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Rôle des assemblées provinciales et bien-être de la population congolaise. Cas de l'assemblée provinciale du Haut Lomami.


par Manhix Mpanga Ntembo
Université de Kamina  - Licence 2021
  

Disponible en mode multipage

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I

UNIVERSITÉ DE KAMINA

«UNIKAM»

B.P. 279

KAMINA

FACULTÉ DES SCIENCES SOCIALES POLITIQUES ET

ADMINISTRATIVES

Département des Sciences Politiques et Administratives

Le rôle des assemblées Provinciales et le bienêtre de la population congolaise .

« Cas de l'assemblée provinciale du Haut-

Lomami »

Par MPANGA NUMBI Manhix

Mémoire présenté et défendu en vue de l'obtention du grade de Licencié en

Sciences Politiques et

Administratives

Option : Administration

Novembre 2022

II

UNIVERSITÉ DE KAMINA

«UNIKAM»

B.P. 279

KAMINA

FACULTÉ DES SCIENCES SOCIALES POLITIQUES ET

ADMINISTRATIVES

Département des Sciences Politiques et Administratives

Le rôle des assemblées Provinciales et le bien être de la population congolaise.

« Cas de l'assemblée provinciale du HautLomami »

Par MPANGA NUMBI Manhix

Mémoire présenté et défendu en vue de l'obtention du grade de Licencié en

Sciences Politiques et

Administratives

Option : Administration

Directeur : KILUME KINEKINDA

Professeur Associé

ANNEE ACADEMIQUE 2021- 2022

EPIGRAPHE

« Toutce que vous faites pour moi sans moi, vous les faites contre

moi. »

MOHANDAS KAMAMCHAND GANDHI

DEDICACE

Aux acteurs politiques de la province du Haut-Lomami ainsi qu'à la

population de ladite province au sens particulier et au sens général celles de la République Démocratique du Congo.

MPANGA NUMBI Manhix

REMERCIEMENTS

Au terme du deuxième cycle d'étude universitaire en Sciences Politiques et Administratives option Administration. Nous ne pouvons que de cette occasion propice exprimer notre gratitude à notre Dieu tout puissant qui se nomme KAFULA MOBA pour nous avoir donné le souffle de vie et protéger contre tout mauvais esprit pendant notre cursus universitaire ; que son nom soit plus glorieux.

Nous pensons au Professeur KILUME KINENKINDA qui en dépit de ses

multiples occupations à assumer la direction du présent travail.

Nos sentiments de gratitude s'adressent aux autorités académiques de

l'Université de Kamina, a tous les membres du décanat (Le doyen de la faculté, VDE, VDR), les enseignants de la faculté de Sciences Sociales Politiques et Administratives au sens général et ceux du département des Sciences Politiques et Administratives en particulier pour la formation assurée.

Nous tenons à remercier nos parents : MPANGA WA MPANGA MANHIX

et ILUNGA KAZADI GETTY pour l'amour manifesté dès notre bas âge nous privant parfois de nécessaire pour nous permettre de gouter aux fruits de la grandeur scientifique.

À vous nos frères et soeurs : MIREILLE MPANGA, CLARISSE MPANGA, GUELOR BANZA, ANGE MPANGA, JUNIOR MPANGA, DUNANT MPANGA, FABRICE

MPANGA, pour l'accompagnement et le soutien apporté tout au long de ce parcours de combat.

A la famille BENOIT KASONGO MAPELA pour le soutien apporté dans la

réussite de nos études.

Aux cousins, cousines, neveux, nièces, amis et connaissances : DAMOS,

BRUNELLE MAPELA, BENOIT MAPELA, VANERE, ESIDOR KALUME, VANNY MONGA, GRACE UMBA.

Nos sentiments de profonde gratitude s'adressent aux collègues étudiants :

HERITIER A KASANGA, JEREMY KABAMBA, OMER TSHIMBALANGA, MARTHE ZAINA, EDWIGE KASONGO, FREDDY KABONGO, CEDRICK KYANZI, HOPE MALOBA, YVES KAVULA, ASSANI JEAN CLAUDE, PATRICK KASONJI, JOEL NYEMBO, ISSA AMURI.

Que tous ceux qui ont apporté leur contribution à la réalisation de ce

travail, particulièrement les opérateurs de saisie ARCHANGE MUZEMBZ, ANGEDELICE MWENZE, trouvent à travers ces mots notre expression de notre déférence.

L'oubli étant humain surtout quand on est sous le poids d'une lourde

charge de normes et pour nous épargner des récriminations justifiées de ceux qui ne se retrouveraient pas dans les remerciements. Nous nous limitons à cette anonymat qui s'adresse néanmoins à chacun pour exprimer nos sentiments de profondes gratitudes.

MPANGA NUMBI MANHIX

0.INTRODUCTION GENERALE

1.PRESENTATION DE L'OBJET D'ETUDE

Le « rôle des assemblées provinciales et le bien-être de la population

congolaise », tel est l'intitulé de notre sujet d'étude qui sanctionne la fin de nos études universitaires en sciences politiques et administratives.

Les assemblées provinciales figurent parmi les nouvelles institutions de la République Démocratique du Congo (RDC). Selon l'article 197 de la constitution du 18

Février 2006. « L'assemblée provincial est l'organe délibérant. Elle délibère dans les domaines de compétences réservés à la province et contrôle le gouvernement provincial ainsi que les services publics provinciaux et locaux. Elle légifère par voie d'édit, ses membres sont appelés les députés ».1(*) L'assemblée provinciale tire son pouvoir directement du peuple, puisque leurs membres sont généralement élus au suffrage universel. Ces pouvoirs sont confiés à l'assemblée pour assurer tout ce qui se passe dans la province se fait au profit des citoyens que les députés provinciaux représentent. Coptés ou élus les députés provinciaux sont des protecteurs et défenseurs des bien-être, des intérêts politiques, économiques et sociaux des citoyens. Ils sont là par les citoyens et pour les citoyens.

Il est vrai que le pouvoir politique est appelé à émettre et à prendre les

décisions et principes qui concerne la société globale. Ce dans cette même ordre d'idée que nous pensons avec assurance que l'assemblée provinciale du haut-Lomami, étant une institution politique, est obligé en principe de mettre en pratique ces objectifs en vue de répondre aux bien être et aux exigences de la population.

Mais, chaque jour qui passe les espoirs que le citoyen fondait sur cette

institution provinciale s'envolent et se dissipent. Les recherches du bien-être de la population ou du souverain primaire doivent à tout moment préoccupé les dirigeants provinciaux appelés à travailler en symbiose et en franche collaboration. Mais celle-ci semble être ignorer par les décideurs politiques Congolais dans la mesure où la population congolaise en générale et du haut-Lomami en particulier est oubliée totalement à leur triste sort. L'assemblée provinciale n'a pas jouée leur rôle pour faire que la gouvernance de la province soit faite au profit des citoyens.

Avec la mise en oeuvre du découpage du pays conformément à la

constitution du 18 Février 2006, à son article 2 qui stipule « la République Démocratique du Congo est composée de la ville de Kinshasa et 25 provinces dotées de la personnalité juridique ». 2(*) Ce découpage avait beaucoup souffert pour être mise en application en 2015. La déception des assemblées provinciales a attend des limites intolérables. Les députés sont devenus les véritables guerriers et caméléon changeur des couleurs, hier ils étaient du front commun et pour le Congo (FCC), aujourd'hui sont de l'union sacrée les mêmes personnes. Ils ont détourné cette institution de sa mission pour s'en servir pour les intérêts partisans, de leur regroupement ou partis politiques.

Incapable de légiférer, sans vision claire de leurs fonctions de contrôle

parlementaire qui est d'ailleurs leurs moyens de s'enquérir de la bonne ou mauvaise gestion de nos dirigeants et de savoir les problèmes qui rongent le peuple. Certains élus ne se rendent plus à leur base parce que beaucoup d'entre eux avaient des promesses à la population qui ne sont pas réalisées. Et d'autres préfère aller se reposer en période de vacances parlementaire à l'étranger au lieu d'aller vers la population en fin de palper du doigt les problèmes nécessitant l'intervention du gouvernement provincial.

Mais les députés se sont égarés dans les querelles et leurs intérêts

personnels rendant impossible toute lecture du fonctionnement pour finir par oublier le sort de leur électeur et la nécessité de développé leurs provinces. Chaque mois ils touchent leurs salaires pour quel travail qu'ils rendent aux citoyens qui sont abandonnés ?

2.ETAT DE LA QUESTION

Dès lors que nous nous sommes soustrait à cette exigence scientifique qui

est pour nous importante, nous sommes obligés avant de poser clairement notre problématique, de faire dans la mesure du possible une revue littéraire de quelques travaux antérieurs que nous avons pu consulté et qui sont proche du présent thématique.

Parmi les travaux consultés figurent ceux des auteurs suivants :

NGOY KWELELWA Crispin, a orienté son étude sur « le découpage

territorial en RDC et la construction de la nouvelle province de Lwalaba »3(*). Il a énuméré les avantages du découpage territorial qui vise la réalisation des divers objectifs des gouvernants vers les gouvernés, en facilitant la concrétisation de projet du développement en faveur du peuple. Le découpage réduit le trajet de communicabilité qui coutée dans le temps et facilitant le mécanisme de transmission. Ce qui fait le découpage a réduit la distance dans la mobilisation des in put dégagés par la population et les out put qui se constituent par les réactions des gouvernants vers les gouvernés. Le découpage rapproche les décideurs de sa base et réduit la distance en vue de satisfaire aux urgences qui se vont sentir ou rester sans solution.

Son épineuse question consistant à savoir si le découpage territorial seul

peut favoriser la reconstruction de la nouvelle province de Lualaba quel est le bilan depuis son application effective ?

Après avoir signalé quelques avancées significatives dans le secteur des

infrastructures routières, notamment Kolwezi-Lubumbashi, Kolwezi-Dilolo et à l'intérieur de la province, la circulation est aménagée par le gouvernement provincial et quelques autres réalisations. Il note que le découpage seul ne saurait réaliser le bien-être et le devenir de la population de la province du Lwalaba. Il faudrait déployer une politique de création des ressources utiles à cette reconstruction, mais aussi il faudrait aussi définir une politique de gestion de répartition équitable et impartiale et une justice sociale pragmatique, réaliste et distributive.

Aucun politologue ne saurait nier les avantages consécutifs au découpage

territorial et quelques réalisations signaler par l'auteur. Bien que le résultat est loin des attentes et surtout le fait d'avouer que le découpage territorial seul ne saurait procurer les bonheurs à la population de Lwalaba. NGOY n'a fait aucune mention de conflit d'intérêt entre l'assemblée provinciale et l'exécutif, il n'a apporté aucun éclairage sur les prétendus détournements des derniers publics ni encore loin sur la rétention du gouverneur à Kinshasa pour une longue durée sans raison valable.

MUKANGA WA MUKANGA Fiston s'était focalisé à étudier « acteurs

politiques et la stabilité des institutions politiques. Regard la province du SANKURU »4(*) Il a observé une longue période de fortes tensions et crises institutionnelles entre l'assemblée provinciale et le gouvernement provinciale du SANKURU. D'où il se posé la question de savoir quel serait l'impact des acteurs politiques sur la stabilité des institutions politiques dans la province du SANKU ?

En guise d'hypothèse, il a signalé les acteurs politiques seraient à la base de

l'instabilité des institutions politiques suite à la base de la contradiction de leurs intérêts qu'il ne converge pas à ceux du peuple. Les acteurs politiques seraient à la base de l'instabilité des institutions politiques dans la mesure où se sont eux qui exerce une influence déterminante dans la démarche de la société, ils détiennent le destin de la société en bien ou en mal et dans le cas précis de la province su SANKURU. Ces derniers jouent un rôle, un impact négatif dans la mesure où ils hypothèquent le développement de la province par la création de milices ethno-politique en vue de déstabiliser les gouvernants.

Appuyer par la méthode fonctionnelle et la technique documentaire, d'enquête et d'interview. Son hypothèse a été confirmée.

Le point de divergence entre nous, lui s'approfondi sur les institutions

politiques en général du SANKURU alors nous, nous parlons du rôle des assemblées provinciales du haut-Lomami qui semble être oublié par les députés provinciaux dans la mesure où la population du haut-Lomami est abandonnée à leur triste sort.

BUKAYA LUWANDJA Alfred5(*) dans son mémoire « Constitution et

fonctionnement des institutions politiques de la RDC. Cas du parlement » ayant constaté que le parlement dispose le pouvoir lui dévolu par la constitution. Dans son fonctionnement le parlement congolais n'assume pas efficacement ses responsabilités.

Sa préoccupation majeure demeure celle de savoir : quel est l'impact de la

constitution sur le fonctionnement du parlement congolais ?

Il a réagi à sa problématique que c'est la constitution qui a un impact majeur

car ce elle qui règlemente le fonctionnement des institutions politiques du pays. C'est la constitution qui fixe les responsabilités et devoirs des élus du peuple et qui détermine le champ d'action des parlementaires. En s'appuyant sur la méthode systémique par le fait que la RDC étant considérée comme un système composé de sous-système.

Partageant la même idéologie celle de satisfaire les aspirations du souverain

primaire. Nous ne rejetons pas en bloc les considérations développées par BUKAYA mais nous nous démarquons de lui dans le sens que notre travail nous voulons si réellement le rôle des assemblées provinciales joue pour le bien-être de la population congolaise en général et du haut-Lomami en particulier. Or, lui veut savoir si la constitution permet le bon fonctionnement des institutions politiques en République Démocratique du HautLomami en général et le parlement en particulier.

3.CHOIX ET INTERETS DU SUJET

3.1 CHOIX DU SUJET

Il est évident quand choisissant ce sujet d'étude, nous nous sommes déjà

créés l'idée selon laquelle toute personne soucieuse de lire ce travail scientifique puisse se poser un certain nombre des questions. Les raisons du sujet d'étude ont une importance capitale dans la façon où la justification ou la motivation profonde de l'objet qui attire l'attention du chercheur et qui a frappé son imagination.

Selon le Professeur MULUMBATI NGASHA, « les raisons du choix de

l'objet d'étude sont motivées par plusieurs facteurs parmi lesquelles nous citons :

ï L'expérience professionnelle ;

ï Les inquiétudes personnelles ;

ï L'activité du phénomène ;

ï La nature de l'étude menée ;

ï Le volume d'information scientifique à la disposition du chercheur ou celui qui mène l'étude et les moyens dont il dispose pour mener son étude.»6(*).

De ce point, nous avons choisi d'analyser sur le rôle des assemblées

provinciales et de bien-être de la population congolaise cas de la province du hautLomami.

Le fait de porter notre choix sur la province du haut-Lomami justifie notre

zèle d'appeler les députés provinciaux de prendre conscience de mission de contrôle et de légiféré des édits qui pourrons promouvoir le développement durable et engendre le bienêtre et à leurs conviés à privilégier l'intérêt général et non des intérêts partisans voir des intérêts de leur regroupement politique ou parti politique.

3.2 INTÉRÊTS DU SUJET

On ne saurait prétendre traiter un sujet scientifique sous un quelconque

intérêt. Dans le cas sous examen, la présente réflexion revêt un triple intérêt à savoir :

ï L'intérêt personnel ;

ï Scientifique et

ï Sociétal

3.2.1 L'intérêt personnel

Cette thématique cadre avec notre formation reçue durant notre passage à

l'université de Kamina (UNIKAM) en sciences sociales politiques et administratives

(SPA). Elle nous permet d'enrichir notre bagage intellectuel par l'acquisition des connaissances qui permettrons d'expliquer la mission des assemblées provinciales et le pouvoir de contrôle exercé sur le gouvernement ont rapidement tourné sur aux chantages sur son contrôle qui ne viser que leurs intérêts directs, généralement financier.

3.2.2. L'intérêt Scientifique

Pour des chercheurs éventuels qui aborderons un thème similaire, ce travail

constitue une source des données qui ne manqueront pas d'y puiser tant soit peu certaines informations de qualité sur le rôle d'une assemblée provinciale.

3.2.3 L'intérêt Sociétal

L'assemblée provinciale est faite pour servir le bien-être de la population

c'est-à-dire trouver des solutions aux problèmes qui rongent la société ainsi ce travail scientifique à travers les lois et considérations, voudrait siccité les parlementaires ainsi les acteurs politiques une prise de conscience à prôner l'intérêt général.

4.PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESE

4.1 PROBLÉMATIQUE

La problématique est définit par SHOMBA KINYAMBA comme « un

ensemble des questions posé dans un domaine de la science en vue d'une recherche de solutions »7(*). La problématique constitue un facteur essentiel qui permet de faire démarrer toute recherche scientifique en ce qu'elle pose les façons indispensables qui soutiendront le coffre scientifique du chercheur.

Quant à Marie Fabienne définit la problématique ainsi « comme un domaine

d'intérêt général et une source de questionnement au franc au chercheur les possibilités de formuler un problème de recherche particulier ».8(*)

Ainsi di la constitution du 18 Février 2006 a déclenché une translation au

sein des institutions politiques de la RDC que les constitutionnalistes avertis. En effet, ce constituant met en place deux niveaux des sources normatives, d'un côté le pouvoir exécutif national exercé par le parlement composé par l'assemblée nationale et le sénat et de l'autre côté le pouvoir législatif provincial exercé par l'assemblée provinciale. Ce dernier est l'organe délibérant de la province. Elle délibère dans les domaines des compétences réservées à la province et contrôle le gouvernement provincial ainsi que les services publics et provinciaux. Incapable de légiférer, sans vision claire de leurs fonctions de contrôle, les députés se sont égarés dans les querelles, ils sont en guerre contre leurs bureaux et l'exécutif provincial voir leurs destitutions. D'où c'est la population qui en pâtisse. L'assemblée n'est qu'au profit d'eux-mêmes et leurs partis politiques. Elle n'assume convenablement le contrôle parlementaire.

Sous ce constat, une question ayant notre attention est celle de savoir

qu'est-ce qu'on attend aux députés provinciaux pour la construction et pour le bien-être de la population du haut-Lomami ?

4.2 HYPOTHÈSE DU TRAVAIL

L'hypothèse est attendue comme une réponse provisoire qui sera donnée,

affirmée ou infirmée après une descente sur terrain. En d'autre terme, des réponses provisoires qui sera à la lumière de l'analyse, validées ou invalidées.

Au regard de notre problématique soulevée, nous estimons en terme

d'hypothèse que :

L'assemblée provinciale est un contre-pouvoir véritable au pouvoir exécutif

provincial sans nuire à la stabilité et l'efficacité des institutions. Le pouvoir législatif de la province doit toujours demeurer dans le cadre légal dans l'exercice de leurs fonctions en vue d'assurer un équilibre et un fonctionnement harmonieux des institutions. Le mal à éviter serait la lenteur et le blocage en voulant toute circonstance tirer la couverture de son coté en protégeant ces propres intérêts ou ceux de son appartenance politique au détriment de l'intérêt général.

La population attend la satisfaction de ses besoins et non au profit des

députés eux-mêmes. L'amélioration des conditions de bien-être de la population, les élus du peuple dans l'accomplissement de leurs taches doivent orienter leurs politiques dans le sens de la satisfaction des besoins d'intérêt général.

5.METHODE ET TECHNIQUES

5.1 MÉTHODE

La méthode de nos jours est un indispensable attribut sans lequel, une

recherche perd sa validité scientifique. C'est au temps affirmer que l'on ne peut se passer de la méthode dans tout travail scientifique. Le choix d'une méthode dépend d'un chercheur à un autre et surtout la nature du problème qu'on veut étudier.

Notre but n'est pas celui de donner toute une litanie des méthodes, mais

plutôt d'indiqué celle qui parait pertinente pour notre sujet. Ainsi plusieurs lui sont consacrés, pour notre part nous retenons celle proposée par PINTO et GRAWITZ qui nous semble plus explicite. Il la considère comme « l'assemble des opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à étudier les vérités qu'elle poursuit, les démontre, les vérifies ».9(*)

Dans le cadre de cette étude, nous avons opté pour la méthode fonctionnelle

ou fonctionnaliste. Selon KALUNGA MAWAZO et KAZADI KIMBU, le mot

« fonction » peut être compris sous plusieurs sens. Il peut désigner un ensemble des tâches exécutées par un acteur social. Il peut également désigner une réalisation existent entre deux ou plusieurs éléments tel que la modification d'un élément peut être entrainé la modification des autres éléments et leurs adaptation.10(*)

5.2 TECHNIQUES DE RECHERCHE

Selon PINTO et GRAWITZ, « les techniques sont des outils à la disposition

de recherche et organiser par la méthode, les moyens utilisés pour les données ».11(*) Elles sont nombreuses et variées. Leurs utilisations dépendent de l'objet et de la nature du sujet de recherche.

MULUMBATI NGACHA Adrien 12(*) définit la technique comme les

instruments ou les moyens pour collecter les informations nécessaires pour conduire la recherche à bon part. Pour notre part, nous pensons que la technique est un ensemble des procédés ou un outil qui permet de collecter les données de recherche.

De ce fait, nous avons fait recours aux techniques que voici :

a)Technique documentaire

La technique documentaire consiste à insister et à analyser le document

pour avoir les informations. Nous avons ainsi dans ce travail : les ouvrages, les articles, les rapports, les sites internet, les archives, les mémoires de licence et autres documents ayant trait avec notre sujet d'étude.

b)Technique d'interview

Attendue comme une technique dont le but est d'établir un rapport de

communication verbale entre l'enquêteur et l'enquêté à fin de permettre l'enquêteur de recueillir de l'enquêté les informations relatives à son sujet d'étude.13(*) En effet, cette technique nous aide à questionner les politiques et les autres couches sociales concernant le rôle de l'assemblée provinciale.

c)Technique d'observation directe

Comme l'indique son nom, cette technique nous a permis d'observer

directement le fonctionnement de l'assemblée provinciale du haut-Lomami et surtout en tant citoyen congolais est fils de cette province.

6.DELIMITATION DU SUJET

L'orthodoxe scientifique exige la précision et la concision. C'est dans cette

optique que nous allons nous délimiter dans le temps et dans l'espace.

6.1 DANS LE TEMPS

Notre étude couvre la période allant de 2015 à nos jours la date où le hautLomami a été créé comme province conformément à la constitution du 18Février 2006, car ce découpage avait beaucoup souffert et mis en application principalement le 16 Juillet 2015.

6.2 DANS L'ESPACE

Notre champ d'investigation est l'assemblée provinciale du haut-Lomami. Au regard de la constitution du 18 Février 2006 telle que modifiée par la loi N° 011/002/ du 20 janvier 2011 portant la révision de certains articles de la constitution de la 3ème République.

7.SUBDIVISION DU TRAVAIL

En plus de l'introduction générale, notre réflexion est consignée dans trois

chapitres et se termine par une conclusion.

ï Le premier chapitre est consacré aux généralités générales ;

ï Le deuxième présente notre champ d'étude qui est l'assemblée provinciale du haut-Lomami ;

ï Le troisième chapitre qui traite sur l'apport et rôle de l'assemblée provinciale du haut-Lomami face au bien-être de la population.

CHAPITRE PREMIER : CONSIDERATIONS GENERALES

Dans ce chapitre, il est question pour nous d'apporter la lumière pour ce qui

concerne les concepts clés de la présente étude.

SECTION I : DEFINITION DES CONCEPTS DE BASE

I.1. ROLE : le concept « rôle » veut dire une fonction remplie par quelqu'un, une attribution assignée à une institution ou un ensemble des normes et d'attentes qui régissent le comportement d'un individu du fait de son statut social ou de sa fonction dans un groupe14(*)

I.2. ASSEMBLEE : une assemblée est une réunion, dans un même lieu, d'un nombre plus ou moins considérable des personnes, un public et une assistance. Selon le Robert une assemblée : « personnes réunie à un même lieu pour un émotif commun, réunion des membres d'un corps constitué convoqué pour délibéré. »15(*) En effet, suivant l'idée de notre étude, une assemblée est comprise comme « une réunion des délégués, d'élus, des députés, des particuliers qui délibèrent en vue de prendre certaines décisions. »16(*) Pour orienter la vie au sein de la société.

I.3. PROVINCE : est une division territoriale d'un État placé sous l'autorité d'un délégué du pouvoir central. On la considère toujours comme « une composante politique et administrative du territoire et de la République subdivisée en ville et territoire 17(*)

I.4. ASSEMBLEE PROVINCIALE : selon l'article 197 de la constitution du 18 Février 2006 modifiée par l'article 1er de la loi N°11/002 du 20 Janvier 2011 portant la révision de certains articles de la constitution de la République Démocratique du Congo.

« L'assemblée provinciale est l'organe délibérant de la province. Elle délibère dans les domaines de compétence réservée à la province et contrôle le gouvernement provincial ainsi que les services publics provinciaux et locaux. » 18(*)

I.5. POPULATION : une population est un ensemble d'habitant d'un pays, d'une région d'une ville ou d'un village. Selon le cours de Droit Constitutionnel « la population est masse humaine qui vit sur un territoire donné et qui est soumise à l'autorité publique ». 19(*)

I.6. DEPUTE : un député est une personne envoyée pour représenter une autorité physique ou morale au près d'un gouvernant, d'une collectivité avec une mission particulière à remplir, dans une assemblée délibérante 20(*)

SECTION II : NOTIONS DE BIEN-ETRE

Cette notion nous ramène à croire à un état agréable résultant de la

satisfaction des besoins du corps et du calme de l'esprit, les services essentiels tel que l'approvisionnement en eau et les installations médicales sont garantis ; le logement, l'électricité et la gestion des déchets contribuant à l'amélioration des conditions de vie ; et les travailleurs sont plus satisfait de prix et des produits disponibles.

Le bien-être c'est le fait pour une population de disposer des moyens

suffisants pour satisfaire ces besoins, organiser sa vie de manière autonome, utiliser et développer ces capacités pour suivre ses objectifs21(*). Il s'apparente donc à la qualité de vie, la notion de bien-être recouvre outre des dimensions matérielles comme les revenues la fortune, la consommation et le logement et des dimensions immatérielles comme la formation, la santé et les notions sociales.

Le bien-être social est un état d'aboutissement dans lequel les besoins

humains élémentaires sont satisfaits et dans lequel les personnes sont capables de coexister pacifiquement dans des communautés proposant des opportunités de

développement, cet état d'aboutissement est caractérisé par l'accès et la mise à disposition pour tous les services 22(*)

Aujourd'hui la famille reste le fondement d'une existence digne d'un être

humain. Par conséquent, parmi les tâches que l'État doit accomplir : la protection, le soutien et l'épanouissement de sa population. Pour assurer l'existence il faut protéger les bases naturelles de la vie, l'homme ne peut vivre que dans un environnement sain où seul l'État fait la protection et la préservation des ressources naturelles pour la génération future qui font donc partie des tâches importantes de l'État moderne, ainsi qu'améliorer le bien-être de la majorité des gens, garantir leur liberté, renforcer leur sécurité économique.

L'État peut promouvoir une politique raisonnable en matière d'urbanisation

et bien affecté le sol disponible est destiné à couvrir des besoins tel que les infrastructures de base, industrie, l'amélioration des conditions de vie des milieux ruraux, les voies de communications ainsi les zones de détentes et de loisirs.

Selon Martin SELIGMAND estime que le bien-être repose sur 5 piliers :

ï POSITIVE EMOTION (émotion positive) se sentir bien

ï ENGAGEMENT (implication) s'investir pleinement dans des activités

ï RELATIONSHIP (relation) : avoir des relations

ï MEANING (sens) : mener une vie qui a du sens

ï ACHIEVEMENT (réussite) : s'épanouir et atteindre ses objectifs 23(*)

SECTION III : LES INDICATEURS DU BIEN-ETRE

Les indicateurs sont subdivisés en cinq thèmes principaux :

III.1. CONDITIONS CADRE

Le processus de création, de répartition et de préservation du bienêtre

s'accomplisse à l'intérieur du cade social, économique et écologique celui-ci est délimité par les structures de la société et de l'économie et tient compte des réactions de la société aux changements environnementaux. Il comprend également les institutions publiques

(assurances sociales, santé publique, système d'éducation, institutions politiques) ainsi que certains que certains domaines de l'action politique (politique sociale, financière et environnementale).

III.2. RESSOURCES

Elle constitue les intra à la création du bien-être. Il existe 4 types de

ressources :

ï Le capital économique

ï Le capital naturel

ï Le capital humain

ï Le capital Social

En plus du capital non financier et financier, les ressources comprennent : la

qualité de l'environnement, le niveau de l'éducation et de la santé de la population, les relations sociales.

III.3. ACTIVITES

L'ensemble du processus de transformation des ressources en bien et

service, les différentes activités dans le domaine social, économique et environnemental. Cela comprend outre le processus de production économique, les travaux domestiques et familiaux et les activités de loisir.

III.4. EFFETS SUR LES RESSOURCES

Le processus de création et d'utilisation de biens et services ont pour effet

de transformer les ressources. Ces transformations sont soit le résultat de décisions ciblées d'investissement, soit des effets annexes qui peuvent être positif ou négatif (augmentation du capital social par le travail non rémunéré, diminution du capital naturel par la pollution du sol, de l'eau et de l'air).

III.5. BIENS ET SERVICES

Ils peuvent être matériels ou immatériels et constituent « l'offre » de bien-

être. Ils comprennent tout ce qui permet de satisfaire des besoins particuliers, mais aussi certaines fonctions fondamentales de l'environnement, sans lesquels la vie ne serait pas possible.

III.6. UTILISATION DES BIENS ET DES SERVICES

Le bien-être effectif résulte de l'utilisation et de la consommation des biens

et des services.

III.7. BIEN-ETRE

Il comprend des éléments matériels et immatériels objectifs et subjectif. Les

dimensions matériels comme la fortune, la consommation et le logement est immatériel tel que la formation, la santé et relations sociales 24(*)

Pour lui ses éléments constituent un cadre diagnostic qui peut permettre

d'évaluer le bien-être de la population dans une société. Les dangers comme le risque de santé publique, pauvreté sont combattu par les instruments politiques et administratifs.

SECTION IV : LA BONNE GOUVERNANCE

La question de la bonne gouvernance devrait assurer la participation, de

tous les citoyens dans la prise des décisions qui les affectent. Il implique l'existence politique, des institutions démocratiques issues de la volonté du peuple qui pourrons assurer le programme, le respect de l'homme, de toute nature que ce soit socioéconomique, politique et culturelle.

Sur le plan politique pour qu'on parle de la bonne gouvernance, les

éléments suivants doivent être remarquables :

- La transparence dans la gestion ;

- La communication politique et de participation des citoyens ;

- L'indépendance de la justice ; -Le respect du droit de l'homme ;

- La légitimité de pouvoir politique.

La bonne gouvernance politique et socio-économique apparait comme « une

stratégie efficace capable de promouvoir le développement des pays du tiers monde en général en l'Afrique en particulier » 25(*)

La bonne gouvernance dans le souci de reprocher les gouvernants aux

gouvernés, cette notion ne fait pas allusion seulement à la gestion saine du gouvernement mais plutôt encore elle incluse la gestion des institutions non étatique. La bonne gouvernance d'une entité administrative veut que les autorités soient capables de contrôler leur entité et qu'elles aient le moyens financiers, humains, matériels adéquat.

IV.1. CARACTERISTIQUES DE LA BONNE GOUVERNANCE

IV.1.1. LES VALEURS

Depuis un temps il est difficile que le gouvernement à la fois aux valeurs

d'un coeur sage, intelligent de vérité et de justice prospère de gouverner dans la bonne gouvernance. La plupart des autorités politico-administratives n'ont plus le souci de gouverner, ils sont devenus incapable de remédier aux situations, aux conditions de la population de leur vie.

a)La participation

Une bonne participation est fondée sur la liberté d'association sur la

capacité de participer de façon constructive à la prise des décisions. Il s'avère nécessaire que les institutions du pays et le processus mis en place puisse répondre aux besoins de la population. Ce que MULUMBATI NGASHA appelle « la socialisation politique, il pense que la socialisation assure le soutien des membres au système politique dans la mesure où elle fait régner l'harmonie entre les membres et les dirigeants du système ». 26(*)b)L'égalité

Il faut que les hommes et les femmes aient la capacité d'améliorer leur

condition de vie sans discrimination aucune. Tous les citoyens d'une nation ont la conviction d'être égaux, un gouvernement qui se veut bien doit prôner l'égalité sociale selon laquelle tous les hommes sont créés égaux27(*)

c)La liberté

La liberté d'une bonne gouvernance est une caractéristique très importante

car elle englobe les libertés fondamentales des citoyens entre autre :

- Liberté naturelle : en vertu du droit naturel

- Liberté civile : en respectant les lois

- Liberté politique : pouvoir d'exercer une activité politique, adhérer à un parti politique, militer, élire les représentants...

- Liberté individuelle : droit de chacun d'agir librement sans en courir des mesures arbitraires

IV.1.2. LA DEMOCRATIE

La bonne gouvernance a une caractéristique parmi tant d'autres qui ets seule

de la démocratie, qui suppose que l'activité législative et politique soient confiées à une majorité de la population de la population. Les citoyens choississent et élisent d'autres citoyens pour discuter et voter les lois à leur place. La participation se fait par intermidiare de l'homme que les citoyens ont choisit comme porte parole. Celui qui veut se faire représentant devrait persuader ces derniers.

IV.2. HISTOIRE ET EVOLUTION DE LA DEMOCRATIE OCCIDENTALE

La démocratie occidentale trouve son origine dans la grèce antique et plus

particulièrement dans la ville de la grèce. En effet, cette démocratie fit historiquement son apparution dans l'histoire de la guerre de Péloponnèse de l'histoire grèce qui, dans l'horizon des finebres qu'il prononce en hommage des gurriers tomber pendant la guerre du Péloponnèse ; paraphrase celui-ci qui concernait la démocratie comme une forme de gouvernement où le peuple entier jouissait de l'égalité devant la loi avec des fonctionniares élus sur leur mérite plutôt que leur classe sociale et baser sur le principe sur le grand nombre a plus de sagesse que quelques uns.28(*)

En dépit de cette considération, ce contexte fut aussitôt rejété par PLATON

et ARISTOTE suite aux désordres chaotiques qui avaient connu Athènes. Ces désordres résultés essentiellement de son aggrandissement dirigé par l'assemblée de la population.

Certes, la Grèce était dirigé par tous, car chaque ville avait une assemblée qui était appélé « AGORA » et qui signifait lieu de réunion, cette assemblée se réunissait sur convocation des nobles pour debatre leurs problèmes. Il convient néamoins de souligner que dans le déroulement de débat, seuls les nobles prennaient la parole.

Cette démocartie était d'une part directe parcque tout le monde

essentiellement le militaire. Ils se réunissaient directement pour prendre des solutions sans passer par aucune autre institution intermédiare, d'autre part elle était aristocratique car seuls les nobles prennaient la parole.

Elle avait un caractère sensitaire, c'est-à-dire ce qui participait était

selectionné soit par leur statut social soit par leur niveau d'instruction. Les femmes, les enfants et les esclaves étaient écarter de la vie politique. Ce pour cette raison que Jean

Jacques Rousseau va dire : « apprendre les termes dans la rigueure de l'acceptation, il n'a jamais exister de véritable démocratie et il n'existera jamais.

SECTION V : LES INSTITUTIONS POLITIQUES DE LA RDC

Pour MWAYILA TSHIYEMBE les institutions sont des productions

sociale. A ce titre, elles ne sont pas une fin en soit car elles constitituent une ressource d'une fin. 29(*)

Dans cette perceptive note KABUYA LUMUNA SANDOil n'y a pas

d'institution idéale, chaque entité, chaque état ce dote des institutions politiques qu'il juge meilleur pour sa politique et pour sa cohérence 30(*)

En RDC selon l'article de 68 de la constitution du 18 Février 2006 au

niveau nationnal sont :

§ Le Président de la République ;

§ Le parlement ;

§ Le gouvernement

§ Les cours et tribunaux.

L'inorganisation institutionnelle réponds à des préoccupations majeures tirées de l'expérience politique vécu par le peuple congolais, il s'agit en effet de :

ï Assurer le fonctionnement harmonieux des institutions de l'État ;

ï Éviter les conflits ;

ï Instaurer un état de droit ;

ï Contrer toute tentative de dérive dictatoriale ;

ï Garantir la bonne gouvernance ;

ï Lutter contre l'impunité ;

ï Assurer l'alternance démocratique.

Au niveau de la province nous avons des institutions suivantes :

§ L'assemblée provinciale ;

§ Le gouvernement provincial.

Dans le cadre de cette étude, sera essentiellement axée sur deux institutions

de la province d'ailleurs ce sur l'une (l'assemblée provinciale) qui est notre champ d'étude. Ces deux institutions permettent d'exercer un contrôle sur les individus, elles permettent la socialisation et favorise l'éclosion du bien-être, la stabilité des institutions et à la fois une condition indispensable du développement.

V.1. TYPES D'ACTEURS POLITIQUES

Il existe deux catégories d'acteurs politiques : il y a des acteurs politiques

institutionnels et les acteurs privés. En effet, les états modernes sont gérés à travers les structures différentes les unes aux autres, ces structures qui configurent les systèmes politiques contemporaines sont établit en fonctions des réalités sociopolitiques spécifiques et des expériences historiques des États. 31(*)

En RDC, en général les institutions politiques qui constituent l'ossature du

pouvoir politique de l'État gravitent autour des quatre institutions qui sont : le Président de la République, le parlement, le gouvernement et les cours et tribunaux.32(*)

A l'instar de la province du haut-Lomami, les acteurs provinciaux

institutionnels se trouvent au sein de l'organe délibérant et l'exécutif, les cours et tribunaux.

Selon MWAYILA « bien qu'il ne figure pas dans la nomenclature

institutionnelle officielle, le grand média, les partis politiques, les réseaux ou le lobbying, l'opinion publique, le groupe d'intérêt, les entreprises multinationales, voire quelques individus sont devenu par hasard de l'histoire les acteurs privés de la politique publique.

Ils peuvent influencer la politique d'un État d'un sens ou dans un autre selon les intérêts en jeu et le rapport de force en présence » 33(*)

Dans le monde politique, tous les professionnels n'appartiennent pas à cette

catégorie : à côté des ministres, des présidents des groupes parlementaires de commissions, les députés de base peuvent être considérés comme acteurs politiques de faits dans l'administration, tous les hauts fonctionnaires bien qu'ils ne soient pas des dirigeants influent directement des politiques publiques, des intellectuelles sages universitaires, une partie des journalistes peuvent être appelé à exercer une fonction influente pouvant influencer la décision politique. 34(*)

Jean Yves Dormagen et Daniel Mouchard signalent l'existence d'une

pluralité d'acteurs politiques parmi nous citons les partis politiques, les professionnels de la politique, l'opinion politique, le groupe d'intérêt, les mouvements sociaux35(*)

vLES MOUVEMENTS SOCIAUX

Les mouvements sociaux font aujourd'hui partis de la vie ordinaire de

démocratie contemporaine : grèves, manifestations, sit.in, occupations des locaux sont au tant des formes d'actions qui exprime des revendications de manière plus ou moins conflictuelle, scandant la vie politique en dehors des échéances électorales.

vLES GROUPES D'INTERET

L'activité des groupes de pression est désormais considérée comme l'un de

facteur essentiel d'explication de la vie politique. La notion la plus simple que l'on puisse donner aux groupes d'intérêts et celle d'un ensemble de l'association des formes diverses qui sur le fondement d'une communauté d'aspiration et d'aptitude se forcent de faire prévaloir par tous les moyens à leurs pouvoirs, y compris l'intervention sur l'appareil étatique36(*). Leur volonté c'est d'influencer le pouvoir public.

vL'OPINION PUBLIQUE

L'opinion publique constitue dans la vie politique de toute société une

source politique que tous les gouvernants se forcent sinon du moins d'être avertis de ses tendances pour être muni contre elle.

Pour MULUMBATI NGASHA L'opinion publique est un phénomène

universel dans ce sens on le retrouve à toute les époques, dans toutes les sociétés et dans les tous les groupes mais sous des formes variables et multiples, des convictions, des sentiments, des principes reconnus et fortement en raciner qui misent ensemble, constituent l'opinion publique.37(*)

vLES PARTIS POLITIQUES

Ainsi que le signal MULUMBATI NGASHA, les décideurs sont souvent

guidés dans leurs décisions politiques qu'ils prennent par les partis politiques auxquels ils appartiennent. Il recourt aux membres de leurs États-majors et leurs élus au sein des différentes institutions.

vL'ADMINISTRATION PUBLIQUE

L'administration publique influence de plusieurs manières sur les décisions

politiques. C'est elle qui transmet des informations relatives aux besoins et aux problèmes des gouvernés aux gouvernants pour que ces derniers puissent trouver des solutions viceversa.

vLES CHEFS COUTUMIERS

Très souvent les dirigeants politiques congolais recourent à cette forme de

légitimité locale traditionnelle pour l'exercice du pouvoir national lorsqu'ils sentent affaiblit, abandonnés ou délaissés par leurs alliés tant nationaux qu'internationaux cherchant à se rendre incontournable de leurs ambitions politiques.

Par conséquent, la plupart des acteurs politiques nationaux n'hésitent pas à

revendiquer une certaine légitimité issue de leurs bases ancestrales malgré leur bon des voies obtenues au suffrage universel direct.

vLE MEDIA

En tant que quatrième pouvoir quasi au même rang que les trois pouvoirs

classiques. Le pouvoir politique ce fait de l'écraser ou l'apprivoiser. Les médias participent à la justification de politique publique pour expliquer le choix, ils jouent un rôle important dans le formatage de l'opinion, dans la conscientisation de l'opinion, la prévence, l'éducation, la dénonciation et l'orientation.

vLES RELIGIEUX

GILBERT MUBANGI BET'UKANY nous fait savoir que les prêtres

congolais sont des acteurs par lesquels la négociation se fait au Congo 38(*) des diverses confessions religieuses ont jouées un rôle remarquable dans le processus de démocratisation déclenché depuis 1990, en prenant une part active, parfois décisive dans la vie politique des institutions de notre pays.

V.2. DECOUPAGE ADMINISTRATIF ET PROVINCES ACTUELLES

Les provinces sont les premières subdivisions de la République

démocratique du Congo. L' article 2 de la constitution de 2006 de la République démocratique du Congo spécifie un découpage du pays en vingt-six provinces, comprenant la ville-province de Kinshasa. Votée en février 2006, cette nouvelle organisation territoriale devait prendre effet dans les trois ans qui suivaient l'installation effective des institutions politiques prévues par la Constitution (article 226), c'est-à-dire en février 2009. Depuis juin-juillet 2015, les nouvelles provinces ont été mises en place.

Les vingt-six provinces actuelles sont les suivantes :

SECTION VI : CADRE THEORIQUE

Représenté par S Huntington notamment la théorie d'institutionnalisation

considérée comme la propriété commune à l'ensemble de processus de développement politique. Un système politique note l'auteur Huntington39(*), n'est efficace et viable que si il est marqué par un effort degré d'institutionnalisation c'est-à-dire si les organisations et les procédures qui les sous-entendent sont assez nombreuses, assez stable et affecter. Il relève d'autre part que les décisions gouvernementales d'autant mieux élaborées et exécutées qu'elles bénéficient du support des institutions complètes et solides.

L'absence d'institutions fortes autonomes et stables permet en effet aux

titulaires des rôles d'autorités de faire prévaloir leurs fins privées sur le bien public et d'ériger la corruption. Elle engendre d'autre part, la société qui appartient au prétorienne caractérisée par un affrontement direct et non médiatisé de forces sociales, celui-ci utilise la méthode de leur choix pour parvenir à leurs fins.

Dans le cadre de cette étude, cette théorie trouve de l'importance dans la

façon ou l'assemblée provinciale du Haut-Lomami étant une institution politique qui a pour but de contrôler le gouvernement provincial sur tout le plan, légiférer par voie d'édit.

CHAPITRE DEUXIEME PRESENTATION DU CADRE D'ETUDE

Dans ce chapitre, il s'agit d'une part la présentation de l'assemblée

provinciale et d'autre part d'expliquer comment elle fonctionne, organiser et ses missions.

SECTION I : L'ASSEMBLEE PROVINCIALE DU HAUT-LOMAMI

Le haut-Lomami a été créé comme province conforment à la constitution du 18 Février, à son article 2 « la République Démocratique du Congo est formée de la ville de Kinshasa et 25 provinces dotées de la personnalité juridique... » Ce découpage avait beaucoup souffert, c'est en 2015 que la province du haut-Lomami est reconnue le 16 Juillet 2015 comme province.

La constitution de la République du Congo, stipule dans son article 195 la

province comprend deux institutions à savoir : l'assemblée provinciale et le gouvernement provincial

I.1.SITUATION GEOGRAPHIQUE

L'assemblée provinciale est établit à Kamina chef-lieu de la province.

L'hémicycle fonctionne provisoirement dans le cercle privé de la société nationale des chemins de fer du Congo (SNCC) en sigle sise sur l'avenue du bassin au quartier centre urbain.40(*)

I.2. HISTORIQUE DE L'ASSEMBLEE PROVINCE

La première législature a vu le jour en 1960 lors de l'accession de notre

pays à la souveraineté nationale et internationale conformément à la loi fondamentale le haut-Lomami était encore un district du Katanga.

Depuis 2006 cet article n'a pas été mise en exécution, elle est devenu une

réalité en 2015 avec l'avènement des installations officielles des nouvelles provinces en général et l'assemblée provinciale du haut-Lomami en particulier.

Voici la succession des présidents de l'assemblée provinciale du HautLomami depuis 2015 jusqu'à nos jours.

1. Du 12 Mars 2016 au 30 Janvier 2019 : Honorable MULONGO BEULA Baudouin.

Celui-ci avait la mission d'organiser les élections définitives du bureau.

2. Du 12 mars 2016 au 30 Janvier 2019 : Honorable MASANGU BONDO

KAMWANDA élu premier président de l'assemblée

3. Du 30 Janvier 2019 au 22 Février 2019 : Honorable MBUYU KABANGU

MUKOLWE, Président du bureau d'âge

4. Du 22 Février au 11 Mars 2019 : Honorable YOLO Raphaël le président du bureau provisoire

5. Du 11 Mars au 09 Décembre 2019 : Honorable KATANDULA KAWINISHA

Héritier élu comme deuxième président

6. Du 13 Mars au 16 Avril 2021 : Honorable KALENGA MWENZEMI Jackson bureau d'âge

7. Du 16 Avril 2021 au 13 Mai 2022 : Honorable YUMBA KALENGA MUSHIMBI élu Troisième Président

8. MUTOMBO NGOY Vénance troisième président élu, le 13 Mai 2022 à nos jours

I.3. STATUT OU BASE JURIDIQUE

Actuellement l'assemblée provinciale du haut-Lomami n'est pas le fait du

hasard, elle a comme base juridique l'article 195 de la constitution de notre pays qui reconnait deux institutions provinciales comme définit dans les lignes précédentes. Sa base est sur la constitution du 18 Février 2006 modifiée par la loi N°11/002 du 20 Janvier portant la révision des certains articles de la constitution et de la loi N° 08/012 du 31e Juillet 2008 portant principes fondamentaux relative à la libre administration des provinces.

I.4. MISSIONS

L'assemblée provinciale est un phénomène politique qui est né de la volonté

du peuple, conformément aux prescrits de la constitution. Elle recherche le bien-être de la population congolaise et du haut-Lomami en particulier. Elle a comme mission :

- Légiférer par voie d'édit dans le domaine de compétences réservées à la province pour rassurer le bien-être de la population ;

- Contrôler le gouvernement provincial et les entreprises publiques ainsi que les établissements et services publics de l'État ;

- Élire le gouverneur et le vice-gouverneur de la province ;

- Contrôler le gouvernement provincial et les entreprises publiques ainsi que les établissements et services publics de l'État.

SECTION II : ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT
II.1. FOBNCTIONNEMENT DE L'ASSEMBLEE

L'assemblée provinciale du haut-Lomami est l'organe délibérant de la

province, elle jouit de l'autonomie administrative et financière composée des 28 membres dont 26 élus au suffrage universelle et secret et 2 coptés parmi les chefs coutumiers de la province.

L'assemblée provinciale est composée des organes suivants :

- L'assemblée plénière ;

- Le bureau ;

- Les commissions ;

- Les groupes parlementaires ;

- Le comité des sages ;

- La conférence des présidents.

II.1.1. L'ASSEMBLÉE PLÉNIÈRE

Elle est l'organe suprême de l'assemblée provinciale ; elle comprend

l'assemblée des députés provinciaux qui composent l'assemblée. Elle est compétente pour délibérer sur toutes les matières relevant des pouvoirs et attributions de l'assemblée provinciale notamment :

Adopter l'ordre du jour ;

Valider les pouvoirs des Députés provinciaux ;

Coopter les Chefs coutumiers appelés à siéger au sein de l'Assemblée provinciale ; Adopter et, le cas échéant, modifier le Règlement Intérieur de l'Assemblée provinciale ;

Élire les Membres du Bureau de l'Assemblée provinciale ;

Mettre en cause la responsabilité d'un membre du Bureau par le vote d'une motion de déchéance ;

Adopter le calendrier des travaux ;

Adopter les procès-verbaux des séances plénières ;

Créer des commissions ;

Adopter les rapports des commissions ;

Entériner les désignations faites par les Groupes parlementaires ;

Voter les édits ;

Contrôler le Gouvernement provincial, les entreprises publiques, les

Établissements et les Services publics provinciaux et locaux ;

Adopter des résolutions et des recommandations dans les matières non législatives ;

Examiner et voter le budget de l'Assemblée provinciale ;

Contrôler, au début de chaque session ordinaire, la gestion des ressources et la comptabilité de l'Assemblée provinciale ;

Élire le Gouverneur et le Vice-Gouverneur de province conformément aux dispositions pertinentes de la loi N° 06/006 du 09 mars 2006 portant organisation des élections présidentielles, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales telle que modifiée et complétée à ce jour ;

Approuver le programme du Gouvernement provincial par le vote d'une motion d'approbation et investir les Ministres provinciaux à la majorité absolue des membres de l'Assemblée provinciale conformément aux articles 198 alinéas 6 et 7et 146 alinéas 1er et 4 de la constitution ;

Examiner et voter le budget de la province ;

Contrôler trimestriellement la situation des Finances de la province ;

Mettre en cause la responsabilité du Gouvernement provincial ou d'un de ses membres par le vote, respectivement, d'une motion de censure ou d'une motion de défiance ;

Élire les Sénateurs ;

Habiliter, par un édit, l'Assemblée nationale ou le Sénat à légiférer sur les matières exclusives de la province ;

Statuer sur les demandes de levée d'immunités des Députés provinciaux. 41(*)

II.1.2. BUREAU

II.1.2.1.Bureau provisoire

La séance d'ouverture de la législature est présidée par le Directeur de

l'Administration de l'Assemblée provinciale a pour mission :

ï L'installation du bureau provisoire dirigé par le doyen d'âge assisté de deux membres les moins âgés ;

ï La validation des pouvoirs ;

ï L'élaboration et l'adoption du règlement intérieur ;

ï L'élection et l'installation du bureau définitif.

Le Bureau provisoire comprend :

Un président : le doyen d'âge ;

Deux secrétaires : les Députés provinciaux les moins âgés.

Les deux secrétaires assistent le président du Bureau provisoire dans la

direction des travaux de l'Assemblée provinciale. Si le doyen d'âge visé à l'article précédent ne peut être connu avec certitude, est déclaré doyen d'âge celui que le tirage aura désigné parmi les candidats en présence. Dans ce cas, le tirage au sort est effectué par le Président de la séance.

Le Bureau provisoire a pour missions de procéder à :

1. La vérification des mandats et à la validation des pouvoirs des membres de l'assemblée provinciale ;

2. L'élaboration et l'adoption du règlement intérieur de l'assemblée provinciale et sa transmission à la cour constitutionnelle pour avis de conformité à la constitution ;

3. L'élection et l'installation du bureau définitif de l'assemblée provinciale.

Aussitôt après la constitution du Bureau provisoire, l'Assemblée provinciale

procède à la vérification des mandats et à la validation des pouvoirs de ses membres. À cet égard, l'Assemblée provinciale institue une ou plusieurs commissions de vérification des mandats. La commission ainsi instituée désigne en son sein un président et deux secrétaires conformément à l'article 14 du présent Règlement Intérieur. À l'effet de ce travail, les procès-verbaux de l'élection des Députés provinciaux ainsi que les pièces jointes sont remises à ladite commission.

La commission prend ses décisions à la majorité absolue de ses membres.

Toutefois, en cas d'égalité au deuxième tour du scrutin, la voix du Président est prépondérante. À la fin du travail en commission, son Président en fait rapport du déroulement à l'Assemblée plénière.

L'Assemblée plénière se prononce sur la validation des pouvoirs de ses

membres à la majorité absolue des suffrages exprimés. Le Président du Bureau provisoire proclame Députés provinciaux, ceux dont les pouvoirs ont été validés.

II.1.2.2. Bureau définitif

Les membres du Bureau sont élus pour la durée de la législature. Toutefois,

en cas de faute grave ou d'incompétence dûment constatée par l'Assemblée plénière dans l'exercice de ses fonctions, un membre du Bureau peut être relevé par celle-ci par une motion de déchéance suivant une procédure contradictoire. Dans ce cas et conformément à l'article 29 ci-dessus, le remplaçant du membre déchu est élu pour le reste de la durée de la législature.

Le Bureau assure la direction et le fonctionnement de l'Assemblée

provinciale. Il se réunit de plein droit au moins une fois par semaine et chaque fois que de besoin, sous la direction de son Président. Il ne se réunit et ne décide valablement qu'à la majorité absolue de ses membres. Il statue par voie de décision.

a)Président de l'assemblée provinciale

Le président de l'Assemblée provinciale assure une mission générale et de

représentation de l'Assemblée provinciale. À ce titre, il exerce notamment les fonctions ci-après :

1. Veiller au bon fonctionnement de l'Assemblée provinciale et en rendre régulièrement compte à l'Assemblée plénière ;

2. Assurer la coordination des activités de l'Assemblée provinciale ;

3. Maintenir la discipline au sein de l'Assemblée provinciale ;

4. Maintenir l'ordre dans l'enceinte du siège de l'Assemblée provinciale et dans celle de ses bureaux avec, si nécessaire, le concours des éléments de la police nationale dont il dispose ;

5. Faire observer le Règlement Intérieur ainsi que toutes les dispositions constitutionnelles, légales et règlementaires relatives à l'Assemblée provinciale ;

6. Convoquer l'Assemblée provinciale en session extraordinaire sur un ordre du jour déterminé, à la demande soit du Bureau, soit de la moitié de ses membres ou soit du Gouvernement provincial ;

7. Convoquer individuellement les Députés aux séances plénières ;

8. Présider les séances plénières ;

9. Prononcer l'ouverture, la suspension, la reprise ou la clôture des séances plénières ;

10. Intervenir au cours des débats pour présenter l'état de la question et y ramener ceux qui s'en écartent ;

11. Assurer la police des débats pendant les séances plénières ;

12. Garantir la liberté d'expression des Députés ;

13. Accorder ou retirer la parole ;

14. Mettre aux voix la question en discussion ;

15. Proclamer les résultats des votes ;

16. Convoquer et présider la conférence des Présidents ;

17. Faire élaborer et exécuter le budget de l'Assemblée provinciale en sa qualité d'ordonnateur général ;

18. Présenté au cours de la session de septembre, en séance plénière, les prévisions budgétaires de l'Assemblée provinciale ;

19. Réunir le Bureau de l'Assemblée provinciale au moins une fois la semaine et chaque fois que de besoin ;

20. Superviser et harmoniser les attributions des autres membres du Bureau ;

21. Assurer la liaison entre l'Assemblée provinciale et l'Exécutif provincial, les services publics provinciaux et locaux ainsi que les autres institutions provinciales et nationales

;

22. Veiller au respect des droits et devoirs des Députés provinciaux et du personnel de l'Assemblée provinciale.

23. En attendant la promulgation de l'édit portant statut particulier du personnel de l'Assemblée provinciale du Haut-Lomami, recruter et gérer le personnel de l'Assemblée provinciale conformément à la Loi N° 16/013 du 15 juillet 2016 portant statut des agents de carrière des services publics de l'État.

24. Veillé au bon fonctionnement de l'Administration de l'Assemblée provinciale ;

25. Transmettre au Gouverneur de Province, pour promulgation, les édits votés par l'Assemblée provinciale ;

26. Prendre des engagements pour le compte de l'Assemblée provinciale et en faire rapport à l'Assemblée plénière ;

27. Donner connaissance à l'Assemblée plénière des messages, lettres et autres envois qui concernent l'Assemblée provinciale, à l'exception des écrits anonymes ;

28. Nommer et, le cas échéant, relever de leurs fonctions, les membres du personnel politique, les assistants des Députés provinciaux et d'appoint des cabinets des membres du Bureau de l'Assemblée provinciale et de Députés conformément au présent Règlement intérieur.

b)Vice-président

Le Vice-président assiste le Président de l'Assemblée provinciale dans ses

attributions telles que prévues à l'article 38 ci-dessus. Il remplace le Président en cas d'absence ou d'empêchement. Sous la direction du Président, il supervise les missions de contrôle parlementaire et de la coopération interparlementaire. Il s'occupe du social des

Députés et du personnel. Le Président de l'Assemblée provinciale peut lui confier des tâches spécifiques.

c) Rapporteur

Le Rapporteur est chargé de l'organisation matérielle et technique des

travaux en séances plénières et en commissions avec le concours des services du greffe. Il est le porte-parole de l'Assemblée provinciale et supervise le service de presse.

d) Rapporteur adjoint

Le Rapporteur adjoint assure l'exploitation et le suivi des rapports des

vacances parlementaires. Il assiste le Rapporteur dans l'exercice de ses attributions et le remplace en cas d'absence ou d'empêchement. Il cumule ses fonctions avec celles du Questeur en cas d'absence ou d'empêchement de ce dernier.

e) Le questeur

Le Questeur assiste le Président de l'Assemblée provinciale dans

l'élaboration et l'exécution du budget de l'Assemblée provinciale. Il est compétent pour la gestion quotidienne de l'Assemblée provinciale au plan administratif, logistique et financier. Il fait mensuellement rapport au Bureau. Sous la direction du Président, il supervise tous les services de la questure de l'Assemblée provinciale.

II.1.3. LES COMMISSIONS

Les commissions sont des groupes techniques chargés d'examiner des

questions qui leurs sont soumises par l'Assemblée plénière ou le Bureau. Il existe deux types de commission à savoir : les commissions permanentes et celles dites spéciales qui sont constituées de manière sporadique.

L'Assemblée provinciale crée en son sein les commissions permanentes ci-après :

1. La Commission politique, administrative et juridique et Diplomatie parlementaire, PAJ en sigle ;

2. La Commission économique, financière et investissement, ECOFIN en sigle ;

3. La Commission de l'environnement, aménagement du Territoire,

Infrastructures, Transport, Tourisme et Ressources naturelles ;

4. La Commission de l'Emploi, Salaires, Culture et Affaires sociales ;

5. La Commission des droits de l'Homme. 42(*)

Chaque commission est subdivisée en sous-commission correspondant

chacune à un ou plusieurs ministères du gouvernement. Elle est composée d'un président, rapporteur et d'un rapporteur

II.1.4. LES GROUPES PARLEMENTAIRES

Le groupe parlementaire est défini comme tout groupe politique formé des

membres de l'Assemblée provinciale partageant les mêmes opinions politiques. Les groupes parlementaires sont des organes consultatifs au sein de l'Assemblée provinciale dans les matières déterminées par le présent Règlement intérieur et dans lesquelles l'Assemblée plénière ou le Bureau de l'Assemblée provinciale décident de requérir leurs avis et considérations. Le groupe parlementaire comprend cinq Députés au moins. Un Député ne peut faire partie que d'un seul groupe parlementaire. Le Député qui n'appartient à aucun groupe parlementaire est appelée non inscrit. Chaque Député est membre du groupe parlementaire auquel appartient le parti politique dans le cadre duquel il a été élu. Les groupes parlementaires sont constitués pour la durée de la législature. 43(*)

II.1.5. LES COMITÉS DES SAGES

Il est institué, au sein de l'Assemblée provinciale, un Comité des Sages

composé d'un membre par groupe parlementaire et un des non-inscrits, comprenant au moins un juriste en son sein. Le Comité des sages a pour rôle de conseiller et de concilier les parties en litiges. Les membres de ce comité sont désignés en fonction de leur sagesse et de leur probité morale.

II.1.6. LA CONFÉRENCE DES PRÉSIDENTS

La conférence des Présidents est, au sein de l'Assemblée provinciale, une

instance de concertation entre ses différents responsables. Elle est constituée des Membres du Bureau de l'Assemblée provinciale, des Présidents de commissions permanentes, du Président du Comité des sages, des Présidents des Groupes parlementaires. Elle est présidée par le Président de l'Assemblée provinciale.

La Conférence des Présidents établit le projet de calendrier de la session ordinaire sur proposition du Bureau, du Gouvernement provincial, des Présidents des Commissions ou des Présidents des Groupes parlementaires.

Le Président de l'Assemblée provinciale soumet ledit projet à l'adoption de l'Assemblée plénière. Le Bureau de l'Assemblée provinciale peut inviter les membres du Gouvernement provincial à la conférence des Présidents en vue d'éclairer sa religion. 44(*)

Il convient de signaler que les édits de l'assemblée provinciale sont de deux types :

- Les projets d'édits : c'est lorsqu'ils émanent des membres du gouvernement provincial ;

- Les propositions d'édits lorsqu'elles émanent des députés provinciaux.

SECTION III : LES SERVICES DE L'ASSEMBLEE PROVINCIALE DU HAUT-LOMAMI

L'Assemblée provinciale du Haut-Lomami comprend deux sortes des

services qui sont :

Les cabinets des membres du Bureau et des Députés provinciaux ;

1.L'administration.

III.1. LES CABINETS DES MEMBRES DU BUREAU

Les cabinets sont ses services politiques qui assistent les membres du

bureau et les députés dont ils relèvent. Ils sont composés chacun d'un personnel politique et d'un personnel d'appoint. Les personnels politiques jouent le rôle de conseiller tour disque et les personnels d'appoint s'occupent des tâches purement administratives.

III.2. L'ADMINISTRATION DE L'ASSEMBLÉE PROVINCIALE

L'administration de l'assemblée provinciale comprend deux services à

savoir :

1. Les services administratifs proprement dits

2. Le bureau d'étude

a)Les services administratifs proprement dits

Ils comprennent à son tour la questure et le greffe

ï La questure

Les services de la Questure sont chargés de la logistique et de la gestion

administrative et financière de l'Assemblée provinciale. Ils comprennent :

- La Division des Services Généraux ;

- La Division du Matériel ;

- La Division des Relations publiques, Protocole, Presse et Information ;

- La Division des Finances, Budget et Planification ; -La Division Médico-sociale.

ï Le greffe

Les services du Greffe ou Services Législatifs préparent et couvrent les

séances plénières et les réunions des commissions de l'Assemblée provinciale. Ils sont chargés de la documentation, de la production, de la publication et de la conservation des documents parlementaires. Ils comprennent :

- La Division des Séances ; -La Division des Commissions ;

- La Division de la Documentation.

b). Le bureau d'étude

Le Bureau d'études est un service technique d'études et de recherches. Il

joue essentiellement le rôle de conseil.

À ce titre, il est chargé notamment :

- D'analyser et d'évaluer les initiatives législatives et de contrôle parlementaire ;

- De donner des avis et considérations sur toutes les questions qui lui sont soumises soit par le Bureau de l'Assemblée provinciale, soit par les Députés à travers le

Bureau de l'Assemblée provinciale ou les Bureaux des Commissions permanentes auxquels ils appartiennent ;

- D`entreprendre des études prospectives et des recherches sur tout ce qui est en rapport avec l'activité de l'Assemblée provinciale ;

- De préparer, concevoir et élaborer tous les textes susceptibles de contribuer à la mission et à l'activité de l'Assemblée provinciale ;

- D'élaborer le rapport annuel et de fin de législature sous la supervision du Rapporteur ;

- D'élaborer l'avant-projet du Règlement Intérieur en préparation d'une nouvelle législature.

Il dépend, techniquement, du Bureau de l'Assemblée provinciale et,

administrativement, du Directeur de l'Administration de l'Assemblée provinciale.

Le personnel du Bureau d'Études est composé de :

ï Un Conseiller Coordonnateur ayant rang de Directeur ;

ï Des conseillers principaux, chefs de section ayant le grade de chef de division ; ?Des conseillers ayant le grade de chef de Bureau.

Nul ne peut être admis au Bureau d'Études s'il n'est pas détenteur d'un diplôme de licence au moins et revêtu au moins du grade de chef de Bureau.

Le Bureau d'Études est composé de trois sections à savoir :

ï La section politique, administrative et juridique ;

ï La section économique et financière ; ?La section sociale et culturelle.

En cas de nécessité, le Bureau de l'Assemblée provinciale, sur décision de

l'Assemblée plénière, peut créer une ou plusieurs autres sections. Le Bureau d'Études est placé sous la coordination d'un Conseiller Coordonnateur ayant rang de Directeur, nommé et, relevé, le cas échéant de ses fonctions, par le Président de l'Assemblée provinciale. Le conseiller coordonnateur du Bureau d'Études prend place à la tribune pour assister le Bureau pendant les séances plénières. Le Bureau d'Études bénéficie, outre les frais de fonctionnement, d'un fonds d'études et de recherches ; à charge pour lui d'en justifier l'utilisation.

SECTION IV : MOYENS D'INFORMATIONS ET DE CONTROLE PARLEMENTAIRE

Pour contrôler l'action du gouvernement provincial ou celle des entreprises

ou services publics provinciaux ou locaux. Elle dispose des plusieurs moyens dont :

a) La question orale ou la question écrite avec ou sans débat non suivi de vote

C'est lorsqu'un ministre ou un mandateur de l'État doit venir rejoindre à

une question préalablement lui adressé par un député. Le Député qui désire poser une question orale ou une question écrite au Gouverneur de province, aux membres et aux services publics en province ou à leurs gestionnaires, dépose le texte au Bureau de l'Assemblée provinciale qui, après en avoir vérifié la recevabilité, le transmet à qui de droit dans le délai de sept jours à compter de son dépôt. En cas d'irrecevabilité, les causes en sont immédiatement notifiées à l'auteur de la question.

b) La question d'actualité

Elle se base sur un fait d'actualité sur lequel un ministre ou un mandateur

peut être interpellé.

c) L'interpellation

L'interpellation est une demande d'explication adressée à un ou plusieurs

membres du Gouvernement provincial ou aux gestionnaires des services publics installés en province les invitants à se justifier, selon le cas, sur l'exercice de leur autorité ou sur la gestion d'un service public provincial. Elle peut être initiée à tout moment de la session ordinaire. En session extraordinaire, l'interpellation ne peut avoir lieu que si elle est préalablement inscrite à l'ordre du jour fixé dans l'acte de convocation.

d) La Commission d'enquête

La commission d'enquête a pour objet de recueillir les éléments

d'informations les plus complètes sur des faits déterminés dont l'Assemblée provinciale n'est pas ou est insuffisamment éclairée et de soumettre ses conclusions à l'Assemblée plénière. Elle peut aussi être chargée d'examiner la gestion administrative, financière et technique du Gouvernement ou d'un service public.

e) L'audition par les Commissions

En sus de leurs attributions législatives, les Commissions permanentes

assurent dans les limites de leurs attributions et compétences respectives, l'information de l'Assemblée provinciale, par l'audition des Membres du Gouvernement provincial ou des gestionnaires des Entreprises et Services publics provinciaux et locaux, aux fins de l'exercice de son contrôle sur la politique du Gouvernement provincial et sur la gestion des services publics installés en Province.

La demande d'audition est introduite par le Président de la Commission

concernée auprès du Bureau de l'Assemblée provinciale qui la transmet à un membre du Gouvernement provincial ou au gestionnaire d'une entreprise publique, d'un établissement et/ou d'un service publics, avec copie, selon le cas, à la hiérarchie ou à la tutelle. L'objet de l'audition est purement informatif.

Toute fois pour faire tomber un ministre, un mandateur de l'État ou le

gouvernement provincial tout entier, les députés provinciaux utilisent la voie de motion :

- Motion de défiance : lorsqu'un ministre du gouvernement ou mandateur de l'État est mis en cause ;

- Motion de censure : lorsque le gouvernement est mis en cause.

SECTION V : SESSION DE L'ASSEMBLEE

La période pendant laquelle l'assemblée provinciale se réunit est prévu par

la loi N°008/012 du 3 Juillet 2011 portant les principes fondamentaux de la libre administration comme à l'assemblée nationale on dénombre des sessions.

ï La première session s'ouvre le 30 Mars et se clôture le 29 Juin ;

ï La deuxième session s'ouvre le 30 Septembre et se clôture le 29 Décembre.

Si le 30 Mars ou le 30 Septembre sont des jours fériés ou tombent un

dimanche, l'ouverture de la session a lieu le premier jour ouvrable qui suit. Il en est de même de la clôture. La seconde session est principalement consacrée à l'examen du budget. Celui-ci est transmis au Gouvernement central par le Gouverneur de Province au plus tard le 15 Décembre.

L'Assemblée provinciale peut être convoquée en session extraordinaire par

son Président sur un ordre du jour déterminé à la demande soit de son Bureau, soit de la moitié de ses membres, soit du Gouvernement provincial. La clôture intervient dès que l'Assemblée provinciale a épuisé l'ordre du jour pour lequel elle a été convoquée et, au plus tard, trente jours à compter de la date du début de la session. Les travaux de la session extraordinaire sont rémunérés à l'équivalent des émoluments des Députés provinciaux et du traitement de base pour le personnel.

Si l'ordre du jour de la session extraordinaire n'est pas épuisé à l'ouverture

de la session ordinaire, la session extraordinaire est clôturée automatiquement.

Si l'ordre du jour de la session extraordinaire n'est pas épuisé dans les

trente jours, celle-ci est clôturée d'office, exception faite de la session extraordinaire inaugurale de l'Assemblée provinciale qui se poursuit jusqu'à l'épuisement de l'ordre du jour avant de revenir au cycle normal des sessions. Dans les deux cas, les matières de l'ordre du jour restées en suspens sont examinées en priorité au cours de la session ordinaire.

CHAPITRE TROISIEME : APPORT ET ROLE DE L'ASSEMBLEE

PROVINCIALE DU HAUT-LOMAMI FACE AU BIEN-ETRE DE LA POPULATION

En qualité d'une institution politique, en vertu de la constitution de la

République Démocratique du Congo, l'assemblée provincial du Haut-Lomami tout comme toutes les provinces de la RDC, jouit de la libre administration et de l'autonomie de gestion de ses ressources économiques, humaines, financières et techniques.

L'assemblée provinciale a un apport important et incontournable plus particulièrement dans la province du Haut-Lomami qui est d'ailleurs notre champ d'étude. Parmi les apports on peut citer le fait de :

- Légiférer par voie d'édit dans le domaine de compétences réservées à la province pour assurer le bien-être de la population ;

- D'être catalyseur des acteurs politiques et de doter à la province d'un édit budgétaire ;

- Élire le gouverneur et le vice-gouverneur de la province ;

- Contrôler le gouvernement provincial et les entreprises publiques ainsi que les établissements et services publics de l'État ;

SECTION I : LES INSTITUTIONS POLITIQUES DU HAUTLOMAMI

La constitution de la République Démocratique du Congo, stipule dans son

article 195 « la province comprend deux institutions à savoir : l'assemblée provinciale et le gouvernement provincial ».45(*)

I.1. L'ASSEMBLEE PROVINCIALE

L'assemblée provinciale est l'organe délibérant de la province, elle jouit de

l'autonomie administrative et financière et dispose d'une dotation propre. Elle est composée des 28 membres dont 26 députés élus et 2 chefs coutumiers cooptés. Les membres de cette institution sont appelés les députés provinciaux.

I.2. LE GOUVERNEMENT PROVINCIAL

Le gouvernement provincial est l'organe exécutif de la province, il est

composé du gouverneur qui est le chef du gouvernement, d'un vice-gouverneur, et des ministres provinciaux. Le gouverneur et le vice-gouverneur, sont élus pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois par les députés provinciaux au sein ou en dehors de l'assemblée provinciale. Ils sont investis par le Président de la République. Les ministres provinciaux sont désignés par le gouverneur au sein ou en dehors de l'assemblée provinciale. La composition du gouvernement provincial tient compte de la représentativité provinciale. Le nombre des ministres provinciaux ne peut dépasser dix.

Avant d'entrer en fonction, le gouverneur présente à l'assemblée provinciale le programme de son gouvernement. Lorsque ce programme est approuvé à la majorité absolue des membres qui composent l'assemblée provinciale, celle-ci investi les ministres.46(*)

vL'ossature actuelle du gouvernement provincial du haut-Lomami

Ce gouvernement a été investi par l'assemblée provinciale Haut-Lomami

mardi 28 juin à Kamina Il comprend le gouverneur et le vice-gouverneur, dix ministres et trois commissaires généraux. C'est sur cette équipe que compte la gouverneure du Haut-

Lomami, afin d'atteindre ses objectifs fondés sur trois piliers à savoir politique, économique et social. Sur place à Kamina, une certaine opinion voudrait que ce gouvernement se mette vite au travail pour s'attaquer notamment au problème de désenclavement de la province pour son développement.

Le gouvernement est chapeauté par :

- Le gouverneur ;

- Le vice-président ;

- Le ministère des Finances, Économie, plan et lutte contre le coulage de recettes ;

- Le ministère de l'Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières ;

- Le ministère des Infrastructures, Travaux publics, Affaires foncières, Urbanisme et Habitat, Transports et voie de communication.

- Le ministère du Budget, du Plan, du Commerce et des Petites et moyennes entreprises.

- Le ministère de l'Éducation et la Recherche scientifique.

- Le ministère des Mines et Tourisme.

- Le ministère de l'environnement, les hydrocarbures et l'énergie.

- Le ministère de l'Agriculture, la Pêche, l'Élevage et le Développement rural.

- Le commissariat général de la santé, la jeunesse, le sport et loisir, la culture et art.

- Le commissariat général de la Fonction publique, de l'Emploi, Travail et

Prévoyance sociale.47(*)

SECTION II : ROLES ET MISSIONS DE CONTROLE PARLEMENTAIRE

II.1. ROLES

Sans doute des autres prérogatives qui lui sont reconnu par la constitution,

l'assemblée provinciale du Haut-Lomami a pour rôle :

- Légiféré par voie d'édit dans le domaine de compétences réservées à la province pour rassurer le bien-être de la population ;

- Contrôler le gouvernement provincial et les entreprises publiques ainsi que les établissements et services publics de l'État ;

- Procéder à la cooptation des chefs coutumiers désignés appelés à siéger au sein de l'assemblée provinciale ;

- Élire les sénateurs de la province ;

- Élire le gouverneur et le vice-gouverneur de la province ;

II.2. MISSIONS

La mission de contrôle est prérogative constitutionnelle reconnu aux

assemblées provinciales en vue de s'assurer de la bonne gouvernance et lutter contre l'impunité. De manière pratique, l'objectif du contrôle est de promouvoir l'efficience et l'efficacité dans la gestion des affaires publiques, de produire un impact sur le développement humain et par voie de conséquence de contribuer à l'amélioration des bien-être de la population. 48(*)

II.3. MOYENS DE CONTROLE PARLEMENTAIRE

Le contrôle parlementaire rentre dans le cadre de relations que l'institution

législative nationale ou provinciale entretien avec les autres institutions .Ce contrôle se présente comme un moyens par lequel l'Assemblée Provinciale vérifie le bon comportement du gouvernement, la bonne application des Edits, règlement et budget du secteur provinciale.49(*)

Le contrôle est et demeure une mission essentielle en raison de bonne

gouvernance, qui est le respect de certains nombres de valeurs démocratiques et républicaines notamment l'État de droit, la responsabilité et la bonne gestion des ressources.

En effet, autre sa procédure et ses outils de contrôle, l'Assemblée Provincial

du Sud-Kivu exerce un contrôle spécifique à l'exécution du budget et d'autres formes de contrôle y associés. Dans ce contrôle est associée une sanction conséquente notamment : la motion de censure ou de défiance l'Assemblée provincial met en cause la responsabilité du gouvernement par le vote d'une motion de censure et celle d'un membre du gouvernement par le vote d'une motion de défiance.

Le dépôt d'une motion de censure et de défiance est constant par la remise,

par cette signature, au président de l'Assemblée provincial d'un document intitulé « motion de censure » ou « motion de défiance »

?La mise en accusation du gouverneur, du vice-gouverneur, des ministres et du président de l'assemblée provincial. Conformément à l'article 153 alinéa 3, 9 et 10 de la constitution, l'Assemblée provincial peut mettre en accusation le président de l'Assemblée provincial, le gouverneur, le vice-gouverneur et les ministres provinciaux devant la cour de cassation. La décision de poursuite ainsi que la mise en accusation de personnes visées à l'alinéa ci-dessus sont votées à la majorité absolue des membres composant l'Assemblée provincial suivant la procédure prévue aux alinéas 2 à 4 de l'article 159 du règlement intérieur Le président de l'assemblée provincial, le gouverneur, le vice-gouverneur et les ministres provinciaux mise en accusation présente leur démission.

II.3.1. La procédure de contrôle

L'existence de la mise en place de compléments à la procédure de contrôle

visent à maintenir la pertinence du contrôle de l'entreprise publique, le contrôle ne porte plus sur le respect des règles mais sur les résultats obtenus, il ne représente plus la phase logiquement ultime d'un processus linéaire, mais est conçu comme le moyen d'un feedback permanent permettant d'ajuster l'action ou but visé.50(*) Les piliers de cette procédure sont :

- L'initiative Par Chacun De Parlementaire

- La Saisine De L'autorité De L'assemblée Provinciale ;

- La Saisine De L'autorité Publique A Contrôler ;

- L'examen De La Recevabilité De L'initiative De Contrôle ;

- La Réponse De L'autorité Publique Concernée Ou, Plutôt, Le Déploiement D'une

Mission D'information Ou D'enquête Sur Terrain ;

- L'administration De La Sanction

Le bureau de l'Assemblée Provincial transmet au destinataire et le cas

échéant à la tutelle, la question d'actualité, le texte de l'interpellation ou de demande d'audition par une commission.

Pour sa part, le membre du gouvernement ou le gestionnaire public

concerné, prépare ses moyens de défense dans un délai pré- établi par les textes pertinents (15jours). Selon le cas, il répond par courrier missive, à la question écrite, il se présente devant la plénière en vue de répondre à la question orale avec ou sans débat, et donner suite aux différents éléments contenus dans la question d'actualité ou d'interpellation.

En cas de non satisfaction face à leurs préoccupations fondamentales, les

parlementaires peuvent passer d'une question écrite ou orale, ou encore d'une question d'actualité, en une méthode plus contraignante, telle que l'interpellation ou l'enquête.

L'interpellation doit, cependant, se limiter par une conclusion de l'auteur et

un rapport que l'Assemblée. Parlementaire adresse au chef de l'exécutif pour sanction. Il en est de même pour la commission d'enquête. Si jamais, l'autorité exécutive destinataire n'exécute pas la sanction, l'instance parlementaire se réserve le droit de saisir les cours et tribunaux.

Le chef d'une mission d'enquête peut, sur le terrain, traduire directement en

justice reconnues auteurs ou co-auteurs des faits répréhensibles dans le domaine en exergue.

II.3.2. Les outils de contrôle

L'information de L'assemblée provinciale sur l'action du gouvernement

provincial et des services publics locaux découle du succès des régimes démocratiques de voir les organes des publics se contrôle, enfin d'endiguer autant que possible l'arbitraire auquel serait poussé un gouvernement ou un service sans contrôle.51(*) C'est le but d'éviter un tel danger que la RD Congo à réserver à l'organe représentatif de la province une série des moyens dont la mise en oeuvre lui procurerait une information nécessaire sur l'action du gouvernement.

Se référant aux articles 138 de la constitution et 38 de la loi sur la

décentralisation, l'art.158 du R.I de l'assemblée provinciale définit les moyens de contrôle par l'institution parlementaire du Haut-Lomami. Il ressort de cet article que « le moyens d'information et de contrôle de l'Assemblée Provincial du Haut-Lomami sur le gouvernement Provincial, les entreprises publiques, les établissements et services publics sont : la question orale ou écrite avec ou sans débat, non suivi de vote ; la question d'actualité ; l'interpellation ; la commission d'enquête ; l'audition par les commissions.

Ces moyens de contrôle s'exercent dans les conditions déterminées par le

règlement intérieur de l'assemblée provinciale et, donne lieu, le cas échéant à la motion de déficience ou de censure conforment aux arts .146 et 147 de la constitution.

SECTION III : L'ASSEMBLEE PROVINCIALE FACE AU BIENETRE DE LA POPULATION

Étant une institution provinciale politique du Haut-Lomami, a pour but de

rechercher le bien-être de la population en légiférant par voie d'édit. Ses facteurs exigent aux animateurs de cette institution d'améliorer les conditions de vie de la population.

Le bien-être, c'est le fait pour une population de disposer de moyens

suffisants pour satisfaire ses besoins, organiser sa vie de manière autonome, utiliser et développer ses capacités, poursuivre ses objectifs. Il s'apparente donc à la qualité de la vie. La notion de bien-être recouvre, outre des dimensions matérielles comme le revenu, la fortune, la consommation et le logement, et des facteurs immatériels tels que la formation, la santé et les relations sociales. Elle comprend aussi le cadre légal et institutionnel qui permet aux citoyens de participer à la vie politique et qui assure la sécurité physique des personnes. Enfin, le bien-être dépend de facteurs environnementaux comme la qualité de l'eau, celle de l'air et les nuisances sonores.

Dans une approche du bien-être qui se veut aussi large que possible, on

considère non seulement les conditions de vie objectives, mais encore leur perception subjective par la population : comment les gens apprécient-ils leurs conditions de logement et l'état de l'environnement ? Se sentent-ils en sécurité ? Sont-ils satisfaits de leur vie en général ? Si le bien-être comporte des aspects subjectifs importants, il ne se réduit pourtant pas à la notion de satisfaction ou même de bonheur. Mesurer le bien-être, ce n'est pas construire un « indice du bonheur ».

L'appauvrissement grandit tandis que l'accès aux services sociaux de base

deviennent de plus en plus difficile pour la population se croit trahis par les dirigeants et les acteurs politiques. Ces questions sont étroitement liées les unes aux autres. S'attaquer à certaines d'elles et négligé d'autres, on a peu des chances d'obtenir une solution efficace. « Des profondes injustice sociales engendrent souvent des dommages sur l'environnement à des répercussions sur le développement social ».52(*)

D'abord connu de tous que l'assemblée provinciale est l'organe délibérant

de la province, elle a pour rôle de légiféré par voie d'édit surtout ce qui concerne le service public de la province. Mais les retombés des décisions prise par cet organe ne répondent pas aux attente de la population, pouvez-vous justifier la présence de cet organe dans la province ou tout secteur est un problème ? L'eau, l'électricité, les infrastructures routières, le social des habitants ... Cela nous laisse à croire que l'organe n'a pas sa raison d'être ou ne remplit pas sa tâche. On se demande jour et nuit quelles décisions sont retenues à l'assemblée si tous ne vont pas bien ? Cela ne passe pas sous les yeux des députés ? Aujourd'hui l'assemblée provinciale est considérée comme un papa qui ne sait pas subvenir aux besoins de sa famille.

Les acteurs politiques doivent avoir pitié de cette foule d'hommes, des

femmes et d'enfants qui souffrent dans son corps et dans son âme. Un déluge désastre c'est abattu sur notre Province. Si l'on peut se réjouir de l'effort généré et désintéressé de plusieurs, on doit regretter de respirer encore et souvent l'odeur nauséabonde de l'injustice, la corruption et l'immoralité. Ils ont été élus par le peuple et pour le peuple.

La participation au développement demandé aux députés Provinciaux de

répondent aux exigences de la population. Par contre nous constatons que plusieurs problèmes ne sont pas réalisables au profil de la population. S'occuper du bien-être de la

communauté nationale quelques soit l'angle à partir duquel on le fait, c'est incontestablement participer à l'oeuvre ou son devoir de développement de cette communauté. 53(*).

Prenons l'exemple d'un rapport des vacances parlementaires de l'honorable

KUMWIMBA KABONGO Édouard.

EXEMPLE D'UN RAPPORT DES VACANCES PARLEMENTAIRES

1.INTRODUCTION

Le présent rapport couvre la période allant du 1er janvier 2022 au 31 mars 2022 dans le territoire de KABONGO. Pendant ces vacances, nous avons déploré le décès de deux chefs de groupement. Il s'agit du chef de groupement ILUNGA NSUNGU et du chef de groupements KAVULU

2.PRESENTATION DE L'ENTITE

Le rapport ci-après concerne le territoire de KABONGO.

2.1SITUATION GEOGRAPHIQUE

Le territoire de Kabongo est borné au Nord par le territoire de Kabinda ; au

Sud par le territoire de Kamina ; 1 l'Est par le territoire de Manono et à l'Ouest par le territoire de Kaniama.

2.2VEGETATION

La végétation dans le territoire de Kabongo est constituée des plaines, des

savanes et des forets.

2.3.POPULATION

Population

La population du territoire de Kabongo est estimée à 700.000 habitants.

3. ETAT D'ESPRIT DE LA POPULATION

L'état d'esprit de la population est calme.

4. ACTIVITES DES PARTIS POLITIQUES

L'activité des partis politiques est en veilleuse.

5.ACTIVITES MENEES

Comme activité menée, il y a la réhabilitation de l'avenue qui mène à la

piste d'aviation à côté de l'institut SENDWE.

5.1SITUATION SÉCURITAIRE

La situation sécuritaire est gérée par le conseil de sécurité du territoire'.

5.2SITUATION POLITIQUE

La situation politique est garantie par le rôle joué par les entités en faisant

respecter les lois du pays.

5.3SITUATION ADMINISTRATIVE

La hiérarchie n'envoie plus le fond de rétrocession pour permettre les

entités de mieux fonctionner.

5.4SITUATION ÉCONOMIQUE

L'économie du territoire de Kabongo repose essentiellement sur

l'agriculture et l'élevage.

5.4.1Infrastructures et voies de communication

Dans le territoire de Kabongo, les infrastructures et les voies de

communication sont très abimées.

5.4.2Production agricole et minière

La production agricole dans le territoire de Kabongo est très importante. La

population produit l'arachide, le maïs, le manioc, le haricot et l'huile de palme.

La production minière demeure encore sur le plan artisanal.

5.4.3Commerce

Le commerce des produits agricoles est l'essentiel de l'activité

commerciale.

6.SITUATION SOCIO-CULTURELLE
6.1. SANTE

L'hôpital générale de référence de Kabongo est la principale formation

médicale.

Il a une capacité de 140 lits.

6.2 ENSEIGNEMENT

L'enseignement est organisé comme suit :

ï Écoles maternelles ;

ï Écoles primaires ;

ï Écoles secondaires ;

ï École supérieure ; ?Et l'université.

6.3 EAU ET ÉLECTRICITÉ

La REGIDESO fournit de l'eau une ou deux fois par semaines.

L'électricité est inexistante dans le territoire de Kabongo.

6.4 SPORTS ET LOISIRS

L'unique sport pratiqué dans le territoire de Kabongo est le football.

7.DIFFICULTES RENCONTREES

Il y a à stigmatiser les mauvais états de la route Kamina-Kabongo.

L'érosion a coupé l'artère principale de Kabongo en deux. Difficile et

même impossible de traverser.

8.RECOMMANDATIONS

Il ne faut pas seulement se limiter à lire du présent rapport. Faudra-t-il

encore trouver des solutions.

Dans le même ordre d'exemples, aujourd'hui la ville de Kamina qui est le

chef-lieu de la province du Haut-Lomami, connait de problèmes majeurs d'alimentations en électricité. La centrale hydroélectrique de Kilubi située à 125km de la ville appartenant à l'armée, connait une vétusté avancée de ses équipements qui datent des années 1950. Ces trois turbos alternateurs de 3x3 MVA de puissance installée ne parviennent pas à desservir correctement la ville et la base militaire. La ligne souterraine MT-12 KV d'alimentation du chef-lieu de la province, longue de 33 Kilomètres connait de pannes récurrentes surtout pendant la saison de pluie. L'électricité n'est jamais permanente et elle est de mauvaise quantité à cause de chute de tension.

La ville connait des difficultés en eau potable, la RIGEDESO est incapable

de répondre sur le plan de production et de distribution aux besoins de la population à cause de certains problèmes. L'élévation de la demande est une seule usine qui fournit l'eau à la population ne parvient même pas à atteindre 40% de ces abonnés.

Sur le plan des infrastructures de transport et voies de communication, le Haut-Lomami est situé au carrefour de plusieurs provinces (Tanganyika et le Haut-

Katanga à l'Est, Lualaba au Sud-Ouest, Lomami au Nord-Ouest). Cette province est un espace de transit, cette vocation est toutefois mise en mal par la dégradation des infrastructures de transport alors que la province possède un réseau routier et ferroviaire et deux équipements aéroportuaires. A ce tableau, vient s'ajouter un manque criant d'électricité. De quoi compromettre l'essor économique d'une province qui a pourtant des atouts agricoles, pastoraux, miniers et touristiques. La plupart de routes ne sont ni asphaltées ni en terre battue. Elles sont délabrées, pleines d'ornières et difficilement praticable en saison de pluie.

Les ponts et les bacs sur les rivières sont tout aussi vétustés. Des efforts ont

toutefois étaient faits mais cela demeure insuffisant. Ce réseau est très important pour la province pour le transport des produits agricoles aux collectes.

Le Haut-Lomami possède différent types d'infrastructures de transport : les

routes, chemins de fer, aérodrome, ports et embarcadères fluviaux mais leurs états plutôt dégradés rendent le déplacement et les échangent à l'intérieur de la province avec ces territoires.

SECTION IV : CONFLIT D'INTERET ENTRE L'ASSEMBLEE ET L'EXECUTIF PROVINCIALE

D'emblée, il sied d'affirmer que tout conflit politique est avant tout un

conflit pour la possession du pouvoir c'est-à-dire le contrôle des moyens du pouvoir.

Ceux-ci sont d'ordre politique, financier, matériel et humain. C'est ainsi que le transfuge d'un parti rival qui va dans le camp adverse peut être l'objet d'un conflit politique. La répartition des crédits d'un budget national comme c'est le cas de nos jours peut de même constituer une pomme de discorde.

C'est autant dire que le conflit politique est une sorte d'hydre à plusieurs

têtes dont on ne peut pas scruter prima facies les ressorts réels. La seule certitude du conflit politique est qu'il a sa cause dans l'envie de contrôler le pouvoir politique mais il emprunte les formes les plus diverses allant des diatribes les plus violentes aux assassinats en passant par des bouderies et moues de toute sorte. L'on sait que les conflits commencent toujours dans les coeurs des hommes et finissent par être exprimés soit par la parole soit écrit soit par les gestes.

Dans cette dualité et confrontation exécutive -législative. Xavier Creltiez et Laurent MUCHIELLI trouve que les violences politiques sont liées à des défauts de communication qui engendre des incompréhensions et des heurts, ou à l'inverse, à des excès de communication mal vécu que les personnes à qui ils adressent. Les défauts de communication proviennent des accès de communication lorsqu'on cherche à stigmatiser une population ou une catégorie où à dénoncer une pratique collective. Cela, ils en ajoutent le rôle néfaste des élites partisantes accusé de propager des fausses rumeurs. 54(*)

Les institutions politiques et société toute entière sont prisent en otage par

les manipulations de communauté ethniques à de fins politiciennes. De l'avis de tout le pouvoir de contrôle exercé par l'assemblée sur les ministres provinciaux ainsi que le gouverneur a rapidement tourner aux chantages. Armés de leurs droits de voter la défiance à l'encontre d'un ministre ou La censure du gouvernement, les députés ont partout perdu de vue dans le sens de leur fonction de contrôle pour ne viser que leurs intérêts directs généralement financier.

La relation entre l'exécutif et le législatif reste une relation pas du tout

tendre et quand il y a des problèmes ce du côté législatif que né ce dernier, ce sont des députés de fois même sans raison formatent des motions qui déstabilisent l'exécutif.

Les griefs reprochés sont presque les mêmes partout. D'une manière

générale, ceux qui prennent de plus en plus plaisir de mettre la province dans l'ingouvernabilité, les députés provinciaux reprochent leurs victimes de la me gestion, l'incompétence, du mépris vis-à-vis des élus et de la population, du manque de transparence dans la gestion, de manque de collaboration de l'organe délibérant.

Dans tout ça, l'opinion veut savoir : où tous ces conflits nous amènent ? Quels résultats obtient-ont après la destitution soit du gouverneur soit du président de l'assemblée ? Car rien n'a visiblement changé en termes de gouvernance de notre Province. Ce pourquoi, de plus en plus des voix s'élèvent pour déclarer l'inopportunité des assemblées Provinciales et réclament du législateur leurs suppressions pures et simples sinon les Provinces ne seraient jamais gouvernées répondre aux besoins de la population.

La crise est inévitable du fait de l'instrumentalisation de l'assemblée Provinciale par certaines autorités morales des certains partis politiques et surtout le nouvel exécutif provincial arrivé à accomplir un saut quantitatif par rapport à l'équipe précédente. La conséquence de cette situation, est-elle qu'au lieu de s'occuper des affaires importantes qui appellent l'intervention des pouvoirs publics. Les autorités exécutives provinciales passent leur temps à s'apprivoiser aux députés provinciaux qui peuvent remettre en cause leur légitimité tout simplement parce que l'autorité ne leur a pas salué ou qu'elle n'a pas partagé avec eux un pain.

En terme de sanction, l'assemblée provinciale peut-être : la mise en

acquisition des membres du gouvernement ; le vote d'une motion de censure avec conséquence la démission de l'équipe exécutive et en fin le vote d'une motion de défiance impliquant la démission d'un membre du gouvernement provincial. Certes que le contrôle constitue un progrès dans la gestion de la Province mais, elle pose parfois d'énormes difficultés quant à la nature des actes des députés Provinciaux et l'inopportunité d'agir.

Une harmonie dans la gestion provinciale, il faut qu'il y ait une collaboration entre ces deux institutions. En effet, on peut imaginer que chacune de ces institutions puisse fonctionner à vase clos ? Peuvent-elles se constituées en adversaire ? La réponse est certainement négative à ce sens que seule la collaboration permet à ces institutions provinciales d'atteindre leurs missions qui sont le bien-être de la population.

SECTION V : LA FAILLITE DE L'ASSEMBLEE A LEURS MISSIONS

Pour répondre au développement et le bien-être de la population, le

leadership politique de l'assemblée provinciale doit appliquer la bonne gouvernance, le respect des textes légaux, cesser l'imposition des certaines récompenses aux gouverneurs des Provinces. Ils sont demandés de leur exercice du pouvoir politique de répondre à l'aspiration de toute couche sociale. Par contre dans le Haut-Lomami, plusieurs demandes de la population au regard des acteurs politiques sont irréalisables. Il est clairement de noter que les députés ont un grand rôle à jouer au sein de l'assemblée Provinciale, certes les législateurs ont compris de doter au niveau de la Province une autonomie de gestion et ce grâce à l'assemblée Provinciale. C'est ainsi, que les acteurs politiques de cette institution sont obligés de répondre aux exigences de la population.

Dans cette vision socio-politique les gouvernés ne voient pas seulement le

caractère tyrannique ou démocratique du pouvoir mais ils viennent et observent surtout ce que le pouvoir réalise à leurs faveurs. Ces derniers sont les réalisations manifestes que les couches sociales gouvernées mettent en exergue et les amènent à soutenir ce pouvoir.55(*)

Légiférer par voie d'édit, contrôler le gouvernement provincial, les

entreprises publiques ainsi que les services publics. Ce qui explique même la raison d'être d'une assemblée provinciale dans le but de reprocher les gouvernants au gouvernés et aussi chercher le bien-être de la population. Pour répondre à l'aspiration de la population, les députés provinciaux doivent voter le budget qui sera à mesure de résoudre les différents problèmes au niveau local dans le domaine des infrastructures, électricité, l'eau, la santé...

Ainsi comme l'indique MBUMBA NZUNZI 56(*) la loi budgétaire est une loi

annuelle de finance de l'État pour un exercice budgétaire comptable donné. Elle détermine la politique économique relative à la gestion de l'État pour l'année civile concernée. Elle peut changer chaque année en fonction de l'orientation politique tracée par le gouvernement.

Le budget étant un programme économique et politique de l'exécutif, le fait

pour l'assemblée provinciale de voter pour l'approbation de budget veut dire qu'elle accepte cette politique et s'y joint pour sa mise en oeuvre et devient le programme de ces deux institutions dont l'exécution est confiée à l'organe exécutif.

À partir du moment où le projet d'édit de finance est voté ce désormais la

responsabilité collective de ces deux institutions provinciales qui entre en jeu. Lorsque la population exigera plus des services de la part d'exécutif, celui-ci dis que l'autorité budgétaire ne lui a pas donné au tant des moyens ; tandis que lors des questions seront posées aux députés provinciaux, ils pourront dire que les moyens à la disposition de l'exécutif ne sont pas bien gérés : il appartient à l'autorité provinciale de voter l'édit de finance, mais il appartient à l'exécutif provincial de déterminer les priorités parmi tous les problèmes qui doivent trouver les solutions par cet édit de finance.

Il s'agit donc d'une affirmation, de la fonction exécutive du gouvernement

provincial. Tout au tant il sied d'indiquer que la procédure de votre du projet d'édit de finance est plus complexe car c'est en effet là le socle du développement de cette entité provinciale. En même temps qu'il permet à l'exécutif de se doter des moyens de sa politique et il permet à l'organe délibérant, autorité budgétaire, de trouver des éléments objectivement vérifiables à partir duquel il pourra contrôler l'action de son exécutif pour les bonheurs de toute la communauté provinciale.

Ainsi le budget de la province du Haut-Lomami est adopté par les députés

provinciaux au moins chaque année. Lors d'une séance plénière convoquée par l'assemblée provinciale pour la présentation du budget exercice 2022 le 14 Décembre

2021. L'honorable BASILE avait constaté que les budgets sont des copies collées depuis l'existence de cette assemblée en passant par l'honorable MWENZEMI jusqu'à l'honorable ANANI WABATAME le Gouverneur à l'intérim.

Il évoque que certains projets sont repris dans toutes les propositions budgétaires mais qui n'ont jamais été exécuté jusqu'aujourd'hui alors que chaque année le budget passe.

5.1. LA PART DES ELECTEURS

Le sens donné au vote par les électeurs Africains n'a pas la même

signification dans d'autres cieux où le vote est un moyen de s'exprimé, de demander des comptes aux dirigeants et de sanctionner les gouvernants qui ont mal travaillé. Si les électeurs occidentaux votent prioritairement selon leur appartenance idéologique serait-il possible de tirer la même conclusion à ce qui concerne le choix de vote électoral chez les

Africains ? L'idéologie est presque absente dans le fonctionnement des partis politiques. Cela pense à croire que les Africains votent prioritairement selon appartenance ethnotribale, ethnolinguistique, religieuse et pour des besoins économiques de survie.

Les candidats utilisent toutes les techniques nécessaires pour susciter de

l'enthousiasme chez les électeurs. Ils doivent les persuader à tout prix, les séduire et les convaincre pour espérer qu'ils voteront pour lui. Ils doivent également faire des promotions en évoquant les grands idéaux. S'ils ne promettent pas un avenir à radieux et un monde meilleur, personne ne le votera à part peut-être leurs membres de famille. Pendant ce temps, l'honnêteté et la morale ne sont pas au rendez-vous, seule la démagogie. Les candidats trompent les électeurs ce qu'ils aimeraient atteindre, ils proposent des solutions aux problèmes de société, ils adressent aux électeurs comme on caresse un chien dans le sens de ses poils. Un candidat qui emporter par un élan de sincérité, dit il lui sera difficile voire impossible de développer la province parce que l'économie est dans un état lamentable peut être certains que son score sera très médiocre. En Revenge, celui qui promet qu'il a des solutions de relancer l'économie de la province à un temps record parce qu'il a des projets que les autres ignorent : c'est la démagogie.

5.1.1. LES FACTEURS QUI EXPLIQUENT LE MAUVAIS CHOIX DES

ELECTEURS A LEURS REPRESENTANTS

Il existe plusieurs facteurs qui expliquent le mauvais choix des représentants

du peuple qui ne visent absolument rien pour le bien-être de la population. Parmi lesquels il y a :

ü Le vote ethno-tribal

ü Le vote socio-collectif

ü Le vote économique pour la survie.

Ces différents facteurs jouent un important rôle politique à l'approche des élections.

A.LE VOTE ETHNO-TRIBAL

Incapable de transcender les rivalités ethno-tribales, beaucoup des citoyens

se laissent facilement influencés plus l'idéologie ethnique que par la partisante partisane. Même si le fait de parler la même langue maternelle ne conduit pas nécessairement de la même manière et partager les mêmes idées politiques. Beaucoup des citoyens n'ont jamais soutenu un leader qui n'est pas un membre de leur communauté tribale. Quelques soit les compétences que possèdent un tel leader, les tribalistes le rejettent automatiquement pour privilégier un homme de son tiroir. Les méfaits du vote tribal, sont incommensurables. Avec le vote ethno-tribal, chaque électeur choisit le candidat de son contré car ils croient qu'on est mieux servi que par un politicien de sa propre région. Cette logique conduit les groupes ethniques auxquels appartiennent plusieurs convenants à s'emparer des rouages du pouvoir en se disant ce maintenant notre tour.

B.LE VOTE SOCIO-COLLECTIF

Le choix socio-collectif est plus large que le vote ethno-tribal, l'électeur

vote non en fonction de son appartenance ethnique ou tribale mais plutôt en fonction de son appartenance sociale, ce comportement peut se combiner ou se superposer avec le comportement ethno-tribal mais, il peut également être associé à l'appartenance religieuse. L'électeur n'a pas un choix individuel mais il obéit aux exigences de son parti politique d'appartenance. Ce type de vote peut être qualifié de vote d'aveugle qui sert à renforcer l'identification au groupe d'appartenance. Les électeurs votent par solidarité à leur parti politique.

C.LE VOTE ECONOMIQUE POUR LA SURVIE

Ce type de vote est pratiqué par les membres du parti au pouvoir et leurs

alliés, c'est le cas de coalition, plateforme politique, union sacrée ... Il s'allié avec quelques partis politiques et tente de conserver le pouvoir par la ruse ou par la force. Pour agir, le parti au pouvoir s'appuie sur les institutions du pays ou de la province. Ce sont les représentants du parti qui, à la veille d'une nouvelle élection demandent aux membres de leurs familles et de leurs relations de vote pour tel ou pour tel candidat du parti. Pour s'assurer du résultat en faveur du parti, ils vont juste à corrompre les électeurs grâce à la dynamique institutionnelle qui est au centre de la vie politique, persuader les fonctionnaires et usager de l'administration publique (électeur) à voter pour leurs partis au pouvoir afin de maintenir leur poste des dirigeants.

Bref, si aujourd'hui l'assemblée provinciale du haut-Lomami ne satisfait

pas les aspirations de la population, les députés qui sont incapable de légiférer les édits, assurer le bien-être, une partie des responsabilités incombe aussi aux électeurs qui n'avait pas fait un choix rationnel qui consiste à se comporter avant de choisir un candidat on doit mettre l'accent sur la nécessité de bien connaitre les programmes des candidats. Alors que les citoyens complétement démunies marchandent et votent pour un candidat qui fait montrer la générosité à leurs égards en leurs distribuant de t-shirt, des vivres, des enveloppes... ce choix est mauvais car l'électeur ne choisit pas le meilleur c'est-à-dire le plus méritant mais plutôt le plus offrant qui peut-être un candidat le plus compétant ou un ancien voleur des deniers publics.

5.2. LA PART DE L'ETAT

Le législateur congolais devrait revoir le problème de suppléants dans les

assemblées provinciales. Les Assemblées sont des organes essentiels dans un système démocratique. Elles rassemblent les représentants du peuple. Pour assurer la continuité du travail parlementaire, un mécanisme de remplacement des parlementaires empêchés ou touchés par des incompatibilités avec la fonction a été mis en place. Il s'agit de la suppléance. Pourtant, il est triste de constater que nos Assemblées provinciales sont remplies de suppléants qui ne sont pas le choix du peuple.

La suppléance sacrifie le choix du peuple, le rôle du député est de

représenter la population qui l'a élu. Le peuple souverain porte son choix sur tel candidat plutôt que sur tel autre, en fonction de certaines qualités, aptitudes particulières et expériences personnelles qu'il lui reconnait. Mais bien souvent, cette personne qui a bénéficié de la confiance de ses électeurs, cède son siège pour aller occuper d'autres fonctions.

Pour la députation, tout candidat doit avoir deux suppléants. Mais la

manière dont ces suppléants sont désignés suscite des interrogations. C'est par exemple des enfants qui remplacent leurs pères, des époux remplaçant leurs conjoints, des parents se remplaçant entre eux. Cette manière de procéder met à mal le travail parlementaire, car les suppléants devenus députés ne se sentent pas redevables devant le peuple, mais devant les personnes qui leur ont cédé leurs places à l'hémicycle.

Les Assemblées provinciales de la RDC ont un rôle important à jouer dans

le processus de développement de leurs entités respectives. Pour réussir une telle tâche, il faut que cette chambre soit animée par des personnes qui ont la confiance du peuple, un bagage intellectuel suffisant, des capacités à contrôler l'exécutif, mais aussi une volonté sans faille de défendre la cause des citoyens.

Aussi longtemps que les vrais députés élus du peuple quitteront leurs sièges au profit de leurs suppléants, le travail de ces Assemblées peinera toujours à donner les résultats attendus. Car ces suppléants ont été désignés selon des critères qui n'ont rien à voir avec le mérite et le professionnalisme.

CONCLUSION GENERALE

Nous voici au terme de ce travail de mémoire, ayant porté sur : « le rôle des

assemblées Provinciales et le bien-être de la population congolaise ». Nous sommes partis du constat selon lequel, la constitution du 18 Février 2006 a déclenché une translation au sein des institutions politiques de la RDC.

En effet, ce constituant met en place deux niveaux des sources normatives,

d'un côté le pouvoir exécutif national exercé par le parlement composé par l'assemblée nationale et le sénat et de l'autre côté le pouvoir législatif provincial exercé par l'assemblée provinciale. Ce dernier est l'organe délibérant de la province. Elle délibère dans les domaines des compétences réservées à la province et contrôle le gouvernement provincial ainsi que les services publics et provinciaux. Elle légifère par voie d'édit. Ces pouvoirs sont confiés à l'assemblée provinciale pour se rassurer de tout ce qui se passe dans la province se fait au profit des citoyens que les députés provinciaux représentent.

Les députés provinciaux sont les protecteurs et défenseurs de bien-être, les

intérêts politiques, économiques et sociaux des citoyens. Mais chaque jour qui passe les espoirs des citoyens fondés sur cette institution provinciale s'envole et se dissipe. Les recherches du bien-être de la population, doivent à tout moment préoccupé les dirigeants provinciaux appelés à travailler en franche collaboration.

Mais cela semble être ignoré par les décideurs politiques congolais dans la

mesure où la population congolaise en général et du haut-Lomami en particulier est oubliée totalement à leur triste sort. L'assemblée provinciale ne joue pas son rôle pour faire la gouvernance de la province soit faite au profit des citoyens. Incapable de légiférer, sans vision claire de leur fonction de contrôle, les députés ce sont égarer dans les querelles et sont en guerre contre l'exécutif et leurs bureau provincial voir leur destitution. Les députés sont devenus les véritables guerriers et caméléon changeur des couleurs, hier ils étaient du front commun et pour le Congo (FCC), aujourd'hui sont de l'union sacrée les mêmes personnes. Ils ont détourné cette institution de sa mission pour s'en servir pour les intérêts partisans, de leur regroupement ou partis politiques.

Elle n'assure pas convenablement le contrôle parlementaire qui est

d'ailleurs leurs moyens de s'enquérir de la bonne ou mauvaise gestion de nos dirigeants et de savoir les problèmes qui rongent le peuple. Certains élus ne se rendent plus à leur base parce que beaucoup d'entre eux avaient des promesses à la population qui ne sont pas réalisées. Et d'autres préfère aller se reposer en période de vacances parlementaire à l'étranger au lieu d'aller vers la population en fin de palper du doigt les problèmes nécessitant l'intervention du gouvernement provincial. Mais les députés se sont égarés dans les querelles et leurs intérêts personnels rendant impossible toute lecture du fonctionnement pour finir par oublier le sort de leur électeur et la nécessité de développer leurs provinces. Chaque mois il touche leurs salaires pour quel travail qu'il rende aux citoyens qui sont abandonné ?

De ce qui précède, la problématique majeure de notre travail a été centrée

sur la question suivante : qu'est-ce qu'on attend aux députés provinciaux pour la construction et pour le bien-être de la population du haut-Lomami ?

En guise d'hypothèse, après analyse et investigation au tour du problème

sous examen, nous avons répondu à la manière suivante : l'assemblée provinciale est un contrepouvoir véritable au pouvoir exécutif provincial sans nuire à la stabilité et l'efficacité des institutions. Le pouvoir législatif de la province doit toujours demeurer dans le cadre légal dans l'exercice de leur fonction en vue d'assurer un équilibre et un fonctionnement harmonieux des institutions. Le mal à éviter serait la lenteur et le blocage en voulant à toute circonstance tiré la couverture de son côté en protégeant ces propres intérêts ou ceux de son appartenance politique au détriment de l'intérêt général.

La population attend la satisfaction de ses besoins et non au profit des

députés eux-mêmes. L'amélioration des conditions de bien-être de la population, les élus du peuple dans l'accomplissement de leurs tâches doivent orienter leur politique dans le sens de la satisfaction des besoins d'intérêt général. La population attend aux députés provinciaux la concrétisation des actions qui permettront de répondre au développement de la province et à l'amélioration des conditions de vie de la population.

Et pour arriver à récolter les données, nous avons recourus à la méthode

fonctionnelle qui nous a servi à expliquer les rôles des acteurs politiques (députés) qui semble être négatif dans la satisfaction de l'intérêt général.

Quant aux techniques, c'est ainsi que pour la collecte des données

nécessaires, nous nous sommes servi d'un certain nombre des techniques : l'observation directe, la technique documentaire et à la technique d'interview qui nous ont permis de récolter les données.

Après notre démarche scientifique, nous confirmons nos hypothèses ce dans

cette optique que nous disons que les résultats des hypothèses ont été confirmés.

Ainsi, pour rendre cohérant notre étude, nous l'avons structuré en trois

chapitre, hormis l'introduction et la conclusion.

- Le premier à porter sur les généralités où nous avons passé en revue le cadre théorique et conceptuel ;

- Le deuxième a présenté notre cadre d'étude qui est l'assemblée provinciale du haut-Lomami ;

- Le troisième en fin a traité sur l'apport et les rôles de l'assemblée provinciale du haut-Lomami face au bien-être de la population.

Pour clore, les assemblées provinciales de la RDC ont un rôle important à

jouer dans le processus du développement et le bien-être de la population de leurs entités respectives. Pour réussir une telle tâche, il faut que cette chambre soit par les personnes qui ont la confiance du peuple, des capacités à contrôlé l'exécutif mais aussi une volonté sans faille de défendre la cause des citoyens et éviter des conflits partisans dans l'exercice de leurs fonctions.

Nous n'avons pas la prétention de tout dire dans cette étude, nous espérons

que nos successeurs dans les domaines scientifiques qui viendront travailler dans le même angle que nous, pourrons apporter leur contribution dans cette longue étude sur le rôle des assemblées provinciales et le bien-être de la population.

BIBLIOGRAPHIE

I.TEXTES LEGAUX

1. La constitution de la RDC du 18 Février 2006

2. Le règlement intérieur de l'assemblée provinciale du Haut-Lomami

3. La loi n°06/006 du 09 Mars 2006 portant l'organisation des élections présidentielle, législative, provinciale, municipale et locale.

