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La problématique de l'efficacité de l'aide internationale en Haà¯ti pour la période allant de 1995 à  2018


par Elga EXIL
Université Quisqueya - Licence en Sciences Economique 2022
  

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1.2- Positionnement sur la revue de littérature

Nous arrivons à comprendre, grâce à la revue de littérature théorique, le niveau de diversité qui existe entre les différents chercheurs par rapport au concept d'Aide Publique au Développement et la problématique de son efficacité en termes d'impact sur la croissance économique et sur la réduction de la pauvreté. En résumé, nous avons pu découvrir trois grands courants théoriques concernant l'efficacité de l'APD. Un courant stipule que l'APD « n'influe pas sur la croissance, au contraire elle peut même la freiner ». Parmi les auteurs qui ont été à bord de ce courant de pensée, DambisaMoyo, Milton Friedman (1958), Peter Bauer (1972) et William Easterly (2001) furent les opposants les plus farouches de la liste.

Le deuxième courant laisse croire que l'APD, de manière générale, influence positivement la croissance économique (dépendamment du pays). Il faut mentionner que, selon plus d'un, le rendement décroît à mesure que l'aide augmente. Les auteurs Harrod (1939, 1942), Domar (1946), Burnside et Dollar (1997, 2000) et tant d'autres sont ceux faisant partie du groupe.

Le troisième et dernier courant que nous avons retenu avance que l'influence de l'Aide Publique au Développement sur la croissance économique est conditionnelle. Leurs travaux sontbasés sur l'idée selon laquelle l'efficacité de l'Aide Publique au Développement dépend des caractéristiques des pays récipiendaires de l'aide. Des auteurs ont même avancé que l'efficacité de l'aide dépend aussi des pratiques et des procédures des bailleurs de fonds envers les pays aidés. Parmi les auteurs ayant adopté cette position, on peut citer, entre autres, Konsack (2003), Collier et Hoefler (2004), Dalgaard, Hansen et Tarp (2004).

2- Des problèmes à l'APD

2.1- A qui profite de l'aide ?

Selon le programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD), la gestion de l'aide génère des coûts exorbitants. Environ 100 000 experts étrangers, dont 2700 fonctionnaires du FMI et 8000 de la Banque mondiale sont envoyés chaque année dans les pays récipients d'air. Leurs salaires représentent environ 20% du total de l'aide, soit 10 milliards de dollars par année ; les dépenses de fonctionnement des organisations internationales (soit une estimation de 577 millions de dollars américains pour le FMI et 1 milliard pour la Banque Mondiale) sont incluses (MD, sept. 2000).

Les apports de capitaux vers les pays dominés favorisent les rapatriements privés vers les pays donateurs a plus de 80% du flux initial. L'aide revient aux pays donateurs sous forme d'une demande de bien d'équipement et de consommation ou de produits alimentaires. L'aide est bénéfique aussi pour les entreprises oeuvrant au sein des pays donateurs ayant profité des flux en retours pour investir et créer des emplois, car un flux financier en direction d'un pays sous-développé génère plus considérablement des flux en retour dans les pays donateurs.

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault