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étude épidémiologique et clinique des traumatismes cranio-encéphaliques.


par Delavie Kasendue
Université du Kivu - Graduat en sciences biomédicales 2017
  

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TABLES DE MATIERES

ÉPIGRAPHE i

DÉDICACE iii

REMERCIEMENTS iii

SIGLES ET ABRÉVIATIONS vi

RESUME vii

INTRODUCTION 1

0 1. PROBLEMATIQUE 1

2. HYPOTHESE 2

3. OBJECTIF PRINCIPALES 2

04.0BJECTIFS SPECIFIQUES 2

5. CHOIX ET INTERET DU SUJET 3

6. DELIMITATION DU SUJET 3

7. SUBDIVISION DUN TRAVAIL 3

CHAP : 1 GENERALITES SUR LES TRAUMATISMES CRANIO-ENCEPHALIQUES. 4

1.1.DEFINITIONS 4

1.2. RAPPEL ANATOMIQUE 4

1.4.LES ETIOLOGIES DES TCE 7

1.5. MECANISMES DE PRODUCTION DES TCE 7

1.6 EVOLUTION CLINIQUE 10

1.7 COMPLICATIONS 11

1.8 PRISE EN CHARGE DES TCE 11

CHAPITRE DEUXIÈME : MATERIEL ET MEDHODES 13

a.1. Situation géographique 13

2. Les services organisés 13

CHAPITRE TROISIEME : PRESENTATION DES RESULTATS 16

3.1. IDENTITE 16

3.1.2. FREQUENCE DES TCE 16

CHAPITRE QUATRIEME : DISCUSSION DES RESULTATS 21

4.1. FREQUEQUENCE DES TCE 21

4.2. LES TCE ET AGE 21

4.3 .TCE ET SEXE 21

4.4. TCE ET PROFESSION 22

X

4.5. TCE ET LA PROVENANCE 22

4.6. MOTIFS DE CONSULTATION DES TCE 22

4.7. TCE ET ETIOLOGIE 22

4.8. MECANISMES DES ATR 23

4.9. TYPES DES LESIONS DES TRAUMATISES CRANIO-ENCEPHALIQUES 23

4.10. TCE ET DUREE D'HOSPITALISATION 23

4.11. TCE ET MODALITE DE SORTIE 23

CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS 24

1

CHAPITRE PREMIER : INTRODUCTION

On appelle traumatisé crânien (TC), tout blessé qui, à la suite d'une agression mécanique

directe ou indirecte, présente une fracture et /ou des troubles de la conscience ou des signes traduisant une souffrance encéphalique diffuse ou localisée d'apparition immédiate ou retardée [1].

1.1. PROBLEMATIQUE

Le cerveau constitue l'organe le plus noble de l'organisme car c'est son intégrité que dépendent la vie et la survie de l'être humain.

Toute atteinte peut compromettre la vie de relation et la fonction normale des autres organes « un neurone mort, est mort pour toujours [2].

Les traumatismes du crane peuvent s'accompagner des lésions cérébrales importantes

pouvant mettre en péril la vie du patient. On parle du traumatisme cranio-encéphalique lorsque, après avoir lésé tégument et os, l'agent traumatisant rompt la barrière méningé et lèse le cerveau [3].Comme le souligne l'Agence Nationale d'Accréditation et d'Evaluation en Santé (ANAES), les traumatismes

constituent un problème majeur de santé publique. Parmi les traumatismes, les lésions cranio-cérébrales sont fréquentes et potentiellement graves tant à court terme (risque vital) qu'à long terme (handicap) [4].

Ce pendant les études épidémiologiques portant sur les traumatismes crâniens (TC) sont peu

nombreuses, l'une des difficultés épidémiologiques du TC est l'existence de différents degrés de gravité

qui peuvent être appréhendées par des méthodes variables selon les études.

Dans l'étude de la Trauma Coma Data Bank portant sur 1030 patients atteints des traumatismes cranio-encéphaliques graves, 121 sont d'emblées en état de mort cérébrale, 163 sont victimes des traumatismes balistiques avec 88 % de mortalité. La majorité calculée sur le nombre des

patients restant est de 96 % à 6 mois, 5 % restent végétatifs, 16 % ont des séquelles sévères,
seulement 43 % ont une bonne récupération ou des séquelles mineures. [5].

Bien que les facteurs étiologiques des TCE soient divers les ATR constituent la cause la plus prépondérante. Des études récentes publiées par l'OMS dans « rapport mondial sur la prévention des ATR » du 06 novembre 2010 montre que ceux-ci entraine des décès d'environ 1,2 millions des personnes de par le monde et ces chiffres augmenteront d'environ 65 /100 dans les vingt prochaines

années, selon la même étude [5].

Le TCE représente 9 % de mortalité dans le monde selon l'OMS avec des valeurs chiffrées allant jusqu'à 5 millions de décès chaque année à l'échelle mondiale. [5]

Selon l'OMS l'incidence de cas des TCE est beaucoup plus élevé dans les pays développé que dans les pays en voies développement. Ce pendant l'échelle s'inverse quand il s'agit d'évaluer les décès dus

à cette pathologie.

Les pays en voie de développement enregistrent le plus de décès que les pays développés, soit environ 90 /100, alors que les pays développés ne perdent que 10/100 de leurs malades. Cela est probablement dû aux revenus élevés et aux principes de prise en charge adéquat dans ces pays [5].

2

En virons la moitié de décès des causes des traumatismes sont dues aux traumatismes cranio-encéphaliques. Ils constituent la plus fréquente des affections du système nerveux [5]. Selon Jennet,

dans les pays de l'Ouest (Europe et continent américain), les traumatismes de tous ordres représentent

la première cause de mortalité avant 45 ans [6].

Comme le souligne aussi le Professeur KAPOLI, les traumatismes cranio-encéphaliques représentent la première cause de mortalité des sujets de moins de 45 ans [7]. La prise en charge de TCE a considérablement évolué au cours de quinze dernières années, prenant en compte un élément physiopathologique majeur : la survenue des lésions secondaires dont le risque et l'ischémie surajoutée [8].

La RDC le pays en voie de développement n'est pas du tout épargnée de cde risque d'augmentation de nombre de cas des TCE à cause de l'explosion démographique et de l'augmentation de charroi de l'auto mobile et selon NTSAMBI et coll. Il soutient également que les TCE constituent une menace pour la population congolaise [8].

Quant à la ville de Goma, le nombre de cas de TCE serait en augmentation, probablement en rapport avec l'augmentation du matériel roulant et l'intensification du trafic routier [9].

Vu le nombre croissant sans cesse des moyens des transports ainsi que la circulation routière mal réglementée dans la ville de Goma, il nous a paru opportun de souligner les aspects cliniques et épidémiologiques des TCE qui invalident surtout les usagers de la route dans notre milieu, en essayant de répondre aux questions suivantes :

> Quelle serait la fréquence des TCE à l'hôpital de Kyeshero au cours de l'année 2017 ?

> Quelle serait la principale cause des TCE ?

> Existerait-il des relations entre la prévalence de TCE et l'âge, le sexe, la profession et la

provenance ?

> Quelles seraient les lésions anatomiques les plus fréquentes ?

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"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand