVID-19 pouvait malgré tout s'intégrer à notre génome [ bit.ly/3ykcHdL] ???, mais cela reste une thèse assez controversée en science [ bit.ly/3ycncj4] ???.

Et contrairement aux autres virus oncogènes, qui ont la faculté de rester dans le corps pendant des années, la COVID-19 est éliminée par le système immunitaire en quelques jours, dans la très grande majorité des cas.

si l'on s'attend à ce que la COVID-19 amène plus de cancers du poumon, c'est plutôt par un effet indirect du coronavirus, explique M. Tremblay. «Le plus important, à mon avis, c'est que la COVID cause de la fibrose pulmonaire, et on sait que cette fibrose-là peut persister pendant une longue période. On s'attend d'ailleurs à voir un grand

"17"

nombre de patients de la COVID qui vont retourner dans le système de santé pour faire un suivi de leurs poumons. Et c'est important parce qu'on sait que les fibroses pulmonaires sont connues pour être associées à des tumeurs.»

La fibrose pulmonaire survient quand les cellules des poumons subissent un stress, indique M. Tremblay. Elles vont alors sécréter des protéines pour se protéger, et des cellules immunitaires vont se coller dessus pour les aider (ou pour éliminer les cellules mortes). Ces dépôts vont alors faire des sortes de plaques sur les poumons, des zones «sclérosées» qui ne contribuent plus, ou moins, à la respiration. C'est la fibrose.

II.4.3. RISQUE DE CONTRACTER LE COVID19 EN CAS DE CANCER (33)

Un patient atteint de cancer est une personne plus exposée au risque d'infection et aux complications possibles. Toutefois, il faut évaluer au cas par cas en fonction du type de cancer, de l'état général du patient et du traitement suivi. Par exemple, les thérapies immunosuppressives (qui réduisent l'efficacité du système immunitaire) exposent à un risque accru de contracter une infection. Mais, rien n'indique qu'un patient atteint de cancer soit plus à risque d'infection spécifiquement du Covid-19 : le risque accru s'applique à toutes les maladies infectieuses, et pas seulement au Covid-19.

Dans le cas de Covid-19 chez un patient atteint de cancer, le traitement de l'infection devient une priorité, comme c'est le cas pour la prise en charge de toutes maladies aigues.

II.5. HYPERTENSION ARTÉRIELLE II.5.1. DÉFINITION

L'hypertension artérielle (HTA) est définie par l'O.M.S. comme une pression artérielle systolique (PAS) 140 mm Hg et/ou une pression artérielle diastolique (PAD) 90 mm Hg. Sa prévalence, de 10 à 15 % dans les pays industrialisés (en France 5 à 7 millions d'hypertendus), augmente avec l'âge: de l'ordre de 5 % à 20 ans et de 50 % après 60 ans. Elle représente la principale cause de morbi-mortalité cardiovasculaire. Le traitement a réduit notablement l'incidence de ses complications. Ainsi, l'HTA

"18"

pose un problème de santé publique par le nombre de sujets concernés. La prise en charge des patients hypertendus (dépistage, bilan, surveillance et traitement au long cours) est une entreprise lourde qu'il convient de justifier.(34)

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Le don sans la technique n'est qu'une maladie"