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Apport des crédits bancaires dans l'expansion des petites et moyennes entreprises. Cas de la BCDC/Kananga de 2017 à  2019.


par Arthur WAKUTEKA BALUNTU
Université de Kananga - Graduat en Sciences Economiques et de Gestion 2019
  

Disponible en mode multipage

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ANNEE ACADEMIQUE 2019 - 2020

[1]

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE

UNIVERSITE DE KANANGA

« UNIKAN »

FACULTE DE SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION

Apport des crédits bancaires dans l'expansion
des Petites et Moyennes Entreprises.

Cas de la BCDC/Kananga de 2017 à 2019

Travail de Fin de Cycle présenté en vue de l'obtention du grade de gradué en Sciences Economiques et de Gestion.

Par WAKUTEKA BALUNTU Arthur

[2]

EPIGRAPHE

« De toutes les possessions, la sagesse seule est

immortelle ».

« On ne peut pas labourer, semer, récolter et

manger le même jour ».

Proverbes et dictions Africaines.

[3]

DEDICACE

A toi l'Eternel Dieu tout puissant, créateur du ciel et de la terre ; nous avons évoqué ton nom le jour de détresse, tu nous as exaucé. Nous te louerons à jamais.

A vous mes très chers parents : Jean-Jadot BALUNTU BUAKALE et Henriette TSHITUAKANUENZA KABASELE, pour les sacrifices énormes que vous avez consenti. Vous vous êtes donnés dans la logique d'accepter toutes les peines et souffrances tout au long de ce parcours ; vous vous êtes démenés jour et nuit pour mon bonheur. Vous avez travaillé dur pour rendre ma réussite complète. Je vous dédie ce travail, fruit de votre grand amour.

Arthur WAKUTEKA BALUNTU

[4]

AVANT- PROPOS

Nous remercions l'Eternel Dieu pour la grâce qu'il nous a accordé depuis notre enfance jusqu'à ce jour. Que son nom soit loué à jamais. Car dit-on, Ceux qui viennent à lui ne rentrent jamais déçus.

Nos remerciements s'adressent en général à tous les enseignants de l'Université de Kananga et en particulier à ceux de la faculté des sciences Economiques et de Gestion pour leur engagement tant louable dans notre formation pour nous rendre ainsi utile à la société.

Nous remercions également l'assistant MBAMBI MUTAMBA Jean-Paul qui, malgré ses multiples occupations, a consacré son temps et son intelligence à diriger le présent travail. Qu'il trouve à travers ces lignes, notre grande reconnaissance.

Nous serons ingrats si nous ne saluons pas les bienfaits de certains membres de la famille qui, de loin ou de près, ont pensé à nos études. Nous avons cité : Chef Henri KAPENGA WA KAPENGA ; Berthe MADIMBU TSHIBOLA ; Olivier ELAMENJI TSHIBANGU ; Donatien KATSHIENKE KAMBA ; Valentin TSHIBANGU BANZEBA ; Marceline MUSHIYA KANKU ; Roger MPONGO KABASELE et tant d'autres. Trouvez aussi nos sincères remerciements.

A vous aussi, compagnons de lutte, amis et connaissances : François BULOBA MUYAYA ; Victoire LUKUSA LUMBALA ; Norbert NYIME KAZADI ; Frederick NGELEKA NKONGOLO ; Jean KADIOBO MUAMBA ; Emmanuel MULEBA TSHIBALABALA ; Joëlle KANKU BINYANGA ; José NTUMBA MUPOYI ; Etienne MUYAYA et tant d'autres. Pour tous ce que vous avez faits dans ma vie, trouvez à travers ce présent travail, notre profonde considération.

A vous, frères et soeurs, neveux et nièces, que ce travail vous serve de modèle pour aussi faire plus que nous dans les jours avenirs.

Que tous ceux qui nous sont chers et dont les noms ne figurent pas dans ce présent travail, trouvent ici, l'expression de notre reconnaissance.

Arthur WAKUTEKA BALUNTU

[5]

SIGLES ET ABREVIATIONS


·

BCC

: Banque Centrale du Congo


·

BCDC

: Banque Commerciale du Congo


·

BCZ

: Banque Nationale du Zaïre


·

BNB

: Banque Nationale de Belgique


·

ISP

: Institut Supérieur Pédagogique


·

KGA

: Kananga


·

Kin

: Kinshasa


·

PME

: Petite et Moyennes Entreprises


·

RDC

: République Démocratique du Congo


·

SEG

: Sciences Economiques et de gestion


·

TFC

: Travail de Fin de Cycle


·

ULK

: Université Libre de Kinshasa


·

UNIKAN

: Université de Kananga


·

UNIKIN

: Université de Kinshasa


·

UNILU

: Université de LUBUMBASHI


·

USD

: Dollars Américain

Ayant constaté que certaines PME sont entrain de disparaitre sur le marché par manque de financement et pourtant, elles sont considérées comme le moteur de la

[6]

INTRODUCTION GENERALE

En République Démocratique du Congo, selon les normes académiques, pour marquer la fin d'un cycle d'études universitaires, l'étudiant doit rédiger un travail scientifique sur un thème choisi, qu'il doit développer en fonction des réalités du vécu quotidien.

Pour la fin de notre cycle de graduat en Sciences Economiques et de Gestion à l'Université de Kananga, notre étude porte sur « l'Apport des crédits bancaires dans l'expansion des petites et moyennes entreprises. Cas de la BCDC/Kananga ».

De nos jours, le problème des entreprises et des institutions bancaires préoccupe beaucoup des gens. Mener une étude sur des faits qui préoccupent beaucoup des gens ramène un éclaircissement et un savoir supplémentaire sur certains faits que nous envisageons, mais qui sans se faire une idée globale de ce qu'est le fondement même de ce qu'on fait.

Notons cependant que les Petites et Moyennes Entreprises constituent de nos jours un grand moteur de la croissance économique et une absorption du chômage, puis sont également les facteurs du développement dans le sens qu'elles favorisent le niveau d'activités dans son ensemble, c'est pourquoi un accent particulier doit être accordé pour leur expansion et pour cela il faut un financement adéquat lequel proviendrait des institutions financières bancaires qui, à travers certains critères accordent le crédit pour pallier aux insuffisances de ces dites PME.

Les banques de dépôts dans leur rôle d'intermédiaire financier, reçoivent d'épargnes des ménages et deviennent les agents à capacité de financement et les transforment en crédit pour les octroyer aux agents à besoin de financement où figurent les PME qui en bénéficieront pour accroitre leur production afin de maintenir l'équilibre des activités.

Tout au long de ce travail, nous donnons la lumière sur les aspects qui font l'essentiel même de notre étude. Nous démontrerons l'interdépendance entre les PME et les institutions bancaires ; l'apport que ces dernières accordent aux PME ; les avantages que tirent les parties concernées et la redevabilité des PME aux institutions bancaires qui leur octroient des crédits pour assurer le bon fonctionnement.

1. CHOIX ET INTERET DU SUJET

Le premier acte que l'on pose dans toute recherche scientifique est le choix du sujet. Le choix de ce sujet est motivé d'une part, par l'aspect du développement qu'il incarne et qui cadre avec notre formation ; et d'autre part, par les constats et observations faits durant notre parcours dans ce premier cycle universitaire.

[7]

croissance économique permettant le développement des activités et luttant contre le chômage à travers le nombre du personnel qu'elles engagent, vu les multiples difficultés qu'elles sont entrain de rencontrer dans l'accessibilité du crédit pour maintenir leur niveau d'activités et surtout en voyant certaines conditions d'octroi de crédit, nous nous penchons au travers ce sujet pour voir si les institutions financières bancaires en général et la BCDC/Kananga en particulier accordent-elles facilement le crédit aux PME en vue de booster le développement à travers leurs activités. C'est-à-dire voir l'apport des institutions financières bancaires dans l'expansion des PME.

Raison pour laquelle nous avons choisi ce sujet pour apporter plus de lumière sur la bipartite Banques - PME, qui, de nos jours, pose des sérieux problèmes à ceux qui souhaitent en être acteurs afin de donner notre part d'idées pour leur permettre d'être bien informé avant de s'y donner.

Faisant recours à toutes les préoccupations évoquées, notre sujet porte un intérêt à trois dimensions :

- Sur la dimension scientifique :

Ce travail servira de guide aux futurs chercheurs qui envisageront l'exploité. Il nous laisse un souvenir inoubliable enregistré sur la liste des chercheurs ayant traité ce sujet. Grâce à ce thème même, nous avons eu connaissance en ce qui concerne les institutions bancaires, les entreprises et d'autres aspects qui, à notre niveau demeuraient inanimés.

- Sur la dimension pratique et sociale

Le présent sujet est d'intérêt capital du fait que l'économie Congolaise dépend aujourd'hui en grande partie tant à l'informel qu'au formel, des petites et moyennes entreprises. Si ces PME sont financées par les banques, elles vont participer à son développement par la création de l'emploi, des richesses, à la stabilité et au bien-être social. Ce qui entrainerait une augmentation de la production et de la croissance économique. Ce travail sera pour beaucoup, une voie ouverte à la connaissance sur des notions qui demeuraient inconnues.

- Sur le plan personnel

Ce sujet a apporté un savoir supplémentaire à notre bagage intellectuel ; une connaissance nouvelle et nous a permis d'être à la hauteur des certaines réalités inconnues mais qui nécessitaient être connues. Mettre en pratique certaines théories apprises, et approfondir également nos connaissances dans le domaine d'économie financière.

[8]

2. PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESES 2.1. Problématique

Toute recherche scientifique doit nécessairement poursuivre un but et jouer un rôle. Il est donc important pour se faire, de ressortir la question majeure de notre étude. C'est-à-dire la problématique qui doit être posée sous forme des questions car elle est la phase essentielle de toute recherche scientifique.

Une problématique de recherche est l'écart qui existe entre ce qui est connu et ce que nous voudrons savoir à propos d'un phénomène donné. La recherche nait toujours de l'existence d'un problème à résoudre ou à clarifier. Il y a problème lorsqu'on ressent la nécessité de combler un écart conscient entre ce qu'on sait et ce qu'on devrait savoir. (1)

Grawitz et Pinto la définissent comme l'ensemble des questions que l'on se pose devant un constat qui soutient une étude ou une recherche pour arriver à la vérité scientifique. (2)

Disons ici que l'apport des crédits bancaires dans l'expansion des PME est l'un des piliers du développement et de la consolidation d'une économie dans un pays. Il peut s'agir des entreprises qui sont butées à certaines difficultés financières et qui recourent aux institutions bancaires pour y remédier, ou dans le cas échéant, les banques peuvent aussi être en difficultés et recourir aux autres banques pour le réconfort.

Eu égard à ce qui précède, nous nous penchons sur notre question principale de recherche à savoir :

? Quel est l'apport des crédits bancaires dans l'expansion des petites et moyennes entreprises ? En d'autres termes, est-ce que le crédit bancaire octroyé par la BCDC permet-il l'expansion des PME du Kasaï Central ? Telle est la question pour laquelle nous tenterons de trouver les réponses dans la suite de notre travail.

2.2. Hypothèses

A chaque question posée correspond une réponse au minimum. Selon Nsabua Tshiabukole Joseph, l'hypothèse est définie comme une réponse provisoire ou l'ensemble des réponses que le chercheur attribue aux questions qu'il s'est posé dans la problématique et qui doivent être affirmées, infirmées ou nuancées selon les résultats de la recherche. (3)

1 MUAYILA KABIBU H., Méthodologie de recherche en sciences économiques et de gestion, Maison Beni Collection ; Kinshasa - RDC, 2015, P.7.

2 GRAWTIZ et PINTO, Méthode de recherche en Sciences Sociale, 7ème édition, Ed. DALLOZ, Paris, 1999, P.18

3 NSABUA TSHIABUKOLE J., Notes du Cours des Méthodes de recherche en Sciences Sociales ; G2 SEG ; UNIKAN, 2018 - 2019, Inédit.

[9]

Dans cet ordre d'idées, nous tentons de répondre à priori à notre question du

départ :

Les crédits bancaires auraient un apport significatif au cas où ils favorisent l'expansion des petites et moyennes entreprises (PME) dans leur accroissement des activités et si ceux-ci (les crédits) sont accordés par la BCDC/Kananga poussant ainsi aux PME de maintenir un équilibre dans leur production, car le crédit en économie est comparable à l'huile au moteur où trop d'huile fait griffer le mécanisme et peu d'huile entrave ce dernier, c'est pourquoi le crédit doit être équilibré. Donc l'octroi des crédits par la BCDC aurait un apport significatif au cas où ils favoriseraient l'expansion des petites et moyennes entreprises du Kasaï Central.

Telles sont les hypothèses que nous allons affirmer, infirmer ou nuancer au cours de notre recherche.

3. ETAT DE LA QUESTION

Avant de développer une hypothèse de recherche, le chercheur doit faire l'état de la question. Le terme état de la question renvoi donc à se faire une idée sur les travaux antérieurs qui ont été publiés en rapport avec notre sujet et en quoi notre réflexion va-t-elle s'en débarquer. (4)

L'état de la question c'est un tour d'horizon des connaissances acquises et des recherches au moment de la rédaction du travail. Il apparait comme inventaire de ce qui est déjà écrit dans le domaine de la recherche que l'on entreprend. Il précise les différentes orientations abordées en relevant les mérites et les faiblesses des auteurs lus. En réalité, l'Etat de la question met en lumière les aspects du problème qui n'ont pas encore été étudiés et qui méritent de l'être. (5)

Certes, la question des banques et des PME a déjà été au coeur des plusieurs préoccupations par certains auteurs. Nous n'avons pas la prétention d'apporter ici, ce qui n'a jamais été dit ni jamais attendu, mais sinon nous contribuons avec une pierre à la construction de cet édifice qu'est la science.

Etant sur la voie de la complémentarité scientifique, nous voulons ici reconnaitre que certaines personnes qui ont fini avant nous, ont abordé d'une façon ou d'une autre, la question des banques et des PME.

Yumba Wakungelani Patient dans son travail intitulé : « Gestion des risques des crédits dans les banques commerciales ; cas de la RAWBANK » a donné les notions sur la gestion des risques des crédits et avait soulevé comme problématique : quelles sont les méthodes d'analyse du risque des crédits ? Il est arrivé à la conclusion selon laquelle, les banquiers disposent d'une variété des méthodes permettant de se prémunir

4 ANNETTE BUISSON, Littérature étrangères et francophones, Ed. DALLOZ, Paris, France, 2006, P.9

5 NTUMBA NGANDU, Guide de rédaction d'un travail scientifique, ISP/KANANGA, CREDOP, KANANGA, 2008, P.41

[10]

contre les risques des crédits en passant par les garanties pour prévenir des risques d'insolvabilité du préteur. (6)

Yeta Balutidi Princesse dans son travail de fin de cycle intitulé : « Apport des Petites et moyennes entreprises au développement socio - économique de la RDC » a évoqué la notion d'encadrement des PME en RDC et est arrivé à la conclusion selon laquelle, l'évaluation des apports et contraintes des PME en RDC font un défis qu'il faudrait relevé pour donner du bon sens à l'économie Congolaise.(7)

MAYAVANGUA DIKONDO Eric dans son travail de fin cycle intitulé : « Contribution d'une banque commerciale au développement socio - économique de la RDC ; cas de la BCDC » a, en ce qui lui concerne, démontré d'une manière générale l'importance et la contribution d'une banque commerciale au développement d'un pays. Il a conclu en disant que les banques commerciales font aujourd'hui face à certaines difficultés aux prêts et doivent songer à développer des stratégies appropriées pour fidéliser leur clientèle. (8)

Après lecture de tous ces travaux précédents, le grand point de ressemblance est que nous nous sommes tous retrouvés dans le même secteur parlant des banques, des institutions bancaires et des entreprises. La seule différence avec notre présent travail est que, nous allons, en l'occurrence des idées que nos prédécesseurs ont soulevées, démontré l'apport des banques face aux PME et leur interdépendance les unes aux autres.

4. METHODES ET TECHNIQUES 4.1. Méthodes

Madeleine Grawitz dit qu'au sens le plus élevé et le plus général du terme, la méthode est l'ensemble des opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités qu'elle poursuit, le démontre et les vérifie.(9)

Il existe plusieurs méthodes de collecte des données dans une recherche scientifique. Il est parfois difficile pour nous de déclarer certaines méthodes moins bonnes pour répondre à la question de notre recherche.

Ainsi, pour atteindre les objectifs de notre recherche, nous avons recouru aux méthodes analytiques et statistiques.

? La méthode analytique

6 YUMBA WAKUNGELANI P., Gestion des risques des crédits dans les banques commerciales ; cas de la RAWBANK, UNILU, SEG, 2016, Inédit.

7 YETA BALUTIDI P., Apport des Petites et moyennes entreprises au développement socio - économique de la RDC, UNIKIN, SEG, 2008, Inédit.

8 MAYAVANGUA DIKONDO E., Contribution d'une banque commerciale au développement socio - économique de la RDC ; cas de la BCDC, ULK, SEG, 2007, Inédit.

9 GRAWITZ, M. Méthode de recherches en Sciences Sociales, 11ème Ed. Ed. DALLOZ, Paris, 2000, P.398

[11]

Selon Henry Muayila Kabibu, cette méthode est définit comme une analyse systématique de toutes les informations ainsi que toutes les données récoltées. (10) Cette méthode nous a aidé à analyser des nombreuses données qui ont été recueillies grâce à nos recherches sur terrain.

? La méthode statistique

Cette méthode nous a permis de faire la collecte, la présentation, l'analyse ainsi que l'interprétation des toutes les données au cours de notre présent travail.

4.2. Techniques

P. Roger définit les techniques comme étant des outils qui permettent aux chercheur de récolter et, dans une certaine mesure, de traiter les informations nécessaires à l'élaboration d'un travail scientifique ce ne sont donc que des outils mis à la disposition de la recherche et organisés par la méthode dans ce but.(11)

En ce qui concerne les techniques, nous avons tout au court de ce travail, recouru à deux techniques :

- La technique documentaire et - La technique d'interview

a. La technique documentaire

Ici, la collecte des données passe par la lecture des documents écrits. Celle-ci nous a aidé à accéder aux documents ayant servi à notre cause pour la réussite du présent travail.

b. La technique d'interview

Cette méthode inspire un tête-à-tête entre les deux parties. C'est-à-dire le chercheur et toute personne qui dans le cadre de cette recherche, a contribué à l'avancement du travail.

5. DELIMITATION DU SUJET

Pour bien mener cette étude, nous l'avons situé dans le temps et dans l'espace pour ainsi faire la part des choses.

a. Délimitation spatiale

10 MUAYILA KABIBU H., Op.cit., P.33

11 Roger P. Cité par BAKENGA R. Op.cit

[12]

Dans l'espace, nous avons choisi la Banque Commerciale du Congo (BCDC/Kananga) comme cadre de notre étude.

b. Délimitation temporaire

Par rapport au temps, nous situons notre étude sur une période de 3 ans, soit de 2017 à 2019. Période pendant laquelle nous avons remarqué plusieurs opérations au sein de la BCDC/Kananga et aussi grâce à la disponibilité des données.

6. PRESENTATION SOMMAIRE DU TRAVAIL

Hormis l'introduction générale et la conclusion générale, notre travail comprend trois chapitres répartis comme suit :

Le premier chapitre basé sur l'approche conceptuelle. Il comprend deux grands points : Le premier consacré aux notions sur les entreprises et le deuxième aux notions sur les banques et les institutions bancaires. Nous donnerons ainsi l'essentiel sur chacun de ces points qui feront le contenu même de notre premier chapitre.

Le deuxième chapitre concerne la présentation du cadre de notre étude. Il comprend un point et des sous-points. Dans ce chapitre, nous présentons la BCDC/Kananga, son repère historique, sa situation géographique, son statut juridique, sa structure fonctionnelle ainsi que son organigramme.

Quant au dernier chapitre (troisième), il est basé sur l'apport des crédits bancaires dans l'expansion des petites et moyennes entreprises. C'est le fondement même de notre étude. Il comprend deux sous-points : la présentation des données et L'analyse des données.

Enfin, suivront nos critiques et suggestions avant d'atterrir par la conclusion générale précitée. La bibliographie et la Table des matières feront nos pages ultimes.

[13]

CHAPITRE PREMIER

APPROCHE CONCEPTUELLE

Ce chapitre basé sur l'approche conceptuelle, mettra en clair certains concepts relatifs à notre sujet, concepts sur lesquels sera focalisée notre réflexion et qui font l'essentiel même de notre présent chapitre. Il est subdivisé en deux points : le premier consacré aux notions sur les entreprises et le deuxième aux notions sur les banques et institutions bancaires. Une conclusion partielle bouclera ce chapitre.

I.1. NOTIONS SUR LES ENTREPRISES

Au cours de ce point, nous nous baserons sur quatre sous-points essentiels pour présenter et comprendre ce que c'est une entreprise. Le premier sous-point vise à proposer des définitions possibles de l'entreprise ; le deuxième s'intéressera aux produits que peut produire une entreprise ; le troisième traitera sur les sortes et la classification des entreprises et le dernier sous-point sera réservé au rôle économique et social ainsi que les objectifs de l'entreprise.

I.1.1. DEFINITION DE L'ENTREPRISE

Dans l'histoire économique, on trouve nombreuses définitions de l'entreprise. Il est important de signaler que plusieurs auteurs l'on définit de l'une ou de l'autre manière selon les circonstances dans lesquelles ils s'y trouvaient.

Selon F. Perroux, l'entreprise est une organisation de la production dans laquelle on combine les prix des divers facteurs de production apportés des agents distincts en vue de vendre un bien ou des services sur le marché pour obtenir par la différence entre deux prix (prix de revient et prix de vente) le plus grand gain monétaire possible. (12)

Selon Colin Clark, une entreprise est « toute organisation dont l'objet est de pouvoir à la production, à l'échange ou à la circulation des biens ou des services ». C'est l'unité économique dans laquelle sont groupés et coordonnés les facteurs humains et matériels de l'activité économique. (13)

Karim Messeghen et Olivier Torres définissent aussi l'entreprise comme tout organisme autonome disposant des moyens humains et matériels qu'elle combine en vue de produire les biens et services destinés à la vente. (14)

Partant des définitions ci-haut évoquées, nous pouvons encore dire qu'une Entreprise est une organisation économique qui réunit les moyens humains, matériels et financiers pour produire des biens ou des services destinés à être vendus dans un but lucratif.

12 PERROUX, F., L'Economie du XXè Siècle, 2 Edition, PUF, Paris, 1965, P.37.

13 COLIN CLARK., Théorie du développement économique, 2ème Ed. Paris, 1976, P.50

14 MESSEGHEN K., et TORRES O., Entrepreneuriat et PME, Paris, France, 2015, P.16

[14]

I.1.2. LES PRODUITS DE L'ENTREPRISE

Avant d'entrer en profondeur de ce sous-point, disons d'abord un mot sur le terme « produit » qui est la base même de notre réflexion dans les lignes qui suivent.

Un produit est le fruit d'une production agricole ou industrielle. C'est une richesse ou encore une marchandise. Un produit est également le résultat de l'activité humaine. (15)

Les produits de l'entreprise sont tous les revenus que l'Entreprise va générer dans toutes ses activités. Ils sont de trois natures :

· Les produits d'exploitation ;

· Les produits financiers et

· Les produits exceptionnels.

a. Les produits d'exploitation

Il s'agit des produits que l'on trouve le plus souvent quand on analyse le rendement d'une Entreprise. Les produits d'exploitation comprennent :

· Les prestations de services ;

· Les ventes des produits finis ou des marchandises et

· Les subventions d'exploitation.

b. Les produits financiers

Ils sont en général peu élevés dans des entreprises. En effet, très peu d'entreprises ont une trésorerie suffisante pour en tirer des revenus. Les produits financiers comprennent :

· Les revenus de participation, revenus des titres immobilisés, des prêts ou des créances ;

· Les escomptes obtenus et

· Les gains de change.

c. Les produits exceptionnels

Les produits exceptionnels comprennent :

· Les quotes-parts de subvention d'investissement ;

· Et tous les autres éléments accessoires de l'entreprise.

15 KHODJA M., Gestion des Entreprises, 2ème année LMD, Paris, 2017, P.6

[15]

I.1.3. SORTES ET CLASSIFICATION DES ENTREPRISES(16) Les entreprises peuvent-être classées suivant plusieurs critères :

a. EN FONCTION DE LEUR ACTIVITE, nous avons :

· Les entreprises artisanales : celles qui vendent les activités manuelles ;

· Les entreprises Commerciales : Celles qui achètent les biens pour la vente sans transformation ;

· Les entreprises industrielles : Elles transforment les matières premières et vendent les produits finis ou semi-finis ;

· Les entreprises de service : Sont celles qui rendent un service sans fabrication d'objets physiques.

b. EN FONCTION DE LEUR SECTEUR ECONOMIQUE, nous avons :

· Les entreprises du secteur primaire : Il s'agit des entreprises qui exercent les activités liées à l'extraction des ressources naturelles (l'agriculture, la pêche, l'exploitation forestière ou minière, etc.) ;

· Les entreprises du secteur secondaire : Il s'agit des entreprises dont leurs activités sont liées à la transformation des ressources naturelles issues du secteur primaire (Industrie, bâtiment et travaux publics, etc.

· Les entreprises du secteur tertiaire : Il s'agit des entreprises qui regroupent toutes les activités économiques qui ne font pas partie du secteur primaire et secondaire. Il s'agit des entreprises marchandes.

c. EN FONCTION DE LEUR TAILLE ET DE LEUR IMPACT ECONOMIQUE, nous avons :

· Les Très Petites Entreprises (TPE) : Ce sont des entreprises dont le nombre des travailleurs est très limité, soit d'une personne à dix.

· Les Petites et Moyennes Entreprises (PME) : Il s'agit des Entreprises comprenant de 2 à 500 personnes ;

· Les Grandes Entreprises : Celles qui comptent plus de 500 personnes ;

· Le Groupe d'Entreprises : Sont celles comportant une société mère et des filiales, etc.

16 BULAMBA NYAMI D., Notes du Cours des Théories générales de Management, G2 SEG, UNIKAN, 2018-2019, Inédit.

[16]

d. EN FONCTION DE LA BRANCHE ET DU SECTEUR D'ACTIVITES, nous avons :

· Le secteur : c'est l'ensemble des Entreprises ayant la même activité principale ;

· La Branche : C'est l'ensemble d'unités de production fournissant un même produit ou service.

e. EN FONCTION DE LEUR STATUT JURIDIQUE, Nous avons :

· Les Entreprises individuelles ;

· Les Sociétés Civiles ;

· Les Sociétés Commerciales ;

· Les Sociétés Coopératives et

· Les associations.

I.1.4. OBJECIFS, ROLE ECONOMIQUE ET SOCIAL DE L'ENTREPRISE

L'Entreprise est aussi une réalité sociétale qui influence la société. Sa contribution économique se manifeste sous forme de création d'emplois, des produits, des valeurs, des revenus et des ressources pour des collectivités publiques, d'innovation et de la diffusion du progrès technique. L'entreprise joue deux rôles principaux ; un rôle économique et un rôle social.

a. Objectifs de l'entreprise

L'objectif de l'Entreprise est la finalité que l'Entreprise cherche. Ces objectifs varient selon les types d'Entreprises et le système social dans lequel elle se trouve.(17)

Voici les objectifs poursuivis par les entreprises en fonction de leur classification et sortes :

· Réaliser des profits ;

· Maximiser ces profits là ;

· Satisfaire les clients ;

· Exercer un rôle humanitaire (ONG, Associations) ;

· Promouvoir le maintien de l'Entreprise dans toute circonstance pour ne pas favoriser sa faillite, etc.

b. Rôle économique et social de l'entreprise Toute Entreprise peut jouer plusieurs rôles, entre autre :

17 KHODJA, M. Op.cit., P.8

[17]

? Le rôle de production des biens et services : l'Entreprise doit contribuer à mieux les différents facteurs de production par rapport à un niveau de production donné et pour un moindre coût.

? Le rôle d'innovation : Pour lutter contre la concurrence. L'Entreprise doit constamment améliorer ses méthodes de production et chercher à découvrir des nouveaux biens et services ;

? Le rôle de répartition : Elle met en évidence les biens de l'Entreprise avec les autres agents économiques ;

? L'Entreprise peut jouer encore le rôle de créateur des richesses.

[18]

I.2. NOTIONS SUR LES BANQUES ET LES INSTITUTIONS BANCAIRES

Avant d'aller plus loin dans ce point, définissons d'abord la Banque et les institutions bancaires.

Une Banque est une société financière qui gère les dépôts et collecte l'épargne des clients, accorde des prêts et offre des services financiers.(18)

Une institution bancaire (autrement appelée Banque universelle ou commerciale) peut être aussi bien un grand établissement financier jouissant d'une présence et d'une notoriété internationale qu'un petit établissement local.

I.2.1. CREATION ET FONCTIONNEMENT DES BANQUES ET INSTITUTIONS FINANCIERES

A l'exception des Banques Centrales qui ont un statut juridique différent, les conditions qui réglementent la création des Banques Commerciales et des Institutions financières sont les mêmes que celles auxquelles sont soumises toutes les entreprises commerciales.

Etant elles-mêmes des « commerçants » d'argent, les banques et les institutions financières doivent :

- Respecter à leur création, les conditions édictées par le code de commerce en vigueur du pays ou elles étalent leurs activités. C'est-à-dire que les associés fondateurs des banques commerciales et des institutions financières doivent avoir qualité de commerçant ;

- Etre enregistrée au registre de commerce et du crédit mobilier (RCCM).

En République Démocratique du Congo, en dehors de deux premières conditions, les commerçants, qu'ils s'agissent des personnes physiques ou morales, doivent avoir le numéro de l'identification nationale.

En plus des formalités énumérées ci-dessus, les banques commerciales et les institutions bancaires doivent observer avec attention la réglementation en matière du droit financier du pays où elles évoluent. Il s'agit ici des conditions d'ordre juridiques.

Au-delà des conditions juridiques, les banques et les institutions financières doivent remplir certaines exigences qui sont d'ordre financier. En dehors du rôle économico-financier, les banques jouent également un triple rôle pour les entreprises lors de l'augmentation de capital, essentiellement pour toutes les opérations.

En effet, les banques et les institutions financières doivent avoir un capital propre dont le seuil est déterminé par le code du commerce.

18 PETIT DU TALLIS, G., Les crédits et les Banques, Sirey, Paris, 1964, P.56

19 MBAMBI MUTAMBA, J.P., Notes du Cours d'Economie monétaire générale, G3 SEG, UNIKAN, 2019-2020, Inédit.

[19]

Pour être plus ouvert dans ce point, nous voulons ici, donner des notions supplémentaires sur les institutions financières parce que nous en avons évoquées au cours de cette présente partie.

I.2.2. LES INSTITUTIONS FINANCIERES

Les institutions financières sont par définition les intermédiaires financiers qui récoltent le fonds auprès des agents à capacité de financement pour les distribuer aux autres agents en besoin de financement.(19)

Ainsi, ces institutions financières peuvent être classées en deux catégories :

· Les institutions financières bancaires et

· Les institutions financières non bancaires.

Parlant des institutions financières bancaires, elles ont pour rôle la création et la gestion de la monnaie quelle que soit sa forme. Elles sont des passifs constituées par la monnaie liquide et sont aussi appelées « intermédiaires bancaires ou institutions financières monétaires ».

Il s'agit donc de :

· Banque centrale ou banque d'émission ;

· Banques commerciales ou Banques de dépôt ;

· Banques d'affaires et

· Les offices des chèques postaux.

a. LA BANQUE CENTRALE OU BANQUE D'EMISSION

La Banque Centrale est une institution placée à la tête et au-dessus d'un système bancaire composé d'une multitude des banques ordinaires (qui servent d'intermédiaire financier entre les agents économiques et qui émettent de la monnaie de type scripturale).

Elle est indispensable au système bancaire dès l'instant où il y a multiplicité des banques ordinaires. Elle assure la compassassion entre elle et contrôle le flux d'émission des monnaies des banques ordinaires. Elle joue un rôle crucial dans les relations extérieures monétaires et financières avec d'autres systèmes monétaires et financiers nationaux ou internationaux.

On l'appelle souvent « le préteur en dernier essor » car elle apporte des liquidités aux banques ordinaires en difficulté pour éviter un risque systémique. C'est-à-dire la propagation d'une crise à tout le système bancaire et financier.

[20]

Elle est une autorité monétaire ayant seule le privilège de mettre en pratique la politique monétaire. Elle est aussi appelée « Banque des banques » « Banque de l'Etat ou encore banque nationale ».

En République Démocratique du Congo notre cher et beau pays, elle est baptisée BANQUE CENTRALE DU CONGO, BCC en sigle et a été créée par le décret-loi du 23 Février 1961. Avant le 22 Juin 1964, date de son entrée en activités, le conseil monétaire créé par le décret-loi du 03 Octobre 1960 après la liquidation de la Banque Centrale du Congo-Belge et du Ruanda-Urundi, a exercé en fait tous les pouvoirs d'une banque centrale en matière d'émission de crédit et de change.

En plus de son rôle d'institut d'émission, c'est à la Banque Centrale du Congo que revient le contrôle des institutions bancaires et financières ainsi que la conception et la mise en pratique de la politique monétaire.

Son capital est entièrement souscrit par l'Etat alors que le capital de la Banque Centrale du Congo et du Ruanda-Urundi se répartissait 60% pour les pouvoirs publics, 20% pour la Banque Nationale de la Belgique et 20% restant pour le public.

Missions de la Banque Centrale du Congo

Aux termes de la loi N°005/2002 du 07 Mars 2002 portant constitution, organisation et fonctionnement de la BCC, il est dévolu à cette dernière les missions suivantes :

· Elle est la seule institution habileté à émettre les billets et les pièces ayant cours légal sur le territoire national et assurer la stabilité tant interne qu'externe de la monnaie nationale ;

· Mettre en oeuvre la politique monétaire du pays dont l'objectif principal est d'assurer la stabilité du niveau général des prix, donc assurer la stabilité interne et externe de la monnaie nationale ;

· Définir et gérer les réserves officielles de la République ;

· Edicter les normes et règlements concernant les opérations sur les devises étrangères ;

· Participer à la négociation de tout accord international comportant les modalités de paiement et en assurer l'exécution ;

· Elaborer la règlementation et contrôler les établissements des crédits, les institutions de micro-finances et les autres intermédiaires financiers ;

· Promouvoir le bon fonctionnement des systèmes de compassassions et de paiement ;

[21]

· Promouvoir le développement des marchés monétaires et des capitaux ;

· Agréer le paiement pour le compte de l'Etat. Elle administre tout compte spécial de l'Etat. Elle achète, vend, perçoit et décaisse pour le compte de l'Etat tout chèque, valeur mobilière et autre ;

· Emettre d'office ou à la demande du gouvernement des avis ou des conseils sur toute politique que celui-ci envisage de prendre.

Objet social de la Banque Centrale du Congo

L'article 3 de la présente loi n°005/2002 du 07 Mai 2002 confère à cette dernière la charge de définir et de mettre en oeuvre la politique monétaire du pays dont l'objectif fondamental est d'assurer la stabilité du niveau général des prix ;

· D'émettre la monnaie fiduciaire ;

· De contrôler et de veiller à la masse monétaire en circulation ;

· De jouer le rôle de caisse de l'Etat en liégeant en son sein tout le fonds récolté pour le compte du trésor public ;

· D'être conseillère principale du Gouvernement en matière économico-financière et surtout monétaire ;

· De contrôler et d'encadrer les crédits octroyés par les banques de dépôts aux opérateurs économiques ;

· De règlementer le taux de parité avec différentes monnaies ;

· D'aider les banques commerciales privées en réescomptant leur portefeuille et effet.

b. LES BANQUES COMMERCIALES OU BANQUES DE DEPOT

Les Banques commerciales ou banque de dépôt sont celles dont l'activité principale consiste à effectuer des opérations des crédits et à recevoir du public des dépôts des fonds à vie et à terme. Elles peuvent être encore considérées comme des entreprises privées faisant le commerce d'argent.

Leur activité essentielle consiste en effet à recevoir des dépôts et à faire des prêts, le plus souvent à court terme ; leurs profits sont obtenus sur la différence entre le taux d'intérêt qu'elles perçoivent auprès de leurs emprunteurs et celui qu'elles paient à leurs déposants.

Il s'agit des banques qui font le commerce d'argent. Ce sont les entreprises qui font la profession habituelle de recevoir les dépôts à vue et à court terme et d'octroyer le crédit à court terme.

[22]

Ces banques sont en général des Sociétés Anonymes. Elles reçoivent les capitaux des épargnants et le fonds des Entreprises et le placent au mieux.

Les Banques Commerciales, en République Démocratique du Congo sont trop liquides, l'implantation géographique de ces banques ne couvre qu'une partie infinie du pays.

A l'heure actuelle, les plus connues sont :

7. ACCESS BANK RDC ;

8. ADVANS BANQUE CONGO

9. AFRILAND FIRST BANK CD ;

10. BANK OF AFRICA ;

11. BANQUE COMMERCIALE DU CONGO ;

12. BANQUE GABONAISE FRANCAISE INTERNANTIONALE

(BGFIBANK) ;

13. BANQUE INTERNATIONALE DE CREDIT ;

14. BANQUE INTERNATIONALE POUR L'AFRIQUE AU CONGO (BIAC) ;

15. BYBLOS BANK CONGO

16. CITI GROUP

17. ECOBANK RDC ;

18. FIRST INTERNATIONAL BANK ;

19. LA CRUCHE BANQUE ;

20. PROCREDIT BANQUE ;

21. RAWBANK ;

22. SOFIBANQUE ;

23. STANDARD BANK CONGO ;

24. TRUST MERCHANT BANK (TMB) ;

25. UNITED BANK FOR AFRICA ;

26. FIRST BANK OF NIGERIA (FBN Bank).

[23]

Rôles des Banques Commerciales

Les banques commerciales jouent des différents rôles dans la vie économique et financière du pays. Notamment :

? Elles récoltent l'épargne des ménages et la distribue aux Entreprises ; ? Elles jouent le rôle monétaire en engendrant de la monnaie scripturale ;

? Elles orientent les opérateurs économiques avec les conseils dans la conduite de leurs affaires ;

? Elles centralisent dans le domaine de change d'offre et de demande des devises ;

? Elles jouent dans les pays en développement un autre rôle démonétisé de l'économie nationale en faisant utiliser la monnaie dans les échanges commerciaux dans les coins les plus reculés de leurs villages.

c. LES BANQUES D'AFFAIRES

Leur principale activité consiste essentiellement à assurer le service de conseil et d'assistance en matière de patrimoine et d'ingénierie financière et d'une manière générale tous les services destinés à faciliter la création de développement et la structuration d'Entreprises.

Ce sont des banques industrielles qui travaillent avec leurs ressources propres ou celles des syndicats des gros capitalistes.

Notons cependant que, le système bancaire congolais n'a jamais connu des banques d'affaires, sauf la « COFIKI » compagnie financière de Kinshasa qui a fait une tentative, mais elle a échoué.

Quant aux institutions financières non-bancaires, ce sont des institutions qui n'ont pas le statut des banques et qui ne disposent pas de capacité de création de monnaie dont leur passif est composé non de la monnaie liquide, mais des créances à terme.

26.1. ROLE DES BANQUES ET INSTITUTIONS FINANCIERES

Le rôle joué par les banques et les institutions financières est essentiellement un rôle économico-financier.

Dans son aspect économique, les banques et institutions financières jouent le rôle d'agents de développement dans la mesure où elles collectent des fonds et les distribuent soit pour financer la consommation (crédits à la consommation) soit pour financer la production (produit à la production) en tenant compte de la politique

[24]

économique du pays. Elles ont un grand rôle dans la sélection des projets en fonction de leurs perspectives économiques.(20)

L'octroi des crédits à l'exportation ou à l'importation par les banques aux entreprises présente les effets un peu plus décisifs non seulement sur la balance commerciale, mais aussi sur le PIB et la balance de paiement des nations.

L'aspect financier du rôle des banques et institutions financières réside en ce qu'elles sont une source de secours financier pour les Entreprises et pour l'Etat. Lorsque les Entreprises éprouvent le besoin en fonds de roulement et que l'Etat est en situation d'impasse budgétaire, les banques et institutions financières leur fournissent les fonds dont elles ont besoin pour leur fonctionnement.

Le rôle de conseil joué par les banques intervient lorsqu'elles font bénéficier aux entreprises de leur expérience dans les opérations d'augmentation du capital qui sont très complexe pour ces dernières.

Lorsque les Entreprises lancent les actions sur le marché financier, ces dernières sont offertes aux investisseurs par l'intermédiaire des guichets bancaires. Dans ce cas précis, les banques jouent le rôle d'agent de placement.

Dans le cas d'un crédit documentaire ouvert par une banque pour son client, elles jouent le rôle d'intermédiaire entre le client et son fournisseur. Elles jouent en même temps le rôle de garantie lorsque la banque du client et celle du fournisseur contractent un crédit documentaire irrévocable.

Tels sont les points sur lesquels nous avons tournés notre réflexion au cours de la présente partie afin de mener à bon port ceux qui nous lirons à comprendre notre enchainement d'idées pour la réalisation du présent travail.

Tout au long de ce chapitre basé sur l'approche conceptuelle, nous avons essayé de démontrer les concepts qui fesaient l'essentiel de notre réflexion. Notre lumière a consisté aux concepts des notions sur les Entreprises et sur les banques et les institutions bancaires. Nous avons dans notre premier point, essayé de proposer les définitions de l'Entreprise, les produits d'une entreprise, nous avons aussi parlé des sortes d'entreprises et de leur rôle sur différents plans. Nous avons ensuite apporté un éclairage sur les notions des banques et institutions bancaires tout en démontrant le rôle combien important joué par les institutions précitées dans le développement du pays et de son économie.

20 PETIT DU TALLIS, G. Op.cit. P.70.

[25]

CHAPITRE DEUXIEME

RESENTATION DU CADRE D'ETUDE

Le cadre de notre étude n'est rien d'autre que la BANQUE COMMERCIALE DU CONGO, Agence de Kananga. Ce chapitre est composé de cinq points : le premier présente le repère historique; le deuxième pressente la situation géographique de la BCDC/Kananga ; le troisième quant à lui parle du statut juridique ; le quatrième présente les objectifs et la structure fonctionnelle de la BCDC et le cinquième enfin présentera son organigramme.

II.1. REPERE HISTORIQUE DE LA BCDC

Plus qu'un simple opérateur économique et financier du Congo, la BCDC tire ses origines depuis 1909 lorsqu'au sein de la Banque d'Outre -Mer qui groupait les plus importants établissements financiers du pays, naît l'idée de créer une banque au Congo Belge.

Il fallait créer pour les besoins de la jeune colonie, un organisme bancaire belge en son essence. Cela obligea la Belgique d'agir rapidement pour éviter l'infiltration et la prépondérante influence des groupes étrangers si l'on parvenait à mettre sur pied cet organisme belge. Cette banque rendra encore un précieux service à la colonie belge et contribuera au progrès économique du pays en assurant la diffusion de la monnaie sur toute l'étendue du territoire national.

Il fut décidé de créer le 11 janvier 1909 la Banque du Congo Belge (BCB), et l'assemblée constituante se tint à cette date. L'objet de la Banque, aux termes même des statuts en vue du développement économique du Congo, était d'effectuer toutes les opérations de banque, de change, de finance, de trésorerie, de commissions et de ducroire , d'acheter et de vendre les matières précieuses, les métaux et les lingots de toute nature; et de représenter à titre de commissionnaire, de mandataire ou d'agent, tout particulier, société, administrations et établissements du secteur privé ou public en effectuant les opérations pour compte de tiers.

Monsieur OMER LEPREUX, Directeur de la Banque Nationale de la Belgique (BNB) fut désigné par le Conseil d'Administration pour l'exercice de la nouvelle banque. Les dirigeants de la BCB, décidèrent d'établir la première agence à Matadi, Non seulement parce que c'était déjà un centre commercial relativement actif et constituait le port le plus important, mais surtout parce que la banque pouvait y compter en recourant à la clientèle et à l'aide de la compagnie du chemin de fer du Congo.

Ce n'est que petit à petit que les relations bancaires normales s'établirent, car il existait à l'époque peu de "clients indépendants" pour une banque. Le jour même où la Banque du Congo Belge a donné des nouveaux statuts restreignant considérablement ses responsabilités d'actions, une autre banque fut constituée à son initiative. C'était la Banque Commerciale du Congo (BCDC) dont l'objet était de reprendre les opérations auxquelles la Banque du Congo Belge devrait renoncer.

[26]

L'histoire de la Banque Commerciale du Congo, BCDC en sigle, remonte aux premières années de la création de la République Démocratique du Congo et est directement liée à la création du système bancaire congolais.

En 1960, le Congo devient un Etat souverain, la banque du Congo belge fait apport de ses activités européennes à la banque belgo-congolaise constituée le 14 avril à Bruxelles. Cette dernière est connue depuis 1965 sous la dénomination de Banque belgo-congolaise actionnaire, aux côtés de l'Etat congolais et de partenaire privés, de la Banque congolaise qui portera le nom de la Banque commerciale Zaïroise (BCZ) et qui reprendra ensuite la dénomination de la BANQUE COMMERCIALE DU CONGO, BCDC en sigle.

De 1997 à 2003 ; l'effondrement de l'économie du pays et la longue guerre civile ont imposé à la Banque de réduire sa taille à un nouveau comptable à ses clients.

En 2004, profitant de l'amélioration du climat sociopolitique et de la relance économique consécutive. La BCDC ré déplace son réseau sur l'ensemble du territoire et adapte son organisation commerciale aux niveaux de besoins de sa clientèle : de particuliers, de MPE, des grandes entreprises et des institutions financières.

La BCDC est aujourd'hui l'une des premières banques congolaises actives sur l'ensemble du territoire de la République Démocratique du Congo.

II.2. SITUATION GEOGRAPHIQUE DE LA BCDC/KANANGA

La Banque Commerciale du Congo BCDC en sigle, Agence de Kananga se trouve au centre-ville de Kananga sur le boulevard Lumumba au quartier Malandji, commune de Kananga. Elle est bornée :

? au nord par le bureau de la Police Nationale congolaise ;

? au sud par la CADECO et la maison communale de Kananga ; ? à l'Est par l'entrepôt de la compagnie Service Air et

? A l'ouest par l'hôtel MED.

La Banque Commerciale du Congo a son siège Social sur le boulevard du 30 juin dans la commune de la Gombe, ville Province de Kinshasa. Elle possède en outre 19 agences à travers le pays dont 6 à Kinshasa et 13 à l'intérieur du pays. Ces Agences sont reparties comme suit :

Ville province de Kinshasa :

1. Siège social : sis, boulevard du 30juin ;

2. Agence de LIMETE : 7ème rue côté résidentiel ;

[27]

3. Agence de MATONGE : rond-point victoire ;

4. Agence ROYAL/GOMBE : sis, boulevard du 30juin ;

5. Agence de PLAZA village LHF : 16ème rue industriel ;

6. Agence de l'UNIKIN : université de Kinshasa Réseau intérieur

7. Agence de MATADI ;

8. Agence de GOMA ;

9. Agence de BENI ;

10. Agence de BUTEMBO ;

11. Agence de BUNIA ;

12. Agence de KINSANGANI ;

13. Agence de BUKAVU ;

14. Agence de KANANGA ;

15. Agence de MBUJI MAYI ;

16. Succursale de LUBUMBASHI ;

17. Agences de KOLWEZI ;

18. Agence de LIKASI et

19. Agence de FUNGURUME

II.3. STATUT JURIDIQUE

La Banque Commerciale du Congo. Est une société à responsabilité limitées exerçant des activités des établissements de crédit telles que définies par l'instruction de la BCDC. Son capital social au 31 décembre est de 635.818.000 CDF.

II.4. OBJECTIFS ET STRUCTURE FONCTIONNELLE DE LA BCDC

II.4.1. OBJECTIFS DE LA BCDC

La banque commerciale du Congo reste le leader incontesté oeuvrant dans le secteur bancaire depuis bientôt un siècle. Ses objectifs poursuivis sont les suivants :

[28]

V' Forte d'une expérience remontant à 1909, la Banque Commerciale du Congo se concentre sur les métiers spécialisés qui s'adressent à une clientèle sélectionnée : l'entreprise, des banques et les particuliers ;

V' La banque vise à répondre aux besoins du conseil et de produit financiers à haute valeur ajoutée à partir de son siège de Kinshasa, de sa succursale de Lubumbashi, de son réseau d'agences actives dans l'ensemble du pays et de ses relations internationales privilégiées ;

V' La Banque Commerciale du Congo s'emploie à mettre en oeuvre les principes de bonne gouvernance qui visent à garantir la réputation de la Banque comme partenaire commercial et opérateur financier fiable et fidèle à ses valeurs essentielles ;

V' La banque commerciale du Congo veut être une banque dynamique, créative, tournée vers l'avenir, capable de jouer son rôle d'opérateur économique et financier de premier plan, de satisfaire ses actionnaires et de permettre à son personnel de s'épanouir avec fierté au sein de son entreprise .

II.4.2. STRUCTURE FONCTIONNELLE DE LA BCDC

L'organisation de la banque commerciale du Congo se présente de la manière

suivante :

a. Le conseil d'administration

Le conseil d'administration de la banque commerciale du Congo est un organe de décision ultime, sauf dans les matières que le droit des sociétés ou les statuts réservent aux actionnaires dans son processus décisionnel. Le conseil d'administration de la banque commerciale du Congo vise à la présenté et succès de ses activités de services financiers. Il estime donc indispensable de privilégier les rendements financiers à long terme. Tout en restant attentif aux intérêts des clients de la banque de ses actionnaires, de son personnel et des communautés au sein desquelles elle opère.

b. Le comité d'audit et complaisance

Le comité d'audit et complaisance exercent les contrôles suivants :

? L'intégrité des états financiers et de communiqués de presse relatifs à la performance financière de la BCDC ;

? De la qualité du processus d'audit externe ;

? La finalité du processus d'audit interne (tous les cinq ans ou moins. le comité d'audit et complaisance organise une évaluation externe de finalité et participe à la nomination ou la révocation de l'auditeur général ;

[29]

· La finalité du système de contrôle interne en générale , et en particulier du système de gestion des risques de procédures de contrôle de conformité aux lois aux règlements et aux principes de bonne conduite des affaires à la BCDC chaque année, le comité d'audit et complaisance passe en revue les évaluations de la finalité du contrôle interne réalisées par le management , le « rapport complaisance » soumis par le complaisance office . Ainsi que les rapports sur les pratiques potentiellement douteuses signalés au système d'alerte interne de la BCDC. Le comité d'audit complainte offices.

En outre, le comité d'audit et complaisance :

· Vérifie les informations publiées dans l'annuel sur le contrôle interne et sur les activités du comité d'audit et complaisance ;

· Accomplit toute mission liée au contrôle interne à l'audit interne ou externe que le conseil d'administration ou le président peut lui assigner.

Le comité d'audit et complaisance se composent actuellement de cinq administrateurs non exécutifs. Son président et les membres désignés par le conseil d'administration.

c. Le comité de direction

Le rôle du comité de direction consiste à gérer la BCDC dans le respect des valeurs des stratégies, des politiques, des plans et de budgets arrêtés par le conseil d'administration.

Dans l'exercice de ce rôle, le comité de direction est responsable du respect du cadre juridique et réglementaire qui s'applique à la BCDC.

Dans la composition actuelle du comité de direction, seul l'administrateur délégué est membre du conseil d'administration. Il préside, organise commande contrôle et dirige ; Il assume vis-à-vis du conseil d'administration, la responsabilité de l'exercice par le comité de direction de ces pouvoirs.

Le conseil d'administration nome les membres du comité de direction sur base d'une proposition formulée par l'administrateur délégué en concertation avec le président.

La BCDC/Kananga comprend cinq directions, à savoir :

· La direction des risques ;

· La direction commerciale ;

· La direction retail et personnal banking ;

· La direction de l'exploitation ;

· La direction finances et comptabilité.

[30]

1) LA DIRECTION DES RISQUES

La gestion risque constitue un des aspects essentiels des activités de la BCDC et exerce un impact sur tous les domaines stratégiques pour garantir les risques auxquels ces activités sont exposées, le suivi et la maîtrise. La BCDC s'est dotée d'une structure organisationnelle de gestion et de contrôle des risques

? Département Risk Management and Compliance

Il vérifie la mise en place des systèmes et procédures permettant d'identifier, de contrôler et de signaler les principaux risques notamment :

· Les risques opérationnels ;

· Les risques d'intégrité ;

· Les risques de liquidité ;

· Les risques du marché.

? Département Contrôle Interne

Processus mis en place par le conseil d'administration, la direction et autres membres du personnel en vue de fournir des assurances raisonnables en ce qui concerne la réalisation des objectifs de la banque dans les domaines de :

· L'efficacité et la sécurité des opérations ;

· Protection du patrimoine et des personnes ;

· Fiabilité, exhaustivité et disponibilité des informations ;

· Conformité aux normes et usages professionnels et déontologiques, aux plans, procédures et politiques générales de la banque.

? Département Crédits

Il a pour mission d'assurer la maîtrise de tous les risques de crédit inhérent aux activités de la banque et ce dans un cadre d'éthique professionnelle.

2) LA DIRECTION COMMERCIALE

Avec la mise en place de la direction Retail and Personal Banking, la direction commerciale peut efficacement concentrer ses efforts sur ses clients de base à savoir :

· Les grandes entreprises ;

· Les institutions ;

· Les banques commerciales ;

· Les entreprises publiques ;

· La gestion des fonds internationaux.

[31]

3) LA DIRECTION RETAIL ET PERSONNAL BANKING

L'activité Retail and Personal Banking répond à une logique de segmentation bien ciblée en faveur d'une clientèle des particuliers, des salariés et également des PME dont la taille ne justifie pas le recours au service de Corporate Banking.

4) LA DIRECTION DE L'EXPLOITATION

Les chantiers prioritaires du développement portent sur :

· Le service clientèle et opérations locales (SCOL) ;

· Le service opérations internationales (OPI) ;

· Service sur mesure aux grandes entreprises (à Kinshasa).

5) LA DIRECTION FINANCES ET COMPTABILITÉ Elle a pour mission :

· La surveillance des comptes internes et l'analyse des relevés périodiques ;

· L'assainissement de la situation comptable de la banque ;

· La réduction de la durée et du volume des suspens dans des comptes internes ;

· La maîtrise des imputations comptables des opérations par les gestionnaires ;

· La réalisation d'autres travaux spéciaux et ponctuels.

II.4.3. LES VALEURS DE LA BCDC

Les valeurs de la banque commerciale du Congo sont les suivantes :

· La banque commerciale du Congo occupe une place prépondérante sur son marché et offre un éventail complet de services financiers pour les particuliers, les entreprises, les investisseurs institutionnels et le secteur public ;

· La banque commerciale du Congo veut ETRE incontestée dans le secteur bancaire ;

· La banque commerciale du Congo est une entreprise qui vise à offrir à la fois la stabilité et flexibilité, solidarité et novateur

· Elle est solide : fiable et durable ;

· Elle est novateur : s'améliore et se différencie sans cesse ;

[32]

? Elle est directe : tenir un discours limpide et mener une action nette ;

La démarche éthique de La banque commerciale du Congo recouvre un ensemble de valeurs essentielles intégrité, loyauté, objectivité, confidentialité, franchise et honnêteté.

CAISSIER MIXTE
CDF, M.E

BUREAU D'ECHANGE

CAISSIER MIXTE

COMPTEUR DE
CAISSE

PREPOSE

SOURCE : SECRETARIAT DE LA BCDC/AGENCE DE KANANGA

[33]

II.5. ORGANIGRAMME DE LA BCDC/KANANGA

1 CHEF D'AGENCE

CHEF D'AGENCE
ADJOINT

COMPTABILITE
CELLULE
INFOR. ET
TELECOM

CAISSIER PRINCIPAL
CDF et M.E

OPERATEUR W.U.

SCOL. OPI.

CORRESPONDANCE

ECI

LEGENDE

CDF : Francs Congolais M.E. : Monnaie étrangère

OPI : Opérations

Internationales

SCOL : Service clientèle et

opérations locales

W.U. : Western Union

ECI : Entité contrôle interne

 

[34]

CHAPITRE TROISIEME

APPORT DES CREDITS BANCAIRES DANS L'EXPANSION DES
PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES

Le présent chapitre qui est même le dernier de notre travail, traduit les résultats de notre recherche surtout dans son volet des données chiffrées. Nous présentons dans ce chapitre l'intégralité de toutes les données récoltées sur terrain. C'est-à-dire le volume des crédits accordés par la BCDC/Agence de Kananga aux Petites et Moyennes Entreprises de la place en vue de booster leur expansion.

Ce chapitre est subdivisé en deux grands points : la présentation des données et l'analyse des données. Après suivront nos critiques et suggestions avant d'atterrir par la conclusion générale de notre travail.

III.1. PRESENTATION DES DONNEES

Les données dont nous présentons sur ce premier point sont telles que reçues à la Banque Commerciale du Congo (BCDC/Agence de Kananga) et elles n'ont subi aucune modification de notre part.

Nous présentons ici, l'intégralité des crédits octroyés par la Banque Commerciale du Congo/Agence de Kananga aux petites et moyennes entreprises sans aucune modification supplémentaire.

La BCDC/Kananga a, au cours de nos trois années sous-étude (2017, 2018 et 2019) octroyé un crédit de l'ordre de 7.106.010$ USD (Sept millions cent et six milles dix dollars Américains) aux petites et moyennes entreprises du Kasaï Central.

Ce montant (7.106.010$ USD) octroyé par la BCDC/Kananga est la somme totale de toutes les trois années de notre étude. Vous trouverez ci-dessous (dans les tableaux), la répartition annuelle et mensuelle de ce crédit octroyé par la BCDC/Kananga aux PME de la place.

[35]

Tableau N°1 : Présentation des crédits octroyés par la BCDC/Agence de Kananga aux PME du Kasaï Central en 2017. (Montants exprimés en Dollars Américains)

Crédits

Périodes

Crédits en USD

Janvier

177.430

Février

200.000

Mars

100.000

Avril

250.000

Mai

123.570

Juin

50.000

Juillet

200.000

Aout

300.000

Septembre

150.000

Octobre

150.000

Novembre

200.000

Décembre

228.170

TOTAL

2.129.170

 

Source : BCDC/Agence de Kananga, Service caisse principale.

[36]

Tableau N°2 : Présentation des crédits octroyés par la BCDC/Agence de Kananga aux PME du Kasaï Central en 2018. (Montants exprimés en Dollars Américains)

Crédits

Périodes

Crédits en USD

Janvier

300.000

Février

400.000

Mars

105.710

Avril

100.000

Mai

150.000

Juin

150.000

Juillet

205.250

Aout

100.000

Septembre

295.750

Octobre

150.000

Novembre

194.290

Décembre

180.495

TOTAL

2.331.495

 

Source : BCDC/Agence de Kananga, Service caisse principale.

[37]

Tableau N°3 : Présentation des crédits octroyés par la BCDC/Agence de Kananga aux PME du Kasaï Central en 2019. (Montants exprimés en Dollars Américains)

Crédits

Périodes

Crédits en USD

Janvier

280.000

Février

100.000

Mars

150.000

Avril

279.560

Mai

50.000

Juin

120.000

Juillet

220.440

Aout

180.000

Septembre

725.345

Octobre

100.000

Novembre

320.000

Décembre

120.000

TOTAL

2.645.345

 

Source : BCDC/Agence de Kananga, Service caisse principale.

[38]

Tableau N°4 : Synthèse des crédits octroyés par la BCDC/Agence de Kananga aux PME du Kasaï Central de 2017 à 2019

Crédits

Périodes

Crédits en USD

2017

 

2.129.170

2018

 

2.331.495

2019

 

2.645.345

 

TOTAL

7.106.010

 

Source : BCDC/Agence de Kananga, Service caisse principale.

[39]

III.2. ANALYSE DES DONNEES

Sur ce point, nous avons traité les données récoltées au cours de notre étude à la Banque Commerciale du Congo avec une seule différence par rapport aux données présentées dans le point précédent. Ci-dessous, nous allons démontré en fonction de pourcentage, le volume des crédits accordés par la BCDC aux PME du Kasaï Central et certaines variations par rapport au volume octroyé mensuellement. Cette même analyse est représentée sous forme graphique (année par année et mois par mois) pour faire voir de façon claire, la répartition annuelle des crédits octroyés année/année.

Tableau N°5 : Analyse des crédits octroyés par la BCDC/Agence de Kananga aux PME du Kasaï Central en 2017

Crédits

Périodes

Crédits en USD

%

Janvier

177.430

8,33

Février

200.000

9,39

Mars

100.000

4,69

Avril

250.000

11,74

Mai

123.570

5,80

Juin

50.000

2,34

Juillet

200.000

9,39

Aout

300.000

14

Septembre

150.000

7

Octobre

150.000

7

Novembre

200.000

9,39

Décembre

228.170

10,71

TOTAL

2.129.170

100

 

Source : Nous-même à partir des données du tableau N°1.

[40]

Graphique N°1 : Présentation des crédits octroyés par la BCDC/Kananga en 2017 en Pourcentage.

14

12

10

8

6

4

2

0

2017

Source : Nous-même à partir des données du tableau N°5.

COMMENTAIRE : Les données de ce tableau montrent qu'au cours de l'année 2017, la BCDC/Kananga a octroyé les crédits de l'ordre de 2.129.170 USD repartis en 12 mois. Et c'est au mois d'aout qu'il y a eu l'octroi des crédits supérieurs par rapport à d'autres mois en fonctions des activités y relatives. Le mois de Septembre et celui d'Octobre ont quant à eux le nombre égal des crédits octroyés et le mois de Juin a un montant inférieur par rapport aux autres mois, ces dents de scie sont dues aux besoins des différentes entreprises, car on n'accorde pas le crédit hasardement, mais plutôt lorsque la demande se fait sentir pas les entreprises qui sont en besoin de financement.

[41]

Tableau N°6 : Analyse des crédits octroyés par la BCDC/Agence de Kananga aux PME du Kasaï Central en 2018

Crédits

Périodes

Crédits en USD

%

Janvier

300.000

12,9

Février

400.000

17,1

Mars

105.710

4,53

Avril

100.000

4,28

Mai

150.000

6,44

Juin

150.000

6,44

Juillet

205.250

8,8

Aout

100.000

4,28

Septembre

295.750

12,6

Octobre

150.000

6,44

Novembre

194.290

8,33

Décembre

180.495

7,74

TOTAL

2.331.4 95

100

 

Source : Nous-même à partir des données du tableau N°2.

[42]

Graphique N°2 : Présentation des crédits octroyés par la BCDC/Kananga en 2018 en Pourcentage.

18 2018

16

14

12

10

8

6

4

2

0

Source : Nous même en fonction des données du tableau N°2.

COMMENTAIRE : Ces données prouvent que les crédits octroyés par la BCDC/Kga au cours de l'année 2018 sont supérieurs à ceux de 2017 par l'écart de 202.325USD soit 2,37% et le crédit élevé a été octroyé au mois de Février alors que celui très faible a été octroyé au mois d'avril.

[43]

Tableau N°7 : Analyse des crédits octroyés par la BCDC/Agence de Kananga aux PME du Kasaï Central en 2019

Crédits

Périodes

Crédits en USD

%

Janvier

280.000

10,5

8

Février

100.000

3,78

Mars

150.000

5,67

Avril

279.560

10,5

6

Mai

50.000

1,89

Juin

120.000

4,53

Juillet

220.440

8,33

Aout

180.000

6,80

Septembre

725.345

27,4

1

Octobre

100.000

3,78

Novembre

320.000

12

Décembre

120.000

4,53

TOTAL

2.645.3 45

100

 

Source : Nous-mêmes à partir des données du tableau N°3.

[44]

Graphique N°3 : Présentation des crédits octroyés par la BCDC/Kananga en 2019 en Pourcentage.

30 2019

25

20

15

10

5

0

Source : Nous-mêmes à partir des données du tableau N°3.

COMMENTAIRE : Au cours de l'année 2019, la BCDC/Kananga a octroyé un crédit élevé au mois de Septembre revenant à l'ordre de 725.345USD, soit 27,41% montant qui s'avère supérieur par rapport à d'autres mois et le crédit faible a été octroyé au mois de mai par manque de beaucoup d'activités commerciales.

[45]

Tableau N°8 : Analyse des crédits octroyés par la BCDC/Agence de Kananga aux PME du Kasaï Central de 2017 à 2019

Crédits

Périodes

Crédits en USD

%

2017

2.129.170

29,96

2018

2.331.495

32,8

2019

2.645.345

37,22

TOTAL

7.106.010

100

 

Source : Nous-mêmes à partir des données du tableau N°4.

Graphique N°4 : Présentation de tous les crédits octroyés par la BCDC/Kananga de 2017 à 2019 en pourcentage.

2017, 2018 et 2019

40

35

30

25

20

15

10

5

0

2017

2018

2019

Source : Nous-mêmes à partir des données du tableau N°4.

[46]

A la lumière de ce qui précède, nous l'avons dit ci-haut et redisons encore que la Banque Commerciale du Congo (BCDC/Kga) a, au cours de ces trois années sous-études (2017, 2018 et 2019) octroyé aux PME du Kasaï Central un crédit de l'ordre de 7.106.010 $ USD (Sept millions cent et six milles dix dollars américains).

En rapport avec les données du tableau N°8, il nous revient à éclairer que durant toutes les années sous-étude, le crédit octroyé par la BCDC/Kga aux PME du Kasaï Central en 2019 est supérieur aux autres années soit un montant de l'ordre de 2.645.345$ avec un écart de 313.850$ par rapport à l'année 2018 soit 4,41% de supériorité et 516.175$ par rapport à l'année 2017 soit 7,26% de supériorité entre 2017 et 2019. Cela est dû au manque d'activités commerciales régulières dans la province en 2017 et 2018 suite aux évènements malheureux de triste mémoire causés par le mouvement insurrectionnel KAMUINA NSAPU dans la province du Kasaï central pendant ces deux années de la présente étude. C'est ce qui a favorisé cet écart entre nos trois années sous-étude et marqué ainsi la différence entre 2019 et les deux précédentes années.

[47]

CRITIQUES ET SUGGESTIONS

L'oeuvre humaine n'a jamais été parfaite. Certaines erreurs, omissions et imperfections nécessitent des mesures appropriées afin qu'elles n'entravent pas la bonne marche de l'organisation mise en place ; la Banque Commerciale du Congo (BCDC/Kananga) n'en fait pas exception.

1. CRITIQUES

Nous n'avons pas beaucoup des remarques à formuler vis-à-vis de la Banque Commerciale du Congo (BCDC/Kananga). Néanmoins, notre profond regret en premier lieu porte sur la non considération des chercheurs dans cet établissement. A en croire, ce grand établissement qu'est la BCDC/Kananga n'est pas organisé en matière de réception et d'encadrement des chercheurs ; encore moins à la livraison des données recherchées par ces derniers. Nos données à la BCDC/Kananga ont été recueillies avec beaucoup des souffrances.

Dans cette perspective, nos appréciations négatives à l'égard de la BCDC/KGA se formulent en ces termes :

· La BCDC/KGA ne considère pas tellement les chercheurs ;

· Elle n'a pas une bonne politique d'octroi des crédits ;

· Elle ne mobilise pas les PME du Kasaï Central à l'épargne pour que ces dernières soient redevables ;

· Plus surtout, la BCDC/KGA ne sensibilise pas les opérateurs économiques et sociaux sur l'importance de la sollicitation des crédits et ne donne pas aux PME membres les connaissances techniques nécessaires.

2. SUGGESTIONS

Pour toutes les faiblesses qui rongent cet établissement des crédits, nous suggérons ce qui suit :

· Considérer valablement les chercheurs : étudiants, stagiaires et tant d'autres, car ce sont eux qui, à travers leur recherche, feront beaucoup connaitre votre établissement à la face du monde ;

· La Banque Commerciale du Congo (BCDC/Kananga) doit revoir sa politique d'octroi des crédits car l'impact d'une banque commerciale dépende de la gestion des crédits tels que les capital emprunté, le taux d'intérêt et le mode de remboursement ;

· Elle doit mobiliser les Petites et Moyennes Entreprises (PME) membres à épargner plus pour permettre à la Banque Commerciale

[48]

du Congo (BCDC/Kananga) d'octroyer les crédits ; ceci conduira les PME à booster l'économie du Kasaï Central ;

? Elle doit sensibiliser les opérateurs économiques et sociaux sur l'importance de la sollicitation du crédit ;

? Elle doit enfin donner aux membres les connaissances techniques nécessaires.

[49]

CONCLUSION GENERALE

Nous voici arrivé à la fin de notre travail de fin de cycle qui porte sur : « l'Apport des crédits bancaires dans l'expansion des Petites et moyennes Entreprises. Cas de la Banque Commerciale du Congo (BCDC/Agence de Kananga) de 2017 à 2019. Tout au long de ce travail, notre souci était de savoir les crédits que la BCDC/Kananga a octroyé aux Petites et Moyennes Entreprises de la place pour booster rationnellement l'économie du Kasaï Central.

Pour y parvenir, nous avons subdivisé ce travail en trois chapitres comprenant chacun des points et des sous-points avant d'atterrir par nos critiques et suggestions ainsi que la conclusion générale.

Le premier chapitre est basé sur l'approche conceptuelle. Il comprend deux grands points : le premier est consacré aux notions sur les entreprises et le deuxième point consacré aux notions sur les banques et les institutions bancaires.

Le deuxième chapitre concerne la présentation du cadre de notre étude qui est la Banque Commerciale du Congo (BCDC/Kananga). Dans ce chapitre, nous avons présenté cet établissement, son repère historique, sa situation géographique, son statut juridique, sa structure fonctionnelle ainsi que son organigramme.

Et notre troisième chapitre est basé sur l'apport des crédits bancaires dans l'expansion des petites et moyennes entreprises. C'est le fondement même de notre étude. Il comprend deux points : la présentation des données et l'analyse des données.

La problématique de notre étude était de savoir quel est l'apport des crédits bancaires dans l'expansion des PME du Kasaï central ? En d'autres termes, est-ce que les crédits bancaires octroyés par la Banque Commerciale du Congo (BCDC/Kananga) permettent-ils l'expansion des PME du Kasaï Central ?

Nos hypothèses du départ étaient formulées en ces termes : Les crédits bancaires auraient un apport significatif au cas où ils favorisent l'expansion des petites et moyennes entreprises dans leur accroissement des activités et si ceux-ci (les crédits) sont accordés par la BCDC/Kananga poussant ainsi aux PME de maintenir en équilibre dans leur production, car le crédit en économie est comparable à l'huile au moteur où trop d'huile fait griffer le mécanisme et peu d'huile entrave ce dernier, c'est pourquoi le crédit doit être équilibré. Donc l'octroi des crédits par la BCDC aurait un apport significatif au cas où ils favoriseraient l'expansion des petites et moyennes entreprises du Kasaï Central.

Tout au long de ce travail, les méthodes analytique et statistique ainsi que les techniques documentaires et d'interview ont été utilisées afin de récolter les données et vérifier nos hypothèses du départ.

Après analyse et traitement des données, nos hypothèses ont été confirmées , car les crédits bancaires octroyés par la Banque Commerciale du Congo (BCDC/Kananga) ont un apport significatif parce qu'ils permettent l'expansion des

[50]

PME et les permettent également de maintenir leurs activités en équilibre. C'est pourquoi, nous sommes arrivé aux s résultats suivants : le crédit octroyé par la BCDC/KGA aux PME du Kasaï Central en 2019 est supérieur aux autres années de notre étude soit un montant de l'ordre de 2.645.345$ avec un écart de 313.850$ par rapport à l'année 2018 soit 4,41% de supériorité et 516.175$ par rapport à l'année 2017 soit 7,26% de supériorité entre 2017 et 2019. Cela est dû au manque d'activités commerciales régulières dans la province en 2017 et 2018 suite aux évènements malheureux de triste mémoire causés par le mouvement insurrectionnel KAMUINA NSAPU dans la province du Kasaï central pendant ces deux années de la présente étude. C'est ce qui a favorisé cet écart entre nos trois années sous-étude et marqué ainsi la différence entre 2019 et les deux précédentes années (2018 et 2017).

Tout au long de ce travail, nous avons révélé certaines difficultés auxquelles la BCDC/KGA fait face dans l'octroi des crédits ; entre autre : le manque d'une bonne politique d'octroi des crédits ; elle ne mobilise pas les PME du Kasaï Central à l'épargne pour que ces dernières soient redevables ; plus surtout, la BCDC/KGA ne sensibilise pas les opérateurs économiques et sociaux sur l'importance de la sollicitation des crédits et ne donne pas aux PME membres les connaissances techniques nécessaires. Pour pallier à ces difficultés, nous avons suggéré ce qui suit : la Banque Commerciale du Congo (BCDC/Kananga) doit revoir sa politique d'octroi des crédits car l'impact d'une banque commerciale dépende de la gestion des crédits tels que les capital emprunté, le taux d'intérêt et le mode de remboursement ; elle doit mobiliser les Petites et Moyennes Entreprises (PME) membres à épargner plus pour permettre à cette dernière d'octroyer les crédits ; ceci conduira les PME à booster l'économie du Kasaï Central ; elle doit sensibiliser les opérateurs économiques et sociaux sur l'importance de la sollicitation du crédit ; elle doit enfin donner aux membres les connaissances techniques nécessaires.

Somme toute, la question des banques et des PME a déjà été au coeur des plusieurs préoccupations par certains auteurs avant nous, nous n'avons pas la prétention d'avoir apporté ici, ce qui n'a jamais été dit ou jamais entendu ; Néanmoins, nous contribuons avec une pierre à cet édifice en construction qu'est la science.

[51]

BIBLIOGRAPHIE

I. OUVRAGES

1. MUAYILA KABIBU Henri ; Méthodologie de recherche en Sciences
Economiques et de Gestion
, Maison Beni Collection, Kinshasa, RDC, 2015 ;

2. Annette BUISSON, Littératures étrangères et francophones, Edition DALLOZ, Paris, France, 2006 ;

3. PERROUX, F., L'Economie du XXème siècle, 2ème édition, PUF, Paris, France, 1965 ;

4. Colin CLARK ; Théorie du développement économique, 2ème édition, Paris, France, 1976 ;

5. MESSEGHEN K. et TORRES O., Entrepreneuriat et PME, Paris, France, 2015 ;

6. KHODJA M., Gestion des Entreprises, 2ème année LMD, Paris, France, 2017 ;

7. PETIT DU TALLIS G., Les crédits et les Banques, Sirey, Paris, France, 1964.

8. NTUMBA NGANDU ; Guide de rédaction d'un travail scientifique, ISP/KGA, CREDOP, KANANGA, 2008.

II. NOTES DES COURS

1. BULAMBA NYAMI Damien ; Notes du Cours de Théories générales de Management ; G2 SEG, UNIKAN, 2018-2019, Inédit.

2. MBAMBI MUTAMBA Jean-Paul ; Notes du Cours d'Economie monétaire générale, G3 SEG, UNIKAN, 2019 - 2020, Inédit.

3. NSABUA TSHIABUKOLE Joseph ; Notes du Cours de Méthodes de recherche en Sciences sociales, G2 SEG, UNIKAN, 2018 - 2019, Inédit.

III. TFC ET MEMOIRES

1. YUMBA WAKUNGELANI Patient ; Gestion des risques des crédits dans les banques commerciales ; Mémoire de fin d'études, UNILU, SEG, 2016, Inédit.

2. YETA BALUTUDI Princesse ; Apport des PME au développement socio-économique de la RDC ; Travail de fin de cycle, UNIKIN, SEG, 2018, Inédit.

3. MAYAVANGUA DIKONDO Eric ; contribution d'une banque commerciale au développement socio-économique de la RDC ; Travail de fin de cycle, Université Libre de Kinshasa, SEG, 2007, Inédit.

[52]

TABLE DES MATIERES

0. INTRODUCTION GENERALE 1

0.1. CHOIX ET INTERET DU SUJET 6

0.2. PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESES 8

0.3. ETAT DE LA QUESTION 9

0.4. METHODES ET TECHNIQUES 10

0.5. DELIMITATION DU SUJET 11

0.6. PRESENTATION SOMMAIRE DU TRAVAIL 12

CHAPITRE I : APPROCHE CONCEPTUELLE 13

I.1. NOTIONS SUR LES ENTREPRISES 13

I.1.1. DEFINITION DE L'ENTREPRISE 13

I.1.2. LES PRODUITS DE L'ENTREPRISE 14

I.1.3. SORTES ET CLASSIFICATION DES ENTREPRISES() 15

I.1.4. OBJECIFS, ROLE ECONOMIQUE ET SOCIAL DE L'ENTREPRISE 16

I.2. NOTIONS SUR LES BANQUES ET LES INSTITUTIONS BANCAIRES 18
I.2.1. CREATION ET FONCTIONNEMENT DES BANQUES ET INSTITUTIONS

FINANCIERES 18

I.2.2. LES INSTITUTIONS FINANCIERES 19

2.3. ROLE DES BANQUES ET INSTITUTIONS FINANCIERES 23

CHAPITRE II : PRESENTATION DU CADRE D'ETUDE 25

II.1. SITUATION HISTORIQUE DE LA BCDC 25

II.2. SITUATION GEOGRAPHIQUE DE LA BCDC/KANANGA 26

II.3. STATUT JURIDIQUE 27

II.4. OBJECTIFS ET STRUCTURE FONCTIONNELLE DE LA BCDC 27

II.5. ORGANIGRAMME DE LA BCDC/KANANGA 33
CHAP. III : PPORT DES CREDITS BANCAIRES DANS L'EXPANSION DES

PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES 34

III.1. PRESENTATION DES DONNEES 34

III.2. ANALYSE DES DONNEES 39

CRITIQUES ET SUGGESTIONS 46

CONCLUSION GENERALE 49

BIBLOIGRAPHIE 51

TABLE DES MATIERES 52






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"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci