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Le régime dictatorial et son impact sur l'amélioration des conditions socio économique de la population: Cas de la RDC de 1965 à 1990

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par Serge Kuhani MATENDE KASONGO
Université de Lubumbashi -  2006
  

Disponible en mode multipage

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    INTRODUCTION

    Nous voici au terme de nos études universitaires, une occasion pour nous de faire preuve des nos connaissances acquises sur le plan intellectuel en tant que chercheur, c'est dans cette perspective que s'inscrit la rédaction de ce présent travail.

    Etant donné que chaque peuple à son histoire, sa culture, sa façon de se diriger, le feu président à fait sienne, l'idéologie ancestrale en demandant a son peuple de rester attacher a sa propre culture, sa propre façon de vivre, et prônant l'unité du peuple autours de son chef comme père et de lui devoir entière soumission, de la même façon dont on considérait le chef coutumier, dans sa façon de voir les choses nous pouvons aussi souligner que le président ne voulait jamais que les décisions du chef souffrir d'une contestation quelconque, et que le chef tant qu'il est vivant il restera toujours chef, car dans notre tradition africain, le chef cesse de l'être que si il meurt, c'est ainsi que cet homme parvint a instaurer son règne durant 32 ans mettant le peuple entier sous son autorité et obtint tout au long de son règne, le soutien de ce dernier réussit a mettre fin a différentes guerres qui prônaient ça et là, et réussit a avoir le soutien de la communauté internationale, et parvint a épanouir l'économie du pays et ainsi stabiliser la vie sociale de son peuple avant d'âtre contester par ce dernier.

    Sa façon de diriger en monarque lui valut le titre de dictateur, et son mode de gestion lui fut qualifier de régime dictatorial, mais hormis, ce régime le président MOBUTU fut un grand patriote et hormis les titres méprisables que l'on lui colle aujourd'hui, ainsi que toutes les allégations posées contre lui comme étant le seul responsable de l'état macabre et déplorable dans lequel notre pays ce trouve aujourd'hui, signalons cependant que c'est fut pendant son règne que notre pays connu son apogée depuis son histoire et connu une paix stable et durable durant toute l'étendue de la république et la souveraineté et ainsi que l'intégrité territoriale, ne furent garanti que durant cette période et cela durant un long moment, jamais le peuple ne c'était plaint comme il se plaint durant les autres régimes qui ont suivi celui de Mobutu et celui qui l'a succéder face aux différentes guerres qui ont suivies la période d'après et d'avant MOBUTU vue aussi la crise que connaît notre pays actuellement, cette situation a susciter notre curiosité et nous nous sommes investi pour connaître si le régime dictatorial tant critiquer dans le monde entier, a pu quand même marcher en RDC a si il a pu améliorer et le conditions socio-économique ou soulager la misère du peuple.

    DÉFINITION ET DELIMITATION DU SUJET

    définition

    Le sujet que nous tenons a vous présenté s'intitule : « le régime dictatorial et son impact sur l'amélioration des conditions socio -économique de la population de la RDC de 1965 à 1990 »

    En effet, il existe plusieurs régimes politiques, mais celui dit dictatorial est basé sur la concentration du pouvoir dans les mains d'une seule personne, entendu par là : le pouvoir exécutif, législatif, et judiciaire. Ce dernier, nomme et révoque les différents acteurs de ces différents organes constitutionnels, décide sur l'application de telle ou de telle autre règle, ainsi définit, le pouvoir dictatorial est caractérisé par la monarchie et le règne sans partage du pouvoir. Mais dans ce même régime on peut dès fois y remarqué une amélioration de conditions de vie de la population, ainsi que de la production dans les différentes entreprises, le gouvernement prend en charge la population en lui assurant le bien être social, les soins de santé accessible à tous, l'emploi, le logement, favorise l'investissement étranger, etc.

    délimitation du sujet

    L'une des exigences scientifiques est relative à la délimitation du sujet le but primordiale est de fixé le lecteur sur le contour de l'étude et de le mettre à l'abri de toutes spéculations.

    L'étude de tout phénomène sa fait dans le temps et dans l'espace. Car les phénomènes ont aussi une vie localisée.

    La délimitation nous préserve de nous versé dans les généralités comme l'affirme le professeur MULUMBATI1(*) c'est pourquoi dans :

    1. dans le temps : étant donné que notre pays à connu un moment long et historique quand a ce qui concerne le régime dictatorial sous le règne du président MOBUTU, nous avons délimité nos recherches de 1965, année d'acquisition du pouvoir politique par le président MOBUTU à 1990 année ou il prononça le discours mettant fin à la concentration du pouvoir et à la projection de l'organisation des élections en commençant par la participation des opposants dans la gestion des affaires publiques.

    2. dans l'espace : le critère spatial sur lequel nous avons centré nos recherches reste la République démocratique du Congo, vu l'importance assez particulier qu'il revêtu quand a ce qui concerne le régime dictatorial sous le règne du feu président MOBUTU, et la manière dont ce dernier a su instauré sa dictature toute en ayant le soutien de son peuple.

    DÉFINITION DE L'INTERET

    Notre sujet ne sera intéressant que s'il suscite un intérêt et une contribution à trois niveaux à savoir :

    Au niveau personnel

    Nous n'écrivons pas pour la simple exigence académique encore moins pour le simple plaisir d'être lu, mais ce présent travail nous permettra de faire une évaluation des connaissances acquises tout au long de notre formation universitaire et nous permettra d'avoir une idée, une connaissance nouvelle grâce à nos recherches et il sera pour nous un miroir quand nous seront appeler à la gestion politique.

    Au niveau scientifique

    Les recherches faites nous permettrons d'établir ou de proposer certaines méthodes et stratégies a utilisé pour pouvoir amener le pays a un développement sur le plan social et économique car les différents points qui seront relevés tout au long de ce travail montreront comment notre pays a pu se développer durant un moment donné et aussi savoir le bien fondé du régime dictatorial ainsi que ces inconvénients.

    Au niveau communautaire

    Nous proposons l'observation de la culture politique congolaise pour ne pas dire africaine car cette dernière est basée sur la gestion du pouvoir par une seule personne dans le but satisfaire l'intérêt général et étant entouré des conseillers.

    DÉFINITION DES CONCEPTS OPERATOIRES DU TRAVAIL

    Nous définissons dans ce présent point les concepts qui retracent les grandes lignes de notre travail ainsi donc, nous avons : le régime politique, développement et conditions socio -économiques.

    III.1. Régime politique

    Le terme régime politique est couramment utilisé dans le cours de conversation et l'idée que l'on s'en fait n'est pas la même. Ce terme est utilisé tantôt comme synonyme de gouvernement, tantôt comme incarnation d'une philosophie sociale. Pour bien fixé les idées, nous définissons ce terme avec MAURICE DUVERGER qui définit le régime politique comme : « un ensemble complet d'institution, coordonnées articulées, qui se réfèrent à la fois au fondement du pouvoir, au choix des gouvernants, à leur structure et à leur limitation »2(*)

    A son tour le professeur MULUMBATI ajoute : «  le régime politique n'est pas à confondre avec le gouvernement, forme sous laquelle il s'extériorise : il constitue un cadre auquel le gouvernement se réfère dans sa forme, son organisation et son fonctionnement. Le régime politique est permanent tandis que le gouvernement est passager, les gouvernements se succèdent les un aux autres, le régime politique reste »3(*)

    Il sied de signaler que la disposition d'un gouvernement peut parfois entraîner celle d'un régime politique sur lequel il se model. Cette situation arrive lorsque le régime politique a été conçu à l'image d'un individu et n'a pas pris racine dans la population. En pareille situation le régime politique disparaît en même temps que son fondateur. C'est ainsi que disparaissent la plupart des régimes politiques des pays en voie de développement.

    Notons que la disposition du gouvernement peut également entraîner celle de régime politique celui - ci ne répond plus aux aspirations et aux besoins fondamentaux de la population a laquelle il s'applique les régimes politiques des pays développés disparaissent de cette façon. La disposition du gouvernement constitue ici, non pas la cause mais l'occasion de la disparition du régime politique.

    A cet effet, les régimes politiques sont, dans leurs réalités concrètes, très nombreux et très divers. Par de là cette diversité, plusieurs tentatives. Les unes plus heureuses que les autres, ont été faites pour classer les différents régimes politiques sous lesquels fonctionnent l'Etat à travers le monde. Ces tentatives ont aboutis à l'élaboration de plusieurs typologies des régimes politiques. Nous nous limiterons ici, d'en épingler seulement trois qui semblent plus intéressant : la typologie fondée les fonctions de l'Etat, la typologie fondée sur le nombre des partis politiques, et la typologie fondée sur l'étendu des pouvoirs des gouvernants et sur leur information par les gouvernés.4(*)

    III.1.1 la typologie fondée sur les fonctions de l'Etat.

    Selon que la fonction législative, la fonction exécutive et la fonction judiciaire sont remplies par un seul organe ou par les organes différents, et que ces derniers soient séparés ou collaborent, on distingue trois types régimes politiques.

    III.1.3 FORME DE RÉGIME POLITIQUE

    En ce qui concerne les formes de régimes politiques, nous avons le régime de concentration de pouvoir, le régime de séparation de pouvoir, et le régime de collaboration de pouvoir.

    régime de concentration du pouvoir

    Un régime est dit de concentration du pouvoir lorsque du pouvoir dans l'Etat auquel il s'applique, un seul organe cumule plusieurs fonctions : fonctions législatives, fonctions et judiciaire. Les autres organes de l'Etat ; lui sont dans ce cas, subordonnés et ne peuvent qu'agir en son nom. La concentration du pouvoir peut se faire au profit du parlement, soir celui du gouvernement.

    Dans le cas ou la concentration des pouvoirs se fait de l'assemblée ou du parlement celui - ci en plus des fonctions législatives, exerce certaine fonction qui relève du gouvernement.

    Dépourvu des toutes véritables puissances, le gouvernement devient finalement un moyen par lequel le parlement traduit en acte ses propres volontés. C'est le cas des pays régis par le système de partis multiples dont aucune ne peut à lui avoir la majorité parlementaire. Cet Etat de choses amène finalement le gouvernement à s'assujettir, dans une certaines mesure, au parlement dont il doit exécuter les propositions, les directives sous peine d'être renversé5(*).

    Il faut noter que les régimes politiques ou la concentration des pouvoirs se fait au profit du gouvernement, sont principalement représentés par les monarchies absolues et par les dictatures, le gouvernement peu se faire également au profit de toute une équipe gouvernementale ou ministérielle. Le gouvernement opère, souvent ici, la concentration des pouvoirs par le truchement du parti dominant ou du parti unique sur lequel il s'appuie. C'est finalement au profit du parti unique ou du parti dominant que se fait la concentration des pouvoirs le gouvernement et le parlement deviennent dans une certaine mesure des simples moyens par lesquels s'exprime la volonté du parti. Telle était la situation en ex URSS et dans les pays socialistes, telles est également la situation dans beaucoup de pays en voie de développement, qui sont régit par le système de parti unique.

    Régime de séparation des pouvoirs

    On parle de régime de séparation des pouvoirs lorsque les organes des pouvoirs de l'Etat auquel il s'applique sont plus ou moins indépendant, l'un de l'autre et qu'ils sont chacun, spécialisé dans l'exercice d'une fonction législative : la fonction exécutives par le gouvernement et la fonction législative par le parlement.

    De nos jours, le régime de séparation des pouvoirs est incarné dans le régime présidentiel et est caractérisé par les traits fondamentaux suivants : le chef de l'Etat est élu au suffrage universel, il peut être renversé par le parlement qu'au moyen d'un vote de défiance.6(*)

    Les deux chambres l'examinent et l'approuvent a nouveau, il est à observer que si l'essentiel du régime présidentiel se retrouve dans le régime américain, les régimes présidentiels qui à la suite du régime, existent dans le monde, qu'il agisse des pays d'Amérique Latine, d'Asie ou d'Afrique, ont subi une déformation par rapport au régime présidentiel traditionnel. En effet, si dans ces différents pays, le président de la République est élu au suffrage universel, la séparation des pouvoirs tend à s'effacer.

    Le président de la République domine le parlement dans tous ces pays il intervient non seulement dans le choix des membres du parlement mais aussi dans l'organisation et le fonctionnement du parlement, conçoit l'ordre du jour du parlement, en proposant les sujets de discussion au parlement, en prenant part aux débats et aux décisions du parlement dans ces pays .Ces régimes sont moins des régimes présidentiels que semi-présidentiels, a ce titre ils sont dans la catégorie de concentration.

    C. le régime de collaboration des pouvoirs :

    Cette forme de régime, les organes du pouvoir de l'Etat auquel il s'applique tout exerçant chacun leur fonction, entretiennent entre eux des rapports réciproques. De nos jours le régime de collaboration des pouvoirs est incarné dans le régime parlementaire, lequel revêt deux formes principales : régime parlementaire classique et le régime parlementaire, déséquilibré :

    · En ce qui concerne l'équilibre des pouvoirs du gouvernement et du parlement , chacun de ces deux organes de l' Etat dispose des moyens pour faire pression sur l'autre ,pour contrebalancer l'action de l'autre ; le gouvernement, non seulement promulgue des votés par le parlement , mais aussi il peut prendre l'initiative des lois à voter .Il peut participer , interrompre ou mettre fin aux sessions parlementaires .Enfin , il peut dissoudre le parlement .De son coté ;le parlement peut non seulement interpeller les membres du gouvernement ,mais aussi grâce au vote de défiance ou à la motion de censure , il peut renverser tout un cabinet ou un membre du cabinet ministériel. .

    III.2 Impact : nom masculin, provient du latin « mactus » (Heurter) ; fait par lequel un corps, un projectile viens en frapper un autre ; influence qui en résulte ; influence exercée par quelqu'un par ses idées.7(*)

    III.3 Améliorer : (verbe transitoire), qui provient du latin qui veut dire rendre meilleur changer en mieux, améliorer les résultats.8(*)

    III.4 Condition : nom féminin du latin condicio qui veux dire fixer par accord, situation d'un être, d'un homme dans le monde ; situation sociale, rang dans la société inégalité des conditions.9(*)

    III.5 Social : adjectif relatif à une société à une collectivité humaine, qui concerne le rapport entre individu et les autres membres de la collectivité ; qui concerne les membres de la société, leurs conditions économiques, physiques ; qui vise l'amélioration des conditions matérielles de la société.10(*)

    III.6 Socio - économique : adjectif aux problèmes sociaux dans leurs relations avec les problèmes sociaux dans leurs relations avec les problèmes économiques.11(*)

    III.7 population : nom féminin, (mot anglais du bas latin), ensemble des habitant d'un espace bien déterminer (contient, pays, etc.). Ensemble des personnes constituant dans un espace donné, une catégorie particulière.12(*)

    DEFINTION DES HYPOTHESES

    Selon REZSOHAZY13(*) l'utilité principale des hypothèses est de diriger la recherche. Elle désigne l'information à tirer du document. Tout phénomène social crée toujours une source d'explication dans la société elle-même. Voilà pourquoi, nous donnons des réponses provisoires qui nous servirons de fil conducteur tout au long de cette étude.

    Et selon le cours de recherche guidée l'hypothèse est une tentative de d'explication des faits formulés au début de la recherche destinés a guider les investigations et être abandonnés si, elles s'avèrent inopérationnelles.14(*)

    Eu égard a notre sujet, les hypothèses y afférents sont :

    Le régime politique a toujours été critiquer d'autant plus qu'il est basé sur la concentration du pouvoir dans les mains d'une seule personne et par conséquent on croit qu'un tel régime ne sera qu'au profit d'une classe sociale bien déterminée pour ne pas dire les tenants du pouvoir, cependant, quoique basé sur la concentration du pouvoir, le régime politique dictatorial ne toujours pas moins favorable a l'amélioration des conditions de la population, parce que pour le peuple ce qui compte c'est la garantie d'un avenir meilleur, de la santé du bien être social et de son épanouissement, d'un avenir garantis, nous l'avons remarquer durant la seconde république, il y avait de l'emploi pour tous, toutes les entreprises publiques a caractère commerciales et industrielles fonctionnaient et produisaient comme il le faut, le train de vie était passable, les routes en bon état, le courant et l' eau, étaient en permanence, les fonctionnaires de l'Etat étaient payés régulièrement dans la tranche des années 1965 à 1990, quoique certaines failles ne manquaient pas, mais en gros sous le régime dictatorial le gouvernement prenait en charge sa population et s'occuper de la satisfaction de l'intérêt général.

    - le régime dictatorial a faciliter l'améliorations des conditions de vie parce que l'homme fort de ce régime chercher a régner le plus longtemps possible sans avoir a partager son pouvoir avec personnes, il voulait le conserver a lui cela, or pour régner sur un peuple, il faut avoir son soutien, sa confiance, et pour avoir le soutien et la confiance du peuple, il faut être attentif a ses besoins et lui donner ce dont il a besoin, sur ce, le président MOBUTU, accorda a ce dernier, ce dont il avait besoin a savoir l'emploi, la santé, la scolarité, le logement, l'électricité etc.

    Voila en gros les hypothèses sur lesquelles sont fondées nos recherches. Et pour avoir plus de clarté dans ce qui a était ci haut noter, nous vous proposons de lire la suite de ce travail dans lequel, vous y trouverez toutes les références possibles soutenant nos hypothèses.

    V. THEORIE EXPLICATIVE DE REFERENCE

    Un travail scientifique s'appui toujours sur une ou plusieurs explicatives des référence ainsi donc, notre travail se base sur les théories ci - après :

    - la théorie fonctionnaliste

    - la théorie d'institutionnalisation

    a. La théorie fonctionnaliste

    La théorie fonctionnaliste est défendue par GALMOND et COLMAN, elle considère la société ou le système politique comme un ensemble d'éléments interdépendant qui contribuent chacun d'une manière spécifique, à l'organisation et au fonctionnement de l'ensemble dont ils font partie.15(*)

    Cela nous amène à dire qu'un système égorge en son sein plusieurs institutions qui sont en interaction, chacune contribue de sa façon à l'organisation et au fonctionnement du système politique.

    Le régime dictatorial de la seconde république constituait une partie intégrante du système politique qui, dans son organisation et fonctionnement contribuait au développement du pays, en tant qu'agent du développement, il a permit aux différents éléments de la population de poser leurs actions sous diverses formes et aussi a exposer ses différents besoin au Chef de l'Etat par différents mécanismes de communications politique qui étaient mise en place dans le temps.

    Ainsi cette dernière nous intéresse le plus dans la mesure où elle renferme les différentes fonctions que doit remplir tout système politique à savoir : la capacité extractive, régulatrice, distributive, symbolique, et responsive. A cet effet, tout système politique doit savoir se comporter dans son environnement, favoriser le développement pour ne pas dire l'amélioration socio - économique des conditions de la population.

    Pour ce faire, dans ce présent travail, nous allons nous atteler à la capacité extractive, régulatrice et distributives, qui vise, la connaissance des problèmes de la population et la résolution des leurs problèmes à travers un certain nombre d'institution d'encadrement de la population a cet effet, la population doit être dotée de la culture de participation à travers laquelle s'appréhende la volonté des citoyens d'exercer de manière pleine et entière leurs droits et devoirs.

    b. Théorie d'institutionnalisation

    Le tenant de ce théorie est : HUNTINGTON, qui fait voir que le système politique n'est efficace et viable que s'il est marqué par un fort degré d'institutionnalisation, autrement dit lorsque les organisations et les procédures qui les sous - tendent sons assez nombreuses, assez stables et suffisamment valorisées par le public qu'elles sont censées affecter.

    Au regard de cette théorie, l'amélioration de condition socio - économiques, a pu se réaliser dans notre pays parceque en sons sein il possédait des institutions stables et viables, lesquelles reposées sur le soutien de la population qui trouvait la satisfaction de les besoins dans le régime politique de la seconde république, et ce dernier avait le soutien de la population et cela le plus longtemps possible.

    VI. DEFINITION DES METHODES DE RECHERCHE

    Différents chercheurs définissent la méthode comme une démarche ou comme une attitude concrète vis - a - vis de l'objet étudié ou que l'on étudie.

    Selon GUY ROCHER, toute recherche théorique ou empirique qui, partant du postulat que la réalité sociale présente un certain nombre de caractères et explique les phénomènes sociaux par les liens d'interdépendance qui les relient entre eux et qui forment une totalité.16(*)

    De leur coté PINTO & GRAWITZ M. pensent que la méthode est l'ensemble des opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités qu'elle poursuit les démontrent et les vérifient.17(*)

    Comme nous venons de le voir, la méthode envoi enfin a une tentative d'explication. Elle consiste à un schéma explicatif, c'est un chemin que nous utilisons pour mieux orienter notre travail.

    Ainsi donc, dans le cadre de notre travail, nous avons fait recours à la méthode dialectique.

    La méthode dialectique : elle aboutie des faits en informant le chercheur de la nature de la réalité sociale dans son mouvement historique et en reconnaissant l'existence d'une tension entre objet et sujet.

    Elle relève des procédés dialectiques (complémentarité, réciprocité, opposition, implication, ambiguïté et polarisation) qui sont des points de référence permettant d'analyser de façon dynamique les cadres sociaux.18(*)

    VII. DEFINITION DE TECHNIQUE DE RECHERCHE

    Nous définissons la technique comme étant un outil, ou un instrument qu'un chercheur utilise pour collecter ou, traiter les données dont il a besoin pour l'élaboration d'un travail scientifique.19(*)

    Dans le cadre de notre travail nous évoquons :

    L'observation documentaire : qui consiste à étudier et analyser les documents pour avoir des informations sur les faits ou les phénomènes que l'on étudie.20(*)

    Grâce à nos investigations et à travers les documents écrits qui nous ont servi de support de recherche, nous avons ; grâce a cette technique d'élucider les zones d'ombres en rapport avec le présent sujet qui est notre.

    PRESENTATION DU PLAN DU TRAVAIL

    Hormis l'introduction et la conclusion, notre travail ainsi définit, est subdivisé en trois chapitres :

    Le premier portera sur  Le régime dictatorial en R.D.C de 1965 a 1990 et comportera quatre sections à savoir :

    Section 1 :L'Organisation du régime dictatorial en R.D.C de 1965-1990

    Section 2 : Le fonctionnement du régime dictatorial en R.D.C

    La second chapitre lui portera sur : de l'amélioration des conditions socio-économique de la population et portera quatre sections à savoir :

    Section 1 : L'amélioration des conditions

    Sociale de la population

    Section 2 : L'amélioration des conditions

    économique de la population

    Le troisième chapitre parlera sur : l'impact du régime dictatorial sur l'amélioration des conditions socio-économique de la population

    Section 1 : l'impact du régime dictatorial sur

    l'amélioration des conditions sociales

    Section 2 : l'impact du régime dictatorial sur

    l'amélioration des conditions économiques de la

    population.

    CHAPITRE I : DU REGIME DICTATORIAL EN R.D.C DE 1965 à 1990

    Section 1 : L'organisation du régime dictatorial de la seconde

    république.

    Le Zaïre fut le nom porté par l'actuel territoire de la République démocratique du Congo sous la deuxième république, entre et 1997. Bien que l'appellation ne date que de 1971, le nom de Zaïre est aussi généralement utilisé pour la période 1965-1971 de la deuxième république, l'ensemble de la période étant marquée par la prise de pouvoir dictatorial de Joseph Mobutu..

    Comme justification rétrospective de la coupure intervenue en 1965, Mobutu établit un bilan de la première république comme "chaos, désordre, négligence, et incompétence." Le rejet de la légitimité de la première république allait au delà des mots. Au cours des deux premières années de son existence, le nouveau régime mit ses priorités sur les tâches de reconstruction et de consolidation politique. Créer les nouvelles bases de la légitimité de l'Etat, en particulier sous un régime de parti unique, devint la priorité de Mobutu. Une autre priorité fut de reconstruire les structures sociales et politiques du pays, processus qui débuta en 1970 et culmina avec l'adoption de la nouvelle constitution de 1974. En 1976. Cependant, cette politique commença à préparer le retour d'un système bula matari ("celui qui brise les rochers") fait de brutalités et répressions.

    a. Reconstruction politique

    Mobutu Sese Seko dans les années 1970, affichant ses symboles de la toque en peau de léopard, la canne et lunettes.

    De 1965 à 1967, l'État de Mobutu s'attache à renforcer sa légitimité en démantelant graduellement les institutions de la première république et même temps que d'accroître la centralisation du contrôle du pouvoir autour du président. Bien que le parlement continua à se réunir occasionnellement, ses prérogatives furent sensiblement réduites, les décisions exécutives étant généralement dorénavant prises par ordonnances-lois présidentielles. Tous les partis politiques furent dissous et les activités politiques interdites, Mobutu ayant promis que "pendant 5 années, il n'y aurait pas d'activité des partis politiques.

    Nombre des sympathisants de l'opposition Tshombiste des années 1960 furent rapidement incorporés au système étatique à travers diverses opérations de patronage. Avec la même célérité, une justice sommaire put disposer des plus farouches opposants au régime. Le 30 mai 1966, quatre personnages-clef de la première république, dont l'ex-Premier Ministre désigné Évariste Kimba, furent accusés de complot envers l'État, juger en une parodie de procès et pendus publiquement à Kinshasa. Les menaces contre le régime persistèrent cependant. Des poches d'insurrection existaient encore, notamment au Kivu (dont le maquis de Laurent-Désiré Kabila à Fizi) et au Haut-Zaïre (province Orientale).Des mois s'écoulèrent avant que ce foyers de dissidence puissent être contrôlés

    Déjà en janvier 1966, une étape majeure de la consolidation du régime fut effectuée avec la création du Corps des Volontaires de la République (CVR), une organisation dont les membres fut essentiellement recrutée parmi les étudiants de l'Union Générale des Étudiants Congolais (UGEC). Nombre des idées produites par la CVR provenaient d'un groupe d'étudiants radicaux promouvant les thèmes de nationalisme, indépendance économique, et socialisation. Plus qu'un parti, le CVR était essentiellement un mouvement destiné à mobiliser la population derrière Mobutu, notre deuxième héros national (après Lumumba). Les succès variables du CVR comme agent de mobilisation populaire et politique, reflétant en partie les excès des étudiants impliqués, incitèrent Mobutu à lancer un mouvement plus large et plus fédérateur, par lequel, selon les mots de Mobutu, "serait animé par le Chef de l'État lui-même, et dont le CVR ne serait pas l'embryon.

    b. Quête de la légitimité

    En 1967, Mobutu avait consolidé son pouvoir et oeuvra pour donner au pays une nouvelle constitution qui validerait son système de parti unique. La nouvelle constitution fut soumise à un référendum populaire en juin 1967, et fut approuvée par 98 % des votants. Le parlement bicaméral fut remplacé par une assemblée unique, dénommée Assemblée nationale. Le président avait le pouvoir de légiférer quant aux dispositions non prévues par les lois, sans préjudice à la Constitution. Sous certaines conditions, le président pouvait gouverner par des arrêtés présidentiels, qui prévalaient sur les lois.

    . Pour montrer la voie, le nom du pays fut changé en République du Zaïre en octobre 1971, et les forces armées les Forces armées zaïroises (FAZ). Cette décision était curieuse, vu que le nom Congo, qui se référait à la fois au fleuve Congo et à l'ancien Kongo, était lui-même fondamentalement authentique et aux racines pré coloniales, alors que Zaire est en fait un nom portugais adapté d'un mot africain, Nzere signifiant "fleuve" (de Nzadi o Nzere, "la rivière qui engloutit toutes les autres rivières", autre nom du fleuve Congo). En 1972, le Général Mobutu devint Mobutu Sese Seko et obligea tous les citoyens à adopter des noms africains en lieu et place de noms européens ou chrétiens. Les standards d'habillement occidentaux furent aussi abandonnés au profit de l' abacost, par soucis d'authenticité. Et enfin, entre 1966 et 1971, de nombreux lieux furent aussi rebaptisés, dont voici quelques uns de ces changements de dénomination parmi les plus importants :

    · Léopoldville devint Kinshasa

    · Stanleyville devint Kisangani

    · Elisabethville devint Lubumbashi

    · Jadotville devint Likasi

    · Albertville devint Kalemie

    · Luluabourg devint Kananga 21(*)

    Une nouvelle monnaie fut introduite, baptisée zaïre, destinée à remplacer le franc en tant que monnaie nationale. 100 makuta (singulier : likuta) valaient un zaïre. Le likuta était lui-même divisé en 100 sengi. Cette subdivision était cependant de peu de valeur, la plus petite pièce ayant eu une valeur de 10 sengi. En définitive, il n'était pas rare de voir exprimées les valeurs monétaires avec trois zéros après la décimale, même après les importantes dévaluations intervenues plus tard.

    A coté des mérites ou des défauts du mobutisme, le MPR forgea sa légitimité à partir des partis populaires qui firent leur apparition dès la fin des années 1950 à travers l'Afrique, un modèle qui fut aussi une source d'inspiration pour le MNC-Lumumba . C'était un héritage lumumbiste que le MPR essaya de s'approprier en son effort pour mobiliser la population zaïroise derrière le Président-fondateur. Étroitement liée avec la doctrine mobutiste, la conception d'un parti unique qui devait régenter tous les secteurs de l'activité de la nation.22(*)

    En parallèle avec les efforts visant à neutraliser toute source de pouvoir incontrôlé, d'importantes réformes administratives furent mises en place en 1967 et 1973 pour accroître l'emprise du pouvoir central sur les provinces. L'objectif principal de la réforme de 1967 fut l'abolition des gouvernements provinciaux, en les remplaçant par des fonctionnaires contrôlés par Kinshasa. Le principe de la centralisation fut ensuite étendu aux districts et aux territoires, avec un fonctionnaire dépendant de Kinshasa à leur tête. Les seules entités administratives qui ne tombèrent pas sous la coupe du gouvernement central furent les collectivités, les chefferies et les secteurs (comprenant plusieurs chefferies). L'État unitaire et centralisé ressemblai de plus en plus à celui mis en place sous le Congo belge, excepté le fait qu'en 1972 les provinces prirent le nom de régions

    Avec la réforme de juin 1973, une étape supplémentaire fut franchie dans la direction d'une centralisation accrue. Le but en était de réaliser une fusion complète entre les structures administratives et politiques en faisant de chaque responsable politique le chef de la section correspondante du parti. Une autre conséquence fut que la réforme entrava sérieusement la puissance des autorités traditionnelles au niveau local. Les autorités traditionnelles héréditaires désormais non reconnues, l'autorité échoyait aux seules autorités mises en place par Kinshasa et contrôlée par voie hiérarchique. Dès lors, le processus de centralisation avait formellement éradiqué toute forme d'autonomie locale préexistante.

    Bien que Mobutu garda le contrôle de la situation au cours de cette période, des partis d'opposition étaient actifs, dont le plus connu était Union pour la Démocratie et le Progrès Social. Les tentatives de Mobutu pour contrer ces partis attirèrent à Mobutu de nombreuses critiques

    En mai 1990, Mobutu marqua son accord au multipartisme et au partage d'un pouvoir issu d'élections libre et à la promulgation d'une constitution. Alors que le processus commençait à s'enliser, des militaires déclenchèrent des pillages à Kinshasa en septembre 1991 pour protester contre le non paiement de leurs soldes. 2.000 militaires belges et français furent envoyés, dont certains amenés par des avions américains, pour évacuer les 20.000 étrangers menacés à Kinshasa.23(*)

    Section 2 : Le fonctionnement du régime dictatorial

    Le nouveau régime s'était engagé à respecter la constitution et à laisser fonctionner les institutions en place.

    Dans deux messages aux chambres législatives réunis en Congrès le 25 novembre 1965 le Président de la République annonça qu'il, serait sursis pendant une période à certaines dispositions de la constitution dont elles relatives à l'élection des bureau des Chambres (Art 82). Le mandat des bureaux des chambres et les pouvoirs en fonction à l'époque du coup d'Etat fut prolongé pour la durée de la législature alors que conformément à l'article 82, ce mandat était d'une année.

    Le gouvernement MULAMBA se présentera devant le parlement dont il obtiendra l'investiture presque à l'unanimité. Dès cette investiture le parlement sera convoqué comme prévu en session ordinaire en mars 1966 mais l'essentiel de ses pouvoirs sera attribué au chef de l'Etat qui va trop légiférer par ordonnance loi. Ce parlement restera en place jusqu'au 27 juin 1967 date à laquelle il sera officiellement dissout après la promulgation de la nouvelle constitution.

    Le maintien du bicéphalisme au niveau de l'exécutif semblait également répondre au souci du nouveau pouvoir s'écarter du modèle d'institutions définies par la constitution de Loulouabourg. Mais dans ce domaine précis, cette conformité ne dura que 11 mois puisque MULAMBA sera relevé de ses fonctions de Premier Ministre le 26 octobre 1966 et le poste de Premier Ministre supprimé. C'était l'instauration du présidentialisme de fait.

    C'est donc une situation paradoxale qui caractérise le fonctionnement des institutions politiques durant les premiers mois du nouveau régime. Il s'agit d'une part du maintien du parlement issu des élections de mars 1965 conformément au prescrit de la constitution du 1e Août 1964 mais sans que ce parlement ait des pouvoirs réels. D'autres part ce même parlement va coexister avec un régime présidentiel qui ne prévoyait pas la dite constitution.

    Le présence d'un parlement démocratique en était un.

    Les institutions provinciales subirent un sort analogue et même plus sévère dans le cadre des mesures de restriction de l'Etat.

    a. Restriction de l'Etat

    Apres s'être assuré du contrôle du pouvoir le Président MOBUTUT entreprit de restructurer et de réorganiser l'Etat. Le 09 avril 1966 il prit une ordonnance loi ramenant le nombre de provinces de 21 à 12 en regroupant certaines anciennes provincettes.

    En janvier 1967, le nombre de province, suite à un nouveau regroupement fut rarement a 8 plus la capitale structure que le pays gardera jusqu'en 1988 lorsque le découpage du Kivu amènera le nombre des régions à 11, la ville de Kinshasa comprise avait été décidée pour supprimer des provincettes jugées non viable et limiter ma dispersion des subventions de l'Etat.

    En avril intervint une importante réorganisation politique et administrative ord n 67/117 du avril 1967)

    Ce texte venait en fait consacrer une réforme qui avait été annoncée par le président devant le parlement réunis au congres dans son message du nouvel an 24 novembre 1966 cette reforme qui avait été annoncée par le président devant la réforme est entrée en vigueur le 1e janvier 1967. Elle concernait :

    - la réduction du nombre des provinces à 8 tel qu'évoquer ci haut.

    - La province perdait le statut d'entité politique autonome jouissant de la compétence exclusive dans certaines matières que lui reconnaissait la constitution (Art 50). Elle devenait une simple subdivision administrative déconcentrée. Les assemblées provinciales d'organes législatifs régionaux qu'elle était devenaient de simples organes consultatifs et prenaient le nom de conseil de province.

    - Le gouvernement provincial disparaissait et le gouverneur de province qui était élu par l'assemblée provinciale devenait un fonctionnaire de carrière de l'Etat, susceptible d'être muté ceux en dehors de sa province.

    Il fut a d'ailleurs décidé à cette occasion qu'aucun gouverneur de province ne travaillerait plus dans sa région d'origine. La mesure de permutation qui avait été adoptée dans le cadre de lutte contre le tribalisme sera étendue à d'autres nivaux de la territoriale notamment à ceux des commissaires de districts et des administrateurs de territoire.

    - le processus de centralisation commencé au niveau de la province se généralisera au point d'affecter en 1973 (loi n° 73/015 du 5 janvier 1973 la totalité des structures administratives du pays, sauf la ville de Kinshasa.

    - Le nouveau régime se marquait ainsi du précédent par sa structure monolithique fortement centralisée

    La constitution du 24 juin 1967

    Le 24 juin 1967 fut promulgué une constitution que le gouvernement du nouveau régime soumis au référendum populaire.

    Concernant la forme de l'Etat. La nouvelle constitution faisant du pays un Etat unitaire avec un seul centre politique contrairement aux textes constitutionnels précédents qui accordaient aux provinces une certaine aux provinces une certaine autonomie politique. Ces derniers n'étaient plus que de simple circonscription administratives.

    Cette constitution a doté le pays d'un régime présidentiel a exécuté et Chef de gouvernement. Cet exécutif jouissant d'une large autonomie face au législatif.

    Le législatif prévu par la constitution du 24 juin 1967 était monocaméral la chambre unique s'appellera jusqu'en 1972 assemblée Nationale.

    En un autre apport de cette constitution fut l'instauration d'un bipartisme rigide. L'article 4 alinéas 2 stipulait `qu'il ne peut être crée plus de deux partis dans la république.

    b. Tentative de démocratisation

    le 1e juillet 1977 le président MOBUTU prononça un discours autocritique dans lequel il décida de démocratiser le régime parce que le système politique risquait d'être bloqué par asphyxie du fait que la vois du peuple était souvent étouffé et cela justifié par la guerre de 80 jours au shaba.

    La première mesure de démocratisation fut l'introduction de l'élection libre au niveau de certains organes du parti. Cette mesure les organes ci-après :

    1. le bureau politique, a l'époque organe de conception et de décision du MPR il était au moment de la reforme composé de 30 membres.

    2. Le président décida que 18 membres d'entre eux soit les ¾ seraient élus par le peuple pour un mandat de 5 ans à raison de 2 commissaires politiques par région y compris la ville de Kinshasa. Les 12 autres seraient désigné par lui-même.

    3. au conseil législatif (parlement) il fut décidé que ses membres les commissionnaires du peuple, seraient élus directement par le peuple contrairement à ce qui se faisait auparavant. Le bureau politique établissait la liste des candidats sur laquelle l'électorat devait se prononcer. En 1975, l'élection s'était faite par acclamation.

    4. au niveau des zones urbaines et des sous-regions urbaines (ville), l'élection fut introduite pour la désignation des certains organes notamment les conseils délibérants et les commissaires de zones.

    Les commissaires de zones devaient être élu parmi des conseillers de zones seront élus au second degré pour constituer le conseil sous-régional urbain.

    C'est en application de cette mesure que fut décidée l'instauration du système de décentralisation au niveau des zones et des sous régions urbaines qui étaient jusque déconcentrées. Cette décentralisation s'étendra jusqu'en 1982, à d'autres entités administratives telles que la région, la zone rurale, et la collectivité qui seront élus au suffrage universel ou au second degré.

    Une deuxième mesure intervint au niveau du conseil exécutif (le gouvernement) qui se vit d'un premier commissaire d'Etat. Il ne s'agissait cependant pas de l'instauration de bicéphalisme au niveau de l'exécutif. Le premier commissaire d'Etat était chargé, sous la direction du Président de la République de la coordination du conseil (Exécutif). Le fauteuil de premier commissaire d'Etat occupé pour la première fois par MPINGA KASENDA.

    Un autre innovation annoncée dans le discours du 1e juillet 1977 fut la latitude reconnu au parlementaires qui interpeller les membres du conseil exécutif et les responsables des grands services publics pour contrôler leur gestion.

    Des interpellations auront effectivement lieu en 1979 et permettront de dénoncer publiquement de nombreux abus commis par les gestionnaires publics dont certains perdront leurs postes.

    Ces mesures de libéralisation connaîtront progressivement des modifications qui restaureront la concentration du pouvoir au profit du Président de la république.

    Au bureau politique, le nombre de commissaire politique fut augmenté des févriers 1979 au point que le nombre des membres de cet organe du Parti élus par la population se trouva à égalité avec celui des membres nommés qui finit même plus tard par le dépasser.

    D'après le chef de l'Etat ces interpellations prenaient l'allure de règlement de compte entre certains Commissaires du peuple et les membres du conseil exécutif interpellés. Ainsi déclara - t- il « je n'accepte pas le fait accompli (..) » je tiens à savoir qui doit être interpellé et pourquoi (6) cet arrêt porté au processus de libéralisation de l'acticité parlementaire donnera l'occasion à la fin de l'année 1980 à la naissance de la première opposition politique ouverte initiée à l'intérieur du pays par le 13 parlementaires qui créèrent plus tard (1992) l'UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès social).

    La création du comité général en Août 1980 composé des membres nommées et révocables par le Président du MPR, Président de la République dont la composition initiale était arrêtée à 120 membres avoir visé à réduire l'influence grandissante qu'avait acquis le conseil législatif.

    Au niveau régionale et local les effets de la démocratisation attendus de la décentralisation furent émoussés par le recours à des pratiques centralisatrices notamment la nomination dans le chois des responsables des exécutifs locaux et particulièrement les commissaires de Zones Urbains qui précédemment étaient élus au sein des conseils de zones.

    De même la Président de la République intervenait pour désigner des membres de l'assemblée régionale et proposait, pour ne pas nommait le président de cet organe.24(*)

    CHAPITRE II : DE L'AMELIORATION DES CONDITIONS SOCIO-

    ECONOMIQUE

    Section 1 : Amélioration des conditions sociales de la population

    a. Le pouvoir d'achat et la structure des dépenses

    En termes réels, les salaires ne représentaient en 1985 que 73% du niveau de 1975 pour le secteur privé et 24% pour les agents de l'administration publique (Banque du Zaïre, 1988).

    Malheureusement, la dernière enquête sur les budgets des ménages au Zaïre date de 1986. En 1969, 1975 et 1986, Houyoux (1986) a effectué des enquêtes sur le budget et la consommation des ménages à Kinshasa, qui sont la principale source d'information sur les habitudes alimentaires.

    En 1975, un ménage moyen comptait 5,8 membres et 7,3 membres en 1986, soit une augmentation de 25%. Ceci est une indication de la pression sociale sur les ménages: la jeune génération se marie plus tard, les familles sont obligées de loger plus de membres du clan, etc. Les dépenses par membre avaient diminuées de 26% entre 1975 et 1986. Les dépenses par personne ont diminué de 20% pour la nourriture, de 60% pour les vêtements, de 40% pour l'éducation; elles sont restées stables pour le transport et les soins de santé.

    Les enquêtes ont révélées qu'en 1986, la nourriture constituait 62% du budget d'une famille à Kinshasa (voir tableau 1). Les ménages les plus pauvres dépensaient 70% de leur revenu pour l'alimentation; les ménages les plus riches seulement 50%. Ces niveaux sont extrêmement élevés, ce qui démontre l'impact potentiel d'une baisse des prix des vivres. La nourriture est la composante la plus inélastique du budget familial. Les élasticités-revenus étaient de 0,62 pour les vivres, 1,02 pour le logement, 2,55 pour les vêtements, 3,8 pour les investissements en logement, et 0,79 pour le transport. Une élasticité-revenu de 0,62 implique qu'une hausse du revenu de 1% aboutit à une augmentation de la consommation des vivres de 0,62%. Pour les plus démunis, l'élasticité-revenu pour la nourriture de base est actuellement probablement autour de 1%: une hausse du revenu de 1% aurait pour résultat une augmentation de la consommation des produits de base de 1%. 25(*)

    Tableau 1: STRUCTURE DES DÉPENSES DE LA CONSOMMATION FAMILIALE À KINSHASA EN 1969, 1975 ET 1986

     

    1969

    1975

    1986

    1986

    %

    %

    %

    (ZA)

    Vivres

    67,4

    59,6

    62,1

    5315

    Logements

    14,9

    15,9

    15,8

    1353

    Vêtements

    7,3

    9,3

    4,7

    402

    Transport

    4,4

    7,4

    9,4

    804

    Dépenses diverses

    3,0

    4,6

    4,4

    275

    Education

    1,0

    0,8

    0,6

    61

    Soins de santé

    2,0

    2,4

    3,0

    258

    Total

    100

    100

    100

    8568

    Total en zaïres

    31,42

    79,59

    8568

    8568

    Nombre de personnes

     
     
     
     

    par ménages

    5,9

    5,8

    7,3

    7,3

    Nombre de ménages

     
     
     
     

    dans l'enquête

    1471

    1367

    205

    205

    Comparaison de l'indice des prix et de l'indice des dépenses totales

    Prix

    100

    244

    27701

     

    Dépenses par ménage

    100

    253

    27253

     

    Dépenses par personne

    100

    257

    22026

     

    26(*)

    - La sécurité alimentaire et les habitudes de consommation

    - Les vivres caloriques

    Le rapport entre la quantité de produits de base (manioc, maïs, riz, bananes plantains, pain) consommée par personne en 1986 et en 1975 est de 1,01. Bien que la quantité consommée de ces produits de base n'ait pas changé durant cette période, les dépenses par mois et par personne ont baissé de 37% en termes réels pour ces produits entre 1975 et 1986. La population urbaine a pu profiter des baisses considérables des prix des cossettes de manioc (- 28%), du riz (- 47%), du maïs (- 66%) et du pain (- 66%) pour maintenir la consommation. Ces baisses sont le résultat d'une baisse des prix au niveau mondial, d'une pression des produits importés sur les prix des produits locaux, des dons, etc.

    Bien que la consommation totale (en kg) des produits de base soit restée stable entre 1975 et 1986, des glissements dans la consommation des cinq produits examinés (manioc, maïs, pain, riz, bananes plantains) ont eu lieu. Ils sont principalement causés par les changements des rapports de prix. Selon Houyoux (1986), la consommation du manioc est passée de 6,1 kg par mois et par personne en 1969 à 5,4 kg en 1975 et à 4,6 kg en 1986 (voir tableau 2). Cette chute est uniquement causée par une baisse de la consommation des tubercules frais et des chikwangues [1]. La consommation des cossettes [2], la source de calories la moins chère, s'est stabilisée, mais celle des deux autres formes les plus chères a baissé. Les zones de production des tubercules frais et des chikwangues n'ont guère changé (milieu périurbain, jusqu'à 150 km du centre-ville), bien que la population de n'ait cessé de croître. Il en résulte une hausse relative des prix par rapport aux cossettes.

    Les chikwangues ont été remplacées dans le régime alimentaire par le pain, le riz et le maïs, dont la consommation a augmentée respectivement de 34, 44 et 38% de 1975 à 1986. La substitution a une dimension ethnique: la chikwangue et le riz sont deux produits de base du même groupe de population, à savoir les habitants des forêts du Mayombe et les tribus de la cuvette centrale, de l'Oubangui et de l'Uele. Le pain aussi, qui comme la chikwangue ne nécessite aucune préparation, est un substitut idéal.

    Ces dernières décennies, le pain est surtout devenu important pour le petit déjeuner et pour la consommation quotidienne dans la rue durant la journée. Le pain, qui a l'avantage d'être préparé rapidement et consommé sans suppléments, risque d'être difficilement remplaçable, une fois que la population s'y est habituée, surtout si son prix concurrence celui du manioc. A Kinshasa, la consommation de pain est passée de 1,17 kg par mois et par personne en 1976 à 1,58 kg en 1986.

    Le maïs est un produit de base de la population originaire du Kasaï et du Shaba. Pour ce groupe, la demande est probablement moins sensible au changement de prix que pour le reste de la population. La consommation moyenne par Kinois est basse, bien qu'elle soit passée de 220 g à 310 g par mois et par personne entre 1975 et 1986, ce qui peut être considéré comme une réaction aux changements des prix. Vers la fin des années 1980, la population semblait s'intéresser plus à la farine de maïs dont le prix était plus intéressant que celui du manioc. Ceci a abouti à une consommation de mélanges de farine (manioc et maïs). Une bouillie à base de farine de maïs est également devenue populaire pour le petit déjeuner.

    Tableau 2: CONSOMMATION DES PRODUITS DE BASE À KINSHASA EN 1969, 1975 ET 1986

    Produits

    Consommation

    Dépenses réelles

    Ratio

    (kg/mois/personne)

    (ZA/mois)

    Q86/ Q75

    P86/ P75

    1969

    1975

    1986

    1969

    1975

    1986

    Manioc

    6,12

    5,38

    4,60

    651

    647

    427

    0,85

    0,73

     

    cossettes

    4,17

    4,05

    4,29

    484

    516

    391

    1,06

    0,72

     

    tubercules

    0,91

    0,23

    0,06

    76

    19

    5

    0,26

    1,00

     

    chikwangues

    1,04

    1,10

    0,24

    91

    112

    31

    0,22

    1,27

    Pain

    1,77

    1,17

    1,58

    457

    339

    156

    1,34

    0,34

    Riz

    0,61

    0,74

    1,07

    168

    218

    168

    1,44

    0,53

    Plantains

    0,37

    0,32

    0,44

    20

    24

    40

    1,36

    1,22

    Maïs

    0,27

    0,22

    0,31

    45

    44

    41

    1,38

    0,34

    Total

    9,14

    7,83

    8

    1 341

    1 272

    832

    1,01

    0,64

    Poisson

    0,95

    1,42

    1,05

    734

    1 268

    470

    0,74

    0,50

     

    Frais

    0,52

    0,63

    0,86

    180

    261

    205

    1,37

    0,57

     

    Autre

    0,43

    0,79

    0,19

    554

    1 007

    265

    0,24

    1,09

    Viande

    0,36

    0,20

    0,28

    314

    250

    152

    1,40

    0,43

    Volaille

    -

    0,16

    0,38

    -

    213

    313

    2,37

    0,62

    Total

    -

    1,78

    1,71

    -

    1 731

    935

    0,96

    0,54

    Quantité consommée en 1986/Quantité consommée en 1975 = Q86/Q75
    Prix de 1986/Prix de 1975 = P86/P75.

    Le riz, le maïs et le pain sont entrés dans le régime alimentaire grâce à de fortes baisses des prix. L'évolution de leur consommation dépendra de l'évolution de leurs prix vis-à-vis du manioc, surtout pour les deux premiers qui constituent la nourriture de base d'un petit groupe de la population kinoise.

    En conclusion, pour le segment le plus pauvre de la population, la cossette de manioc est la principale source de calories, car son prix est plus avantageux. Souvent elle est même la seule source, ce qui peut provoquer des problèmes nutritionnels, surtout aux enfants. Les mélanges de farine de maïs et de manioc sont une alternative intéressante en raison de leur meilleure valeur nutritionnelle. 27(*)

    b. La viande de boeuf, le poulet et le poisson

    A Kinshasa, la consommation des produits d'origine animale comprend surtout la viande de boeuf locale ou importée, la volaille, principalement importée, et le poisson. Le poisson séché et fumé est souvent de provenance locale, le poisson salé est partiellement importé et le poisson frais est presque toujours importé. Le poisson frais provient des eaux internationales au large de l'Afrique. Il est directement importé au Zaïre par les chalutiers (principalement des pays de l'Est) et est de basse qualité. Entre 1975 et 1986, la consommation totale de viande, volaille et poisson n'a guère changée (1,78 kg par personne et par mois en 1975 contre 1,71 kg en 1986) grâce à une baisse du prix moyen au kg de 46%. Cette baisse des prix reflète, pour ces produits, une tendance générale à la baisse ainsi qu'un glissement de la consommation vers les formes les moins chères et parfois de qualité inférieure.

    Entre 1978 et 1984, une forte baisse du prix du poisson frais, causée par une forte augmentation des importations de qualité inférieure a eu lieu. Depuis 1984, les prix du poisson fumé, séché et salé ont doublé en prix réels, et celui du poisson frais n'a que légèrement augmenté. Ceci a abouti à une substitution du poisson fumé et salé par le poisson congelé non éventré, appelé «mpiodi». Ainsi la consommation du poisson frais est passée de 0,63 kg en 1975 à 0,86 kg en 1986, tandis que celle du poisson transformé (salé, fumé et séché) a diminué, passant de 0,79 kg par mois et par personne en 1975 à 0,19 kg en 1986. La consommation de poisson séché, qui coûte le plus cher, a diminué de 84%, le poisson fumé de 70% et le poisson salé, qui est le meilleur marché, de 64%. Il est clair qu'il s'agit d'effets de substitution. La baisse de la consommation du poisson, de 1975 à 1986, a partiellement été compensée par une augmentation de la consommation de viande de boeuf (viande «capa»; abats, tripes, etc.) et de poulet (poulet à bouillir). Pour ces derniers, la qualité des importations a également subi une baisse.

    La baisse générale des prix de la viande de boeuf, du poisson frais et de la volaille a atteint la position concurrentielle de la pisciculture et des élevages zaïrois, mais elle a été très avantageuse pour les consommateurs des centres urbains. L'afflux de produits importés à des prix très concurrentiels a fait que la population citadine s'est ruée vers les produits importés au détriment des produits locaux.

    Pour les plus pauvres, les produits d'origine animale sont des vivres de luxe qui sont généralement hors de portée. Parfois, ils peuvent se permettre d'acheter un poisson frais ou des haricots. Les haricots, riches en protéines, sont un substitut de la viande et du poisson. 28(*)

    C.Les légumes

    Selon une étude réalisée par le Ministère de l'Agriculture zaïrois en 1985, un total de 53 800 tonnes de légumes frais ont été commercialisées à Kinshasa en 1985, soit une moyenne mensuelle de 4 480 tonnes (voir tableau 3). Selon l'étude, 29 000 tonnes (54%) étaient produites dans la ceinture maraîchère. La région du Kivu produisait 13,7%, soit 7 630 tonnes (surtout pommes de terre, carottes, choux, poireaux, etc.). Les importations ne représentaient que 2,2% du total avec 1 194 tonnes. Les variétés de légumes importés peuvent être comparées, pour l'essentiel, avec celles qui sont produites au Kivu. Environ 24% des légumes provenaient du Bas-Zaïre (feuilles de manioc, tomates, patates douces, piments, etc.), 4% du Bandundu (surtout mfumbwa et feuilles de manioc), et 2% du Plateau de Bateke à 50-150 km de Kinshasa (surtout feuilles de manioc). Les importations concernaient surtout l'oignon. En 1985, il s'agissait de 600 tonnes d'oignons pour une importation totale de 1 194 tonnes. Le tableau 4 présente le résultat d'une enquête sur la consommation de légumes et de fruits à Kinshasa en 1986 menée auprès de 250 ménages à Kinshasa). Selon Houyoux (1986), la consommation était de 77 g par jour et par personne en 1986, soit 46 g de feuilles de manioc et 31 g d'autres légumes. Les feuilles de manioc sont de loin les principaux légumes. Elles couvrent plus de 50% de la consommation totale en légumes à Kinshasa et plus de 70% ailleurs. Leur consommation est surtout élevée en milieu rural zaïrois. Elles représentent une source importante de protéines. La consommation des feuilles de manioc s'élevait à 1,6 kg par personne et par mois en 1969 et se stabilisait à 1,3 kg en 1975 et 1986 (Houyoux, 1986). Etant donné l'évolution du pouvoir d'achat, la consommation par personne a baissé depuis 1986. Actuellement, elle est estimée à 50 g par personne et par mois, mais de nombreux glissements ont eu lieu.

    Tableau 3: APPROVISIONNEMENT DE KINSHASA EN LÉGUMES SELON LA PROVENANCE, EN 1985 (TONNES PAR AN) 29(*)

    Produits

    Bas-Zaïre

    Bandundu

    Ceinture maraîchère

    Kivu

    Importations

    Patates douces

    1 543

    21

    -

    -

    -

    Haricots blancs

    912

    68

    111

    -

    -

    Aubergines

    190

    41

    -

    -

    -

    Tomates

    2 225

    -

    -

    10

    104

    Piments

    1 252

    2

    -

    -

    -

    Oignons

    418

    -

    -

    50

    599

    Feuilles manioc

    5 753

    286

    3 899

    -

    -

    Biteku-teku

    570

    -

    9 203

    -

    -

    Mfumbwa

    204

    430

    -

    -

    -

    Bilolo

    -

    -

    1 329

    -

    -

    Céleri

    -

    -

    1 145

    -

    -

    Ciboule

    -

    -

    1 338

    -

    -

    Concombres

    -

    -

    200

    -

    -

    Epinards

    -

    -

    1 059

    -

    -

    Laitues

    -

    -

    465

    -

    -

    Matembele

    -

    -

    2 069

    -

    -

    Ngai-ngai

    -

    -

    4 562

    -

    -

    Pointes noires

    -

    -

    1 528

    -

    -

    Pommes de terre

    -

    -

    -

    2 190

    337

    Ail

    -

    -

    -

    10

    8

    Carottes

    -

    -

    -

    1 540

    14

    Haricots verts

    -

    -

    -

    3

    12

    Choux

    -

    -

    -

    2 210

    4

    Poireaux

    -

    -

    -

    1 400

    6

    Salades

    -

    -

    -

    2

    44

    Chou-fleurs

    -

    -

    -

    4

    21

    Divers

    -

    -

    2 264

    46

    45

    Total

    13 067

    848

    29 172

    7 465

    1 19230(*)

    Tableau 4: QUANTITÉS CONSOMMÉES PAR PERSONNE EN UN MOIS ET ÉLASTICITÉS-REVENUS DES LÉGUMES ET DES FRUITS À KINSHASA

    Espèces

    Kg/mois/personne

    Elasticités-revenus

    Ignames

    0,005

    -

    Patates douces

    0,016

    -

    Pommes de terre

    0,027

    2,70

    Sous-total féculents

    0,048

    -

    Carottes

    0,001

    0,64

    Oignons

    0,137

    0,42

    Feuilles de manioc

    1,296

    0,50

    Salades

    0,004

    -

    Epinards

    0,100

    0,87

    Lengalenga

    0,322

    -

    Tomates fraîches

    0,059

    0,34

    Ngai-ngai

    0,059

    0,54

    Matembele

    0,103

    0,57

    Aubergines

    0,009

    3

    Choux blancs

    0,001

    2,06

    Pili-pili

    0,157

    0,20

    Sous-total légumes

    2,248

    0,30

    Banane douces

    0,124

    1,41

    Citrons

    0,004

    1,26

    Oranges

    0,100

    1,63

    Avocats

    0,020

    1,09

    Goyaves

    0,005

    0,62

    Mangues

    0,002

    1,70

    Ananas

    0,003

    -

    Autres

    0,011

    -

    Sous-total fruits

    0,269

    1,35

    Total

    2,565

    -

    .31(*)

    Les légumes-feuilles (feuilles de manioc, d'igname, de patates douce, de haricots, d'amarante, d'oseille, etc.) constituent toujours la base de la consommation des légumes en milieu urbain zaïrois. Ces dernières années, les feuilles de la patate douce (matembele) ont gagné beaucoup d'importance et ont partiellement remplacées les feuilles de manioc. Selon plusieurs consommateurs, le matembele est actuellement le deuxième légume à Kinshasa. C'est pour cette raison que cette espèce est surnommée «Mokonzi ya Ndunda» ou «chef des légumes». La substitution se fait pour deux raisons. Tout d'abord, les feuilles de la patate douce sont plus faciles à préparer et à un moindre coût, ensuite, elles sont devenues relativement moins chères que les feuilles de manioc. L'offre en feuilles de manioc a probablement diminué (en termes relatifs) à cause de la détérioration de l'infrastructure routière et du glissement relatif vers le transport fluvial. Les feuilles de manioc ne supportent qu'un transport de un à deux jours. La croissance actuelle du secteur maraîcher urbain est basée sur une production de légumes-feuilles. La production de feuilles de manioc en milieu urbain a connu une croissance importante, mais la qualité de ces feuilles est généralement mauvaise car elles craignent la poussière, la pollution, etc.

    Au Zaïre, les légumes sont rarement consommées frais. Les légumes-feuilles sont cuits et préparés avec une sauce à base d'huile de palme ou d'huile d'arachide, de tomate (souvent en boîte), de pili-pili et d'oignon. La consommation de ces trois produits, dits complémentaires, variait autour de 150 g par personne et par mois en 1986. Ils sont cultivés dans toutes les régions, généralement en petites quantités, pour l'autoconsommation. En milieu urbain, la tomate fraîche est un produit de luxe, qui n'est pas compétitif. La consommation de tomates en boîte est le double de celle de tomates fraîches.

    L'élasticité-revenu de la consommation d'un produit est la mesure de la variation relative du revenu et permet d'analyser la façon dont se comporte le ménage lorsque le revenu varie. Si le coefficient est supérieur à 1, la part de la dépense considérée croît relativement plus que les revenus, et lorsque croissent les revenus, si le coefficient est égal à 1, la part est constante, s'il est inférieur à 1, la part diminue relativement moins que les revenus. Le poste «légumes» est inélastique, tandis que les fruits ont une élasticité supérieure à 1. L'élasticité-revenu pour les légumes était de 0,30 en 1986, ce qui indique qu'une augmentation du revenu de 1% provoquerait une augmentation de la consommation de légumes de 0,30%. Les composantes du repas journalier, à savoir les légumes-feuilles, le pili-pili, l'oignon et la tomate avaient en 1986 des élasticités-revenus assez basses: entre 0,30 et 0,50. L'élasticité des légumes-feuilles se situe autour de 0,50. Actuellement ces élasticités-revenus se situent probablement autour de 1, en raison de la baisse du revenu. Une augmentation du revenu aurait un impact direct et du même ordre de grandeur relative sur la consommation de légumes.

    La ciboule, le poireau et l'ail sont utilisés comme condiments dans les plats traditionnels. Les achats de légumes se font généralement en très petites quantités, destinées à la consommation de quelques jours. Le chou blanc, le concombre, l'aubergine, la pomme de terre et la laitue sont des produits de grand luxe: les élasticités-revenus varient entre 2 et 3. Une baisse des revenus de 1% implique une baisse de la consommation de 2 à 3%. De plus, une partie importante du groupe cible pour ces légumes, dits de type «européen», a quitté le Zaïre ces dernières années, provoquant un glissement relatif vers les légumes-feuilles dans les habitudes alimentaires. D'une façon générale, la consommation de fruits est basse à Kinshasa. Elle était de 0,30 kg par mois et par personne en 1986 alors qu'elle était encore de 0,63 kg en 1969 et de 0,49 kg en 1975. Elle concerne surtout la banane douce et l'orange. Les fruits sont caractérisés par une élasticité-revenu de 1,35, ce qui indique que le niveau des revenus a un impact important et que la demande en fruits a fortement diminué ces dernières années en raison de la baisse du pouvoir d'achat.*32(*)

    SECTION 2 : AMELIORATION DES CONDITIONS ECONOMIQUES

    Largement inspiré de l'organisation coloniale avait trouvé son maximum d'efficacité. Il était fondé sur un Etat centralisateur, un secteur public étendu et puissant, une industrie manufacturière très dynamique animée principalement par des capitaux privés mais soutenue par l'État (au dépens d'ailleurs de l'agriculture). Le coeur et le moteur principal de la puissance économique de l'État étaient constitués par la Gécamines. Cette société minière d'État, héritière de la prestigieuse. Union Minière du Haut-Katanga venait d'achever un ambitieux et important programme d'investissement, notamment la construction d'un nouveau concentrateur très performant alimenté par la mine souterraine de Kamoto, la plus importante de la société.

    Considéré comme une véritable prouesse technologique, cet investissement avait poussé la capacité de production de l'entreprise à un maximum qui ne sera plus jamais dépassé. En 1973, la Gécamines apparaissait comme la sixième plus grande entreprise minière du monde.

    Sur cette entreprise se greffaient deux très gros organismes publics de transport : la Société Nationale des Chemins de fer Zaïrois, S.N.C.Z. (héritière de l'entreprise coloniale K.D.L.) et l'Office National des Transports, O.N.A.T.R.A. (héritière de l'entreprise coloniale OTRACO). Ces deux entreprises jointes constituaient le fer de lance du système de transport de la Voie Nationale qui reliait le Katanga à la côte Atlantique sur près de 3.000 Km. Deux autres sociétés publiques de prestiges complétaient le réseau public national des transports. La C.M.Z., la Compagnie Maritime Zaïroise faisait naviguer sur les mers du globe 10 bateaux d'un port en lourd de 137.000 tonnes et la compagnie aérienne Air Zaïre qui disposait d'une flotte de 6 avions pour les vols long-courrier et de 19 avions moyen-courrier pour le réseau intérieur.

    Pour parachever et soutenir l'armature du secteur public, la Société Nationale d'Électricité, S.N.EL. Venait de mettre en exploitation la première centrale hydroélectrique édifiée sur le site d'Inga et achevait la construction de la deuxième centrale (mise effectivement en exploitation en 1981). Elle avait en outre commandée la construction d'une ligne électrique à haute tension reliant Inga-Kinshasa au Katanga (mise effectivement en exploitation en 1982). Autour de cette ossature, proliféraient nombre de sociétés, d'entreprises, d'établissements publics intervenant dans tous les secteurs de l'activité productive (une cinquantaine environ). En outre, l'Etat était un actionnaire important dans plus de 80 entreprises à capitaux privés.

    L'institut de gestion du Portefeuille était chargé d'administrer ce patrimoine. La croissance accélérée avait élargie considérablement la capacité de l'Etat à mobiliser des ressources financières, notamment à partir de ses recettes propres. Grâce à cet apport substantiel, l'Etat avait poursuivi le développement de l'enseignement national particulièrement le secteur de l'enseignement secondaire et singulièrement celui de l'enseignement universitaire en pleine croissance.

    Ainsi entre 1968 et 1974, les dépenses de l'enseignement représentaient entre 20 et 25 % des dépenses courantes de l'Etat. En moyenne, 400 millions de dollars étaient consacrés à l'enseignement dont 80 millions environ étaient affectés à l'enseignement universitaire (pour une population universitaire de 17 000 d'étudiants). 33(*)

    Il apparaît donc qu'à cette époque un effort extraordinairement important avait été entrepris dans le domaine de la production industrielle, la mise en place d'infrastructures économiques (essentiellement dans le domaine de l'énergie et des transports) et l'établissement d'un système d'enseignement et de santé qui permettait d'entrevoir un décollage de l'économie zaïroise.

    En dépit de cela, il faut se souvenir qu'entre 1967 et 1974, le Produit Intérieur Brut congolais avait crû à un taux annuel de 7,6 %, cependant que le secteur de l'industrie manufacturière se développait au rythme spectaculaire de 8,6 % par an.

    Dans les milieux financiers internationaux, comme au sein du monde politique occidental, on considérait que la République du Zaïre était en passe de devenir avec l'Afrique du Sud et le Nigeria, la troisième puissance régionale en Afrique Subsaharienne.

    Par ailleurs, c'est en 1974 que se produisit une série d'événements hautement symbolique qui plongea toutes les couches de la population congolaise dans une sorte d'euphorie délirante et aveugle. Cette année-là, en effet, le Zaïre devenait successivement champion d'Afrique des Clubs Champion (de football), détenteur de la Coupe d'Afrique des Nations et qualifié pour la phase finale du "Mundial". Enfin, c'est en 1974, que fut organisé le match de boxe du siècle (le seul d'ailleurs qui fut jamais organisé en Afrique) entre Cassius Clay (Mohammed Ali) et Georges Foreman.

    Cet achèvement, par certains côtés, grandiose, n'avait toutefois, pu être réalisé qu'avec la participation d'une aide publique extérieure importante d'environ 500 millions de dollars, versée annuellement par les donateurs occidentaux et par la progression d'un endettement extérieur qui avait pratiquement quadruplé entre 1970 et 1974.

    Ainsi, la capacité fiscale bien que très élevée était bien loin de couvrir l'ensemble des dépenses de l'Etat et laissait depuis 1973, un déficit représentant plus d'un tiers des recettes publiques non remboursables.34(*)

    a. Contraction brutale 1975-1982.

    L'évolution économique au Congo n'a jamais été linéaire, elle procède par sauts discontinus. Cette caractéristique particulière tient au fait qu'à l'impact dévastateur d'événements extérieurs brutaux sur lesquels le pouvoir politique et les entreprises n'ont en fait, que très peu de prises, vient s'ajouter en se cumulant celui des décisions prises par les autorités publiques.

    Tantôt précipitées, tantôt intempestives, très souvent contradictoires, ces décisions sont toujours désastreuses sur le plan économique.

    La période 1975 - 1982 en donne une première et triste illustration. Ainsi, la baisse spectaculaire du prix du cuivre (50 %) à la fin de 1974 jointe au quadruplement du prix des produits pétroliers intervient au moment même où les liaisons ferroviaires directes entre le Katanga minier et le port d'évacuation de Lobito en Angola sont interrompues (1975) à la suite de l'extension violente de la guerre civile en Angola. Tous ces événements devaient entraîner inéluctablement une réduction des recettes en devises du pays, une contraction dramatique des ressources propres de l'Etat et une aggravation sensible des coûts de production de l'activité industrielle et minière.

    C'est au cours de cette période de secousses économiques internationales que furent prises les mesures de "zaïrianisation" (30 décembre 1973) qui pratiquement transféraient d'un trait de plume, une large portion de l'appareil productif appartenant à des étrangers, entre les mains d'une large couche de l'élite politico-commerciale zaïroise. Devant la gabegie et le désarroi qu'avait provoqués cette décision improvisée, les autorités politiques, un an plus tard (30 décembre 1974), par une mesure dite de "radicalisation" opéraient un nouveau transfert de l'appareil productif zaïrianisé au profit d'organismes d'Etat gérés par les mêmes élites après un processus de "permutation des fonctions" typique de la gestion du secteur public par le pouvoir politique zaïrois (et congolais).

    Enfin par un dernier mouvement à 180°, les mêmes autorités décidaient en 1976, (le 17 septembre) de "rétrocéder" tous les actifs zaïrianisés puis radicalisés aux anciens propriétaires. C'est au milieu de cet ébranlement catastrophique dans l'organisation et la structure économique du pays qu'éclatèrent en 1977, (du 28 mars au 26 mai) et en 1978, (du 13 au 20 mai) ce que l'on est convenu d'appeler les deux guerres du Shaba .

    A chaque fois, une intervention militaire étrangère fut nécessaire pour rétablir l'ordre et la paix. A côté du soutien armé de la France et l'appui logistique des Etats-Unis, le chef de l'Etat zaïrois fit appel pour la première fois à une force armée interafricaine (2.700 hommes) dont le Maroc fournira le plus gros contingent. Relevant les troupes françaises, les forces interafricaines furent chargées de défendre les régions minières.

    La deuxième guerre du Shaba fut la plus courte mais aussi la plus meurtrière : 850 civils tués dont 92 ressortissants des pays occidentaux. 2.269 expatriés furent évacués du centre minier de Kolwezi dont 1.800 Belges. Cet épisode sanglant devait saper les assises technico-administratives de l'exploitation industrielles et minière de là GÉCAMINES. Non pas que les installations fussent détruites ou gravement endommagées, mais la terreur provoquée par les massacres de Kolwezi devait aboutir au départ de 400 techniciens expatriés, membres du personnel de la société. La plupart d'entre eux étaient employés dans l'exploitation du centre minier de Kolwezi, le joyau industriel le plus performant de la GÉCAMINES. Une centaine seulement fut réembauchée.

    Le remplacement du personnel expatrié par des techniciens nationaux qualifiés non seulement ne fut pas suffisant pour combler les vides, mais surtout, les équipes mises en place ne pouvaient pas, de but en blanc, reconstituer la solidité et la cohérence de l'organisation complexe qu'exigeait le fonctionnement d'un centre aussi modernisé et aussi important que le Groupe Ouest de la GECAMINES.

    L'ordre étant rétabli, il fallait consolider la paix et reconstruire l'économie d'un pays bouleversé. Un vaste programme de redressement, de relance et de stabilisation fut élaboré en 1979 (le Plan Mobutu), complété en 1980 et finalisé en 1981 avec l'aide des institutions financières internationales.

    Ce plan était assorti de la promesse d'une aide exceptionnelle accordée par les "amis du Zaïre " principalement, par la Belgique, la France, Etats-Unis, l'Allemagne, le Canada et le Royaume-Uni.

    Des conditions expresses à l'octroi de cette aide extérieure furent imposées et acceptées par le Président, à savoir la démocratisation du régime et la réconciliation nationale. La réforme des institutions politiques, la normalisation des relations du Zaïre avec ses voisins, principalement avec l'Angola, la transparence dans la gestion du secteur public.

    Une des idées force soutenue par les bailleurs de fonds à cette époque était d'amener les autorités publiques zaïroises à confier à des experts étrangers de haut niveau et pour un mandat limité dans le temps, la haute direction des entreprises publiques et de certaines institutions financières publiques afin d'accélérer les réformes et garantir la transparence dans la gestion des deniers publics.

    C'est ainsi qu'à la tête de la GECAMINES, de la SNCZ, de L'ONATRA, de la SNEL et de l'OFFICE DES ROUTES furent nommés des Présidents Directeurs Généraux étrangers ; à la gestion courante de la Banque du Zaïre (banque centrale), un directeur principal allemand ; au contrôle des dépenses publiques, un ordonnateur principal turc ; à la tête de l'OFFICE DES DOUANES nouvellement créé, un inspecteur général des douanes belge.

    La mise en oeuvre des réformes envisagées à travers cette stratégie fut en définitive un échec. Dans la plupart des cas, la qualité et l'intégrité des experts n'étaient pas à mettre en doute.

    En fait, ce n'est que du bout des lèvres et contraintes que les autorités politiques avaient accepté ce qu'il fallait bien considérer comme une mise temporaire sous tutelle économique.

    Dans leur ensemble, les élites politico-commerciales répugnaient profondément à se soumettre aux règles de la transparence financière sous le regard critique souvent hypocrite et teinté de racisme d'un étranger. Aussi, aucun des experts étrangers nommés par le pouvoir politique zaïrois sur proposition des instances financières internationales ne termina son mandat. Un par un, ils furent éliminés très habilement des postes importants qu'ils occupaient.

    Les réformes économiques amorcées ne furent donc pas poursuivies. Par ailleurs, les programmes conclus avec l'appui du F.M.I. pour restaurer les équilibres financiers ne furent pas tenus.

    La stabilisation ne fut donc pas au rendez-vous et le F.M.I suspendait en 1981 son appui financier. Bref, au cours de cette période fort troublée qui suivit l'apogée économique du pays, le bilan économique fut désastreux.

    1975, 1976, 1978 enregistrèrent une chute spectaculaire du Produit Intérieur Brut de l'ordre de 6 % par an.

    De 1975 à 1982 la baisse annuelle moyenne de P.I.B. fut estimée à près de 1,8 %. Et pourtant au cours de cette même période, le pays a pu bénéficier d'une aide publique extérieure importante estimée à une moyenne annuelle de 670 millions de dollars (de 2000). Cet apport substantiel de ressources extérieures n'a pas permis de stopper la dégradation économique ni de freiner l'instabilité financière.

    En effet, depuis 1976, les bailleurs de fonds occidentaux subordonnaient expressément leurs apports financiers à l'exécution par le Zaïre d'un programme de stabilisation économique et financier conclu à l'appui d'un nouveau crédit accordé par le F.M.I.

    Le 5 novembre 1982, un nouveau gouvernement fut mis en place par le Président de la République. Il était chargé de la mise en oeuvre de ce programme et de sa réussite.

    Par ailleurs, le 7 décembre 1982, à l'occasion de l'ouverture du troisième Congrès ordinaire du Mouvement Populaire de la Révolution, le Président prononça un discours critique et véhément, fustigeant la mauvaise gestion des institutions et leurs manques d'efficacité.

    Il s'agit, dit-il, «de nettoyer la maison de la cave au grenier». Au mois de janvier 1983, une commission parlementaire de contrôle fut instituée.

    Elle disposait d'un pouvoir général et permanent de contrôle sur la gestion des finances publiques et du patrimoine de l'Etat. Elle faisait, en quelque sorte, office de Cour des Comptes. Tout au long de l'année 1983, elle a mené effectivement des audits au sein des administrations et des entreprises publiques.

    Elle a rédigé des rapports circonstanciés, recommandés des poursuites judiciaires à l'encontre de ceux dont elle avait débusqué les malversations. L'heure était à la chasse aux «détourneurs» et aux corrompus.

    Un remaniement du gouvernement opéré en mars 1983 renforça considérablement le pouvoir du Premier Commissaire d'Etat, maître-artisan de la politique de rigueur et d'austérité. Une action énergique fut entreprise de 1982 à 1983, le déficit du budget fut très sensiblement réduit par une contraction dramatique de 23 % des dépenses publiques en termes réels et un accroissement concomitant de 4 % des recettes.

    Par ailleurs, tout au long de 1983, des mesures de libéralisation des prix furent introduites, et pour couronner son action draconienne, le Gouvernement procédait, le 12 septembre 1983, à la plus forte dévaluation officielle jamais enregistrée dans l'histoire du pays.

    Elle aboutissait au quintuplement du cours officiel du zaïre monnaie exprimée en dollar.

    Par cette opération, le cours officiel s'ajustait sur le cours du marché parallèle. Dans la foulée, le Président de la République sollicitait un crédit du F.M.I. avec, à l'appui, une lettre d'intention exposant avec précision les grandes lignes du nouveau programme que son Gouvernement comptait réaliser. Bien que satisfait des résultats enregistrés, le F.M.I. attendit 3 mois, avant d'accorder les crédits sollicités. Il fallut préalablement réunir auprès des bailleurs de fonds et des créanciers, des engagements financiers globaux suffisants pour replacer le pays sur la voie de la stabilisation et de la croissance.

    C'est donc, le 27 décembre 1983 que le F.M.I approuvait le crédit demandé. Le paquet financier global s'élevait a près de 2.700 millions de dollars.

    Ce fut le plus important montage financier qui ait jamais été organisé autour d'un programme de stabilisation au profit du Zaïre. A l'aube de l'année 1984, l'optimisme est de rigueur.

    Le Zaïre est devenu le «bon élève de la classe». Les institutions politiques zaïroises se congratulent. C'est ainsi notamment que l'exécutif saluait publiquement le travail d'audit accompli par la Commission parlementaire de contrôle.

    Très vite, les esprits déchantent. Au fur et à mesure de l'exécution du programme de stabilisation, des tensions se font jour au sein de la classe politique. Les interpellations qu'adressent les parlementaires au Gouvernement se multiplient. 35(*)

    Les réductions sévères des dépenses dans le secteur de la santé, de l'enseignement et de l'administration traditionnelle ont permis l'augmentation considérable des dépenses relatives au règlement des intérêts sur la dette publique extérieure conformément, d'ailleurs, aux engagements pris avec les créanciers publics internationaux.

    Toutefois, elles ont aussi facilité les règlements des arriérés commerciaux privés. Cet apurement s'était opéré au-delà de ce qui avait été prévu dans le programme de stabilisation. Le règlement des arriérés commerciaux a toujours fait l'objet de tractations opaques entre les créanciers privés d'une part, le Conseil Exécutif (le Gouvernement) et la Banque du Zaïre d'autre part.

    De 1984 à 1987, le règlement des arriérés commerciaux en monnaie étrangère était très important. Ainsi en 1987, les montants liquidés à ce titre étaient supérieurs aux rémunérations versées à l'ensemble du personnel de l'administration publique. Si l'austérité budgétaire avait permis non seulement de réduire le déficit mais d'enregistrer des soldes positifs, elle n'avait toutefois pas abouti à l'arrêt du financement monétaire des opérations de l'Etat par la Banque du Zaïre.

    Ce financement a servi à réduire hors budget, le principal de la dette extérieure.

    c. Brève analyse des réformes

    1. Réforme monétaire de novembre 1963

    Il s'agissait de la  première dévaluation officielle du franc visant essentiellement à transférer les ressources des circuits spéculatifs à l'Etat et aux secteurs productifs ainsi qu'à rétablir l'équilibre des finances publiques.

    A cette fin, il fut instauré d'un double taux de change: 150 FC = 1$ USA  à l'achat, et 180 FC = 1$ USA à la vente.  L'écart de 20% entre les deux taux constituait une taxe, le bénéfice de change, de la même ampleur sur toute sortie de devises, automatiquement ponctionnée par la Banque Centrale.

    En 1964, le bénéfice de change a fourni à l'État 36% de ses recettes fiscales, 34%, en 1965, et 25%, en 1966. Cette dévaluation fut accompagnée d'une hausse généralisée des salaires qui a entraîné très rapidement des déficits budgétaires qui furent couverts par d'importantes avances de la Banque centrale. Ce qui fit fortement fondre les réserves de change. La hausse subséquente des prix acheva de faire sauter cet édifice de stabilisation monétaire.

    2. Réforme monétaire de juin 1967

    Politiquement, le pays avait retrouvé son unité, le pouvoir dictatorial de Mobutu était à son apogée et l'administration publique était relativement outillée pour appliquer un programme économique et financier. Sur le plan économique, la remontée du cours du cuivre, principale source des recettes fiscales et devises, fut un atout majeur. Le Congo reçut aussi l'assurance du Fonds Monétaire International d'accéder à un crédit « stand-by » de 27 millions de $ USA.

    Sous-tendue par l'ambition de doter le pays, qui allait peu après changer de nom, d'une nouvelle monnaie, la réforme se caractérisa par: la création d'une nouvelle unité monétaire, le zaïre, s'échangeant contre 1.000 francs congolais et 2 $ USA; la suppression du bénéfice de change instauré en 1963; l'assouplissement considérable des formalités d'importation. Les résultats engangés furent positifs. Les finances publiques furent rapidement redressées et le pays connut une croissance économique.

    4. Réforme monétaire du 12 mars 1976

    Les années 1970 marquèrent le début d'une catastrophique récession économique, corollaire de multiples facteurs cumulés. Les plus significatifs furent: la  chute des cours des produits d'exportation; la hausse vertigineuse du prix du pétrole; les lois de zaïrianisation et de radicalisation édictées en 1973-1974. Ces deux opérations menées en dépit du bon sens précipitèrent le pays dans le marasme. Par la suite, l'incurie croissante dans la gestion des finances publiques va se traduire par des mesures plus fréquentes et plus débiles de redressement monétaire.
     
    L'amenuisement progressif des réserves de change officiel ne permettait plus de maintenir le taux fixe de change officiel, en vigueur a cette époque.

    Entre-temps, le zaïre subissait aussi des baisses induites par les dévaluations du dollar américain à cause de son rattachement forcé au Droits de Tirage Spéciaux (DTS). Le DTS, constituant un ensemble de principales devises y compris le dollar américain, fut imposé comme l'unité de compte au sein du Fonds Monétaire International (FMI), depuis la décision américaine du 15 août 1971 d'arrêter la convertibilité du dollar par rapport à l'or monétaire. Le rattachement du zaïre au DTS fut maintenu même lorsque les pays industrialisés décidèrent à la suite des accords dits de Jamaïque, en janvier 1976, de laisser flotter  leurs monnaies.

    Cette troisième réforme monétaire s'est opérée au motif du rattachement du zaïre au DTS (1 Z = 1 DTS), qui valait à l'époque 1,17 dollar US. Par rapport à la parité antérieure de 1 Z = 2 $ USA, cet alignement avait comporté une dévaluation de la monnaie nationale de l'ordre de 42%. L'opération s'était inscrite dans un processus de mise en place d'un programme de stabilisation appuyé par le FMI.

    A partir de ce moment, le zaïre  va connaître une période de dévaluations en cascade. De 1 Z = 1 DTS = 1,16 $US = 44,89 FB, en 1976, on est passé à  1 Z = 0,2625 DTS = 0,34 $US = 10,19 FB, en 1980.

    5. Réforme monétaire de décembre 1979

    Cette réforme fut caractérisée par la démonétisation et le gel les liquidités en vue de décourager la détention des coupures à valeurs faciales élevées à des fins spéculatives et d'éponger une partie des liquidités. Les billets de 5 et 10 zaïres furent démonétisés et remplacés par d'autres billets de même valeur faciale. En même temps, il fut question d'opérer une importante déflation des moyens de paiement sans pour autant affecter la valeur externe de la monnaie nationale. L'échange manuel pour les particuliers devait se limiter à 3.000 zaïres par personne âgée de 18 ans et plus, à 5.000 zaïres (dont 50% à verser en compte) pour les petites et moyennes entreprises, et à 20.000 zaïres (dont 50% à verser en compte bancaire) pour les entreprises de grande taille. Dans un premier temps, les avoirs en comptes à vue étaient disponibles à concurrence de 10% tandis que le reste était libéré progressivement suivant les besoins de l'économie.

    Menée précipitamment et dans le contexte d'un réseau bancaire très clairsemée, l'opération d'échange de billets s'est révélée totalement inefficace. En janvier 1980, l'on assistait à de massives émissions monétaires qui ont abouti, en février 1980, à une dévaluation de 30%.

    6. Réforme monétaire de septembre 1983

    Ce fut une réforme du régime du taux de change. Elle a comporté trois opérations principales: la modification du taux de change, l'adhésion au régime des taux flottants et la libéralisation de la réglementation des changes. La révision décidée de la parité de la monnaie consacra une dévaluation de 77,5%, partant de la parité de 1 zaïre = 0,1575 DTS en vigueur, depuis le 22 juin 1981, à 1 zaïre = 0,03542 DTS.

    Jusqu'à la fin de l'année 1983, le zaïre ne s'était que très lentement déprécié par rapport au dollar américain. L'écart entre le taux du marché officiel et celui du marché parallèle s'était progressivement réduit grâce à une amélioration des apports en devises favorisée par une certaine libéralisation des échanges extérieurs. Les mesures de septembre 1983 s'étaient inscrites dans le cadre d'un programme d'ajustement économique et financier qui, en fin d'exercice, avait reçu le soutien du FMI.

    Deux autres programmes initiés, en 1987 et 1988, ont été interrompus à cause de leur exécution insatisfaisante au regard des critères de performance définis par le FMI. Ainsi lâché par le FMI, la République du Zaïre pataugeant déjà dans une entropie avancée, se retrouva avec un gonflement malsain des dépôts bancaires et l'incapacité croissante des banques et autres agences agréées à répondre aux demandes de retraits des fonds exprimées par la clientèle. Ce qui conduisit, dès l'orée des années 90, à la prolifération des cambistes de rue. Le développement de ces banquiers de fortune a totalement fragilisé le système bancaire officiel.36(*)

    CHAPITRE III : L'IMPACT DU REGIME DICTATORIAL SUR

    L'AMELIORATION

    DES CONDITIONS SOCIO-ECONOMIQUE DE LA POPULATION

    SECTION 1 : L'impact du régime dictatorial sur l'amélioration des conditions sociales la population

    1. Le Mobutisme comme garant de la cohésion et de la paix

    Il pris le pouvoir et pour éviter de tomber dans les erreurs du passé pour ne pas dire de la première république qui du reste ont aidées le pays à ce mettre a genoux le président MOBUTU opta pour la centralisation du pouvoir, l'unitarisme, la cohésion, la création d'un Etat uni, fort et solidaire, étant tous unis derrière une seul homme ; d'où la création d'un parti unique signe de l'unité nationale a l'opposé du multipartisme qui a ruiner le pays.

    Dès sa prise du pouvoir, le pays connu des moments des fortes stabilités économiques et des paix , cette paix tant rechercher par le peuple ; depuis des années et des années fut enfin retrouver et le peuple connu l'unité ; l'égalité ; la vraie indépendance pour laquelle beaucoup son mort.

    Etant donné que personne ne peut exercer n'importe quelle activité sans avoir la paix  qu'il soit commerçant, professeur, médecin, ...la paix est le premier élément moteur de toute amélioration de conditions sociales et cette paix nous l'avons dit ci haut est la résultante d'une longue lutte et d'un changement tout un régime politique.

    2. L'instauration de la solidarité organique

    Le président MOBUTU a pris le pouvoir au moment l'expérience du pluralisme politique c'était déguiser en tribalisme à l'aube de l'indépendance, charger d'égoïsme les acteurs politique voulaient à tout prix régner et diriger au même instant ; l'envie du pouvoir ; la jalousie politique ; animer les acteurs politiques, cet état des choses a conduit le pays dans un chaos, les luttes fracticides, la division menacer d'éclater des fondements même du pays.

    Il y avait de la sécession, d'instabilité politique, entre le président et le premier ministre, c'est dans cet état des choses qu'un vaillant fils du zaïre, dans un élan patriotique décida d'en fléchir le cours de l'histoire de notre pays.

    Etant donné que la première république était marquée par des divisions ethniques et tribales et dans le souci d'instaurer la paix et la cohésion sur toute la république, après la suppression des partis politiques MOBUTU a voulut traduire le concept d'"une nation politiquement organisée" dans la réalité, cela impliquait une expansion du contrôle de l'État sur la société civile.

    Cela commençait par l'incorporation de la jeunesse et des travailleurs dans des organisations contrôlée par le MPR. En juillet 1967, le Bureau politique annonça la création de la Jeunesse du Mouvement Populaire de la Révolution (JMPR), un mois après le lancement de l' Union Nationale des Travailleurs Zaïrois (UNTZA), qui mit ensemble sous une seule organisation trois syndicats de travailleurs pré existants.

    Le but était, selon les termes du Manifeste de la Nsele, était de transformer le rôle des syndicats de travailleurs de "force de confrontation" en "un organe de support à la politique gouvernementale," devenant ainsi "un lien de communication entre les classes populaires et l'État."

    De la même façon, la JMPR devait opérer un lien majeur entre les étudiants et l'État. En réalité, le gouvernement tentait de mettre sous sa coupe les secteurs les plus susceptibles de voir émerger une opposition au régime , en soumettant les dirigeants de travailleurs et de la jeunesse au Bureau politique du MPR, le régime espérait enrôler les forces syndicales et les étudiants dans la machinerie de l'État.

    3. Le nationalisme comme base de cohésion sociales

    La fondation doctrinale suivit de peu la fondation du parti, et prit la forme du Manifeste de la Nsele (du nom de la résidence campagnarde de Mobutu à Kinshasa à Nsele, à six kilomètres de Kinshasa) publié en mai 1967. Le nationalisme, la révolution, et l'authenticité y furent identifiés comme thèmes majeurs de ce qui serait bientôt qualifié de " Mobutisme".

    La poursuite du contrôle des secteurs sociaux-clefs continua. Les associations de femmes furent mises sous contrôle du parti, de même que la presse, et en décembre 1971 Mobutu commença à amputer la puissance des églises.

    3 Églises étaient reconnues à l'époque : l' Église du Christ au Zaïre, l' Église kimbanguiste, et l' Église catholique romaine. La nationalisation des universités de Kinshasa et de Kisangani, alliée avec l'insistance de Mobutu de supprimer les noms chrétiens et d'installer des sections de la Jeunesse du MPR dans tous les séminaires, amenèrent rapidement des tensions avec l'Église catholique romaine. Celles-ci continuèrent jusqu'en 1975, date à laquelle, suite à des pressions du Vatican, le régime cessa ses attaques contre l'Église catholique romaine qui récupéra certaines de ses prérogatives en matière d'enseignement. Cependant, conformément à la loi de décembre 1973, qui autorisait l'État à dissoudre "toute église ou secte troublant ou susceptible de troubler l'ordre public, des organisations non autorisées furent démantelées et leurs dirigeants jetés en prison.

    Mobutu fut attentif à supprimer toute institution qui pourrait favoriser les affinités ethniques.

    Résolument opposé une mobilisation politique sur base de l'origine ethnique des personnes, il interdit nombre d'associations telles que l'"Association des Lulua Frères, qui existait au Kasaï depuis 1953 en réaction à l'influence dans la région de l'ethnie rivale des Lubas, et Liboke lya Bangala (littéralement "paquet de Bangalas"), une association formée dans les années 1950 pour représenter les intérêts des locuteurs Lingala dans les grandes villes.

    La paix a pu régner au pays grâce au président MOBUTU et ceci étant toutes les activités s'exercer tranquillement, le peuple se déplacer librement d'une contrée vers une autre, acheter et vendre, étudier, les investisseurs et les touristes venaient tranquillement au pays, les bailleurs de fond à un certain moment ne douter financer les institutions en place la paix est un élément très capital pour le développement.

    Toutes les couches susceptibles de pouvoir provoquer des troubles et des divisions étaient supprimées et réunies au sein d' un même et seul parti, le Mouvement Populaire de la Révolution permis a plusieurs jeunes de trouver de l'emploi.

    Cet état de choses a supprimer le tribalisme, n'importe qui pouvait se rendre n'importe ou et y travaillait librement comme étant congolais, ainsi donc, le contrôle de toutes les couches par le régime fut un meilleur atout l'amélioration des conditions de vie de la population parce qu'on engager les gens non pas compte tenu de leur tribu mais compte tenu leur qualification et de leur compétence, n'importe qui pouvait travailler dans n'importe quelle province.

    Le fait pour le gens de se regrouper selon leurs affinités ethnico tribales est toujours facteur de plusieurs divisions, favoritisme, mécontentement et jalousie.

    Les gens s'entre aidaient au nom du parti plutôt qu'au nom de la tribu, les gens s'entre aidaient au nom de la fraternité, et le Président de la république en tant père fondateur du MPR comporter comme un père vis-à-vis de ses enfants par le simple fait que ces derniers lui étaient obéissant, il oeuvrer dans le but de satisfaire l'intérêt général, ainsi nous pouvions voir, les écoles publiques étaient gratuites, l'Etat fixé le prix que les écoles privées faire payés, les soins médicaux étaient accessible à tous, l'administration publique oeuvrée efficacement et les salaires étaient réguliers et consistant parce que, le président avait besoin du soutien de la population et cette dernière avait la satisfaction de ses besoins cet état de choses a permis l'amélioration des conditions socio-économique.

    Dans son ouvrage intitulé « la consolidation du management public au zaïre » IBULA MWANA KATAKANGA37(*) a constaté que depuis 1983, la république du zaïre a déployé d'énormes efforts pour assainir son environnement économique et améliorer le bien-être social de ses populations. Et pour que les résultats atteints puissent être consolidés, un système de gestion administrative, rationnel et rigoureux était mis en place.

    IBULA affirme que la république du zaïre a opté pour le libéralisme économique concerté, dans lequel tous les acteurs de la vie économique jouaient un rôle au mieux de ses intérêts, sans nuire à ceux des autres et surtout pas à ceux de l'Etat.

    L'Etat jouait le rôle d'arbitre qui, à travers son administration, garantissait le fonctionnement harmonieux du système économique et social. Il garantissait ce qui était produit, profitait au producteur comme à l'acheteur, à l'ouvrier comme au propriétaire du capital. Il veiller à ce que le produit soit accessible à l'acheteur au juste prix et rémunérait correctement et le producteur, le travailleur et l'Etat.

    Ce rôle était le fruit de la présence d'une administration efficace qui veuillez au maintien d'un climat serein entre toutes les composantes de la société, aux plans économiques et social.

    L'administration jouait ce rôle efficacement parce qu'elle était assise sur des règles saines et rationnelles de gestion. Elle mobilisait et suscitait l'esprit d'entreprise et de dialogue auprès des acteurs économiques et sociaux.

    L'auteur conclut en disant que le rôle jouait par le régime dictatorial de la seconde république, était établit par une administration de développement, soucieuse de satisfaire le besoin de la population, animé par la volonté d'utiliser rationnellement les ressources humaines et matérielles disponibles et de les rentabiliser au profit de tous les zaïrois.

    Le président MOBUTU dans le souci d'améliore les conditions socio-économique de sa population à bâti son régime sur le recours à l'authenticité, et relevant les mots clés sur ce dernier, MOBUTU dans un vibrant discours dit : « Si nous espérons que les organismes internationaux constitués pour la défense des intérêts du tiers-monde, qu'ils soient purement africains ou afro-asiatiques, soient animés par une véritable cohésion, chacun des pays qui les composent au préalable, accomplir victorieusement son retour à son authenticité. C'est là, me semble t-il, une condition fondamentale à laquelle nous devons être attentifs dans la lutte pour notre développement. »38(*)

    Et aussi ajout-il toujours dans son même discours :Le chef ne doit se laisser imposer une solution par quelqu'un d'autre, cette solution sera toujours suspecte, parce que ce conseiller n'aura pas vécu ni mûri la décision du chef, il n'aura pas le cas échéant à en supporter le méfaits, et surtout parce que dans la solution que vous suggère un souffleur, vous pouvez toujours, en y regardant bien, déceler un intérêt qui est le sien et qui par conséquent n'est pas le vôtre et encore moins celui d'un peuple que vous avez à coeur de guider vers le bonheur. Autrement dit, vous serez devenu une marionnette aux ordres des ficelles qui tirera votre souffleur. Au Congo, quoi qu'on pense et même si certains s'en chagrinent, nous avons refusé de nous prêter au système de marionnettes parce que nous sommes en toutes circonstances guidés par ce seul souci de la recherche de notre authenticité. »39(*)

    A la lumière de ce présent discours nous pouvons entendre par là que le souci qu'avait le président MOBUTU en prônant le recours à l'authenticité il prêchait le nationalisme, ce dernier étant donné que le nationalisme est un sentiment d'attachement profond à la patrie et facteur de tout développement. Aussi dans sa position de chef il a démontré que le chef ne doit pas se soumettre aux injonctions venant de l'extérieur parce que les injonctions extérieures ont toujours étaient accompagnées des conditions et cela ne peut aucunement pas faciliter le développement.

    Tout ceci nous démontre que le régime dictatorial de la seconde république avait mise en place une administration forte visant la satisfaction de l'intérêt général avec les recettes propres de l'Etat et Etant donné que l'appareil administratif fonctionner normalement, les recettes publiques aller droit dans les caisses de l'Etat et ce dernier grâce a son budget parvenait à mieux payer ses fonctionnaires régulièrement, les entreprises Etatiques faisaient payer régulièrement parce que la production étaient élevée, étant donné que la production étaient élevée et que le salaire étaient payer régulièrement, l'argent était en circulation et n'importe qui pouvait en trouver pour satisfaire ces besoins, les élèves des écoles publiques étudier et il n y avait que l'Etat qui payer les professeurs, les étudiants avaient leurs bourses.

    On pouvait voir les services de voiries, d'office de routes, des travaux publics, d'assainissement du territoire oeuvrer pour maintenir la ville dans un état de propreté  constant, et tant d'autres choses marquant le bon fonctionnement d'un Etat qui malheureusement n'existe plus aujourd'hui. Et si tous ces services existaient c'est parceque le peuple payé leur taxes.

    Etant donné que l'aménagement du territoire fait aussi parti des l'amélioration des conditions socio-économique, l'introduction du "service civil obligatoire" en 1973 (connu aussi sous le nom du terme lingala de Salongo), et qui prenait la forme d'une après-midi par semaine pour des travaux d'intérêt généraux, généralement en agriculture ou en projets de développement.

    Officiellement présenté comme une tentative révolutionnaire de recouvrer les valeurs du communalisme et de la solidarité inhérente aux sociétés traditionnelles, le Salongo avait pour objectif de mobiliser la population pour des travaux collectif d'intérêt général, avec enthousiasme et sans contrainte.

    Le fait de ne pas accomplir les prestations obligatoires pouvait occasionner de un à six mois de prison vers la fin des années 1970, et bien peu de zaïrois s'opposèrent au Salongo.

    Une paix et une stabilité relatives prévalurent jusqu' en 1978, lorsque des rebelles Katangais, basés en Angola, lancèrent une série d'attaques pour envahir le Shaba ( Katanga). Ils furent évincés avec l'aide de para commandos belges et français furent largués sur Kolwezi.

    Au cours des années 1980, le Zaïre demeura un Etat contrôlé par un parti unique.

    Section : 2 :l'impact du régime dictatorial sur l'amélioration des conditions économique de la population.

    L'indépendance économique, le progrès et la prospérité sont des termes qui constituent notre finalité et qui doivent marteler la tête et la conscience de chaque citoyen. La discipline et le travail sont les clés miraculeuses qui nous ouvrent les portes du ciel.

    Nous avons engagés notre pays dans la poursuite du meilleur et nous tiendrons, quoiqu'il arrive et quoiqu'il en coûte, comme nous l'avons fait jusqu'à ce présent.40(*)

    A la prise du pouvoir politique, le président MOBUTU a instauré un régime fort basé sur la discipline, le respect des biens communs, il prêchait des slogans tels que : « MPR avant tout discipline, MPR égal servir et non se servir » le MPR était présent partout, chacun avait peur de son voisin sous crainte d'être accuser, cette méfiance du voisin a créer une certaine crainte entre le peuple, le salaire régulièrement rémunéré et permettait de nouer les deux bouts du mois lorsqu'on est bien rémunéré on ne peut que bien travailler.

    Mais qu'il nous soit d'abord permis de retracer les grandes lignes qui ont marquées l'apogée du pays.

    1. Les grands exploits

    Les fantastiques richesses du sous-sol zaïrois suscitaient l'intérêt soutenu des compagnies minières étrangères et fournissaient la quasi-totalité des ressources en devises de l'Etat. Le Zaïre était l'un des tout premiers producteurs de cobalt, dont il abritait 28%, des réserves mondiales. Il était aussi le troisième producteur mondial, après l'Australie et la Russie, de diamants industriels. Ceux-ci représentaient les trois quarts des recettes budgétaires.

    L'Etat était un actionnaire important dans plus de 80 entreprises à capitaux privés.

    Ainsi entre 1968 et 1974, les dépenses de l'enseignement représentaient entre 20 et 25 % des dépenses courantes de l'Etat. En moyenne, 400 millions de dollars étaient consacrés à l'enseignement dont 80 millions environ étaient affectés à l'enseignement universitaire (pour une population universitaire de 17 000 d'étudiants). 41(*)

    Il apparaît donc qu'à cette époque un effort extraordinairement important avait été entrepris dans le domaine de la production industrielle, la mise en place d'infrastructures économiques (essentiellement dans le domaine de l'énergie et des transports) et l'établissement d'un système d'enseignement et de santé qui permettait d'entrevoir un décollage de l'économie zaïroise.

    En dépit de cela, il faut se souvenir qu'entre 1967 et 1974, le Produit Intérieur Brut congolais avait crû à un taux annuel de 7,6 %, cependant que le secteur de l'industrie manufacturière se développait au rythme spectaculaire de 8,6 % par an.

    Dans les milieux financiers internationaux, comme au sein du monde politique occidental, on considérait que la République du Zaïre était en passe de devenir avec l'Afrique du Sud et le Nigeria, la troisième puissance régionale en Afrique Subsaharienne.

    Par ailleurs, c'est en 1974 que se produisit une série d'événements hautement symbolique qui plongea toutes les couches de la population congolaise dans une sorte d'euphorie délirante et aveugle. Cette année-là, en effet, le Zaïre devenait successivement champion d'Afrique des Clubs Champion (de football), détenteur de la Coupe d'Afrique des Nations et qualifié pour la phase finale du "Mundial". Enfin, c'est en 1974, que fut organisé le match de boxe du siècle (le seul d'ailleurs qui fut jamais organisé en Afrique) entre Cassius Clay (Mohammed Ali) et Georges Foreman.

    2. La gestion de la crise

    Vers les années 1974, face a une forte crise économique, Réalisée dans le courant de l'année 1974, la « zaïrianisation » a constituée l'un des événements le plus importants de la politique menée par le régime Mobutiste, à savoir la nationalisation progressive des biens commerciaux et des propriétés foncières qui appartenaient à des ressortissants ou groupes financiers étrangers.

    Mais dans son ensemble, c'est fut une mesure nécessaire parce qu'il n'était pas bien veillant que les expatriés s'enrichissent sur le sol zaïrois au détriment de ce dernier, en une période ou les zaïrois souffraient a cause de cette crise, les blancs vivaient dans l'aisance et le prestige au mépris de l'homme de noir, dans le souci de pouvoir d'abord valoriser l'homme noir et de le mettre en premier rang face à la jouissance des richesses de sa patrie.

    Etant donné que le tiers ne vise que l'intérêt personnel dans ce qu'il fait, tandis que l'Etat lui ne vise que l'intérêt général même dans la façon de fixer le prix, il ne le fera que de manière a mettre le produit accessible à tous a un prix réduit et faible. Face à cette période de crise et la recherche d'une bonne solution il était nécessaire de nationalisé pour ne pas dire zairianisé, dans le souci de mettre les marchandises à un prix acceptable et favorisant l'accessibilité des biens et services à tous.

    De manière générale, les nouveaux propriétaires de biens économiques et financiers n'étaient pas suffisamment préparés pour assurer une gestion de moyen et de long terme de l'outil de production.

    Il est à noter que l'idée de zairianiser était bonne seulement que les nouveaux acquéreurs oeuvrer pour leur propre enrichissement que pour celui de la population.

    Après la première guerre du Congo, Mobutu nouveau chef d'État s'est engagé à regagner la confiance des milieux d'affaires étrangers. En 1966, les puissantes industries minières du Kasaï et du Katanga ont été nationalisées. C'est alors l'âge d'or du Congo, maintenant indépendant. En 1967, un franc congolais vaut alors deux dollars américains, les écoles publiques se développent.

    3.Face au redressement économique.

    Devant une forte crise MOBUTU dans un vibrant discours met en garde tous ceux des dirigeants politiques qui cherchaient leur propre enrichissement, il s'adresser à eux en prenant des mesures dures et disciplinaires en vue de purifier.

    Deux ans plus tard, le 24 novembre 1968, en plein pouvoir, dans un autre vibrant discours bilan du troisième anniversaire de son pouvoir, il revient à la charge pour dire que la «classe politique zaïroise est devenue trop bourgeoise et mercenaire, très peu militante, et même déviationniste. Elle sape la discipline du Mouvement Populaire de la Révolution ». A N'Sele, dans son domaine présidentiel, le 21 mai 1972, au congrès du MPR / Parti Etat, il affirme clairement son intention de « purifier la société zaïroise. »

    « Plus d'une personne, parmi vous, sermonne-t-il dans un autre discours du 30 novembre 1973, m'ont déçu... Dorénavant, ceux qui nuisent faussement aux autres pourront être traduits en justice pour subversion... je voudrais attirer votre sérieuse attention sur le manque de franchise de certains cadres. »

    Alors, on a vu, comme au temps de Jésus en pleine sainte scène, chacun des cadres du MPR, s'interroger intérieurement « est-ce moi, maître ?»
    Quand le Président parle de «purifier» la société zaïroise, il vise les « malhonnêtes... ceux qui font mal» leur travail... qui se prêtent au jeu des malversations financières. Les pourboires, les pots de vin, les graissages des pattes... dit-il, sont des termes qui doivent disparaître du langage zaïrois42(*)

    Le 15 août de la même année, parlant particulièrement des biens « zaïrianisés », le Président Mobutu n'a pas caché« sa surprise totale» vis-à-vis de la manière dont on a opéré les attributions des biens d'autrui c'était une véritable honte pour les cadres du MPR. Les propriétaires étrangers étaient brutalement expropriés. Et les nouveaux riches, les « acquéreurs » comme on les appelait, s'étaient taillé la part du lion. « C'est au nom du Président Fondateur du Parti/Etat» disaient-ils. Tous, au tour du chef, se bousculaient, soit pour demander les affaires, soit pour se justifier, soit encore pour accuser les autres. Tous étaient nerveux.
    Mobutu tape sur la table. Il décide de faire lui-même « l'autocritique » de son régime. Le 1er juillet 1977) il parle du «mal zaïrois. » Dans un élan particulier du verbe, il aborde tour à tour deux chapitres de ce mal, sa nature et ses remèdes.

    Le Guide pointe le doigt accusateur sur les cadres du Parti et de l'Armée. Tous les mots et maux tombent sur ces « tièdes, véreux, immoraux, cupides, irresponsable! Hypocrites, équivoques, flatteurs, corrompus, voleurs des biens de l'Etat, fous de l'inconstance.»

    Comme nos le remarquons dans son discours, le régime dictatorial n'était pas basé sur la complaisance, ni le favoritisme, le président menaça de frapper dur tous ceux qui avaient travailler contre l'amélioration des conditions économiques, ainsi donc, le président MOBUTU avait créer dans le chef de sa population un sentiment de peur, car il frappait même ses proches,

    Et on a l'a même remarquer après avoir ce établi une commission d'enquête qui frappa fort et purifia la classe politique contre la malversation financière l'économie du Congo se redressa.

    Cette autodisciplines, favorisa le rélancement économique et une bonne gestion de la chose publique, car on ne peut pas parler de la bonne gouvernance s'il y a pas audit, si les détourneurs ne sont pas punis ou si le chef ferme les yeux face à certaines fraudes ou vols parce qu'il s'agit de ses frères ou des gens de son entourage politique, soit encore ses propres partisans, le régime dictatorial était caractériser par la peur dans la gestion de la chose publique et cette peur de voler c'est transformer en bonne gouvernance, car tout ceux qui étaient aux affaires et qui tenter de voler se voyait punit soit voyaient leur bien être saisi d'où chacun avait intérêt a bien travailler conserver son poste.

    Le régime dictatorial avait un grand impact dans l'amélioration des conditions économiques, parce que pour que l'économie d'un pays soit en marche il faut mobiliser toutes les recettes et les destiner vers le trésor public, accroître la production, et tant d'autres principes économiques sur lesquels nous n'allons nous atteler dans notre travail, or la mise en application de tous ces principes ne sera efficace que si ceux qui sont appeler à les mettre en pratique s'y donne et pour que l'homme puisse bien travailler, il faut bien le payer et le soumettre à la sanction lorsqu'il va au delà de la loi, c'est ainsi qu'on avait vu plusieurs être puni sévèrement pour vol ou détournement, la politique du bâton et de la carotte a été appliquer dans ce régime et cela à favoriser l'amélioration des conditions socio-économiques.

    L'impact du régime dictatorial a favorisé la bonne gouvernance dans la mesure ou les voleurs, les detourneurs, les corrompus, étaient puni face et cela a créer une certaine crainte dans le chef de plusieurs personnes

    CONCLUSION

    Basée sur une politique intérieure nationale, économique, social, qui a fait du peuple zaïre, un peuple fort, l'histoire de ce peuple fut des lors mentionné des moments décisifs, il suffisait d'un jour, d'une heure pour que le peuple congolais vive une ère nouvelle, qu'il passe de l'âge de la turbulence et celui de la maturité.

    Le peuple congolais et son président ne former qu'une même et seule personne, tous réunis autour d'un seul parti, sous une seule bannière, comme on pouvait l'entendre lui-même le dire « tromper le peuple Zaïrois, c'est me tromper moi-même.

    Dans la recherche de sa légitimité et de la consolidation de son pouvoir le président MOBUTU fut prêt a tout sacrifier pour conserver son pouvoir et avoir le soutien de son peuple, le garant du régime dictatorial fut un homme prêt a pouvoir même frayer un chemin dans le roc. Ayant constaté que le gouvernement qui succédait le sien n'a rien fait pour soulager la souffrance et la misère du peuple et qu'ils ont plongés le pays dans chaos, il prit le pouvoir pour pallier et de remédier a cette situation.

    Dans le souci de faire de son pays une nation ou il n'y règnera pas le racisme ni le tribalisme et créer l'amour et la fraternité, le thème de l'unité fut pour lui un principe constant dans la prise des décisions, pour résoudre les divisions existantes, a caractère ethnique et tribale en la création d'un seul parti unique le Mouvement Populaire de Révolution MPR en sigle, Conscience de ce qu'un régime démocratique bien compris et honnêtement mal appliqué peut apporter certaines malversations, certaines intrigues, les refus de quelques uns de prendre en considération les intérêts véritables de la population au nom du haut commandement de l'armée il prit le pouvoir en mettant en garde quiconque qui se permettrait par inconscience ou par mauvaise volonté de lutter contre le redressement de la Nation lui confiée par l'armée pour sauver le pays.

    Etant donné que tout citoyen qui se voue à la construction de son pays doit être libre, on a remarqué que la magistrature, la police, l'administration travailler dans but de sauvegarder la liberté du peuple congolais et la sévérité était réservée aux coupables.

    Du temps de la seconde république, le devoir premier et la préoccupation du régime en place était le travail, et le résultat de ce dernier fut la réponse aux multiples problèmes de la population et éleva ainsi le niveau de vie de ce dernier tout en sachant que le travail faisait parti de notre devise tout en ignorant pas que la paix et la justice étaient les conditions pour la réalisation de ce travail seule source d'épanouissement socio-économique, raison pour laquelle la devise même du pays était paix, justice, travail.

    L'armée travaillait pour la protection des institutions légales, prêtait main forte à la légalité et pas n'importe laquelle, une légalité tournée vers l'intérêt général, les chefs coutumiers étaient les véritables pierres angulaires de la société, unanimement connus et estimé pour le sagesse, leur pondération et leur incontestable autorité, l'ordre familial étant encouragé par une politique concertée comprenant notamment des avantages sociaux, des avantages fiscaux et une politique d'habitat.

    Grâce à l'abandon de la politique des partis, les populations vivaient ensemble et oubliaient leur liens ethniques et tribaux parce que le tribalisme était un mal qui était sévèrement puni et ces dernières ont appris a vivre ensemble au sein d'un même et seul parti et ainsi l'administration et les services de l'Etat étaient accessible à tous.

    L'éducation étant un investissement rentable, l'éducation seule ne suffisait pas mais elle fut adaptée aux besoins et aux aspirations de la société, car l'amélioration des conditions socio-économique ne peut pas se faire sans qu'il y ait une formation excellente des cadres.

    La vigilance s'était réellement imposée dans tout le chef de la population, et cette vigilance était présente sur tout élément susceptible d'attenter de près ou de loin les organes de l'Etat, et cette dernière a conduit le peuple a démasquer les ennemis de la patrie et ainsi a rendu le pays entier transparent, la force de notre pays se située non pas dans la capacité de ses ressources naturelles mais plutôt dans la façon dont fut organisé le régime politique, le nationalisme dans la gestion, l'attachement profond et soutenu du peuple envers son président et envers sa patrie.

    Ne dit-on pas un régime politique, si fort soit il, si autoritaire peut-il être s'il ne pas légitime, s'il n'a pas le soutien de l'environnement national et international ne tiendra pas, or en politique pour que le peuple soutien un dirigeant il faut que ce dernier trouve sa part à savoir, la satisfaction de ses besoins et si les besoins de ce dernier sont satisfait, ils accorderont volontiers tout leur soutien au peuple.

    Ce régime avait ce qu'on appel la capacité réceptif, quoique centralisé, le régime dictatorial de part le mouvement populaire de la révolution avait mis en place des mécanismes de communication politique qui faisait en sorte que le peuple se sente près de son dirigeant et tous le leur besoin parvenaient aux oreilles de l'autorité politico-administrative et cette dernière par le mécanisme de la capacité de conversion transformait les demandes de la population en solution, tout en faisant aussi appel à la capacité régulatrice qui faisait en sorte que le peuple soit servi au même titre que tout le monde sans qu'il y ait des problèmes d' injustice en rapport avec les provinces.

    La révolution congolaise n'avait rien a avoir avec celle de Pékin, ni celle de Moscou, ou de cuba, elle n'était pas fondée sur des théories toutes faites, ni sur des doctrines empreintes. Elle était révolutionnaire par sa volonté de s'appuyer sur la population et sur son but qui était de changer l'ancien état des choses. C'est fut vraiment une révolution nationale, essentiellement pragmatique, nourrie par l'expérience, et cernait tout le problème de la population.

    BIBLIOGRAPHIE

    I.OUVRAGES

    .

    ANTHOLOGIE 6e, éditions de la commission épiscopale de l'éducation

    chrétienne ; Kinshasa, 1991.

    BEAU, Approvisionnement de Kinshasa (1984-1985), apports par voie

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    MULUMBATI NGASHA., Sociologie politique, Lubumbashi, éd.

    Africa, 1988

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    Kinshasa, 1969

    PINTO & GRAWITZ, Méthodes des sciences sociales, éd. Delloz, Paris,

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    PETIT LAROUSSE ILLUSTRE, 21, rue du Montparnasse, Paris, 2004,

    IBULA KATAKANGA : La consolidation du management public au zaïre,

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    .

    VANTHMESCHE G, La Belgique et le Congo empreintes d'une colonie,

    (1885-1980), Etats-Unis, édition, complexe, 2007.

    II. ARTICLES

    Rapports annuels de la Banque Centrale du Congo de 1974 à 1998

    Le Phare Quotidien indépendant 2me niveau, Building du 29 Juin, 1992

    Rapport Annuel. Banque du Zaïre, Kinshasa, 1989.

    Institut National de la Statistique, Enquête budgets ménagers

    1985, Ville de Kinshasa, Kinshasa, éd. PUZ, 1989.

    III. COURS

    Histoire politique du Congo, G1 SPA, UNILU, 2000- 2001.

    Sociologie générale, G1 SPA, UNILU, 2000 - 2001

    Recherche guidée, G2 SPA, UNILU, 2002-2003

    IV. DIVERS

    ww.Banknotes.com.

    TABLE DES  MATIERES

    INTRODUCTION 1

    DÉFINITION ET DELIMITATION DU SUJET 3

    définition 3

    délimitation du sujet 3

    1. dans le temps 4

    2. dans l'espace : 4

    DÉFINITION DE L'INTERET 5

    Au niveau personnel 5

    Au niveau scientifique 5

    Au niveau communautaire 5

    DÉFINITION DES CONCEPTS OPERATOIRES DU TRAVAIL 6

    III.1. Régime politique 6

    III.1.1 la typologie fondée sur les fonctions de l'Etat. 8

    III.1.3 FORME DE RÉGIME POLITIQUE 8

    régime de concentration du pouvoir 8

    Régime de séparation des pouvoirs 10

    C. le régime de collaboration des pouvoirs : 11

    III.2 Impact 11

    III.3 Améliorer : . 11

    III.4 Condition 12

    III.5 Social : 12

    III.6 Socio - économique : . 12

    III.7 population 12

    DEFINTION DES HYPOTHESES 12

    V. THEORIE EXPLICATIVE DE REFERENCE 14

    a. La théorie fonctionnaliste 14

    b. Théorie d'institutionnalisation 16

    VI. DEFINITION DES METHODES DE RECHERCHE 16

    VII. DEFINITION DE TECHNIQUE DE RECHERCHE 18

    PRESENTATION DU PLAN DU TRAVAIL 19

    CHAPITRE I : DU REGIME DICTATORIAL EN R.D.C DE 1965 à 1990 20

    Section 1 : L'organisation du régime dictatorial de la seconde 20

    république. 20

    a. Reconstruction politique 21

    b. Quête de la légitimité 22

    Section 2 : Le fonctionnement du régime dictatorial 26

    a. Restriction de l'Etat 27

    b. Tentative de démocratisation 29

    CHAPITRE II : DE L'AMELIORATION DES CONDITIONS SOCIO- 33

    ECONOMIQUE 33

    Section 1 : Amélioration des conditions sociales de la population 33

    a. Le pouvoir d'achat et la structure des dépenses 33

    Tableau 1: STRUCTURE DES DÉPENSES DE LA CONSOMMATION FAMILIALE À KINSHASA EN 1969, 1975 ET 1986 35

    - La sécurité alimentaire et les habitudes de consommation 35

    - Les vivres caloriques 36

    Tableau 2: CONSOMMATION DES PRODUITS DE BASE À KINSHASA EN 1969, 1975 ET 1986 37

    b. La viande de boeuf, le poulet et le poisson 39

    C.Les légumes 41

    Tableau 3: APPROVISIONNEMENT DE KINSHASA EN LÉGUMES SELON LA PROVENANCE, EN 1985 (TONNES PAR AN) 42

    Tableau 4: QUANTITÉS CONSOMMÉES PAR PERSONNE EN UN MOIS ET ÉLASTICITÉS-REVENUS DES LÉGUMES ET DES FRUITS À KINSHASA 44

    SECTION 2 : AMELIORATION DES CONDITIONS ECONOMIQUES 47

    a. Contraction brutale 1975-1982 51

    c. Brève analyse des réformes 58

    CHAPITRE III : L'IMPACT DU REGIME DICTATORIAL SUR 63

    L'AMELIORATION 63

    DES CONDITIONS SOCIO-ECONOMIQUE DE LA POPULATION 63

    SECTION 1 : L'impact du régime dictatorial sur l'amélioration des conditions sociales la population 63

    2. L'instauration de la solidarité organique 64

    3. Le nationalisme comme base de cohésion sociales 66

    Section : 2 :l'impact du régime dictatorial sur l'amélioration des conditions économique de la population. 72

    1. Les grands exploits 73

    2. La gestion de la crise 75

    3.Face au redressement économique. 76

    CONCLUSION 80

    TABLE DES  MATIERES 85

    * 1 MULUMBATI N., notes de sociologie générale, G1 SPA, 2000 - 2001, UNILU

    * 2 DUVERGER M., cité par MULUMBATI N, manuel de sociologie politique, Lubumbashi éd. Africa, p. 101

    * 3 MULUMBATI N introduction à la science politique, Lubumbashi, éd. Africa, 1997, p.91-92

    * 4 MULUMBATI N. Idem.

    * 5 MULUMBATI, N. Idem

    * 6 BURDEAU G. Traité de science politique, Tome IV, éd.LGDJ, paris, p.184.

    * 7 PETIT LAROUSSE ILLUSTRE, 21, rue du Montparnasse, Paris, 2004, p351.

    * 8 Idem, p59.

    * 9 PETIT LAROUSSE Op.Cit. p.246

    * 10 Idem, 945

    * 11 idem946

    * 12 Idem, 806.

    * 13 REZSOHAZY, R, théorie et critique des faits sociaux, éd. La naissance, Bruxelles, 1971, p.125.

    * 14 Notes de cours, « recherche guidée » G2 SPA, UNILU, 2002-2003.

    * 15 AL MOND G., COLMAN J., cite par Mulumbati N., sociologie politique, Lubumbashi, éd. Africa, 1988, p.187.

    * 16 ROCHER G., Introduction à la sociologie générale, Tome 2, Paris éd., HMH, 1968, p.162.

    * 17 PINTO & GRAWITZ, méthodes des sciences sociales, éd. Delloz, Paris, 1971, p.388.

    * 18 GUY R. Dialectique et sociologie, Flammarion, Paris, 1996, p.32.

    * 19  MULUMBATI N., op.cit ; p.26.

    * 20 KABENGELE D, méthode de recherche en sciences économiques, unilu, 1991-1992.

    * 21 ISANGO IDI, Notes de cours d'histoire politique du Congo, G1 SPA, 2000-2001.

    * · 22 VANTHMESCHE G, La Belgique et le Congo empreintes d'une colonie (1885-1980), Etats-Unis, éd.complexe, 2007, p.18-31

    * 23 CROS. M. & MISSER F, Géopolitique du Congo (RDC), Etats-Unis, ed.Communauté pédagogique libre, 2006, p.22-35.

    * 24 ISANGO IDI, Op.Cit.

    * 25. Rapport Annuel. Banque du Zaïre, Kinshasa, 1989, p. 329.

    * 26 HOUYOUX, J. Consommation des produits vivriers à Kinshasa et dans les grandes villes du zaïre, Kinshasa, presses universitaires du Zaïre,1986, p.59.

    * 27 Houyoux, J. idem p.62.

    * 28 BEAU, Approvisionnement de Kinshasa (1984-1985), apports par voie routière. Département des Travaux Publics et de l'Aménagement du Territoire, Kinshasa, 1986, p. 13.

    * 29 BEAU, idem, p. 19.

    * 30 BEAU Idem

    * 31 Houyoux, J. Budgets ménagers, nutrition et mode de vie à Kinshasa, Kinshasa, Presses Universitaires du Zaïre, 1973, p.300.

    * 32 Institut National de la Statistique, 1989. Enquête budgets ménagers 1985, Ville de Kinshasa, Kinshasa,éd.PUZ, 1989, p.85.

    * 33 Rapports annuels de la Banque Centrale du Congo de 1974 à 1998

    * 34 BOMBOKA F & MUTOMBO B., le nouvel ordre politique et les enjeux économique de la RDC, Bruxelles, éd. institut Africain, 2001, p.23

    * 35 DUPRIEZ G, « L'Etat et le marché du travail » , Université de lovanium, Kinshasa ,éd.Mouton 1968, pp. 339-358.

    * 36 www.Banknotes.com.

    * 37 IBULA KATAKANGA ; la consolidation du management public au zaïre, éd. P.U.Z, Kinshasa, 1987.

    * 38 ANTHOLOGIE 6e, éditions de la commission épiscopale de l'éducation chrétienne ; Kinshasa, 1991, p.162

    * 39 IDEEM, p.163.

    * 40 MOBUTU SESE SEKO, les paroles du président, éd. Du léopard, Kinshasa, 1969.

    * 41 Rapports annuels de la Banque Centrale du Congo de 1974 à 1998

    * 42 Le Phare Quotidien indépendant 2me niveau, Building du 29 Juin, 1992.






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