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Problématique de l'érosion pluviale et son impact sur la culture de manioc dans le groupement Mupfunyi Shanga


par Jacques MAPENZI MASURUKU
Institut supérieur de développement rural des grands lacs - Graduat  2021
  

Disponible en mode multipage

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DÉCLARATION

Nous soussigné Jacques MAPENZI MASURUKU, déclarons que le présent travail de recherche portant sur la « problématique de l'érosion pluviale et son impact sur la culture de manioc dans le groupement Mupfunyi Shanga de 2016 à 2021» ; est le fruit de nos efforts et jurons sur notre honneur qu'il n'a jamais été présenté ni défendu à aucune institution d'enseignement supérieur ou universitaire.

Nous reconnaissons avoir mentionné les sources nécessaires de nos informations.

Fait à Goma, le....../10/2021

Jacques MAPENZI MASURUKU

CERTIFICATION

Nous soussigné Dieudonné SINZAHERA, Ass2 certifions avoir dirigé le travail de l'étudiant Jacques MAPENZI MASURUKU intitulé : « problématique de l'érosion pluviale et son impact sur la culture de manioc dans le groupement Mupfunyi Shanga, cas de la localité de Kituva de 2016 à 2021» ; l'originalité de cette recherche est que sa facette à explorer et à exploiter n'a jamais été étudiée par d'autres chercheurs. C'est pourquoi, nous lui recommandons à la section pour qu'il soit évalué.

Fait à Goma, le....../10/20

Dieudonné SINZAHERA

DÉDICACE

À l'honorable député national AYOBANGIRA SAFARI N'SHUTI

A la fondation AYOBANGIRA

À tout le corps professoral de l'ISDR/GL

Nous vous dédions ce travail

MAPENZI MASURUKU Jacques

REMERCIEMENTS

La réalisation de notre travail a été possible grâce au soutien de personnes remarquables qui nous ont aidé à tous les niveaux. C'est pourquoi il nous parait opportun d'ouvrir ce paragraphe de remerciements pour leur exprimer notre gratitude. Ainsi nous tenons à remercier :

Avant tout que la grâce et la gloire soient rendues à notre Dieu tout puissant qui a voulu que nous arrivions ce jour de réalisation de ce travail.

L'Ass2SINZAHERA Dieudonné, notre directeur et l'Ass1. HABAMUGISHA Innocent notre encadreur, qui ont joué un rôle de guide pour la réalisation de ce travail et ont accepté de rendre disponible leur temps pour guider ce travail du début jusqu'à la fin.

Notre père qui ne cesse pas de nous souhaiter les meilleurs et pour tout son apport matériel tout au long de ce cursus académique.

Nos sincères remerciements s'adressent à nos soeurs comme SOLANGE et son mari PRINCE MIRINDI, SAFI MASURUKU et son époux PALUKUMALIRA, SIFABATAKOMERWA et OMBENI, Pour tous leurs apports matériels, financiers et moraux et pour toute forme d'encouragements qu'ils ont fournis.

Nous adressons, par la même occasion, nos remerciements à tous nos frères et amis de lutte comme :BANDUBALUMEBoaz, JIBUKIBANCHA Raphael, Daniel BUUNDA, MUNGUIKO MASURUKU.

À toutes les personnes dont leurs noms ne sont pas susmentionnés ici, mais qui, de près ou de loin, nous ont porté assistance nous leur demandons de trouver ici l'expression de notre sentiment de gratitude.

MAPENZI MASURUKU Jacques

SIGLES ET ABRÉVIATIONS

§ % : Pourcentage

§ $ : Dollar

§ A1  : Technicien du premier cycle

§ Ass1 : Assistant du 1èrmandat

§ Ass2 : Assistant du 2ème mandat

§ BP : Boite postale

§ CADLOG : Cadre logique

§ Cm : Centimètre

§ CHAP  : Chapitre

§ CT  : Chef des Travaux

§ Ed. : Edition

§ INERA  : Institut National d'Études et Recherches Agronomiques

§ IOV  : Indicateurs objectivement vérifiables

§ ISDR/GL  : Institut Supérieur de Développement Rural des Grands Lacs

§ Kg : Kilogramme

§ LH : Ligne horizontale

§ LV : Ligne verticale

§ MV  : Moyen de vérification

§ N°  : Numéro

§ ONG  : Organisation Non Gouvernementale

§ OPAC  : Office des produits agricoles de contermensville

§ Op.cit. : Opiscitatum (oeuvre citée)

§ P. : Page

§ PAM  : Programme Alimentaire Mondial

§ PRONAM  : Programme National de Manioc

§ RDC  : République Démocratique du Congo

§ TFC  : Travail de fin de cycle

§ TPVA  : Technique de production végétale et Animale

§ UN-FAO  : United Nations Food Agriculture Organization

§ WEB  : Webographie

LISTE DES TABLEAUX

Tableau I : Répartition de la population du groupement M/SHANGA 2

Tableau II : RÉPARTITION DES ENQUÊTÉS SELON LE SEXE 23

Tableau III : RÉPARTITION DES ENQUÊTÉS SELON LEUR ADRESSE 23

Tableau IV : RÉPARTITION DES ENQUÊTÉS SELON LES GROUPEMENTS 23

Tableau V : RÉPARTITION DES ENQUÊTÉS SELON LES VILLAGES 24

Tableau VI : RÉPARTITION DES ENQUÊTÉS SELON LA DURETÉ DANS LE GROUPEMENT MUPFUNYI SHANGA 24

Tableau VII : RÉPARTITION DES ENQUÊTÉS SELON LEURS PROVENANCES 25

Tableau VIII : LA MANIÈRE DONT ON OBSERVAIT LA LOCALITÉ DE KITUVA 25

Tableau IX : ESPÈCES DES CULTURES QUE LA POPULATION DE KITUVA CULTIVAIT 26

Tableau X : ÉTAT DES RÉCOLTES DES CULTURES PRÉFÉRÉES 26

Tableau XI : CAUSES DE LA CHUTE DE RÉCOLTE DES CULTURES 27

Tableau XII :CE QUI EMPÊCHE LA POPULATION DE RÉCOLTER UNE GRANDE QUANTITÉ DES PRODUITS AGRICOLES 27

Tableau XIII: CAUSE DE CULTIVER SURTOUT LE MANIOC 28

Tableau XIV :CAUSES DE L'ÉROSION DANS LE GROUPEMENT MUPFUNYI SHANGA 28

Tableau XV : LES CONSÉQUENCES DE L'ÉROSION PLUVIALE 28

Tableau XVI : LES PISTES DE SOLUTION À PROPOSER 29

Tableau XVII : LA DURETÉ DE L'EXERCICE DE FONCTION DE L'AUTORITÉ 30

Tableau XVIII : PRÉSENTATION DE LA SITUATION ALIMENTAIRE DE LA POPULATION DE KITUVA 30

Tableau XIX : LA CULTURE EXPLOITÉE SURTOUT PAR LA POPULATION DE KITUVA 31

Tableau XX : CALENDRIER OPÉRATIONNEL (TABLEAU DE GANTT) 42

Tableau XXI : RÉMUNÉRATION DU PERSONNEL 43

Tableau XXII : Location des bâtiments 43

Tableau XXIII : Mobiliers et fournitures du bureau 43

Tableau XXIV : Matériels et matériaux de plantation d'arbres 44

Tableau XXV : Matériels roulants et énergétiques 44

Tableau XXVI : Récapitulation des dépenses du projet 44

Tableau XXVII : Sources des financements 45

Tableau XXVIII : CADRE LOGIQUE (CADLOG) 46

RÉSUMÉ DU TRAVAIL

Ce travail est conçu dans le but d'améliorer les conditions des cultures de la population, visant à intégrer les techniques culturales appropriées pour réduire les fréquences de l'érosion pluviale dans le groupement Mupfunyi Shanga, accroitre la production agricole notamment celle de manioc en instaurant les systèmes de lutte antiérosive.

Pour arriver à ses fins, ce travail s'est servi des méthodes et techniques parmi lesquelles un protocole a été lancé sur terrain et dont trois questions ci-après étaient plus capitales :

v Quelles sont les causes de l'érosion pluviale dans le groupement Mupfunyi Shanga?

v Quelles en sont les conséquences sur la vie socioéconomique de la population?

v Quelles sont les pistes de solutions à envisager pour réduire les conséquences de ces érosions dans le groupement Mupfunyi Shanga ?

En effet, après des virilantes recherches sur terrain, ce travail a permis non seulement de saisir et prouver les causes et conséquences des érosions pluviales ; mais aussi, de découvrir un mécanisme adéquat de lutte contre cette catastrophe qui reste un instrument pour la mise en pratique des techniques culturales plus adéquates.

Ainsi, nous avons abouti aux résultats suivants : Partant du tableau N° 14 à la page 30; après analyse la pluie abondante la favorise à 6,7%, l'exploitation des cultures sur une forte pente favorise l'érosion à 30%, l'insuffisance des haies antiérosives est la première cause avec 35%, l'exploitation perpétuelle du sol favorise cette catastrophe à 16,7% et le manque et/ou insuffisance d'usage des techniques culturales la favorise à 11,6%.

Les résultats du tableau N°15 à la 30ème page ont repris les conséquences de l'érosion pluviale selon lesquelles nos enquêtés affirment qu'à 31,7% l'érosion pluviale a comme conséquence la perte de la fertilité du sol, à 25% la conséquence est la destruction des cultures, à 18,3% la conséquence est l'inondation des maisons de la vallée, à 6,7% l'érosion cause la famine, elle engendre la malnutrition jusqu'à 10% et à long terme elle cause la baisse de l'économie jusqu'à 8,3%

Eu égard aux résultats contenus dans le tableau N°16 à la page 31, nous trouvons que selon 38,3% de nos enquêtés la plantation des haies antiérosives est une solution prioritaire afin de diminuer les conséquences de l'érosion pluviale, 16,7% pensent à la formation des paysans sur la lutte antiérosive, 13,3% souhaitent qu'il y ait le renforcement des capacités, 10,3%, 11,7 % proposent laisser les champs en jachère, autres 11%, disent qu'il faut améliorer les conditions culturales et 8,3% des enquêtés croient que si on faisait la rotation, l'association et la succession des cultures serait une solution palliative.

C'est ainsi que face à cette problématique nous avons fait un projet de plantation des haies antiérosives dans le groupement Mupfunyi Shanga surtout sur les sommets des champs à fortes pentes et qui érodent les plus souvent et la budgétisation de ce projet est estimée à 78000$.

ABSTRACT

This work is designed with the aim of improving the crop conditions of the population, aiming to integrate the appropriate cultivation techniques to reduce the frequencies of rain erosion in the Mupfunyi Shanga group, to increase agricultural production, in particular that of cassava by establishing erosion control systems.

To achieve its ends, this work made use of methods and techniques among which a protocol was launched in the field and of which the following three questions were more crucial:

What are the causes of rain erosion in the Mupfunyi Shanga group?

What are the consequences for the socioeconomic life of the population?

What are the possible solutions to be considered to reduce the consequences of these erosions in the Mupfunyi Shanga group?

Indeed, after virile field research, this work not only made it possible to grasp and prove the causes and consequences of rain erosion.

0. INTRODUCTION GÉNÉRALE

Introduction

La population congolaise est en grande partie agricultrice, malgré cela, elle ne dispose pas suffisamment des techniques pour protéger les ressources naturelles pour assurer une meilleure survie des générations futures.

Les agriculteurs devraient utiliser les techniques possibles pour lutter contre ces érosions pluviales qui détériorent les sols en perpétuité, la population agricultrice devra user du matériel végétal qui ne tolère pas d'autres ravageurs liés à ce type d'érosion.

Sachant que nous ne sommes pas le premier à traiter sur la culture de Manioc et sur son défi qui est l'érosion pluviale observée dans le groupement MUPFUNYI/SHANGA, détruisant les cultures et particulièrement celle de Manioc ; c'est pourquoi nous n'allons pas nous borner seulement à notre savoir, nous avons fait intervenir les idées de nos prédécesseurs pour enrichir notre sujet et démontrer notre originalité par rapport à la culture de manioc et l'érosion.

0.0. État de la question

Nous ne voulons pas affirmer que ce travail est le premier qui traite sur le problème de l'érosion pluviale et son impact sur la culture de manioc dans le milieu rural. Plusieurs ouvrages scientifiques, des publications diverses, des rapports, des thèses ont démontré le problème de l'érosion dans le monde et dans notre pays, des recherches ont révélé les impacts sur la culture de manioc, dans le territoire de Masisi, c'est ce qui nous a poussé à lire afin de bien comprendre notre thématique et dégager notre apport.

À titre exemplatif nous pouvons citer :

1. MINISTÈRE DE LA COOPÉRATION ET DU DÉVELOPPEMENT, MEMENTO DE L'AGRONOME (4ème Ed. p 153 et p 186) : Le PH ne doit pas être considéré que comme un indicateur correspondant à un facteur limitant pouvant éventuellement être corrigé par les caractéristiques physiques favorables car conserver un sol consiste à le défendre contre l'érosion due soit à la pluie, soit aux vents ou aux cours d'eaux.

Pour résoudre ces problèmes il existe beaucoup des moyens d'améliorer les sols arables, le centre propose :

· La jachère et les engrais verts

· Le paillage

· Le fumier et le compost.

2. MADELEINE INCKEL (1990): La fabrication et utilisation du compost: l'emploi du compost sert de couvre terre pour protéger les sols contre la pluie.

Le compost est très avantageux pour les plants de la pépinière où ils germent, soit dans des pots ou dans des fosses dans lesquelles les jeunes plants ou les jeunes arbres sont plantés.

Le compost est bien capable de retenir l`eau alors les jeunes plants ne souffriront pas facilement de manque d`eau et ils obtiendront à partir du compost tous les éléments nutritifs dont ils ont besoin.

L'emploi du compost pour la prévention de l'érosion est fortement lié à l'amélioration de la fertilité du sol.

Un sol bien fertilisé est moins sensible à l'érosion du fait que la matière organique maintient la fertilité du sol.

En plus, le compost sert de couvre terre pour protéger les sols contre les pluies.

3. ANTONY YOUDEWEI (2004) Dans son livre intitulé `'La lutte intégrée en production des plantes à racines et tubercules et bananiers plantains. Dans ce livre il avait essayé d'énumérer les différentes maladies et catastrophes qui détruisent les cultures produisant des tubercules ; il donne aussi certaines méthodes pour une production améliorée des plantes à racines et particulièrement le manioc.

4. BAZIHIRERWIZIHIRWA (2011) Dans son travail intitulé `'Impact de la gestion du sol sur le rendement Agricole dans le district de NYABIHU au Rwanda.

Il déclare que la surexploitation, les érosions, les déforestations sont parmi les principales causes de la dégradation du sol dans le district de NYABIHU. Il propose des solutions ci-après :

Ø Limiter la fréquence d'exploitation de la terre en mettant le champ en jachère.

Ø Reboiser toutes les aires qui ont subi des déforestations etc. Il conclut en disant que ces méthodes citées ci-haut ne peuvent être applicables que par le renforcement des capacités des agriculteurs, il termine en disant que l'usage des engrais chimiques fait partie de grandes causes de la dégradation du sol, pour ce faire, il a proposé l'utilisation des engrais organiques ou engrais verts.

5. SERVICE DE DOCUMENTATION (O.P.A.C) «Office des produits Agricoles de Constermansville» Dans son livre intitulé Bulletin de documentation et des techniques Agricoles» Rapport des activités de l'OPAC engrais est démontré que les produits agricoles sont d'une importance très capitale pour la survie de toutes les populations mondiales que Africaines, raison pour laquelle il est nécessaire de bien appliquer les techniques culturales pour rentabiliser cette production tout en permettant aux générations à venir de produire suffisamment.

6. BUHASHABIRIZENEDottrens (2016) Pense que pour assurer une gestion des terres arables, les stratégies de la sensibilisation sur les engrais, un bon aménagement du terroir, la pratique des engrais organiques, la mise de champs en jachère, la rotation des cultures serait la solution palliative.

7. Pascaline MAPENDOANUARITE (2017) dans son travail intitulé « Les stratégies de l'environnement contre l'érosion et son impact sur la production agricole dans le territoire de MASISI groupement MUPFUNYI/KARUBA.

L'auteur affirme que ces érosions ainsi signalées dans toutes les collectivités, dégradent chaque année l'environnement et sont responsables de la perte de la terre arable qui, à son tour permet de maximiser la production agricole.

Tous ces auteurs ci-haut cités, les uns se sont focalisés soit sur l'érosion hydrique ou éolienne et les autres sur la culture de manioc, aucun d'entre eux a traité sur la `'problématique de l'érosion pluviale et son impact sur la culture de manioc'' c'est ce qui explique l'originalité de ce travail.

0.1. Problématique

Les données statistiques fournies par les organisations de base intervenant dans l'agriculture montrent que la production de Manioc a fortement baissé dans le groupement MUPFUNYI /SHANGA en particulier en RDC, de 2002 jusqu'aujourd'hui.

Cette baisse de production est causée par différents problèmes notamment l'exploitation régulière du sol, la monoculture, les érosions pluviales etc.

Le phénomène le plus préoccupant c'est l'érosion hydrique en Afrique et dans le groupement MUPFUNYI/SHANGA en particulier.

En RDC, les érosions qui détruisent les cultures se présentent sous différentes formes notamment : L'érosion en ravin : C'est une érosion qui au début était superficielle mais elle a formé des ravins sous forme des canaux au fur et à mesure. L'érosion en griffe : Elle commence au début avec une seule direction, et les eaux en coulant prennent différentes directions etc.

Le manioc est cultivé pour ses racines tubérisées qui entrent pour une grande part dans l'alimentation quotidienne de nombreuses populations Africaines ; c'est une plante riche en amidon, elle est consommée soit directement sous forme de «  manioc vert » soit sous forme de farine. Dans l'industrie, le manioc sert de la préparation de l'amidon, de la fécule, du tapioca, du biscuit, de l'alcool à partir des racines de manioc, de pâtes alimentaires, de colles, de glucose etc. Ministère de la coopération et du développement, Memento de l'agronome, (4ème éd. paris, Juillet 1984 p. 427)

Au Congo-Kinshasa anciennement, la sélection du manioc s'effectuait à Yangambi. Parmi les meilleurs clones sélectionnés à l'époque coloniale.

A la station INERA de Mvazi, dans l'ancien Bas-Congo, le Programme National de Manioc (PRONAM) a ressemblé un important matériel génétique en provenance de L'INERA à Yangambi, l'IITA et des souches locales ont travaillé à la détection des variétés productives et résistantes aux principales maladies auxquelles la culture de manioc est en butte. C'est ainsi que fut sélectionné le clone 7053 disposant d'une résistance inégalée à la cochenille farineuse du manioc.

Dans l'ancien Bas-Congo, L'INERA recommande à côté de la variété traditionnelle, Mpololongi, une nouvelle sélection à haut rendement, issue des travaux du PRONAM en collaboration avec l'IITA, la variété Kinuani, pour le Bandundu c'est la Mumbala-Mundelequi était préconisée de même qu'une variété isolée par INERA, la 02864, variété hâtive et de bonne productivité. Actuellement c'est les cultivars F100 (haut rendement, port central, bonne résistance à la mosaïque qui est qui est propagé au Bandundu. Plus récemment la variété 30085/28/10 a été recommandée par les deux Kasaï de l'ancien Shaba.

Dans la région équatoriale, la variété « Eala amer » et des souches produites à Yangambi seront assez répandues sans pour autant qu'un gros effort ait été fait pour remplacer les cultures hétérogènes par des cultivars à meilleures caractéristiques. Plus récemment les variétés F100 et Kinuani y ont été propagées avec succès.

Dans les régions élevées de l'Est de la RDC, le manioc doux est au moins aussi cultivé que le manioc amer, malheureusement cette variété est sensible à la mosaïque. Romain H. RAEMAEKERS, Dans le livre intitulé « Agriculture en Afrique tropicale, p207»

Le manioc comme toutes autres cultures est souvent attaqué par certaines maladies, insectes et autres ravageurs comme la cochenille du manioc, l'acarien vert, la mosaïque étant la maladie la plus dangereuse du manioc.

À part l'idée de cet auteur, il sied de signaler que beaucoup des facteurs sont à la base de la destruction du manioc par l'érosion notamment : l'exploitation régulière du sol, La non utilisation des techniques culturales comme la rotation des cultures, l'assolement et une forte pente.

La diminution des érosions, la qualité de la fertilité du sol et augmenteraient la production du manioc qui peut conduire à la réduction du prix au marché pour une meilleure survie de la population locale que nationale a des répercussions sur la vie socio-économique. ANTONY YOUDEWEI (2004) 

Le secteur de l'agriculture prend une place particulière dans les politiques publiques liées aux changements climatiques à la fois en tant que : secteur contribuant aux phénomènes, l'agriculture intervient à 20.5% aux émissions de gaz à effet de serre, En France depuis 2012 dont les émissions liées aux activités agricoles en dehors des utilisations énergétiques (18.2%) et les émissions liées à la consommation d'énergie (2.3%) L'agriculture est un formidable puits de carbone potentiel ; à travers les pratiques agricoles choisies, la présence d'arbres (haies, agroforesterie, etc.) selon Agnès COURTOUX (2015).

L'intensification de la culture et les contraintes d'exécution du système de culture itinérante entraînent une dégradation des sols qui perdent leurs fertilités et leurs qualités physiques. Cette dégradation tend à se généraliser sous l'action des érosions et des agricultures dont le souci majeur est la production du manioc sans tenir compte de l'épuisement des sols et de leurs besoins de régénération. www.mémoiresonline.com.

L'homme, poussé par la nécessité et techniquement mal informé, défriche les forêts pour les transformer en vastes domaines d'exploitation. Par la suite, l'agriculteur est souvent tenté par l'introduction de nouvelles cultures dont la nature biologique et le mode d'exploitation sont mal appropriés pour maintenir le sol dans un état acceptable. Mais, après une période pluvieuse ou une série d'irrigations, et parfois même après quelques années, alors qu'il est déjà trop tard pour intervenir, il observe l'érosion des sols qui se manifeste en différentes formes. Se trouvant dans une situation alarmante, l'homme cherche à maîtriser les différents facteurs de l'érosion hydrique dans le but de limiter le taux de perte de sol à un niveau acceptable.

L'érosion est définie comme étant le mécanisme de détachement des particules sédimentaires et des autres matériaux à la surface du sol (FLEMING) 1977). D'autres définitions existent et font appel à la combinaison entre les processus de détanchabilité et de transport des matériaux du sol (ELLISON, 1944).

Deux grands types d'érosion ont été reconnus par UN-FAO, (1965). G. GAUCHE, (1961), l'érosion géologique et l'érosion accélérée. Pour un pédologue, c'est un processus de nature essentiellement mécanique. Exerçant une action destructrice sur les sols et les roches en contact avec l'atmosphère. Cette définition exclut les altérations des minéraux et des roches qui constituent un processus typiquement pédologique. Ces altérations peuvent parfois. Être facilitées par l'intervention de l'érosion qui, par décapage expose de nouvelles surfaces de sols ou de roches à l'action des agents externes. Ensuite, vient l'érosion accélérée qui provient des activités humaines et aggrave l'état du terrain.

Les caractéristiques de l'érosion ; (BEN SALAH Chafit, paris Juillet 1984 p. 24-26)

Simulation des pluies

Le mini-simulateur de pluie est destiné à la détermination des caractéristiques hydrodynamiques de différents sols étudiés à petite échelle et sous diverses conditions. Il est constitué d'un système d'arrosage fixé au sommet d'une tour pyramidale tronquée de 3.5 m de haut. Cette tour permet la fixation d'une bâche destinée à isoler la parcelle de l'action du vent. L'eau refoulée à partir d'une motopompe alimentée par un réservoir, arrive à un gicleur avec une pression et un débit constants. Ce gicleur calibré est muni d'un mouvement de balancement, actionné par un moteur, afin d'arroser uniformément la parcelle. Le débit étant constant, si on veut faire varier l'intensité de la pluie, on utilise une manivelle destinée à varier l'angle de balayage du gicleur. Ainsi, on dispose d'une gamme d'intensités comprise entre 30 et 150 mm/h. BEN SALAH Chafit, (Op.cit., paris Juillet 1984 p. 24-26)

Service de l'énergie et de l'environnement (Mars 2018 p.02) Dans cette revue on énumère lescauses de l'érosion ; elles sont reprises dans ci-dessous

- Météo : sous l'effet des gouttes de pluie, les sols nus sont frappés et déstabilisés. En se regroupant, le surplus d'eau qui ne s'infiltre pas va couler le long des pentes, formant des ruisseaux à travers champs, emportant de la terre.

- Pente : même de très faibles pentes permettent à l'eau de se mettre en mouvement. Plus la pente est forte, plus les risques d'érosion sont importants.

- Stabilité du sol : selon sa stabilité un sol s'érodera plus ou moins vite. Le passage d'un tracteur affaibli déjà passablement la structure du sol. Plus le sol est travaillé, plus sa structure sera fragile.

- Sens du travail du sol : si le travail de la terre se fait dans le sens de la pente, l'eau circulera plus facilement et privée de contrainte, prendra de la vitesse.

- Longueur des parcelles : plus la parcelle est grande et sans coupure, plus l'eau prendra de la vitesse emportant des matériaux. Au contraire, de petites parcelles empêchent l'eau de s'écouler en continu.(c)Service de l'énergie et de l'environnement,(Mars 2018)

L'érosion, en elle-même, peut se subdiviser en plusieurs sortes de dégradation de la couche cultivable en fonction de l'agent moteur.

On distingue quatre formes d'érosion hydrique :

L'érosion mécanique

Elle est provoquée par la force de l'eau et comprend les formes suivantes

L'érosion en nappe: c'est le résultat d'un ruissellement diffus qui enlève les particules superficielles du sol. Le mélange d'eau et de terre s'écoule le long des pentes comme une nappe, et le sol se trouve décapé par couches successives.

L'érosion en griffes ou en rigoles : les particules du sol sont entraînées en lignes suivant la pente, perpendiculairement aux courbes de niveau, creusant ainsi des rigoles.

L'érosion par ravinement:

Quand les rigoles s'approfondissent au cours du temps, elles forment des ravines en forme de V si le sous-sol est tendre, et en forme de U quand le sous-sol est dur.

L'érosion par éboulement

Une masse de terre déposée par les eaux de ruissellement risque d'être emportée par l'effet de la pente dès qu'elle est instable.

L'érosion par solifluxion

Elle est due principalement à l'action de l'eau d'imbibition qui donne au sol une fluidité suffisante pour provoquer le mouvement. Ce processus comprend trois formes :

· L'érosion rampante (creeperosion)

· L'érosion par glissement

· L'érosion en coulée de boue

L'érosion interne ou souterraine

Elle se produit par les crevasses naturelles d'un sol argileux ou dans les sols amenés par les travaux aratoires à un degré de division et d'ameublissement très poussé. Dans ce dernier cas, ce processus concourt à la formation de la semelle de labour qui est un des effets les plus caractéristiques de l'intervention de l'homme dans la morphologie des sols. (C.TCHIRABA, Notes de cours de Génie Rural et Topographie 2020)

Le manioc, longtemps considéré comme une culture qui ne se prêtait pas à l'intensification, il a vu son importance dans l'agriculture mondiale pour se renforcer considérablement.

En 2012, la récolte a atteint des records, grâce au développement du commerce mondial, des produits à base de manioc sont en forte croissance, la production en Afrique s'intensifie et un presque partout dans le monde, dans les prochaines années le monde va évoluer vers la monoculture, vers des génotypes à rendements élevés et à un recours accru à l'irrigation et aux produits agro-chimiques.

Cependant, l'intensification est porteuse des grands risques notamment, l'érosion, des recrudescences des ravageurs, des maladies végétales comme la mosaïque de manioc et l'épuisement des sols

Les haies protectrices permettent de réduire les pertes dues à l'érosion des sols et de la culture de manioc en rotation avec les légumineuses et des céréales contribuent à la lutte contre l'épuisement des sols et à la restauration des rendements. . Produire plus avec moins (c)FAO (2014).

Il est vrai que planter du manioc sans labour préalable dans des sols dégradés peut donner des rendements faibles les premières années mais une fois la santé du sol rétablie, une terre non labourée peut donner des rendements élevés pour un coût moindre pour l'agriculteur et pour les ressources naturelles de l'exploitation. www.mémoiresonline.com.

 La culture de manioc vient habituellement en fin de rotation, ce qui lui confère le titre exagéré de culture épuisante. Toutefois, le manioc est parfois placé en tête de la rotation quand les sols sont épuisés et/ou quand la demande est forte et, finalement quand on cherche à occuper un terrain fraîchement défriché sur la forêt.

Dans les régions de savane à maïs et dans les zones d'altitude d'Afrique centrale et orientale, le manioc vient typiquement en fin de rotation sur les sols trop sableux, impropres aux céréales, la rotation se limitera souvent au manioc auquel on associera d'autres cultures vivrières telles que le vigna, le potiron ou l'arachide. Ailleurs comme dans la forêt ombrophile de la république centrafricaine, le manioc est utilisé comme plante d'ouverture sur défriche forestière afin de coloniser rapidement le sol.

Au Congo Brazzaville, le manioc se place souvent en ouverture. Cette tendance s'explique par l'importance des sols peu fertiles et par le phénomène d'urbanisation. Dans la zone forestière de cuvette congolaise, la rotation des cultures se fait sur 7 ou 8 ans suivant la qualité des sols. Après le défrichage, 2 ou 3 cultures se succèdent avant la mise en jachère qui, en général, dure 4 ou 5 ans. Les deux rotations des cultures les plus utilisées sont : manioc associé-manioc-jachère naturelle et manioc associé-manioc-manioc-jachère naturelle. Parfois on place une des cultures suivantes en tête de rotation : maïs, arachide, igname ou sésame. Dans les zones savanicoles de la cuvette congolaise, les rotations sont plus courtes car les sols encore moins fertiles, le plus souvent, il n'est fait qu'une seule culture (manioc associé) entre une longue période de jachère de 6 à 7 ans. Plus rarement, on observe une succession de deux : sésame ou arachide-manioc-jachère naturelle ou igname-manioc associé-jachère naturelle.

Au Congo Kinshasa, le manioc occupe une place importante dans les différentes rotations. En règle générale, le manioc termine la rotation sur les sols riches. Sur les sols pauvres, le manioc est souvent utilisé en ouverture ; dans les cas extrêmes, la rotation se limite à une culture de manioc (avec ou sans association au début de cycle) alternée avec une période de jachère qui a tendance à se recouvrir dans l'hinterland. Dans la partie forestière moins habitée de la cuvette congolaise, la rotation cède le pas au système Bafwasende, un système polycultural de longue durée comprenant une association très large de diverses plantes vivrières articulées autour du bananier et du manioc.

Dans la région de Bandundu (RDC), le manioc vient traditionnellement après l'arachide en savane ou après le riz ou le maïs en forêt. En général, les paysans cultivent un champ dans la vallée et un sur le versant. Les dernières décennies, ils ont pris l'habitude de mettre en place un troisième champ sur le plateau. La durée de la mise en en culture de ce 3èmetype de champ est de 2 à 3 ans avec le manioc planté tète de la rotation (contraire aux autres systèmes de culture itinérante ; ceci s'explique par la demande croissante des marchés urbains et, en particulier celui de la ville de Kinshasa) Hormis le manioc planté en première saison, l'agriculteur aménagera souvent un champ de manioc en deuxième saison qui restera jusqu'à la troisième année de la culture pour se mélanger avec la jachère. La durée de la mise en jachère est de 5 ans, mais dans les régions de faible densité de population, elle est de 15 ans tandis qu'aux alentours des centres urbains, elle peut être réduite jusqu'à 2 ans. Romain H. RAEMAEKERS, Dans le livre intitulé « Agriculture en Afrique tropicale, pp. 199-201»

Le paillis et les cultures de couverture contribuent à la réduction de des infestations des adventices et créent des conditions pédologiques naturelles à améliorer la productivité.

Cultiver le manioc en association, en succession et en rotation permet d'accroître le revenu net obtenu par unité de surface et de réduire les risques de mauvaise récolte.

La culture intercalaire de légumineuses à graines procurera de l'agriculture des revenus plus élevés que la monoculture et lui permettra de nourrir son ménage.

Au niveau des pays des grands lacs, nous assistons à une pauvreté rurale de la part de la population, menacée par l'instabilité sociale et moins de 70% vit sans sécurité alimentaire en utilisant des engrais organiques, la plus basse du monde qui aboutit à l'apaisement de la fertilité du sol. (c)PAM (2011).

C'est ainsi que les pays de grands lacs ont dû créer une organisation pour l'agriculture et l'environnement en faisant le lobbying et plaidoyer de grande envergure sur l'intensification de plantation d'arbres sur le moyen de l'agriculture et lutter contre la dégradation du sol causée par l'érosion pluviale. (BIRIMWERAYBITWE Serge 2019)

Dans notre contrée (en RDC, dans la province du Nord Kivu en Territoire de Masisi) Nous constatons que les sols se dégradent surtout par l'association des cultures inappropriées comme le manioc-taro, taro-patate douce ou taro-maïs etc.

Ces mauvaises exagérations de l'association des cultures et mauvaises pratiques culturales occasionnent l'érosion surtout des champs en pente. Ceux-ci emportent une partie de terre jusqu'à mettre la roche mère à nue, elles enlèvent au sol la force de production, les récoltes deviennent faibles et par conséquent la nourriture devient insuffisante et l'économie baisse.

Retenons les observations faites sur la gestion du sol dans le groupement MUPFUNYI/SHANGA n'est pas efficace et ceci se justifie par le fait que la production du manioc reste toujours faible malgré que certains paysans de cet endroit utilisent quelques engrais organiques.

Cet état de faible production des sols dans le groupement MUPFUNYI/SHANGA constitue un grand problème compte tenu de la pratique de fertilisation organique, l'impact de cette fertilisation reste négatif car cette pratique est utilisée sans respecter les normes.

Quelques pratiques que les agriculteurs doivent utiliser sont :

- Le compost

- Le fumier de ferme

- Le fumier artificiel

- La jachère et rotation des cultures

Considérant cette problématique de l'érosion pluviale et son impact sur la culture de manioc ; étant donné que la terre joue un rôle très capital pour le développement socio-économique du groupement MUPFUNYI/SHANGA et du Nord Kivu en général ; cette terre reste la première source des revenus de cette dite population. Donc une attention particulière doit être mise sur l'amélioration totale et parfaite de pratique de techniques culturales pour améliorer la production agricole et du manioc en particulier pour enfin subvenir aux besoins vitaux de la population du groupement MUPFUNYI/SHANGA.

Le manioc est cultivé pour ses racines tubérisées qui entrent pour une grande part dans l'alimentation quotidienne de nombreuses populations surtout Africaines ; c'est une plante riche en amidon, elle est consommée soit directement soit sous forme de farine.

Dans l'industrie, le manioc sert de la préparation du Tapioca, de biscuits, de l'alcool, des colles, de glucoses etc.

Dans certains pays comme au Brésil on fabrique sous forme de brèdes, enfin le manioc sert à l'alimentation animale soit en vert, soit en cossette, rondelle, brochons farine etc. Memento de l'Agronome 4ème édition, op.cit.

La culture de manioc connaît des nombreux problèmes pourtant dans la localité de KITUVA le manioc est considéré comme un aliment quotidien, pour cette population le manioc s'utilise dans la préparation du foufou consommé dans chaque ménage, il intervient dans la fabrication de chikwangue et de la boisson communément appelée le RUTUKUet bien d'autres.

C'est pourquoi la présence de l'érosion dans cette localité est préoccupante et elle suscite une série de questions auxquelles nous avons essayé de répondre pendant nos recherches.

Pour y parvenir, les questions posées ci-dessous, leurs réponses constitueront nos hypothèses et serviront de guide durant notre recherche.

1. Quelles sont les causes de l'érosion dans le groupement MUPFUNYI/SHANGA?

2. Quelles sont les conséquences de l'érosion pluviale dans ce groupement ?

3. Quelles sont les pistes de solution mises en place pour diminuer les conséquences de cette érosion ?

0.2. HYPOTHÈSES

Définition:

J. ANTOINE précise que l'hypothèse est une série de réponses supposées ou provisoires, mais vraisemblables aux questions soulevées par la problématique.

Grawitz Madeleine (2006) L'hypothèse est une réponse donnée provisoirement à une question posée ; Elle est généralement considérée comme une idée motrice, une tendance d'explication ou d'éclaircissement des faits formulés au début de la recherche et est destinée à orienter l'investigation et à être maintenue d'après les résultats d'observation.

Prof KITAGANYA (2020) L'hypothèse est aussi une réponse provisoire que le chercheur formule à sa recherche spécifique ; Elle est le pivot ou l'assise centrale de tout travail scientifique du fait qu'elle oriente et donne son sens à la démonstration.

Selon le Robert Dictionnaire de Français 2010 à sa page 215, l'hypothèse est une proposition admise provisoirement avant d'être soumise au contrôle de l'expérience.

D'après le petit Larousse (1994, p. 527), Il s'agit d'une proposition à partir de laquelle on raisonne pour résoudre un problème, pour démontrer un théorème.

Après avoir énoncé toutes les questions ci-haut citées, il est d'une nécessité cruciale de dégager des hypothèses qui sont les fils conducteurs de nos investigations ; notamment :

1. Les causes de l'érosion dans le groupement MUPFUNYI/SHANGA sont : la pluie, Une forte pente, le manque ou insuffisance des haies Antiérosives, l'exploitation régulière du sol, le manque d'usage des techniques culturales et l'absence de la jachère.

2. Les conséquences de l'érosion pluviale seraient ; la perte de la fertilité, la destruction des cultures, inondation de maisons, la famine, la malnutrition, la baisse de l'économie etc.

3. Les pistes de solution à mettre en place pour lutter contre cette érosion seraient : le renforcement des capacités, la formation des paysans sur la lutte antiérosive, la plantation des haies antiérosives, l'amélioration des conditions culturales comme la rotation et l'association et la succession des cultures mais aussi laisser les champs en jachère.

0.4. OBJECTIFS DU TRAVAIL

0.4.1. Objectif global

Montrer l'importance de plantation des haies antiérosives mais aussi de la praticabilité des techniques culturales dans le groupement MUPFUNYI/SHANGA et améliorer les conditions socio-économiques de cette population.

0.4.2 Objectifs spécifiques

1. Dégager les causes du non pratique des techniques culturales.

2. Relever les conséquences de l'érosion pluviale.

3. Proposer les pistes de solution pouvant être mises en place pour diminuer les conséquences de l'érosion dans le groupement MUPFUNYI/SHANGA

0.5. CHOIX ET INTÉRÊT DU SUJET

0.5.1. Choix

Le choix de ce sujet se justifie par le fait que le manioc est une culture vivrière qui prend une place très considérable pour la population de MUPFUNYI/SHANGA et cette culture est menacée par l'érosion pluviale, et notre obligation en tant que TDR est d'expliquer à la population comment prévenir cette érosion.

0.5.2. Intérêt

- Intérêt personnel : Personnellement nous avons été motivé par le choix de ce sujet par le fait que la culture de manioc nous a beaucoup aidé dans notre scolarité mais aussi pour notre nutrition depuis l'enfance.

- Intérêt social : Il aidera toute la population du groupement MUPFUNYI/SHANGA à prévenir et lutter contre les érosions pour améliorer la production et vivre une vie socialement et financièrement indépendante.

- Intérêt scientifique : Il regorge à son sein une théorie suffisante et une base des données sur lesquelles d'autres chercheurs qui viendront après nous pourront se référer dans leurs recherches et études approfondies en vue d'apporter une étude à la matière de l'érosion ou du manioc.

0.6. DÉLIMITATION DU SUJET

0.6.1 Délimitation spatiale

Notre champ d'action se limite en RDC, Province du Nord-Kivu, Territoire de Masisi, Chefferie des Bahunde, Groupement MUPFUNYI/SHANGA, localité de KITUVA.

0.6.1. Délimitation Temporaire : Notre étude s'étale sur une période allant de 2016 à 2019 soit quatre ans pour dire que les données que nous avons récoltées sont étaient traitées durant cette période.

0.6.2. Délimitation dans la matière :

Cette recherche s'est appuyée sur :

- L'agriculture

- L'environnement

- La Pédologie.

0.7. CONTRAINTES DU TRAVAIL

Au cours de notre recherche sur terrain, nous nous sommes heurté à des difficultés comme :

· L'insuffisance de moyens matériels et financiers qui a fait boiter notre démarche dans la réalisation de ce travail.

· La méfiance de certains enquêtés su terrain qui n'ont pas voulu nous fournir les données nécessaires.

0.8. SUBDIVISION DU TRAVAIL

Hormis la partie introductive et la conclusion ; notre étude se subdivise en 3(trois) chapitres :

Chap. I. PRÉSENTATION DU MILIEU D'ÉTUDE ET GÉNÉRALITÉS SUR LE SUJET

Chap. II. APPROCHE MÉTHODOLOGIQUE, PRÉSENTATION ET DISCUSSION DES RÉSULTATS D'ENQUÊTE

Chap. III. PROJET DE DÉVELOPPEMENT.

CONCLUSION PARTIELLE

La culture de manioc a été une des plantes cultivées en province du Nord-Kivu pour les racines et les feuilles qui interviennent dans l'alimentation. Le manioc est consommé cru, grillé, cuit ou sous forme de farine pour presque toutes les tribus de la province du Nord-Kivu.

Abandonner cette plante serait une erreur grave pour la population étant dans certains coins source financière pour subvenir aux besoins de ménages. La pluie est aussi importante pour la croissance et l'amélioration de la production.

À cause de son climat et sa topographie, le groupement MUPFUNYI/SHANGA peut éviter l'érosion pluviale qui risque d'arracher aux autochtones une plante meilleure pour leur survie.

C'est ce que nous allons démontrer dans les chapitres qui vont suivre.

Chapitre I. PRÉSENTATION DU GROUPEMENT MUPFUNYI SHANGA

0.1 Introduction.

Ce chapitre de notre travail veut décrire le milieu de notre recherche mais aussi la revue des écrits sur l'érosion pluviale et la culture de manioc dans laquelle on a défini les concepts clés de notre recherche, puis ce chapitre abordera certaines généralités sur comment protéger le manioc.

1.1. DESCRIPTION DU GROUPEMENT MUPFUNYI SHANGA.

Signalons que le groupement MUPFUNYI SHANGA fait partie de la Chefferie des Bahunde, Territoire de Masisi, Province du Nord-Kivu à l'Est de la RDC.

Lors d'une réunion de du conseil des notables de l'administration coloniale, ce conseil décida de procéder à la subdivision de cette chefferie en quatre groupements qui sont :

· Le groupement Mupfunyi/Shanga

· Le groupement Mupfunyi/Matanda

· Le groupement Mupfunyi/Karuba

· Le groupement Mupfunyi/Kibabi

1.1.1. SITUATION GÉOGRAPHIQUE

Le groupement MUPFUNYI SHANGA est situé dans la chefferie des Bahunde, Territoire de Masisi, Province du Nord Kivu à l'Est de la RDC au sud de l'équateur, entre 24°4' de latitude Sud et 29° de longitude Est, avec une superficie de 1740km2.

Le groupement MUPFUNYI SHANGA est limité :

Ø Au Nord par le groupement KAMURONZA et le groupement MUPFUNYI KIBABI

Ø Au Sud par la chefferie de BUZI, Territoire de KALEHE en province du Sud-Kivu

Ø À l'Est par le lac Kivu et une partie du groupement KAMURONZA

Ø À l'Ouest par le Groupement MUPFUNYI KARUBA et UFAMANDO

1.1.2. ASPECTS POLITICO-ADMINISTRATIFS

Le groupement M/Shanga est celui qui regorge les entités administratives de la chefferie des Bahunde, c'est notamment dans la localité de Bweremana où nous rencontrons les bureaux administratifs et politiques de chefferie des Bahunde. Ce groupement comprend des localités ci-après :

v La localité de Bweremana

v La localité de BISHANGE/LUZIRANTAKA

v La localité de KABASE

v La localité de Runyana

À part ces causes officielles citées ci haut qui avaient poussé à la subdivision de la chefferie des Bahunde, d'autres causes sont à savoir : le Mwami KALINDAMITEETSO voulait partager à ses fils son territoire, le grand MUPFUNYI SHANGA a été confié à KALINDAKAROMO alors qu'il était encore mineur. Son intérim sera assuré avec décision de la cour royale, par SHABIRAYI IBRAHIM, Suite à l'incapacité de celui-ci, la gérance revient à Bernard KAHUNGA jusqu'à l'intronisation de KALINDAKAROMO.

Ce groupement sera par la suite administré par Michel KALINDAKINYUNGU, pour des raisons coutumières, celui-ci sera remplacé en 1969 par MUHARUROWETEMWAMI François qui gère le groupement jusqu'aujourd'hui.

1.1.3. ASPECT DÉMOGRAPHIQUE

Tableau I : Répartition de la population du groupement M/SHANGA

A ce qui concerne cet aspect, les données sont insérées dans le tableau ci-dessous

Subdivision Administrative.

Hommes

Femmes

Garçons

Filles

Total

1

BWEREMANA

1834

2734

3316

4529

12 427

2

RUNYANA

748

1129

2769

4200

8 846

3

BISHANGE

2516

3215

4977

6588

17296

4

KABASE

1 351

1 344

2 454

3 846

8 495

5

KILUKU

1 426

1 555

3167

3469

9 617

6

LUTOBOKO

1 268

1 168

3654

3184

9 217

7

KITUVA

929

1 157

2204

3262

7552

TOTAL

10072

12322

22539

28578

73507

Source : Bureau de la cellule des jeunes du groupement M/Shanga, recensement 2021, 2ème trimestre.

Commentaire : La lecture de ce tableau stipule que la population du groupement M/Shanga est majoritairement féminine et la localité de Bishange est celle qui est plus peuplée par rapport aux autres suite à sa grande superficie.

1.1.4. ASPECTS ÉCONOMIQUES

Certains aspects économiques intéressent plus la population du Groupement M/Shanga notamment :

a) Agriculture : Elle est prise comme une activité principale du Groupement M/Shanga, c'est une activité qui prend la première position pour le peuple Hunde et Hutu de ce milieu.

Les principales cultures sont : Le manioc, bananes, les haricots, les maïs, patate douce, sorgho, tomate, le petit-pois, canne à sucre, les légumes et autres.

Les grandes zones de production sont : BITONGA, KABASE, KABINGU, KILUKU Et KARAMBI.

Les saisons culturales sont reparties comme suit :

· Saison B : Mi-février à Mi-mars : Dans cette période on fait les travaux préparatoires

Mi-Mars à Mi-avril : On fait le semis

Mi-juin jusqu'à fin Aout : Récolte, conditionnement des produits et vente.

· Saison A : Mi-Aout vers mi-septembre : Travaux préparatoires

Mi-septembre jusqu'à fin octobre, Semis

Début du novembre jusqu'à la fin décembre

Début janvier jusqu'à la fin janvier : Conditionnement et vente.

b) Pèche

La pêche pour le groupement M/Shanga est tâtonnement pratiquée sur le lac Kivu à l'Est du groupement, cette pêche est artisanale et sa production est faible car elle ne satisfait pas aux besoins de la population locale.

Cette activité est souvent pratiquée par les BAHAVU, un peuple qui vit dans le territoire de KALEHE et quelques BAHUNDE qui vivent sur les zones littorales du lac Kivu.

c) Élevage

Certains habitants pratiquent l'élevage traditionnel des caprins, bovins, des ovins, porcins, mais aussi de volailles. Les plus grands problèmes du cheptel et des éleveurs sont centrés autour de l'eau et de besoins en pâturage.

Les animaux laissés en divagation broutent ici et parfois même dans des petits champs, ce qui entraîne des graves problèmes entre éleveurs et cultivateurs. Il faut signaler également l'explosion démographique qui est observée et ne laisse pas d'espace pour cultiver. Signalons que la grande partie de l'élevage des bovins se trouve surtout dans la partie de hautes montagnes.

Signalons que ce groupement compte quelques marchés pour écouler tous ces produits, c'est notamment le marché de Shasha, de Bitonga et le marché central de Bweremana.

2. Transport et communication.

Le groupement M/Shanga bénéficie de tous les avantages grâce à la route Goma-Sake-Bukavu, le problème de communication se fait sentir car ce groupement ne possède pas des compagnies de télécommunication qui arrosent ce secteur, sauf quelques antennes de réseau se trouvant à Bweremana.

1.1.5. ASPECTS SOCIOCULTURELS

a) Aspect social

Dans la coutume HUNDE, ils existaient quelques interdits alimentaires, par exemple une femme enceinte ne pouvait pas manger la viande du porc, les oeufs etc. Car il y avait risque que pour cette femme de ne pas avoir un accouchement normal, ou soit l'enfant risquait d'avoir certains traits de l'animal que sa maman consommait. Dans ce groupement il a été que ce sont les femmes qui travaillent beaucoup pour la survie de leurs ménages pendant que les hommes restent à la maison jouer les jeux awalé et la carte mais aussi entrain de consommer de l'alcool.

b) Les habitudes alimentaires

La population du groupement M/Shanga aime souvent consommer le foufou de manioc d'ailleurs considéré comme l'aliment quotidien, les bananiers, les haricots, les patates douces, les taros, et autres.

La viande et les produits lacustres sont aussi consommés, c'est-à-dire la population achète des fretins, poissons ou viande pour manger avec le foufou, ceci est considéré comme l'aliment de prestige.

c) Hydrographie

Le réseau hydrographique du groupement M/Shanga est moins important. La partie orientale s'étend sur le bord du lac-Kivu.

Certains cours d'eaux sont rencontrés dans ce groupement notamment : La rivière RENGA, la rivière SHASHA, la rivière LUSHOA, la rivière BITONGA et la rivière KYUNGIRI.

Dans la zone septentrionale-orientale, la rivière KIHIRA constitue la limite du groupement M/Shanga à celui de KAMURONZA.

Au Sud, la rivière KYUNGIRI et MUBIMBI qui séparent ce groupement à celui de BUZI au Sud Kivu.

À l'Ouest il y'a la rivière NGUNGU qui constitue la limite du groupement avec celui de BUFAMANDU et de MUPFUNYI/KARUBA.

Signalons que les collines du groupement M/SHANGA possèdent des ravins et dans chaque ravin serpente une rivière ou un ruisseau dont le débordement dépend de la saison de pluie qui provoque des inondations dans des villages situés dans la plaine ; cas des villages de SHASHA, BUHUNGA, BUKOBATI, NYAMUBINGWA, KYABONDO etc.

d) Sol et végétation.

Le sol du groupement M/Shanga est du type volcanique, riche en humus et favorable à l'agriculture, par contre dans les localités de KABASE et KILUKU, le sol est principalement Humo-argileux, ainsi pour le maintenir de sa complexité et son importance.

Cette région est caractérisée par une savane herbeuse, nous y rencontrons quelques essences ligneuses telles que : l'eucalyptus, les cyprès et autres comme : l'acacia, les roseaux, le grevillea, les bois rouges etc.

Source : Rapport annuel de la chefferie des Bahunde, année 2019.

I.2. REVUE DE LA LITTÉRATURE

I.2.1. DÉFINITIONS DES CONCEPTS

1) Problématique : Elle se défini comme la présentation d'un problème sous les différents aspects, chez nous en recherche, il s'agit d'une question ou ensemble de questions faisant objet de sa recherche auxquelles l'étudiant finaliste doit répondre.

2) Érosion : C'est un déplacement des particules du sol à la surface de la terre ; c'est aussi un ensemble des phénomènes chimiques et mécaniques de désagrégation du sol par l'eau et les agents atmosphériques. L'érosion est le phénomène qui, sous l'action de la pluie et du vent, entraîne une usure du sol et un déplacement de terre. (c)Service de l'énergie et de l'environnement (Mars 2018)

3) Pluvial(e) : Adjectif qualificatif ; qui se rapporte à la pluie ou ce qui est causé par la pluie.

4) Impact : Effet que peut avoir une action sur quelque chose.

5) Culture : Action de cultiver une quelconque espèce de plante.

6) Manioc : C'est un arbrisseau d'origine Américaine appartenant dans la famille d'euphorbiacée cultivé pour ses tubercules servant comme alimentation, son nom scientifique est « Manihotesculenta crantz»

La culture de manioc, sa grande production permettrait à toute la population Congolaise en général et de M/Shanga, en particulier, d'accroître l'économie tout en vendant la moitié de la production, transformer une autre partie mais aussi consommer une autre.

Les racines présentent le grand avantage de se conserver assez longtemps dans les sols et constituent de ce fait un bon aliment de soudure. HAHN, 1989.

La production mondiale annuelle calculée en moyenne sur 3ans est de 164millions des tonnes fraiches ; dont 53% en Afrique, 29% en Asie, 18% en Amérique latine.

Les cinq premiers producteurs mondiaux sont : le Nigéria (31Mt) le Brésil (22Mt) la Thaïlande (18Mt) la RDC (16Mt) et l'Indonésie (14Mt)

Signalons que suite aux phénomènes destructeurs de cette culture, la RDC peut perdre cette place importante dans la production du manioc si les conditions culturales précitées ne sont pas améliorées, tout comme elle peut changer positivement si observe scrupuleusement ces techniques.

En Guyane, le manioc a longtemps constitué la base de l'alimentation, et cela est encore vrai dans les zones rurales (communautés amérindiennes, marronnes, créoles) reposant sur les productions de l'abattis. On le trouve dans les marchés sous forme de tubercules pour les variétés douces appelées ici en créole puis français (cramanioc), et sous forme transformée (couac, cassave, sispa, tapioca, crabio, « pains de pulpe de manioc ») pour les variétés amères.

Racines de manioc.

Histoire

Élaboration du couac et de la cassave au XVIIIe siècle.

Les recherches archéologiques ont prouvé que le manioc (la yuca) fut primitivement cultivé il y a 4 000 ans au Pérou. Cette culture, spécifique du continent américain, précéda le maïs dans beaucoup de régions. Mais l'alimentation précolombienne s'organisa rapidement autour du maïs et du manioc. Sa racine fut la nourriture des Indiens de l'ère précoloniale. Les Espagnols méprisèrent cette denrée et la réservèrent aux esclaves Africains, qui en firent leur nourriture de base.

Le manioc constitue la base alimentaire de nombreux pays de l'Amérique latine.

Sa culture s'étend du nord de l'Argentine jusqu'au Mexique, via les Caraïbes. En Guyane, des traces archéologiques de la culture du manioc par les Amérindiens sont observables dans la région d'Iracoubo sous la forme de champs surélevés (buttes de terre régulièrement espacées formant des ponctuations sur les images aériennes) dans des zones actuellement occupées par de la savane ou de la forêt. Le manioc porte des noms divers suivant différentes régions: yuca, mandioca, mañoco, tapioca, etc. Sa partie comestible sont ses racines, mais ses feuilles peuvent être aussi consommées. La cassave (le casabe en espagnol), est sans doute la plus ancienne façon de consommer le manioc. Cette galette élaborée à partir du couac, permet à la fois de stocker des aliments et de disposer d'un produit comestible en cas de pénurie.

Le manioc

Le manioc est une plante herbacée de l'Amérique tropicale, peut atteindre deux mètres de haut. Les scientifiques l'appellent ManihotEsculenta, de la famille des Euphorbiacées. Sa reproduction est relativement facile par le bouturage. La récolte arrive au bout de sept mois, puis au bout de dix-huit mois.

Produits transformés issus du Manioc

Le couac

Le couac est une semoule sèche plus ou moins grossière dont la couleur varie du jaune vif au gris en passant par le blanc. Il est fabriqué traditionnellement à partir des variétés de manioc amer. Pour l'obtenir, on commence par éplucher les tubercules. Puis on les réduit en une pâte grossière à l'aide de la « planche à grager », une tôle criblée d'impacts de pointe, ou pour les plus primitives, une planche de bois où l'on incruste de petits cristaux de quartz (de manière moins artisanale, un broyeur remplace cet instrument).

La bouillie ainsi obtenue est ensuite introduite dans une «couleuvre», une vannerie tubulaire allongée, souvent ouvragée, pourvue d'une boucle à chaque extrémité. La couleuvre est ensuite étirée pour presser la pâte et en exprimer le jus toxique (cyanure). Le jus toxique est récupéré puis détoxifié à son tour par une longue cuisson, et peut être consommé sous forme de soupe. Le tapioca se concentre généralement dans le bas de la couleuvre. La pulpe détoxifiée et compressée est parfois vendue dans les marchés. Il arrive qu'on la laisse ensuite reposer quelques jours afin qu'elle se colore et prenne un goût plus fort.

La pulpe est alors effritée et tamisée à l'aide d'un manaré tressé, pour extraire les fibres ligneuses et les gros morceaux. Cette semoule crue est alors grillée sur une grande platine en acier (à l'origine en terre cuite) de diamètre supérieur à 1 m, posée sur un feu. Pendant cette opération, il faut veiller à retourner sans cesse la semoule pour éviter qu'elle ne s'agglomère. Cette semoule grillée est appelée « couac » ou « farine de manioc » (farinha de mandioca au Brésil). Absorbant, le couac remplace le pain lors de tous les repas. Il peut être consommé seul (cru), en salade (façon taboulé), grillé à la poële dans des matières grasses pour un accompagnement (plat nommé Farofa au Brésil), en gratin, etc. De conservation longue et facile, nourrissant, naturellement déshydraté, il entre idéalement dans le menu des gens séjournant en forêt. Culture de manioc. wikipédia.

I.2.2. APPROCHE THÉORIQUE

Les régions d'origine du manioc sont : le nord-ouest du brésil et probablement l'Amérique centrale. Le manioc a été introduit en Afrique de l'ouest et dans le bassin du Congo par les portugais dans la seconde moitié du seizième siècle.

En Afrique de l'Est, cette culture n'est pas apparue avant le 18ème siècle. C'est seulement au cours de ce siècle que le manioc a été largement rependu à travers l'Afrique par les autorités coloniales du fait que le manioc constituait une réserve idéale contre la famine.

Le manioc est aujourd'hui cultivé partout sous les tropiques et est devenue une des denrées plus consommées dans le monde. (PURSEGLOVE 1987)

Lorsque le manioc est issu des graines, le système racinaire comporte un pivot qui s'enfonce verticalement ans le sol et des racines à développement horizontal d'abord et vertical ensuite.

Issu des boutures, le système racinaire est fasciculé. Le pivot et les secondaires peuvent se tubériser.

1. Description du manioc

Le manioc est un arbrisseau qui contient de glucose cyanogénique. Les feuilles sont alternes, sessiles ou à pétioles développés ou simples, les inflorescences sont monoïques, rarement dioïques, en racème ou en panicules terminales ou à l'aisselle des feuilles supérieures, généralement composées d'un ou plusieurs fleurs femelles basilaires.

Les racines tubérisées, de 5 à 12 tubercules par pied, contenant parfois une teneur en amidon mesurent généralement 30 à 50cm de long, mais peuvent atteindre 1m avec un diamètre de 3 à 15cm. Elles pèsent 2 à 4kg dans les meilleures conditions de culture.

Une racine comprend 3 parties : le périderme, le subérisé et l'écorce représentant 20% du poids de la racine ; et la chair blanche ou jaune, représentant 80% du poids de la racine.

2. La toxicité :

L'écorce contient une substance toxique appelée maniotoxine, cette substance se retrouve également dans le manioc amère pouvant provoquer une constipation chez l'homme ou chez l'animal si on le consomme étant brut.

3. Utilisation :

Le manioc est utilisé comme semoule ou comme fécule (Tapioca) ou comme farine sans gluten. Les feuilles au-dessus de la plante peuvent être broyées pour fabriquer du pondu, un légume traditionnel. Dans l'industrie, le manioc est utilisé pour fabriquer des biscuits, des colles.Le manioc a été utilisé pour la première fois comme alimentation animale, aujourd'hui il est consommé partout.

4. Rendements : Les rendements sont très variables suivant le climat, la valeur du sol, la variété cultivée et l'âge auquel on récolte le manioc. En région équatoriale, les terres moyennes, bien cultivées fournissent de 20 à 25 tonnes des racines fraîches à l'hectare. Dans les régions tropicales la production se situe dans les conditions moyennes d'environ 10 tonnes à l'hectare. Romain H. RAEMAEKERS, op.cit. p.194

EN RDC Le rendement moyen national du manioc est estimé à 10,9t/ha. Le rendement moyen le plus élevé est observé dans la province de Maï-Ndombe (21,6t/ha). PAM, Sécurité alimentaire, niveau de production agricole et Animale, Évaluation de la Campagne Agricole 2017-2018 et Bilan Alimentaire du Pays, page 28

Chapitre II. APPROCHE MÉTHODOLOGIE, PRÉSENTATION ET DISCUSSION DES RÉSULTATS D'ENQUÊTE.

II.0 INTRODUCTION.

Cette deuxième partie constitue la part la plus importante de tout ce travail car c'est cette dernière qui traite les informations réelles tirées à la source, la problématique de l'érosion pluviale et son impact sur la culture de manioc dans le groupement M/Shanga. Il se justifie par la présentation des résultats de l'enquête et la méthodologie utilisée pour faciliter la récolte de ces données. Pour nous, il est important de mentionner les informations émanant de la collecte des données d'enquête obtenues à partir de questionnaire que nous avons formulé et soumis à 73 enquêtés dont parmi eux 13 autorités politico-administratives 60 questionnaires pour la population et les agriculteurs vivant dans le groupement M/Shanga en particulier. C'est pourquoi nous allons discuter les résultats de cette enquête afin de trouver une solution durable qui sera prise comme le projet de développement à implanter dans ce groupement.

II.1 APPROCHE MÉTHODOLOGIE

II.1.1 Cadre de recherche

Cette recherche s'inscrit dans le cadre agro-environnemental, dans la localité de KITUVA et dans le groupement Mupfunyi/Shanga en général, nous observons une baisse de production agricole liée à la présence des érosions et inondations qui détériorent les sols, elles emportent la partie superficielle qui est arable et la terre devient infertile ; tous ceux-là étant des facteurs de la non plantation des haies antiérosives et manque de la bonne gestion du sol.

II.1.2 Type de recherche

Notre recherche a un caractère del'enseignement car elle enseigne à la population de M/Shanga comment protéger le sol pour lutter contre la faible production.

2.1.3 Méthodes, Techniques et Outils

A. Méthodes :

À ce qui concerne les méthodes, nous entendons la manière ou façon de procéder ou encore c'est une manière de conduire sa pensée, de penser, de dire ou de faire quelque chose suivant certains principes et avec un certain ordre.

Voici quelques méthodes utilisées :

1) Méthode Historique

Cette méthode nous a permis de faire une différence de fréquence de l'érodibilité des champs qui avaient d'arbres antiérosives au paravent et ceux qui n'en ont pas pour le moment afin de tirer une conclusion.

2) Méthode analytique

C'est cette méthode qui nous permet nous chercheurs d'analyser une quelconque situation pour dégager les problèmes, ensuite de proposer des solutions. Elle nous a permis d'analyser les données qui ont été récoltées sur terrain et dégager les résultats de notre étude.

3) Méthode statistique

Cette autre méthode est la procédure par laquelle les données récoltées sont présentées sous forme des tableaux et graphiques pour très bien donner leurs interprétations, signalons que nous avons encore utilisé cette méthode pour quantifier et chiffrer cette scientificité.

B. Techniques

Une technique est un ensemble des procédés qu'on doit méthodiquement employer pour un art, pour une recherche, ou dans un métier ;

Les quelques techniques utilisées sont les suivantes :

a. Technique documentaire

Au-delà du peu que nous avons essayé faire de nous-même, nous nous sommes référé aux travaux des autres scientifiques, en comprenant cela, cette technique documentaire nous a permis de consulter les différents documents, ouvrages, revues, TFC, des rapports et des sites WEB en rapport avec notre sujet pour pouvoir l'enrichir et lui donner un sens plus réel.

b. Le questionnaire

C'est au travers les différentes questions formulées et posées à la population de notre champ d'action que nous sommes arrivés à éclairer notre travail sur la problématique de l'érosion pluviale et son impact sur la culture de manioc dans le groupement M/Shanga.

c. Technique d'échantillonnage

Notre étude ne peut pas s'étendre sur la totalité de la population du groupement M/Shanga, Cette technique nous permet d'orienter notre questionnaire d'enquête à un nombre d'enquêtés bien déterminé pour minimiser le temps mais en visant d'obtenir les données nécessaires pour notre étude.

d. Technique d'interview

C'est une communication verbale et écrite entre l'enquêteur et l'enquêté, pendant ce processus l'enquêteur tente d'obtenir les informations à l'enquêté dont il a besoin pour élaborer son travail scientifique.

e. Outils

Pour réaliser ce dit travail nous avons utilisé des outils ci-après :

ü Traitement des textes en Word (ordinateur et téléphone pour les recherches)

ü Le questionnaire d'enquête

ü Guide d'entretien

ü Guide d'interview etc.

II.1.4. POPULATION ET CHOIX DE L'ÉCHANTILLON

§ Population d'étude

Comme toute étude implique toujours une population d'étude, c'est-à-dire un ensemble des êtres humains caractérisé dont on veut savoir les relations, les besoins, et les options ; Notre étude ne ferait pas exception, c'est pourquoi elle prend la population du groupement Mupfunyi/Shanga comme sa population d'étude.

§ Population cible

L'étude sur toute la population du groupement Mupfunyi/Shanga est difficile et très coûteuse, c'est pourquoi notre population cible pour notre étude reste : les agriculteurs, les chefs des quelques localités, et certaines autorités politico-administratives.

§ Taille de l'échantillon

La technique d'échantillonnage est née de l'impossibilité pratique d'interroger toute une population à laquelle on s'intéresse et d'une possibilité statistique de décrire le tout par une partie seulement. Il s'agit de recueillir une image globale conforme à celle qui serait, en interrogeant l'ensemble de la population, voilà pourquoi l'échantillon doit être représentatif de la population d'étude. Dans cette recherche scientifique nous nous sommes servis de la formule dite de LYNCH qui est donnée ci-dessous :

n= Taille d'échantillon à calculer

N= représente 80% de la population totale. C'est-à-dire que

Z= une constante pour composer la marge d'erreur qu'il y aurait vis-à-vis de la population, elle est estimée à 1,96.

P= probabilité estimée à 50% ou 0,5 avec le degré de liberté ou intervalle de confiance normale qui varie entre 5 et 10%, soit de 0,05 à 0,1.

Ainsi pour calculer la taille de l'échantillon nous avons procédé de la manière suivante :

L'échantillon de notre étude comprend deux (2) catégories suivantes :

ü 60 personnes enquêtées pour la population et les agriculteurs du groupement Mupfunyi/Shanga.

ü 13 personnes enquêtées pour les leaders locaux qui, parmi eux certains sont des personnes qui ont des tâches de l'agriculture et/ou l'élevage dans l'accomplissement de leurs missions, c'est par exemple les agronomes de la chefferie, les TDR et les ingénieurs en Agrovétérinaire.

II.1.5. Collecte des données

Pour arriver à la réalisation parfaite de cette tâche de la collection des données, nous avons deux phases que nous nous sommes servies ; la première c'est tout d'abord l'identification des enquêtés et leur préparation, en suite la collecte proprement-dite au moyen d'un questionnaire établi et soumis à nos enquêtés, des interviews que nous avons organisées autour de la question de l'érosion et de la culture de manioc. La collecte des données sur terrain s'est réalisée au cours du mois d'octobre 2021, avant la récolte des données nous avons réalisé d'autres descentes pour préparer le terrain et faire des observations systématiques en vue d'avoir une idée plus claire.

II.2.PRÉSENTATION DES RÉSULTATS DE L'ENQUÊTE

II.2.1. Objectifs de l'enquête

Au cours de la présente recherche scientifique nous nous sommes fixés des objectifs suivants :

Ø Montrer comment l'érosion pluviale présente un impact préoccupant sur la production agricole et notamment la culture de manioc dans le groupement Mupfunyi/Shanga

Ø Identifier les vraies causes de l'érosion pluviale dans le groupement M/Shanga

Ø Trouver et montrer l'impact de cette érosion dans le groupement M/Shanga;

Ø Proposer des pistes de solution afin d'atténuer les risques de cette catastrophe dans ce dit groupement

Ø Vérifier si nos hypothèses fixées au départ seront confirmées ou infirmées.

II.2.2. Interprétation des résultats de l'enquête

II.2.2.1. RÉSULTATS SUR L'IDENTIFICATION DES ENQUÊTÉS

Tableau II : RÉPARTITION DES ENQUÊTÉS SELON LE SEXE

Sexe des enquêtés

Fréquences

Pourcentage

Masculin

29

39,7

Féminin

44

60,3

Total

73

100,0

Source : Notre enquête effectuée sur terrain au mois d'octobre 2021

Dans ce tableau nous rencontrons que nos enquêtés étaient composés de 60,3% de personnes de sexe Féminin et de 39,7% de sexe Masculin.

Tableau III : RÉPARTITION DES ENQUÊTÉS SELON LEUR ADRESSE

Collectivité d'origine des enquêtés

Fréquences

Pourcentage

Bahunde

73

100

Bashali

0

0

Osso Banyungu

0

0

Total

73

100,0

Source : Notre enquête effectuée sur terrain au mois d'octobre 2021

L'interprétation de ce tableau ci-haut, sur 73 personnes enquêtées, la totalité des enquêtés soit 100% sont de la chefferie des bahunde car cette enquête s'est focalisée uniquement dans cette chefferie.

Tableau IV : RÉPARTITION DES ENQUÊTÉS SELON LES GROUPEMENTS

Groupement d'origine

Fréquences

Pourcentage

Mupfunyi Shanga

73

100

Mupfunyi Matanda

0

0

Mupfunyi Karuba

0

0

Mupfunyi Karuba

0

0

Total

73

100,0

Source : Notre enquête sur terrain, septembre 2021

Ce tableau montre que la totalité de nos enquêtés soit 100% de nos enquêtés vivent dans le groupement M/Shanga, cela se justifie par le fait que notre étude s'est focalisée uniquement dans ce dit groupement.

Tableau V : RÉPARTITION DES ENQUÊTÉS SELON LES VILLAGES

Villages des enquêtés

Fréquences

Pourcentage

Shasha

33

45,2

Kihindo

24

32,9

Nyamubingwa

0

0,0

Bweremana

9

12,3

Kirotshe

7

9,6

Total

73

100,0

Source : Notre enquête effectuée sur terrain dans le mois d'octobre 2021

En analysant le tableau ci-haut nous trouvons que montre que, 45,2% de nos enquêtés vivent dans le village de shasha, 32,9% de nos enquêtés vivent dans le village de Kihindo, 12,3% de nos enquêtés ont leurs domiciles dans le village de Bweremana où nous avons enquêté presque la majorité des leaders politico-administratifs et 9,6% de nos enquêtés vivent à Kirotshe

Tableau VI : RÉPARTITION DES ENQUÊTÉS SELON LA DURETÉ DANS LE GROUPEMENT MUPFUNYI SHANGA

Question

Réponses

Fréquences

Pourcentage

Depuis quelle année habitez-vous dans le groupement Mupfunyi Shanga ?

Entre 1960 et 1980

24

40

Entre 1980 et 2000

11

18,3

Entre 2000 et 2020

15

25

Avant 1960

3

5

De 2020 à nos jours

7

11,7

Total

60

100,0

Source : Notre enquête effectuée sur terrain dans le mois d'octobre 2021

Dans ce tableau nous rencontrons que 40% de nos enquêtés vivent dans le groupement Mupfunyi Shanga depuis la durée qui va de 1960 et 1980, 18,3% de la population enquêtée vit dans ce groupement entre 1980 et 2000, nous constatons aussi que 25% de nos enquêtés étaient arrivés ici entre 2000 et 2020 et 11,7% sont issus de 2020 à nos jours.

Tableau VII : RÉPARTITION DES ENQUÊTÉS SELON LEURS PROVENANCES

Question

Réponses

Fréquences

Pourcentage

Quelle est votre provenance ?

Je provenais des autres groupements du territoire de Masisi

41

68,3

Je provenais des autres territoires du Nord-Kivu

4

6,7

Je provenais des autres provinces de la RDC

12

20

Je vivais en dehors de la RDC

3

5

Total

60

100,0

Source : Notre enquête effectuée sur terrain dans le mois d'octobre 2021

De ce tableau, nous tirons la lecture suivante : 68,8% de nos enquêtés provenaient des autres groupements voisins du groupement Mupfunyi Shanga, 6,7% étaient venus des autres territoires de la province du Nord-Kivu, 25% de nos enquêtés sont issus des autres provinces de la RDC comme la province voisine du Sud-Kivu et seulement 5% étaient venus à l'extérieur des frontières Congolaises.

Tableau VIII : LA MANIÈRE DONT ON OBSERVAIT LA LOCALITÉ DE KITUVA

Question

Réponses

Fréquences

Pourcentage

À votre arrivée comment était la localité de Kituva ?

On observait des arbres presque partout

23

38,33

La récolte des produits vivriers était abondante

29

48,33

La pêche était bien organisée

1

1,68

La population vivait en paix, en harmonie

5

8,33

L'insécurité n'existait pas

2

3,33

Total

60

100,0

Source : Notre enquête effectuée sur terrain dans le mois d'octobre 2021

Pour éclairer les données qui se trouvent écrites dans ce tableau nous constatons qu'à l'arrivée des habitants enquêtés dans la localité les observations étaient les suivantes : 38,33% de la population on dit qu'ils observaient des arbres presque partout, 48,33% nous ont affirmé que la récolte des produits vivriers était abondante, 1,68% de nos enquêtés ont aussi annoncé que la pêche était bien organisée, les 8,33% et 3,33% nous ont fourni les informations sur le plan sécuritaire et ont dit que la population vivait en harmonie et l'insécurité n'existait pas.

Tableau IX : ESPÈCES DES CULTURES QUE LA POPULATION DE KITUVA CULTIVAIT

Question

Réponses

Fréquences

Pourcentage

Quelles cultures la population de Kituva avait l'habitude d'exploiter?

Maïs-Haricot-Petit pois

9

15

Le Haricot-Manioc

17

28,3

Le Manioc-Haricot-Maïs

31

51,7

Les patates douces-Les ignames

3

5

Total

60

100,0

Source : Notre enquête effectuée sur terrain dans le mois d'octobre 2021

Sur les 60 enquêtés qui nous ont donné les informations à ce qui concerne la culture que la population de Kituva avait l'habitude d'exploiter, 15% annoncent qu'on pratiquait le culture de Maïs-Haricot-Petits pois, 28,3% pratiquaient la culture de Manioc associé aux haricots, 51,7% de nos sources affirment qu'on pratiquait toujours la culture de Manioc-Haricot et Maïs tous en association, et seulement 5% de personnes que nous avons enquêtées nous disent que la population avait l'habitude d'exploiter les patates douces et les ignames.

Tableau X : ÉTAT DES RÉCOLTES DES CULTURES PRÉFÉRÉES

Question

Réponses

Fréquences

Pourcentage

Comment se présente la récolte des cultures préférées dans la localité de Kituva?

La récolte a beaucoup chuté

43

71,7

Le sol n'est plus fertile

17

28,3

La population a abandonné l'agriculture

0

0

Le manioc-haricot-maïs ne sont plus exploités

0

0

Total

60

100,0

Source : Notre enquête effectuée sur terrain dans le mois d'octobre 2021

De ce tableau il nous revient à dire que sur 60 enquêtés 71,7% trouvent que la récolte des produits agricoles a beaucoup chuté, les agriculteurs ne produisent plus suffisamment et 28,3% trouvent que le sol n'est plus fertile comme au paravent, donc le manioc, le haricot, le maïs sont toujours exploité mais les rendements restent faibles et la population n'a pas d'abondance.

Tableau XI : CAUSES DE LA CHUTE DE RÉCOLTE DES CULTURES

Question

Réponses

Fréquences

Pourcentage

Quelles sont les causes de chute des récoltes des cultures préférées comme le maïs, haricot, et le manioc ?

La pluie abondante

9

15

Infertilité du sol

19

31,7

Érosion pluviale

26

43,3

La sécheresse prolongée

0

0

Perturbation des saisons culturales

6

10

Total

60

100,0

Source : Notre enquête effectuée sur terrain dans le mois d'octobre 2021

Après l'observation des données fournies dans le tableau ci-haut, nous trouvons que la chute des récoltes culturales est causée à 15% par la pluie abondante ; l'infertilité du sol cause la chute des récoltes culturales à 31,7%, l'érosion pluviale prend une place préoccupante de 43,3% à ce qui concerne la chute des récoltes des cultures pendant que la perturbation des saisons culturales est à la hauteur de la chute des récoltes à 10% selon nos sources.

Tableau XII :CE QUI EMPÊCHE LA POPULATION DE RÉCOLTER UNE GRANDE QUANTITÉ DES PRODUITS AGRICOLES

Question

Réponses

Fréquences

Pourcentage

Qu'est ce qui empêche actuellement la population de de récolter une grande quantité ?

L'érosion pluviale

25

41,7

Les maladies virales

17

28,3

Association des cultures

5

8,3

L'exploitation du manioc sur une pente raide

13

21,7

Total

60

100,0

Source : Notre enquête effectuée sur terrain dans le mois d'octobre 2021

Le tableau ci-haut démontre qu'en grande partie l'érosion pluviale est la première cause qui fait à ce que la population ne produise pas une grande quantité des produits agricoles et elle représente en elle seule 41,7% de causes. Suivie des maladies virales comme la mosaïque de manioc qui attaque aussi cette culture et représente 28,3% de causes, l'exploitation des cultures sur une pente raide empêche une grande production à 21,7%, nos sources renseignent aussi que les associations des cultures sont à la base de cette baisse de production à 8,3%.

Tableau XIII: CAUSE DE CULTIVER SURTOUT LE MANIOC

Question

Réponses

Fréquences

Pourcentage

Pour quelle cause la population de Kituva préfère cultiver surtout le manioc?

Pour la farine

42

70

Pour fabriquer le chikwangue

11

18,3

Pour la fabrication de la bière locale

7

11,7

Pour exploiter ses feuilles

0

0

Total

60

100,0

Source : Notre enquête effectuée sur terrain dans le mois d'octobre 2021

La lecture de ce tableau stipule que :sur 60 enquêtés 70% de nos enquêtés disent que les agriculteurs cultivent le manioc pour la fabrication de la farine soit pour sa vente ou pour sa consommation sous diverses formes, 18,3% disent que le manioc est cultivé pour la fabrication de Chikwangue et 11,7% disent que c'est pour y tirer la bière locale.

Tableau XIV :CAUSES DE L'ÉROSION DANS LE GROUPEMENT MUPFUNYI SHANGA

Question

Réponses

Fréquences

Pourcentage

Quelles sont les causes de l'érosion dans le groupement Mupfunyi Shanga ?

La pluie abondante

4

6,7

L'exploitation de manioc sur une forte pente

18

30

L'insuffisance des haies antiérosives

21

35

L'exploitation régulière du sol

10

16,7

Le manque d'usage des techniques culturales

7

11,6

Total

60

100,0

Source : Notre enquête effectuée sur terrain dans le mois d'octobre 2021

Les éléments qui s'inscrivent dans ce tableau nous renseignent que les causes de l'érosion sont diverses, parmi elles, la pluie abondante la favorise à 6,7%, l'exploitation des cultures sur une forte pente favorise l'érosion à 30%, l'insuffisance des haies antiérosives est la première cause avec 35%, l'exploitation perpétuelle du sol favorise cette catastrophe à 16,7% et le manque et/ou insuffisance d'usage des techniques culturales la favorise à 11,6%.

Tableau XV : LES CONSÉQUENCES DE L'ÉROSION PLUVIALE

Question

Réponses

Fréquences

Pourcentage

Quelles sont les conséquences de l'érosion dans le groupement Mupfunyi Shanga ?

Perte de la fertilité du sol

19

31,7

Destruction des cultures

15

25

Inondation

11

18,3

La famine

4

6,7

La malnutrition

6

10

La baisse de l'économie

5

8,3

Total

60

100,0

Source : Notre enquête effectuée sur terrain dans le mois d'octobre 2021

Les résultats de ce tableau reprennent les conséquences de l'érosion pluviale selon lesquelles nos enquêtés affirment qu'à 31,7% l'érosion pluviale a comme conséquence la perte de la fertilité du sol, à 25% la conséquence est la destruction des cultures, à 18,3% la conséquence est l'inondation des maisons de la vallée, à 6,7% l'érosion cause la famine, elle engendre la malnutrition jusqu'à 10% et à long terme elle cause la baisse de l'économie jusqu'à 8,3%.

Tableau XVI : LES PISTES DE SOLUTION À PROPOSER

Question

Réponses

Fréquences

Pourcentage

Quelles sont les pistes de solution à proposer pour diminuer les conséquences de l'érosion?

Amélioration des conditions culturales

7

11,7

Formation des paysans sur la lutte antiérosive

10

16,7

Renforcement des capacités

8

13,3

La plantation des haies antiérosives

23

38,3

La rotation, l'association et la succession des cultures

5

8,3

La pratique de la jachère

7

11,7

Total

60

100,0

Source : Notre enquête effectuée sur terrain dans le mois d'octobre 2021

Avec les résultats contenus dans le tableau ci-haut, nous trouvons que selon 38,3% de nos enquêtés la plantation des haies antiérosives est une solution prioritaire afin de diminuer les conséquences de l'érosion pluviale, 16,7% pensent à la formation des paysans sur la lutte antiérosive, 13,3% souhaitent qu'il y ait le renforcement des capacités, 10,3%, 11,7 % proposent laisser les champs en jachère, autres 11%, disent qu'il faut améliorer les conditions culturales et 8,3% des enquêtés croient que si on faisait la rotation, l'association et la succession des cultures serait une solution palliative.

RÉSULTATS DES LEADERS LOCAUX

Tableau XVII : LA DURETÉ DE L'EXERCICE DE FONCTION DE L'AUTORITÉ

Question

Réponses

Fréquences

Pourcentage

Depuis quand êtes-vous autorité dans le groupement Mupfunyi Shanga?

Avant l'indépendance

0

0

Entre 1960 et 1990

0

0

Entre 1990 et 2006

3

23

Entre 2006 et 2015

4

30,8

Depuis 2015 à nos jours

6

46,2

Total

13

100,0

Source : Notre enquête effectuée sur terrain dans le mois d'octobre 2021

Au vu de ce tableau ci-haut, nous remarquons que parmi les personnes que nous avons enquêtées leurs durées d'exercice des fonctions comme autorités : 23% exercent leurs fonctions dans l'intervalle variant entre 1990 et 2006, 30,8% de nos enquêtés exercent leurs fonctions dans la durée qui varie entre 2006 et 46,2% exercent leurs taches dans la durée qui va de 2015 à nos jours.

Tableau XVIII : PRÉSENTATION DE LA SITUATION ALIMENTAIRE DE LA POPULATION DE KITUVA

Question

Réponses

Fréquences

Pourcentage

Comment se présente la situation alimentaire de la population de Kituva ?

Le sol n'est plus fertile comme au paravent

5

38,6

La population souffre de la malnutrition

1

7,7

Le sol est très fertile et la population est en abondance

1

7,7

La population s'approvisionne de l'agriculture, pêche et élevage

6

46

Total

13

100,0

Source : Notre enquête effectuée sur terrain dans le mois d'octobre 2021

Pour les données de ce tableau, nous constatons que sur 13 leaders enquêtés 38,6% de nos enquêtés ont dit que le sol n'est plus fertile comme au paravent, 7,7% ont dit que la population souffre de la malnutrition, 7,7% de nos enquêtés ont répondu en disant que le sol est fertile et la population vit en abondance et 46% ont dit que la population s'approvisionne de l'agriculture, pêche et élevage.

Tableau XIX : LA CULTURE EXPLOITÉE SURTOUT PAR LA POPULATION DE KITUVA

Question

Réponses

Fréquences

Pourcentage

Quelle culture qui est exploitée surtout par la population de Kituva ?

Manioc-Haricot-maïs

7

53,8

Taro-Patate douce

2

15,4

Igname-Canne à sucre

0

0

Banane-maïs-Petits pois

4

30,8

Total

13

100,0

Source : Notre enquête effectuée sur terrain dans le mois d'octobre 2021

Les résultats de ce tableau nous renseignent que 53,8% ont répondu que la culture de manioc associé avec le haricot et le maïs est exploitée surtout par la population de Kituva, 30,8% affirment aussi que la banane est exploitée par la population à des pourcentages non négligeables 15,4% affirment aussi que la culture de taro et patate douce est aussi exploitée dans par une certaine couche de la population.

CONCLUSION PARTIELLE

Cette étude portant sur la problématique de l'érosion pluviale et son impact sur la culture de manioc dans le groupement Mupfunyi Shanga particulièrement dans la localité de Kitunva, Notre étude comprend 73 personnes que nous avons prises comme notre échantillon.

De cette étude découlent les résultats tels que : le sexe féminin a dominé notre étude avec 68,3%, par ailleurs, les agriculteurs de Shasha ont été majoritaires avec 45,2% suivis de ceux de Kihindo avec 32,9%

Les 60 agriculteurs enquêtés qui nous ont donné les informations à ce qui concerne la culture que la population de Kituva avait l'habitude d'exploiter, 15% annoncent qu'on pratiquait le culture de Maïs-Haricot-Petits pois, 28,3% pratiquaient la culture de Manioc associé aux haricots, 51,7% de nos sources affirment qu'on pratiquait toujours la culture de Manioc-Haricot et Maïs tous en association, et seulement 5% de personnes que nous avons enquêtées nous disent que la population avait l'habitude d'exploiter les patates douces et les ignames, pour ceux qui cultivent le manioc la durée de récolte culturale varie entre 1 année ou plus, cela dépend de la valeur du sol ou de la volonté des cultivateurs mais le plus souvent la durée de récolte est 1 an.

Toujours selon les sources, l'érosion pluviale est la première cause qui fait à ce que la population ne produise pas une grande quantité de produits agricoles et cette érosion présente en elle seule 41,7% suivie de la mosaïque de manioc et de la cochenille du manioc qui attaquent aussi cette culture et représentent 28,3% de causes de la baisse de production, quant à l'exploitation des cultures sur une pente raide empêche une grande production à 21,7% et les mauvaises associations des cultures sont à la base de cette baisse de production à 8,3%.

Les pistes de solutions envisagées par la population sont : la plantation des haies antiérosives selon 38,3% de nos enquêtés, 16,7% de nos enquêtés ont envisagé la formation de la population sur la lutte antiérosive, 11,7 % proposent laisser les champs en jachère, et le pratique des conditions culturales, la rotation et succession des cultures.

II.3. DISCUSSION DES RÉSULTATS DE L'ENQUÊTE

Comme nous l'avons annoncé aux préambules, après la collection des données de l'enquête sur terrain à Kituva, nous devons passer à l'analyse de ces dernières enfin pour d'en tirer une conclusion, c'est ainsi que dans cette étape nous allons présenter différents résultats de la population enquêtée ainsi que ceux des autorités locales tout en les confrontant à nos hypothèses afin de les confirmer ou de les infirmer.

Ayant le souci de vouloir vérifier comment l'érosion pluviale a son impact sur la culture de manioc dans le groupement M/Shanga particulièrement dans la localité de Kituva, le tableau n° XV nous donne les résultats qui reprennent les causes de la chute de la production agricole selon lesquelles nos enquêtés affirment que cette chute des récoltes culturales est causée à 15% par la pluie abondante ; l'infertilité du sol cause la chute des récoltes culturales à 31,7%, l'érosion pluviale prend une place préoccupante avec 43,3% à ce qui concerne la chute des récoltes des cultures et la perturbation des saisons culturales est à la hauteur de la chute des récoltes à 10%.

En ce qui concerne les données du tableau N° 14, les éléments qui s'inscrivent dans ce tableau nous renseignent que les causes de l'érosion sont diverses, parmi elles ; la pluie abondante la favorise à 6,7%, l'exploitation des cultures sur une forte pente favorise l'érosion à 30%, l'insuffisance des haies antiérosives est la première cause avec 35%, l'exploitation perpétuelle du sol favorise cette catastrophe à 16,7% et le manque et/ou insuffisance d'usage des techniques culturales la favorise à 11,6%.

Au vu de tableau N° 15 les résultats de ce tableau nous donnent l'impact de l'érosion pluviale sur la vie socioéconomique selon lesquels nos enquêtés affirment qu'à 31,7% l'érosion pluviale a comme conséquence la perte de la fertilité du sol, à 25% la conséquence est la destruction des cultures ; à 18,3% la conséquence est l'inondation des maisons de la vallée, à 6,7% l'érosion cause la famine, elle engendre la malnutrition jusqu'à 10% et à long terme elle cause la baisse de l'économie jusqu'à 8,3%.

La diminution des érosions augmenterait la qualité de la fertilité du sol et augmenterait la production du manioc qui peut conduire à la réduction du prix au marché pour une meilleure survie de la population locale que nationale à des répercussions sur la vie socio-économique. ANTONY YOUDEWEI (2004)

En ce qui concerne les causes de l'érosion pluviale, nos enquêtés ont mis un accent particulier sur le manque ou insuffisance des haies antiérosives, une forte pente et l'insuffisance d'usage des techniques culturales. Partant des conséquences les enquêtés affirment que l'érosion pluviale entraine une perte de la terre arable et arrache la fertilité du sol ce qui entraine aussi la baisse de production, la destruction des cultures et l'inondation des maisons installées dans la vallée et autres biens. Sur le point de vue pistes de solutions envisagées.

Avec les résultats contenus dans le tableau N°16, nous trouvons que selon 38,3% de nos enquêtés la plantation des haies antiérosives est une solution prioritaire afin de diminuer les conséquences de l'érosion pluviale, 16,7% pensent à la formation des paysans sur la lutte antiérosive, 13,3% souhaitent qu'il y ait le renforcement des capacités, 10,3%, 11,7 % proposent laisser les champs en jachère, autres 11%, disent qu'il faut améliorer les conditions culturales et 8,3% des enquêtés croient que si on faisait la rotation, l'association et la succession des cultures serait une solution palliative.

Les données ci-haut nous poussent à dire que nos hypothèses sont confirmées

Chapitre III. PROJET DE PLANTATION DES HAIES ANTIÉROSIVES POUR LUTTER CONTRE L'ÉROSION PLUVIALE DANS LE GROUPEMENT MUPFUNYI/SHANGA.

Introduction

Dans le premier chapitre de ce travail nous avons donné la présentation du groupement M/Shanga, nous sommes passé en revue des quelques écrits sur l'érosion pluviale et son impact sur la culture de manioc ; Dans ce dernier chapitre qui est le projet parlant sur la plantation des haies antiérosives pour diminuer la fréquence ou le taux de l'érosion afin de mieux conserver la fertilité, pour améliorer la production agricole dans le groupement MUPFUNYI/SHANGA.

III.1. IDENTIFICATION DU PROJET

III.1.1. CONTEXTE ET JUSTIFICATION

De tout ce que l'univers a déjà connu, les actions de l'homme restent incompréhensibles dans le domaine de la protection des terres, les déforestations liées l'accroissement démographique, l'exploitation régulière du sol dans le but de chercher un bon cadre de vie, SINZAHERA Dieudonné (2021), toutes ces activités appauvrissent les sols et les rendements des produits agricoles deviennent de plus en plus faibles, cela nous engendre l'idée de mettre en place ce projet de développement afin de diminuer leurs conséquences.

Le groupement MUPFUNYI/SHANGA dispose des nombreux problèmes qui constituent un goulot d'étranglement pour le développement de ce milieu.

L'un des problèmes les plus ressentis est l'observation continue de l'érosion causée par les eaux de pluie.

Cette situation est justifiée tout d'abord par le manque d'information en matière de lutte antiérosive.

Le risque de l'érosion, de la conservation des ressources naturelles et leurs conséquences sur la production agricole, présente à cette population une catastrophe énorme pour toute la population agricultrice ou non.

III.1.2. OBJECTIFS DU PROJET

a. Objectif global : Améliorer les connaissances de la population et surtout la population pratiquant l'agriculture sur les techniques culturales pour le maintien de la fertilité du sol.

b. Objectifs spécifiques :

Ø Conscientiser les autorités locales sur la prise

Ø Conscientiser les leaders locaux et les agriculteurs de ce groupement l'importance de protéger les sols notamment par la plantation des haies antiérosives.

Ø Créer un projet de renforcement des capacités des agriculteurs.

III.1.3. LOCALISATION ET DURÉE DU PROJET

a) Localisation : Notre projet sera exécuté dans le groupement MUPFUNYI/SHANGA territoire de Masisi en province du Nord-Kivu.

b) Durée : La durée de ce projet est estimée à 8 mois, soit du 1 janvier 2022 au 31 Août 2022

III.1.4. NATURE ET CADRE JURIDIQUE DU PROJET

a) Nature : ce projet est de nature agro-environnemental car l'environnement concerne tous les domaines de la vie scientifique, il vise à améliorer les conditions culturales pour augmenter la production agricole de manioc dans le groupement MUPFUNYI/SHANGA.

b) Cadre juridique : ce projet est concerté et sa réalisation sera facilitée par l'autorisation des autorités locales, de la division provinciale de l'agriculture en collaboration avec la division provinciale de l'environnement et le développement durable.

III.1.5. ACTEURS ET BÉNÉFICIAIRES DU PROJET

1. Acteurs

v Les bailleurs des fonds

v Les Techniciens en Développement Rural (TDR)

v Les agronomes

v La population locale

v Les Organisations Non Gouvernementales (ONG) qui interviennent dans le domaine de l'agriculture et de l'environnement

v Le gouvernement congolais

2. Bénéficiaires du projet

ü Bénéficiaires Directs

v Toute la population du groupement M/Shanga qui subit les conséquences de l'érosion pluviale et les agriculteurs qui pratiquent leurs activités agricoles sur des champs à pentes raides.

ü Bénéficiaires indirects :

v Toute la population riveraine du groupement M/Shanga et les grands consommateurs des produits agricoles issus de ce groupement.

III.1.6. STRATÉGIE DU PROJET

Pour s'assurer de sa réussite, ce projet devra s'appuyer sur des stratégies ci-après :

· Recherche des fonds

· Location d'un bureau

· Recrutement du personnel

· Former les planteurs des haies

· Sensibilisation de la population

· Suivi

· Évaluation des activités du projet.

III.2. ÉTUDE DU PROJET

III.2.1. OPPORTUNITÉ DU PROJET

L'opportunité de ce projet est de permettre la bonne gestion du sol afin réduire les érosions pluviales et augmenter la quantité de la production du manioc, la prise de conscience de la population agricultrice en matière de la maintenance de la fertilité du sol dans le groupement MUPFUNYI/SHANGA.

III.2.2. PERTINENCE DU PROJET

Ce projet est pertinent car il vise à améliorer les conditions des cultures de terre, améliorer la production agricole pour changer la vie socio-économique de la population.

III.2.3. FAISABILITÉ DU PROJET

· Sur le plan économique : ce projet contribuera à la croissance de l'économie par le fait que l'économie de ce milieu est basée sur l'agriculture, l'agriculture est donc le premier pilier de l'économie ce milieu, malheureusement menacée par les érosions, une fois ce projet sera exécuté, la plantation des haies antiérosives pourra diminuer le taux des érosions et permettre une bonne production agricole.

· Sur le plan technique : Le personnel technicien doit avoir un maximum de compétence dans le domaine de l'agriculture, de l'environnement mais aussi de l'étude topographique du milieu.

· Sur le plan social : Le bon déroulement de ces différents travaux permettra à la population d'accroître la production agricole et permettre les échanges commerciaux entre la population productrice et la population consommatrice.

· Sur le plan financier : notre principal partenaire extérieur est le gouvernement central ou provincial qui va être prêt à décaisser au moment opportun les fonds nécessaires pour l'exécution de ce projet sans aucune difficulté et suivant les échéances que nous nous-sommes-fixées.

III.3. OPÉRATIONNALISATION DU PROJET

III.3.1. ORGANIGRAMME

Coordination

Finance

Conseil d'Administration

Comptabilité

Caisse

Services techniques

Topographe

Agronome

Secrétariat

Sensibilisateurs

Chauffeurs

Services de garde

Coordination

Conseil d'Administration

Comptabilité

Caisse

Finance

Secrétariat

Services techniques

Topographe

Agronome

Sensibilisateurs

Planteurs

Chauffeurs

Services de garde

FONCTIONNEMENT

1. La coordination:

Il est l'organe suprême de la gestion de ce projet, cet organe comprend un directeur qui est chargé de coordonner, contrôler toutes les ressources et toutes les activités pour le bon déroulement du projet.

2. Conseil d'administration :

Il comprend un président qui est l'initiateur du projet, un vice-président, un rapporteur aussi un trésorier ils travaillent en collaborativité avec le coordonnateur.

Ce conseil d'administration a pour rôle :

- Convoquer les réunions du conseil d'administration

- Représenter et défendre les intérêts du projet

- Promouvoir la coopération avec d'autres organisations et les bailleurs des fonds

- Superviser et assurer le suivi de l'exécution du projet

- Rechercher les subventions, dons et legs

- Approuver les subventions reçues

- Faire un compte rendu de la gestion du projet au directeur et établir le rapport annuel avec l'appui de la coordination du projet.

- Engager et révoquer les agents de services techniques.

3. Le secrétariat :

Le secrétaire est chargé de la rédaction des documents administratifs, les rapports d'expédition, la réception des courriers et l'orientation des visiteurs.

4. Chargé de finance : Il fait l'enregistrement des ressources financières du projet et la répartition de leur usage.

5. Services techniques : Les techniciens exécutent tout travail du projet sous l'autorisation de la coordination, le chargé de suivi doit aussi suivre et le contrôler ces activités et donne rapport à la coordination.

6. Topographe : Il donne les techniques à utiliser pour planter les haies vives, il doit guider le traçage des courbes des niveaux et mesurer les distances qui peuvent séparer deux courbes des niveaux.

7. Agronome : Il doit travailler en interaction avec le topographe pour accomplir le travail au moment opportun.

8. Les sensibilisateurs : Leurs travail est de divulguer le message à la population de M/Shanga dans le but d'attirer la participation communautaire et de prendre conscience dans la gestion des sols et l'application des techniques culturales, ceux-ci doivent être outillés en matière de vulgarisation agricole.

9. Les planteurs : Ils assurent la plantation des haies vives sous le guide du topographe et l'agronome.

10. Chauffeurs : Ils sont chargés de transporter les biens matériels du projet mais aussi le personnel.

11. Les gardiens : Leurs rôle est d'assurer la sécurité des tous les biens du projet.

III.4. PLANIFICATION DES INTRANTS

Définition : Les intrants sont des activités et des ressources gérées par les projets qui permettent de produire les résultatsdu projet.

INTRANT 1 : Rechercher et obtenir le financement.

w Objectif : Enter en contact avec les bailleurs de fonds et trouver le financement

w Cible : Bailleur de fonds et autres partenaires intéressés par le projet

w Échéance : 8 au 29 janvier

w Durée : 3 semaines

w Responsable : l'initiateur du projet

w Réalisateur : Le coordonnateur du projet 

w Ressources :

- Matérielles : les lettres, papiers, stylos, ordinateurs etc.

- Humaines : Initiateur du projet

- financières 

w Hypothèses : Que les bailleurs des fonds et autres partenaires financent le projet.

INTRANT 2 : LOUER ET ÉQUIPER LE BUREAU

w Objectif : L'objectif est que le personnel soit permanent et que l'on puisse avoir une adresse de la coordination du projet

w Cible : Les propriétaires ou les appartenant bâtiments et des appartements.

w Échéance : Du 1er Février au 15 janvier

w Durée : 2 semaines

w Responsable : l'initiateur du projet et le coordonnateur

w Réalisateur : Le coordonnateur du projet 

w Ressources :

- Matérielles : les factures, décharges de la garantie etc.

- Humaines : Initiateur du projet

- financières :

w Hypothèses : Quele personnel ou les agents ou soient disponibles au bureau

INTRANT 3 : SENSIBILISER LA POPULATION ET IDENTIFIER LES BÉNÉFICIAIRES

w Objectif : Exciter la participation communautaire et rendre permanents les propriétaires des champs qui seront bénéficiaires de la plantation des haies vives.

w Cible : La population qui cultive des champs à forte pente

w Échéance : Du 1er janvier au 31 Août

w Durée : 8 mois

w Ressources :

- Matérielles : Mégaphone, des Émission radio, affiches

- Humaines : Coordonnateurs, sensibilisateurs

- Financières :

w Responsable : Coordonnateur

w Réalisateur : Les sensibilisateurs

w Hypothèse : Que la population soit au courant et qu'elle participe aux activités

INTRANT 4 : RECRUTER LE PERSONNEL

w Objectif : Rendre permanents les planteurs et planter les haies antiérosives

w Cible : le personnel travaillant

w Échéance : Du 16 février au 09 mars

w Durée : 3 semaines

w Responsable : Coordonnateur

w Réalisateur : Coordonnateur, chargé du personnel

w Ressources :

- Matérielles : Affiches, émission à la radio etc.

- Humaines : Directeur

- Financières : (voir la budgétisation)

w Hypothèse : Que les planteurs soient disponibles et prêts à planter les arbres antiérosifs

INTRANT 5 : ACHETER LES MATÉRIELS DE POUR LA PLANTATION

w Objectif : Avoir les matériels de plantation afin de démarrer les activités proprement dites du projet,

w Cible : Les agronomes pour faire les germoirs les jardiniers vendeurs des plantules

w Échéance : Du 10 Mars au 24 Mars

w Durée : 2 semaines

w Responsable : le coordonnateur

w Réalisateur : Les agronomes du projet.

w Ressources :

- Matérielles : Véhicule pour transporter les plantules et les plantules.

- Humaines : Agronomes, chauffeurs et le logisticien.

- financières :

w Hypothèses : Que les matériels soient achetés pour l'exécution proprement dite du projet.

INTRANT 6 TRACER LES COURBES DES NIVEAUX ET PLANTER LES ARBRES ANTIÉROSIFS

w Objectif : Avoir le plan réel pour la plantation des arbres pour lutter contre l'érosion pluviale.

w Cible : Les champs des agriculteurs bénéficiaires du projet

w Échéance : Du 25 mars au 8 avril

w Durée : 2 mois

w Responsable : Le TDR

w Réalisateur : Topographes et les agronomes du projet.

w Ressources :

- Matérielles : Le clisimètre, GPS, Théodolite, les stylos, papiers, carnets, les fils, houes, bêches, machettes, plantules etc.

- Humaines : Le TDR, Agronomes, planteurs, chauffeurs et le logisticien.

- financières :

w Hypothèses : Que les haies antiérosives soient plantées sur un plan topographiquement connu respecté pour faciliter la plantation d'arbres

INTRANT 7 : SUIVRE LES ACTIVITÉS DU PROJET

w Objectif : Contrôler les activités du projet pour s'assurer de sa bonne réussite

w Cible : Tous les agents du projet

w Échéance : Du 1er Janvier au 31 Août

w Durée : 8 mois

w Responsable : Le coordonnateur, Le technicien en développement rural, le topographe.

w Réalisateur : Le chargé de suivi et agronome du projet

w Ressources :

- Matérielles : Rapports, les fiches de suivi, les stylos, papiers, carnets, etc.

- Humaines : Le TDR, Agronomes, planteurs, chauffeurs et le logisticien.

- financières :

w Hypothèses : Que le suivi soit fait dans tous les services pour le bon déroulement du projet.

INTRANT 8 : ÉVALUER LES ACTIVITÉS DU PROJET

w Objectif : Mesurer les résultats du projet par rapport aux objectifs que l'on s'était fixés au départ

w Cible : Tous les agents et les bénéficiaires du projet

w Échéance : Chaque 3 mois

w Durée : 3 mois

w Responsable : Les bailleurs des fonds, le coordonnateur, le TDR.

w Réalisateur : Le coordonnateur, le chargé de suivi, le TDR la population etc.

w Ressources :

- Matérielles : Rapports, les fiches de suivi, les stylos, papiers, carnets, etc.

- Humaines : Le TDR, Agronomes, planteurs, chauffeurs, le logisticien, le chauffeur etc.

- financières :

w Hypothèses : Que l'évaluation du projet soit faite pour comparer les résultats aux objectifs.

III.5. CHRONOGRAMME DES ACTIVITÉS

2022

Tableau XX: CALENDRIER OPÉRATIONNEL (TABLEAU DE GANTT)

ACTIVITÉS

Janvier

Février

Mars

Avril

Mai

Juin

Juillet

Aout

1

Rechercher et obtenir le fonds

1s

2s

3s

4s

1s

2s

3s

1s

2s

3s

1s

2s

3s

4s

1s

2s

3s

4s

1s

2s

3s

4s

1s

2s

3s

4s

1s

2s

3s

4s

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

2

Louer et équiper le bureau

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

3

Sensibiliser la population et identifier les bénéficiaires du projet

+

+

+

+

+

+

+

+

+

+

+

+

+

+

+

+

+

+

+

+

+

+

+

+

+

+

+

+

+

+

4

Recruter le personnel

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

5

Acheter les matériels pour la plantation

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

6

Tracer les courbes des niveaux et planter les arbres antiérosifs

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

7

Suivre les activités du projet

+

+

+

+

+

+

+

+

+

+

+

+

+

+

+

+

+

+

+

+

+

+

+

+

+

+

+

+

+

+

8

Évaluer les activités du projet

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Légende :

 : Activités discontinues + : Activités permanentes

 : Activités continues  : Activités intermittentes

III.6. BUDGÉTISATION DU PROJET

Tableau XXI : RÉMUNÉRATION DU PERSONNEL

Poste

Qualification

Nombre

Mois

Salaire mensuel en $

Salaire total en $

1

Coordonnateur

A0

1

8

250

2000

2

Secrétaire

A1

1

8

220

1760

3

TDR

A1

1

8

220

1760

4

Chargé de finances

A1

1

8

200

1600

5

Comptable

A1

1

8

180

1440

6

Caissière

D6

1

8

180

1440

7

Topographe

A1

1

8

210

1680

8

Agronome

A1

4

5

200

4000

8

Sensibilisateurs

D6

6

5

70

2100

10

Planteurs

Sans niveaux

50

3

37,5

5625

11

Chauffeurs

Sans niveaux

2

5

80

800

12

Sentinelles

Sans niveaux

2

6

60

720

Total

24925$

Tableau XXII : Location des bâtiments

Désignation

Nombre

Cout mensuel($)

Durée

Cout total ($)

1

Immeuble (Bureau)

1

40

8

320

2

Dépôt des matériels

1

30

8

240

Total

560$

Tableau XXIII : Mobiliers et fournitures du bureau

Désignation

Quantité

Prix unitaire($)

Cout total ($)

1

Imprimante

1

400

400

2

Ordinateur

2

200

400

3

Tables du bureau

2

30

60

4

Étagères

3

30

90

5

Chaises du bureau

2

35

70

6

Longues Chaises

6

10

60

7

Classeurs

5

5

25

8

Rame de papiers

1

5

5

9

Stylo

2 cartons

2,5

5

10

Agrafes

1boite

5

5

11

Encre correctrice

1 boite

1

5

Total

1125$

Tableau XXIV : Matériels et matériaux de plantation d'arbres

Désignation

Quantité

Prix unitaire($)

Cout total ($)

1

Plantules (acacia)

5000

1

5000

2

GPS

1

500

500

3

Houes

10

4

40

4

Triangle à pente

5

10

50

5

Machettes

10

5

50

6

Les Fils

2 rouleaux

5

10

7

Brouette

2

40

80

Total

5730$

Tableau XXV : Matériels roulants et énergétiques

Désignation

Quantité

Prix unitaire($)

Cout total ($)

1

Moto DT

1

200

3000

2

Véhicule Land cruiser

1

40000

40000

3

Carburant

14000 litres

1.9

2660

Total

45660$

Tableau XXVI : Récapitulation des dépenses du projet

Désignation

Montants en $

1

Rémunération du personnel

24925$

2

Location des bâtiments

560$

3

Mobiliers et fournitures du bureau

1125$

4

Matériels et matériaux de plantation des arbres antiérosifs

5730$

5

Matériels roulants et énergétiques

45660$

Total général du budget

78000

Tableau XXVII : Sources des financements

Désignation

Pourcentage

Montants

1

Bailleurs des fonds et les partenaires

90%

70200

2

Participation de la population

10%

7800

Total

100%

78000$

3.7. RENTABILITÉ DU PROJET

La rentabilité est définie comme le fait d'être rentable ou bénéfique (Larousse 2002=;Étant donné que ce projet est du type agro-environnemental, nous confirmons que ce dernier pourra servir d'exemple pour toute la population agricultrice en vue de la protection du sol, de la lutte antiérosive, de l'accroissement des productions agricoles, en fin de l'amélioration des conditions des vies pour toute la population du groupement Mupfunyi Shanga.

Tableau XXVIII : CADRE LOGIQUE (CADLOG)

Titre du projet : « Projet de plantation des haies antiérosives pour la lutte contre l'érosion pluviale dans le groupement Mupfunyi Shanga, localité de Kituva»

LH

LV

Résumé Narratif (RN)

Indicateurs Objectivement Vérifiables (IOV)

Moyen de vérification

(MV)

Conditions Critiques

(CC) Suppositions

Objectif

Diminuer le taux des érosions pluviales qui détruisent des cultures, qui érodent des terres cultivables, améliorer les conditions culturales des agriculteurs, viser une bonne protection des terres enfin de maintenir une bonne production agricole.

Le sol sera cette localité sera protégée contre les érosions à 85% une fois ce projet sera exécuté

- Rapports des différents services impliqués

 

But

Planter les arbres antiérosifs au profit de la population agricultrice et toute la population qui subit les conséquences des érosions.

5000 plantules seront plantées, plus de 250 agriculteurs seront bénéficiaires de ce projet, d'où chacun aura plus ou moins 20 plantules

- Photos

- Descentes sur terrain

- - Que la population soit sensibilisée

- Que les plantules soient achetées et plantées

Extrants

- Financement obtenu

- Bureau loué et équipé

- La population sensibilisée et bénéficiaires identifiés

- Les planteurs recrutés

- Les matériels de plantation achetés

- Les courbes des niveaux tracées et les arbres antiérosifs plantés

- Les activités du projet suivies

- Toutes les activités du projet évaluées

65% du budget totale soit 50700$ soit décaissé avant l'exécution du projet.

Le bureau loué et équipé en totalité.

Toute la population sensibilisée. Tous les matériels achetés. Les agents recrutés à 100%. T outes les courbes des niveaux tracées et plus ou moins 5000 plantules plantées pour servir comme haies antiérosives. Chaque activité du projet doit être suivie en toute intégralité.

Évaluer le projet après chaque 3 mois

- Contrat du travail

- Rapports des sensibilisateurs

- Photos

- Rapports de chargé de suivi

- Descente sur terrain

- Rapport du TDR

- Photos

- Que les bailleurs des fonds livrent le financement au moment opportun

- Que bureau soit loué et bien équipé

- Que la population soit au courant et qu'il y ait les bénéficiaires du projet

- Intrants

w Rechercher les fonds

w Louer et équiper le bureau

w Sensibiliser la population et identifier les bénéficiaires

w Recruter les planteurs

w Acheter les matériels de pour la plantation

w Tracer les courbes des niveaux et planter les arbres antiérosifs

w Suivre les activités du projet

w Évaluer les activités du projet

- Cout total : 78000$

- Rémunération du personnel : 24925$

- Location des bâtiments : 560$

- Mobiliers et fournitures du bureau :1125$

- Matériels et matériaux de plantation d'arbres : 5730$

- Matériels roulants et énergétiques : 45660$

- Reçus, lettres.

- Contrat de location

- Facture d'achat

- Contrat de travail

- Photos, fiches de paie (paye)

- Fiches de suivi

- Frais d'évaluation

- Que les fonds soient disponibles avant le jour prévu pour l'exécution du projet

- Que le personnel recruté rende un service de qualité

- Que le suivi et évaluation soient faits dans tous les services.

CONCLUSION GÉNÉRALE

Nous voici au bout de l'investigation qui s'est penchée sur « la problématique de l'érosion pluviale et son impact sur la culture de Manioc dans le groupement Mupfunyi Shanga » le but ultime poursuivi est de montrer les avantages de conserver le sol afin de lutter contre l'érosion pluviale et maintenir la bonne production agricole et assurer une meilleure survie des présentes et futures générations.

C'est ainsi que pendant cette recherche nous avons formulé 3 questions qui ont constitué la problématique de cette étude.

1. Quelles sont les causes de l'érosion dans le groupement MUPFUNYI/SHANGA?

ü Les causes de l'érosion dans le groupement MUPFUNYI/SHANGA sont : la pluie, Une forte pente, le manque ou insuffisance des haies Antiérosives, l'exploitation régulière du sol, le manque d'usage des techniques culturales et l'absence de la jachère.

2. Quelles sont les conséquences de l'érosion pluviale dans ce groupement ?

ü Les conséquences de l'érosion pluviale seraient ; la perte de la fertilité, la destruction des cultures, inondation de maisons, la famine, la malnutrition, la baisse de l'économie etc.

3. Quelles sont les stratégies ou techniques mises en place pour diminuer les conséquences de cette érosion ?

ü Les pistes de solution à mettre en place pour lutter contre cette érosion seraient : le renforcement des capacités en formant les paysans sur la lutte antiérosive d'où la plantation des haies antiérosives, l'amélioration des conditions culturales comme la rotation et l'association et la succession des cultures mais aussi laisser les champs en jachère.

Comme technique utilisée ; nous avons élaboré un questionnaire d'enquête que nous avons soumis à la population afin de s'exprimer librement en donnant leur point de vue en matière de l'érosion et de la culture de Manioc, nous avons fait une documentation pour comparer les résultats des autres chercheurs aux résultats trouvés.

Les résultats obtenus sont les suivants : pour le tableau N°10 ; sur 60 enquêtés 71,7% trouvent que la récolte des produits agricoles a beaucoup chuté, les agriculteurs ne produisent plus suffisamment et 28,3% trouvent que le sol n'est plus fertile comme au paravent, donc le manioc, le haricot, le maïs sont toujours exploité mais les rendements restent faibles et la population n'a pas d'abondance.

Dans le tableau N° 11 nous trouvons que la chute des récoltes culturales est causée à 15% par la pluie abondante ; l'infertilité du sol cause la chute des récoltes culturales à 31,7%, l'érosion pluviale prend une place préoccupante de 43,3% à ce qui concerne la chute des récoltes des cultures pendant que la perturbation des saisons culturales est à la hauteur de la chute des récoltes à 10% selon nos sources.

Partant du tableau N°16 ; les pistes de solutions pour mettre fin ou diminuer les conséquences de cette érosion sont multiples notamment :selon 38,3% de nos enquêtés la plantation des haies antiérosives est une solution prioritaire afin de diminuer les conséquences de l'érosion pluviale, 16,7% pensent à la formation des paysans sur la lutte antiérosive, 13,3% souhaitent qu'il y ait le renforcement des capacités, 10,3%, 11,7 % proposent laisser les champs en jachère, autres 11%, disent qu'il faut améliorer les conditions culturales et 8,3% des enquêtés croient que si on faisait la rotation, l'association et la succession des cultures serait une solution palliative.

Sur 60 répondants qui sont inscrit dans ce tableau N°16 la majorité ou soit 23 personnes ont adopté la plantation des haies antiérosives comme projet de développement et 10 personnes ont adopté la formation des paysans sur la lutte antiérosive. C'est pourquoi nous avons élaboré un projet de plantation des haies antiérosives qui a un cout total qui s'élève à une somme de 78000$dont le financement sera sollicité auprès des ONG et le ministère de l'agriculture et/ou de l'environnement.

Vu que tout oeuvre humaine ne manque pas des imperfections et mérite des corrections ou modifications, nous demanderons aux futurs chercheurs scientifiques qui orienteront leurs sujets dans ce domaine de nous compléter

RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES

I. OUVRAGES

1. Agnès Courtoux,Bonne gestion de la fertilité des sols ; un enjeu de société, 2015 p.18

2. Antony Youdewei, 2004, La lutte intégrée en production des plantes à racines, tubercules et bananiers plantains p48

3. ChafitBen Salah, paris Juillet 1984 Les caractéristiques de l'érosion, p.24-26

4. Grawitz. M. Méthodologie de la recherche en sciences sociales, éd. Dalloz, 350p

5. Le Petit Larousse, 1994, p. 527

6. Le Robert, Dictionnaire de Français, 2010, p. 215

7. Madeleine Inckel : La fabrication et utilisation du compost 1990, 48p

8. Ministère de la Coopération et du développement,Mémento de l'agronome, paris, GRET, CIRAD, 1968, 153p, 186p, 427p

9. P. Birot, Processus de l'érosion à la surface de la terre, 1982, p. 246, p.409

10. Romain H. Raemaekers, Agriculture en Afrique tropicale, p 194 et 207p

11. Service de l'énergie et de l'environnement,Érosion des sols,Mars 2018 p.02

II. REVUES ET RAPPORTS

1. FAO, 2014, « Produire plus avec moins », 2014, p51

2. PAM, « Sécurité alimentaire, niveau de production agricole et Animale, Évaluation de la Campagne Agricole 2017-2018 et Bilan Alimentaire du Pays, page 28

3. Service De Documentation, O.P.A.C, Bulletin de documentation et des techniques Agricoles, Rapport des activités, 1954, p.27

III. TFC ET MÉMOIRES

1. BAZIHIRERWIZIHIRWA, 2011, Impact de la gestion du sol sur le rendement Agricole, inédit. p37

IV. WEBOGRAPHIE

1. www.afrimémoire.com

2. www.fao.com

3. www.mémoiresonline.com.

V. COURS

1. Ass2Dieudonné SINZAHERA, Gestion de l'environnement,G3 ISDR/GL, 2021

2. CT Chiraba, Génie Rural et Topographie G2 ISDR/GL,2020 p.2, p7

3. CT. Robert Gashekero, Conception et élaboration des projets, G3ISDR/GL, 2021

TABLE DES MATIÈRES

DÉCLARATION

CERTIFICATION ii

DÉDICACE iii

REMERCIEMENTS iv

SIGLES ET ABRÉVIATIONS v

LISTE DES TABLEAUX vi

RÉSUMÉ DU TRAVAIL vii

ABSTRACT viii

0. INTRODUCTION GÉNÉRALE 1

0.0. Introduction 1

0.1. État de la question 1

0.2. Problématique 3

0.3. HYPOTHÈSES 9

0.4. OBJECTIFS DU TRAVAIL 10

0.4.1. Objectif global 10

0.4.2 Objectifs spécifiques 10

0.5. CHOIX ET INTÉRÊT DU SUJET 10

0.5.1. Choix 10

0.5.2. Intérêt 10

0.6. DÉLIMITATION DU SUJET 11

0.6.1 Délimitation spatiale 11

0.6.1. Délimitation Temporaire 11

0.6.2. Délimitation dans la matière : 11

0.7. CONTRAINTES DU TRAVAIL 11

0.8. SUBDIVISION DU TRAVAIL 11

CONCLUSION PARTIELLE 11

Chapitre I. PRÉSENTATION DU GROUPEMENT MUPFUNYI SHANGA 13

0.1 Introduction. 13

1.1. DESCRIPTION DU GROUPEMENT MUPFUNYI SHANGA. 13

I.2. REVUE DE LA LITTÉRATURE 16

I.2.2. APPROCHE THÉORIQUE 18

Chapitre II. APPROCHE MÉTHODOLOGIE, PRÉSENTATION ET DISCUSSION DES RÉSULTATS D'ENQUÊTE. 20

II.0 INTRODUCTION. 20

II.1 APPROCHE MÉTHODOLOGIE 20

II.1.1 Cadre de recherche 20

II.1.2 Type de recherche 20

2.1.3 Méthodes, Techniques et Outils 20

II.1.4. POPULATION ET CHOIX DE L'ÉCHANTILLON 21

II.2. PRÉSENTATION DES RÉSULTATS DE L'ENQUÊTE 22

II.2.1. Objectifs de l'enquête 22

II.2.2. Interprétation des résultats de l'enquête 23

CONCLUSION PARTIELLE 31

II.3. DISCUSSION DES RÉSULTATS DE L'ENQUÊTE 32

Chapitre III. PROJET DE PLANTATION DES HAIES ANTIÉROSIVES POUR LUTTER CONTRE L'ÉROSION PLUVIALE DANS LE GROUPEMENT MUPFUNYI/SHANGA. 34

I. Introduction 34

III.1. IDENTIFICATION DU PROJET 34

III.3. OPÉRATIONNALISATION DU PROJET 37

III.3.1. ORGANIGRAMME 37

III.6. BUDGÉTISATION DU PROJET 43

3.7. RENTABILITÉ DU PROJET 45

CONCLUSION GÉNÉRALE vv

RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES xx

TABLE DES MATIÈRES yy

ANNEXESQUESTIONNAIRE D'ENQUÊTE

Nous sommes entrain de mener une étude sur « la problématique de l'érosion pluviale et son impact sur la culture de manioc dans le groupement MUPFUNYI/SHANGA cas de la localité de Kituva. Nous vous supplions de bien vouloir répondre objectivement dans le but de nous permettre de tirer une conclusion scientifique.

Nous vous garantissons l'anonymat le jour de la publication des résultats de nos enquêtes à l'ISDR/GL.

I. IDENTIFICATION DE L'ENQUÊTÉ

a) Selon le genre

1) Masculin 2) Féminin

b) Selon l'adresse

a) Collectivité

1. Bahunde 2. Bashali 3. Osso banyungu

b) Groupement d'origine

1. Mupfunyi-shanga 2. Mupfunyi/matanda 3. Mupfunyi/Karuba

4. Mupfunyi/Kibabi

c) Village

1. Shasha2. Kihindo 3. Nyamubingwa 4. Bweremana 5. Kirotshe

II. QUESTIONS ADRESSÉES À LA POPULATION

1) Depuis quelle année habitez-vous dans le groupement Mupfunyi-Shanga, surtout dans la localité de kituva ?

a) Entre 1960 et 1980 b) Entre 1980 et 2000 c)Entre 2000 et 2020 d) Avant 1960 e) Depuis 2020 à nos jours

2) Quelle a été votre provenance ?

a) Je provenais des autres groupements du territoire de Masisi

b) Je provenais des autres territoires de la province du Nord-Kivu

c) Je provenais des autres provinces de la R D Congo

d) Je vivais en dehors de la R D Congo

3) À votre arrivée comment était la localité de Kituva

a) On observait des arbres presque partout

b) La récolte des produits vivriers était abondante

c) La pèche était bien organisée

d) La population vivait en paix, en harmonie

e) L'insécurité n'était pas

4) Quelle culture la population de Kituva avait l'habitude d'exploiter ?

a) Le maïs-Haricot-Petit pois

b) Le haricot-Manioc d) Les patates douces-les ignames et le taro

c) Le manioc-haricot-maïs

5) Comment se présente la récolte des cultures préférées par la population de la localité de Kituva ?

a) La récolte a beaucoup chuté b) le sol n'est plus fertile c) La population a abandonné l'agriculture d) Le manioc-haricot-mais ne sont plus exploités

6) Quelles sont les causes de la chute de récolte des cultures préférées comme le maïs-Haricot-Manioc ?

a) La pluie abondante b) L'infertilité du sol c) L'érosion pluviale

d) la sécheresse prolongée e e) La perturbation des saisons culturales

7) Pour quelle cause la population de Kituva préfère cultiver surtout le manioc ?

a) Pour la farine b) Pour la fabrication de Chikwangue c) pour la fabrication de la bière locale d) Pour l'exploitation de ses feuilles

8) Qu'est ce qui empêche actuellement que la population de récolter une grande quantité de manioc ?

a) L'érosion pluviale b) Les maladies virales c) Association des cultures d) L'exploitation du manioc sur une pente raide

9) Quelles sont les causes de l'érosion dans le groupement Mupfunyi Shanga ?

a) La pluie abondante

b) L'exploitation du manioc sur une forte pente

c) L'insuffisance des haies antiérosives

d) L'exploitation régulière du sol

e) Manque d'usage des techniques culturales

10) Quelles sont les conséquences de l'érosion pluviale dans le groupement Mupfunyi Shanga ?

a) Perte de la fertilité du sol b) Destruction des cultures c)L'inondation

d) La famine e) la malnutrition e) La baisse de l'économie

11) Quelles sont les pistes de solution à proposer pour diminuer les conséquences de cette érosion ?

a) Amélioration des conditions culturales b) La formation des paysans sur la lutte antiérosive

c) Renforcement des capacités d) plantation des haies antiérosives e) La rotation, l'association et la succession des cultures f) la pratique de la jachère

QUESTIONS ADRESSÉES AUX AGRICULTEURS

I. IDENTIFICATION DE L'ENQUÊTÉ

Nous sommes entrain de mener une étude sur « la problématique de l'érosion pluviale et son impact sur la culture de manioc dans le groupement MUPFUNYI/SHANGA cas de la localité de Kituva. Nous vous supplions de bien vouloir répondre objectivement dans le but de nous permettre de tirer une conclusion scientifique.

Nous vous garantissons l'anonymat le jour de la publication des résultats de nos enquêtes à l'ISDR/GL.

a) Selon le genre

1) Masculin 2) Féminin

b) Selon l'adresse

a) Collectivité

1. Bahunde 2. Bashali 3. Osso banyungu

b) Groupement d'origine

1. Mupfunyi-shanga 2. Mupfunyi/matanda 3. Mupfunyi/Karuba

4. Mupfunyi/Kibabi

c) Village

1. Shasha2. Kihindo 3. Nyamubingwa 4. Bweremana 5. Kirotshe

1) Depuis quand vous exploitez la culture de manioc dans le groupement Mupfunyi Shanga surtout dans la localité de Kituva ?

a) Avant 1960 b) Entre 1960 et 1990 c) Entre 1990 et 2010

d) Depuis 2010 à nos jours

2) Pour quelle raison avez-vous plus préféré l'exploitation de de manioc plus que les autres cultures ?

a. Le manioc est rentable b. c'est l'unique culture que la population aime

c. Le manioc nous donne des feuilles comme légumes et racines comme fruit

d. Le sol est fertile et favorise cette culture

3) L'espèce de manioc que vous utilisez a quelle durée culturale ?

a. Une année b. Plus d'une année c. 6 mois

d. 3 mois d. Deux ans et plus

4) A la récolte, que faites-vous du produit (manioc) que vous obtenez ?

a. Nous fabriquons la bière locale (Mandale-Rutuku et autres)

b. Nous fabriquons le chikwangue

c. Nous fabriquons la farine

d. Nous consommons sous forme de la patte (foufou)

5) Il vous arrive de sélectionner le manioc avec les autres cultures ?

a. Avec le haricot et le maïs b. Avec le sorgho et le taro

C. Avec les ignames et les patates douces

6) Pour quelle raison la production du manioc a fortement baissé dans le groupement Mupfunyi Shanga surtout dans la localité de Kituva ?

a. Les pluies abondantes b. L'érosion pluviale c. L'exploitation régulière du sol d. L'infertilité du sol e. La perturbation des saisons culturales

7) Quelles sont les causes de l'érosion dans le groupement Mupfunyi Shanga ?

a. La pluie abondante

b. L'exploitation du manioc sur une forte pente

c. L'insuffisance des haies antiérosives

d. L'exploitation régulière du sol

e. Manque d'usage des techniques culturales

8. Quelles sont les conséquences de l'érosion pluviale dans le groupement Mupfunyi Shanga ?

a) Perte de la fertilité du sol b) Destruction des cultures c)L'inondation d) La famine e) la malnutrition e)La baisse de l'économie

b) Quelles sont les pistes de solution à proposer pour diminuer les conséquences de cette érosion ?

a. Amélioration des conditions culturales b) La formation des paysans sur la lutte antiérosive c) Renforcement des capacités d) plantation des haies antiérosives e) La rotation, l'association et la succession des cultures f) la pratique de la jachère

QUESTIONNAIRE D'ENQUÊTE

QUESTIONS ADRESSÉES AUX AUTORITÉS

Nous sommes entrain de mener une étude sur « la problématique de l'érosion pluviale et son impact sur la culture de manioc dans le groupement MUPFUNYI/SHANGA cas de la localité de Kituva. Nous vous supplions de bien vouloir répondre objectivement dans le but de nous permettre de tirer une conclusion scientifique.

Nous vous garantissons l'anonymat le jour de la publication des résultats de nos enquêtes à l'ISDR/GL.

I. IDENTIFICATION DE L'ENQUÊTÉ

a) Selon le genre

1) Masculin 2) Féminin

b) Selon l'adresse

a) Collectivité

1. Bahunde 2. Bashali 3. Osso banyungu

b) Groupement d'origine

1. Mupfunyi-shanga 2. Mupfunyi/matanda 3. Mupfunyi/Karuba

4. Mupfunyi/Kibabi

c) Village

1. Shasha 2. Kihindo 3.Nyamubingwa 4.Bweremana 5.kirotshe

1) Depuis quand êtes-vous autorité dans le groupement Mupfunyi Shanga surtout dans la localité de Kituva ?

a. Avant l'indépendance b. Entre 1960 et 1990 c. Entre 1990 et 2006 d. Entre 2006 et 2015 e. Depuis 2015 à nos jours

2) Comment se présente la situation alimentaire de la population de la localité de kituva ?

a. Le sol n'est plus fertile comme au paravent

b. La population souffre de la malnutrition

c. Le sol est très fertile et la population est en abondance

d. La population s'approvisionne de l'agriculture, pêche et élevage

3) Quelle culture qui est exploitée surtout par la population de la localité de Kituva ?

a. Manioc-Haricot-Maïs

b. Taro-Patate-douce

c. Igname- canne à sucre

d. Banane-Mais-Petit pois

LES GRANDES PERSONNALITÉS CONTACTÉES

1. Georges HAMULIBATSIBUHE chef de la localité de KITUVA à SHASHA

2. Janvier IMANIMWENGE Président de la jeunesse du groupement M/Shanga.






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