2.1.2 Matériel
utilisé
Le matériel utilisé pour la collecte des
données est constitué de :
Ø Un ruban métrique pour mesurer la
circonférence des arbres ;
Ø Un coupe- coupe pour se frayer le chemin ;
Ø Un récepteur GPS pour prendre les
coordonnées géographiques des relevés ;
Ø La carte topographique de la zone d'étude pour
se repérer ;
Ø L'appareil photographique pour prendre des photos
;
Ø La population riveraine pour mener des
enquêtes.
2.2
Méthodes
Il s'agit de la collecte des données de terrain à
travers les relevés floristique, du choix des sites, des enquêtes
de terrain et enfin le traitement des données.
2.2.1
Collecte et traitements des données
Cette partie consiste à recenser tous les données
documentaires et de terrain, puis de les traiter à travers des formules
et logiciels appropriés en vue d'interpréter les
résultats.
2.2.1.1 Collecte des données
2.2.1.1.1 Données
documentaires
Dans le but de mieux cerner les contours du sujet, un
recensement et une exploitation des ouvrages généraux,
méthodologiques et spécifiques existants sur le thème et
sur la plaine du Litimé ont été faits à travers les
sites internet, les bibliothèques et les centres de documentation.La
plus grande partie de cette recherche documentaire est élaborée
au LaRBE (Laboratoire de Recherches Biogéographiques et d'Etudes
Environnementales) de l'Université de Lomé. Les autres
bibliothèques de l'Université de Lomé notamment la
bibliothèque centrale, la bibliothèque de la FLESH.
2.2.1.1.2 Choix des sites
Plusieurs sites ont été choisis dans le compte
de cette étude, ceci en fonction des différentes formations
végétales, de la position topographique (plaine, bas-versant, mi-
versant, sommet), des activités anthropiques et de
l'accessibilité du milieu. Ainsi les sites ont été
prospectés autour des villages : Kpete-bena, Kpete-bibi,
Kpete-Maflo, Akloa ; Tomégbé, Adomi-Abra, Badou, Tadikom,
Badou-Djindji, Agbo-kopé, Kessibo, Kessibo-Wawa.
2.2.1.1.3 Relevés
floristiques
Sur ces sites choisis, des transects sont parcourus d'Est vers
l'Ouest sur une longueur d'environ trois à cinq kilomètres pour
relever les pieds d'Iroko. Tout au long des transects, des relevés
itinérants de 20 m x 20 m (400 m2) ont été
effectués pour recensés les pieds adultes de Milicia
excelsa. Des sous placettes de 5m x 5 m ont été
placées pour recenser les jeunes pieds. Les pieds juvéniles de
diamètre inférieur à 10 cm et de hauteur inférieur
à 1,5 m sont estimés comme régénération. On
distingue la régénération par rejet de souches et la
régénération par semis. Cette méthode a
été utilisé dans les travaux de Atakpama (2010), Issa
(2012), Kokou et al (2006). L'Observation visuelle a permis d'estimer
la hauteur fût et la hauteur totale de chaque arbre de Milicia
excelsa. Dans chaque relevé, une fiche de descripteur forestier et
écologique a été remplie. Les descripteurs forestiers pris
en compte sont la hauteur totale, la hauteur fût et le DBH de chaque pied
de Milicia excelsa. Quant au descripteur écologique, les
paramètres pris en compte sont : le type de
végétation, la nature du sol, la topographie, la pente,
l'altitude et les différentes menaces.
|