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Problématique de vulgarisation des nouvelles techniques agricoles de manioc dans le groupement Mupfuni Shanga.


par Ganelon BAMWHISHO
Université de Goma - Graduat en Sciences Agronomiques 2019
  

Disponible en mode multipage

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Année Académique 2018-2019

UNIVERSITÉ DE GOMA

(UNIGOM)

BP : 204 G0MA

FACULTE DES SCIENCES AGRONOMIQUES Troisième année de graduat

PROBLEMATIQUE DE VULGARISATION
DES NOUVELLES TECHNIQUES AGRICOLES DE
LA CULTURE DE MANIOC DANS LE GROUPEMENT
MUPFUNI SHANGA.

Travail de fin de cycle présenté en vue de l'obtention du diplôme de graduat en Sciences Agronomiques.

Par : BAMWISHO BALINGENE Ganelon

Directeur : Dr RUREMESHA KINYATA Sylvestre PhD

« Toute reproduction du présent document par quelque procédé que ce soit, ne peut être réalisé qu'avec l'autorisation de l'auteur ou l'autorité académique de l'Université de Goma

Pour plus d'Infos :

RDC-Nord-Kivu /Goma/Comm. de Goma, Quartier KATINDO-Av. du LAC

Email : ganelonet566@ gmail.com Unigom2015@ gmail.com

Ruremeshakinyata@gmail.com

Par : Directeur :

BAMWISHO BALINGENE Ganelon Me le PhD RUREMESHA KINYATA

(+243) 979 641 344 (+243) 999 000 750

[j]

DEDICACE

À mes parents, mes soeurs et frères, camarades, à vous majestés lecteurs et aux personnes de grands esprits scientifiques révolutionnaires (perfectionnistes) qui comprennent que l'agriculture, l'agro-industrie et la vulgarisation forment un grand pilier dans le développement de la République Démocratique du Congo et de l'Afrique toute entière.

BAMWISHO BALINGENE Ganelon

[ii]

REMERCIEMENTS

La réalisation du présent travail est le fruit des efforts conjugués de plusieurs personnes pendant ces années que nous venons de faire à l'Université de Goma, « UNIGOM »

C'est pourquoi nous tenons à remercier le Directeur Dr RUREMESHA KINYATA Sylvestre de nous avoir dirigés afin de parachever nos études de fin de cycle de graduat.

Nous exprimons notre profonde gratitude à lui qui malgré ses multiples occupations a accepté de diriger ce travail.

Nos remerciements s'adressent aussi à l'équipe de chercheurs, de techniciens et de paysans, facilitateurs au sein des champs sur le manioc que soutient la FAO à travers le ministère de l'agriculture, chacun des auteurs et des co-auteurs des revues, des rapports, des travaux de fin de

cycle, des mémoires, soient chaleureusement remerciés pour sa
substantielle contribution à ce travail.

Nos sentiments de gratitude s'adressent aussi à mes parents, frères et soeurs et camarades pour la franche collaboration en famille et dans l'auditoire surtout dans nos recherches scientifiques.

À vous tous, de près ou de loin, dont les noms n'ont pas été cités ici, grande est notre gratitude, nous vous gardons dans notre coeur.

BAMWISHO BALINGENE Ganelon

[iii]

RESUME

Le présent travail s'intéresse à la problématique de la vulgarisation des nouvelles techniques agricoles de manioc. De son vrai nom scientifique, Manihot esculenta est l'une des cultures vivrières les plus cultivées et plus consommées dans de nombreuses régions du monde.

Pour y arriver, nous avons mené une enquête auprès de 100 paysans cultivateurs de manioc dans le groupement Mupfuni Shanga réparti dans 4 localités en raison de 25% de personnes enquêté par localité.

Le manioc, arbuste de 1 à 4mètre de hauteur environ, il est cultivé pour ses tubercules et ses feuilles. Les tubercules sont très riches en amidon. Les tiges sont quant à elles utilisées comme matériel de plantation. Consommé tant pour l'alimentation humaine qu'animale, le manioc peut être utilisé dans un large assortiment d'activités industrielles, dont l'industrie alimentaire ( Pâtisserie, tapioca, pâtes alimentaires, cosettes,...) avec plus de 20 dérivés, le manioc sert également dans l'industrie textile, les laboratoires pharmaceutiques, le contreplaqué, la papeterie et les colles, ainsi que comme matière première pour la production d'éthanol biocarburant, d'alcool ou d'amidon.

À l'issue de notre recherche, la culture de manioc procure de revenus importants aux petits producteurs à travers le monde. Les tubercules de manioc, ainsi que ses sous-produits, s'écoulent partout sans difficulté, les tiges des variétés améliorées sont également vendues comme matériel de plantation.

Ce travail nous permet de mettre à la disposition des producteurs de la filière de manioc des techniques simples et améliorées de production, de stockage et de transformation.

Dans notre sujet de recherche, retenez que les mots clés importants sont : PROBLEMATIQUE, VULGARISATION, LES NOUVELLES TECHNIQUES AGRICOLES ET LE MANIOC.

[iv]

SAMMARY

The present work is interested in the problematic of the popularization of the new agricultural techniques of cassava. Of his true scientific name, Manihot esculenta is one of the cultures most cultivated vivrières and more consumed in numerous regions of the world.

To arrive there, we led an investigation by 100 peasant's farmers of cassava in the grouping Mupfuni Shanga distributed in 4 localities because of 25% of people investigated by locality.

Cassava, bush of 1 to 4mètre height about, it cultivated for her its tubers and his leaves. The tubers are very rich in starch. The stems are as for them used like material of plantation. Consumed so much for the human food that animal, cassava can be used in a large assortment of industrial activities, of which the food industry (Pastry, tapioca, food dough's, cosettes,...) with more of 20 derivatives, cassava also serves in the textile industry, the pharmaceutical laboratories, the plywood, the stationery and glues, as well as raw material for the production of ethanol biofuel, alcohol or starch.

At the end of our research, the culture of cassava procures important incomes to the small producers through the world. The tubers of cassava, as well as its by-products, flow out everywhere without difficulty, the stems of the varieties improved are also sold like material of plantation.

This work allows us to put at the disposal of the producers of the path of cassava of the simple techniques and improved of production, storage and transformation.

In our topic of research, keep that the key words importing are: PROBLEMATIC, POPULARIZATION, THE NEW AGRICULTURAL TECHNIQUES AND CASSAVA.

?? : Somme

[v]

LISTE DES ACRONYMES ET ABREVIATIONS

u : Moyenne

AAé : Analyse Agro-écosystémiques

ANF : Agronome Sans Frontière

CEPa : Champs-Écoles Paysans pour Agriculteurs

FAO : Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et

l'Agriculture

FoFac : Formation des Facilitateurs

FoFor : Formation des Formateurs

GIRP : Gestion Intégrée des Ravageurs et de la Production

Ha : Hectare

I.C.R.A.F. : International Council for Research in Agroforestry

IIAT : Institut International d'Agriculture Tropicale

INERA : Institut national pour l'étude et la recherche agronomiques.

Kg : Kilogramme

m2 : Mètre carré

ONG : Organisation Non Gouvernementale

pH : potentiel Hydrogène

PhD : Professeur ordinaire Docteur

Q&R : Questions et Réponses

RDC : République Démocratique du Congo

S&E : Suivi et Évaluation

SNV : Service National de Vulgarisation

UNIGOM : Université de Goma

? : Écart-type

: Population

[vi]

LISTE DES FIGURES

Figure 1. Schéma de multiplication des boutures de manioc en cascade 6

Figure 2. Technologies Traditionnelle de la Racine de Manioc (PIERRE S. 1987) 13

Figure n°3. L'exploitation agricole dans son environnement biophysique et

socioéconomique. 15

Figure n°4 Éléments de compréhension d'un système de production. 16

Figure n°5 Résultas relatifs à la répartition des enquêtés selon les localités. 19

Figure n°6 Résultat relatif à nos enquêtés selon le sexe. 22

Figure 7. Site de Profil du Travail 22

Figure 8. Résultats relatifs aux principales sources de revenu dans les ménages 24

Figure 9. Résultats relatifs aux Niveau d'études 24

Figure 10. Résultats relatifs aux cultures pratiquées. 26

Figure 11. Résultats Relatifs aux différentes pratiques d'amendements selon les localités

30

Figure 12. Résultats Relatifs aux techniques de lutte dans différentes localités 31

Figure 13. Résultats Relatifs aux intrants utilisés dans les travaux de champs 32

Figure 14. Surface cultivée en manioc ha/km2 dans le monde 35

[vii]

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1. Composition Chimique de la Racine de Manioc épulché 10

Tableau 2. Quelques produits issus de la transformation du manioc. 13

Tableau 3, caractérisation des enquêtés par ménages 23

Tableau 4. Taille des ménages 23

Tableau 5. Pratique de la culture de Manioc 25

Tableau 6. Le manioc comme culture du XXIè siècle (millions de tonnes) 26

Tableau 7. Production à chaque campagne culturale dans le groupement M. Shanga 27

Tableau 8. Fréquence du manioc dans l'alimentation 27

Tableau 9. Les statistiques de la consommation des aliments par semaine de nos

enquêtés, juillet 2015 28

Tableau 10. Fréquences des facilitateurs. 28

Tableau 11. Niveau technique des cultivateurs (Écologie et Physiologie) 29

Tableau 12. Taux d'acceptation des nouveaux plants améliorés 30

Tableau 13. Quantités de manioc produit, consommé, destiné au marché 32

Tableau 14. Technique de stockage utilisée selon les localités 33

Tableau 15. Trois propositions pouvant relever le défis 33

[viii]

TABLE DES MATIERES

DEDICACE i

REMERCIEMENTS ii

RESUME iii

SAMMARY iv

LISTE DES ACRONYMES ET ABREVIATIONS v

LISTE DES FIGURES vi

LISTE DES TABLEAUX vii

TABLE DES MATIERES viii

INTRODUCTION 1

CHAPITRE I. REVUE DE LA LITTERATURE SUR LES CONCEPTS THEORIQUES 4

I.1. Les concepts : systèmes agricoles, technologies et pratiques agricoles sur le

manioc 4

I.2. La Vulgarisation Pilier Essentiel de la Recherche Et du Développement Agricole 4

I.3. Origine de Manioc 5

I.4. Description 5

I.5. Production Du Manioc 6

I.6. Formation De L'acide Cyanhydrique 8

I.7. Toxicité du Manioc 8

I.8. Composition chimique et valeur nutritive des tubercules de manioc 9

I.9. Récolte du Manioc 10

I.10. Conservation du Manioc 10

I.11. Utilisation du Manioc 12

I.12. Transformation du Manioc 12

I.13. Système de Production de Manioc 14

I.14. Milieu d'étude 17

CHAPITRE II. METHODOLOGIE DE TRAVAIL 19

II.1. INTRODUCTION 19

II.2. Méthodes, Techniques et auxiliaires de la vulgarisation 20

II.2.1. Méthodes 20

II.2.2. Techniques 20

[ix]

II.3. Échantillonnage 21

II.4. Matériels utilisés 21

CHAPITRE III. RESULTATS ET DISCUSSIONS 22

III.1. RESULTATS 22

III.1.A. CARACTERISTIQUES SOCIODEMOGRAPHIQUES DES CULTIVARS 22

III.1.B. QUESTIONS PROPREMENT DITES SUR LA PROBLEMATIQUE DE LA

VULGARISATION DES NOUVELLES TECHNIQUES AGRICOLES DE MANIOC 25

III.2. DISCUSSION DES RESULTATS 34

CONCLUSION GENERALE 39

BIBLIOGRAPHIE 42

WEBOGRAPHIE 44

ANNEXES I

[1]

INTRODUCTION

En 2001, la RD Congo fut le pays le plus frappé par l'insécurité alimentaire « touchant environ 64% de la population, soit 37millions d'habitants » (FAO, 2002). L'élimination progressive de la famine passe par l'accroissement tant financier qu'humain dans la recherche et vulgarisation agricole considérable dans le but d'accroitre la production agricole (THOMPSON et al 1989).

On assiste depuis plusieurs décennies à une chûte des productions agricoles permanentes dans les régions tropicales, attribuables à plusieurs raisons. Les sols pauvres (THURIES, 2000), des matériels de propagation non améliorés et susceptibles aux maladies et ravageurs jusque-là mal connus par les cultivars (VALLE, 1990 ; RAMOS et MUTA, 1994), et une quasi absence de la lutte phytosanitaire (BISIMWA, 2009).

L'apport des engrais étant étroitement lié à la productivité, constitue un indice du degré auquel les pratiques agricoles les plus modernes sont utilisées (MORTENSEN et BULLARD, 1986) ; Au mode d'application des quelques engrais pose de sérieux problèmes (MOUGHIL, 2000) ; Le programme national d'engrais et le service national des fertilisants et intrants connexes, ont trouvé une bonne réponse à l'application d'engrais (TOLLENS, 2004).

L'agriculture est une activité économique qui dépend largement des facteurs climatiques (KABAGAMBE 2007). Lorsque la production est abondante, les producteurs ne peuvent pas tout consommer, mais sont contraints d'envisager un système de stockage (INGE et GROOT, 1991). Les stocks sont malheureusement exposés aux problèmes d'attaques de plusieurs ennemis nuisibles « Moisissures, les insectes et d'autres ravageurs » (APPERT.J 1958). Le Manioc est la principale source alimentaire de nombreuses personnes africaine, la production annuelle de manioc est environ 200 millions de tonne par an ; Elle est l'un de trois grandes sources des hydrates de Carbonne (CRUZL, 2009) ; En RD Congo plus de 70 millions des personnes environs tirent plus de 500Kcal par jour à partir du manioc, cette culture

[2]

fait partie intégrante du régime alimentaire de plus d'un demi-milliard d'être humain (JEAN CHRISTOME, 2013) ;

Les aliments végétaux subissent avant leur consommation des traitements qui modifient leurs compositions chimiques et leurs valeurs nutritionnelles (FAVIER, 1977). L'on commettrait des erreurs d'appréciation importantes en se basant uniquement sur les tables de composition des produits bruts lors de la planification d'un programme alimentaire ou d'une enquête nutritionnelle (YAMONEKA WASSO, 2010).

A la lumière de ce qui précède, les questions suivantes méritent d'être posées :

? Quelle est l'image du gouvernement vis-à-vis du service de vulgarisation agricole?

? Quels sont les différents traitements du manioc sur la valeur nutritionnelle des produits finis à base de manioc ?

? Quelles stratégies faut-il mettre en place pour accroitre la production de manioc, afin qu'elle contribue durablement à la sécurité alimentaire dans le groupement Mupfuni Shanga et l'axe bord du lac ?

Faisant suite logique à notre questionnement, nous formulons les hypothèses suivantes :

Les moyens matériels et financiers loués aux travaux de vulgarisation et à l'agriculture en général ainsi que l'absence d'une politique unique de vulgarisation coordonnée par le service nationale et la conservation des produits agricoles constitueraient un problème majeur.

Les produits issus d'une immersion prolongée, une fermentation avec ajout d'un ferment traditionnel et une longue durée de séchage seraient les traitements du manioc qui la procureraient une valeur nutritionnelle conséquente.

Ce travail a pour objectif global d'assurer une alimentation saine à la population.

L'objectif spécifique poursuivi est celui de proposer des stratégies pour accroitre la production du manioc afin qu'elle contribue efficacement à la sécurité alimentaire dans le groupement Mupfuni Shanga ; Déterminer les

[3]

valeurs alimentaires des différents sous-produits issus du manioc et de dégager des stratégies susceptibles d'accroitre la production du manioc.

Notre étude s'étend sur le groupement Mupfuni Shanga se trouvant dans le territoire de Masisi, Province du Nord kivu en RD Congo ; Les Résultats ont été récoltés au cours de la période allant de Mars à Juillet 2019.

Hormis l'Introduction et la Conclusion générales ce travail s'articule sur trois chapitres : Le premier chapitre parle de la revue de la littérature ; Le second chapitre décrit la méthodologie de travail, et afin le troisième chapitre présente les résultats et discussions des résultats.

[4]

CHAPITRE I. REVUE DE LA LITTERATURE SUR LES
CONCEPTS THEORIQUES

I.1. Les concepts : systèmes agricoles, technologies et pratiques

agricoles sur le manioc

Les Recherches agricoles visent à améliorer les systèmes de production (en productivité, en durabilité et en sécurité alimentaire) à travers l'introduction de nouvelles technologies. Pour que ces technologies soient adoptées par les producteurs, elles doivent être intégrées effectivement au système de production pratiqué. La complexité de cette intégration a souvent été sous-estimée. Cela a conduit à la non adoption et/ou à une adaptation des technologies proposées aux conditions propres (trésorerie, calendrier, etc.) du producteur par lui-même. Sans doute le processus pourra être facilité par des vulgarisateurs expérimentés, mais aussi par des organisations et des groupements de paysans (Willem A. STOOP ; Sékou BEAVOGUI ; Philippe MORANT 2015).

I.2. La Vulgarisation Pilier Essentiel de la Recherche Et du

Développement Agricole

Avant de s'engager dans toute réforme ou toute modernisation des services nationaux de vulgarisation agricole, les décideurs politiques doivent d'abord, en toute logique, être convaincus du rôle-clé que la vulgarisation et l'appui-conseil jouent dans le développement national, en raison notamment du faible pouvoir d'influence des acteurs de la vulgarisation, d'un mode d'organisation inadéquat, du manque de confiance des instituts de recherche vis-à-vis de la vulgarisation et des médiocres perspectives d'évolution de carrière proposées dans la profession ; La mission interactive de la vulgarisation et de l'appui-conseil qui consiste à changer positivement les comportements de populations rurales pour la plupart pauvres et illettrées est, en réalité, une mission formidable, comparée au travail de recherche sur les végétaux et les animaux mené dans le confort des instituts de recherche. (FAO, 2003).

[5]

I.3. Origine de Manioc

Le manioc (manihot esculenta crantz) est un arbuste vivace, originaire d'Amérique du sud, d'après certaines études, la culture du manioc a commencé il y a bien 9 000 ans, sur la lisière sud de l'Amazonie brésilienne, où elle perdure à ce jour (FAQ, 2013) ; D'autres documents scientifiques insiste sur le plateau des guyane (régions s'étalent sur le Venezuela, la colombie, le suriname et le brésil et peut être de Bolivie). Il est aujourd'hui largement cultivé et récolté comme plante annuelle dans les régions tropicales et subtropicales (KAMBASU 2010).

I.4. Description

Le manioc est un arbuste ligneux, vivace et ramifié pouvant atteindre jusqu'à 5 mètres de hauteur. Il produit de larges feuilles fortement lobées et spiralées de formes très variables. Lors de leur croissance, les arbrisseaux produisent plusieurs racines tubéreuses de réserve contenant jusqu'à 35% d'amidon, pouvant atteindre jusqu'à 1 mètre de long, et peser collectivement jusqu' à 40 kg.

Le manioc connaît une meilleure croissance dans toutes les zones proches de l'Équateur : une altitude inférieure à 1500 mètres, une pluviométrie variant de 1000 à 1500 mmP/an, et une température comprise entre 23° et 25°C. Hormis les sols lourds et inondés, il peut se développer sur tous les autres sols ; le manioc préfère néanmoins les sols légers, bien drainés, profonds et riches en matière organique. Le manioc préfère un climat chaud et humide et tolère les longues saisons sèches (6 à 7 mois), ainsi que les précipitations réduites.

Le manioc peut être planté seul ou en association avec d'autres cultures telles que le maïs, la banane plantain, les légumes ou les légumineuses. La culture du manioc ne requiert pas beaucoup de main-d'oeuvre, soit généralement 75 à 125 hommes par jour par hectare.

[6]

I.5. Production du Manioc

? Choix du terrain

Le manioc est une plante peu exigeante qui se contente des sols les plus divers. Le site propice à la culture du manioc présente les caractéristiques suivantes : Un sol léger et profond de bonne texture. Les sols sablonneux et argileux sont moins indiqués pour la culture du manioc.

? Préparation du terrain

Elle varie selon le climat, la nature du sol, la végétation et le relief. Il s'agit d'ameublir la surface du sol, de l'enrichir en matière organique, et de réduire le développement des mauvaises herbes.

· En culture manuelle, il faut procéder au défrichage de la parcelle et labourer le sol. Il s'agit ensuite de procéder à un buttage ou un billonnage dans le cas de sols lourds.

· En culture mécanisée, gyrobroyer, labouré et billonner dans le cas de sols lourds.

? Choix des boutures

Les bonnes variétés de manioc à planter sont celles riches en matière sèche, conservables en terre, et bien adaptées à la zone de production. Il s'agira de variétés à tubérisation précoce et faciles à transformer. Prélever les boutures de 20 à 30 cm de long, des tiges saines, âgées de près de 12 mois, chaque bouture doit posséder 5 à 7 yeux dormants.

Souche

Pré-Base

Base

R1

R2

 
 
 

Multiplication

Primaire

Multiplication Secondaire

Multiplication Secondaire

 

Producteurs/Ménages agricoles

Figure 1. Schéma de multiplication des boutures de manioc en cascade. Source :

IITA/RDC.

[7]

? Assolement, densité et plantation

En culture intensive, il est conseillé d'alterner la culture de manioc avec un repos sous couverture de légumineuses. En culture associée, il est préférable de planter le manioc en fin d'assolement, juste avant la jachère, car il épuise énormément le sol.

Pour la plantation, trois facteurs sont importants : la période de plantation, la densité de plantation, et la position des boutures.

La période de plantation varie en fonction des régions. L'idéal est de planter immédiatement après les premières pluies. Il incombe de planter à une densité variant entre 6000 et 10000 plants par hectare, soit des écartements variant de 1,5 m x 1 m à 1 x 1 m en culture pure et de 2 x 2 m en culture associée, soit 2500 plants par hectare.

Les boutures sont plantées horizontalement, obliquement ou verticalement, à raison d'une ou deux boutures par emplacement. La meilleure méthode est d'enfoncer obliquement jusqu'au 3/4 de leur longueur, les noeuds dirigés vers le haut.

? Entretien de la culture

L'entretien consiste à :

· Remplacer au fur et à mesure les plants manquants. Enlever à la fin du 3ème mois les pousses fragiles et ne conserver que les plus vigoureuses.

· Lutter contre les mauvaises herbes en procédant à deux, voire trois sarclages : Premier sarclage : 3 à 4 semaines après la plantation ; Deuxième sarclage : 1 à 2 mois après le premier sarclage ; Troisième sarclage : au début de la deuxième année.

· Butter dans le cas du semis à plat sur une hauteur de 10 cm, 5 à 6 semaines après la plantation.

? Fertilisation

Sur un terrain vierge ou une jachère de longue durée, la fertilisation n'est pas nécessaire. En culture intensive ou continue, la fertilisation permet de compenser les exportations d'éléments minéraux par la plante. Pour la production de boutures, la fertilisation minérale est privilégiée. Lors de la préparation du sol, apporter de la dolomie à raison de 100 kg par hectare. Deux mois après la plantation, apportée de l'engrais NPK (10 18 18) à raison

[8]

de 300 kg par hectare, pour un objectif de production d'au moins 25 tonnes par hectare, ou de l'urée (150 kg par hectare), du phosphate tricalcique (100 kg par hectare) et du KCl (250 kg par hectare), pour un objectif de production d'au moins 30 tonnes par hectare. Pour la production de tubercules, la fertilisation organique est recommandée.

? Protection de la culture

Le manioc étant largement planté comme culture de subsistance, le traitement chimique doit être très limité. La lutte culturale devrait toujours être privilégiée.

I.6. Formation de L'acide Cyanhydrique

On envisage également de manipuler par génie génétique les gènes de la biosynthèse de l'acide cyanhydrique (ClAT, 1995a). Toutes les variétés de manioc connues libèrent en effet cet acide en plus ou moins grande quantité. La fonction de l'acide cyanhydrique dans l'évolution des plantes est encore controversée, mais le cyanogène pourrait constituer un mécanisme de défense envers certains parasites. Plusieurs équipes dans le monde étudient la biochimie de la cyanogenèse chez le manioc et les gènes de la biosynthèse de l'acide cyanhydrique. Il existe des variétés dont la chair du tubercule est douce et d'autres qui ont une chair amère. L'amertume est liée à la libération, lors d'une blessure, d'acide cyanhydrique, produit composé par l'hydrolyse enzymatique de deux cyanoglucosides, la linamarine et la lotaustraline. On les trouve habituellement dans des proportions de 95% pour la linamarine et de 5% pour la lotaustraline (Mc MAHON et sl., 1995).

I.7. Toxicité du Manioc

Le manioc contient deux glucides cyanogénétique (limamaraside 93,96% et litostrolosides 4%) ces deux glucosides sont hydrolysés pour donner l'acide prossique (HCN) lorsqu'ils entrent en contact avec l'enzyme de limamarase libéré après rupture cellulaire ou blessure des tissus de la racine tubéreuse : ? Les variétés douces, moins de 50mg de HCN/Kg des racines épulchées; ? Les variétés modérément amères ; entre 50 et 100mg de HCN/Kg des

racines épulchées ;

? Les variétés amères ; Plus de 100mg de HCN/Kg de racine épulchées.

[9]

L'élimination des composés cyanogénétique constitue une des préoccupations majeurs de tout procédé de transformation du manioc, tant pour l'alimentation humaine qu'animale ; Puisque la consommation régulière de manioc avec les restes de limamarasides non décomposés provoque des empoisonnements chroniques, des paralysies et des maladies à caractères de goitre (hypertrophie de la glande thyroïdien, ou thyroïdite) (YAMONEKA, 2010).

I.8. Composition chimique et valeur nutritive des tubercules de Manioc Le manioc fait partie des principales plantes à racines et tubercules amylacés cultivés dans le monde. La racine apparait comme un aliment essentiellement énergétique riche en amidon (environ 86%) (YAMONEKA 2008).

Peu encombré par des glucides indigestibles et assez bien pourvu en acide ascorbique ; Le manioc est réputé pauvre en tous autres nutriments ; les lipides, les sels minéraux, les vitamines et surtout des protides ; De plus, les acides aminés sont mal équilibrés, 25% d'entre eux seulement sont essentiels, les principaux acides aminés contenus dans les protéines de manioc dans l'image ci-dessous :

Tableau 1. Composition Chimique de la Racine de Manioc épulché

[10]

Composants

Racine de manioc

épulché (%Matières)

Racine épulché

(%Matière Sèches)

Eau

66,2

-

Amidon

27,5

81,5

Sucrose

1,0

3.0

Glucose

0,4

1.1

Fructose

0.3

0.8

Protéines

0.4

1.3

Matières grasses

0.2

0.6

Éléments Minéraux

0.8

2.5

Fibres diététiques

1.5

4.3

Résidus

1.7

4.9

Glucoside

cyanogénétique (ppm)

150-300

300-900

Source : YAMONEKA 2010.

Le manioc est réputé pauvre en tous autres nutriments.

I.9. Récolte du Manioc

La saison sèche reste le moment propice à la récolte du manioc car les tubercules sont riches en fécule à ce moment-là, le séchage est facile, et les produits de transformation sont mieux conservés.

En zone de savane humide, la récolte des variétés tardives se situe entre 20 et 24 mois après la date de plantation. Le manioc se développe plus rapidement dans les bas-fonds humides que dans les régions de haute altitude.

Le rendement varie de 20 à 30 tonnes par hectare pour les variétés locales, et de 25 à 70 tonnes par hectare pour les variétés améliorées. En milieu hostile où d'autres cultures échouent, le manioc est capable d'offrir un bon rendement.

I.10. Conservation du Manioc

Deux à trois jours après la récolte, on assiste à un processus rapide de pourrissement des tubercules. La récolte se fait généralement lors de son utilisation, incluant une petite durée de conservation à l'air libre.

[11]

Plusieurs méthodes permettent de prolonger de quelques jours la conservation :

· Le stockage dans des silos-fosses recouverts d'un toit de chaume.

· Le stockage dans de la sciure humide.

· L'immersion dans un fongicide à base de Thiabendazole (ex : Mertect SC) et la mise en sacs de polyéthylène.

· Le stockage au froid et la congélation.

· Le stockage sous bâche en plastique de racines trempées dans de l'eau.

La méthode de conservation au champ est la plus utilisée dans les exploitations familiales, mais elle diminue la productivité de la terre qui ne peut être utilisée pour de nouvelles cultures. Les tubercules, facilement attaqués par les rongeurs, insectes et nématodes, deviennent plus fibreux et liquéfiés, entraînant une baisse des propriétés nutritives du manioc. (PPAAO, FIRCA 2013).

Le manioc est conservé sous forme de cossettes (morceaux de manioc découpés, défibrés ou non). Les cossettes stockées constituent un milieu favorable au développement de nombreux insectes tels que les coléoptères. Il peut être maîtrisé par la pratique de la lutte intégrée, et surtout biologique, à l'aide du prédateur Teretrius nigrescens ; Pour ce faire, il faut au préalable sécher rapidement les cossettes, et dans de bonnes conditions d'hygiène. Les cossettes doivent aussi être conservées dans des structures de stockage offrant une protection suffisante contre les insectes nuisibles et la réhumidification. Les greniers construits en argile ainsi que les sacs et tonneaux en plastique sont les mieux adaptés. Il est ensuite impératif de procéder immédiatement à la mouture et à la consommation, afin d'éviter des pertes subséquentes (Mahungu, N. M., Tata Hangy, K. W., Bidiaka, S. M., Frangoie, A. 2014.).

[12]

I.11. Utilisation du Manioc

Arbuste de 1 à 4 mètres de hauteur environ, il est cultivé pour ses tubercules et ses feuilles. Les tubercules sont très riches en amidon. Les tiges sont quant à elles utilisées comme matériel de plantation. Consommé tant pour l'alimentation humaine qu'animale, le manioc est très utilisé dans l'industrie alimentaire (pâtisseries, tapioca, pâtes alimentaires, cossettes, ...). Avec plus de vingt produits dérivés, le manioc sert également dans l'industrie textile, la production du papier, de colles, d'alcool ou d'amidon. Sa culture procure des revenus importants aux petits producteurs à travers le monde. Les tubercules de manioc, ainsi que ses sous-produits, s'écoulent partout sans difficulté. Les tiges des variétés améliorées sont également vendues comme matériel de plantation (JANSSENS M. 2001).

I.12. Transformation du Manioc

Le manioc peut être transformé sous différentes formes. Une dizaine de sous-produits sont présentés ci-dessous. Avant toute opération de transformation, sélectionner des racines de manioc saines, mûres, fermes, fraîchement récoltées, afin d'obtenir un produit de qualité. La transformation du manioc part de 2 produits semi-finis, à savoir la pâte de manioc (fermentée ou non) et les cossettes (PPAAO, FIRCA 2013).

Les préparations du manioc sont nombreuses et variées, les plus complexes ont pour but de supprimer son amertume et sa toxicité par l'élimination du manihotoxoside. Elles mettent en oeuvre l'épluchage et le rejet de l'écorce riche en glucosides, l'immersions prolongés dans l'eau pour dissoudre les substances toxiques (rouissages) , le broyage ou le pulpage pour favoriser leur contact avec les enzymes hydrolysantes, l'expositions à l'air et à la chaleur, la dessiccation ou la cuisson pour chasser l'acide cyanhydrique volatil, elle vise également à rendre agréable la consommation du manioc, permette son stockage et sa commercialisation améliorer sa digestibilité (FAVIER J.C 1977).

[13]

Tableau 2. Quelques produits issus de la transformation du manioc.

Figure 2. Technologies Traditionnelle de la Racine de Manioc (PIERRE S. 1987).

PRODUITS

CARRACTERISTIQ UES

CONSERVATION

ZONE DE

PRODUCTION

DESTINATION

Manioc frais épulché

Variétés douces

 

Afrique et

Amérique

Alimentation humaine

Gari

Produit Sec

Plusieurs mois

Afrique de

l'Ouest

Alimentation Humaine

Attiéké

Produit Humide

Quelques jours

Côte d'Ivoire

Alimentation humaine

Chikwangue, Myondo, Mangbele

Produit humide

Quelques jours

Afrique Centrale

Alimentation humaine

Foufou

Bouillie cuite,

Fermentée ou non

Sans

Afrique de

l'Ouest

Alimentation humaine

Foufou

Pâte

Sans

Afrique de

l'Ouest

Alimentation humaine

Foufou

Produit Sec

Plusieurs mois

Afrique Centrale

Alimentation humaine

Farinha de

Mandioca

Produit Sec

Plusieurs mois

Brésil

Alimentation humaine

Cassave

Produit humide

Quelques jours

Caraïbe

Alimentation humaine

[14]

Tapioca

Grains secs

Longue

Tous pays

Alimentation humaine

Lafun

Farine de Manioc fermenté

Plusieurs mois

Nigeria, Tanzanie

Alimentation humaine

Fécule et

Amidon

Produits secs

Longue

Tous pays

Industrie (colle,

éthanol, ...)

Cossettes et granulés

Produits Secs

Longue

Tous pays

Alimentation humaine

Feuilles

Fraiches ou en

poudre

 

Afrique, Brésil

Alimentation

humaine et
animale

Source : (FAQ, 1996 et HAHN, 1989).

Le terme (( Foufou » (fufu, foofoo...) est employé pour les produits de différentes natures (humides ou secs) en Afrique de l'ouest et en Afrique centrale.

I.13. Système de Production de Manioc

Dans le groupement Mupfuni Shanga ; Pour mieux apprécier une problématique agricole, il faut la voir et l'analyser dans son contexte global : ((le système de production agricole » (Van den Ban et Hawkins, 1996).

Ce système fournit un cadre compréhensif, y compris les conditions biophysiques (sol, climat, plantes, animaux, nuisibles, etc.) et socioéconomiques (voir figures 3 et 4) (Van, A.W. et Hawkins, H.S., 1996). Les conditions biophysiques déterminent le potentiel biologique et climatique du système, tandis que les conditions socio-économiques déterminent les possibilités et le niveau de réalisation de la potentielle biophysique par les producteurs. Les facteurs biophysiques s'expriment surtout au niveau ((micro» (parcelle ou champs, exploitation ou ferme) et ((moyen» (bassin versant) en constituant une source majeure de variabilité (H.J.W., Weber, G.K., Walker, P. et Fischer, N.M., 1997).

[15]

Intrants Achetés

Dégradation du Sol Et Pollution

ENVIRONNEMENT SOCIOECONOMIQUE

EXPLOITATION AGRICOLE

ENVIRONNEMENT
BIO-PHYSIQUE

Facteurs Externes

Produits agricoles vendus

Eau + éléments nutrifs

Facteurs internes

Figure n°3. L'exploitation agricole dans son environnement biophysique et socioéconomique.

[16]

Figure n°4 Éléments de compréhension d'un système de production.

Source : Willem A. STOOP ; Sékou BEAVOGUI et Philippe MORANT, 2019

[17]

I.14. Milieu d'étude ? Localisation

L'étude s'est effectuée dans le groupement Mupfuni Shanga en Territoire de Masisi. Il est compté parmi les six groupements constitutifs de la chefferie des Bahundes. Il s'étend sur une Superficie de 179km2 et abrite le bureau de l'État-Civil de la collectivité chefferie des BAHUNDE, en Territoire de Masisi, Province du Nord-Kivu en République Démocratique du Congo. Ce groupement est administrativement limité comme suit : Le Nord par le groupement Kamuronza ; Le Sud par la Chefferie de Buzi, territoire de Kalehe en province du Sud-Kivu; A l'Est par le lac Kivu; A l'Ouest par le groupement Mupfuni Karuba. Constitué par sept localités, à savoir: KASHENDA, RUNYANA, KILUKU, RUTOBOKO, PFUNANO, KABASE, KITUVA; Sa superficie est de 179km2 (VUMILIA, 2007).

? Population

Il y a une diversité des populations repartis en tributs dont le batwa, le bahunde, le hutu et tutsi; Une population qui s'occupe généralement de l'agriculture, la Pêche, l'élevage et l'artisanat (KAHUMBU ; NGANGO, 2008). L'économie de la population tourne essentiellement vers l'agriculture, les principaux produits vivrières sont le manioc, le haricot, la pomme de terre, la banane, patate douce... L'agriculture y est pratiquée par des ménages agricoles sur des petites étendues, avec des outils rudimentaires et de semences non améliorés, beaucoup d'exploitants moderne ont disparus à cause notamment des pillages, l'insécurité, ainsi que l'abandon suite à la baisse des cours des produits agricoles ; Les mauvaises états des routes de desserte agricole, le manque d'engrais, des pesticides et intrants agricoles sont aussi des raisons pour de dépérissement de ces exploitations. L'élevage de grosse et petite bataille est aussi une activité importante avec présences des cheptels et la production de lait caillé, des fromages. La pêche est aussi pratiquée dans ce groupement et l'ensemble du territoire avec divers espèces des produits aquatiques, le lac et étangs piscicoles dont l'oréocromus nilotiques ou tilapia et le limnotrissa muodon ou le sambaza et des nombreux autres carpes et insectes.

[18]

- Climat

Retrouver dans la zone tropicale forestière proche de l'Équateur avec une altitude comprise entre 800 à 5 119m pour le sommet de Rwenzori, une pluviométrie variante de 1000 à 1800 mmP/an, et une température comprise entre 15 et 25°C. (BALUME, 2002).

- Végétation

La flore du groupement Mupfuni Shanga présente une végétation annuelle qui regorge une diversité d'espèce des plantes à fleurs et à graine, concorde avec celui de tout l'est Montagneux de la RD Congo du Rwanda de l'Ouganda, du Burundi et de la Tanzanie ; Étant donné que le bas fond de la topographie du groupement est très fertile, il s'est vue la concentration des divers cultures vivrières.

- Sol

L'étude géomorphologique et pédologique récente révèle qu'il égorge un sol d'origine volcanique très riche en humus qui est favorable à l'agriculture. Ainsi, il serait riche en Azote, en Potassium, son pH varie entre 5 à 6,5 la grande partie présente une texture argilo-limoneux humifié, rarement sablo-limoneux; cependant, ce sol se dégrade progressivement car aucune méthode de protection n'y est appliquée et la mise en jachère de terre n'est pas respectée, la présence des affleurements rocheux et plusieurs bassins versants en altitudes.

[19]

Figure 5. Site de Profil du Travail

Source : https://www.map/satellite.com

CHAPITRE II. METHODOLOGIE DE TRAVAIL

II.1. INTRODUCTION

Pour juger les niveaux techniques de paysans et leurs place qu'elle occupe dans la fourniture des éléments de première nécessité dans son environnement régional avec beaucoup plus de pertinence sur la culture de manioc ; il sera intéressant de disposer d'informations sur la recherche développement et la vulgarisation des nouvelles techniques agricoles.

[20]

II.2. Méthodes, Techniques et auxiliaires de la vulgarisation

II.2.1. Méthodes

La méthode de recherche est un ensemble des opérations instinctuelles par les quelles une discipline cherche à atteindre la vérité qu'elle poursuit, le démontrer et la vérifiée, (GRAWITZ, PINTOR 1971).

- Méthode génétique ; cette méthode cherche la genèse, l'origine des

faits, des événements et des antécédents dans le temps. Cette méthode nous aidera à mieux comprendre les problèmes de la vulgarisation des nouvelles techniques agricoles de la culture de manioc en partant des différentes questions.

- Méthode d'Observation: Ici nous avons effectué une observation sur
les réalités qui se trouvent sur terrain avant de commencer à recueillir les données mais cette méthode nous a aussi permis de faire une observation des faits en nous référent aux réponses des enquêtés.

- Méthode statistique : Va nous être utile dans la récolte de donnée,
l'organisation, la présentation du résumé et analyse des données numériques que nous récolterons de notre milieu.

- Méthode comparative : Elle cherche simultanément les
ressemblances et les différences de plusieurs procédé, elle nous a permis de confronté et de comparé les informations issue des certains documents consultés tels que ; les articles, ouvrages, Tfc, mémoires, thèse,...

II.2.2. Techniques

La technique est un ensemble des procédés et des méthodes d'un art ou d'un métier (PAUL R. 1987). Pour la réalisation de notre travail, les techniques suivantes nous ont facilité la récolte des données.

- Technique vivante : Elle va nous permettre en rapport, en relation
avec les enquêtés, nous allons élaborer un questionnaire d'enquête que nous adressons à toute la population.

- Technique documentaire : Cette technique fournira certaines
informations en partant d'une lecture régulière des livres qui ont trait avec notre domaine de recherche.

[21]

? Technique d'interview : Elle nous permettra à faire une

communication verbale entre nous enquêteur et les enquêtés, enfin de recueillir certaines informations concernant notre sujet de recherche.

II.3. Échantillonnage

Étant donné qu'on ne pouvait pas mener une étude sur toute la population du groupement Mupfuni Shanga ; Nous nous sommes inscrit dans la logique du RRMP qui prévoie un échantillon équivalent à 100 ménages cultivars pour garantir des résultats proche de la réalité.

II.4. Matériels utilisés

1. Bloc note: il nous a servi de support sur lequel toutes les données récoltées sur terrain ont été notées ;

2. Crayon: ce dernier nous a permis de transcrire les données sur le papier

3. Gomme: Elle nous a aidés à effacer certaines données erronées notées au crayon.

4. 100 copies de questionnaires d'enquête : Ont été distribuées aux enquêtés ; ces derniers se servent de crayon pour transcrire leurs opinions en rapport avec les questions posées ;

[22]

CHAPITRE III. RESULTATS ET DISCUSSIONS

III.1. RESULTATS

III.1.A. CARACTERISTIQUES SOCIODEMOGRAPHIQUES DES CULTIVARS

Figure 6. Résultats relatifs à la répartition des enquêtés selon les localités

Le groupement Mupfuni Shanga est constitué par sept localités, à savoir:

KASHENDA, RUNYANA, KILUKU, RUTOBOKO, PFUNANO, KABASE, KITUVA; Nous avons utilisé la technique de diagonale sur la carte administrative dont KABASE, KITUVA, BISHANGE et BWEREMANA du Nord géographique au Sud géographique du groupement Mupfuni Shanga pour enquêté toute les couches sociales (MUHANUKA, 2015).

25%

25%

25%

25%

KABASE KITUVA BISHANGE BWEREMANA

Source : Nos enquêté, Juin 2019

Ce graphique fournit des informations sur le choix de notre taille de l'échantillon qui a été choisi d'une manière égale dans toutes les localités, soit 25% pour quatre localités faisant parties du groupement, entre autre la localité KABASE, KITUVA, BISHANGE, BWEREMANA ce qui correspond à 25 ménages enquêtés par localité sur 100 ménages du groupement ayant constitué l'ensemble de notre échantillon dont la totalité enquêté est adulte.

Figure 7. Répartition relatif à nos enquêtés selon le sexe.

Hommes

45%

Femmes

55%

Source : Nos enquêtés sur terrain, juin 2019

[23]

Tableau 3, caractérisation des enquêtés par ménages

Cette figure interprète la caractérisation de nos enquêtés selon leurs sexes ; il ressort de cette figure que les femmes dans notre échantillon ont représenté 55% de l'ensemble de nos enquêtés alors que les hommes ont représentés seulement 45% du total de l'échantillon.

Catégories des enquêtés

Taille par ménage

Pourcentage

Célibataire

20

20%

Marié(e)

75

75%

Veuf (ve)

05

05%

Divorcé (e)

-

-

Autres

-

-

Total

100

100%

Source : Nos enquêtés, juin 2019

De ce tableau, on constate que la majorité des personnes ayant caractérisé nos enquêtés se trouvent classés dans la catégorie marié (e) représente 75% de l'ensemble de l'échantillon ; les catégories qui comprennent les enquêtés, soit célibataire ou veuf (ve) dont 20, 05 représentent 20% et 5% du total des enquêtés.

Tableau 4. Taille des ménages

Catégories

 

Effectifs

Min

2

Maximum

15

Moyenne

7,8

Écart-Type

2,8

Source : (MUHANUKA, 2015)

Les résultats de ce tableau montrent que dans notre échantillon, le ménage ayant plus de personnes comptent 15 personnes et le ménage disposant le moins des personnes étaient constitués de 2 personnes : la moyenne pour l'ensemble du groupement a été d'environ 8 personnes par ménage avec un écart type de 2,8.

Source : Nos enquêtés, Juin 2019

[24]

Figure 8. Résultats relatifs aux principales sources de revenu dans les ménages

100% 90% 80% 70% 60%

50%

40%

58%

89%

30%

20%

52%

38%

10%

12%

0%

Elevages Petits

Employés

Agriculteurs Travavail

commerces (Salarié)

Journalier

Source : (MUHANUKA, 2015)

Retenez que l'enquêté avait droit à plusieurs réponses !

Ce graphique nous montre que l'agriculture est de loin l'activité la plus pratiquée comme principale source de revenu des ménages de groupement Mupfuni Shanga dans tout son ensemble. Elle se place en tête de toutes les activités et est exercée par 89% de la population ; Les autres activités pratiquées comme source de revenu des ménages sont : les travaux journaliers, pratiqués par environ 58% de la population, l'élevage par 52%, les activités de petits commerces et emplois sont les moins fréquents dans le groupement Mupfuni Shanga et ont été compris entre 38% et 12%.

12

10

4

8

0

6

2

KABASE KITUVA BISHANGE BWEREMANA

Alphabètes

Primaires et Secondaires Etudes Supérieurs Master Autres

Figure 9. Résultats relatifs aux Niveau d'études

[25]

Il ressort dans ce graphique ; La courbe de niveau d'étude pour KABASE, décroit selon qu'on quitte le Master à l'analphabète ; La courbe d'étude pour KITUVA, décroit légèrement selon qu'on quitte le Master à l'analphabète ; La courbe de niveau d'étude pour BISHANGE est légèrement moyenne par rapport au niveau d'étude de l'analphabète au Master ; La courbe de niveau d'étude pour BWEREMANA, il se voit une légère croissance de la courbe du niveau d'étude de cette contrainte selon que l'on quitte de l'analphabète au master.

Tableau 5. Pratique de la culture de Manioc

III.1.B. QUESTIONS PROPREMENT DITES SUR LA PROBLEMATIQUE DE LA VULGARISATION DES NOUVELLES TECHNIQUES AGRICOLES DE MANIOC

Localités

Oui

Non

Total

KITUVA

05

20

25

BWEREMANA

06

19

25

BISHANGE

02

23

25

KABASE

02

23

25

Total

15

85

100

Source : Nos enquêtés, Juin 2019

Ce tableau montre que la culture de manioc est pratiquée dans toutes les localités du groupement à des proportions diverses. Ceci prouve encore une fois que la population du groupement Mupfuni Shanga dépend beaucoup de l'agriculture en général et de la culture de Manioc tel qu'indiqué dans le résultat avec connotation A.5 comme principale source de revenu.

Pour le titre d'occupation d'étendue des champs de manioc, nous avons trouvé que sur le 100% des terres arables, les champs personnels occupent 65% soit une moyenne de 10900,5m2 pour chaque enquêté suivi des champs où l'on divise les récoltes 19% et une moyenne de 3136m2 par agriculteur sur le total de la superficie exploitée. Les autres catégories des champs identifiées selon leur titre d'occupation ont été : les champs à louer pour les quels, un paysan dispose de 1850m2 en moyenne alors que les champs empruntés ont représenté 5% sur la superficie totale exploitée par nos enquêtés et dont la moyenne a été de 876m2 par enquêté (MUHANUKA, 2010).

[26]

Figure 10. Résultats relatifs aux cultures pratiquées.

100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10%

0%

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

91%

 

84%

 
 

76%

 
 
 
 
 

38%

 
 
 
 
 
 
 
 
 

4% 6%

1% 4%

Banane Manioc Haricot Patate Pomme Riz Arachide Soja

douce de Terre et Maïs

Source : Nos enquêtés, Juin 2019

Ce graphique montre que la culture de manioc est de loin la plus cultivée par les habitants du groupement. Elle se place en tête de toutes les cultures avec 91% de présence dans les champs de nos enquêtés.

Les autres cultures les plus pratiquées par les agriculteurs de ce groupement sont les cultures de haricot avec 84% et le bananier avec 76%. Les cultures de Maïs, de Pomme de Terre, de riz et de soja sont presque inexistantes dont 4% Maïs-Arachide, 4%Pomme de terre, 1% de riz et 4% de soja (MUHAKUKA, 2015)

Tableau 6. Le manioc comme culture du XXIè siècle (millions de tonnes)

 

1980

1990

2000

2011

Afrique sub-saharienne

48,34

70,26

95,34

140,97

Asie

45,94

49,79

49,46

76,68

Amérique latine/Caraïbes

29,70

32,21

31,30

34,36

Source : FAO, 2013. Base de données statiques FAOSTAT ; ( http://faostat.fao.org)

La production de manioc dans le monde, témoigne beaucoup sur sa large consommation dans le monde.

Tableau 7. Production à chaque campagne culturale dans le groupement M. Shanga

[27]

Localités

Fréquences par an

Quantité

Total localité en Kg

KABASE

Sacs (100kg)

750

75 000Kg des maniocs

Paniers (50kg)

1500

KITUVA

Sacs (100kg)

500

50 000Kg des maniocs

Paniers (50kg)

1000

BISHANGE

Sacs (100kg)

1200

120 000Kg des maniocs

Paniers (50kg)

2400

BWEREMANA

Sacs (100kg)

3000

300 000Kg des maniocs

Paniers (50kg)

6000

Total Général

Total sacs (100kg)

5 450 Sacs

545 000 Kg ou

(545 Tonnes) des Maniocs

Total paniers

(50kg)

10 900 paniers

Source : Nos enquêté, Juin 2019

Tableau 8. Fréquence du manioc dans l'alimentation

Ce tableau montre comment est repartie la production de manioc selon chaque localité, pour le 100% de champs de manioc dans le groupement ; BWEREMANA est en tête avec 300 000kg des maniocs par an ; suivi de KABASE et BISHANGE avec 120 000kg des maniocs. Les autres suivent avec 75 000kg et 50 000Kg.

Temps par semaine

Effectifs

Pourcentage

Une fois

04

04%

Deux fois

08

08%

Trois fois

29

29%

Quatre fois ou plus

59

59%

Total

100

100%

Source : Nos enquêtés, juin 2019

D'après ce tableau, nous constatons que la majorité des habitats du groupement Mupfuni Shanga consomme régulièrement le manioc par semaine ; les analyses ont montré que 59% des ménages mangent trois fois le manioc par semaine et seulement 04% mangent le manioc rien qu'une seule fois par semaine ; pourtant L'OMS recommande une consommation journalière d'au moins 400g d'amidon, fruits et légumes par jour sans compter les pommes de terre et autres tubercules riches en amidon (WHO, 2013, PAM et IFPRI, 2014).

[28]

Tableau 9. Les statistiques de la consommation des aliments par semaine de nos enquêtés,

uillet 2015

Aliments consommés

Minimum

Maximum

Moyenne

Manioc, Banane, Patate douce, Mais, ...

1

7

3,7

Légumes

0

6

2,5

Haricot

0

6

2,4

Arachide, Huile de palme

0

3

0,3

Fruits

0

4

2,0

Poissons, Viandes et OEufs

0

5

2,1

Lait

0

4

0,5

Sucre et Miel

0

3

0,5

Source : MUHANUKA, 2015

Il ressort de ce tableau que le manioc et les tubercules sont de loin les aliments les plus consommés car les statistiques prouvent qu'il y a un grand nombre de nos enquêtés qui en consomment chaque jour soit tous les 7 jours de la semaine avec une moyenne d'à peu près 4 fois par semaine. Le poisson et les fruits ont été retrouvés comme pauvrement consommés à Mupfuni Shanga soit une moyenne de 2 fois la semaine. Les légumes eux aussi sont consommés 6 fois au maximum, la semaine et la moyenne par semaine a été approximativement 1 fois. Les arachides, l'huile de palme ont apparu comme presque inexistants avec une moyenne de 0,3 soit moins d'une fois sur 7 jours de la semaine. Quant au lait, sucre et le miel la moyenne a été aussi non significative soit 0,5 d'où inférieur à 1 seul fois sur

Tableau 10. Fréquences des facilitateurs.

7 jours de la semaine (MUHANUKA, 2015).

Localités

Facilitateurs

Fréquences

Total

KABASE

Agronome

-

01

TDR

-

ONG

01

Jamais Vu

-

KITUVA

Agronome

-

03

TDR

02

ONG

01

Jamais Vu

-

BISHANGE

Agronome

-

04

TDR

03

ONG

01

BWEREMANA

Agronome

-

 

[29]

 

TDR

02

04

ONG

02

Jamais Vu

-

Total General

12

12

Source : Nos enquêté, Juin 2019

Tableau 11. Niveau technique des cultivateurs (Écologie et Physiologie)

Ce tableau renseigne, sur la mobilité mensuelle des facilitateurs qui se voit quasi-absent ; la présence des ONG bas record avec 06 visites dans les champs paysans sur 12 attentes normales et régulières chaque année; nous remarquons l'absence des agronomes et techniciens de développement Rurale sur terrain.

Localités

Connaissances sur l'écologie manioc

Pourcentage

KABASE

13

13%

KITUVA

15

15%

BISHANGE

22

22%

BWEREMANA

50

50%

Total

100

100%

Source : Nos enquêtés, Juin 2019

De ce tableau, on constate que la majorité des cultivateurs de manioc ayant été visités ou bénéficiaire d'une assistance d'aide technique se trouvent avoir maitrisé certaines lacunes dont l'autre fois fut un mystère, soit de l'accès au matériel végétal sain, le lutte biologique et chimique contre la mosaïque, Striure brune de manioc autre fois mal connue, l'utilisations des engrais organiques, ont vu leurs productions intacts depuis un certain moment et représente 50% sur les 100% des enquêtés cultivars ayant une idée physiologique et pratique sur le manioc ; Dans les autres localités, les enquêtés notent d'être écarté du reste du groupement et représentent 22%,15% et 10% de la connaissance physiologique et pratique sur le manioc.

[30]

Tableau 12. Taux d'acceptation des nouveaux plants améliorés

Localités

 

Taux d'adoption des nouveaux plants améliorés dans le groupement Mupfuni Shanga

Total

Non

Oui

KITUVA

20

05

25

BWEREMANA

19

06

25

BISHANGE

23

02

25

KABASE

23

02

25

Total

85

15

100

Source : Nos enquêtés, Juin 2019

Ce tableau illustre le modèle du niveau d'acceptation des semences améliorés jamais vu ni utilisés autre fois par les cultivars dans le groupement Mupfuni Shanga ; Cependant, l'adoption des semences améliorés cause problème au détriment des plants locaux érigés sur place depuis une certaine époque.

Pour les 100% des cultivateurs de manioc dans le groupement Mupfuni Shanga ; la plus part de la population, soit 85% disent catégoriquement non aux nouvelles semences améliorées et 15% de la population cultivars de manioc accepte l'arrivée des nouveaux intrus dans leurs champs.

Figure 11. Résultats Relatifs aux différentes pratiques d'amendements selon les localités

4,00% 3,00% 2,00% 1,00% 0,00%

 

KABASE KITUVA BISHANGE BWEREMANA

Engrais Organiques Engrais Minérale Pas d'engrais

Source : Nos enquêtés, Juin 2019

Il ressort dans ce graphique, que la divergence d'utilisation d'engrais est influencée par les cultivateurs, d'où seule la localité de BWEREMA, bas record avec 3 soit 80% des cultivars utilisent l'engrais organique, 0,10, soit 1% des cultivars utilisent l'engrais minéral et 1,9 soit 19% des cultivateurs n' utilisent pas l'engrais dans leurs champs ; les autres enquêtés viennent après avec 2 soit 50% utilisent l'engrais organique, 0,10 soit 1% utilise

[31]

l'engrais minérale et 2,90 soit 49% des cultivars qui n' utilise pas l'engrais minéral dans la localité de BISHANGE ; La localité KITUVA arrive avec 1, soit 10% des cultivars utilisateurs d'engrais organique, 0,10 soit 1% des cultivars qui utilise l'engrais minéral et 3,90 soit 89% des cultivars qui n'utilisent pas d'engrais dans leurs champs ; En fin la localité de KABASE présente une utilisation d'engrais organique avec 1,50 soit 15% et ceux qui utilisent l'engrais minéral pour 0,10 soit 1% et les cultivars qui n'utilisent pas l'engrais dans champs avec 3,40 soit 84%.

Figure 12. Résultats Relatifs aux techniques de lutte dans différentes localités

4,5

4

3,5

3

2,5

2

1,5

1

0,5

0

 

KABASE KITUVA BISHANGE BWEREMANA

Lutte légale

lutte physique

lutte culturale

lutte chimique

lutte biologique

autocide (genetique)

Gestion intégrée

Source : Nos enquêtés, 2019

Ce graphique illustre, les voies et moyennes empreintés dans les luttes agricoles dans toute son entièreté ; Dans le groupement Mupfuni Shanga sur les 4 localités qui constituent le 100% de nos enquêtés on constate que 3 à 3,5 soit 90% à 95% des cultivateurs semblent faire régulièrement quelques bonnes pratiques agronomiques qui réduisent sensiblement les dégâts ; d'autres méthodes de lutte sont très peu mal connus par les paysans agriculteurs ou quasiment inexistantes au sein du groupement.

[32]

Figure 13. Résultats Relatifs aux intrants utilisés dans les travaux de champs

3,5

3

2,5

2

1,5

1

0,5

0

 

KABASE KITUVA BISHANGE BWEREMANA

Source : Nos enquêtés, Juin 2019

LA HAUT MACHETTE PANIERS CORDE

TRACTION ANIMALE

Tableau 13. Quantités de Manioc Produit, Consommé, destiné au Marché

Il ressort de ce graphique que les outils fréquemment utilisés sont la houe, et machette qui représentent 90%, les populations et 90% de la population faisant le même recours à ces outils ; le panier, et la corde sont moyennement sollicités avec 2,1 soit 80% et 70% dans tout le groupement les utilisent ; 0,1 soit 10% de la population cultivatrice ont une connaissance de la traction animale.

Localités

Quantité Produit/an

Quantité à Consommer

Quantité vendue

Quantités Perdues

KITUVA

50 000Kg

16 633,3 kg

33 266,7 kg

100kg

BWEREMANA

300 000Kg

99 966,6 kg

199 900 kg

100kg

BISHANGE

120 000Kg

39 966,6 kg

79 000 kg

100kg

KABASE

75 000Kg

24 966,6 kg

49 000 kg

100kg

Total

545 000 Kg

181 533,1kg

362 166,7kg

400kg

Source : Nos enquêtés, Juin 2019

Il ressort dans ce tableau que la quantité des maniocs produits l'an soit 545 000kg soit 100% de production des maniocs par nos enquêtés et par an, 181 533,1kg sont destinés à la consommation ménagère soit 28% du total produit l'an et 362 166,7kg de maniocs sont vendus dans différents marchés du groupement soit 69,5% du totale produit par an afin les quantités estimés perdues sont 400kg des maniocs soit 2,5%.

Tableau 14. Technique de stockage utilisée selon les localités

[33]

Localités

Cossettes

Farines

Manioc non épulché

Total

KITUVA

15

10

00

25

BWEREMANA

19

06

00

25

BISHANGE

17

08

00

25

KABASE

12,5

12,5

00

25

%

63,5

36,5

00

100

Source : Nos enquêté, Juin 2019

Il ressort de ce tableau que le moyen de stockage de manioc souvent utilisé

par nos enquêtés est le stockage par COSSETTES, soit 63,5% de nos enquêtés, ceux qui utilisent le stockage par la farine, représente 36,5% de nos enquêtés et 0% de nos enquêtés utilisent le stockage de manioc non épulché.

Tableau 15. Trois propositions pouvant relever le défis

Trois besoins nécessaires pour l'aide

humanitaire

Effectif

Pourcentage

Distribuer des Semences de qualité pour la culture de manioc

70

70%

Organiser des Séance Manioc pour cultivateurs de manioc

86

86%

Organiser les Séances sur les intrants pour

Agriculteurs

96

96%

Source : Nos enquêté, juin 2019

Ce tableau nous donne les informations relatives aux aides préférées par nos enquêtés pour l'amélioration de leur condition de travail de champs et de leur vie afin de leurs permettre de subvenir d'une manière autonome à leurs besoins en vue de combattre l'insécurité alimentaire et tout ce qui en découle comme conséquence dans notre milieu de recherche, il est remarqué dans ce tableau que sur 100% de nos enquêtés, 70% ont opté pour les semences améliorées de manioc ; l'organisation de la séance manioc pour cultivateurs a été choisie à 86% par nos enquêtés, alors que l'organisation de la séance sur l'intrant pour agriculteur a représenté 96% sur l'ensemble des localités enquêtés dans le groupement Mupfuni Shanga.

[34]

III.2. DISCUSSION DES RESULTATS

Dans cette partie de travail, nous allons discuter les résultats obtenus tout en les comparant avec ceux obtenus par d'autres chercheurs ayant intervenu dans ce domaine enfin de nous permettre d'aboutir à une conclusion plus fiable en rapport avec notre thème de recherche.

Ainsi donc tel qu'indiqué dans le résultat se trouvant dans la figure 6 ; L'agriculture du manioc prend le sommet comme activité ménagère en afrique, et en RD Congo en particulier dans le groupement Mupfuni Shanga constituant même la source de revenu et alimentaire la plus importante. Sur les 100% des terres érigées des champs de manioc et d'autres substitutions vivrières ; Les champs personnels occupent 65% soit une moyenne de 10900,5m2 pour chaque enquêté suivi des champs où l'on divise les récoltes 19% et une moyenne de 3136m2 par agriculteur sur le total de la superficie exploitée. Les champs loués pour un paysan dispose en moyenne de 1850m2 alors que les champs empruntés ont représenté 5% sur la superficie totale exploitée par nos enquêtés et dont la moyenne a été de 876m2 par enquêté.

C'est une activité qui conduit à l'obtention des revenus suffisants pour subvenir aux besoins des ménages en milieu rural. Nous tendons la main à la FAO, (2013) Que les pouvoirs publics doivent encourager la participation des petits exploitants à un programme de développement durable du manioc et soutenir les approches de recherche et de vulgarisation qui « laissent les agriculteurs décider ».

En comparant nos résultats relatifs aux cultures pratiquées dans le groupement Mupfuni Shanga et ceux obtenus par la FAO, (2013) dans l'Afrique subsaharienne et dans le monde entier, la culture de manioc dans le groupement s'élève à 91% dans les champs de cultivateurs ; Selon la FAO le manioc qui est l' «aliment des pauvres» est devenu une culture polyvalente qui répond aux priorités des pays en développement, aux tendances de l'économie mondiale et au défi du changement climatique, conforme à nos résultats relatifs aux tableaux 6, 7, 8, 9 et 13. Une culture mondiale illustrée par l'image ci-dessous ;

[35]

Figure 14. Surface cultivée en manioc ha/km2 dans le monde

Source: Adapté de Mon freda, C., Raman kutty, N. et Foley, J.A. (2008). Farming the planet: 2. Geographic distribution of crop areas, yields, physiological types, and net primary production in the year 2000.

Les résultats après enquête relatifs à la contribution de manioc dans l'alimentation de la population avec ceux obtenus dans l'étude menée par Save the Children, (2013) dans les zones de santé du territoire, ont montré que le nombre de repas consommés par jour s'élève à deux repas et celle réalisée par l'enquête de CFSVA faite par le PAM et l'IFPRI, (2014) ont montré que le nombre de repas journaliers était de 1,9 en moyenne pour chaque ménage. Pour autre cas, nous avons trouvé que la plus grande partie de notre population enquêtée mange une seule fois le jour 59% du total de la population, 4% de la population mangent plus de trois fois par jour ; Selon la PAM et l'IFPRI, (2014) que l'indisponibilité des aliments dans certaines contrées du Bas Congo serait due à une forte croissance démographique rurale avec une faible productivité agricole.

En comparant nos résultats du tableau 10 relatif du taux d'acceptation des semences ou matériel végétal amélioré et ceux obtenus par la FA0, (2013) montrent que les variétés devront être adaptées à des zones géographiques et à des systèmes de production favorables, produire des aliments ayant une meilleure valeur nutritionnelle et les qualités organoleptiques souhaitables, et contribuer à l'amélioration des services écosystémiques. Une meilleure

[36]

résistance aux agressions biotiques et abiotiques rendra les systèmes de production plus robustes. Les agriculteurs devront avoir les moyens et l'occasion d'insérer ce matériel végétal dans leurs différents systèmes de production. C'est pourquoi la gestion des ressources génétiques végétales, la mise au point de cultures et de variétés, et la distribution en temps voulu de semences de haute qualité sont des contributions essentielles à l'intensification durable.

Les résultats obtenus relatifs aux différentes pratiques d'amendements de notre milieu d'étude tel qu'illustré par la figure 5, nous amène à appuyer le résultat publié par IITA, (2014) et qui proposent :

? Multiplier le matériel de plantation de manioc et gestion des maladies et ravageurs ;

? Que La fumure organique soit appliquée sous forme d'engrais vert ou de fumier végétal ou animal. La fertilisation à l'engrais vert consiste à enfouir le feuillage (feuilles vertes et jeunes tiges tendres) au moment du labour.

Les légumineuses telles que l'arachide et le haricot sont des bons engrais verts. On recommande également les amendements organiques de 10 t/ha. Dans des sites accidentés à pente raide, cultivez des variétés de manioc qui ne poussent pas haut et qui donnent beaucoup des rameaux afin d'offrir une couverture rapide et adéquate au sol contre l'érosion causée par la pluie. Installer également des billons paillés en travers des pentes afin de minimiser l'érosion.

Les résultats relatifs aux techniques de lutte ou entretiens et ceux de l'IITA, (2014) (Multiplication de matériel de plantation de manioc et gestion des maladies et ravageurs) proposent le regarnissage (vide après plantation), les sarclage-binages. Le champs doit être pure, bien débarrassé des herbes nuisibles surtout lors des 4 premiers mois de croissance des plants, après sarclage on peut également biner pour casser la croûte du sol qui se forme en surface et permettre ainsi au sol de bien conserver l'humidité ; la protection phytosanitaire de la culture, les épurations obligatoires depuis le début de la végétation jusqu'à la récolte des boutures par arrachages des

[37]

pieds atteints des maladies à virus, bactériennes et cryptogamiques, dès l'apparition des symptômes ; la lutte antiérosive et la lutte contre le feu de brousse.

Les résultats relatifs au mode de stockage dans notre milieu d'étude et ceux de la CTA et ISF, (2015) proposent que deux à trois jours après la récolte, on assiste à un processus rapide de pourrissement des tubercules. La récolte se fait généralement lors de son utilisation, incluant une petite durée de conservation à l'air libre. Plusieurs méthodes permettent de prolonger de quelques jours la conservation : Le stockage dans des silos-fosses recouverts d'un toit de chaume ; Le stockage dans de la sciure humide ; L'immersion dans un fongicide à base de Thiabendazole (ex : Mertect SC) et la mise en sacs de polyéthylène ; Le stockage au froid la congélation et le stockage sous bâche en plastique de racines trempées dans de l'eau. Dans le Groupement Mupfuni Shanga 63,5% de la population dans notre milieu d'étude envisage le stockage de manioc sous formes des cossettes ; 36,5% de la population stocke le manioc sous forme de farine.

Les conclusions se rapportent au score sur l'approche globale théorique et pratique de la population sur la vulgarisation des nouvelles techniques agricoles sur le manioc localité après localité dans le groupement Mupfuni Shanga et ceux de la FAO, (2005) (Extension agricole et formant besoins de fermiers dans les pays en voies de développement : Une étude du cas de Samoa, by M.K. et Qamar S.S. Lameta. Rome) que Les agriculteurs sont confrontés à des problèmes de nuisibles et de maladies ainsi qu'à un manque de matériaux agricoles, s'agissant notamment du Manioc. Toutefois, les conseillers en vulgarisation agricole n'ont pas reçu une formation suffisante en agriculture pour leur permettre de résoudre ces problèmes. Il est donc recommandé que le Ministère chargé de l'agriculture, des forêts, de la pêche et de la météorologie révise les programmes de formation de ses conseillers en vulgarisation pour les doter des compétences idoines.

Après comparaisons de nos résultats obtenus avec ceux des différents auteurs mais aussi différents rapports publiés par différentes organisations impliquées dans le secteur humanitaire, nous avons remarqué que la

[38]

vulgarisation des nouvelles techniques agricoles des cultures vivrières et particulièrement celle de manioc reste précaire sur toute l'étendue du territoire nationale et que la participation active du gouvernement congolais et celle des organisations tant nationales qu'internationale doivent êtres entreprises afin d'assurer la relance du secteur agricole et d'autres activités touchant le développement intégrale et intégré de sa population pour l'amélioration des conditions de vie des populations.

La vulgarisation agricole est une voie sûre pour arriver au développement de la culture de manioc.

[39]

CONCLUSION GENERALE

Nous voici au terme de notre étude sur la problématique de la vulgarisation des nouvelles techniques agricoles de manioc dans le groupement Mupfuni Shanga. Pour cela quatre localités du groupement ont été prises en considération. Pour y arriver, nous avons mené une enquête auprès de 100 paysans cultivateurs de manioc du groupement Mupfuni Shanga réparti dans 4 localités en raison de 25% de personnes enquêté par localité.

Les résultats obtenus sur terrain ont montré que la situation sur la vulgarisation des nouvelles techniques agricoles de manioc de ce groupement s'est dégradée jusqu'au point d'atteindre un seuil d'urgence.

Les déplacements des populations issues des conflits armés et démographie galopante ont occasionné d'énormes dégâts et perturbé leurs moyens de subsistance entrainant ensuite une détérioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations affectées. Pour activer les changements institutionnels au sein du secteur public dans le but de soutenir et de promouvoir de nouvelles politiques élargies en matière de vulgarisation, de la sécurité alimentaire, il faudra mettre en oeuvre les actions préconisées par la plateforme nationale du ministère de l'agriculture (FAO & SNV, 2011).

Cette situation entraine une hausse de l'offre de travail journalier rendant ainsi plus difficile l'obtention d'un revenu journalier suffisant. Les difficultés d'approvisionnement en produits alimentaires, les axes d'acheminement étant bloqués issue de l'insécurité ou soit de mauvais états des routes entrainent à la fois l'augmentation du prix des denrées alimentaires sur le marché et le recours aux achats plus importants pour la consommation alimentaire et donc une perte du pouvoir d'achat des ménages et exercent ainsi une forte pression sur les ressources du milieu (production agricole et élevage, ...) appuyé par la (PAM, 2014 et FAVIER J.C,1977).

Les résultats relatifs à la contribution de manioc dans l'alimentation de la population du groupement Mupfuni Shanga ont montré que les tubercules et le manioc en particulier sont de loin les aliments les plus consommés car les statistiques prouvent qu'il y a un grand nombre de nos enquêtés qui en consomment chaque jour soit tous les 7 jours de la semaine avec une

[40]

moyenne d'à peu près 4 fois par semaine. Le poisson et les fruits ont été retrouvés comme irrégulièrement consommés à Mupfuni Shanga soit une moyenne de 2 fois la semaine. Les légumes eux aussi sont consommés 6 fois au maximum dans la semaine et la moyenne a été approximativement d'une fois. Les arachides, l'huile de palme ont apparu comme presque inexistants avec une moyenne de 0,3 soit moins d'une fois sur 7 jours. Quant au lait, sucre et le miel la moyenne a été aussi non significative soit 0,5 d'où inférieur à une seule fois sur 7 jours. Toutefois la localité de KITUVA est présentée comme étant la moins touchée et celle de KABASE comme étant sévèrement touchée à ce qui concerne la diversité alimentaire et à son accession facile. Il s'est avéré que, d'une manière générale la situation alimentaire reste précaire dans le groupement Mupfuni Shanga en particulier et dans le territoire de Masisi en général (Rapport annuel de la société civil, territoire de Masisi, 2014).

Quant aux résultats relatifs aux facilitateurs sur la culture de manioc, le groupement Mupfuni Shanga enregistre sur la mobilité mensuelle une quasi-absence des facilitateurs sur le terrain auprès des petits exploitants. La présence des ONG bat record avec 06 visites dans les champs paysans sur 12 attentes normales et régulières chaque année; L'on constate aussi l'absence remarquable des agents des terrains, les ingénieurs agronomes, les techniciens de développement rurales tel que prévu par la plateforme agricole mondiale (Willem A. STOOP ; Sékou BEAVOGUI et Philippe MORANT, (2019).

Considérant tous les paramètres analysés et plus particulièrement les résultats relatifs à la contribution de manioc dans l'alimentation et les résultats relatifs aux facilitateurs sur la culture de manioc, nous remarquons que toutes les localités sont touchées par l'insécurité alimentaire et ont toutes présentées une situation nécessitant donc une assistance plus fiable et urgente en appuyant à la FAO et Al, (2013).

Pour faire face aux problèmes de l'insécurité alimentaire et tous les facteurs qui en découlent cités ci-dessus ; à notre avis, il serait important de promouvoir la production agricole des petits exploitants; promouvoir l'innovation agricole de manière à permettre à ces exploitants d'obtenir un

[41]

revenu suffisant pouvant leurs permettre aussi d'obtenir leur nourriture grâce à leur propre production, mettre en place des filets de sécurité alimentaire et promouvoir la micro finance ; ce qui pourra conduire à l'amélioration de la situation alimentaire et sociale sur la vie des paisibles habitants d'Afrique central, du groupement Mupfuni Shanga en particulier et du territoire de Masisi en général, approuvé par la FAO (M. Kalim Qamar), 2007).

Eu égard de ce qui précède, les recommandations suivantes doivent être prise en considération :

Au gouvernement National, De développer un ordre du jour politique nouveau et élargi en matière de vulgarisation agricole et de communication pour le développement rural, en attirant l'attention du pays sur la sécurité alimentaire et sur les activités génératrices de revenus pour les populations rurales pauvres (SNV, 2011).

Mise en place par le gouvernement d'une plate-forme de promotion, de dialogue et de coopération entre les organismes et les programmes concernés dans tous les secteurs afin d'établir un réseau de vulgarisation, d'appui conseil et d'information au service de la sécurité alimentaire et d'activités génératrices de revenus (SNV, 2011).

Activer les changements institutionnels au sein du secteur public dans le but de soutenir et de promouvoir de nouvelles politiques élargies en matière de vulgarisation et de sécurité alimentaire et de mettre en oeuvre les actions préconisées par la plateforme nationale comme il le prône (Willem A. STOOP ; Sékou BEAVOGUI et Philippe MORANT, (2019).

[42]

BIBLIOGRAPHIE

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[44]

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YAMONEKA W.J, (2010) ; Étude des technologies de transformation du manioc dans le Nord-Kivu et Sud-Kivu ; et leurs impacts sur la qualité Nutritionnelle des produits finis obtenus.

WEBOGRAPHIE

https://www.google-scolar.com https://www.inera-rdc.com https://www.maps.com https://www.sciences-naturelles.com

[I]

ANNEXES

[II]

QUESTIONNAIRE D'ENQUETE

Nous BAMWISHO BALINGENE Ganelon, étudiant en troisième graduat en sciences agronomiques à l'Université de Goma, sommes en train de mener une

enquête sur « La problématique de vulgarisation des nouvelles techniques
agricoles de la culture de Manioc dans le groupement Mupfuni Shanga
» Nous vous prions de bien vouloir transcrire des réponses de votre choix sur les espaces vides afin de nous permettre d'arriver à un résultat escompté.

Section A : Caractéristiques sociodémographique des Cultivars

QUESTIONS

REPONSES

Votre Choix

Les consignes sont ouverts et fermés; prières transcrire vos réponses (soit vrai, achires soit faux, un signe de x ou fois).

Vrai

Faux

 
 

01

Age du répondant

Et

Localité où vous

cultivé le manioc

Moins de 15 ans

 
 

15 à 20 ans

 
 

21 à 30 ans

 
 

31 à 45 ans

 
 

46 à 60 ans

 
 
 

02

Sexe

.

Homme

 
 

Femme

 
 

03

État civil

Célibataire

 
 

Marié(e)

 
 

Veuf (ve)

 
 

Divorcé (e)

 
 

Autre

 
 

04

Profession du

répondant

Agriculteurs

 
 

Éleveurs

 
 

Commerçant(e)

 
 

Agent de l'État ou ONG

 
 

Autre

 
 

05

Niveau d'études

Analphabète

 
 

Primaire

 
 

Secondaire

 
 

Études supérieures

 
 

Autre

 
 

[III]

Section B: Questions Proprement dites sur la problématique de vulgarisation des nouvelles techniques agricoles de Manioc dans le groupement M. Shanga.

 

Vrai

Faux

01

Cultivez-vous le manioc ?

 
 

02

À chaque campagne culturale,

combien récoltez-vous ?

Sacs (100kg)

 

Paniers (50kg)

 

03

La culture de manioc contribue-t-elle dans l'alimentation quotidienne ?

Chaque jours

Souvent

Rarement

Vrai

Faux

Vrai

Faux

Vrai

Faux

Réponses

 
 
 
 
 
 

04

Avez-vous un facilitateur sur la

culture de manioc ?

Agronome

TDR

ONG

Vrai

Faux

Vrai

Faux

Vrai

Faux

Réponses

 
 
 
 
 
 

05

Connaissez-vous l'écologie qu'exige la culture de manioc ?

Vrai

Faux

Réponses

 
 

06

Accepte vous les semences ou matériels végétales améliorées ?

Vrai

Faux

Réponses

 
 

07

Utilisez-vous l'engrais, si oui comment procédez-vous ?

 
 

..

..

08

Faites-vous une méthode de lutte culturale, si oui comment ?

Vrai

Faux

 
 
 

09

Pour les travaux du champ, quel type d'intrant utilisez-vous ?

Modernes

Traditionnelle

 
 

10

Les produits et dérivés de manioc s'écoulent-ils ? très bien sur le marché local et régional ?

Vrai

Faux

 
 

11

Après la récolte, envisagiez-vous si oui combien de temps ça dure

une méthode de stockage, ?

Vrai

Faux

 
 

Une semaine

 

Un mois

 

Plusieurs moi

 

12

La production de manioc et tous ces produits dérivés, contribue-t-elle à la sécurité alimentaire au sein du groupement Mupfuni Shanga et comment rendre cela permanent et durable ?

Réponse

 

Merci Beaucoup Me, Mme ; Toute à vous rassuras

que nous visons un intérêt purement scientifique ; Vos réponses fournies ci-haut sont confidentielles

Et vous garantis l'anonymat.






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