4. Loi N°08/012 portant principes fondamentaux relative à la libre admiration des provinces, article 2 et 4

5. Recueil des textes légaux et réglementaires sur la décentralisation en RDC, Kinshasa, éd. C.T.AD, 2006

II.OUVRAGES

1. AKENAWI et MARKWIZAD, Éducation civique et morale, Kinshasa, cep 2011

2. Dominique Chagnolland, Sciences politiques, paris 51ème édition Dalloz 2014

3. Jean Yves Dormagen et Daniel Mouchard, Introduction à la science politique, Bruxelles. Ed de Boeck, 2015

4. KABUYA LUMUNA SANDO, Sociologie politique, éd cedis, Kinshasa, 2018

5. KALUNGA MAWAZO B. et KAZADI KIMBU T. Les méthodes de rechercheet d'analyse en sciences sociales et humaines, Lubumbashi, éd. EDUPUC

6. KIAKU MAYAMBA, Les premiers pas des assemblées provinciales, Kinshasa CEPAS, 2008

7. KOUFF MAN, Les voies de la liberté. Ed. Aris, empire, 1996,

8. MARIE FABIENNE, Processus de recherche, Canada, éd. Decari, 2000

9. MBUMBA NZUNZI, La production de l'État et les modes de gestion desservices publics, LICCORENE, Décembre 2007.

10. MEYNAUD, Contribution à l'analyse des groupes d'intérêts dans la viepolitique française, in institut de sociologie, Bruxelle, éd. 4LB, 1966

11. Michel Runer. Combat pour la suivre : dégradation de l'environnement,fondement social, ce nouvel âge de la sécurité, New York, Nouveaux horizons 1996

12. MUBANGI Bet'UKONY.G, Système social et stratégique d'acteurs en Afrique.

Les jeunes prêtres et l'église au Congo, paris éd le harmattan, 2010

13. MULUMBATI NGASHA A, Introduction à la science politique, cinquième édition, éd. Africa, Lubumbashi, 2010

14. MULUMBATI NGASHA, Introduction à la science politique, éd. Africa Lubumbashi

15. MWAYILA TSHIYEMBE, La politique étrangère des grandes puissances,

Paris, éd le harmattan, 2010

16. MWAYILA TSHIYEMBE, La renaissance de la RDC en jeux et perceptives,

Pari, éd l'harmattan 2007

17. OBOTELA LINGULE, Concept de pouvoir en sociologie politique, Lubumbashi PUL, 2009

18. PINTO Roger et GRAWITZ M, Méthodes de recherche en sciences sociales, paris, éd. DALLOZ. 2001

19. SHOMBA KINYAMBA, Méthodologie de la recherche scientifique, MES, Kinshasa, 2008

20. THYCIDIDE, cité par FODOVER S.K, Pourquoi la démocratie, Paris, éd. Nouveaux horizons, 1967

21. Xavier Creltiez et Laurent MUCHIELLI, Les violences politiques en Europe unétat des lieux, Paris, Ed. La découverte 2010

III.REVUE

1.J. CHEVALIER et D. LOSCHAK, Rationalité juridique et managérial dans l'administration Française, revue française d'addition publique N° 24 1982

IV.TRAVAUX SCIENTIFIQUES

1. MUNYEMANA, le contrôle parlementaire de l'action du gouvernement, mémoire, Butare, p78.

2. BUKAYA LUWANDJA Alfred « Constitution et fonctionnement des institutions politiques de la RDC. Cas du parlement », mémoire en SPA, FSSPA, UNILU, 2021, inédit.

3. RUMANYIKA, Mécanismes juridiques et institutionnels de lutte contre la mauvaise gestion de la chose publique au Rwanda. Mémoire Butare 1999. P 153

4. MUKANGA WA MUKANGA, acteurs politiques et la stabilité des institutions politiques, mémoire de licence en SPA, FSSPA, UNILU 2021

5. NGOY KWELELWA Crispin sur « le découpage territorial en RDC et la construction de la nouvelle province de Lwalaba », mémoire de licence en SPA, FSSPA, UNILU, 2018-2019, inédit

V.NOTES DE COURS

1. Anicet MABAKA ; cours du Droit Constitutionnel et instituts politiques, G2 SPA, 2019-2020, UNIKAM, inédit.

2. NGOLE KISUKU, cours des systèmes administratifs comparé, L1 SPA, UNIKAM 2020-2021, inédit

VI.DICTIONNAIRE

8. Dictionnaire le robert, paris 2011

VII.WEBOGRAPHIE

1. www.Larousse.fr/dictionnaire/français. Consulté le 20 Juin 2022

2. www.Larousse.fr/dictionnaire/français/assemblée. Consulté le 20 Juin 2022

3. www.faïs-andprecious.org consulté le 23 Juin 2022

4. www.inée.org consulté le 20 Juin 2022

5. www.dievolkpswirtschaft.ch consulté le 28/06/2022

6. www.Radiookapi.net consulté le 23 Octobre 2022

7. www.cnrtel.fr consulté le 20 juin 2022

VIII.AUTRES SOURCES

1.Document stratégie international Baccalauréat, 2011

TABLE DE MATIERES

Table des matières

EPIGRAPHE ............................................................................................................................................... I

DEDICACE................................................................................................................................................. II

REMERCIEMENTS ................................................................................................................................... III

0. INTRODUCTION GENERALE ......................................................................................................... 1

1. PRESENTATION DE L'OBJET D'ETUDE .......................................................................................... 1

2. ETAT DE LA QUESTION................................................................................................................. 2

3. CHOIX ET INTERETS DU SUJET ..................................................................................................... 5

3.1 CHOIX DU SUJET .................................................................................................................. 5

3.2 INTÉRÊTS DU SUJET ............................................................................................................. 6

4. PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESE ............................................................................................... 7

4.1 PROBLÉMATIQUE ................................................................................................................ 7

4.2 HYPOTHÈSE DU TRAVAIL ..................................................................................................... 8

5. METHODE ET TECHNIQUES ......................................................................................................... 8

5.1 MÉTHODE ............................................................................................................................ 8

5.2 TECHNIQUES DE RECHERCHE .............................................................................................. 9

6. DELIMITATION DU SUJET ........................................................................................................... 10

6.1 DANS LE TEMPS ................................................................................................................. 10

6.2 DANS L'ESPACE .................................................................................................................. 10

7. SUBDIVISION DU TRAVAIL ......................................................................................................... 11

CHAPITRE PREMIER : CONSIDERATIONS GENERALES ............................................................................ 12

SECTION I : DEFINITION DES CONCEPTS DE BASE ............................................................................. 12

I.1. ROLE : ....................................................................................................................................... 12

I.2. ASSEMBLEE : ............................................................................................................................ 12

I.3. PROVINCE : .............................................................................................................................. 12

I.4. ASSEMBLEE PROVINCIALE : ..................................................................................................... 12

I.5. POPULATION : .......................................................................................................................... 13

I.6. DEPUTE : .................................................................................................................................. 13

SECTION II : NOTIONS DE BIEN-ETRE ................................................................................................. 13

SECTION III : LES INDICATEURS DU BIEN-ETRE .................................................................................. 14

III.1. CONDITIONS CADRE .............................................................................................................. 14

III.2. RESSOURCES .......................................................................................................................... 15

III.3. ACTIVITES ............................................................................................................................... 15

III.4. EFFETS SUR LES RESSOURCES ................................................................................................ 15

III.5. BIENS ET SERVICES ................................................................................................................. 15

III.6. UTILISATION DES BIENS ET DES SERVICES ............................................................................. 16

III.7. BIEN-ETRE .............................................................................................................................. 16

SECTION IV : LA BONNE GOUVERNANCE........................................................................................... 16

IV.1. CARACTERISTIQUES DE LA BONNE GOUVERNANCE ................................................................. 17

IV.1.1. LES VALEURS ....................................................................................................................... 17

IV.1.2. LA DEMOCRATIE ................................................................................................................. 18

IV.2. HISTOIRE ET EVOLUTION DE LA DEMOCRATIE OCCIDENTALE .............................................. 18

SECTION V : LES INSTITUTIONS POLITIQUES DE LA RDC ................................................................... 19

V.1. TYPES D'ACTEURS POLITIQUES............................................................................................... 20

V.2. DECOUPAGE ADMINISTRATIF ET PROVINCES ACTUELLES ..................................................... 23

SECTION VI : CADRE THEORIQUE....................................................................................................... 24

CHAPITRE DEUXIEME PRESENTATION DU CADRE D'ETUDE .................................................................. 26

SECTION I : L'ASSEMBLEE PROVINCIALE DU HAUT-LOMAMI ............................................................ 26

I.1.SITUATION GEOGRAPHIQUE .................................................................................................... 26

I.2. HISTORIQUE DE L'ASSEMBLEE PROVINCE ............................................................................... 26

I.3. STATUT OU BASE JURIDIQUE ................................................................................................... 27

I.4. MISSIONS ................................................................................................................................. 27

SECTION II : ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT ........................................................................ 28

II.1. FOBNCTIONNEMENT DE L'ASSEMBLEE .................................................................................. 28

II.1.1. L'ASSEMBLÉE PLÉNIÈRE ....................................................................................................... 28

II.1.2. BUREAU ............................................................................................................................... 30

II.1.3. LES COMMISSIONS .............................................................................................................. 34

II.1.4. LES GROUPES PARLEMENTAIRES ......................................................................................... 35

II.1.5. LES COMITÉS DES SAGES ..................................................................................................... 35

II.1.6. LA CONFÉRENCE DES PRÉSIDENTS ...................................................................................... 35

SECTION III : LES SERVICES DE L'ASSEMBLEE PROVINCIALE DU HAUT-LOMAMI .............................. 36

III.1. LES CABINETS DES MEMBRES DU BUREAU ........................................................................... 36

III.2. L'ADMINISTRATION DE L'ASSEMBLÉE PROVINCIALE ............................................................. 36

SECTION IV : MOYENS D'INFORMATIONS ET DE CONTROLE PARLEMENTAIRE ................................ 39

SECTION V : SESSION DE L'ASSEMBLEE ............................................................................................. 40

CHAPITRE TROISIEME : APPORT ET ROLE DE L'ASSEMBLEE PROVINCIALE DU HAUT-LOMAMI FACE AU

BIEN-ETRE DE LA POPULATION ............................................................................................................. 42

SECTION I : LES INSTITUTIONS POLITIQUES DU HAUT-LOMAMI ....................................................... 42

I.1. L'ASSEMBLEE PROVINCIALE ..................................................................................................... 42

I.2. LE GOUVERNEMENT PROVINCIAL ........................................................................................... 43 SECTION II : ROLES ET MISSIONS DE CONTROLE PARLEMENTAIRE ................................................... 44

II.1. ROLES ...................................................................................................................................... 44

II.2. MISSIONS ................................................................................................................................ 44

II.3. MOYENS DE CONTROLE PARLEMENTAIRE ............................................................................. 45

SECTION III : L'ASSEMBLEE PROVINCIALE FACE AU BIEN-ETRE DE LA POPULATION ........................ 48 SECTION IV : CONFLIT D'INTERET ENTRE L'ASSEMBLEE ET L'EXECUTIF PROVINCIALE ...................... 54 SECTION V : LA FAILLITE DE L'ASSEMBLEE A LEURS MISSIONS ......................................................... 56

5.1. LA PART DES ELECTEURS ........................................................................................................ 58

5.2. LA PART DE L'ETAT .................................................................................................................. 60

CONCLUSION GENERALE ....................................................................................................................... 62

BIBLIOGRAPHIE ...................................................................................................................................... 65

TABLE DE MATIERES .............................................................................................................................. 68

* 1 Article 197 de la constitution du 18 Février 2006 de la RDC.

* 2 Article 2 de la constitution de la RDC du 18 Février 2006.

* 3 NGOY KWELELWA Chrispin sur « le découpage territorial en RDC et la construction de la nouvelle province de Lwalaba », mémoire de licence en SPA, FSSPA, UNILU, 2018-2019, inédit

* 4 MUKANGA WA MUKANGA, acteurs politiques et la stabilité des institutions politiques, mémoire de licence en SPA, FSSPA, UNILU 2021

* 5 BUKAYA LUWANDJA Alfred « Constitution et fonctionnement des institutions politiques de la RDC. Cas du parlement », mémoire en SPA, FSSPA, UNILU, 2021, inédit.

* 6 Professeur MULUMBATI NGASHA A. « introduction à la science politique, cinquième édition, éd. Africa, Lubumbashi, 2010, p34.

* 7 SHOMBA KINYAMBA. Méthodologie de la recherche scientifique, MES, Kinshasa, 2008, p42

* 8MARIE FABIENNE. Processus de recherche, Canada, éd. Decari, 2000, p26

* 9 PINTO Roger et GRAWITZ M. « Méthodes de recherche en sciences sociales, paris, éd. DALLOZ. 2001, p289 »

* 10 KALUNGA MAWAZO B. et KAZADI KIMBU T. « Les méthodes de recherche et d'analyse en sciences sociales et humaines », Lubumbashi, éd. EDUPUC, p39

* 11 PINTO et GRAWITZ, op.cit, p301

* 12 MULUMBATI NGACHA Adrien, manuel de sociologie générale 2ème édition. Op.cit. 2010, p25.

* 13KALUNGA MAWAZO et KAZADI KIMBA, op-cit, p76

* 14 www.Larousse.fr/dictionnaire/français . Consulté le 20 Juin 2022

* 15 Dictionnaire le robert, paris 2011, p26

* 16 www.Larousse.fr/dictionnaire/français/assemblée . Consulté le 20 Juin 2022

* 17 Loi N°08/012 portant principes fondamentaux relative à la libre admiration des provinces, article 2 et 4

* 18 ibidem

* 19 Anicet MABAKA ; cours du Droit Constitutionnel et instituts politiques, G2 SPA, 2019-2020, UNIKAM, inédit.

* 20 http//cnrtel.fr consulté le 20 juin 2022

* 21 www.fa ï s - andprecious.org consulté le 23 Juin 2022

* 22 www.inée.org consulté le 20 Juin 2022

* 23 Document stratégie international Baccalauréat, 2011, p4

* 24 https//: www.dievolkpswirtschaft.ch consulté le 28/06/2022

* 25 NGOLE KISUKU, cours des systèmes administratifs comparé, L1 SPA, UNIKAM 2020-2021, inédit

* 26 MULUMBATI NGASHA, introduction à la science politique, éd. Africa Lubumbashi, p250

* 27 KOUFF MAN, Les voies de la liberté. Ed. Aris, empire, 1996, p67

* 28THYCIDIDE, cité par FODOVER S.K. Pourquoi la démocratie, Paris, éd. Nouveaux horizons, 1967, p88

* 29 MWAYILA TSHIYEMBE, la rennaissance de la RDC en jeux et perseptives, Pari, éd l'harmattan 2007, p15

* 30 KABUYA LUMUNA SANDO, socilogie politique, éd cedis, Kinshasa, 2018, p386

* 31 MULUMBATI NGASHA op-cit p15

* 32 Recueil des textes légaux et réglementaires sur la décentralisation en RDC, Kinshasa, éd. C.T.AD, 2006, p19

* 33 MWAYILA TSHIYEMBE, la politique étrangère des grandes puissances, Paris, éd le harmattan, 2010, p22

* 34 Dominique Chagnolland, sciences politiques, paris 51ème édition Dalloz 2014, p274

* 35 Jean Yves Dormagen et Daniel Mouchard, introduction à la science politique, Bruxelles. Ed de Boeck, 2015, p211

* 36 MEYNAUD, « contribution à l'analyse des groupes d'intérêts dans la vie politique française »in institut de sociologie, Bruxelle, éd. 4LB, 1966, p255

* 37 MULUMBATI NGASHA. Op.cit, p458

* 38 MUBANGI Bet'UKONY.G, système social et stratégique d'acteurs en Afrique. Les jeunes prêtres et l'église au Congo, paris éd le harmattan, 2010, p306

* 39 MULUMBATI NGASHA, Op.cit. p322

* 40 Article 8 du règlement intérieur de l'assemblée provinciale du Haut-Lomami

* 41 La loi n°06/006 du 09 Mars 2006 portant l'organisation des élections présidentielle, législative, provinciale, municipale et locale.

* 42 Article 45 op.cit.

* 43 Article 54 op.cit.

* 44 Article 63. Op.cit.

* 45 Article 195 de la constitution de la RDC du 18 Février 2006

* 46 Article 198 op.cit.

* 47 www.Radiookapi.net consulté le 23 Octobre 2022

* 48 KIAKU MAYAMBA, Les premiers pas des assemblées provinciales, Kinshasa CEPAS, 2008, p49

* 49 A. MUNYEMANA, le contrôle parlementaire de l'action du gouvernement, mémoire, Butare, p78.

* 50 J. CHEVALIER et D. LOSCHAK, Rationalité juridique et managérial dans l'administration Française, revue française d'addition publique N° 24 1982

* 51 D. RUMANYIKA, Mécanismes juridiques et institutionnels de lutte contre la mauvaise gestion de la chose publique au Rwanda. Mémoire Butare 1999. P 153

* 52 Michel Runer. Combat pour la suivre : dégradation de l'environnement, fondement social, ce nouvel âge de la sécurité, New York, Nouveaux horizons 1996. p.10

* 53 AKENAWI et MARKWIZAD, éducation civique et morale, Kinshasa, cep 2011, p85

* 54 Xavier Creltiez et Laurent MUCHIELLI, les violences politiques en Europe un état des lieux, Paris, Ed. La découverte 2010, p11

* 55 OBOTELA LINGULE. Concept de pouvoir en sociologie politique, Lubumbashi PUL, 2009 p43

* 56 MBUMBA NZUNZI, la production de l'État et les modes de gestion des services publics, LICCORENE, Décembre 2007.






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