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Gestion des risques des projets

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par Nabil SAKR
Université cadi-eyyad - licence gestion 2006
  

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Nos remerciements vont à l'endroit de tous ceux qui ont contribué à la réussite de ce travail, en particulier à :

Monsieur Mourad AMAAROUFE

Plan :

Introduction

1ére partie ; présentation des méthodologies de gestion des risques d'un projet

I- classification des méthodologies de gestion des risques d'un projet

1) classifications liées à la nature des informations manipulées

a) les approches quantitatives

b) les approches qualitatives

c) les approches spécifiques à une ou plusieurs catégories d'objectifs du projet

2) classifications liées à certaines caractéristiques des projets étudiés

a) les approches utilisables lors de le définitions ou encours d'exécution du projet

b) les approches relatives aux projets à coûts contrôlés ou aux projets à rentabilité contrôlée

c) Les approches relatives aux projets pilotés en «dérive» ou en «stop or go»

II- analyse des méthodologies de gestion des risques d'un projet

1) les techniques de recueil de données

2) le processus de traitement des données

III -avantages et limites des méthodologies de gestion des risques d'un

2éme partie ; Processus de gestion des risques

I- Identification des risques

1) Établissement d'un référentiel

2) Identification continue des risques

II- Analyse des risques

1) L'évaluation des attributs des risques

2) la classification et la consolidation des risques

3) L'ordonnancement des risques en fonction de leur priorité

III- Planification des risques

IV- Suivi des risques

V- Contrôle des risques

VI- Communication des risques

1) Attitude individuelle face aux risques

3) Culture organisationnelle

2) Nature des groupes

Conclusion

Introduction

La complexité, l'incertitude et l'extrême concurrence de l'environnement économique et industriel, dans lequel les entreprises évoluent aujourd'hui; de même que les difficultés rencontrées dans le management de leurs projets, sont à l'origine de nouveaux défis et de problèmes croissants. Il n'est pas rare de voir des projets aboutir à des échecs graves et coûteux, à une dégradation ou à une remise en cause de leurs principaux objectifs (coûts, délais et performances techniques), et parfois à leur abandon pur et simple. C'est pourquoi, la gestion des risques dans les projets est devenue ces dernières années, pour beaucoup d'entreprises une préoccupation majeure.

Devant ce constat, il devient indispensable, voire impératif, pour les différentes personnes chargées de conduire des projets de mieux comprendre les risques potentiels associés à leurs projets et d'intégrer la gestion des risques dans le processus global de gestion des projets. La gestion des risques, permet de connaître l'évolution du risque tout au long du projet, elle s'appuie généralement sur un processus continu et itératif qui vise successivement à identifier et analyser les risques encourus, à les évaluer et à les hiérarchiser, à envisager les parades nécessaires et enfin à les suivre et à les contrôler.

Toutefois l'analyse que nous avons pu faire des pratiques de gestion des risques dans les projets, révèle que la classification des risques est Le besoin de systèmes de classification des risques a été soulevée depuis plusieurs années par différentes organisations (notamment AAA American Academy of Actuaries en 1980). Différents systèmes de classification, ont été développés durant ces dernières années; ces systèmes sont vitaux pour assurer la réussite des projets.

Néanmoins ces systèmes sont basés sur des classifications quantitatives essentiellement statistiques fondées sur l'analyse du coût et des délais. Alors qu'une classification dont on ne peut ignorer l'importance a été négligée, cette dernière relève du domaine de l'intelligence artificielle et comporte une classification des connaissances sur les risques permettant de générer les concepts du domaine et d'en maîtriser le vocabulaire. Les systèmes de classification quantitative ne peuvent s'appliquer à une classification des connaissances sur les risques permettant de définir un lexique du domaine. Pour trouver les propriétés, les classes, et définir un lexique du domaine de gestion des risques dans les projets on s'intéresse à une approche terminologique. Or dans certains domaines, notamment les risques, il n'y a pas de terminologie unifiée disponible permettant de faire cette classification. Il existe en fait plusieurs terminologies; certaines venant de la recherche (citations), des métiers (Risk Manager, Risk Controller, etc.). Du fait de leurs expériences passées de leurs formations et de leurs besoins différents, les membres d'un projet peuvent émettre des points de vue différents sur un même sujet; ils peuvent utiliser des jargons différents, et reposer sur des concepts, des schémas et des méthodes qui peuvent se recouvrir ou être incompatibles, le manque d'une compréhension partagée a pour conséquence une mauvaise communication. Pour ces raisons il s'est avéré indispensable de travailler sur une classification thématique des risques pour aboutir à une aide à la normalisation du vocabulaire utilisé, et travailler sur les concepts plutôt que sur les mots clé dont le sens varie d'une personne à une autre. Donc le but est de trouver une terminologie unifiée pour une classification des risques permettant une identification, une meilleure exploitation des risques ainsi qu'une réduction, voire une élimination de la confusion conceptuelle et terminologique et tendre vers une compréhension partagée. Il s'agit de bâtir une méthodologie ascendante qui part de textes et qui construit de manière incrémentale les connaissances linguistiques liées au domaine, afin d'acquérir les concepts et les relations entre ces concepts permettant la définition d'une ontologie du domaine de gestion des risques dans les projets. Dans un premier temps, nous allons nous intéresser à Présenter les méthodologies de gestion Des risques, par la suite nous allons proposer une classification de processus de gestion du risque d'un projet.

1ére partie : Présentation des méthodologies de gestion Des risques d'un projet

La gestion des «risques» appliquée aux nouveaux projets et au lancement de produits nouveaux est devenue aujourd'hui, pour bon nombre d'entreprises, l'une des préoccupations majeures et un élément indispensable à la réussite de leurs projets. Elle s'est traduite par la mise au point et l'utilisation d'une grande variété d'approches destinées à identifier, à quantifier et à maîtriser les risques de leurs projets. Aussi, face à la diversité des méthodes rencontrées aujourd'hui, il nous est apparu nécessaire de faire un point sur leurs fondements théoriques et sur leurs conditions d'utilisation.

Nous examinerons tout d'abord les différents types de méthodes rencontrés. Nous énoncerons, ensuite, en nous appuyant sur quelques pratiques originales mises au point et expérimentées ces dernières années dans de grandes entreprises, un certain nombre d'enseignements tirés des techniques de recueil de données utilisées, du processus de traitement des informations collectées, des résultats obtenus en fin de parcours et des finalités poursuivies. Enfin, nous terminerons en exposant les avantages que présente ce type de méthode et les limites perçues.

I- Classifications des méthodologies de gestion des risques d'un projet

L'analyse que nous avons menée conduit au constat qu'il existe aujourd'hui une grande variété d'approches qui diffèrent principalement selon la nature des informations manipulées, mais également selon les caractéristiques des projets auxquels elles se rapportent. Elle a permis, en outre, de proposer plusieurs critères pertinents de classifications.

Avant même de présenter ce travail d'analyse visant à préciser les différents types de méthodes rencontrés, il convient de préciser que :

- Il existe une grande variété de classements possibles et que les classifications proposées ne sont pas les seules existantes. Bon nombre de typologies complémentaires auraient pu également être utilisées. Ces classifications ont été choisies, car elles nous semblent être les plus significatives et celles qui expliquent le mieux la diversité des méthodes rencontrées.

- Tous les éléments de typologie que nous allons utiliser ne sont pas de même niveau. Certains d'entre eux ne correspondent qu'à un niveau d'analyse plus fin et sont obtenus en suivant un raisonnement de décomposition progressive. C'est le cas par exemple des approches relatives aux projets à «rentabilité contrôlée»qui peuvent être différenciées également selon la logique de pilotage adoptée : les approches relatives aux projets pilotés «en dérive» (lorsque l'on sait, dès le départ, que le projet a de bonnes chances d'aboutir, mais on ne sait pas où et quand) ou aux projets pilotés en «stop or go» (lorsque le projet peut être abandonné lors de son exécution).

- Elles ne sont pas exclusives, certaines méthodes combinant plusieurs types d'approches (une approche peut être utilisable aussi bien lors de la définition du projet qu'au cours de son exécution). Elles peuvent être appliquées de façon combinée dans des dosages variables, pour constituer une méthode générale.

1) Classifications liées à la nature des informations manipulées

En premier lieu, nous pouvons distinguer les méthodes existantes selon la nature des données recueillies. Nous Pouvons distinguer ainsi les : Les approches «quantitatives» Les approches«qualitatives.

Une autre distinction possible réside dans la nature des résultats obtenus (les «outputs»). Mais cette distinction ne nous paraît pas significative en raison de la possibilité qu'il y a parfois de transformer des données quantitatives en données qualitatives et inversement. En effet, nous constatons que certaines méthodes étudiées permettent de transformer les données chiffrées recueillies en données qualitatives afin d'énoncer quelques recommandations (comme le niveau de risque sur l'estimation du coût d'un projet). D'autres, au contraire, permettent de transformer les données qualitatives recueillies en données chiffrées, par un système de cotation, pour obtenir des indicateurs numériques (comme «l'indice de criticité»des risques).

a) Les approches «quantitatives»

Qui reposent essentiellement sur le recueil de données quantitatives, c'est-à-dire de mesures (comme les valeurs minimales, probables et maximales du montant des coûts ou de la durée des tâches d'un projet) et éventuellement d'items qualitatifs (comme les facteurs d'incertitude qui peuvent être à l'origine de la variation d'un poste de coût).

Une deuxième classification possible consiste à distinguer les approches quantitatives selon : Les approches quantitatives «déterministes» ou «simulatoires».

· Les approches quantitatives simulatoires

Qui conduisent à une analyse probabiliste de certains paramètres clés du projet (comme sa durée, son coût ou la probabilité que ses tâche ont d'être «critiques».En général, ces approches requièrent un traitement sophistiqué impliquant le choix d'une distribution statistique et faisant appel à des techniques simulatoires comme le recours à la méthode de«Monte-Carlo»1(*) pour obtenir la distribution de probabilités de la durée ou du coût du projet.

* 1 La méthode de Monte-Carlo : Est une technique de simulation en univers aléatoire qui conduit à des analyses très détaillées de systèmes complexes. Elle peut être utilisée, non seulement, pour simuler le comportement (fonctionnement et dysfonctionnement) de systèmes soumis à différents aléas et pour lesquels il est difficile d'obtenir des informations suffisamment fiables. Mais elle peut l'être également pour les problèmes d'ordonnancement de projet afin de procéder à l'analyse quantitative de certaines composantes du risque, à savoir l'incidence de la variabilité des durées ou des coûts des tâches d'un projet.

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille