WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Problématique de vulgarisation des nouvelles techniques agricoles de manioc dans le groupement Mupfuni Shanga.


par Ganelon BAMWHISHO
Université de Goma - Graduat en Sciences Agronomiques 2019
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

CONCLUSION GENERALE

Nous voici au terme de notre étude sur la problématique de la vulgarisation des nouvelles techniques agricoles de manioc dans le groupement Mupfuni Shanga. Pour cela quatre localités du groupement ont été prises en considération. Pour y arriver, nous avons mené une enquête auprès de 100 paysans cultivateurs de manioc du groupement Mupfuni Shanga réparti dans 4 localités en raison de 25% de personnes enquêté par localité.

Les résultats obtenus sur terrain ont montré que la situation sur la vulgarisation des nouvelles techniques agricoles de manioc de ce groupement s'est dégradée jusqu'au point d'atteindre un seuil d'urgence.

Les déplacements des populations issues des conflits armés et démographie galopante ont occasionné d'énormes dégâts et perturbé leurs moyens de subsistance entrainant ensuite une détérioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations affectées. Pour activer les changements institutionnels au sein du secteur public dans le but de soutenir et de promouvoir de nouvelles politiques élargies en matière de vulgarisation, de la sécurité alimentaire, il faudra mettre en oeuvre les actions préconisées par la plateforme nationale du ministère de l'agriculture (FAO & SNV, 2011).

Cette situation entraine une hausse de l'offre de travail journalier rendant ainsi plus difficile l'obtention d'un revenu journalier suffisant. Les difficultés d'approvisionnement en produits alimentaires, les axes d'acheminement étant bloqués issue de l'insécurité ou soit de mauvais états des routes entrainent à la fois l'augmentation du prix des denrées alimentaires sur le marché et le recours aux achats plus importants pour la consommation alimentaire et donc une perte du pouvoir d'achat des ménages et exercent ainsi une forte pression sur les ressources du milieu (production agricole et élevage, ...) appuyé par la (PAM, 2014 et FAVIER J.C,1977).

Les résultats relatifs à la contribution de manioc dans l'alimentation de la population du groupement Mupfuni Shanga ont montré que les tubercules et le manioc en particulier sont de loin les aliments les plus consommés car les statistiques prouvent qu'il y a un grand nombre de nos enquêtés qui en consomment chaque jour soit tous les 7 jours de la semaine avec une

[40]

moyenne d'à peu près 4 fois par semaine. Le poisson et les fruits ont été retrouvés comme irrégulièrement consommés à Mupfuni Shanga soit une moyenne de 2 fois la semaine. Les légumes eux aussi sont consommés 6 fois au maximum dans la semaine et la moyenne a été approximativement d'une fois. Les arachides, l'huile de palme ont apparu comme presque inexistants avec une moyenne de 0,3 soit moins d'une fois sur 7 jours. Quant au lait, sucre et le miel la moyenne a été aussi non significative soit 0,5 d'où inférieur à une seule fois sur 7 jours. Toutefois la localité de KITUVA est présentée comme étant la moins touchée et celle de KABASE comme étant sévèrement touchée à ce qui concerne la diversité alimentaire et à son accession facile. Il s'est avéré que, d'une manière générale la situation alimentaire reste précaire dans le groupement Mupfuni Shanga en particulier et dans le territoire de Masisi en général (Rapport annuel de la société civil, territoire de Masisi, 2014).

Quant aux résultats relatifs aux facilitateurs sur la culture de manioc, le groupement Mupfuni Shanga enregistre sur la mobilité mensuelle une quasi-absence des facilitateurs sur le terrain auprès des petits exploitants. La présence des ONG bat record avec 06 visites dans les champs paysans sur 12 attentes normales et régulières chaque année; L'on constate aussi l'absence remarquable des agents des terrains, les ingénieurs agronomes, les techniciens de développement rurales tel que prévu par la plateforme agricole mondiale (Willem A. STOOP ; Sékou BEAVOGUI et Philippe MORANT, (2019).

Considérant tous les paramètres analysés et plus particulièrement les résultats relatifs à la contribution de manioc dans l'alimentation et les résultats relatifs aux facilitateurs sur la culture de manioc, nous remarquons que toutes les localités sont touchées par l'insécurité alimentaire et ont toutes présentées une situation nécessitant donc une assistance plus fiable et urgente en appuyant à la FAO et Al, (2013).

Pour faire face aux problèmes de l'insécurité alimentaire et tous les facteurs qui en découlent cités ci-dessus ; à notre avis, il serait important de promouvoir la production agricole des petits exploitants; promouvoir l'innovation agricole de manière à permettre à ces exploitants d'obtenir un

[41]

revenu suffisant pouvant leurs permettre aussi d'obtenir leur nourriture grâce à leur propre production, mettre en place des filets de sécurité alimentaire et promouvoir la micro finance ; ce qui pourra conduire à l'amélioration de la situation alimentaire et sociale sur la vie des paisibles habitants d'Afrique central, du groupement Mupfuni Shanga en particulier et du territoire de Masisi en général, approuvé par la FAO (M. Kalim Qamar), 2007).

Eu égard de ce qui précède, les recommandations suivantes doivent être prise en considération :

Au gouvernement National, De développer un ordre du jour politique nouveau et élargi en matière de vulgarisation agricole et de communication pour le développement rural, en attirant l'attention du pays sur la sécurité alimentaire et sur les activités génératrices de revenus pour les populations rurales pauvres (SNV, 2011).

Mise en place par le gouvernement d'une plate-forme de promotion, de dialogue et de coopération entre les organismes et les programmes concernés dans tous les secteurs afin d'établir un réseau de vulgarisation, d'appui conseil et d'information au service de la sécurité alimentaire et d'activités génératrices de revenus (SNV, 2011).

Activer les changements institutionnels au sein du secteur public dans le but de soutenir et de promouvoir de nouvelles politiques élargies en matière de vulgarisation et de sécurité alimentaire et de mettre en oeuvre les actions préconisées par la plateforme nationale comme il le prône (Willem A. STOOP ; Sékou BEAVOGUI et Philippe MORANT, (2019).

[42]

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille