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Gestion des risques des projets

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par Nabil SAKR
Université cadi-eyyad - licence gestion 2006
  

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2) Le processus de traitement des données

La spécificité des approches qualitatives réside dans la manipulation d'informations essentiellement qualitatives, sans aucun traitement particulier, en vue d'élaborer un diagnostic ou de juger du niveau de risque global d'un projet. Cependant, l'existence traitement numérique n'empêche pas d'être sur une démarche qualitative. En effet, il existe des approches (en particulier celles qui reposent sur l'application des techniques de «l'AMDEC») qui permettent de hiérarchiser les données qualitatives recueillies par un système de cotation consistant à :

· Calculer un indicateur numérique à partir d'autres indicateurs

Par exemple, dans« la Méthodologie de prise en compte du risque»6(*) chez Merlin Gerin, chaque risque identifié donne lieu à la détermination d'un coefficient de criticité obtenu en faisant le produit de trois paramètres pondérés selon une échelle allant de 1 à 4 : sa probabilité d'apparition, sa probabilité de non détection et la gravité de ses conséquences sur chaque objectif majeur du projet pris indépendamment. De plus, l'estimation de la gravité d'un risque repose non seulement sur l'attribution d'une note, mais également sur l'affectation pour chaque objectif (délai de mise sur le marché, poids des coûts, poids des performances et coût du projet) d'un coefficient de pondération variant en fonction du projet).

· Attribuer une note à partir d'une échelle de valeurs

par exemple, dans la méthode «ARP»7(*), la criticité des fonctionnalités, pour chaque type de conséquences envisagé, est estimée au moyen d'une échelle graduée allant de 1 : risque faible à 4 : risque majeur. Par ailleurs, la spécificité des approches quantitatives réside dans le traitement d'informations brutes et essentiellement quantitatives afin d'obtenir, par analyse mathématique ou par simulation, des informations plus élaborées.

Néanmoins, il convient de noter qu'il existe des approches qui conduisent à transformer les données chiffrées recueillies en données qualitatives pour faire un diagnostic ou énoncer des recommandations (comme la «méthode de fixation du montant des imprévus»8(*)).

Il convient d'ajouter également que :

-La plupart des approches quantitatives reposent sur l'utilisation de la méthode de Monte-Carlo pour obtenir par simulation la distribution de probabilités du coût (comme la méthode «ERA» qui permet de simuler les variations possibles du montant de chaque poste de coût et de déterminer ainsi la variation du coût global qui peut en résulter) ou de la durée du projet ou encore de la probabilité qu'une tâche a d'être critique

- Les démarches simulatoires reposent essentiellement sur le choix d'une distribution de probabilités de la variable étudiée et de ses paramètres De plus, compte tenu du caractère très intuitif des informations recueillies, il est difficile de justifier objectivement le choix d'une de ces distributions et de prétendre que c'est telle distribution avec tels paramètres qui est la plus pertinente, tout au plus peut-on justifier le choix d'une distribution sans mode (loi uniforme) ou celui d'une distribution modale (loi Bêta, loi Normale Tronquée, loi Triangulaire).

- Certaines méthodes, en raison de l'importance du temps de calcul, des techniques sur lesquelles elles se fondent ou en vue d'une meilleure capitalisation des expériences acquises, nécessitent l'utilisation d'un outil informatique spécifique (comme les progiciels «ERA», «TOPSI»,...) ou d'outils disponibles sur le marché permettant de procéder à des analyses plus poussées (comme les logiciels «Monte-Carlo 3.0»).

* 6 La méthodologie de prise en compte du risque repose sur une démarche, s'inspirant de la méthode AMDEC, qui vise à rechercher les points de vulnérabilité d'un nouveau produit et de les pondérer relativement aux objectifs principaux, afin de déterminer et de hiérarchiser les actions d'amélioration préventive.

* 7 La méthode ARP (Analyse des Risques Programme) et son outil informatique support (le progiciel «APSYS») ont été développés depuis 1987. Ils constituent les fondements d'une méthodologie destinée à analyser et à prendre en compte l'ensemble des risques d'un projet (les risques techniques, les risques humains, les risques juridiques, les risques organisationnels,...) et pas uniquement les risques technologiques.

* 8 La méthode de fixation du montant des imprévus est une méthodologie qui s'attache à analyser les risques sur l'estimation de coût d'investissement d'un projet. Elle vise à déterminer le montant des imprévus à prendre en compte lors de la définition du projet afin de se prémunir contre les conséquences des variations possibles de l'estimation de base.

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault