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La force de vente strategique et les activites de l'intelligence economique : cas des pme camerounaises de transfert d'argent


par Majidou FONKOUMOUN MOUCHILI
Université de Yaoundé II - Master en marketing,stratégie et management des organisations 2018
  

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CHAPITRE 2 : RELATION THEORIQUE ENTRE LA FORCE DE VENTE ET INTELLIGENCE ECONOMIQUE DANS LES ENTREPRISES

Les vendeurs sont en excellente position pour recueillir des informations externes et les transférer à leur organisation (Lorge, 1998). Dans certains cas, la force de vente peut fournir des informations indisponibles par d'autres moyens sur l'environnement marketing. Les vendeurs ont longtemps été reconnus comme sources principales d'intelligence marketing (Webster, 1965). Car de leur position, les vendeurs peuvent observer, filtrer et transmettre des informations sur l'environnement de vente décisions de gestion. En raison de leurs contacts fréquents avec les clients et les concurrents, les vendeurs peuvent générer un flux d'informations, telles que les besoins, les désirs et les préférences des clients, ce qui peut aider les cadres prennent une meilleure décision (Mellow, 1989).

L'objectif de ce deuxième chapitre est d'établir la relation théorique entre la force de vente et l'intelligence économique.

Dans une première section, nous allons analyser l'influence de la motivation sur les activités de veille commerciale et concurrentielle des commerciaux.

La deuxième section sera consacrée à l'examen de la relation théorique entre l'attitude des commerciaux et les activités de veille concurrentielle et commerciale.

Section 1 : Influence de la motivation sur les activités de veille commerciale et concurrentielle des commerciaux

Le potentiel humain est un atout pour les entreprises car il peut leur donner un avantage compétitif. Les ressources humaines commerciales sont des sources d'informations stratégiques qu'une entreprise doit mobiliser, impliquer et motiver. En fait pour contribuer efficacement aux activités de veille commerciale et concurrentielle, le principal problème de la force de vente réside dans leur motivation et leur attitude à rechercher et à transmettre des informations stratégiques.

Dans cette section, nous allons présenter un survol rapide des grandes théories de la motivation et de l'attitude qui peuvent amener la force de vente à contribuer aux activités de veille commerciale et concurrentielle.

1. Théories générales de la motivation

Plusieurs théories permettent d'expliquer comment la force de vente peut contribuer aux activités de veille concurrentielle et commerciale. Avant de les présenter, il convient tout d'abord de définir et caractériser la motivation.

1.1. Définitions et caractéristiques de la motivation

La définition admise de la motivation consiste à la décrire comme étant « le construit hypothétique utilisé afin de décrire les forces internes et/ou externes produisant le déclenchement, la direction, l'intensité et la persistance du comportement » (Vallerand et Thill, 1993). Robins (1993) définit la motivation comme la volonté d'exercer des efforts considérables pour l'atteinte des objectifs organisationnels, conditionnés par la capacité de l'effort à satisfaire certains besoins individuels.

Les facteurs de motivation peuvent être intrinsèques ou extrinsèques. La plupart des théoriciens affirment que les facteurs intrinsèques de motivation sont meilleurs que les facteurs extrinsèques. Les pulsions sont les mobiles auxquels obéissent les salariés et affectent leur productivité dans leur travail. A cet effet, le rôle du manager vise à stimuler les motivations individuelles en faveur des objectifs de l'organisation. Un certain nombre de théories ont été proposées pour expliquer la motivation individuelle à effectuer un travail. Ces théories se répartissent essentiellement en trois catégories, les théories de la stimulation, les théories de l'implication et les théories de la satisfaction.

1.2. Théories de la stimulation

Les théories de la stimulation tentent de décrire comment le comportement est activé, dirigé et soutenu. Ces théories expliquent certains processus psychologiques sous-jacents à l'action et insistent beaucoup sur la description du fonctionnement du système de décision de l'individu en ce qui concerne le comportement. Les théories d'équité et de la justice organisationnelle stipulent que les individus sont motivés dès lors qu'ils perçoivent leur situation comme étant équitable en comparaison à d'autres individus de référence.

1.2.1. La théorie de l'équité d'Adams

La théorie de l'équité d'Adams (1963) est une théorie majeure de la motivation au travail. Selon l'auteur, tout individu au travail observe son environnement afin d'évaluer si le traitement qui lui est réservé est équitable ou non. L'individu effectue le rapport entre les avantages qu'il retire de son emploi (avantages personnels) et les contributions qu'il effectue pour l'organisation (contributions personnelles). Les avantages regroupent le salaire, les promotions, les conditions de travail, le statut, la reconnaissance, l'intérêt des tâches réalisées...etc. alors que les contributions comprennent la formation détenue, l'implication, l'ancienneté, le niveau de compétence, les efforts réalisés, les performances, l'expérience professionnelle détenue...etc.

1.2.2. Les théories de la justice organisationnelle

La théorie d'Adams a connu de nombreux prolongements qui s'inscrivent désormais dans ce que l'on appelle communément la justice organisationnelle. Ce concept regroupe trois formes de justice : la justice distributive ou justice des résultats, c'est la théorie de l'équité d'Adams, la justice procédurale ou justice des méthodes et des procédures de management et enfin la justice interactionnelle c'est-à-dire la justice informationnelle et la justice interpersonnelle mises en oeuvre par les managers. L'effet de ces théories consiste également à encourager les managers à expliquer les différences de traitement dans l'organisation, ce qui permet de les légitimer (justice procédurale). Enfin, ces théories vont dans le sens d'un partage de l'information et la promotion de relations respectueuses entre les différents collaborateurs et niveaux hiérarchiques de l'entreprise (justice interactionnelle).

1.3. Théories de l'implication : la théorie bi factorielle de Herzberg.

La théorie bi-factorielle proposée par Herzberg et ses collaborateurs en 1959 préconise de rendre le travail plus intéressant pour susciter la motivation. La théorie des deux facteurs divise les facteurs de travail en facteurs de motivation et les facteurs d'hygiène.

· Les facteurs de motivation ou de satisfaction : Ce sont ceux qui déclenchent des actes moteurs qui tendent à dépasser les objectifs fixés. Exemple : le travail lui-même, la réussite, l'avancement, la responsabilité ;

· Les facteurs d'ambiance ou d'hygiène de vie : Par manque, ils provoquent des insatisfactions mais s'ils sont présents, ils ne provoquent pas nécessairement de la satisfaction ou de la motivation. Exemple : le commandement, la rémunération, les conditions de travail.

Ainsi, pour accroitre la satisfaction et motiver quelqu'un à mieux performer, les managers doivent prendre en compte les facteurs de motivation qui sont relatifs au contenu du travail à savoir la réussite, la considération, l'autonomie, les responsabilités, l'avancement. L'intérêt de cette approche de la motivation est de montrer l'indépendance des facteurs de satisfaction ou de motivation et des facteurs d'insatisfaction. Ainsi, augmenter le salaire pourra diminuer l'insatisfaction mais sans accroître la motivation, alors que donner des responsabilités pourra développer la satisfaction et la motivation.

1.4. Théories de la satisfaction

Les théories de la motivation appartenant aux théories de contenu partent des besoins, c'est-à-dire des « manques » ressentis sur le plan physiologique, psychologique ou sociologique. Ces théories s'intéressent à l'identification d'éléments internes importants et expliquent comment ces éléments motivent les personnes. Elles sont donc axées sur le déclenchement et l'intensité de la motivation.Parmi ces théories nous pouvons citer :

a) La théorie des besoins de Maslow

En 1943, Abraham Maslow publie sa théorie de hiérarchisation des besoins selon laquelle tout individu au travail ressent des besoins qui sont sources de motivation. La théorie des besoins de Maslow est la plus connue des théories de la motivation. Cette théorie classe les désirs ou les besoins des êtres humains en cinq besoins selon la figure ci-dessous. Cependant, chaque individu doit satisfaire les besoins de base avant de satisfaire les besoins les plus élevés.

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"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon