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Variations physiopathologiques de la leucocytose dans la morbi-mortalité chez l'enfant drépanocytaire

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par Emmanuel Derbo KZUNDA PULULU
Université de Kinshasa (RD CONGO) - Spécialiste en Péditarie 2006
  

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ABREVIATIONS

2-3 DPG  : 2-3 Diphosphoglycerate

AVC  : Accident Vasculaire Cérébral.

Ca++  : Ion Calcium.

CD : Classe de différenciation.

Elts : Eléments.

CMASS : Centre de Médecine Mixte et d' Anémie SS.

Epo : Erythropoiètine.

Fe 3+  : ion Fer ferrique.

Géne S  : gène Sickle .

GB : Globule Blanc.

GR  : Globule Rouge .

Hb  : Hémoglobine .

Hb S  : Hémoglobine Sickle ( falciformée)

HLA  : Human Leucocyte Antigen.

ICAM  : Inter Cellular Adhesion Molecule.

IL  : Interleukine.

K+  : ion Potassium.

um  : micromètre.

mm3 : millimètre cube

Na+  : ion Sodium.

PH : Puissance en Hydrogène.

TNF : Tumor Necrosis Factor.

VCAM : Vascular Cell Adhesion Molecule.

VLA-4 : Very Late activation Antigen 4

PLAN DU TRAVAIL

Ø INTRODUCTION

Ø CHAPITRE 1. GENERALITES

Ø CHAPITRE 2. MATERIEL ET METHODES

Ø CHAPITRE 3. RESULTATS

Ø CHAPITRE 4. DISCUSSION

Ø CONCLUSION

Ø RECOMMANDATIONS

INTRODUCTION

Les crises douloureuses aigues caractérisant la drépanocytose ont été décrites en 1872 par Africanus Horton (1). C'est, bien après, en 1910, que James Herrick décrit les globules rouges falciformés chez un étudiant noir en sciences dentaires, venant de l'île de la Grenade dans les caraïbes (2-4).

Depuis la mise en évidence en 1944 par Pauling de l'hémoglobine S(5), la drépanocytose est la première maladie moléculaire chez l'homme (6). Et plusieurs travaux lui ont été consacrés tant au plan fondamental que clinique (7).

La drépanocytose est une maladie essentiellement de la race noire (8), mais on la retrouve également autour du bassin de la Méditerranée, au Nord de la Grèce, au Sud-est de la Turquie, à l'Ouest de l'Arabie Saoudite, dans les Antilles, en Amérique du Nord et du Sud ainsi qu'en Europe (9).

On rapporte 300.000 nouveaux-nés drépanocytaires homozygotes par an dans le monde (1), 250 nouveaux-nés SS par an en France et 300 naissances SS par an en Jamaïque (9). En Afrique, on estime entre 120.000-200.000 nouveaux-nés SS par an (3). La drépanocytose est un problème de santé publique pour les pays subsahariens (10). La prévalence du trait drépanocytaire est estimée entre 5 et 40% (3). Au Togo, 16 % de la population portent le trait S dont 3% des homozygotes (10).

En République Démocratique du Congo, la fréquence du gène S varie de 4 à 30 % et la prévalence de la drépanocytose homozygotes est d'environ 2 % (11).

Il existe un contraste marqué entre le polymorphisme clinique et le mécanisme physiopathologique fondamental de la drépanocytose (la polymérisation de l'hémoglobine) (7,12).

PROBLEMATIQUE

La drépanocytose ne concerne pas seulement l'anomalie de l'hémoglobine et du globule rouge, mais concerne aussi celle de l'endothélium vasculaire, de la fonction des globules blancs, de la coagulation et de la réponse inflammatoire (13-15). La drépanocytose est une maladie inflammatoire (16-22) et vasculaire (17, 22) .

L'adhérence des globules rouges à l'endothélium vasculaire a été corrélée à la sévérité de la maladie (23).

Déjà incriminée dans les maladies cardiovasculaires (24), l'hyperleucocytose en absence d'infection est aujourd'hui considérée comme prédicteur de la survenue d'accident vasculaire cérébral (AVC), de syndrome thoracique aigu et de la mortalité aux Etats-Unis et en Grande Bretagne (4, 15,25-28).

En République Démocratique du Congo, l'équipe de Longo MBENZA a rapporté une relation significative entre le nombre de leucocytes et certaines pathologies chez les drépanocytaires SS (29,30).

Ainsi, le taux élevé des globules blancs était un facteur de risque de cholélithiase chez les enfants drépanocytaires de Kinshasa (29). Une corrélation significative a été rapportée entre la pression artérielle, l'hypertension artérielle et le nombre de leucocytes chez le jeune adulte drépanocytaire de Kinshasa (30).

L'absence de données locales relatives au rôle des leucocytes sur la sévérité de la morbidité, la résistance au paludisme et la mortalité liées à la drépanocytose homozygote justifie l'initiation de la présente étude.

BUT

L'intérêt de ce travail réside dans l'utilisation ultérieure de ses données à mieux comprendre la physiopathologie des globules blancs dans la prise en charge adéquate des drépanocytaires SS.

OBJECTIF GENERAL

L'objectif général de la présente étude vise à analyser les variations physiopathologiques des leucocytes dans l'histoire naturelle de la drépanocytose homozygote.

OBJECTIFS SPECIFIQUES

Pour atteindre cet objectif général, les objectifs spécifiques suivants ont été précisés :

- analyser l'augmentation ou la diminution de taux de leucocytes au regard des caractéristiques biocliniques de la drépanocytose homozygote ;

- déterminer le seuil des leucocytes définissant l'hyperleucocytose et la leucopénie chez le drépanocytaire homozygote en phase critique et stable ;

- vérifier le rôle aggravant et létal de l'hyperleucocytose, du sepsis et d'autres infections chez le drépanocytaire homozygote ;

- préciser le sens de la variation des leucocytes liés à la protection du drépanocytaire homozygote vis-à-vis du paludisme compliqué et sans atteinte neurologique et de l'encéphale.

HYPOTHESES

Plusieurs hypothèses ont été émises dans ce travail relatif à la morbimortalité liée aux variations des leucocytes chez le drépanocytaire homozygote.

Il existe un gradient biologique leucocytaire entre les témoins AA ; les drépanocytaires SS en phase critique et les drépanocytaires homozygotes en phase post critique et stable. Ainsi, le taux bas des leucocytes étant chez les témoins AA, le taux intermédiaire chez les drépanocytaires SS en phase post critique et stable et le taux le plus élevé chez les drépanocytaires SS en phase critique.

Le sepsis, altérant l'adhérence des leucocytes chez les drépanocytaires SS détermine un renforcement de l'hyperleucocytose moins importante que chez les témoins AA.

La relation entre le paludisme et le taux des leucocytes chez les drépanocytaires homozygotes est différent de celle observée chez les témoins AA.

Le risque de décès en cas de drépanocytose homozygote et d'hyperleucocytose sans considérant du temps, s'estompe au sein de la fonction de survie.

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"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard