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Problématique de l’enseignement du français dans les établissements franco-arabes postprimaires et secondaires


par Hassan KINDO
Ecole normale supérieure - Inspecteur de l'enseignement secondaire 2022
  

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V.3.2. Relations entre les résultats et la deuxième hypothèse secondaire

Notre hypothèse secondaire N° 2 soutient queles qualifications des enseignants de français des établissements franco-arabes postprimaires et secondaires ne leur permettent pas d'assurer un enseignement de qualité de la discipline.

Pour vérifier cette hypothèse, les indicateurs suivants ont été nos références : 10,71 % des enseignants de français sont titulaires de la Licence et aucun enseignant (0 %) n'est titulaire du Certificat d'Aptitude Pédagogique des collèges d'enseignement général (C.A.P/C.E.G) et du Certificat d'Aptitude au professorat de l'enseignement du secondaire. Tout compte fait, 82,14 % des enseignants affirment n'avoir aucun diplôme professionnel.

De même sur les vingt-huit (28) enseignants enquêtés, deux 02 affirment avoir reçu une formation après leur recrutement et cette formation est en pédagogie. Aucun n'a reçu de formation en didactique. Mieux, aucun enseignant n'a bénéficié d'un soutien pédagogique. Enfin, à travers la synthèse de l'observation de classes, en considérant le comportement de l'enseignant, la méthodologie suivie pour le cours, le contenu, l'évaluation des apprentissages, les documents pédagogiques comme élément de la compétence, toute chose dont le niveau est peu satisfaisant chez les enseignants et nous permet de dire que les enseignants de français des EFA manquent de qualifications diverses pour réussir leurs enseignements.

Au regard des indicateurs sus mentionnés et des résultats auxquels nous sommes parvenus, nous pouvons dire que l'hypothèse N° 2 est vérifiée et confirmée.

V.3.3.Relations entre les résultats et la troisième hypothèse secondaire

Notre hypothèse N° 3 affirme que les démarches pédagogiques utilisées pour enseigner le français dans les établissements postprimaires et secondaires franco-arabes ne sont pas toujours indiquées pour réussir cet enseignement. 

Pour vérifier cette hypothèse, les indicateurs suivants ont été nos références : concernant les disciplines du 1er cycle, seuls deux (2) enseignants sur vingt-six (26) affirment maitriser les démarches et quant au second cycle sur vingt-huit (28) enseignants un (1) seul affirme connaître les démarches. À cela s'ajoute le fait qu'aucun d'entre eux n'a bénéficié de suivi pédagogique. Donc les enseignants de français des EFA ne maitrisent pas la méthodologie des disciplines du français pour réussir leurs enseignements dans les EFA. Certains se permettent d'enseigner des contenus de niveau primaire (CM1 et CM2) en 6e, 4e en 5e.

Au regard des indicateurs sus mentionnés et des résultats auxquels nous sommes parvenus, nous pouvons aussi dire que l'hypothèse N° 3 est vérifiée et confirmée.

L'analyse et l'interprétation des données collectées pendant l'enquête nous ont permis de vérifier et confirmer nos trois hypothèses secondaires formulées plus haut. Par conséquent l'hypothèse principale selon laquelle : « L'enseignement/apprentissage du français dans les écoles franco-arabes post-primaires et secondaires ne permet de former des acteurs compétents à l'oral et à l'écrit»?est aussi confirmée.

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand