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Intégration socio-économique des réfugiés maliens à  Ayorou (Niger)


par Hassane Abdoullaye Boureima
Université de Niamey  - Master 2019
  

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4.3.4. Réfugiés maliens et les habitants d'Ayorou, une communauté réunie

Les réfugiés maliens et les habitants de la ville d'Ayorou sont deux communautés qui malgré la frontière ont toujours partagé des bonnes relations en terme de commerce et de relation sociale. En ce sens qu'on peut dire que les frontières africaines sont considérées comme des lignes artificielles, et constituent un frein pour le développement économique et la mobilité des populations qui bordent ces frontières (ADAMOU MOUSSA I, ibid). Les communautés de part et d'autre les frontières étatiques continuent leurs échanges et leur brassage qui existaient entre eux bien avant la colonisation. Comme l'a montré ADAMOU MOUSSA I (ibid) pour le cas des populations du sud du Niger et du Nigeria où le poids important de la migration de proximité fondée sur la géographie, l'unité culturelle et les traditions circulatoires reste très actuel. Il en est de même pour les populations du nord-Tillabéry où au-delà de la proximité géographique et des ramifications des populations de part et d'autre au Mali et au Niger, s'ajoute le commerce qui a fortement contribué à l'interaction et à la mobilité de ces populations. En effet, le marché historique d'Ayorou était animé par des gens qui venaient de toutes les contrées du pays et même des pays voisins notamment le Mali, la navigation fluviale et la route nationale n°1 sont les facteurs favorisant ces échanges inter-populations.

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4.3.5. Fleuve et route nationale, deux facteurs d'interactions transfrontalières

Si les interactions et les échanges entre les populations des localités frontalières étaient favorables c'est parce qu'il y'a des facteurs qui facilitent ces échanges. Ainsi pour les populations d'Ayorou et celles du Mali, bien avant la crise sécuritaire, la route nationale n°1 et le fleuve sont deux facteurs de communication entre elles. En effet, pour la navigation fluviale les moyens sont les pirogues motorisés et manuels qui font la navette entre Ayorou et certaines communes du Mali. Ce moyen de transport est en grande partie négligé par les autorités administratives et la population (YAYE SEYDOU H, 2014). La route nationale et le fleuve ont beaucoup contribué dans les échanges et les transactions de populations et des biens entre ces zones frontalières. Ces propos du Chef de canton viennent en appui, « ......plusieurs facteurs nous lient comme la route nationale et la navigation fluviale » (Entretien, 14/08/21).

4.4. Intégration économique des réfugiés maliens dans la ville d'Ayorou

Cette section traite l'intégration des réfugiés à travers les dimensions économiques. Il s'agit de l'ensemble des opportunités d'emploi qu'offrent la ville et les stratégies que les réfugiés développent pour y accéder.

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