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Utilisation de programmes de surveillance de l'environnement dans la prévention des infections associées aux soins. le DAZO®, un outil au service de la performance en matière de bio-nettoyage et de la maitrise du risque infectieux


par Mélanie HOARAU
Université de Nantes - Diplôme Universitaire en Hygiène et Epidémiologie Infectieuse 2022
  

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1. INTRODUCTION

Dans un article paru dans une des revues « Hygiènes » de 2012, Philippe BERTHELOT, alors Président de la Société Française d'Hygiène Hospitalière (SF2H), attirait l'attention sur « l'hyperactivité des établissements de santé et leur difficulté à maintenir des acquis en matière d'hygiène » (1). Bien que cette observation date d'une décennie, elle n'en demeure pas moins toujours d'actualité. Nous constatons malheureusement encore que de nombreux freins empêchent les équipes opérationnelles d'hygiène à développer et/ou maintenir les connaissances et compétences des professionnels en matière de lutte contre les infections nosocomiales.

L'Enquête Nationale de Prévalence réalisée en mai-juin 2017 montrait pourtant que la prévalence des patients infectés était de 4,98% [4,62-5,36] et que celle des infections nosocomiales de 5,21% [4,82-5,61]. On estime encore aujourd'hui le nombre de patients touchés par une infection nosocomiale à 750 000 cas par an pour 15 millions d'hospitalisations (2). Même si la survenue de ces infections nosocomiales est souvent liée à des interventions invasives, il ne faut pas omettre qu'une partie se veut aussi d'origine exogène par transmission croisée directe ou indirecte. A cet effet, il apparait donc primordial de continuer à promouvoir l'application des précautions « standard » à travers l'hygiène des mains, le port des équipements de protection individuelle, mais aussi la lutte contre le réservoir secondaire de micro-organismes que constitue l'environnement hospitalier.

Toutefois, sur ce dernier point, aucun texte ne légifère ni ne préconise un ratio temps/m2 par agent et les établissements sont seuls juges des budgets à allouer pour le personnel et le temps dédiés au bio-nettoyage. Or, il n'est pas rare de constater que certaines épidémies se développent, entre autres, par défaut de personnel qui se retrouve dans l'incapacité d'appliquer les bonnes pratiques en matière d'hygiène. Parallèlement, les services, travaillant déjà à flux tendu en termes de ressources humaines, peuvent rarement dégager le temps nécessaire - pour ne pas dire indispensable - à la formation des professionnels. De nombreux agents sont mis en poste sans connaissances ni compétences opérationnelles et les conséquences s'en ressentent rapidement. La crise sanitaire liée à la pandémie de SARS-COV-2 n'a fait qu'accentuer ce phénomène dans le domaine du bio-nettoyage avec un turn-over important de personnel dans les services et l'embauche rapide de personnes non qualifiées pour renforcer les équipes, sans avoir les moyens en amont de prodiguer les bases de l'hygiène hospitalière à ces nouveaux agents.

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"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery