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Refonte du système d'information de la snel par la mise en place d'un module ERP pour la gestion automatique de paiement des factures par voie bancaire gràące à  l'intergiciel ActiveMQ


par Rodian KABEYA MUKULU
Institut Supérieur Pédagogique et Technique - Licence 2018
  

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CHAPITRE II. ETAT DE L'ART SUR LES ERPs

II.1 INTRODUCTION

Dans ce chapitre, nous allons présenter un état de l'art sur le progiciel de gestion intégré en générale(ERP).

II.2 PRESENTATION GENERALE DES ERP


II.2.1. DEFINITIONS ET HISTORIQUE

a) Définitions

ERP vient de l'anglais (Enterprise Resource Planning). Littéralement, ERP signifie donc : (Planification des ressources de l'entreprise). On utilise parfois dans le monde francophone la dénomination PGI : (Progiciel de gestion intégré). Quoiqu'il en soit, un ERP a pour principale définition (Outil informatisé de pilotage de l'entreprise).

A l'aide de ce système unifié, les utilisateurs de différents métiers travaillent dans un environnement applicatif identique qui repose sur une base de données unique. Ce modèle permet d'assurer l'intégrité des données, la non-redondance de l'information, ainsi que la réduction des temps de traitement.

Caractéristiques :

Ø Il émane d'un éditeur unique ;

Ø En cas d'impact d'un module, l'information est mise à jour en temps réel dans l'ensemble des autres modules associés ;

Ø C'est un système qui garantit la piste d'audit : il est facile de retrouver et d'analyser l'origine de chaque information ;

Ø Il peut couvrir l'ensemble du Système d'Information (SI) de l'entreprise (sauf si l'entreprise ne choisit dans un premier temps d'implémenter que certains modules de l'ERP) ;

Il garantit l'unicité des informations qu'il contient puisqu'il n'a qu'une seule base de données au sens logique.

b) Historique

L'origine des PGI se trouve dans les méthodes de planification des besoins en composants qui ont été développées dans le cadre d'un impératif d'intégration de plus en plus poussée des fonctions de gestion de l'entreprise.

Dans les années 1960, Joseph Orlicky  étudie le programme de production de Toyota et conçoit le MaterialRequirements Planning (MRP). Puis Oliver Wight et George Plosslmettent au point le MRP into manufacturing resource planning (MRP2). D'où une évolution en trois phases:

· MRP0, en anglais MaterialRequirements Planning Zero (littéralement, « planification des besoins en matières 0 ») : méthode de calcul des besoins matière, mise au point en 1965 ;

· MRP1, en anglais MaterialRequirements Planning One : première application industrielle de la gestion intégrée des flux de production, mise au point en 1971 ;

· MRP2, enanglais Material Requirements Planning Two (litt. « planification des ressources pour la fabrication 2 ») : en plus du calcul des besoins nets en matières premières et composants, effectue une planification des lancements en tenant compte des capacités des ressources par période ; mise au point en 1979.

À partir de 1990 environ, la logique introduite par le MRP s'étend progressivement à l'ensemble des fonctions de l'entreprise, pour donner l'« ERP » (E comme entreprise). Cette transition est facilitée par :

Ø L'état des systèmes d'information dont « les applications de base sont installées dans différents départements (services clients, marketing, ventes, comptabilité, fournisseurs, production, distribution, personnel) et ne permettent pas aux utilisateurs de partager un langage commun. Si des interfaces entre ces différents domaines de l'entreprise ont été mises en place, elles sont rarement en temps réel et les exemples où la même donnée est saisie deux ou trois fois, voire plus, ne sont pas rares. (...) les coûts induits sont inestimables : perte de temps, manque d'efficacité, mauvaise visibilité, mauvais processus décisionnel, duplication d'effort, taux d'erreur élevé. (...) Dysfonctionnements qui se traduisent (...) par un mauvais service client et une perte de compétitivité de l'entreprise ».

Ø « Le développement de logiciel est un domaine (...) encore au stade artisanal où l'approche composant - autrement dit l'approche objet- n'en est encore qu'à ses débuts ». Le développement logiciel dépend fortement de la capacité individuelle du développeur et n'est pas conduit par la recherche systématique du réemploi de ce qui a bien fonctionné dans le passé. « Le composant logiciel (l'objet) n'occupe pas la place qui devrait être la sienne alors qu'une nouvelle industrie logicielle est en train d'émerger qui s'inspire des concepts des ateliers de production des industries manufacturières : recherche, engineering, nomenclature, montage, assemblage, version, pièces détachées, inventaire, réutilisabilité, contrôle qualité ».

Ø Les objets logiciels ne sont pas les seuls éléments à devoir faire l'objet d'une meilleure intégration. Les composants techniques issus de fournisseurs divers et indépendants ne facilitent pas l'intégration : systèmes d'exploitation, protocoles de communication, base de données, Interface Homme/machines, machine serveur et machines client, réseau local et étendu, composants bureautiques et multimédias, etc.

Ø Enfin, les profondes modifications nécessitées par le passage informatique à l'an 2000  ont fait que les progiciels de gestion intégrés ont été considérés comme une opportunité technique à saisir pour remplacer des systèmes informatiques vieillissants et difficilement convertibles pour des raisons d'obsolescence technique. L'expansion considérable de ces logiciels dans les années 1990 s'explique en grande partie par les améliorations techniques apportées dans la conception et la mise à jour des systèmes d'information, mais aussi par les opportunités conjointes de refonte des organisations ouvertes à cette occasion.

II.2.1 DESCRIPTION

a) Familles

On distingue néanmoins deux familles de produits :

Ø les outils de type PSA (Professional Service Automation) qui s'adressent à des activités de service qui nécessitent une organisation en mode projet : ils sont centrés sur le service des fonctionnalités de gestion de projet et éventuellement sur celles du GRC/CRM, ce qui ne couvre donc pas l'ensemble des fonctions de l'entreprise à la manière d'un PGI.

Ø les outils de type ESA (Enterprise Service Automation) plus conformes à la définition d'un PGI. Les solutions d'ESA sont en effet capables de servir les fonctions usuelles d'un outil de GRC/CRM, (comme la prise de commande ou l'élaboration d'une proposition commerciale) mais également la plupart des fonctions de gestion administrative d'une entreprise.

Le principe fondateur d'un PGI est de construire des applications informatiques :

Ø de manière modulaire et intégrée au niveau des traitements offerts (les différents modules qui le composent sont indépendants mais parfaitement compatibles entre eux) ;

Ø de manière rigoureuse et cohérente au niveau des données gérées (partage d'une base de données unique et commune).

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