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Problématique de l'érosion pluviale et son impact sur la culture de manioc dans le groupement Mupfunyi Shanga


par Jacques MAPENZI MASURUKU
Institut supérieur de développement rural des grands lacs - Graduat  2021
  

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CONCLUSION PARTIELLE

Cette étude portant sur la problématique de l'érosion pluviale et son impact sur la culture de manioc dans le groupement Mupfunyi Shanga particulièrement dans la localité de Kitunva, Notre étude comprend 73 personnes que nous avons prises comme notre échantillon.

De cette étude découlent les résultats tels que : le sexe féminin a dominé notre étude avec 68,3%, par ailleurs, les agriculteurs de Shasha ont été majoritaires avec 45,2% suivis de ceux de Kihindo avec 32,9%

Les 60 agriculteurs enquêtés qui nous ont donné les informations à ce qui concerne la culture que la population de Kituva avait l'habitude d'exploiter, 15% annoncent qu'on pratiquait le culture de Maïs-Haricot-Petits pois, 28,3% pratiquaient la culture de Manioc associé aux haricots, 51,7% de nos sources affirment qu'on pratiquait toujours la culture de Manioc-Haricot et Maïs tous en association, et seulement 5% de personnes que nous avons enquêtées nous disent que la population avait l'habitude d'exploiter les patates douces et les ignames, pour ceux qui cultivent le manioc la durée de récolte culturale varie entre 1 année ou plus, cela dépend de la valeur du sol ou de la volonté des cultivateurs mais le plus souvent la durée de récolte est 1 an.

Toujours selon les sources, l'érosion pluviale est la première cause qui fait à ce que la population ne produise pas une grande quantité de produits agricoles et cette érosion présente en elle seule 41,7% suivie de la mosaïque de manioc et de la cochenille du manioc qui attaquent aussi cette culture et représentent 28,3% de causes de la baisse de production, quant à l'exploitation des cultures sur une pente raide empêche une grande production à 21,7% et les mauvaises associations des cultures sont à la base de cette baisse de production à 8,3%.

Les pistes de solutions envisagées par la population sont : la plantation des haies antiérosives selon 38,3% de nos enquêtés, 16,7% de nos enquêtés ont envisagé la formation de la population sur la lutte antiérosive, 11,7 % proposent laisser les champs en jachère, et le pratique des conditions culturales, la rotation et succession des cultures.

II.3. DISCUSSION DES RÉSULTATS DE L'ENQUÊTE

Comme nous l'avons annoncé aux préambules, après la collection des données de l'enquête sur terrain à Kituva, nous devons passer à l'analyse de ces dernières enfin pour d'en tirer une conclusion, c'est ainsi que dans cette étape nous allons présenter différents résultats de la population enquêtée ainsi que ceux des autorités locales tout en les confrontant à nos hypothèses afin de les confirmer ou de les infirmer.

Ayant le souci de vouloir vérifier comment l'érosion pluviale a son impact sur la culture de manioc dans le groupement M/Shanga particulièrement dans la localité de Kituva, le tableau n° XV nous donne les résultats qui reprennent les causes de la chute de la production agricole selon lesquelles nos enquêtés affirment que cette chute des récoltes culturales est causée à 15% par la pluie abondante ; l'infertilité du sol cause la chute des récoltes culturales à 31,7%, l'érosion pluviale prend une place préoccupante avec 43,3% à ce qui concerne la chute des récoltes des cultures et la perturbation des saisons culturales est à la hauteur de la chute des récoltes à 10%.

En ce qui concerne les données du tableau N° 14, les éléments qui s'inscrivent dans ce tableau nous renseignent que les causes de l'érosion sont diverses, parmi elles ; la pluie abondante la favorise à 6,7%, l'exploitation des cultures sur une forte pente favorise l'érosion à 30%, l'insuffisance des haies antiérosives est la première cause avec 35%, l'exploitation perpétuelle du sol favorise cette catastrophe à 16,7% et le manque et/ou insuffisance d'usage des techniques culturales la favorise à 11,6%.

Au vu de tableau N° 15 les résultats de ce tableau nous donnent l'impact de l'érosion pluviale sur la vie socioéconomique selon lesquels nos enquêtés affirment qu'à 31,7% l'érosion pluviale a comme conséquence la perte de la fertilité du sol, à 25% la conséquence est la destruction des cultures ; à 18,3% la conséquence est l'inondation des maisons de la vallée, à 6,7% l'érosion cause la famine, elle engendre la malnutrition jusqu'à 10% et à long terme elle cause la baisse de l'économie jusqu'à 8,3%.

La diminution des érosions augmenterait la qualité de la fertilité du sol et augmenterait la production du manioc qui peut conduire à la réduction du prix au marché pour une meilleure survie de la population locale que nationale à des répercussions sur la vie socio-économique. ANTONY YOUDEWEI (2004)

En ce qui concerne les causes de l'érosion pluviale, nos enquêtés ont mis un accent particulier sur le manque ou insuffisance des haies antiérosives, une forte pente et l'insuffisance d'usage des techniques culturales. Partant des conséquences les enquêtés affirment que l'érosion pluviale entraine une perte de la terre arable et arrache la fertilité du sol ce qui entraine aussi la baisse de production, la destruction des cultures et l'inondation des maisons installées dans la vallée et autres biens. Sur le point de vue pistes de solutions envisagées.

Avec les résultats contenus dans le tableau N°16, nous trouvons que selon 38,3% de nos enquêtés la plantation des haies antiérosives est une solution prioritaire afin de diminuer les conséquences de l'érosion pluviale, 16,7% pensent à la formation des paysans sur la lutte antiérosive, 13,3% souhaitent qu'il y ait le renforcement des capacités, 10,3%, 11,7 % proposent laisser les champs en jachère, autres 11%, disent qu'il faut améliorer les conditions culturales et 8,3% des enquêtés croient que si on faisait la rotation, l'association et la succession des cultures serait une solution palliative.

Les données ci-haut nous poussent à dire que nos hypothèses sont confirmées

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"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci