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La perception des enseignants sur l'introduction du systeme LMD à l'UGB: Cas des responsables de structures de recherche

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par Abdoulaye Dramé
Université Gaston Berger de Saint Louis - DEA 2005
  

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I.2. Structure démographique

I.2.1. Les étudiants

Tableau 2 : Evolution des effectifs de l'UGB par UFR

UFR

Effectif

UFR/SAT

UFR/SEG

UFR/SJP

UFR/LSH

UGB

Taux d'accroissement annuel

1990/1991

98(10)

100(10)

101(26)

296(104)

595(150)

 

1991/1992

176(22)

139(18)

140(33)

536(198)

991(271)

66,55

1992/1993

210(25)

175(25)

157(34)

737(264)

1279(348)

29,06

1993/1994

245(34)

193(29)

216(48)

953(3 14)

1607(3 14)

25,64

1994/1995

274(44)

174(23)

253(48)

1121(341)

1822(456)

13,37

1995/1996

285(48)

174(30)

261(42)

1245(394)

1975(514)

8,39

1996/1997

285(47)

177(36)

291(74)

1343(448)

2096(605)

6,12

1997/1998

268(40)

173(32)

290(89)

1426(481)

2157(642)

2,91

1998/1999

252(37)

186(41)

299(87)

1441(481)

2178(646)

0,91

1999/2000

265(36)

203(43)

318(94)

1486(465)

2272(638)

4,31

2000/2001

269(29)

257(60)

411(127)

1486(510)

2526(726)

11,17

2001/2002

234(28)

291(64)

519(154)

1483(503)

2663(749)

5,42

2002/2003

495(76)

325(76)

542(173)

1556(863)

2918(1118)

9,57

2003/2004

590(101)

349(85)

575(171)

1668(543)

3202(900)

9,73

2004/2005

737(121)

382(92)

604(182)

2219(583)

3560(978)

11,18

 

( ) : Effectif des femmes

Source : Construit à partir des données du SCS/IP 2005-2006

Dans le tableau n°2, nous pouvons noter que les effectifs des étudiants ne cessent de croître d'année en année. En 15 ans, l'UGB a quintuplé son effectif en passant de 595 étudiants à 3560 étudiants, ce qui dénote de la volonté des autorités d'accroître les effectifs. Mais aussi, cette

situation est due à la création de nouvelles filières surtout dans les UFR de Sciences Appliquées et Technologies (SAT) et de Sciences Economiques et de Gestion (SEG) telle que l'Université Virtuelle Africaine (UVA), le Diplôme d'Ingénieur en Electronique et Télécommunication (DIETEL) et les Mathématiques Appliquées aux Sciences Sociales (MASS) entre autres.

Cependant, la courbe d' évolution du taux d' accroissement naturel des effectifs de l'UGB, montre une baisse tendancielle des effectifs (voir courbe n°1). De 66,55% en 1990, le taux à chuté jusqu'à atteindre 0,91% en 1998/99. Cette situation peut s'expliquer par les différentes crises qui ont jalonné l' existence de l' UGB. En effet, l' année 1997/98 fut marquée par les mouvements estudiantins qui ont atteint leur paroxysme avec les événements du 5 Mai 1998. L' accrochage entre les étudiants et les forces de l' ordre s' est soldé par de nombreux blessés chez les étudiants et une session unique. Par ailleurs, l'UGB a connu une année invalide, deux sessions uniques, et a aussi échappé de justesse à une troisième session unique en 1997/98 du fait de la longue grève du SAES. Ces différents événements ont dû peser négativement sur le choix de l'université par les nouveaux bacheliers.

qu

Ce tableau laisse aussi apparaître un certain nombre de disparités tant au niveau des UFR 'au niveau de la répartition de l'effectif par rapport au sexe. Ainsi, sur les 3560 étudiants inscrits en 2005, l'UFR/LSH occupe la première importance numérique avec plus de la moitié de l'effectif total de l'Université soit 2219 étudiants répartis dans les différentes sections dont celle d'Anglais avec 393 inscrits, de la section Sociologie avec 418 inscrits, la section de Français 382 étudiants et enfin celle de LEA avec 259 inscrits. Cette inégale répartition constitue une caractéristique que l'UGB partage avec bon nombre d'universités africaines. En effet au moment où l'UFR/LSH occupe les 62,33% des effectifs en 2005, les UFR SAT, SEG, SJP représentent respectivement 20,70% ;10,73% et 16,6%.Cette situation montre le manque d'affluence pour les matières scientifiques et une ruée vers les sciences humaines et sociales et de langues.

Quant à la disparité entre sexes, elle est notoire et est inégalement ressentie au sein des disciplines scientifiques (SAT et SEG) et celles littéraires (SJP et LSH) où les étudiantes sont beaucoup plus présentes. Le diagramme n°1 nous édifie davantage sur la situation.

Diagramme 1: Répartition des étudiantes en fonction des UFR en 2005

33%

18%

23%

26%

UFR LSH UFR SEG UFR SAT UFR SJP

Source : SCS/IP 2005-2006

Courbe 1 : Evolution Taux d'Accroissement Naturel des Etudiants par année (1990 à 2005)

70

60

50

40

30

20

10

0

1990/91 1991/92 1992/93 1993/94 1994/95 1995/96 1996/97 1997/98 1998/99 1999/00 2000/01 2001/02 2002/03 2003/04 2004/05

Source : Construit à partir des différentes séries statistiques de la SCS/IP 2005-2006 I.2.2. Le Personnel Enseignant et de Recherche (PER)

Tableau 3: Répartition de l'effectif du PER de l'UGB par catégorie en 2005

Catégorie d'enseignants

Professeurs

Maîtres de Conférence

Chargés d'Enseignement

Maîtres Assistants

Maîtres Assistants Associés

Assistants

Total

Effectif

10

5

35

7

22

36

123

Pourcentage

8,13

4,06

28,45

5,69

17,88

29,26

100

 

Source : Service des Ressources Humaines/Division Formation (SRH/DF), (Rectorat-UGB) 2005-2006

L'analyse de ce tableau révèle l'existence de deux catégories d'enseignants à l'UGB. D' abord, il y a le personnel titulaire constitué des Professeurs, des Maîtres de Conférence et des Maîtres Assistants. Ces derniers constituent le véritable personnel de l'Université et ont en charge l'enseignement. Puis, la seconde catégorie est celle du personnel non titulaire composée essentiellement des Maîtres Assistants Associés. Leur particularité réside en ce qu'ils ne sont pas seulement enseignants mais font d' autres activités para-académiques.

Par ailleurs, le tableau n°3 atteste de l'inégale répartition qui existe entre les enseignants de la hiérarchie A (Professeurs et Maîtres de Conférence), faiblement représentés, et ceux de la hiérarchie B constitué par le reste des enseignants, comme le laisse voir le diagramme 2 cidessous et qui font plus de 81% de l'effectif total du PER.

C'est pourquoi, on note une massification des enseignants au niveau des Chargés d'enseignement (28,45%) précédés des Assistants (29,26%).Pour les premiers, la nomination à ce grade se fait au sein de l'UGB qui l'octroie aux Maîtres Assistants. Quand aux seconds, ils sont des nouveaux recrutés, le plus souvent des doctorants ou titulaires d'une thèse de troisième cycle. Cette situation manifeste encore une fois de plus, le problème de l'avancement des enseignants dans les grades et, au-delà, pose la délicate question de l' encadrement des étudiants entre autres.

A ce niveau, la stratégie de l'UGB a consisté à créer un grade intermédiaire entre le Grade de Maître de Conférence et celui de Maître Assistant à savoir le Chargé d' enseignement58. Cela a permis à l'université de trouver une solution au manque de personnel et aussi de mettre l'enseignant dans des conditions lui permettant de produire et d'avancer dans les grades. Effectivement, il a obligation de passer au grade de Maître de Conférence au bout de 6ans, sans quoi il regagne son grade d'avant à savoir celui de Maître Assistant.

58 Les conditions d'éligibiité au grade de chargé d'enseignement sont définies dans le décret n°81-12 du 9 Décembre 1981 fixant les conditions de nomination, d'emploi, de rémunération et d'avancement des personnels enseignants non titulaire des universités, qui stipule en son article 19(abrogé et remplacé par le décret n°86-1577 du 22 Décembre 1986) que « les chargés d'enseignement sont recrutés et nommés par arrêté du ministre chargé de l'enseignement supérieur, sur proposition de l'Assemblée ou du conseil de l'établissement intéressé siégeant en formation restreinte.

A la faculté des Sciences Juridiques et à la faculté des Sciences Economiques, ils sont choisis parmi les titulaires doctorat d'Etat d'enseignement justifiant de titres et travaux suffisants.

A la faculté des Sciences et à la faculté des Lettres et Sciences Humaines, ils sont choisis parmi les titulaires du doctorat d'Etat ou parmi les maîtres assistants inscrits sur la liste d'aptitude à la 1ere classe ».

Autre remarque, on note aussi une distribution inégale des PER par rapport au sexe. En effet, les femmes constituent 4,87% de l' effectif soit 6 femmes contre 117 hommes soit 95,12% (voir le tableau n°4 ci-dessous). Ceci montre une fois de plus la domination masculine dans l' enseignement supérieur.

9%

30%

4%

19%

6%

Source : S.R.H/D.F(Rectorat/UGB) 2005-2006.

32%

Diagramme 2 : Répartition des enseignants de l'UGB selon le grade 2004-2005

Professeurs

Maitres de Conférence Chargés d'enseignement Maitres Assistants

Maitres Assistants Associés Assistants

Tableau 4 : Répartition du PER selon le sexe

Sexe

Effectifs

Pourcentage

Masculin

117

95,12

Féminin

6

4,87

Total

123

100

 

Source : S.R.H/D.F (Rectorat/ UGB) 2005-2006

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"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway