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Le régime dictatorial et son impact sur l'amélioration des conditions socio économique de la population: Cas de la RDC de 1965 à 1990

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par Serge Kuhani MATENDE KASONGO
Université de Lubumbashi -  2006
  

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1. Les grands exploits

Les fantastiques richesses du sous-sol zaïrois suscitaient l'intérêt soutenu des compagnies minières étrangères et fournissaient la quasi-totalité des ressources en devises de l'Etat. Le Zaïre était l'un des tout premiers producteurs de cobalt, dont il abritait 28%, des réserves mondiales. Il était aussi le troisième producteur mondial, après l'Australie et la Russie, de diamants industriels. Ceux-ci représentaient les trois quarts des recettes budgétaires.

L'Etat était un actionnaire important dans plus de 80 entreprises à capitaux privés.

Ainsi entre 1968 et 1974, les dépenses de l'enseignement représentaient entre 20 et 25 % des dépenses courantes de l'Etat. En moyenne, 400 millions de dollars étaient consacrés à l'enseignement dont 80 millions environ étaient affectés à l'enseignement universitaire (pour une population universitaire de 17 000 d'étudiants). 41(*)

Il apparaît donc qu'à cette époque un effort extraordinairement important avait été entrepris dans le domaine de la production industrielle, la mise en place d'infrastructures économiques (essentiellement dans le domaine de l'énergie et des transports) et l'établissement d'un système d'enseignement et de santé qui permettait d'entrevoir un décollage de l'économie zaïroise.

En dépit de cela, il faut se souvenir qu'entre 1967 et 1974, le Produit Intérieur Brut congolais avait crû à un taux annuel de 7,6 %, cependant que le secteur de l'industrie manufacturière se développait au rythme spectaculaire de 8,6 % par an.

Dans les milieux financiers internationaux, comme au sein du monde politique occidental, on considérait que la République du Zaïre était en passe de devenir avec l'Afrique du Sud et le Nigeria, la troisième puissance régionale en Afrique Subsaharienne.

Par ailleurs, c'est en 1974 que se produisit une série d'événements hautement symbolique qui plongea toutes les couches de la population congolaise dans une sorte d'euphorie délirante et aveugle. Cette année-là, en effet, le Zaïre devenait successivement champion d'Afrique des Clubs Champion (de football), détenteur de la Coupe d'Afrique des Nations et qualifié pour la phase finale du "Mundial". Enfin, c'est en 1974, que fut organisé le match de boxe du siècle (le seul d'ailleurs qui fut jamais organisé en Afrique) entre Cassius Clay (Mohammed Ali) et Georges Foreman.

2. La gestion de la crise

Vers les années 1974, face a une forte crise économique, Réalisée dans le courant de l'année 1974, la « zaïrianisation » a constituée l'un des événements le plus importants de la politique menée par le régime Mobutiste, à savoir la nationalisation progressive des biens commerciaux et des propriétés foncières qui appartenaient à des ressortissants ou groupes financiers étrangers.

Mais dans son ensemble, c'est fut une mesure nécessaire parce qu'il n'était pas bien veillant que les expatriés s'enrichissent sur le sol zaïrois au détriment de ce dernier, en une période ou les zaïrois souffraient a cause de cette crise, les blancs vivaient dans l'aisance et le prestige au mépris de l'homme de noir, dans le souci de pouvoir d'abord valoriser l'homme noir et de le mettre en premier rang face à la jouissance des richesses de sa patrie.

Etant donné que le tiers ne vise que l'intérêt personnel dans ce qu'il fait, tandis que l'Etat lui ne vise que l'intérêt général même dans la façon de fixer le prix, il ne le fera que de manière a mettre le produit accessible à tous a un prix réduit et faible. Face à cette période de crise et la recherche d'une bonne solution il était nécessaire de nationalisé pour ne pas dire zairianisé, dans le souci de mettre les marchandises à un prix acceptable et favorisant l'accessibilité des biens et services à tous.

De manière générale, les nouveaux propriétaires de biens économiques et financiers n'étaient pas suffisamment préparés pour assurer une gestion de moyen et de long terme de l'outil de production.

Il est à noter que l'idée de zairianiser était bonne seulement que les nouveaux acquéreurs oeuvrer pour leur propre enrichissement que pour celui de la population.

Après la première guerre du Congo, Mobutu nouveau chef d'État s'est engagé à regagner la confiance des milieux d'affaires étrangers. En 1966, les puissantes industries minières du Kasaï et du Katanga ont été nationalisées. C'est alors l'âge d'or du Congo, maintenant indépendant. En 1967, un franc congolais vaut alors deux dollars américains, les écoles publiques se développent.

3.Face au redressement économique.

Devant une forte crise MOBUTU dans un vibrant discours met en garde tous ceux des dirigeants politiques qui cherchaient leur propre enrichissement, il s'adresser à eux en prenant des mesures dures et disciplinaires en vue de purifier.

Deux ans plus tard, le 24 novembre 1968, en plein pouvoir, dans un autre vibrant discours bilan du troisième anniversaire de son pouvoir, il revient à la charge pour dire que la «classe politique zaïroise est devenue trop bourgeoise et mercenaire, très peu militante, et même déviationniste. Elle sape la discipline du Mouvement Populaire de la Révolution ». A N'Sele, dans son domaine présidentiel, le 21 mai 1972, au congrès du MPR / Parti Etat, il affirme clairement son intention de « purifier la société zaïroise. »

« Plus d'une personne, parmi vous, sermonne-t-il dans un autre discours du 30 novembre 1973, m'ont déçu... Dorénavant, ceux qui nuisent faussement aux autres pourront être traduits en justice pour subversion... je voudrais attirer votre sérieuse attention sur le manque de franchise de certains cadres. »

Alors, on a vu, comme au temps de Jésus en pleine sainte scène, chacun des cadres du MPR, s'interroger intérieurement « est-ce moi, maître ?»
Quand le Président parle de «purifier» la société zaïroise, il vise les « malhonnêtes... ceux qui font mal» leur travail... qui se prêtent au jeu des malversations financières. Les pourboires, les pots de vin, les graissages des pattes... dit-il, sont des termes qui doivent disparaître du langage zaïrois42(*)

Le 15 août de la même année, parlant particulièrement des biens « zaïrianisés », le Président Mobutu n'a pas caché« sa surprise totale» vis-à-vis de la manière dont on a opéré les attributions des biens d'autrui c'était une véritable honte pour les cadres du MPR. Les propriétaires étrangers étaient brutalement expropriés. Et les nouveaux riches, les « acquéreurs » comme on les appelait, s'étaient taillé la part du lion. « C'est au nom du Président Fondateur du Parti/Etat» disaient-ils. Tous, au tour du chef, se bousculaient, soit pour demander les affaires, soit pour se justifier, soit encore pour accuser les autres. Tous étaient nerveux.
Mobutu tape sur la table. Il décide de faire lui-même « l'autocritique » de son régime. Le 1er juillet 1977) il parle du «mal zaïrois. » Dans un élan particulier du verbe, il aborde tour à tour deux chapitres de ce mal, sa nature et ses remèdes.

Le Guide pointe le doigt accusateur sur les cadres du Parti et de l'Armée. Tous les mots et maux tombent sur ces « tièdes, véreux, immoraux, cupides, irresponsable! Hypocrites, équivoques, flatteurs, corrompus, voleurs des biens de l'Etat, fous de l'inconstance.»

Comme nos le remarquons dans son discours, le régime dictatorial n'était pas basé sur la complaisance, ni le favoritisme, le président menaça de frapper dur tous ceux qui avaient travailler contre l'amélioration des conditions économiques, ainsi donc, le président MOBUTU avait créer dans le chef de sa population un sentiment de peur, car il frappait même ses proches,

Et on a l'a même remarquer après avoir ce établi une commission d'enquête qui frappa fort et purifia la classe politique contre la malversation financière l'économie du Congo se redressa.

Cette autodisciplines, favorisa le rélancement économique et une bonne gestion de la chose publique, car on ne peut pas parler de la bonne gouvernance s'il y a pas audit, si les détourneurs ne sont pas punis ou si le chef ferme les yeux face à certaines fraudes ou vols parce qu'il s'agit de ses frères ou des gens de son entourage politique, soit encore ses propres partisans, le régime dictatorial était caractériser par la peur dans la gestion de la chose publique et cette peur de voler c'est transformer en bonne gouvernance, car tout ceux qui étaient aux affaires et qui tenter de voler se voyait punit soit voyaient leur bien être saisi d'où chacun avait intérêt a bien travailler conserver son poste.

Le régime dictatorial avait un grand impact dans l'amélioration des conditions économiques, parce que pour que l'économie d'un pays soit en marche il faut mobiliser toutes les recettes et les destiner vers le trésor public, accroître la production, et tant d'autres principes économiques sur lesquels nous n'allons nous atteler dans notre travail, or la mise en application de tous ces principes ne sera efficace que si ceux qui sont appeler à les mettre en pratique s'y donne et pour que l'homme puisse bien travailler, il faut bien le payer et le soumettre à la sanction lorsqu'il va au delà de la loi, c'est ainsi qu'on avait vu plusieurs être puni sévèrement pour vol ou détournement, la politique du bâton et de la carotte a été appliquer dans ce régime et cela à favoriser l'amélioration des conditions socio-économiques.

L'impact du régime dictatorial a favorisé la bonne gouvernance dans la mesure ou les voleurs, les detourneurs, les corrompus, étaient puni face et cela a créer une certaine crainte dans le chef de plusieurs personnes

* 41 Rapports annuels de la Banque Centrale du Congo de 1974 à 1998

* 42 Le Phare Quotidien indépendant 2me niveau, Building du 29 Juin, 1992.

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille