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Facteurs de la faible utilisation des méthodes contraceptives des femmes en àge de procréation dans la commune de Karisimbi/Goma


par Salumu Baibika
Université Libres des Pays des Grands Lacs - Graduat en Sciences Biologie médicales 2018
  

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Section II : Les données sanitaires

Il a été observé que 50.1 % des enquêtées utilisaient les méthodes contraceptifs contre 49,9 % avaient déjà cessé d'utiliser les méthodes contraceptives (tableau 11). ces résultats coïncident avec ceux trouve par Marcelin BAHATI et Salomon MUSABYIMANA dans une étude sur les

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déterminants de non adhésion des femmes en âge de procréation au service de planification familiale dans la zone de sante de Karisimbi, la majorité n'utiliserait pas les méthodes contraceptives soit 67,1% contre 32,9% (MARCEL BAHATI, 2016).

En ce qui concerne facteurs sanitaires 18,2% n'utilisaient pas les méthodes contraceptives à cause de la prise de poids suivi de celles qui voulaient avoir enfants soit 17,7% (tableau 12). ces résultats coïncident avec ceux trouve par Marcelin BAHATI et Salomon MUSABYIMANA dans une étude sur les déterminants de non adhésion des femmes en âge de procréation au service de planification familiale dans la zone de sante de Karisimbi, la majorité soit 83% ont avancé les effets secondaires comme la cause de l'interruption de l'utilisation des méthodes contraceptives. Par ailleurs le programme national de santé de la reproduction au Burundi (Mai 2014) montrait que parmi toutes les femmes ayant arrêté d'utiliser une méthode contraceptive, la proportion de celles l'ayant fait pour un désir de grossesse s'élevait à 38,9 %. (Rapport du ministere de la sante publique, 2014). Semblablement aux résultats obtenus par A. MUKENGESHAYI et R. NGALULA sur l'étude de la prévenance contraceptive moderne a Dibindi en 2017, 16,6% avaient peur des effets secondaires des méthodes contraceptives, ce résultat son proche de notre étude. (A.MUKENGESHAYI NTAMBUE ET R.NGALULA Tshiala., 2017) Evidemment M.sounkoutou dans une étude faite au Bamako sur la problématique de la planification familiale dans le district V en 2009 : (9,7%) ont abandonné la PF à cause des retards des règles, sans cause 48,4% ; grossesse 6,4%.(Sounkoutoun, 2009) D'après Jossianel. L. Ngo MAYACK dans une étude menée en 2004 sur le recours à la contraception d'urgence au cameroune : le cas de la ville de Yaounde nous avions trouvé que, 7% des non-utilisatrices de la contraception moderne justifient leur choix par les problèmes de santé et la crainte des effets secondaires. (MAYACK, 2017) Mais encore le programme national du P.F au Benin dans une enquête menée en 2011-2012 a donné les résultats obtenus au Benin certaines femmes arrêtent de pratiquer la contraception malgré leur désir de différer ou d'éviter une naissance. Les raisons les plus courantes d'arrêt de la pratique moderne parmi les anciennes utilisatrices qui ne désirent pas de grossesse sont les effets secondaires (22%), le désir d'une méthode plus efficace (11%), les inconvénients de la pratique (9%). ( Donnees speciaux de l'enquetes Demographique et de sante du Benin, 2012)

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Partant de nos résultats 40,7% ont arrêté l'utilisation de méthodes contraceptive suit aux comportements affiches par les personnels soignants dont la majorité parle de manque de discrétion professionnelle soit 46,1% contre 59,3% qui n'ont pas abandonné malgré les comportements bizarre affiches par les personnels de santé (tableau 10). Ceci etant similaire a une étude menée par Zakari CONGO au burkina-faso sur l'analyse de des données de l'enquête démographique et de sante en 2015, il a trouvé que 52,7 % ont arrêté les méthodes contraceptives selon la raisons des habitudes néfastes des personnels soignants. ces résultats coïncident avec ceux trouve par Marcelin BAHATI et Salomon MUSABYIMANA dans une étude sur les déterminants de non adhésion des femmes en âge de procréation au service de planification familiale dans la zone de sante de Karisimbi, la plupart qui ont fait le choix de leurs méthodes contraceptives soit 58% continuent leurs utilisation des MC contre 36% dont les choix de méthodes contraceptive étaient influences par les personnel médical. (MARCEL BAHATI, 2016)

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